Titre : Camions et tracteurs : supplément mensuel de la Vie automobile
Éditeur : H. Dunod & E. Pinat (Paris)
Date d'édition : 1919-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425985x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1919 01 mai 1919
Description : 1919/05/01 (A3,N14)-1919/05/31. 1919/05/01 (A3,N14)-1919/05/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5689843z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-68019
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
3' Année. — N« 14. Mai 1919
Camions et Tracteurs
SUPPLEMENT MENSUEL DE LA VIE AUTOMOBILE
Rédacteur en Chef : CHARLES FAROUX, ancien élève de l'Ecole Polytechnique
H. DUNOD et E. PINAT, Editeurs
RÉDACTION KT ADMINISTRATION : 47 KT 49, QUAI KKS GaANDs-AufiirsTjNS, PARIS
I.a reproduction, sans indication de source,
Les manuscrits ne sont pas rendus.
SOMMAIRE
La Mécanique agricole : Ch; FàrOUX. — Le Tracteur agricole à tout faire : P. Chap. — Le Camion Délahaye : A. Contet. — Les véhi-
cules électriques à accumulateurs et leur emploi : H. Petit. — L'utilisation du pétrole. Le carburateur mixte Zénith : H. Petit. —
L'embrayage industriel Ilele-Shaw : M. d'About. — Ce qu'on écrit. — Causerie judiciaire : .L Lhomer. — Cours de l'essence et du
caoutchouc. — Adresses concernant le présent numéro.
La Mécanique agricole
C'est sous ce nom qu'on désigne,
bîen souvent, îa mécanique cons-
truite par des méthodes peu pré-
cises, avec des matériaux de mau-
vaise qualité, à- coups de marteau.
Et, malheureusement, cela est si
bien passé dans les moeurs qu'un
grand nombre d'agriculteurs accor-
dent aux machines construites de la
sorte une plus grande confiance qu'à
celles qui, pour employer une ex-
pression un peu vague, sont plus
mécaniques.
D'où vient cette tendance, contre
laquelle on ne saurait trop réagir i*
Sans aucun doute des machines
. agricoles d'abord qui, jusqu'à 1914,
nous venaient exclusivement d'Amé-
rique, et dans la construction des-
quelles la fonte malléable et le fer
doux entraient pour la plus grande
part. Leur mécanisme, en général
très simple, peut s'accommoder jus-
qu'à un certain point de cet usinage
sommaire : les engrenages, venus
bruts dé ionte, roulent sans carter,
à l'air libre et le plus souvent sans
graissage. Mais l'agriculteur les a
sous les yeux, il les voit tourner, il
aperçoit avec un peu d'attention la
goupille qui les fixe sur leur arbre
et se dit que, si quelque chose vient
à se déranger, le forgeron du vil-
' lage aura vite fait de remettre tout
en état.
Et, en lait, ces réparations sont
fréquentes, presque constantes mê-
mes : tous les ans, serruriers et for-
gerons voient s'entasser devant leur
porte de la ferraille peinte en bleu
qui exige impérieusement leur in-
tervention pour reprendre son ser-
vice au printemps.
Ce préjugé, qui fait préférer la
mécanique visible à la mécanique
enfermée a toujours existé, et s'est
manifesté il y a vingt ans dans le
milieu automobile : ne soutenait-on
pas, alors, que le moteur horizontal
valait mieux que le moteur vertical,
parce que sa tête de bielle était im-
médiatement accessible? Kéminis-
ccn.ee des machines à vapeur, où l'on
resserre les coussinets, de temps en
temps, en donnant un tour de clef
aux écrous des clavettes.
L'automobile a montré ce que va-
laient les craintes manifestées au
début de l'inaccessibilité de certains
organes.
Evidemment, la tête de bielle qui
fond dans un moteur est une panne
qui immobilise complètement la
voiture. Mais l'expérience prouve
qu'elle ne se produit pratiquement
jamais : vous qui me lisez, qui rou-
lez sans doute en voiture depuis
plusieurs années, dites^-moi combien
de fois une panne des organes en-
fermés (pistons, bielles, boîte de vi-
tesses, pont arrière) vous a immo-
bilisé? Une fois en cent mille kilo-
mètres, peut-être?
Et, en admettant que l'organe
abîmé eut été accessible, auriez-
vous pu la réparer, cette panne, sans
lé secours du constructeur ou du ga-
rage? Non, sans doute.
Et bien, pensez au nombre de
pannes et d'accidents que vous au-
riez eus avec une voiture d'il y a
vingt ans, où rien — ou presque
rien — n'était enfermé dans un car-
ter, et dites quelle construction
vous préférez.
Une machine agricole travaille
au maximum 250 jours par an :
entre les labours d'automne et ceux
de printemps, elle reste à peu près
inoccupée. Ce sera le moment de la
faire revoir : vous en aurez bien le ■
temps.
Mais les notes du réparateur, tota-
lisées pendant plusieurs années, se-
ront certainement beaucoup moin-
dres avec un appareil mécanique
bien construit et bien protégé qu'a-
vec l'appareil lype agricole, et sur-
tout, avec le premier, la campagne
de travail au champ se passera sans;
incidents et sans arrêts.
Or un arrêt de quelques jours
en période de culture a une telle
importance qu'on ne saurait pren-
dre trop de précautions pour l'évi-
ter.
