Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1874-09-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 septembre 1874 01 septembre 1874
Description : 1874/09/01 (A20,N237)-1874/09/30. 1874/09/01 (A20,N237)-1874/09/30.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56528325
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
97 ' NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 20e ANNÉE. —SEPTEMBRE 3 874. 98
TEXÏIB. — Kôtes et BocumeriÉs. — Concours et Prix pour l'église du Sacré-
Co?.ur. --Concours et Prix pour le Pénitencier de Nanterre. -^ Grande Raffinerie pari-
sienne, 10, roule de la Révolte, à S'-Ouen; Bâtiment des greniers (PI. 43-44).—Type de
fenêtres de 2e et 3e étage (I mètre), exécuté pour les nouvelles maisons de Madrid, par
MM. OprEiiMÀNN et O, Consti'uctèurs,(Pl. 45).— Type des fenêtres sur cours (0™.90) des
nouvelles maisons de Madrid (Pi 46).— Étude générale sur lés Théâtres, les Salles de
concerts et lés Cafés-concerts. — Poils abrisen fer à claires-voies, système COSTE. —
Kevuc «les cheminé «le fer et Tramways. — Les Tramways de Vienne. —
mevue des Ésp«»ettïoras. —■ Exposition de Philadelphie en; ternationale du Chili en 4875, à Santiago. -— Çhrtijjiqae.-^ Travaux fies Départe-
ments.—Les Tramways-de Lille.--- Travaux de l'Étranger. — Percement du Sainl-
Gothard. -*- Grand pont de Saint-Louis sur le Mississipi. — Nouveau Bassin de Douvres.
— raocnijiemts officiels.— Révision de la Carte de France. — B'ullctlii du
"Personnel. — Promotions et Nominations dans la^Légibn d'Honneur. — Kevuc «Ses ,
IPtstaHcatioras pérïodiçnies Svaiaçiitses et Étrangères. —. Bulletin mensuel
de l'Association amicale des anciens Élèves dé l'École centrale. —■ P«-ix courants. —
Fers,.Métaux, Charbons et Matières premières.
B»5,4USSÇBSES. — 43-44. Grande Raffinerie, parisienne, 10, route de la Révolte, à
Saint-Ouen; Bâtiment des greniers. — 45 Typé des Fenêtres de 2e et 3° étage (I mètre),
exécutèpour les. nouvelles maisons de Madrid. — 46. Type des Fenêtres sur cour (0m.90)
des nouvelles maisons de Madrid.
: NOTIS ' ET BÛCU1ËNTS. ;
©OBîeoiBai'S et ff'ï'ïx posas» l'Église «lia Sacré-CeetBi'.
Abstraction faite de l'objet particulier qu'ont pu avoir en vue les
promoteurs de l'affaire dite « de l'Église du Sacré-Coeur», nous de-
vons à nos lecteurs, "tout au moins à titre de document historique,
quelques détails concernant le concours et la distribution des prix qui
viennent d'avoir lieu pour cet objet.
Nous, avons donc visité à cet effet l'exposition publique des quelque
quatre-vingts rendus qui ont été déposés au Palais de l'Industrie, et,
nous regrettons d'être obligé- de le dire, notre impression a été qu'au-
cun des. projets exposés ne répondait, d'une manière complète et lo-
gique, à l'idée que l'on.devait se faire d'un sanctuaire de ce genre,
placé au sommet d'une colline, sur-le point culminant de Paris, et dans
un terrain instable et contre-miné par des carrières profondes.
Certainement la plupart de ces projets sont très-intéressants, très-
bien lavés et admirablement mis à l'effet. ,
Nous n'aurions même jamais pensé qu'il se trouverait à la fois au-
tant d'hommes capables pour réaliser cette, idée assez inattendue .de
vouer, la France et la ville de Paris au Sacré-Coeur, pour compenser
les'désastres et utiliser les leçons delà funeste guerre de 187.0. Il y a là
une dépense d'imagination à-laquelle il faut rendre pleine justice.
