Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1865-02-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 février 1865 01 février 1865
Description : 1865/02/01 (A11,T11,N122)-1865/02/28. 1865/02/01 (A11,T11,N122)-1865/02/28.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5665788d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/04/2011
17
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 11« ANNÉE. — FÉVRIER 1865.
18
VL° 122. — Shvut 1865.
PL. 7, 8, 9, 10.
SOMMAIRE.
TEXTE. — Ko tes et Documents. — Barrage écluse de Melun (5e article). Passe
navigable du Barrage à Hausses, par MM. CHANOINE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, In-
génieur ordinaire (PI. 7-8).— Ëtude générale sur la Construction économique des
Murs de soutènement (PI. 9, 10). — Revue de la navigation. — Ports de Mer. —
Phares et Balises. —Avis aux Navigateurs. — Navigation intérieure.— Amélioration
de la Navigation. — Amélioration et Achèvement des ports. — Revue des Publi-
cations périodiques étrangères. — Zeitschrift fur Bauwesen (Livraisons VII,
VIII, IX et X).
l'tAlïCHES. _ 7-8. Barrage écluse de Melun (5« article). Passe navigable du
Barrage à Hausses, par MM. CHANOINE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, Ingénieur ordi-
naire. — 9, 10. Étude générale sur la Construction économique des Murs de Soutène-
ment, par M. J. FOY, Ingénieur Civil.
NOTES ET DOCUMENTS.
Aï ^ M -^AARRAGE ÉCLUSE DE MELUN.
(■"T m'-iVffi ' ] (5e ARTICLE.)
\ç£- jsMàjsse^îïavïgable du Barrage à Hausses.
/jPar,MM. Gà^raoïNE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, Ingénieur ordinaire.
PL. 7-8.
Articles antérieurs.— Barrage écluse de Melun (Fondations), par MM. CHANOINE,
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et BOULÉ, Ingénieur ordinaire (i« article),
Nouv. Ann. Const. 1864, PI. 21-22, col. 81. — Barrage éc!usé de Melun (Maçonneries),
(2e article), Nouv. Ann. Constr. 1804, PI. 39-40, col. 145. —Barrage écluse de Melun
[Portes d'Écluses et Ventelles des Aqueducs de vidange) (3e.article), Nouv. Ann.
Const. 186i, PI. 43, 44, 45, 4G, col. 109. —Barrage écluse de Melun, maçonneries de
la Passe navigable (4° article), Nouv. Ann. Constr., PI. 5-6, col. 5.
Mécanisme du Barrage.
Système adopté pour le Mécanisme du barrage. — Le mécanisme du
barrage est composé de cinquante hausses non automobiles et de leurs
diverses pièces accessoires.
Avant de les examiner nous allons dire très-sommairement en
quoi diffère la construction des hausses non automobiles de celle des
hausses automobiles, nous réservant d'étudier spécialement ces der-
nières dans un travail postérieur sur les déversoirs dont ces hausses
fout parlie.
Les hausses non automobiles ont leur axe de rotation placé de ma-
nière que la pression des eaux de la retenue produite par le barrage
ne fasse pas tourner le cadre en charpente de la hausse.
Les hausses automobiles ne diffèrent pas des précédentes quant à la
forme; mais elles ont, par suite de la position de leur axe de rotation
deux propriétés essentielles : celle de s'ouvrir d'elles-mêmes en tour-
nant sur leur axe (celui-ci restant fixe) quand les eaux d'amont s'élèvent
à (T.15 environ au-dessus de la crête de la volée, etcelle de se redres-
ser également d'elles-mêmes en tournant en sens inverse sur cet axe
quand la dénivellation des eaux d'amont et d'aval s'est réduite à une
certaine quantité (0"'.13 environ).
Il est bon de pouvoir n'user qu'à volonté de celte dernière propriété-
aussi ces hausses sont-elles munies de contre-poids mobiles au moyen
desquels on leur donne ou on leur enlève la propriété de se redresser
d'elles-mêmes.
Détails des Hausses non automobiles.
Seuil des Hausses. — Le seuil des hausses est une longrine en chêne
de 0"./i5 d'équarrissage, reçue dans une feuillure pratiquée dans
les pierres de taille du radier; l'arêle d'amont est garnie d'une bande
de fer plat encastrée pour défendre le bois contre les chocs des culasses
des hausses quand on relève celles-ci.