C'est d'ailleurs ce qu'ont compris
nos constructeurs français. C'est ce
que comprendront très vite nos
agriculteurs.
C. FAUOUX.
Camions et Tracteurs
SUPPLEMENT MENSUEL DE LA VIE AUTOMOBILE
Rédacteur en Chef : CHARLES FAROUX, ancien élève de l'Ecole Polytechnique
H. DUNOD et E. PINAT, Editeurs
RÉDACTION KT ADMINISTRATION : 47 KT 49, QUAI KKS GaANDs-AufiirsTjNS, PARIS
I.a reproduction, sans indication de source,
Les manuscrits ne sont pas rendus.
SOMMAIRE
La Mécanique agricole : Ch; FàrOUX. — Le Tracteur agricole à tout faire : P. Chap. — Le Camion Délahaye : A. Contet. — Les véhi-
cules électriques à accumulateurs et leur emploi : H. Petit. — L'utilisation du pétrole. Le carburateur mixte Zénith : H. Petit. —
L'embrayage industriel Ilele-Shaw : M. d'About. — Ce qu'on écrit. — Causerie judiciaire : .L Lhomer. — Cours de l'essence et du
caoutchouc. — Adresses concernant le présent numéro.
La Mécanique agricole
C'est sous ce nom qu'on désigne,
bîen souvent, îa mécanique cons-
truite par des méthodes peu pré-
cises, avec des matériaux de mau-
vaise qualité, à- coups de marteau.
Et, malheureusement, cela est si
bien passé dans les moeurs qu'un
grand nombre d'agriculteurs accor-
dent aux machines construites de la
sorte une plus grande confiance qu'à
celles qui, pour employer une ex-
pression un peu vague, sont plus
mécaniques.
D'où vient cette tendance, contre
laquelle on ne saurait trop réagir i*
Sans aucun doute des machines
. agricoles d'abord qui, jusqu'à 1914,
nous venaient exclusivement d'Amé-
rique, et dans la construction des-
quelles la fonte malléable et le fer
doux entraient pour la plus grande
part. Leur mécanisme, en général
très simple, peut s'accommoder jus-
qu'à un certain point de cet usinage
sommaire : les engrenages, venus
bruts dé ionte, roulent sans carter,
à l'air libre et le plus souvent sans
graissage. Mais l'agriculteur les a
sous les yeux, il les voit tourner, il
aperçoit avec un peu d'attention la
goupille qui les fixe sur leur arbre
et se dit que, si quelque chose vient
à se déranger, le forgeron du vil-
' lage aura vite fait de remettre tout
en état.
Et, en lait, ces réparations sont
fréquentes, presque constantes mê-
mes : tous les ans, serruriers et for-
gerons voient s'entasser devant leur
porte de la ferraille peinte en bleu
qui exige impérieusement leur in-
tervention pour reprendre son ser-
vice au printemps.
Ce préjugé, qui fait préférer la
mécanique visible à la mécanique
enfermée a toujours existé, et s'est
manifesté il y a vingt ans dans le
milieu automobile : ne soutenait-on
pas, alors, que le moteur horizontal
valait mieux que le moteur vertical,
parce que sa tête de bielle était im-
médiatement accessible? Kéminis-
ccn.ee des machines à vapeur, où l'on
resserre les coussinets, de temps en
temps, en donnant un tour de clef
aux écrous des clavettes.
L'automobile a montré ce que va-
laient les craintes manifestées au
début de l'inaccessibilité de certains
organes.
Evidemment, la tête de bielle qui
fond dans un moteur est une panne
qui immobilise complètement la
voiture. Mais l'expérience prouve
qu'elle ne se produit pratiquement
jamais : vous qui me lisez, qui rou-
lez sans doute en voiture depuis
plusieurs années, dites^-moi combien
de fois une panne des organes en-
fermés (pistons, bielles, boîte de vi-
tesses, pont arrière) vous a immo-
bilisé? Une fois en cent mille kilo-
mètres, peut-être?
Et, en admettant que l'organe
abîmé eut été accessible, auriez-
vous pu la réparer, cette panne, sans
lé secours du constructeur ou du ga-
rage? Non, sans doute.
Et bien, pensez au nombre de
pannes et d'accidents que vous au-
riez eus avec une voiture d'il y a
vingt ans, où rien — ou presque
rien — n'était enfermé dans un car-
ter, et dites quelle construction
vous préférez.
Une machine agricole travaille
au maximum 250 jours par an :
entre les labours d'automne et ceux
de printemps, elle reste à peu près
inoccupée. Ce sera le moment de la
faire revoir : vous en aurez bien le ■
temps.
Mais les notes du réparateur, tota-
lisées pendant plusieurs années, se-
ront certainement beaucoup moin-
dres avec un appareil mécanique
bien construit et bien protégé qu'a-
vec l'appareil lype agricole, et sur-
tout, avec le premier, la campagne
de travail au champ se passera sans;
incidents et sans arrêts.
Or un arrêt de quelques jours
en période de culture a une telle
importance qu'on ne saurait pren-
dre trop de précautions pour l'évi-
ter.
C'est d'ailleurs ce qu'ont compris
nos constructeurs français. C'est ce
que comprendront très vite nos
agriculteurs.
C. FAUOUX.
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