Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1865-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1865 01 septembre 1865
Description : 1865/09/01 (A11,T11,N129)-1865/09/30. 1865/09/01 (A11,T11,N129)-1865/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665797c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
121
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 11e ANNÉE. — SEPTEMBRE 1805.
122
tt° 129. — gtpttmbrt 1865.
PL. 35, 36, 37, 38.
SOMMAIRE
TEXTE. — Notes et Documents. — Types de Cintres et de Profils employés
pour les Tunnels de la traversée des Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne
(PI. 35-36). —Four annulaire à action continue (Breveté S. G. D. G.), Par MM. Fred.
HOFFMANN et A. LICHT (PI. 37). — Tuyaux unitaires de Fumée et de Ventilation ap-
pliqués aux fourneaux de cuisine, Système MOUSSERON (PI. 38).—Procédés à employer
pour rafraîchir l'Air destiné à la Ventilation, par M. le Général MORIN, Membre de
l'Institut. -Ecrae Télégraphique.— Conférence télégraphique de Paris.— Ré-
seau sémaphorique. — Installation du Télégraphe CASELII. — Revue Bibliogra-
phique. — Recueil d'établissements et d'édifices dépendant du département de la
guerre et d'autres services publics.
PLANCHES.— 36-36. Types divers'de Cintres employés pour les Tunnels de la
traversée des Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne). — 37. Four annulaire
à action continue (Breveté S. G. D. G.),' Par MM. Fred. HOFFMANN et A. LICHT. —
38. Tuyaux unitaires de Fumée et de Ventilation appliqués aux fourneaux de cuisine
(Système MOUSSERON).
mWS ET DOCUMENTS.
T^cs de CInitVcs et Profils employés pour les Tunnels
Niçja tfà^eédes Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne).
PL. 53-36.
Articles antérieurs. — Tête de tunnel, près de Toulouse, Nouv. Ann. Constr. 1855,
col. 20, PI. 16. —Tunnel de Hauenstein (chemin de fer central Suisse), Nouv. Ann.
Constr. 1855, col. 86, PI. 56, 57, 58. — Mode d'exécution et prix de revient du tunnel
de Mungelbaechel (chemin de fer de l'Est), Nouv. Ann. Const. 1856, col. 22. — Tun-
nels de Vincennes et de Reuilly, Nouv. Ann. Constr. 1857, col. 12, PI. 8. — Tunnel de
Reuilly, par M. BASSOMPIERRE, NOUV. Ann. Constr. 1857, col. 108, PI. 49. — Grand
tunnel de Rovey-Hill, Nouv. Ann. Constr. 1858, col. 158.— Tunnel deVierzy (ligne
de Paris à Soissons), Nouv. Ann. Constr. 1861, col. 146, PI. 47-48, 49-50. — Types
de Tunnels à une voie de la ligne de Pistoja à Bologne (Italie), Nouv. Ann. Constr.
1863, col. 200, PI. 55-56. — Tunnel d'Oazurza (chemin de fer du Nord de l'Espagne),
Par MM. LETOURNEUR, Ingénieur en Chef, et J. GALLAND, Ingénieur ordinaire, Nouv.
Ann. Const. 1865, col. 103, PI. 29-30.
La traversée des Pyrénées comprend 26 kilomètres entre Olazagutia
et Beasaln. Sur ce parcours on rencontre vingt-trois tunnels d'une
longueur totale de 10 kilomètres et demi.
Ces tunnels sont percés dans un terrain de schiste calcaire de l'é-
poque crétacée.
Ce schiste affectant, sur certains points, l'aspect ardoisier, et possé-
dant la dureté même de l'ardoise là où il n'est pas décomposé, forme
la base solide sur laquelle reposent tous les ouvrages.
Il est recouvert d'une terre argileuse provenant de sa décomposi-
tion à l'air. La couche déterre argileuse qui surmonte la roche schis-
teuse est d'une épaisseur assez variable; elle est de 1 à 2 mètres à
flanc de coteau, et atteint 10,12 et même 20 mètres d'épaisseur dans
certains ravins.
Quelquefois le schiste, décomposé à moitié par l'action de l'air, est
demeuré à sa place primitive ; il est feuilleté comme, le schiste lui-
même, mais il ne présente qu'une faible consistance : c'est le terrain que
l'on désigne dans le pays sous le nom de tuf.
Les tunnels des Pyrénées traversent tous ces terrains à leurs états di-
vers. Aussi les types employés en exécution ont-ils subi les variations
les plus grandes, soit comme maçonnerie, soit comme boisage.
