Titre : L'Impartial : organe républicain des intérêts de Djidjelli & de la région : paraissant tous les dimanches
Éditeur : [s.n.] (Djidjelli)
Date d'édition : 1896-08-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327888866
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6840 Nombre total de vues : 6840
Description : 02 août 1896 02 août 1896
Description : 1896/08/02 (A7,N307). 1896/08/02 (A7,N307).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57596280
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-85282
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Septième Année.— N° 307.
Le Numéro : 10 centimes
Dimanche, 2 Août 1896
A quand la révocation,
comme juge de paix sup-
pléant, du sieur Dasniè-
res, maire révoqué et sou-
mis actuellement à une
instruction judiciaire.
Djidjelli, le iar Août 1896:
Il serait bien enfantin de vou-
loir nier les progrès que fait le
parti radical dans notre dépar-
tement.
Sa marche en avant —je dirai
même au pas accéléré — est un
fait indéniable. Sa victoire pres-
que incroyable à Constantine,
r.r &joii3te-à*-bieH-d'autresudànS'Fm-~
térieur, a été un tel coup pour
nos adversaires que le désarroi
le plus complet existe dans leur
camp.
Il faut avouer que le succès
obtenu aux élections munici-
pales du 3 mai réside essentiel-
lement dans la confiance qu'ont
su s'attirer Morinaud ainsi que
les fervents républicains qui l'ac-
compagnent dans cette grande
oeuvre de moralisation politi-
que.
Il est de toute justice aussi de
dire que. grâce aux instructions
de neutralité que l'honorable
préfet M. Humbert a données à
tous les fonctionnaires du dé-
partement, bien de ces citoyens
ont pu reconquérir leur liberté
de vote. Ces instructions préfec-
torales interdisaient à tous les
fonctionnaires, à quelque grade
qu'ils soient, de s'immiscer dans
les luttes politiques ; mais d'un
autre côté, elles laissaient ceux-
ci entièrement libres de remplir
leurs devoirs de citoyens, sui-
vant leurs propres idées.
Nous avions aussi la question
juive. M. le préfet, ne faisant en
cela que se conformer aux déci-
sions des Chambres et de M. le
gouverneur général, s'est joint
aux Français qui ont porté de-
vant la barre des juges de paix
leurs protestations à ce sujet.
Voilà les deux griefs dont se
servent en ce moment nos ad-
versaires pour faire tomber M.
Humbert. Les échos des jéré-
miades de leurs délégués à Paris
parviennent jusqu'à nous.
Les Casanova, Aubry et con-
sorts, sentant le pouvoir leur
échapper, et par conséquent leur
fin approcher, supplient à deux
genoux le ministre de rendre à
la vie privée ce préfet assez peu
républicain pour avoir voulu
rétablir dans notre département
les principes d'équité et de jus-
tice; ce préfet qui a voulu réelle-
ment connaître de visu la situa-
tion faite à une certaine classe
de citoyens; ce préfet million-
naire qui, lors de ses jours de
réception, recevait à tour de rôle
tous les visiteurs ou solliciteurs,
accueillant aussi bien l'ouvrier
en bourgeron ou le colon en
blouse que le citadin sanglé à
r4'éti-q«ette-;ee préfet qui se pro-
menait à pied dans les rues de
Constantine, saluant ou donnant
de bonnes et franches poignées
de main à ses administrés, qui
le chérissent.
Messieurs les ministres, les
ovations spontanément offertes
à notre préfet ne sont pas des
ovations de commande ou offi-
cielles. Non, c'est l'exubérance
des sentiments de respect et de
sérieux attachement qu'a su atti-
rer M. Humbert. C'est la preuve
indéniable de la confiance et de
la reconnaissance de la multi-
tude envers son bienfaiteur.
Aussi, messieurs les minis-
tres, si pour notre malheur vous
cédiez aux sollicitations très
intéressées de l'homme qui a
été le plus néfaste de l'Algérie;
si vous prêtiez une oreille par
trop bienveillante aux sophis-
mes de ce Thomson qui ne peut
venir parmi nous qu'entouré de
soldats; si enfin vous décidiez le
changement de notre préfet,
vous commettriez un de ces
actes qui font époque et dont les
conséquences seront excessive-
ment graves pour notre dépar-
tement.
La confiance est revenue
parmi nous; nous nous sommes
comptés; nous avons serré les
coudes, et un soupir de soula-
gement s'est échappé de la poi-
trine du corps électoral qui a
enfin reconquis ses droits.
