Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1914-05-22
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 mai 1914 22 mai 1914
Description : 1914/05/22 (Numéro 13719). 1914/05/22 (Numéro 13719).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k565073c
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/06/2008
F*©tat IPar-isiert»
x
LE C.niMK ME LA SCHLUCHT
mit subi l'ipce is Frliiz
Le Havre, 21 mai.
M. Barnaud, juge d'instruction, a procé-
dé hier' matin u t'interrogatoire du jeune
Gabriel Lambert. qui, en 'compagnie de son
ami Frùtz, assassina le chauffeur kohler, de
Loimar. 4
Le magistral instructeur s'est surtout ef-
torcé de faire préciser au précoce criminel
l'emploi de soi. temps depuis son départ de
Paris jusqu'à son arrivée à Nancy.
Gabriel Lambert Il reproduit le récit tue
n'os lecteur^ connaissent déià. Mais un fait
nouveau 'lui ne lai-sse pas d'être assez cu-
rieux a été ni vile.
Lambert a 'en effet rlôciaré que, avant
d entreprendre leur voyage vers la frontière,
son ami Frïilz avait lo'ué à Posny une man-
sarde o6 il avait, disait-il, l'inlenlibn de se
livrer .hf des .études de chimie: En réalité.
Frût'z, àous' le nom <1"e Lambert. se fît en-
voyer par les magasins du !!on Marché »
divers objets et vêtements, dans cette de-
meurt: improvisée. Une première escroque-
rie précéda donc la tragique équipée des
doux assassins.
On sait ensuite comment Friitz et Lam-
bert quittèrent Paris et se rendirent Yan-
cy, où leur note d'h6tel dut être payée par
leurs familles. L'interrogatoire n'a rien ré-
vélé d'intéressant à ce s«jet.
Vers midi, l'inculpé a été reconduit à la
maison d'arrêt où il a reçus, le soir, la visite
de son avocat, M" Dutel, qui doit l'assister
mardi matin, nu cours du nouvél interroga-
toire que lui fera subir le juge d'instruction.
Jusqu'à ce jour. Lambert ne s'est pas dé-
parti un seul instant de l'attitude qu il avad
eue lors de son arrestation. Est-ce chez lui
indifférence ou inconscience ? La seconde
hypothèse est la plus plausible.
Il semble, en effet, que Lambert ne se
rend pas un compte exact de l'énormité de
son crime.
Eihéromnne, sans énergie, il parait sur,
tout avoir été victime d'une influence étran
gère et avoir obéi h une volonté plus forte
que la sienne, celle de Louis F'rütz, le mau-
vais génie de cette tragique et inexplicable
Aventure.
LE VICE-AMIRAL PIVET
chef d'Etat-major général de la Marine
Le vice-amirat Pivet.
est nommé chef d'é-
tat-major général de
la marine, en rempla-
cement du vice-amiral
Le Bris, récemment
appelé à la tête de la
2e escadre de la In ar-
mée navale.
[L'amiral Pivet Est
né le 10 mars 1855,
Entré au service en
18î2, il fut promu ca-
pitaine de vaisseau le
2 avril 1002 et com-
manda le République.
Contre-amiral le 5 no-
vembre 1907, il fut major général de la
marine à Brest et reçut la troisième étoile
le 24 février 1913.
LE CONCOURS DE L'ECOLE DE GUERRE
Le ministre de la Guerre a arrêté et noti-
fié aux généraux commandant les corps d'ar-
mée les dispositions suivantes concernant le
prochain concours d'entrée à l'école de
guerre
1° Les officiers âgés de moins de trente-
sept ans à, la date du 1er octobre prochain
n'auront pas à formuler de demande spé-
ciale d'autorisation de concourir
2" .Les. officiers ayant plus de trente-sept
ans à cette même date, et qui voudraient
bénéficier des dispositions de, la cireulairc
du 23 septembre 1913, devront formuler une
demande spéciale d'autorisation de concou-
rir
AGRICULTEURS
l'abbé Moreux, le savant astronome
r
Vous montre dans le MIROIR du 24 mai
comment et pourquoi nous devons aVoir
dix-sept années de sécheresse.
Si vous habitez une petite localité
et que votre marchand de journaux
ne tienne pas régulièrement
LE MIROIR
demandez-lui qu'il vous le fasse venir
LA SEMAINE
cinématographique
ILLUSION, TRUQUAGE OU VÉRISME
Peul-élre superflu d'avancer que le
tinéma n'a pas dit son dernier mot dans te do-
maine scientifique; artistique et industriel. Ayant
beaucoup donne, le conquérant nous doit plus
encore il marche d'ailleurs 'l'un pas sûr vers
Ces nouvelles conquêtes, dont profilera l'humanité.
Maù afors considérons sa réelle importance et
Soyons en lui plus qu'une « lanterne mvujiifue
comme s'obstinent à te nommcr encore certaines
Grincheux, 'prouvant a' la dans le fùrmulié
Ide ce jugement, leur qiauvaise humeur et leur
mesquine intelligence.
Sans noua montrer d'aveugles a.pôlrcs, fou-
tours prêts à taxer d'hérétiques le. moindre contra-
dicteur, le moindre curieux, admettons au moins
les resutlals acquis.
C'est ainsi que l'on a refuse au cinéma sa
conscience, sa sinrorilé, ce que je dis, moU pet-
sonnifier sa raison d'èlre l'enregistrement di-
rect de la nature et de la vie.
Sous prétexte de nous montrer des films docu-
mentaires, des paysages étrangers, de vrais dé-
cors dans le cadre desquels doivent évoluer les
personnages da, drames représentés, on trompe
le spectateur. Toutes les vues ont été prises à
Paru ou dans ses environs immédiats et l'atmos-
phère ainsi créée autour d'une aclion a un carac-
lète factice dont s'aperçoit mal le public. dont
les connaisseurs se moquent, en attendant que le
premier lasse chorus avec les seconds..1 cc
moment le cinéma sera bien maladt on n'y
croira plus. n
Voilà le raisonnement des incrédules, qui soup-
çonnent le cinéma de truquer seN moindres filins.