.Malheureusement il est arrivé pour ce coneoiu's ce qui adviendra
fatalement de toutes les tentatives artistiques du même genre, chaque
fois que l'on né désignera pas d'office, et hors concours, mi certain
nombre d'architectes, choisis d'avance parmi ceux qui auraient déjà
exécuté avec succès des travaux.analogues, et-chaque fois que l'opinion
publique ne sera pas.consultée attentivement par un jury trop peu
nombreux et composé-presque exclusivement de professeurs ou spé-
cialistes :de la même école.
On verra toujours alors :
1° Que les praticiens les plus capables de faire sérieusement un bon
projet s'abstiendront systématiquement, pour ne pas risquer une ré-
putation acquise dans un classement désagréable, par suite d'un ca-
price du Jury. Un architecte en renom craindra toujours de se voir re-
léguer, par exemple, quarante-cinquième ou cinquantième à la suite-
d'élèves et de commençants absolument inconnus.
2° Le jury-lui-même, composé d'un petit cénacle de confrères, tous
plus ou moins imbus de l'esprit néo-étrusque et archaïque de l'école
actuelle, choisira toujours avec prédilection, et comme pour jeter un '
défi au bon sens public, le projet le plus laid, le plus lourd et le plus
coûteux, parce qu'il.sera plus «monumental» et qu'il s'éloignera da-
vantage du goût général, qu'il : considère a priori comme absolu-
ment mauvais.
■- .'■•- G. — 387 ':
Quoi qu'il en soit, examinons les principaux travaux exposés et
donnons les motifs de l'opinion qui précède : On peut classer tout
l'ensemble de ces nombreux projets en quatre catégories :
Ceux qui ressemblent à l'église Saint-Augustin (ou aux Invalides) ;.
Ceux qui ressemblent à. l'église de la Trinité ;
Ceux qui ressemblent.à l'église Russe;
Et ceux qui ne ressemblent à rien du tout, pas même à une église. ■
Nous nous trompons : il y a encore ceux qui ressemblent à Saint-
Front de Périgueux, lourd monument du xr= siècle, coiffé d'une série
de calottes en pain de sucre, et remontant à une époque où l'on ne
connaissait encore en France, ni les propriétés de l'ogive, ni l'emploi
du fer dans les constructions, ni les dômes proprement dits, ni les
clochers à jour, en un mot aucun des éléments constitutifs qui ont
fait la splendeur de l'architecture religieuse chrétienne.
Eh bien, c'est précisément le projet le plus naïvement copié sur les
éléments enfantins de Saint-Front qui a obtenu la palme et la couronne.
Cela n'a rien d'étonnant :
C'était la conséquence logique et inévitable des conditions du con-
cours : les éléments essentiels, d'un bon résultat y faisaient défaut.
Ainsi, au point de vue religieux, très-peu de concurrents ont eu
l'idée de placer suffisamment en évidence la statue du Christ, rendue
classique par les imageries religieuses, et qui. figure le symbole de la
dévotion au Sacré-Coeur. . -
Il y avait cependant les précédents bien connus de Notre-Dame de
Fourvières, de Notre-Dame de la Sarde, de Notre-Dame du Puy, etc., qui
auraient pu guider l'imagination et le crayon des artistes dans ce sens.
2" Au point de vue artistique, l'énorme majorité dés concurrents
s'est bornée à planter le dôme de Saint-Augustin, ou celui des Inva-
lides, sur une nef dont la façade était toujours plus ou moins celle de
l'église de la Trinité. C'est ce que l'on pourrait appeler le projet-type::
or, évidemment, il n'y a là m invention, ni acte de foi, rien en un
mot de particulier qui correspondît plutôt à mie église du Sacré-Coeur,
placée sur une montagne, qu'à tout autre sanctuaire ou monument pu-
blic de carrefour.
