Presse et revues
102 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1863-12-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 décembre 1863 01 décembre 1863
Description : 1863/12/01 (A9,N108)-1863/12/31. 1863/12/01 (A9,N108)-1863/12/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k57282042
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
m
^QÏÏVEEIËS/ANNAtES DE LA CONSTOTCTIOiN.:— 9* ANNÉE. —DÉCEMBRE 186:3,
19/j
W 108.— étante; 1863.
.'■ Pii.'.'53» .54, 55,.-.,.56,. 57, 58. .
AVIS.. r-^ Pour ne pas .éprouver de retard dans la réception de,
' la .première- livraison: de 1864, MM. lès Abonnés sont priés de vou-
loir .bien renouveler leur abonnement avant le, lci Janvier'prochain-,
. en envoyant à M, DUNOD le .Bulletin ci-joint.
• ELANGHES-:EN PREPARATION ..;
: POUR PARAITRE DANS LES PREMIÈRES LIVRAISONS,DE 1864.
■ Plan général des\travaux d'agrandissement en cours d'exécùtiorf"dahs la'Ville de
Madrid. *- Usine.à" Gaz de Vevey' (Suisse). — Ensemble et.Détails du Pont treillis à
piles tubulairés construit sur la Seine à Argentèûil: — Détails.des Fondations. —.En-
semble, et Détails d'un Type de Viaduc composé d'arcs,de 10 mètres d'ouverture de la
Compagnie d'Orléans. —..Phare de premier.ordre construit à Gorée (Colonies fran-
çaises). —Types de Heurtoir terminal, et Taquet d'arrêt du Chemin de fer de cein-
ture (gare desBatigîiollés).— Viaduc en fer de Kent (Angleterre. — Ligne" d'Ulverstoné
- à.Lahcastrë). — Halle en fer de l'Ile de la Réunion. — Principales applications dès
produits, dés Ardoisières d'Angers-. —- Cités ouvrières de trente-six logements de Ràns,
sur le Doubs. — 'NjOuvell.es cités ouvrières de trente-deux logements-du Creuso.t. —
Ponceau. à poutres métalliques, de 3, mètres de portée (Compagnie d'Orléans)/ etc. ••.
TEXTE.. .^-Projets et Propositions. — 3.00. Le Problème de: la Navigation
aérienne résolu par les appareils à ûldirecteur. — Iïotes et Documents. — Étude
générale sur les Cheminées d'Appartements /(PI. 53-54). — Types de Tunnels à une
voie de la ligne de Pistoja à Bologne (PI. 55-56.)..-—Note sur la Poissonnerie d'An-
gers, par M. LACHÈSE, Architecte'à Angers (PI; 57-58)."-— Cbfoniqûe. r— Travaux de
Paris. — Nouvelles Voies à ouvrir, sur la Rive gauche.— Agrandissement et Restau- ■
ration dé' l'École des Mines. —: Travaux des Départements.—--Affaires courantes dû.
mois de Novembre 1863. — Travaux de l'Étranger. —Agrandissement de la Ville de
Madrid. .— Commission pour l'inspection des travaux du percement.de l'Isthme de
Suez.-^ Tables et Forinnlés.^-Moments de résistance, et Poids .des Poutres en
.lôle,par M. J.Fqy, Ingénieur Civil (7e article). "'•-.. . •-_
.jPXAWCHJES. .— 53-54. Étude générale sur les Cheminées d'Appartements.—
55-56. Types de Tunnels à une voie de la ligne de Pistoja à jologne,.— 57.-58. Note
sur là.Poissonnerie d.'Angers, par M. LACHÈSE, Architecte à Angers. '.'.:...'•
PROJETS M PR0POSITÏ0ÏCS,
SOO (l). JL© IP «.•©Messie de-îa Na-vigatioia aérienne
résolu parles appareils à fil directeur.
• Au moment où l'attention publique est fixée sur la navigation aérienne,
nous croyons qu'il ne sera pas inutile d'émettre une idée qui renfermé
peut-être en germe la véritable solution industrielle de celte importante
question.- '. .;■'._ '•_ .■ -:■■- ' •■ -.'