Imbéciles! pas les filins! Le simple regard
suffit pour se rendre compte au? la nctalion de
la vie ries poissqna. telle que la projette l'écran,
est un secret surpri.s de l'existence sous-marine,
ta science- a déià profité de -celle application et
&rs nations voÛKclIrs, inespérées, par ta. nous
tout Le mystère de la ilore, la féconda-
LES PROUESSES DU BOXEUR PEIN
Dreslau, 21 mai.
Le tribunal correctionnel de Breslau vient
de juger une affaire de vol assez banale.
rnais dont les débats uni été des plus sug-
gestifs. Un boxeur professionnel, qui porte
le nom éloquent de l'ein, comparaissait,
sous l'accusation d'avoir, avec In complicité
d un souteneur et d'une fille, dépouillé un
ami de cette dernièrc et d'avoir partagé
avec eux la somme de trarua tunsi vo-
lée. Pein, ancien réclusionnaire, s'est défen-
du en disant qu'il était agent provocateur
appointé par la présidence de police et qu'il
avait agi dans l'exercice de ses fonctions
Il ajouta que plusieurs fois il fut délégué
dans d'autres villes pour exercer son minis-
tère et qu'on. lui dit toujours qu'il pouvait
sans crainte commettre des uolions délie-
tueuses si le bill final était de livrer un
homme il ht justice.
l>es commissaires de police entendus com-
me témoins confirmèrent que Pein était au
service de leur administration; mais. ils pré-
tendirent ne pas sp rappeler les instructions
qui lui avaient été données,
Leurs réticences ont prolité à Pein, qui Il
été acquitte, tandis que ses deux complices
étaient condamnés à un an de prison. Le
tribunal admit que lo réclusionnaire. -boxeur
et agent provocateur, s'était conformé nu*
instructions reçues, et les frais du procès'
onl été mis à Irt charge du Trésor.
Les cycles et les voitures d'énîanis sont livrés
avec un premier versement de dix francs pour
cent francs aux Administrations Dufayel. et les
machines à foudre avec un premier versement
de trois francs. Ln brochure explicative
est envoyée franco.
Un enfant blessé par son père
dans d'étranges conditions
Nice, 21 mai.
Dans un appartement de la rue.Ciouiiod,
un matelassier, Jean Desandri, a blessé, hier,
d'un coup de revolver son fils, &gé..dq;.onzq
ans. D'après les déclarations du petit Wcssfc
voici ce qui se serait passé >̃>
L'enfant était couché, lorsque, vers mimait,
son père rentra. Réveillé en sursaut, il se
dressa sur son .séant. Le père lui dit alors
Ne te dérange pas ». Il tenait à la main un
revolver qu'il paraissait examiner. Mais, au
même instant, un coup partit et le projec-
tile atteignit l'enfant. Le matelassier affolé,
prit.alors la fuite. if) "̃
On ne l'a lrlns revu depuis.
Desandri,.jl a été transporté l'hôpital daris
un état grave. La balle s'est lofîée -dans le
ventre et on n'a pu encore l'extraire^- j
Pasr SUERÏîTlâ^SRîPPÇ
la IROOITE, l'ÂRSiM, l'ENTÉRITE, la
TUBERCULOSE
et les autres MzUidics infectieuse;
Consulter les Ch2fs de Clinique de"»
Annexes de l'Institut DOYEN
3, rue Paul-Dubois (square du Temple,
3, rue Antoine-Vollon (Bastille, 12")
44, rue Verciagétorix (avenue du Maine, Ut
tt, rue du Command' Marchand ^Maillot, »•̃)
rue Legendre (place Clichy,
39. rue Doudeauvi'.le (boulevard Barbet, lt*)
Traitenuat de la syphilis. Analysa* ta Map
AU JOURNAL officiel
Instruction publique. M. Dupont-Ferrier,
professeur au lycée Louis-le-Grand. est nommé
professeur d'institutions politiques, admioistrati-
ves et judiciaires à l'école des Chartes.
CONSTIPES
ne vous purgez pas à tnrt et à travei-s, un bon
laxatif pris à temps vaut mieux. A cet' égard, le
Hurgétyi potry est sans rivai son «rttoii est
doute..agréable et sûre, il agit sans violence, sans
l>ui'giHyl Détry pris, a n'importe quel monient. par
n'importe queUe personne femmes, enfant,
convalescents nu malades, suffisent a régulariser
ies fonctions :ils débarrassent de la
bile, des glaiitô et des impuretés du sang.
Le ParvêtTi ne se croque Pas 1 1 f.Sfl In holte le 30 comprimé».
Toutes l'harcwL-ira KnvoHt'an^ contre mandat la boite If Uù
tion. la croissance de la plante, l'épanouissement
de lajleur autant de choses dont le cinéma t'est
fait {observateur et X enregistreur fidèle, indis-
cutable.
.Mois quoi bon protester contre « le. 1m-
quaçe » dit base Ait tout le cinéma » par un
dénigreur systématique. Le.s pièces ne se louent
pas toujours dans un salon ce sont 'inérne ce
changement. de lieu. cctte instantanée succes-
sion dans Ic-'d-icor qui ont lait le sueeps des pièces
d'écran. Je rit; soutiens pa.s U: « nérlsnté perpé-
tuel, intégral' de tous tes filmi Une opinion aussi
absurde ferait In digne pendant de celLe que ac
combats. Malt ïaf'lrtnc que la reconstitution.
la plus importante comme la plus minime,' dans
le détail, comme dans l'ensemble préoccupe le
metteur en sr.ène'cvntmaioyrapli'niuc. autant que
l'historien, plu.s que l'auteur dramatique. Et l'on
pourrait tirer de .ceci un nouvel .argument -en.-
faveur du cinéma, qui a fait accomplir à l'art du
costume et de l'accessoire des progrès cnnsidé-
rables. "̃
Les bandas retraçant la guerre balkanique
ont été forgeas après coup, de feu » c'est une
légende courante. Mais les champs de bataille
serbes et bulgares, grecs et monténégrins, de
mépie qu'ils étaient suivis par des journalis-tes
et des photographes, l'étaient par des opérateurs.