Les efforts d'arrachement et de glissement qu'a à supporter une
hausse levée (avec une retenue de 3 mètres au-dessus du seuil) sont de
2,300 kil. Pour que le seuil soit dans de bonnes conditions de stabilité,
il est évident qu'il doit résister à un effort supérieur à 2,300 kil. • il
est donc indispensable qu'il soit bien relié au massif du radier. '
Pour arriver à ce résultat, on a employé deux espèces d'ancres : les
premières servent à relier les pierres qui supportent le seuil avec les
pierres voisines et le béton ou les maçonneries de fondation nous en
G — 221
avons déjà donné la description (Nouv. Ann. Constr. 1864, col. 86 et
87); les secondes servent à fixer le seuil aux pierres du radier; nous
allons en faire connaître la disposition.
Pour chaque hausse, il y a une ancre (Fig. 1, 2 et 3, PI. 7-8), espèce
de tire-fond vertical, traversant à la fois le seuil et sa pierre d'encastre-
ment; un écrou le fixe sur la partie supérieure du seuil; le tire-fond
est terminé par une boucle qui descend sous la pierre d'encastre-
ment, et qui est traversée par une barre de fer de 2 mètres de lon-
gueur, placée en diagonale par rapport à la direction du barrage, et
qui pénètre ainsi sous chacune des pierres voisines de celle que l'ancre
a traversée.
En outre, le seuil présente à sa partie antérieure des crampons en
forme de cornières, de 0m.08 de largeur, vissés sur lu et portant une
patte recourbée et scellée dans la pierre de taille; il y a deux crampons
par hausse (Fig. 1 et 3, PI. 7-8).
Axe de rotation de la Hausse. — Les hausses d'une passe navigable
ne doivent pas être automobiles, car des corps flottants pourraient s'a-
monceler contre les chevalets, rester entre ces pièces et les culasses
quand les hausses sont abattues sur le radier, par suite les soulever au-
dessus du seuil du barrage, et rendre le passage dangereux pour les
embarcations qui traverseraient ce barrage.
Cependant on doit remarquer qu'il n'y aurait aucun inconvénient
capital à ce que des hausses de passe navigable puissent s'ouvrir d'elles-
mêmes; il serait d'ailleurs facile de vérifier, après l'abatage, si les
culasses sont bien dans leur position régulière, et de les y amener si
elles n'y étaient pas (1).
Ces considérations, combinées avec des calculs que nous ne pou-
vons développer ici, ont conduit l'auteur du système à placer l'axe de
rotation de la hausse de manière que la hauteur de la culasse fût les
5
— de la hauteur totale de la hausse au-dessus du seuil, et par consé-
7
quent que celle de la volée en fût les —.
La hauteur verticale de la hausse au-dessus du seuil étant de 3 mè-
tres, et cette hausse s'appuyant de 0°,08 de hauteur contre le seuil, on
en déduit que :
5
La longueur totale de la culasse est de 3.00X— + 0™.08, soit lm.33
7
Et celle de la volée, de 3.00 x^, soit lm.75
Charpente de la Hausse. — La charpente de la hausse est un cadre
de 3"\10 de hauteur et 1°.20 de largeur, composé de quatre montants,
de deux chevêtres, d'une traverse intermédiaire (en trois parties), et
de madriers de 0ra.04 d'épaisseur, vissés dans des feuillures sur les
montants.
0.14
Les montants ont, depuis la culasse jusqu'à l'axe de rotation, —--
d'équarrissage; ils s'amincissent en s'aprochant du chevêtre de voIée>
où ils n'ont plus que^-TT- Celte disposition a pour but de rendre la
volée plus légère, et pour contribuer à ce résultat, on n'a donné que
3 mètres de longueur aux montants de la hausse, et l'on a couronné
(1) Dans les barrages de la Haute-Seine, les hausses des passes navigables sont
non automobiles, mais les Déversoirs accolés à chacune de ces passes navigables sont
surmontés de hausses automobiles dont le but est de régulariser la hauteur de la
retenue du barrage.
En effet, si cette retenue dépasse d'une certaine hauteur le niveau de la crête du
barrage, les hausses du déversoir, qui sont elles-mêmes autant de petits déversoirs
juxtaposés et indépendants, basculeront ou se relèveront lour à tour, se'on le degré
de mobilité qu'elles auront individuellement reçu, et suivant que ces déversoirs indé-
pendants seront ou ne seront pas gênés dans leurs mouvements par des herbes ou
les autres corps étrangers amenés par les eaux.
C'est là un des nombreux, avantages du système des barrages de la Haute-Seine sur
les autres systèmes, celui à fermettes, par exemple.
Nous nous proposons, du reste, d'étudier en détail ces avantages dans un prochain
article, où nous mettrons en parallèle les barrages à fermettes et les nouveaux bar-
rages à hausses accompagnés de Déversoirs régulateurs.