Le grand.avantage à rechercher dans les aérostats, appareils ou véhi-
cules quelconques qui se déplacent dans l'air libre, n'est pas précisé-
ment celui qu'y; voient surtout les inventeurs, c'est-à-dire la faculté de
s'élever très? haut et de voyager très-loin ; à volonté, sans contrôle,
au-dessus des anciennes barrières qui séparent les pays -et les continents.-
L'avantage'économique des aéronefs serait surtout de pouvoir circuler,
sans s'élever à plus d'un mètre au besoin> dans un milieu gazeux où le
frottement est environ mille fois moindre que sur la chaussée d'une
route, cent fois moindre que sur un rail de chemin de fèr, ou à travers
les eaux de l'Océan. ',•-•,. .'.-';■'■";-" ' .•'
Tous les progrès dans l'indUstriff des transports peuvent se traduire,
en ces termes.: «Augmentation-de vitesse, Réduction des frottements.»
Une force horizontale relativement très-faible suffirait, en effet, pour
diriger un appareilaérien,. maintenu à une hauteur constante au-dessus
dùsolj, et pour transporter .à grande vitesse des niasses aussi pesantes
; qu!on le "voudrait.'. r'- .' ... :; ' ..;''■ ■■'■':'..-.■-•■ .':'/..;
Mais U faudrait un-point d'appui pour se diriger. C'est ce.point d'ap-
pui; que nous venons proposer aux aèrphautes.
-Supposons un fil télégraphique posé sur la"terre,, à travers une grande
plaine, et fixé seulement à ses deux extrémités, • :..'-'"-■',':•
Admettons qu'un ballon y soit attaché par un anneau assez large
pour glisser aisément le long du fil, etqu'une hélice à tige horizontale
soit placée à l'avant de sa nacelle comme les ailes d'un moulin à vent!
En faisant tourner l'hélice avec rapidité, il est évident que le ballon
sera tiré en avant dans le sens du fil, quelle que soit la direction du
vent, et qu'il n'aura d'autre frottement a vaincre que celui de. la tra-
versée de l'air et du glissement de l'anneau le long du iil directeur.
Si, au lieu d'un anneau, on veut concevoir une poulie, ou deux poulies :
à gorge justaposées, le frottement sera encore moindre, et il se-réduira
: presque à néant si le ballon est bien équilibré. ' v
Mais, dira-t-pn, il y a plusieurs objections à faire à ce système: .
D'abord, le : fil sera dévié de sa position par là pression latérale du
vent sur le ballon ; il sera gêné par les arbres et les maisons ; il faudra
une force pesante pour le mouvoir. Soif.
-.' Mais si le fil avait, par exemple, 1,000, kilomètres de longueur,
250 lieues, 500 lieues même, et qu'il ne se trouvât soulevé que d'un
mètre'par exemple, juste assez pour que l'anneau ne touche pas terre
sur le passage de ^appareil, le seul poids des deux extrémités couchées
^ par terre sur Une longueur de quelques centaines de lieues chacune, ne
: suffirait-elle pas largement pour-retenir ce fil en place et pour s'opposer
à ce qu'il soit dévié par :le vent, ou soulevé davantage par le ballon.
Il arriverait alors exactement ce qui arrive pour les chaînes noyées
des bateaux loueurs. La chaîne ne se soulève que sur une ou deux fois
la longueur du bateau, parcequ'il y a un jeu qui lui permet dese dé-
tendre sur cette longueur, puis elle retombe dans la même place,
guidée par la portion immergée qui précède et par celle qui suit. .
Rien n'empêche d'ailleurs de maintenir le fil, de distance en distance, ■
. dans sa position générale, au moyen de simples fossés assez profonds et
assez évasés pour que la partie correspondante n'en puisse passortir et
y retombe d'elle-inêmé aussitôt après le passage du convoi.
Rien n'oblige, enfin, à "donner au ballon la forme sphérique, qui offre
beaucoup de'prise au vent, plutôt que toute autre forme allongée ;ou-
aplatie;- et même nous n'avons pas parlé plutôt de ballon que de tout
" -autre appareil élévatoife pouvantse soutenir au moyen d'hélices Verti-
cales, par exemple, et offrant latéralement très-peu de prise au vent. -/
En réponse à la seconde objection (que le fil rencontrerait des maisons
ou des arbres qui le généraient),- il suffit de dire que, d'abord, on choi-.
sirait le mieux possible son tracé, pour ne pas rencontrer d'obstacles
trop coûteux, et que d'ailleurs, puisque l'on n'hésite pas à dépenser
300 ou 400 mille francs par kilomètre pour établir un chemin de fer,
on pourra bien faire aussi quelques expropriations partielles et quelques
travaux d'art peu importants pour donner à notre fil une voie libre et"
régulière. _..-..'. ; -,..'..-.''■''■ . .- ". : "~
Rien n'empêcherait d'ailleurs de la faire passer par-dessus les mon-
tagnes et à travers le fond des,fleuves, ce qui simplifierait singulière- '
ment les travaux d'art pour ce nouveau genre dévoies de communication.