Le cinéma -envoie, lui aussi, ses •̃ correspondants
de guerre n. Wen n'enipichc, les hostilités termi-
nées, de venir revoir le cadre pour compléter et
relouehsr le tableau.
Passons dans un autre domaine et rapportons
un exemple
Il s'agissait de tourner Aziyadé, le chef-d'œuvre
de Pierre Loti Aussitôt, tout naturellement, le
Film d'Art n dèpCchë vers Stamboul M. Lacroix,
un île .ses pius habiles metteurs en scène, en
compagnie d'une troupe de vingt artistes. C'es!
sur piace. dans le décor successif des vieilles
rues, des bazars éclatants, des couchers de soleil
sur Eyoub. au-dessus des minarets ro.ses, au bord
des rnccs enchantées du Bosphore, dans la mo-
dernité de Pèra, etc., que nous verrons se dérou-
ler les chapitres d'l roman de Loli.
Le niallrc dramaturge, le maître peintre aussi.
Henri Gain, a préparé ce film, repéré jusqu'à la
moindre scène. Son double talent, ses souvenirs
de voyageur Iravçrs Stamboul novs promettent
une reconstitution 'd'Aziyadt! cxlraordinaircmcnt
vivante. Ainsi que Va dit à peu prés La Fon-
laine: Sous croirons erre nous-mêmes.
LE MONSIEUR PU Film.
Neuf petits Chinois, de neuf à onze ans,
autant qu'on peut en juger sur teurs
mines ont été arrêtés, avant-hier, .dans
les rues de Paris pour mendicité et vagabon-
dage.
Ils ont été mis la disposition de deux
Mais les magistrats sont bien embarrassés,
car les enfants ne prononcent que quelques
iiiots-dt français Deux sous! monsieur»
ou bien « Merci madame Et il n'y a pays
de traducteurs-jurés pour la langue danois*
au parquet de la Semé.
La légation de Chine a été avisé.
En attendant, c'est l'Assistance- publique-
qui se chargera de ces enfants. qui n'ont
point été réclamés jusqu'ici.
UNE JEUNE !*V '̃" .?'
S'EMPOISONNE
S- Bruxelles, il niai.
un hôte! ifè!î nnvirorts (te"n'fire: dit Mklf: En'
passant devant 'ion appurlfuieat. une,, femme de
chambre 'érrtendit des
Elle prévint iè' directeur
la porté1 et 'on treuW-lH1' voyageuse so tutvlnitt *.ur
son lit. en proie ̃» •ri'atràecs"SonffranOT5?-Kile
.vcniiîî de s'empoisonner et m.oui'ut peu, de temp;.
apréS.- -̃̃–
C'est une Bruxelloise. Mme fiamers. vingt-huit
ans. nioro ds deux enfants.
On ignore tes. causes tic son acte,
Pas de vraies ribotes!1
sans les
d'un grand profit
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du matin
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éclu9efôs Varetenes, 3*271; pont de Melun,
^"é pont de Corbeil, lm73 écluse de Poj^t-à-
Marne. Ecluse de Cumieres, 2?>27 de.
QVilifôrt, OfrS; écluse de Ctiareriton,
Basse-Scine AuStertitz, lm18 |>ont de la
Tournelle, lm(>8 pont Boyal. ï^Vi oeluse de
Surcsnes, 5m25 barrage de Bezons, pont,
de 'Mantes, ZmiS de Mcricourt,
Oise. Barrage Venfitte. 2mV2.
UN TRIOMPHAL, SUCCÈS
L'HEURE TRAGIQUE1'
Cinémadrame en deux parties de AL E. LACROix
Quelle page sublime Quel émouvant pas-
tiche, quel tableau puissant qui reconsiittip
avec tant de vérité' les seènus de1 la vie 'dou-
loureuse et iaiaie.
L'Heure tragique
est sans doute le film
le plus beau qui ait
été réalisé dans le
domaine réaliste.
Un voici l'argument:
.leuue compositeur
de talent, Gabriel
Heyman, pauvre et
inconnu, soutire
d'nne maladie de poi-
trine.
Il traverse les heu-
res de misère grâce
au dévouement de sa
tendre épouse, Lucile
qui, h force de soins,
améliore son état, cc
qui lui permet d'acti-
ver Un'' œuvre qui
bientôt doit connaître"
les feux de la rampe.
s'est épris de Marise Lhéry. sa vedette »,
lui fixe un rendez-vous que surprend Lucile.
Violemment secouée par la douleur l'époiïse
(î) L'HEURE TRAGIQUE, édité par le « Film d'Art », est la concession exclusive
de J'AGENCE GENERALE CINEMATOGRAPHIQUE, 16, rue Grange Batelière, Paris.
Instruments scientifiques de haute Précision
STÉRÉOS À PRISMES
LE Il
Après une discussion qui s'est rolongée
durant deux séances, le congrèa fédéral des
musiciens a, adopté une résolution fixant il
300 francs tu miri-irnum'le salaire mensuel
pour les engagements de saison ̃ à partir
de 1915 dans les stations thermales et
balnéaires..
Les élaboré, un en-
"'Semble de prescriptions concernant je rôlp
des délégués d'orchestre avec application
'immédiate dans les casino des villes
d'eaux.
Le congrès a renvoya à l'étude du comité
fédéral une proposition tendant au relève-
ment des traitements des professeurs des
conservatoires de province et à la sépara-
tion de ces traitements avec les salaires al-
loués pour le service au théâtre.
En fin de séance. les congressistes se sont
occupe'} de la Il,, syridicalisation des chefs
d otcËestrè.
1 hti .dernière- journée sera consacrée aux
nappor-is c!e .la fédération avec la Cv T.
tj? congrès a décidé d'entendre M. Jouhaux,
secrétaire du comité confédéral, qui suivra
lia discussion.