18(55. — 3
18G5
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 11« ANNÉE. — FÉVRIER 1865.
18
VL° 122. — Shvut 1865.
PL. 7, 8, 9, 10.
SOMMAIRE.
TEXTE. — Ko tes et Documents. — Barrage écluse de Melun (5e article). Passe
navigable du Barrage à Hausses, par MM. CHANOINE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, In-
génieur ordinaire (PI. 7-8).— Ëtude générale sur la Construction économique des
Murs de soutènement (PI. 9, 10). — Revue de la navigation. — Ports de Mer. —
Phares et Balises. —Avis aux Navigateurs. — Navigation intérieure.— Amélioration
de la Navigation. — Amélioration et Achèvement des ports. — Revue des Publi-
cations périodiques étrangères. — Zeitschrift fur Bauwesen (Livraisons VII,
VIII, IX et X).
l'tAlïCHES. _ 7-8. Barrage écluse de Melun (5« article). Passe navigable du
Barrage à Hausses, par MM. CHANOINE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, Ingénieur ordi-
naire. — 9, 10. Étude générale sur la Construction économique des Murs de Soutène-
ment, par M. J. FOY, Ingénieur Civil.
NOTES ET DOCUMENTS.
Aï ^ M -^AARRAGE ÉCLUSE DE MELUN.
(■"T m'-iVffi ' ] (5e ARTICLE.)
\ç£- jsMàjsse^îïavïgable du Barrage à Hausses.
/jPar,MM. Gà^raoïNE, Ingénieur en chef, et BOULÉ, Ingénieur ordinaire.
PL. 7-8.
Articles antérieurs.— Barrage écluse de Melun (Fondations), par MM. CHANOINE,
Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et BOULÉ, Ingénieur ordinaire (i« article),
Nouv. Ann. Const. 1864, PI. 21-22, col. 81. — Barrage éc!usé de Melun (Maçonneries),
(2e article), Nouv. Ann. Constr. 1804, PI. 39-40, col. 145. —Barrage écluse de Melun
[Portes d'Écluses et Ventelles des Aqueducs de vidange) (3e.article), Nouv. Ann.
Const. 186i, PI. 43, 44, 45, 4G, col. 109. —Barrage écluse de Melun, maçonneries de
la Passe navigable (4° article), Nouv. Ann. Constr., PI. 5-6, col. 5.
Mécanisme du Barrage.
Système adopté pour le Mécanisme du barrage. — Le mécanisme du
barrage est composé de cinquante hausses non automobiles et de leurs
diverses pièces accessoires.
Avant de les examiner nous allons dire très-sommairement en
quoi diffère la construction des hausses non automobiles de celle des
hausses automobiles, nous réservant d'étudier spécialement ces der-
nières dans un travail postérieur sur les déversoirs dont ces hausses
fout parlie.
Les hausses non automobiles ont leur axe de rotation placé de ma-
nière que la pression des eaux de la retenue produite par le barrage
ne fasse pas tourner le cadre en charpente de la hausse.
Les hausses automobiles ne diffèrent pas des précédentes quant à la
forme; mais elles ont, par suite de la position de leur axe de rotation
deux propriétés essentielles : celle de s'ouvrir d'elles-mêmes en tour-
nant sur leur axe (celui-ci restant fixe) quand les eaux d'amont s'élèvent
à (T.15 environ au-dessus de la crête de la volée, etcelle de se redres-
ser également d'elles-mêmes en tournant en sens inverse sur cet axe
quand la dénivellation des eaux d'amont et d'aval s'est réduite à une
certaine quantité (0"'.13 environ).
Il est bon de pouvoir n'user qu'à volonté de celte dernière propriété-
aussi ces hausses sont-elles munies de contre-poids mobiles au moyen
desquels on leur donne ou on leur enlève la propriété de se redresser
d'elles-mêmes.
Détails des Hausses non automobiles.
Seuil des Hausses. — Le seuil des hausses est une longrine en chêne
de 0"./i5 d'équarrissage, reçue dans une feuillure pratiquée dans
les pierres de taille du radier; l'arêle d'amont est garnie d'une bande
de fer plat encastrée pour défendre le bois contre les chocs des culasses
des hausses quand on relève celles-ci.