La plupart de ces combinaisons ressemblent, soit à la Superga île
Turin, soit à la chapelle des Invalides.
Or, pour une silhouette placée sur un point élevé, on aurait dû,
au lieu d'un massif lourd et opaque, chercher au contraire à réaliser
un dôme entouré d'une galerie de colonnettes à jour et à pignons ornés.
(afin d'avoir une silhouette plus légère à distance), accompagné d'une
flèche, également à jour, plus ou moins élancée, formantune sorte de
piédestal à la statue, sur un plan polygonal, et avec une riche orne-
mentation, des clochetons ou des statues accessoires, etc.
3° Enfin, au point de vue de l'économie, malgré' les recommanda-
tions formelles et réitérées du programme, plus des trois quarts des
concurrents se sont «lancés », sans se préoccuper le moins du monde
de la somme-limite à dépenser, dans des fantaisies architectoniques
dont l'estimation, au bas mot, serait de 15 à 20 millions, ou quelque
chose dans les prix modestes des 45 millions du nouvel Opéra.
4° Enfin, au point de vue de l'agencement des.-fondations, et de la
chapelle souterraine ou crypte, dont parle le programme, aucun des
concurrents ne paraît s'en être préoccupé sérieusement, car nous
n'avons vu nulle part trace d'une ossature ou d'un chaînage en fer des-
tiné à relier, au moins jusqu'à parfaite consolidation des bétons et
des mortiers,, les parties souterraines de l'édifice. .
.-. Quand on a fondé nos grandes-cathédrales, même sur les meilleurs
terrains, on a toujours battu d'innombrables pilotis, non-seulement
sous les piliers, mais dans leurs intervalles, et souvent, jus'qu'à 20 et
30 mètres des limites de l'édifice, dans les terrains suspects du voisi-
nage.. Ici quelques projets isolés seulement ont tenu compte de cet
élément essentiel de la question, et ont songé, vaguement que l'on
était placé, en quelque sorte, sur le plus mauvais terrain de, Paris.
Du reste, il. y a longtemps que l'on devrait être fixé sur les résul-
l-87/i— 13
TEXÏIB. — Kôtes et BocumeriÉs. — Concours et Prix pour l'église du Sacré-
Co?.ur. --Concours et Prix pour le Pénitencier de Nanterre. -^ Grande Raffinerie pari-
sienne, 10, roule de la Révolte, à S'-Ouen; Bâtiment des greniers (PI. 43-44).—Type de
fenêtres de 2e et 3e étage (I mètre), exécuté pour les nouvelles maisons de Madrid, par
MM. OprEiiMÀNN et O, Consti'uctèurs,(Pl. 45).— Type des fenêtres sur cours (0™.90) des
nouvelles maisons de Madrid (Pi 46).— Étude générale sur lés Théâtres, les Salles de
concerts et lés Cafés-concerts. — Poils abrisen fer à claires-voies, système COSTE. —
Kevuc «les cheminé «le fer et Tramways. — Les Tramways de Vienne. —
mevue des Ésp«»ettïoras. —■ Exposition de Philadelphie en; ternationale du Chili en 4875, à Santiago. -— Çhrtijjiqae.-^ Travaux fies Départe-
ments.—Les Tramways-de Lille.--- Travaux de l'Étranger. — Percement du Sainl-
Gothard. -*- Grand pont de Saint-Louis sur le Mississipi. — Nouveau Bassin de Douvres.
— raocnijiemts officiels.— Révision de la Carte de France. — B'ullctlii du
"Personnel. — Promotions et Nominations dans la^Légibn d'Honneur. — Kevuc «Ses ,
IPtstaHcatioras pérïodiçnies Svaiaçiitses et Étrangères. —. Bulletin mensuel
de l'Association amicale des anciens Élèves dé l'École centrale. —■ P«-ix courants. —
Fers,.Métaux, Charbons et Matières premières.