N'allez pas, messieurs les mi-
nistres, de gaieté de coeur, vou-
loir essayer de briser-cette va-
gue qui monte, car là responsa-
bilité du choc pourrait être
terrible.
Nous avons la paix commer-
ciale et politique depuis que M.
Humbert est à la tête de notre
département. Nous désirons
qu'il reste parmi nous, aussi
bien pour contempler son oeuvre
que pour en rectifier au besoin
les quelques imperfections.
Voilà la supplique que vous
adresse le corps électoral du
département. Puisse-t-il être en-
tendu ! CM.
1F0RMATI0HS ftÉMÉRALES
Indemnités municipales. — Le con-
seil municipal de Limoges a voté une in-
: denniité de 5.000 francs au maire, 1.800
à chacun des trois adjoints et 600 francs à
chaque, conseiller municipal.
On s'attend à voir annuler ces crédits par
le préfet de la Haute-Vienne qui en a référé
de suite au ministère de l'intérieur.
Les suites d'une faute. — Deux sol-
dats, en garnison à Limoges, ayant mal-
traité un garçon de café, rentrèrent à la ca-
serne en courant.
Le premier se blessa grièvement en sau-
tant par la fenêtre pour entrer sans être vu
du poste.
Le second reçut un coup de baïonnette de
l'homme de garde. Son état est désespéré.
Les Italiens en Suisse. — De nouveaux
désordres ont eu lieu à Zurich.
La foule a saccagé une maison habitée
par soixante Italiens et un restaurant ita-
lien.
Le gouvernement a décidé de mobiliser
deux bataillons et deux escadrons pour pré-
venir de nouveaux désordres.
Vol de 400,000 francs. — On télégra-
phie d'Alais qu'un carnet de chèques do
400.000 francs a été dérobé à un voyageur
Ui rc. qui arrivaitde Sain t-Germain-des-Fossës.
La police a ouvert immédiatement une
enquête, qui, malheureusement, a peu de
chances d'aboutir.
Bataille entre Turcs et Cretois. —
Cinq mille Turcs et trois mille insurgés Cre-
tois ont été engagés dans la bataille qui a
eu lieu près de Kalivia et qui a duré cinq
jours.
Des deux cotés, les pertes ont été consi-
dérables ; les hôpitaux militaires de La Ga-
née et de Touzla regorgent de blessés turcs ;
ils ont eu 240 tués.
Du côté des insurgés, on ne connaît pas
exactement le nombre des pertes.
Monnaie fausse. — En Sicile, la police
a découvert un atelier de faux-monnayeurs :
il y avait là, pour un million et demi en faux
billets de banque et en fausses pièces de
cinq francs à l'effigie de Victor-Emmanuel.
Les coupables, paraît-il, appartiennent
tous « à la haute société ; » parmi eux est
un adjoint au maire !
• Peste ! voilà des scélérats bien distin-
gués !...
Règlement postal. — On ignore géné-
ralement dans le public qu'il y a des tim-
bres-poste qui affranchissent et d'autres qui
n'affranchissent point. L'administration su-
périeure, en effet, introduit dans son inter-
minable règlement une étonnante disposi-
tion aux termes de laquelle est considérée
comme nulle l'apposition de timbres com-
plémentaires de la taxe de 25 centimes, dé-
coupés sur les enveloppes pour cartes de
visite déjà revêtues d'un timbre-poste de
5 centimes. Il importe donc, pour éviter une
surtaxe, de se bien garder d'affranchir les
correspondances fermées avec des timbres :
découpés sur les enveloppes dites « cartes
de visite. » -.
Naufrage d'une canonnière alleman-
de, r— La canonnière allemande Iltis, com-
prenant 85 hommes d'équipage, a fait nau-
frage près dé Ghèfou (Chine).
Malgré la rapidité des secours, dix nom-,
mes seulement ont pu être sauvés.
Un enfant décapité par son père. -*-■
Un cultivateur de Chàlons-sur-Sàôné, en
fauchant son pré, coupa la tête de son en-
fant, âgé de trois ans, qu'il ne voyait pas.
L'enfant s'était couché dans le pré où il
s'amusait à ramasser quelques fleurs.
Le père, désespéré de ce terrible accident,
s'est pendu.