En résumé," nous croyons que les convois aériens se composeront un
jour ainsi qu'il suit:
. .1° Une série de nacelles légères, suffisamment espacées entre, elles-
pour diviser la charge, en vertu du même principe qui est suivi dans'la
multiplication des wagons sur les chemins de fer ;
2° Que ces nacelles seront soutenues et allégées par un.ou plusieurs
ballons cylindriquèment allongés dans le sens de la marche du train, et
supportant les nacelles au moyen de tiges aboutissant toutes à une seule
et même tige longitudinale formant l'af êteinférièure du cylindre-ballon;
-3° L'élément ballon, a gaz hydrogène, serait peut-être combiné poui;
alléger-davantage, sans donner trop de prise au vent, avec une série
d'hélices verticales situées au-dessus dé Chaque nacelle.
Quelquesinventeurs ont présenté, l'hélice seule comme une solution
absolue et radicale de .lanâvigation aérienne, mais on peut craindre que
l'hélice-ou tout autre propulseur mécanique, sans gaz:auxiliaire, ne soit .
pas un appareil éléVatdiré assez économique, à cause de la grande force:
et de la grande vitesse qu'il faudrait lui imprimer pour arriver à sou-
lever .uupoids d!une certaine importance ;
4q Le convoi serait mis eh mpuvement par deux hélices à axe hori-
zontal-ou incliné, placées, l'une en tête du convOi'pour faire fonction
de locomotive, et l'autre en qu'eue pour remplacer le gouvernait des
navires, et contre-iâlancer l'action du venten s'inclinantplus oumoins'
pour ramener constamment le convoi dans le plan Vertical voulu.
: -\ - .1863, .—-25 ■ .
■ (1) Pour la série complète des numéros,.voir le Portefeuille économique des Ma-
chines (8°'année), l'Album de VArt Industriel (7e Année), et les îtdiwellesAnnales'
d'Agriculture (5° Année).- ... -.;.-'■ • •" .'..' ■'. '
C.189 ■'-■" ■■''■''■■ .:.:.-
^QÏÏVEEIËS/ANNAtES DE LA CONSTOTCTIOiN.:— 9* ANNÉE. —DÉCEMBRE 186:3,
19/j
W 108.— étante; 1863.
.'■ Pii.'.'53» .54, 55,.-.,.56,. 57, 58. .
AVIS.. r-^ Pour ne pas .éprouver de retard dans la réception de,
' la .première- livraison: de 1864, MM. lès Abonnés sont priés de vou-
loir .bien renouveler leur abonnement avant le, lci Janvier'prochain-,
. en envoyant à M, DUNOD le .Bulletin ci-joint.
• ELANGHES-:EN PREPARATION ..;
: POUR PARAITRE DANS LES PREMIÈRES LIVRAISONS,DE 1864.
■ Plan général des\travaux d'agrandissement en cours d'exécùtiorf"dahs la'Ville de
Madrid. *- Usine.à" Gaz de Vevey' (Suisse). — Ensemble et.Détails du Pont treillis à
piles tubulairés construit sur la Seine à Argentèûil: — Détails.des Fondations. —.En-
semble, et Détails d'un Type de Viaduc composé d'arcs,de 10 mètres d'ouverture de la
Compagnie d'Orléans. —..Phare de premier.ordre construit à Gorée (Colonies fran-
çaises). —Types de Heurtoir terminal, et Taquet d'arrêt du Chemin de fer de cein-
ture (gare desBatigîiollés).— Viaduc en fer de Kent (Angleterre. — Ligne" d'Ulverstoné
- à.Lahcastrë). — Halle en fer de l'Ile de la Réunion. — Principales applications dès
produits, dés Ardoisières d'Angers-. —- Cités ouvrières de trente-six logements de Ràns,
sur le Doubs. — 'NjOuvell.es cités ouvrières de trente-deux logements-du Creuso.t. —
Ponceau. à poutres métalliques, de 3, mètres de portée (Compagnie d'Orléans)/ etc. ••.