Les efforts d'arrachement et de glissement qu'a à supporter une
hausse levée (avec une retenue de 3 mètres au-dessus du seuil) sont de
2,300 kil. Pour que le seuil soit dans de bonnes conditions de stabilité,
il est évident qu'il doit résister à un effort supérieur à 2,300 kil. • il
est donc indispensable qu'il soit bien relié au massif du radier. '
Pour arriver à ce résultat, on a employé deux espèces d'ancres : les
premières servent à relier les pierres qui supportent le seuil avec les
pierres voisines et le béton ou les maçonneries de fondation nous en
G — 221
avons déjà donné la description (Nouv. Ann. Constr. 1864, col. 86 et
87); les secondes servent à fixer le seuil aux pierres du radier; nous
allons en faire connaître la disposition.
Pour chaque hausse, il y a une ancre (Fig. 1, 2 et 3, PI. 7-8), espèce
de tire-fond vertical, traversant à la fois le seuil et sa pierre d'encastre-
ment; un écrou le fixe sur la partie supérieure du seuil; le tire-fond
est terminé par une boucle qui descend sous la pierre d'encastre-
ment, et qui est traversée par une barre de fer de 2 mètres de lon-
gueur, placée en diagonale par rapport à la direction du barrage, et
qui pénètre ainsi sous chacune des pierres voisines de celle que l'ancre
a traversée.
En outre, le seuil présente à sa partie antérieure des crampons en
forme de cornières, de 0m.08 de largeur, vissés sur lu et portant une
patte recourbée et scellée dans la pierre de taille; il y a deux crampons
par hausse (Fig. 1 et 3, PI. 7-8).
Axe de rotation de la Hausse. — Les hausses d'une passe navigable
ne doivent pas être automobiles, car des corps flottants pourraient s'a-
monceler contre les chevalets, rester entre ces pièces et les culasses
quand les hausses sont abattues sur le radier, par suite les soulever au-
dessus du seuil du barrage, et rendre le passage dangereux pour les
embarcations qui traverseraient ce barrage.
Cependant on doit remarquer qu'il n'y aurait aucun inconvénient
capital à ce que des hausses de passe navigable puissent s'ouvrir d'elles-
mêmes; il serait d'ailleurs facile de vérifier, après l'abatage, si les
culasses sont bien dans leur position régulière, et de les y amener si
elles n'y étaient pas (1).
Ces considérations, combinées avec des calculs que nous ne pou-
vons développer ici, ont conduit l'auteur du système à placer l'axe de
rotation de la hausse de manière que la hauteur de la culasse fût les
5
— de la hauteur totale de la hausse au-dessus du seuil, et par consé-
7
quent que celle de la volée en fût les —.
La hauteur verticale de la hausse au-dessus du seuil étant de 3 mè-
tres, et cette hausse s'appuyant de 0°,08 de hauteur contre le seuil, on
en déduit que :
5
La longueur totale de la culasse est de 3.00X— + 0™.08, soit lm.33
7
Et celle de la volée, de 3.00 x^, soit lm.75
Charpente de la Hausse. — La charpente de la hausse est un cadre
de 3"\10 de hauteur et 1°.20 de largeur, composé de quatre montants,
de deux chevêtres, d'une traverse intermédiaire (en trois parties), et
de madriers de 0ra.04 d'épaisseur, vissés dans des feuillures sur les
montants.
0.14
Les montants ont, depuis la culasse jusqu'à l'axe de rotation, —--
d'équarrissage; ils s'amincissent en s'aprochant du chevêtre de voIée>
où ils n'ont plus que^-TT- Celte disposition a pour but de rendre la
volée plus légère, et pour contribuer à ce résultat, on n'a donné que
3 mètres de longueur aux montants de la hausse, et l'on a couronné
(1) Dans les barrages de la Haute-Seine, les hausses des passes navigables sont
non automobiles, mais les Déversoirs accolés à chacune de ces passes navigables sont
surmontés de hausses automobiles dont le but est de régulariser la hauteur de la
retenue du barrage.
En effet, si cette retenue dépasse d'une certaine hauteur le niveau de la crête du
barrage, les hausses du déversoir, qui sont elles-mêmes autant de petits déversoirs
juxtaposés et indépendants, basculeront ou se relèveront lour à tour, se'on le degré
de mobilité qu'elles auront individuellement reçu, et suivant que ces déversoirs indé-
pendants seront ou ne seront pas gênés dans leurs mouvements par des herbes ou
les autres corps étrangers amenés par les eaux.
C'est là un des nombreux, avantages du système des barrages de la Haute-Seine sur
les autres systèmes, celui à fermettes, par exemple.
Nous nous proposons, du reste, d'étudier en détail ces avantages dans un prochain
article, où nous mettrons en parallèle les barrages à fermettes et les nouveaux bar-
rages à hausses accompagnés de Déversoirs régulateurs.
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