Bruit démenti.— Le préfet maritime de
Toulon a adressé au ministère de la marine
son rapport relativement à l'article de Vlnr
transigeant d'après lequel trois torpilleurs
italiens seraient entrés dans la rade de Tou-
lon, ajoutant môme que le commandant de
l'un d'eux avait cloué sa carte de visite sur un
coffre de mouillage.
Le rapport du préfet maritime conclut à
l'inexactitude absolue du fait signalé par
l'Intransigeant.
Le choléra en Egypte. — Le choléra et
le typhus déciment les avants-postes de
l'armée anglaise. Beaucoup d'officiers meu-
rent.
Les troupes sont découragées.
Madagascar. — Les journaux de Mada-
gascar donnent des détails sur les actes de
brigandage commis récemment.
Ils disent que l'audace des brigands aug-
mente, accumulant les ruines partout où ils
passent.
Un convoi de rapatriés descendant sur
Tamatave fut attaqué par des bandes pillar-
des, à 20 kilomètres de Tananarive et fut
obligé de rétrograder.
Les fonctionnaires Hovas encouragent
quand ils ne commandent pas eux-mêmes
les exactions.
LES VINSJE FIGUES
Les ennemis de l'Algérie, concur-
rents souvent peu scrupuleux, ne
reculent devant aucun artifice pour
discréditer les produits de notre
grande colonie africaine. Il est sou-
vent très facile de réduire à néant
certaines calomnies ; mais on ne dé-
courage pas aisément les calomnia-
teurs.
Ils savent sur la foi de Basile qu'on
tire généralement profit du men-
songe, attendu qu'il en reste tou-
jours quelque chose.
Les vins sont l'objet d'attaques
systématiques. On a été forcé de
reconnaître qu'ils ne contiennent ni
mannite, ni acide borique ; l'inanité
de ces allégations n'a pas tardé à se
révéler ; on affirme aujourd'hui qu'ils
sont fabriqués avec des figues !
Cette accusation ne paraît pas de-
voir faire grand tort à l'Algérie. Les
viticulteurs de la colonie, vigilants
gardiens de leur bonne renommée,
ont pris des mesures pour déjouer
une manoeuvre dont il n'est pas dif-
ficile de deviner le mobile.
Dores et déjà il est établi qu'en
Algérie la fabrication du vin de figues
serait une industrie désastreuse. Cha-
que hectolitre de vin de figues re-
présenterait une perte énorme pour
Le Numéro : 10 centimes
Dimanche, 2 Août 1896
A quand la révocation,
comme juge de paix sup-
pléant, du sieur Dasniè-
res, maire révoqué et sou-
mis actuellement à une
instruction judiciaire.
Djidjelli, le iar Août 1896:
Il serait bien enfantin de vou-
loir nier les progrès que fait le
parti radical dans notre dépar-
tement.
Sa marche en avant —je dirai
même au pas accéléré — est un
fait indéniable. Sa victoire pres-
que incroyable à Constantine,
r.r &joii3te-à*-bieH-d'autresudànS'Fm-~
térieur, a été un tel coup pour
nos adversaires que le désarroi
le plus complet existe dans leur
camp.
Il faut avouer que le succès
obtenu aux élections munici-
pales du 3 mai réside essentiel-
lement dans la confiance qu'ont
su s'attirer Morinaud ainsi que
les fervents républicains qui l'ac-
compagnent dans cette grande
oeuvre de moralisation politi-
que.
Il est de toute justice aussi de
dire que. grâce aux instructions
de neutralité que l'honorable
préfet M. Humbert a données à
tous les fonctionnaires du dé-
partement, bien de ces citoyens
ont pu reconquérir leur liberté
de vote. Ces instructions préfec-
torales interdisaient à tous les
fonctionnaires, à quelque grade
qu'ils soient, de s'immiscer dans
les luttes politiques ; mais d'un
autre côté, elles laissaient ceux-
ci entièrement libres de remplir
leurs devoirs de citoyens, sui-
vant leurs propres idées.
Nous avions aussi la question
juive. M. le préfet, ne faisant en
cela que se conformer aux déci-
sions des Chambres et de M. le
gouverneur général, s'est joint
aux Français qui ont porté de-
vant la barre des juges de paix
leurs protestations à ce sujet.
Voilà les deux griefs dont se
servent en ce moment nos ad-
versaires pour faire tomber M.
Humbert. Les échos des jéré-
miades de leurs délégués à Paris
parviennent jusqu'à nous.