Mais on peut dire qu'en général les difficultés que l'on a rencontrées
dans ces travaux ne sortent pas des conditions ordinaires des terrains
de nature analogue. Partout où la roche était franche, le travail a été
fait sans boisage avec une grande facilité. Dans les points où elle était
disposée par couches moyennes de nature variable, elle présentait une
tendance au glissement. Il a été nécessaire de prévenir les éboulements
par un boisage ordinaire.
Dans les parties de tuf et de terre argileuse, les blindages ont néces-
sité des soins particuliers, et les maçonneries ont augmenté d'épaisseur.
Le travail courant, dans l'un comme dans l'autre cas, a été facile et
a pu se faire rapidement.
Les seules difficultés sont résultées d'éboulements, soit en terrain ro-
cheux, soit dans les schistes décomposés, soit dans les argiles détrem-
pées par les eaux. Pour relever ces éboulements, on a dû employer
les types de boisage les plus solides, protéger les maçonneries adja-
C. 234 JS
centes par des bandages en éventail, et construire les voûtes avec les
précautions d'usage en pareil cas.
Les divers types indiqués PI. 35-36 rendent d'ailleurs un compte com-
plet des types de cintres adoptés dans les différents cas, avec leur cube,
ainsi que des dispositions spéciales nécessitées par le plus ou moins
grand degré d'avancement du travail lors des accidents à réparer.
C. A. OPPEKMANN.
Paris, — 1er Septembre 1865.
Four annulaire à action continue (Breveté S. C D. G.)
Par MM. Fred. HOFFMANN et LICHT.
PL. 37.
On a fait des recherches depuis longtemps, comme on sait, pour
obtenir une économie de combustible dans la cuisson des produits cé-
ramiques en général et des briques en particulier, et il existe une
. grande variété de fours construits dans ce but; mais quoique plusieurs
présentent des avantages incontestables sur les anciens systèmes, il
laissent encore à désirer sous le rapport de l'économie et sous celui
de l'uniformité de la cuisson.
MM. HOFFMANN et LICHT ont construit dans le même but des fours
annulaires et à action continue dont le type est indiqué PI. 37.
Des trois moyens employés pour obtenir un enfournement et un dé-
fournement réguliers et continus dans un seul four et pour présenter
les objets à cuire à l'action du feu, savoir le déplacement des objets
mêmes, ou celui du four qui les contient, ou enfin celui du feu,
MM. HOFFMANN et LICHT ont choisi le dernier.
Le principe de leur construction est d'ailleurs le suivant : l'air froid
est admis dans un canal circulaire; il parcourt tout le four, en refroi-
dissant les objets cuits; il revient ensuite alimenter le feu, échauffe
peu à peu les objets à cuire, et sort enfin par la cheminée, près de son
point d'introduction.
Description du Four.
La forme choisie pour cette construction est la forme annulaire c'est
aussi celle qui présente le plus de solidité.
Un canal circulaire a reçoit les objets à cuire placés à l'aide des
ouvertures ménagées à intervalles égaux sur le pourtour extérieur b,
ou au sommet de ce canal.
Des carneaux c, en nombre égal à celui des ouvertures d'enfour-
nement, débouchent de la base du four, et convergent vers la cheminée
centrale d; ils communiquent avec celle-ci en passant par le tam-
bour qui l'entoure à sa base e. L'orifice de ces conduits peut être ou-
vert ou fermé au moyen de cloches ou soupapes en fonte f.
Un bouclier mobile en tôle, ou en bois, glisse du sommet du four
dans des rainures g pratiquées dans l'épaisseur des murs d'enceinte,
immédiatement derrière les conduits de tirage, et partage la section ho-
rizontale en deux parties égales.
Des ouvertures h, placées au sommet, reçoivent le combustible qui
tombe à travers les espaces ménagés dans la masse des objets qui
sont sur la sole, et entre lesquels on ménage, en enfournant, un nombre
suffisant de carneaux pour assurer le passage des gaz chauds.
Fonctionnement du Four.
Si le four a douze ouvertures d'enfournement, b par exemple, il
aura un nombre égal de conduits de tirage c communiquant avec
la cheminée d, et autant d'ouvertures au sommet g pour recevoir
le bouchoir en "tôle; de sorte qu'il se trouvera divisé en douze com-
partiments dont deux seulement seront séparés par le bouchoir.
S'il s'agit de cuire des briques, et si la cuisson est en pleine activité, les
compartiments 1 et 2, par exemple, auront leur porte d'enfournement
ouverte, le n° 1 pour enfourner de nouvelles briques, le n° 2 pour dé-
tourner les briques cuites. Les n°s 3,4, 5 et 6 contiendront également
des briques cuites se refroidissant lentement par le courant d'air at-
mosphérique entrant par les ouvertures n"" 1 et 2, qui, passant sur les
briques tièdes, comme sur les briques chaudes et encore incandescentes,
sert à alimenter le feu. Le n° 7 sera en feu, et lorsque son contenu
t 1865. — 16
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 11e ANNÉE. — SEPTEMBRE 1805.