B»5,4USSÇBSES. — 43-44. Grande Raffinerie, parisienne, 10, route de la Révolte, à
Saint-Ouen; Bâtiment des greniers. — 45 Typé des Fenêtres de 2e et 3° étage (I mètre),
exécutèpour les. nouvelles maisons de Madrid. — 46. Type des Fenêtres sur cour (0m.90)
des nouvelles maisons de Madrid.
: NOTIS ' ET BÛCU1ËNTS. ;
©OBîeoiBai'S et ff'ï'ïx posas» l'Église «lia Sacré-CeetBi'.
Abstraction faite de l'objet particulier qu'ont pu avoir en vue les
promoteurs de l'affaire dite « de l'Église du Sacré-Coeur», nous de-
vons à nos lecteurs, "tout au moins à titre de document historique,
quelques détails concernant le concours et la distribution des prix qui
viennent d'avoir lieu pour cet objet.
Nous, avons donc visité à cet effet l'exposition publique des quelque
quatre-vingts rendus qui ont été déposés au Palais de l'Industrie, et,
nous regrettons d'être obligé- de le dire, notre impression a été qu'au-
cun des. projets exposés ne répondait, d'une manière complète et lo-
gique, à l'idée que l'on.devait se faire d'un sanctuaire de ce genre,
placé au sommet d'une colline, sur-le point culminant de Paris, et dans
un terrain instable et contre-miné par des carrières profondes.
Certainement la plupart de ces projets sont très-intéressants, très-
bien lavés et admirablement mis à l'effet. ,
Nous n'aurions même jamais pensé qu'il se trouverait à la fois au-
tant d'hommes capables pour réaliser cette, idée assez inattendue .de
vouer, la France et la ville de Paris au Sacré-Coeur, pour compenser
les'désastres et utiliser les leçons delà funeste guerre de 187.0. Il y a là
une dépense d'imagination à-laquelle il faut rendre pleine justice.
.Malheureusement il est arrivé pour ce coneoiu's ce qui adviendra
fatalement de toutes les tentatives artistiques du même genre, chaque
fois que l'on né désignera pas d'office, et hors concours, mi certain
nombre d'architectes, choisis d'avance parmi ceux qui auraient déjà
exécuté avec succès des travaux.analogues, et-chaque fois que l'opinion
publique ne sera pas.consultée attentivement par un jury trop peu
nombreux et composé-presque exclusivement de professeurs ou spé-
cialistes :de la même école.
On verra toujours alors :
1° Que les praticiens les plus capables de faire sérieusement un bon
projet s'abstiendront systématiquement, pour ne pas risquer une ré-
putation acquise dans un classement désagréable, par suite d'un ca-
price du Jury. Un architecte en renom craindra toujours de se voir re-
léguer, par exemple, quarante-cinquième ou cinquantième à la suite-
d'élèves et de commençants absolument inconnus.
2° Le jury-lui-même, composé d'un petit cénacle de confrères, tous
plus ou moins imbus de l'esprit néo-étrusque et archaïque de l'école
actuelle, choisira toujours avec prédilection, et comme pour jeter un '
défi au bon sens public, le projet le plus laid, le plus lourd et le plus
coûteux, parce qu'il.sera plus «monumental» et qu'il s'éloignera da-
vantage du goût général, qu'il : considère a priori comme absolu-
ment mauvais.
■- .'■•- G. — 387 ':
Quoi qu'il en soit, examinons les principaux travaux exposés et
donnons les motifs de l'opinion qui précède : On peut classer tout
l'ensemble de ces nombreux projets en quatre catégories :
Ceux qui ressemblent à l'église Saint-Augustin (ou aux Invalides) ;.