Rappelons que les artistes musiciens de
Paris ont, il V quelques jours, consacré
par voie de référendum et à une grosse
majorité lu '.séparation d'av.ec la C..G. T.,
séparation motivée par des raisons fin an-
éières et non pour des divergences d'opi-
Eion.
i' hla ïeSe!u?R!èhe
Le four n° 4 de la verrerie ouvrière, celui
prend froid en rentran: et, prédisposée.
nE! peut
coudre à se déta-
cher de l'actrice, et
alors quil se rend
h «n rendez-vous Lu-
(Sle, qui souffre, ten-
te vainement de le
retenir.
A quelques heures
de là, Gabriel, in-
quiet, téléphone chez'
iui, mais, glacé, en-
tend dans le télépho-
ne les derniers râles
de sa femme. Il ac-
court, mais trop tard,
̃"Ktïeik' est morte.
N'est-ce pas d'une
admirable conception
dramatique, et si not»
"Hjrmfbns que ce film
été rnis en scène
un art parfait et
̃sri trouve interprété
par des artistes'"de talent, ce la suffit
pour affirmer qu'il obtiendra un très
gros succès partout et fera une brillante
carrière. ̃»-•
doiit l'int,'énieur Spinetta attendit l'achève-
ment |io:ir rc-ndre eHective sa démission, va
et; restauré par les soins du nouvel ingé-
Les ouvriers du four n° 1, qui y travail
laient, vont reprendre leur place.
GONSRÈ^SYHOfCAL
De .Chalon-sur-Saône
Un congrès des organisations ouvrières,
de Saône-et-Loire aura lieu il Chalon le 24
mai prochain. On y parlcra de la semaine
anglaise et du congrès syndical de Greno-
hle en présence des déiutés Bras, du Creu-
*>t, et Theobretin, de Chalon.
DANS LE BASSIN HMLEU DE MmW
De Montluçon
En raison de l'épuisement, actuel des
concessions houillères du bassin de Comment-
try, Jç; chambre de commerce de Montluçon
vient do demander au ministre des Travaux
publics de faire entreprendre, par l'Etat, des
etudes et sondages dans le bassin nord de
Commentry, dans le bassin de Villefranche-
et dans le' bassin compris entre
Doyet et Deneviille, à l'e.tïot de pouvoir met-.
tre. en' voleur les gisements de .charbon quf
peuvent encore exister.
La chambre de commerce demande que
cette mission soit confiée à M. Friedel^ di-
recteur de l'école des iiiin-es de Saint-
Etianne.
DEUX' AVIATEURS BLESSÉS
Liubiiir! (Russie), 21 mai.
L'aviateur militaire Albrecht. ayant i bord
de son appareil un sous-ofn'cier comme pas-
sager, a fait une chute.
Les deux hommes se sont blessés griève-
ment.
LE 12 JUIN, tout la monde ira voir, dans tous les bons cinémas, le film
le plus extraordinaire, I'oeuvre la plus formidable et la plus colossale qu'il
ait été donné au cinématographe de réaliser
NÉRON et A GRIPPINE
de la célèbre marque FILM ARTISTICA GLORIA
Jamais une réussite aussi absolue n'a couronné un chef-d'œuvre sem-
blable, un effort d'art aussi considérable
Rien ne peut être comparé à cette inimaginable reconstitution de la
Rome impériale, la Rome des Césars, la Rome des orgies et des jeux san-
guinaires
Pour la première fois, le monde païen revit sous-nos yeux émerveillés
Les mots, les images restent impuissants à donner une idée, même loin-
taine, dg ce film inégalable. Des palais et un forum ont été construits, une
trirème équipée, un colisée édifié, des fêtes nautiques organisées, qui ont
nécessité une dépense totale de
C'est encore à l'Oîfice de Location
que les spectateurs seront redevables du plus beau spectacle
d'art qui se puisse voir.
Tous les spectateurs qui fréquentent les Bons Etablissements qui passent
les nouveautés PATHÉ FRÈRES sont certains que les vues sont tirées sur
film ininflammable.
COURRIER ORPEÉOMGE
L' « Artistique de Paris », directeur M. Gas-
ton Petit, donnera son t0' concert le samedi 23 mai.
à 9 h. du solr, dans la grande salle des tètes du
Trocadéro.
La cOmmiîsion des fêtes de Fontenay-sous
Bois (Seine), à l'occasion de la tete communale,
organise un festival d'harmonies et de fanfares.
qui aura lieu .e dimanc!;eî août prochain. Les
adhésions, seront reçues jusqu'au 15 juillet par
NI. Pinard îils. secrétaire. 9, rue Emile-Roux.
Le conseil mur.icipa; de Vichy (AIlier), sur
la proposition de sa commis'¡on des fêtes et de
l'Harmonie municipale, a déctdé l'organisation d'un
concours international de musique orphéons, Har-
monies, fanfares, estudiantimis, trompes de chasse,
trompettes. tambours et clalI'ons. fifres, etc.. et a
fl\é la date de coi important tourno: aux 19 et
septembre 19t.
l.; comité orir>riis.v?uT dê la fête fédérale
des mustqnes du N'ont et du Pas-de-Calais, qui aura
lieu à-Samt-Amand-tes-Eaux î>tordi. les 14 et la juin
prochain, a reçu les adhésions de sociétés.
.“«, Le comité d'crgan-.sat.on du concours musi- ̃
enl de Cherbourg (Manohel a décidé que toutes les
épreuves auront lieu le dimanche août pour les
orphéons, harmomes et fanfares Le lundi 3 août
est réservé aux épreuves des sociétë3 de trompettes,
trompes de chasse, tambours et clairons, ainsi
qu'au concours fie solistes individuels Pour rensei-
gnoments-fu adhérions s'adres-er à M. Lemoigne,
secrétaire
Un concours de musique d'harmonies, fan-
fares. chorales rhorates mixtes, sociétés de pu-
̃ pilles, estudinnclnas. troTOpe? de chasse, trompettes.
tambour? et clairons, solide pistons clarinettes,
ténors; barytons et basses. organtsé par la chambre
syndicale des artistes musiciens aura lieu à Mar-
seille, les li. 15 et aortt procha n.