Les Casanova, Aubry et con-
sorts, sentant le pouvoir leur
échapper, et par conséquent leur
fin approcher, supplient à deux
genoux le ministre de rendre à
la vie privée ce préfet assez peu
républicain pour avoir voulu
rétablir dans notre département
les principes d'équité et de jus-
tice; ce préfet qui a voulu réelle-
ment connaître de visu la situa-
tion faite à une certaine classe
de citoyens; ce préfet million-
naire qui, lors de ses jours de
réception, recevait à tour de rôle
tous les visiteurs ou solliciteurs,
accueillant aussi bien l'ouvrier
en bourgeron ou le colon en
blouse que le citadin sanglé à
r4'éti-q«ette-;ee préfet qui se pro-
menait à pied dans les rues de
Constantine, saluant ou donnant
de bonnes et franches poignées
de main à ses administrés, qui
le chérissent.
Messieurs les ministres, les
ovations spontanément offertes
à notre préfet ne sont pas des
ovations de commande ou offi-
cielles. Non, c'est l'exubérance
des sentiments de respect et de
sérieux attachement qu'a su atti-
rer M. Humbert. C'est la preuve
indéniable de la confiance et de
la reconnaissance de la multi-
tude envers son bienfaiteur.
Aussi, messieurs les minis-
tres, si pour notre malheur vous
cédiez aux sollicitations très
intéressées de l'homme qui a
été le plus néfaste de l'Algérie;
si vous prêtiez une oreille par
trop bienveillante aux sophis-
mes de ce Thomson qui ne peut
venir parmi nous qu'entouré de
soldats; si enfin vous décidiez le
changement de notre préfet,
vous commettriez un de ces
actes qui font époque et dont les
conséquences seront excessive-
ment graves pour notre dépar-
tement.
La confiance est revenue
parmi nous; nous nous sommes
comptés; nous avons serré les
coudes, et un soupir de soula-
gement s'est échappé de la poi-
trine du corps électoral qui a
enfin reconquis ses droits.
N'allez pas, messieurs les mi-
nistres, de gaieté de coeur, vou-
loir essayer de briser-cette va-
gue qui monte, car là responsa-
bilité du choc pourrait être
terrible.
Nous avons la paix commer-
ciale et politique depuis que M.
Humbert est à la tête de notre
département. Nous désirons
qu'il reste parmi nous, aussi
bien pour contempler son oeuvre
que pour en rectifier au besoin
les quelques imperfections.
Voilà la supplique que vous
adresse le corps électoral du
département. Puisse-t-il être en-
tendu ! CM.
1F0RMATI0HS ftÉMÉRALES
Indemnités municipales. — Le con-
seil municipal de Limoges a voté une in-
: denniité de 5.000 francs au maire, 1.800
à chacun des trois adjoints et 600 francs à
chaque, conseiller municipal.
On s'attend à voir annuler ces crédits par
le préfet de la Haute-Vienne qui en a référé
de suite au ministère de l'intérieur.
Les suites d'une faute. — Deux sol-
dats, en garnison à Limoges, ayant mal-
traité un garçon de café, rentrèrent à la ca-
serne en courant.
Le premier se blessa grièvement en sau-
tant par la fenêtre pour entrer sans être vu
du poste.
Le second reçut un coup de baïonnette de
l'homme de garde. Son état est désespéré.
Les Italiens en Suisse. — De nouveaux
désordres ont eu lieu à Zurich.
La foule a saccagé une maison habitée
par soixante Italiens et un restaurant ita-
lien.
Le gouvernement a décidé de mobiliser
deux bataillons et deux escadrons pour pré-
venir de nouveaux désordres.
Vol de 400,000 francs. — On télégra-
phie d'Alais qu'un carnet de chèques do
400.000 francs a été dérobé à un voyageur
Ui rc. qui arrivaitde Sain t-Germain-des-Fossës.
La police a ouvert immédiatement une
enquête, qui, malheureusement, a peu de
chances d'aboutir.
Bataille entre Turcs et Cretois. —
Cinq mille Turcs et trois mille insurgés Cre-
tois ont été engagés dans la bataille qui a
eu lieu près de Kalivia et qui a duré cinq
jours.
Des deux cotés, les pertes ont été consi-
dérables ; les hôpitaux militaires de La Ga-
née et de Touzla regorgent de blessés turcs ;
ils ont eu 240 tués.
Du côté des insurgés, on ne connaît pas
exactement le nombre des pertes.
Monnaie fausse. — En Sicile, la police
a découvert un atelier de faux-monnayeurs :
il y avait là, pour un million et demi en faux
billets de banque et en fausses pièces de
cinq francs à l'effigie de Victor-Emmanuel.