122
tt° 129. — gtpttmbrt 1865.
PL. 35, 36, 37, 38.
SOMMAIRE
TEXTE. — Notes et Documents. — Types de Cintres et de Profils employés
pour les Tunnels de la traversée des Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne
(PI. 35-36). —Four annulaire à action continue (Breveté S. G. D. G.), Par MM. Fred.
HOFFMANN et A. LICHT (PI. 37). — Tuyaux unitaires de Fumée et de Ventilation ap-
pliqués aux fourneaux de cuisine, Système MOUSSERON (PI. 38).—Procédés à employer
pour rafraîchir l'Air destiné à la Ventilation, par M. le Général MORIN, Membre de
l'Institut. -Ecrae Télégraphique.— Conférence télégraphique de Paris.— Ré-
seau sémaphorique. — Installation du Télégraphe CASELII. — Revue Bibliogra-
phique. — Recueil d'établissements et d'édifices dépendant du département de la
guerre et d'autres services publics.
PLANCHES.— 36-36. Types divers'de Cintres employés pour les Tunnels de la
traversée des Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne). — 37. Four annulaire
à action continue (Breveté S. G. D. G.),' Par MM. Fred. HOFFMANN et A. LICHT. —
38. Tuyaux unitaires de Fumée et de Ventilation appliqués aux fourneaux de cuisine
(Système MOUSSERON).
mWS ET DOCUMENTS.
T^cs de CInitVcs et Profils employés pour les Tunnels
Niçja tfà^eédes Pyrénées (Chemin de fer du Nord de l'Espagne).
PL. 53-36.
Articles antérieurs. — Tête de tunnel, près de Toulouse, Nouv. Ann. Constr. 1855,
col. 20, PI. 16. —Tunnel de Hauenstein (chemin de fer central Suisse), Nouv. Ann.
Constr. 1855, col. 86, PI. 56, 57, 58. — Mode d'exécution et prix de revient du tunnel
de Mungelbaechel (chemin de fer de l'Est), Nouv. Ann. Const. 1856, col. 22. — Tun-
nels de Vincennes et de Reuilly, Nouv. Ann. Constr. 1857, col. 12, PI. 8. — Tunnel de
Reuilly, par M. BASSOMPIERRE, NOUV. Ann. Constr. 1857, col. 108, PI. 49. — Grand
tunnel de Rovey-Hill, Nouv. Ann. Constr. 1858, col. 158.— Tunnel deVierzy (ligne
de Paris à Soissons), Nouv. Ann. Constr. 1861, col. 146, PI. 47-48, 49-50. — Types
de Tunnels à une voie de la ligne de Pistoja à Bologne (Italie), Nouv. Ann. Constr.
1863, col. 200, PI. 55-56. — Tunnel d'Oazurza (chemin de fer du Nord de l'Espagne),
Par MM. LETOURNEUR, Ingénieur en Chef, et J. GALLAND, Ingénieur ordinaire, Nouv.
Ann. Const. 1865, col. 103, PI. 29-30.
La traversée des Pyrénées comprend 26 kilomètres entre Olazagutia
et Beasaln. Sur ce parcours on rencontre vingt-trois tunnels d'une
longueur totale de 10 kilomètres et demi.
Ces tunnels sont percés dans un terrain de schiste calcaire de l'é-
poque crétacée.
Ce schiste affectant, sur certains points, l'aspect ardoisier, et possé-
dant la dureté même de l'ardoise là où il n'est pas décomposé, forme
la base solide sur laquelle reposent tous les ouvrages.
Il est recouvert d'une terre argileuse provenant de sa décomposi-
tion à l'air. La couche déterre argileuse qui surmonte la roche schis-
teuse est d'une épaisseur assez variable; elle est de 1 à 2 mètres à
flanc de coteau, et atteint 10,12 et même 20 mètres d'épaisseur dans
certains ravins.
Quelquefois le schiste, décomposé à moitié par l'action de l'air, est
demeuré à sa place primitive ; il est feuilleté comme, le schiste lui-
même, mais il ne présente qu'une faible consistance : c'est le terrain que
l'on désigne dans le pays sous le nom de tuf.
Les tunnels des Pyrénées traversent tous ces terrains à leurs états di-
vers. Aussi les types employés en exécution ont-ils subi les variations
les plus grandes, soit comme maçonnerie, soit comme boisage.
Mais on peut dire qu'en général les difficultés que l'on a rencontrées
dans ces travaux ne sortent pas des conditions ordinaires des terrains
de nature analogue. Partout où la roche était franche, le travail a été
fait sans boisage avec une grande facilité. Dans les points où elle était
disposée par couches moyennes de nature variable, elle présentait une
tendance au glissement. Il a été nécessaire de prévenir les éboulements
par un boisage ordinaire.