Cette solennité musicale comprendra, un con-
cours de lecture vue 9° un concours d'exécution
un concours d'honnerir ̃ 4* un concours de soll
5° un grand concert de gala. Les adhésions seront
reçues jusqu'au t5 juin.
A Juvisy-?ur-()rfre ''S.-et-i"») la Fauvette juvt-
sienne or!anise un festival d'ornhéons. harmonies
et fanfares. avec primes en espèces, cette fête aura
Heu la dimaucb« 12 .juillet -prochain Pour rensei-
gnements et adhésions, s'adresser, a M. Uaitrdon,
président, 35. rue \Vu'rtï
Le concours musical qui devait avotr lieu,
cette année, Il (îraùlhet (Tarn) est reporté il' J915.
x
LE C.niMK ME LA SCHLUCHT
mit subi l'ipce is Frliiz
Le Havre, 21 mai.
M. Barnaud, juge d'instruction, a procé-
dé hier' matin u t'interrogatoire du jeune
Gabriel Lambert. qui, en 'compagnie de son
ami Frùtz, assassina le chauffeur kohler, de
Loimar. 4
Le magistral instructeur s'est surtout ef-
torcé de faire préciser au précoce criminel
l'emploi de soi. temps depuis son départ de
Paris jusqu'à son arrivée à Nancy.
Gabriel Lambert Il reproduit le récit tue
n'os lecteur^ connaissent déià. Mais un fait
nouveau 'lui ne lai-sse pas d'être assez cu-
rieux a été ni vile.
Lambert a 'en effet rlôciaré que, avant
d entreprendre leur voyage vers la frontière,
son ami Frïilz avait lo'ué à Posny une man-
sarde o6 il avait, disait-il, l'inlenlibn de se
livrer .hf des .études de chimie: En réalité.
Frût'z, àous' le nom <1"e Lambert. se fît en-
voyer par les magasins du !!on Marché »
divers objets et vêtements, dans cette de-
meurt: improvisée. Une première escroque-
rie précéda donc la tragique équipée des
doux assassins.
On sait ensuite comment Friitz et Lam-
bert quittèrent Paris et se rendirent Yan-
cy, où leur note d'h6tel dut être payée par
leurs familles. L'interrogatoire n'a rien ré-
vélé d'intéressant à ce s«jet.
Vers midi, l'inculpé a été reconduit à la
maison d'arrêt où il a reçus, le soir, la visite
de son avocat, M" Dutel, qui doit l'assister
mardi matin, nu cours du nouvél interroga-
toire que lui fera subir le juge d'instruction.
Jusqu'à ce jour. Lambert ne s'est pas dé-
parti un seul instant de l'attitude qu il avad
eue lors de son arrestation. Est-ce chez lui
indifférence ou inconscience ? La seconde
hypothèse est la plus plausible.
Il semble, en effet, que Lambert ne se
rend pas un compte exact de l'énormité de
son crime.
Eihéromnne, sans énergie, il parait sur,
tout avoir été victime d'une influence étran
gère et avoir obéi h une volonté plus forte
que la sienne, celle de Louis F'rütz, le mau-
vais génie de cette tragique et inexplicable
Aventure.
LE VICE-AMIRAL PIVET
chef d'Etat-major général de la Marine
Le vice-amirat Pivet.
est nommé chef d'é-
tat-major général de
la marine, en rempla-
cement du vice-amiral
Le Bris, récemment
appelé à la tête de la
2e escadre de la In ar-
mée navale.
[L'amiral Pivet Est
né le 10 mars 1855,
Entré au service en
18î2, il fut promu ca-
pitaine de vaisseau le
2 avril 1002 et com-
manda le République.
Contre-amiral le 5 no-
vembre 1907, il fut major général de la
marine à Brest et reçut la troisième étoile
le 24 février 1913.
LE CONCOURS DE L'ECOLE DE GUERRE
Le ministre de la Guerre a arrêté et noti-
fié aux généraux commandant les corps d'ar-
mée les dispositions suivantes concernant le
prochain concours d'entrée à l'école de
guerre
1° Les officiers âgés de moins de trente-
sept ans à, la date du 1er octobre prochain
n'auront pas à formuler de demande spé-
ciale d'autorisation de concourir
2" .Les. officiers ayant plus de trente-sept
ans à cette même date, et qui voudraient
bénéficier des dispositions de, la cireulairc
du 23 septembre 1913, devront formuler une
demande spéciale d'autorisation de concou-
rir
AGRICULTEURS
l'abbé Moreux, le savant astronome
r
Vous montre dans le MIROIR du 24 mai
comment et pourquoi nous devons aVoir
dix-sept années de sécheresse.
Si vous habitez une petite localité
et que votre marchand de journaux
ne tienne pas régulièrement
LE MIROIR
demandez-lui qu'il vous le fasse venir
LA SEMAINE
cinématographique
ILLUSION, TRUQUAGE OU VÉRISME
Peul-élre superflu d'avancer que le
tinéma n'a pas dit son dernier mot dans te do-
maine scientifique; artistique et industriel. Ayant
beaucoup donne, le conquérant nous doit plus
encore il marche d'ailleurs 'l'un pas sûr vers
Ces nouvelles conquêtes, dont profilera l'humanité.
Maù afors considérons sa réelle importance et
Soyons en lui plus qu'une « lanterne mvujiifue
comme s'obstinent à te nommcr encore certaines
Grincheux, 'prouvant a' la dans le fùrmulié
Ide ce jugement, leur qiauvaise humeur et leur
mesquine intelligence.
Sans noua montrer d'aveugles a.pôlrcs, fou-
tours prêts à taxer d'hérétiques le. moindre contra-
dicteur, le moindre curieux, admettons au moins
les resutlals acquis.
C'est ainsi que l'on a refuse au cinéma sa
conscience, sa sinrorilé, ce que je dis, moU pet-
sonnifier sa raison d'èlre l'enregistrement di-
rect de la nature et de la vie.
