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- MISSIONS DONNEES EN 1851.
- M. ABOUT (Edmond). Nommé membre de l'Ecole française d'Athènes, le 1er décembre 1851.
- M. BAECKER (DE), correspondant des comités historiques. - Mission gratuite dans les Pays-Bas et la Belgique, à l'effet de recueillir des renseignements sur l'étude des lettres dans ces deux royaumes (19 août 1851).
- M. BLAZE DE BURY. Mission gratuite ayant pour objet de rechercher en Allemagne les méthodes d'enseignement dans les facultés (2 juin 1851).
- M. CHATIN, professeur à l'école de pharmacie de Paris. - Mission gratuite ayant pour objet d'étudier la constitution de l'air, des eaux, du sol et des productions alimentaires des Alpes de la France et du Piémont (21 août 1851).
- M. DAURIAC (Eugène). Mission gratuite pour rechercher dans le pays des Albigeois des documents inédits relatifs à l'histoire de la cathédrale d'Alby (17 avril 1851).
- M. ERNOUF. Mission gratuite en Italie et en Sicile pour étudier les édifices gothiques de ces deux pays (21 février 1851).
- M. FERRY (Hippolyte). Mission gratuite en Californie, à l'effet de faire dans ces contrées des recherches géographiques, archéologiques et ethnologiques (14 octobre 1851).
- M. GEFFROY, professeur d'histoire au lycée Louis-le-Grand. Mission gratuite en Danemark, Suède et Norwége, pour rechercher des documents relatifs à l'histoire générale des peuples scandinaves (5 août 1851).
- M. GUIGNIAUT (Joseph-Daniel). Nommé membre de l'Ecole française d'Athènes, le 10 février 1851.
- M. LORAIN, ancien recteur de l'Académie de Lyon. Mission gratuite en Angleterre, Irlande et Ecosse, pour rechercher des documents sur l'organisation des universités de Londres, Oxford, Cambridge, et sur l'enseignement en général (10 mars 1851).
- M. NISARD (Théodore). Prolongation de sa mission à Montpellier (10 juillet 1851).
- M. RENIER (Léon). Prolongation de sa mission à Lambèse (5 avril 1851).
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porain de Plolémée Philàdelphe 1, qui composa des vies d'hommes
célèbres et sous le nom duquel nous avons un recueil d'histoires
merveilleuses \ïde Carystiens qui soient parvenus jusqu'à nous. Pour ne rien ou-
blier, ajoutons un athlète célèbre, Glaucus, descendant du dieu
inarin dont il portait le nom, dit Pàùsànias 2. On sait quelle gloire
attachaient les villès; anciennes à une victoire remportée aux jeux
solennels de la Grèce. La statue dé Glaucus figurait dans l'Altis à
Qlympie. C'était un monument de son preïmër triomphe, sur lequel
une légende a été Conservée. H avait commencé par travailler à.-l'a
terre. Son père, Dérnilus, le voyant un jour se servir de sa main
Comme d'Un marteau pour rajuster le soc de sa charrue, admira
Cette preuve de force et eut l'idée deije, conduire à Qlympie pour
y disputerle prix dû pugilat. Au commencement, Glaucus, iûex^
périmenté dans l'art de combattre, avait lé dés avantage; mais il en-
tendit retentir à ses oreilles cet encouragement paternel : « Enfant,
frappe comme -sur la charrue ; » et Glaucus frappa si fort, que sa
Victoirefût immédiatement décidée. Une fois entrédans la carrière
d'athlète, il pôusSà plus loin qu'aucun de ses contemporains la
science deTart où il avait d'abord vaincu Sansétude. -
;■■ -" •..-■'";. .,,; L'Ochaet ses ruines.: -:. ,; -.'...
'- Le noni ancien de i'Hagios-IliaS, Ocha, se rencontre chez presque
tous les auteurs qui ont fait de l'Eubée une description générale
où liiême partielle 3. Etienne de Byzancë'îui attribue les origines
les plus diverses et les plus bizarres: Il le fait venir pu bien de l'u-
nion de Jupiter et de Junon (ôj/s/a), dont cette montagne a été té-
moin, ou bien de la vertu fécondante qu'y: éprPuvaient les brebis
'■(ox,ev6p.êva) -, ou bien enfin d'un aliment appelé oyjt parles Achéens.
Eustathe donne une autre étyniologie, tirée du sens de l'adverbe
àya., synonyme d'sfo^ws, qui exprime Tidèe de- supériorité, la
montagne de l'Ocha, d'après une faussé opinion dès anciens, s'élé-
Vant au-dëssûs de toute l'île.
L'Ocha renferme les ruines lès plus curieuses qu'il y ait en Eu-
bée; la principale, un temple, mérite même une place particulière
1 Diog. Laert.TV, 3.
. 2 Pausan. Eliac. VI, io.
3 Strab. X, p. 445; Plin. Hùt.nat. IV, si; Ptolem. III, i5-, Eustath. ad II.
II, 539. \ ' - ;- -■ ': -.-■ ^f, "■ ■
porain de Plolémée Philàdelphe 1, qui composa des vies d'hommes
célèbres et sous le nom duquel nous avons un recueil d'histoires
merveilleuses \ïde Carystiens qui soient parvenus jusqu'à nous. Pour ne rien ou-
blier, ajoutons un athlète célèbre, Glaucus, descendant du dieu
inarin dont il portait le nom, dit Pàùsànias 2. On sait quelle gloire
attachaient les villès; anciennes à une victoire remportée aux jeux
solennels de la Grèce. La statue dé Glaucus figurait dans l'Altis à
Qlympie. C'était un monument de son preïmër triomphe, sur lequel
une légende a été Conservée. H avait commencé par travailler à.-l'a
terre. Son père, Dérnilus, le voyant un jour se servir de sa main
Comme d'Un marteau pour rajuster le soc de sa charrue, admira
Cette preuve de force et eut l'idée deije, conduire à Qlympie pour
y disputerle prix dû pugilat. Au commencement, Glaucus, iûex^
périmenté dans l'art de combattre, avait lé dés avantage; mais il en-
tendit retentir à ses oreilles cet encouragement paternel : « Enfant,
frappe comme -sur la charrue ; » et Glaucus frappa si fort, que sa
Victoirefût immédiatement décidée. Une fois entrédans la carrière
d'athlète, il pôusSà plus loin qu'aucun de ses contemporains la
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tous les auteurs qui ont fait de l'Eubée une description générale
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les plus diverses et les plus bizarres: Il le fait venir pu bien de l'u-
nion de Jupiter et de Junon (ôj/s/a), dont cette montagne a été té-
moin, ou bien de la vertu fécondante qu'y: éprPuvaient les brebis
'■(ox,ev6p.êva) -, ou bien enfin d'un aliment appelé oyjt parles Achéens.
Eustathe donne une autre étyniologie, tirée du sens de l'adverbe
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montagne de l'Ocha, d'après une faussé opinion dès anciens, s'élé-
Vant au-dëssûs de toute l'île.
L'Ocha renferme les ruines lès plus curieuses qu'il y ait en Eu-
bée; la principale, un temple, mérite même une place particulière
1 Diog. Laert.TV, 3.
. 2 Pausan. Eliac. VI, io.
3 Strab. X, p. 445; Plin. Hùt.nat. IV, si; Ptolem. III, i5-, Eustath. ad II.
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