Dans les parties de tuf et de terre argileuse, les blindages ont néces-
sité des soins particuliers, et les maçonneries ont augmenté d'épaisseur.
Le travail courant, dans l'un comme dans l'autre cas, a été facile et
a pu se faire rapidement.
Les seules difficultés sont résultées d'éboulements, soit en terrain ro-
cheux, soit dans les schistes décomposés, soit dans les argiles détrem-
pées par les eaux. Pour relever ces éboulements, on a dû employer
les types de boisage les plus solides, protéger les maçonneries adja-
C. 234 JS
centes par des bandages en éventail, et construire les voûtes avec les
précautions d'usage en pareil cas.
Les divers types indiqués PI. 35-36 rendent d'ailleurs un compte com-
plet des types de cintres adoptés dans les différents cas, avec leur cube,
ainsi que des dispositions spéciales nécessitées par le plus ou moins
grand degré d'avancement du travail lors des accidents à réparer.
C. A. OPPEKMANN.
Paris, — 1er Septembre 1865.
Four annulaire à action continue (Breveté S. C D. G.)
Par MM. Fred. HOFFMANN et LICHT.
PL. 37.
On a fait des recherches depuis longtemps, comme on sait, pour
obtenir une économie de combustible dans la cuisson des produits cé-
ramiques en général et des briques en particulier, et il existe une
. grande variété de fours construits dans ce but; mais quoique plusieurs
présentent des avantages incontestables sur les anciens systèmes, il
laissent encore à désirer sous le rapport de l'économie et sous celui
de l'uniformité de la cuisson.
MM. HOFFMANN et LICHT ont construit dans le même but des fours
annulaires et à action continue dont le type est indiqué PI. 37.
Des trois moyens employés pour obtenir un enfournement et un dé-
fournement réguliers et continus dans un seul four et pour présenter
les objets à cuire à l'action du feu, savoir le déplacement des objets
mêmes, ou celui du four qui les contient, ou enfin celui du feu,
MM. HOFFMANN et LICHT ont choisi le dernier.
Le principe de leur construction est d'ailleurs le suivant : l'air froid
est admis dans un canal circulaire; il parcourt tout le four, en refroi-
dissant les objets cuits; il revient ensuite alimenter le feu, échauffe
peu à peu les objets à cuire, et sort enfin par la cheminée, près de son
point d'introduction.
Description du Four.
La forme choisie pour cette construction est la forme annulaire c'est
aussi celle qui présente le plus de solidité.
Un canal circulaire a reçoit les objets à cuire placés à l'aide des
ouvertures ménagées à intervalles égaux sur le pourtour extérieur b,
ou au sommet de ce canal.
Des carneaux c, en nombre égal à celui des ouvertures d'enfour-
nement, débouchent de la base du four, et convergent vers la cheminée
centrale d; ils communiquent avec celle-ci en passant par le tam-
bour qui l'entoure à sa base e. L'orifice de ces conduits peut être ou-
vert ou fermé au moyen de cloches ou soupapes en fonte f.
Un bouclier mobile en tôle, ou en bois, glisse du sommet du four
dans des rainures g pratiquées dans l'épaisseur des murs d'enceinte,
immédiatement derrière les conduits de tirage, et partage la section ho-
rizontale en deux parties égales.
Des ouvertures h, placées au sommet, reçoivent le combustible qui
tombe à travers les espaces ménagés dans la masse des objets qui
sont sur la sole, et entre lesquels on ménage, en enfournant, un nombre
suffisant de carneaux pour assurer le passage des gaz chauds.
Fonctionnement du Four.
Si le four a douze ouvertures d'enfournement, b par exemple, il
aura un nombre égal de conduits de tirage c communiquant avec
la cheminée d, et autant d'ouvertures au sommet g pour recevoir
le bouchoir en "tôle; de sorte qu'il se trouvera divisé en douze com-
partiments dont deux seulement seront séparés par le bouchoir.
S'il s'agit de cuire des briques, et si la cuisson est en pleine activité, les
compartiments 1 et 2, par exemple, auront leur porte d'enfournement
ouverte, le n° 1 pour enfourner de nouvelles briques, le n° 2 pour dé-
tourner les briques cuites. Les n°s 3,4, 5 et 6 contiendront également
des briques cuites se refroidissant lentement par le courant d'air at-
mosphérique entrant par les ouvertures n"" 1 et 2, qui, passant sur les
briques tièdes, comme sur les briques chaudes et encore incandescentes,
sert à alimenter le feu. Le n° 7 sera en feu, et lorsque son contenu
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