Sous prétexte de nous montrer des films docu-
mentaires, des paysages étrangers, de vrais dé-
cors dans le cadre desquels doivent évoluer les
personnages da, drames représentés, on trompe
le spectateur. Toutes les vues ont été prises à
Paru ou dans ses environs immédiats et l'atmos-
phère ainsi créée autour d'une aclion a un carac-
lète factice dont s'aperçoit mal le public. dont
les connaisseurs se moquent, en attendant que le
premier lasse chorus avec les seconds..1 cc
moment le cinéma sera bien maladt on n'y
croira plus. n
Voilà le raisonnement des incrédules, qui soup-
çonnent le cinéma de truquer seN moindres filins.
Imbéciles! pas les filins! Le simple regard
suffit pour se rendre compte au? la nctalion de
la vie ries poissqna. telle que la projette l'écran,
est un secret surpri.s de l'existence sous-marine,
ta science- a déià profité de -celle application et
&rs nations voÛKclIrs, inespérées, par ta. nous
tout Le mystère de la ilore, la féconda-
LES PROUESSES DU BOXEUR PEIN
Dreslau, 21 mai.
Le tribunal correctionnel de Breslau vient
de juger une affaire de vol assez banale.
rnais dont les débats uni été des plus sug-
gestifs. Un boxeur professionnel, qui porte
le nom éloquent de l'ein, comparaissait,
sous l'accusation d'avoir, avec In complicité
d un souteneur et d'une fille, dépouillé un
ami de cette dernièrc et d'avoir partagé
avec eux la somme de trarua tunsi vo-
lée. Pein, ancien réclusionnaire, s'est défen-
du en disant qu'il était agent provocateur
appointé par la présidence de police et qu'il
avait agi dans l'exercice de ses fonctions
Il ajouta que plusieurs fois il fut délégué
dans d'autres villes pour exercer son minis-
tère et qu'on. lui dit toujours qu'il pouvait
sans crainte commettre des uolions délie-
tueuses si le bill final était de livrer un
homme il ht justice.
l>es commissaires de police entendus com-
me témoins confirmèrent que Pein était au
service de leur administration; mais. ils pré-
tendirent ne pas sp rappeler les instructions
qui lui avaient été données,
Leurs réticences ont prolité à Pein, qui Il
été acquitte, tandis que ses deux complices
étaient condamnés à un an de prison. Le
tribunal admit que lo réclusionnaire. -boxeur
et agent provocateur, s'était conformé nu*
instructions reçues, et les frais du procès'
onl été mis à Irt charge du Trésor.
Les cycles et les voitures d'énîanis sont livrés
avec un premier versement de dix francs pour
cent francs aux Administrations Dufayel. et les
machines à foudre avec un premier versement
de trois francs. Ln brochure explicative
est envoyée franco.
Un enfant blessé par son père
dans d'étranges conditions
Nice, 21 mai.
Dans un appartement de la rue.Ciouiiod,
un matelassier, Jean Desandri, a blessé, hier,
d'un coup de revolver son fils, &gé..dq;.onzq
ans. D'après les déclarations du petit Wcssfc
voici ce qui se serait passé >̃>
L'enfant était couché, lorsque, vers mimait,
son père rentra. Réveillé en sursaut, il se
dressa sur son .séant. Le père lui dit alors
Ne te dérange pas ». Il tenait à la main un
revolver qu'il paraissait examiner. Mais, au
même instant, un coup partit et le projec-
tile atteignit l'enfant. Le matelassier affolé,
prit.alors la fuite. if) "̃
On ne l'a lrlns revu depuis.
Desandri,.jl a été transporté l'hôpital daris
un état grave. La balle s'est lofîée -dans le
ventre et on n'a pu encore l'extraire^- j
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39. rue Doudeauvi'.le (boulevard Barbet, lt*)
Traitenuat de la syphilis. Analysa* ta Map
AU JOURNAL officiel
Instruction publique. M. Dupont-Ferrier,
professeur au lycée Louis-le-Grand. est nommé
professeur d'institutions politiques, admioistrati-
ves et judiciaires à l'école des Chartes.
CONSTIPES
ne vous purgez pas à tnrt et à travei-s, un bon
laxatif pris à temps vaut mieux. A cet' égard, le
Hurgétyi potry est sans rivai son «rttoii est
doute..agréable et sûre, il agit sans violence, sans
l>ui'giHyl Détry pris, a n'importe quel monient. par
n'importe queUe personne femmes, enfant,
convalescents nu malades, suffisent a régulariser
ies fonctions :ils débarrassent de la
bile, des glaiitô et des impuretés du sang.
Le ParvêtTi ne se croque Pas 1 1 f.Sfl In holte le 30 comprimé».
Toutes l'harcwL-ira KnvoHt'an^ contre mandat la boite If Uù
tion. la croissance de la plante, l'épanouissement
de lajleur autant de choses dont le cinéma t'est
fait {observateur et X enregistreur fidèle, indis-
cutable.
.Mois quoi bon protester contre « le. 1m-
quaçe » dit base Ait tout le cinéma » par un
dénigreur systématique. Le.s pièces ne se louent
pas toujours dans un salon ce sont 'inérne ce
changement. de lieu. cctte instantanée succes-
sion dans Ic-'d-icor qui ont lait le sueeps des pièces
d'écran. Je rit; soutiens pa.s U: « nérlsnté perpé-
tuel, intégral' de tous tes filmi Une opinion aussi
absurde ferait In digne pendant de celLe que ac
combats. Malt ïaf'lrtnc que la reconstitution.
la plus importante comme la plus minime,' dans
le détail, comme dans l'ensemble préoccupe le
metteur en sr.ène'cvntmaioyrapli'niuc. autant que
l'historien, plu.s que l'auteur dramatique. Et l'on
pourrait tirer de .ceci un nouvel .argument -en.-
faveur du cinéma, qui a fait accomplir à l'art du
costume et de l'accessoire des progrès cnnsidé-
rables. "̃
Les bandas retraçant la guerre balkanique
ont été forgeas après coup, de feu » c'est une
légende courante. Mais les champs de bataille
serbes et bulgares, grecs et monténégrins, de
mépie qu'ils étaient suivis par des journalis-tes
et des photographes, l'étaient par des opérateurs.
