Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-T42-34
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
2ôeAnnée. — N. 16 JOURNAL Bl-MENSUEL 16 Août 1907
SOMMAIRE : Causerie Vilalisie (D'DANCÉLY). — Avis très important. — Consultations gratuites par corres- pondance. — Petites lettres.
CE QUE NOUS GUÉRISSONS : Les Rhumatismes. — La Goutte. — Les Parafes. — Les Spasmes. — La Neurasthénie. — L'Ataxie locomotrice. — L'Insomnie. "— La Surdité. — Les Congestions. — Les Bron- chites et la Tuberculose. — L'Asthme. —• Les Maladies de l'estomac. — La Constipation. — L'Obésité. — Les Hémorroïdes. —■ Les Hernies. — Les Tumeurs. — Les Cancers. — Maladies des voies urinaires. — Maladies des femmes. — Certaines dépressions chez l'homme. — Maladies de la peau: Eczéma, Acné. Psoriasis, etc.
CAUSERIE V1TALISTE
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Il en est du vitalisme comme de l'oeuf de Christophe Colomb': pour le trouver il fallait simplement y penser; et ce qui sem- ble aujourd'hui si simple, si naturel, per- sonne n'y avait songé.
Pourtant l'idée était dans l'air, attendant qu'on la saisit au passage. Combien l'a- vaient frôlée, l'avaient touchée même, mais l'avaient méconnue sans comprendre le moins du monde que cette petite idée-là était grosse d'une révolution: la trans- formation radicale de la médecine mo- derne.
Naturellement, la vérité latente ne de- vait être pressentie, entrevue d'abord que par. d'humbles praticiens n'ayant rien d'of- ficiel, ce qui ne veut pas dire que ce sont les moins perspicaces, au contraire.
Bien avant la diffusion de la doctrine vitaliste qui fait époque dans la science, jeune médecin alors, un fait m'avait beau-
coup frappé dont j'ai compris plus tard la signification, après avoir été moi-même initié et des premiers au mouvement vita- liste.
Je rendais visite à un vieux praticien de campagne exerçant depuis longtemps déjà dans un coin perdu des Vosges. Assis- tant un matin à sa consultation, j'avais été surpris de la façon dont procédait mon vénérable confrère.
Avant toute interrogation, il tendait la main à son client et lui donnait ce que les Anglais appellent un vigoureux shake- hand. Je crus d'abord à une vieille habi- tude de politesse villageoise, et puis tout le monde se connaît à la campagne où le vieux médecin consultant a vu naître les trois quarts de ses clients.
Mais souvent le malade était absolu- ment étranger au médecin et le shake-hand se répétait au milieu de la consultation sans la moindre apparence de raison, et d'ailleurs ne se renouvelait presque jamais
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