TEXTE.. .^-Projets et Propositions. — 3.00. Le Problème de: la Navigation
aérienne résolu par les appareils à ûldirecteur. — Iïotes et Documents. — Étude
générale sur les Cheminées d'Appartements /(PI. 53-54). — Types de Tunnels à une
voie de la ligne de Pistoja à Bologne (PI. 55-56.)..-—Note sur la Poissonnerie d'An-
gers, par M. LACHÈSE, Architecte'à Angers (PI; 57-58)."-— Cbfoniqûe. r— Travaux de
Paris. — Nouvelles Voies à ouvrir, sur la Rive gauche.— Agrandissement et Restau- ■
ration dé' l'École des Mines. —: Travaux des Départements.—--Affaires courantes dû.
mois de Novembre 1863. — Travaux de l'Étranger. —Agrandissement de la Ville de
Madrid. .— Commission pour l'inspection des travaux du percement.de l'Isthme de
Suez.-^ Tables et Forinnlés.^-Moments de résistance, et Poids .des Poutres en
.lôle,par M. J.Fqy, Ingénieur Civil (7e article). "'•-.. . •-_
.jPXAWCHJES. .— 53-54. Étude générale sur les Cheminées d'Appartements.—
55-56. Types de Tunnels à une voie de la ligne de Pistoja à jologne,.— 57.-58. Note
sur là.Poissonnerie d.'Angers, par M. LACHÈSE, Architecte à Angers. '.'.:...'•
PROJETS M PR0POSITÏ0ÏCS,
SOO (l). JL© IP «.•©Messie de-îa Na-vigatioia aérienne
résolu parles appareils à fil directeur.
• Au moment où l'attention publique est fixée sur la navigation aérienne,
nous croyons qu'il ne sera pas inutile d'émettre une idée qui renfermé
peut-être en germe la véritable solution industrielle de celte importante
question.- '. .;■'._ '•_ .■ -:■■- ' •■ -.'
Le grand.avantage à rechercher dans les aérostats, appareils ou véhi-
cules quelconques qui se déplacent dans l'air libre, n'est pas précisé-
ment celui qu'y; voient surtout les inventeurs, c'est-à-dire la faculté de
s'élever très? haut et de voyager très-loin ; à volonté, sans contrôle,
au-dessus des anciennes barrières qui séparent les pays -et les continents.-
L'avantage'économique des aéronefs serait surtout de pouvoir circuler,
sans s'élever à plus d'un mètre au besoin> dans un milieu gazeux où le
frottement est environ mille fois moindre que sur la chaussée d'une
route, cent fois moindre que sur un rail de chemin de fèr, ou à travers
les eaux de l'Océan. ',•-•,. .'.-';■'■";-" ' .•'
Tous les progrès dans l'indUstriff des transports peuvent se traduire,
en ces termes.: «Augmentation-de vitesse, Réduction des frottements.»
Une force horizontale relativement très-faible suffirait, en effet, pour
diriger un appareilaérien,. maintenu à une hauteur constante au-dessus
dùsolj, et pour transporter .à grande vitesse des niasses aussi pesantes
; qu!on le "voudrait.'. r'- .' ... :; ' ..;''■ ■■'■':'..-.■-•■ .':'/..;
Mais U faudrait un-point d'appui pour se diriger. C'est ce.point d'ap-
pui; que nous venons proposer aux aèrphautes.
-Supposons un fil télégraphique posé sur la"terre,, à travers une grande
plaine, et fixé seulement à ses deux extrémités, • :..'-'"-■',':•
Admettons qu'un ballon y soit attaché par un anneau assez large
pour glisser aisément le long du fil, etqu'une hélice à tige horizontale
soit placée à l'avant de sa nacelle comme les ailes d'un moulin à vent!
En faisant tourner l'hélice avec rapidité, il est évident que le ballon
sera tiré en avant dans le sens du fil, quelle que soit la direction du
vent, et qu'il n'aura d'autre frottement a vaincre que celui de. la tra-
versée de l'air et du glissement de l'anneau le long du iil directeur.
Si, au lieu d'un anneau, on veut concevoir une poulie, ou deux poulies :
à gorge justaposées, le frottement sera encore moindre, et il se-réduira
: presque à néant si le ballon est bien équilibré. ' v
Mais, dira-t-pn, il y a plusieurs objections à faire à ce système: .
D'abord, le : fil sera dévié de sa position par là pression latérale du
vent sur le ballon ; il sera gêné par les arbres et les maisons ; il faudra
une force pesante pour le mouvoir. Soif.