Le cinéma -envoie, lui aussi, ses •̃ correspondants
de guerre n. Wen n'enipichc, les hostilités termi-
nées, de venir revoir le cadre pour compléter et
relouehsr le tableau.
Passons dans un autre domaine et rapportons
un exemple
Il s'agissait de tourner Aziyadé, le chef-d'œuvre
de Pierre Loti Aussitôt, tout naturellement, le
Film d'Art n dèpCchë vers Stamboul M. Lacroix,
un île .ses pius habiles metteurs en scène, en
compagnie d'une troupe de vingt artistes. C'es!
sur piace. dans le décor successif des vieilles
rues, des bazars éclatants, des couchers de soleil
sur Eyoub. au-dessus des minarets ro.ses, au bord
des rnccs enchantées du Bosphore, dans la mo-
dernité de Pèra, etc., que nous verrons se dérou-
ler les chapitres d'l roman de Loli.
Le niallrc dramaturge, le maître peintre aussi.
Henri Gain, a préparé ce film, repéré jusqu'à la
moindre scène. Son double talent, ses souvenirs
de voyageur Iravçrs Stamboul novs promettent
une reconstitution 'd'Aziyadt! cxlraordinaircmcnt
vivante. Ainsi que Va dit à peu prés La Fon-
laine: Sous croirons erre nous-mêmes.
LE MONSIEUR PU Film.
Neuf petits Chinois, de neuf à onze ans,
autant qu'on peut en juger sur teurs
mines ont été arrêtés, avant-hier, .dans
les rues de Paris pour mendicité et vagabon-
dage.
Ils ont été mis la disposition de deux
Mais les magistrats sont bien embarrassés,
car les enfants ne prononcent que quelques
iiiots-dt français Deux sous! monsieur»
ou bien « Merci madame Et il n'y a pays
de traducteurs-jurés pour la langue danois*
au parquet de la Semé.
La légation de Chine a été avisé.
En attendant, c'est l'Assistance- publique-
qui se chargera de ces enfants. qui n'ont
point été réclamés jusqu'ici.
UNE JEUNE !*V '̃" .?'
S'EMPOISONNE
S- Bruxelles, il niai.
un hôte! ifè!î nnvirorts (te"n'fire: dit Mklf: En'
passant devant 'ion appurlfuieat. une,, femme de
chambre 'érrtendit des
Elle prévint iè' directeur
la porté1 et 'on treuW-lH1' voyageuse so tutvlnitt *.ur
son lit. en proie ̃» •ri'atràecs"SonffranOT5?-Kile
.vcniiîî de s'empoisonner et m.oui'ut peu, de temp;.
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QVilifôrt, OfrS; écluse de Ctiareriton,
Basse-Scine AuStertitz, lm18 |>ont de la
Tournelle, lm(>8 pont Boyal. ï^Vi oeluse de
Surcsnes, 5m25 barrage de Bezons, pont,
de 'Mantes, ZmiS de Mcricourt,
Oise. Barrage Venfitte. 2mV2.
UN TRIOMPHAL, SUCCÈS
L'HEURE TRAGIQUE1'
Cinémadrame en deux parties de AL E. LACROix
Quelle page sublime Quel émouvant pas-
tiche, quel tableau puissant qui reconsiittip
avec tant de vérité' les seènus de1 la vie 'dou-
loureuse et iaiaie.
L'Heure tragique
est sans doute le film
le plus beau qui ait
été réalisé dans le
domaine réaliste.
Un voici l'argument:
.leuue compositeur
de talent, Gabriel
Heyman, pauvre et
inconnu, soutire
d'nne maladie de poi-
trine.
Il traverse les heu-
res de misère grâce
au dévouement de sa
tendre épouse, Lucile
qui, h force de soins,
améliore son état, cc
qui lui permet d'acti-
ver Un'' œuvre qui
bientôt doit connaître"
les feux de la rampe.
s'est épris de Marise Lhéry. sa vedette »,
lui fixe un rendez-vous que surprend Lucile.
Violemment secouée par la douleur l'époiïse
(î) L'HEURE TRAGIQUE, édité par le « Film d'Art », est la concession exclusive
de J'AGENCE GENERALE CINEMATOGRAPHIQUE, 16, rue Grange Batelière, Paris.
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STÉRÉOS À PRISMES
LE Il
Après une discussion qui s'est rolongée
durant deux séances, le congrèa fédéral des
musiciens a, adopté une résolution fixant il
300 francs tu miri-irnum'le salaire mensuel
pour les engagements de saison ̃ à partir
de 1915 dans les stations thermales et
balnéaires..
Les élaboré, un en-
"'Semble de prescriptions concernant je rôlp
des délégués d'orchestre avec application
'immédiate dans les casino des villes
d'eaux.
Le congrès a renvoya à l'étude du comité
fédéral une proposition tendant au relève-
ment des traitements des professeurs des
conservatoires de province et à la sépara-
tion de ces traitements avec les salaires al-
loués pour le service au théâtre.
En fin de séance. les congressistes se sont
occupe'} de la Il,, syridicalisation des chefs
d otcËestrè.
1 hti .dernière- journée sera consacrée aux
nappor-is c!e .la fédération avec la Cv T.
tj? congrès a décidé d'entendre M. Jouhaux,
secrétaire du comité confédéral, qui suivra
lia discussion.
Rappelons que les artistes musiciens de
Paris ont, il V quelques jours, consacré
par voie de référendum et à une grosse
majorité lu '.séparation d'av.ec la C..G. T.,
séparation motivée par des raisons fin an-
éières et non pour des divergences d'opi-
Eion.
i' hla ïeSe!u?R!èhe
Le four n° 4 de la verrerie ouvrière, celui
prend froid en rentran: et, prédisposée.
nE! peut
coudre à se déta-
cher de l'actrice, et
alors quil se rend
h «n rendez-vous Lu-
(Sle, qui souffre, ten-
te vainement de le
retenir.
A quelques heures
de là, Gabriel, in-
quiet, téléphone chez'
iui, mais, glacé, en-
tend dans le télépho-
ne les derniers râles
de sa femme. Il ac-
court, mais trop tard,
̃"Ktïeik' est morte.
N'est-ce pas d'une
admirable conception
dramatique, et si not»
"Hjrmfbns que ce film
été rnis en scène
un art parfait et
̃sri trouve interprété
par des artistes'"de talent, ce la suffit
pour affirmer qu'il obtiendra un très
gros succès partout et fera une brillante
carrière. ̃»-•
doiit l'int,'énieur Spinetta attendit l'achève-
ment |io:ir rc-ndre eHective sa démission, va
et; restauré par les soins du nouvel ingé-
Les ouvriers du four n° 1, qui y travail
laient, vont reprendre leur place.
GONSRÈ^SYHOfCAL
De .Chalon-sur-Saône
Un congrès des organisations ouvrières,
de Saône-et-Loire aura lieu il Chalon le 24
mai prochain. On y parlcra de la semaine
anglaise et du congrès syndical de Greno-
hle en présence des déiutés Bras, du Creu-
*>t, et Theobretin, de Chalon.
DANS LE BASSIN HMLEU DE MmW
De Montluçon
En raison de l'épuisement, actuel des
concessions houillères du bassin de Comment-
try, Jç; chambre de commerce de Montluçon
vient do demander au ministre des Travaux
publics de faire entreprendre, par l'Etat, des
etudes et sondages dans le bassin nord de
Commentry, dans le bassin de Villefranche-
et dans le' bassin compris entre
Doyet et Deneviille, à l'e.tïot de pouvoir met-.
tre. en' voleur les gisements de .charbon quf
peuvent encore exister.
La chambre de commerce demande que
cette mission soit confiée à M. Friedel^ di-
recteur de l'école des iiiin-es de Saint-
Etianne.
DEUX' AVIATEURS BLESSÉS
Liubiiir! (Russie), 21 mai.
L'aviateur militaire Albrecht. ayant i bord
de son appareil un sous-ofn'cier comme pas-
sager, a fait une chute.
Les deux hommes se sont blessés griève-
ment.
LE 12 JUIN, tout la monde ira voir, dans tous les bons cinémas, le film
le plus extraordinaire, I'oeuvre la plus formidable et la plus colossale qu'il
ait été donné au cinématographe de réaliser
NÉRON et A GRIPPINE
de la célèbre marque FILM ARTISTICA GLORIA
Jamais une réussite aussi absolue n'a couronné un chef-d'œuvre sem-
blable, un effort d'art aussi considérable
Rien ne peut être comparé à cette inimaginable reconstitution de la
Rome impériale, la Rome des Césars, la Rome des orgies et des jeux san-
guinaires
Pour la première fois, le monde païen revit sous-nos yeux émerveillés
Les mots, les images restent impuissants à donner une idée, même loin-
taine, dg ce film inégalable. Des palais et un forum ont été construits, une
trirème équipée, un colisée édifié, des fêtes nautiques organisées, qui ont
nécessité une dépense totale de
C'est encore à l'Oîfice de Location
que les spectateurs seront redevables du plus beau spectacle
d'art qui se puisse voir.
Tous les spectateurs qui fréquentent les Bons Etablissements qui passent
les nouveautés PATHÉ FRÈRES sont certains que les vues sont tirées sur
film ininflammable.
COURRIER ORPEÉOMGE
L' « Artistique de Paris », directeur M. Gas-
ton Petit, donnera son t0' concert le samedi 23 mai.
à 9 h. du solr, dans la grande salle des tètes du
Trocadéro.
La cOmmiîsion des fêtes de Fontenay-sous
Bois (Seine), à l'occasion de la tete communale,
organise un festival d'harmonies et de fanfares.
qui aura lieu .e dimanc!;eî août prochain. Les
adhésions, seront reçues jusqu'au 15 juillet par
NI. Pinard îils. secrétaire. 9, rue Emile-Roux.
Le conseil mur.icipa; de Vichy (AIlier), sur
la proposition de sa commis'¡on des fêtes et de
l'Harmonie municipale, a déctdé l'organisation d'un
concours international de musique orphéons, Har-
monies, fanfares, estudiantimis, trompes de chasse,
trompettes. tambours et clalI'ons. fifres, etc.. et a
fl\é la date de coi important tourno: aux 19 et
septembre 19t.
l.; comité orir>riis.v?uT dê la fête fédérale
des mustqnes du N'ont et du Pas-de-Calais, qui aura
lieu à-Samt-Amand-tes-Eaux î>tordi. les 14 et la juin
prochain, a reçu les adhésions de sociétés.
.“«, Le comité d'crgan-.sat.on du concours musi- ̃
enl de Cherbourg (Manohel a décidé que toutes les
épreuves auront lieu le dimanche août pour les
orphéons, harmomes et fanfares Le lundi 3 août
est réservé aux épreuves des sociétë3 de trompettes,
trompes de chasse, tambours et clairons, ainsi
qu'au concours fie solistes individuels Pour rensei-
gnoments-fu adhérions s'adres-er à M. Lemoigne,
secrétaire
Un concours de musique d'harmonies, fan-
fares. chorales rhorates mixtes, sociétés de pu-
̃ pilles, estudinnclnas. troTOpe? de chasse, trompettes.
tambour? et clairons, solide pistons clarinettes,
ténors; barytons et basses. organtsé par la chambre
syndicale des artistes musiciens aura lieu à Mar-
seille, les li. 15 et aortt procha n.
Cette solennité musicale comprendra, un con-
cours de lecture vue 9° un concours d'exécution
un concours d'honnerir ̃ 4* un concours de soll
5° un grand concert de gala. Les adhésions seront
reçues jusqu'au t5 juin.
A Juvisy-?ur-()rfre ''S.-et-i"») la Fauvette juvt-
sienne or!anise un festival d'ornhéons. harmonies
et fanfares. avec primes en espèces, cette fête aura
Heu la dimaucb« 12 .juillet -prochain Pour rensei-
gnements et adhésions, s'adresser, a M. Uaitrdon,
président, 35. rue \Vu'rtï
Le concours musical qui devait avotr lieu,
cette année, Il (îraùlhet (Tarn) est reporté il' J915.
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