Ceux qui ressemblent à. l'église de la Trinité ;
Ceux qui ressemblent.à l'église Russe;
Et ceux qui ne ressemblent à rien du tout, pas même à une église. ■
Nous nous trompons : il y a encore ceux qui ressemblent à Saint-
Front de Périgueux, lourd monument du xr= siècle, coiffé d'une série
de calottes en pain de sucre, et remontant à une époque où l'on ne
connaissait encore en France, ni les propriétés de l'ogive, ni l'emploi
du fer dans les constructions, ni les dômes proprement dits, ni les
clochers à jour, en un mot aucun des éléments constitutifs qui ont
fait la splendeur de l'architecture religieuse chrétienne.
Eh bien, c'est précisément le projet le plus naïvement copié sur les
éléments enfantins de Saint-Front qui a obtenu la palme et la couronne.
Cela n'a rien d'étonnant :
C'était la conséquence logique et inévitable des conditions du con-
cours : les éléments essentiels, d'un bon résultat y faisaient défaut.
Ainsi, au point de vue religieux, très-peu de concurrents ont eu
l'idée de placer suffisamment en évidence la statue du Christ, rendue
classique par les imageries religieuses, et qui. figure le symbole de la
dévotion au Sacré-Coeur. . -
Il y avait cependant les précédents bien connus de Notre-Dame de
Fourvières, de Notre-Dame de la Sarde, de Notre-Dame du Puy, etc., qui
auraient pu guider l'imagination et le crayon des artistes dans ce sens.
2" Au point de vue artistique, l'énorme majorité dés concurrents
s'est bornée à planter le dôme de Saint-Augustin, ou celui des Inva-
lides, sur une nef dont la façade était toujours plus ou moins celle de
l'église de la Trinité. C'est ce que l'on pourrait appeler le projet-type::
or, évidemment, il n'y a là m invention, ni acte de foi, rien en un
mot de particulier qui correspondît plutôt à mie église du Sacré-Coeur,
placée sur une montagne, qu'à tout autre sanctuaire ou monument pu-
blic de carrefour.
La plupart de ces combinaisons ressemblent, soit à la Superga île
Turin, soit à la chapelle des Invalides.
Or, pour une silhouette placée sur un point élevé, on aurait dû,
au lieu d'un massif lourd et opaque, chercher au contraire à réaliser
un dôme entouré d'une galerie de colonnettes à jour et à pignons ornés.
(afin d'avoir une silhouette plus légère à distance), accompagné d'une
flèche, également à jour, plus ou moins élancée, formantune sorte de
piédestal à la statue, sur un plan polygonal, et avec une riche orne-
mentation, des clochetons ou des statues accessoires, etc.
3° Enfin, au point de vue de l'économie, malgré' les recommanda-
tions formelles et réitérées du programme, plus des trois quarts des
concurrents se sont «lancés », sans se préoccuper le moins du monde
de la somme-limite à dépenser, dans des fantaisies architectoniques
dont l'estimation, au bas mot, serait de 15 à 20 millions, ou quelque
chose dans les prix modestes des 45 millions du nouvel Opéra.
4° Enfin, au point de vue de l'agencement des.-fondations, et de la
chapelle souterraine ou crypte, dont parle le programme, aucun des
concurrents ne paraît s'en être préoccupé sérieusement, car nous
n'avons vu nulle part trace d'une ossature ou d'un chaînage en fer des-
tiné à relier, au moins jusqu'à parfaite consolidation des bétons et
des mortiers,, les parties souterraines de l'édifice. .
.-. Quand on a fondé nos grandes-cathédrales, même sur les meilleurs
terrains, on a toujours battu d'innombrables pilotis, non-seulement
sous les piliers, mais dans leurs intervalles, et souvent, jus'qu'à 20 et
30 mètres des limites de l'édifice, dans les terrains suspects du voisi-
nage.. Ici quelques projets isolés seulement ont tenu compte de cet
élément essentiel de la question, et ont songé, vaguement que l'on
était placé, en quelque sorte, sur le plus mauvais terrain de, Paris.
Du reste, il. y a longtemps que l'on devrait être fixé sur les résul-
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