-.' Mais si le fil avait, par exemple, 1,000, kilomètres de longueur,
250 lieues, 500 lieues même, et qu'il ne se trouvât soulevé que d'un
mètre'par exemple, juste assez pour que l'anneau ne touche pas terre
sur le passage de ^appareil, le seul poids des deux extrémités couchées
^ par terre sur Une longueur de quelques centaines de lieues chacune, ne
: suffirait-elle pas largement pour-retenir ce fil en place et pour s'opposer
à ce qu'il soit dévié par :le vent, ou soulevé davantage par le ballon.
Il arriverait alors exactement ce qui arrive pour les chaînes noyées
des bateaux loueurs. La chaîne ne se soulève que sur une ou deux fois
la longueur du bateau, parcequ'il y a un jeu qui lui permet dese dé-
tendre sur cette longueur, puis elle retombe dans la même place,
guidée par la portion immergée qui précède et par celle qui suit. .
Rien n'empêche d'ailleurs de maintenir le fil, de distance en distance, ■
. dans sa position générale, au moyen de simples fossés assez profonds et
assez évasés pour que la partie correspondante n'en puisse passortir et
y retombe d'elle-inêmé aussitôt après le passage du convoi.
Rien n'oblige, enfin, à "donner au ballon la forme sphérique, qui offre
beaucoup de'prise au vent, plutôt que toute autre forme allongée ;ou-
aplatie;- et même nous n'avons pas parlé plutôt de ballon que de tout
" -autre appareil élévatoife pouvantse soutenir au moyen d'hélices Verti-
cales, par exemple, et offrant latéralement très-peu de prise au vent. -/
En réponse à la seconde objection (que le fil rencontrerait des maisons
ou des arbres qui le généraient),- il suffit de dire que, d'abord, on choi-.
sirait le mieux possible son tracé, pour ne pas rencontrer d'obstacles
trop coûteux, et que d'ailleurs, puisque l'on n'hésite pas à dépenser
300 ou 400 mille francs par kilomètre pour établir un chemin de fer,
on pourra bien faire aussi quelques expropriations partielles et quelques
travaux d'art peu importants pour donner à notre fil une voie libre et"
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Rien n'empêcherait d'ailleurs de la faire passer par-dessus les mon-
tagnes et à travers le fond des,fleuves, ce qui simplifierait singulière- '
ment les travaux d'art pour ce nouveau genre dévoies de communication.
En résumé," nous croyons que les convois aériens se composeront un
jour ainsi qu'il suit:
. .1° Une série de nacelles légères, suffisamment espacées entre, elles-
pour diviser la charge, en vertu du même principe qui est suivi dans'la
multiplication des wagons sur les chemins de fer ;
2° Que ces nacelles seront soutenues et allégées par un.ou plusieurs
ballons cylindriquèment allongés dans le sens de la marche du train, et
supportant les nacelles au moyen de tiges aboutissant toutes à une seule
et même tige longitudinale formant l'af êteinférièure du cylindre-ballon;
-3° L'élément ballon, a gaz hydrogène, serait peut-être combiné poui;
alléger-davantage, sans donner trop de prise au vent, avec une série
d'hélices verticales situées au-dessus dé Chaque nacelle.
Quelquesinventeurs ont présenté, l'hélice seule comme une solution
absolue et radicale de .lanâvigation aérienne, mais on peut craindre que
l'hélice-ou tout autre propulseur mécanique, sans gaz:auxiliaire, ne soit .
pas un appareil éléVatdiré assez économique, à cause de la grande force:
et de la grande vitesse qu'il faudrait lui imprimer pour arriver à sou-
lever .uupoids d!une certaine importance ;
4q Le convoi serait mis eh mpuvement par deux hélices à axe hori-
zontal-ou incliné, placées, l'une en tête du convOi'pour faire fonction
de locomotive, et l'autre en qu'eue pour remplacer le gouvernait des
navires, et contre-iâlancer l'action du venten s'inclinantplus oumoins'
pour ramener constamment le convoi dans le plan Vertical voulu.
: -\ - .1863, .—-25 ■ .
■ (1) Pour la série complète des numéros,.voir le Portefeuille économique des Ma-
chines (8°'année), l'Album de VArt Industriel (7e Année), et les îtdiwellesAnnales'
d'Agriculture (5° Année).- ... -.;.-'■ • •" .'..' ■'. '
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