Les coupables, paraît-il, appartiennent
tous « à la haute société ; » parmi eux est
un adjoint au maire !
• Peste ! voilà des scélérats bien distin-
gués !...
Règlement postal. — On ignore géné-
ralement dans le public qu'il y a des tim-
bres-poste qui affranchissent et d'autres qui
n'affranchissent point. L'administration su-
périeure, en effet, introduit dans son inter-
minable règlement une étonnante disposi-
tion aux termes de laquelle est considérée
comme nulle l'apposition de timbres com-
plémentaires de la taxe de 25 centimes, dé-
coupés sur les enveloppes pour cartes de
visite déjà revêtues d'un timbre-poste de
5 centimes. Il importe donc, pour éviter une
surtaxe, de se bien garder d'affranchir les
correspondances fermées avec des timbres :
découpés sur les enveloppes dites « cartes
de visite. » -.
Naufrage d'une canonnière alleman-
de, r— La canonnière allemande Iltis, com-
prenant 85 hommes d'équipage, a fait nau-
frage près dé Ghèfou (Chine).
Malgré la rapidité des secours, dix nom-,
mes seulement ont pu être sauvés.
Un enfant décapité par son père. -*-■
Un cultivateur de Chàlons-sur-Sàôné, en
fauchant son pré, coupa la tête de son en-
fant, âgé de trois ans, qu'il ne voyait pas.
L'enfant s'était couché dans le pré où il
s'amusait à ramasser quelques fleurs.
Le père, désespéré de ce terrible accident,
s'est pendu.
Bruit démenti.— Le préfet maritime de
Toulon a adressé au ministère de la marine
son rapport relativement à l'article de Vlnr
transigeant d'après lequel trois torpilleurs
italiens seraient entrés dans la rade de Tou-
lon, ajoutant môme que le commandant de
l'un d'eux avait cloué sa carte de visite sur un
coffre de mouillage.
Le rapport du préfet maritime conclut à
l'inexactitude absolue du fait signalé par
l'Intransigeant.
Le choléra en Egypte. — Le choléra et
le typhus déciment les avants-postes de
l'armée anglaise. Beaucoup d'officiers meu-
rent.
Les troupes sont découragées.
Madagascar. — Les journaux de Mada-
gascar donnent des détails sur les actes de
brigandage commis récemment.
Ils disent que l'audace des brigands aug-
mente, accumulant les ruines partout où ils
passent.
Un convoi de rapatriés descendant sur
Tamatave fut attaqué par des bandes pillar-
des, à 20 kilomètres de Tananarive et fut
obligé de rétrograder.
Les fonctionnaires Hovas encouragent
quand ils ne commandent pas eux-mêmes
les exactions.
LES VINSJE FIGUES
Les ennemis de l'Algérie, concur-
rents souvent peu scrupuleux, ne
reculent devant aucun artifice pour
discréditer les produits de notre
grande colonie africaine. Il est sou-
vent très facile de réduire à néant
certaines calomnies ; mais on ne dé-
courage pas aisément les calomnia-
teurs.
Ils savent sur la foi de Basile qu'on
tire généralement profit du men-
songe, attendu qu'il en reste tou-
jours quelque chose.
Les vins sont l'objet d'attaques
systématiques. On a été forcé de
reconnaître qu'ils ne contiennent ni
mannite, ni acide borique ; l'inanité
de ces allégations n'a pas tardé à se
révéler ; on affirme aujourd'hui qu'ils
sont fabriqués avec des figues !
Cette accusation ne paraît pas de-
voir faire grand tort à l'Algérie. Les
viticulteurs de la colonie, vigilants
gardiens de leur bonne renommée,
ont pris des mesures pour déjouer
une manoeuvre dont il n'est pas dif-
ficile de deviner le mobile.
Dores et déjà il est établi qu'en
Algérie la fabrication du vin de figues
serait une industrie désastreuse. Cha-
que hectolitre de vin de figues re-
présenterait une perte énorme pour
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.57%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 95.57%.
- Collections numériques similaires Parti communiste français Parti communiste français /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Parti communiste français" or dc.contributor adj "Parti communiste français")Jaurès Jean Jaurès Jean /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jaurès Jean" or dc.contributor adj "Jaurès Jean")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k57596280/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k57596280/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k57596280/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k57596280/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k57596280
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k57596280
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k57596280/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest