Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1904-04-25
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844
Description : 25 avril 1904 25 avril 1904
Description : 1904/04/25 (Numéro 10041). 1904/04/25 (Numéro 10041).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG15 Collection numérique : BIPFPIG15
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k561404g
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2008
Le ÏPetit Parisien!
T5
5,000 francs, 1,800 mètres, 1"' X.-Snophon, A M.
Leigh fihields) ?» Priom. (Clçmsonj 3e Orgueil
(G. Slern).
Non placé: Kargat.
Gagné de trois quarts de longueur, une tête
du deuxième au troisième.
Prix du Cadran. 4 ans, 30.000 francs, 4,200
mètres. 1" Camisole, à M: Adet (G. Stern);
2° Hébron (N. ïurner) 36 Nordenskjold tO'Con-
nof).
Non placés: Frisquet, La Féria, Chatte Blanche.
Gagné d'une tête, quatre longueurs du
Beuxifcme au troisième.
Prix Noailles. Poule des produits, 3 ans,
30.000 francs et 2,000 à l'éleveur, ajoutés à une
poule de 500 francs chaque, mètres.
Ajax, à M. Ed. Blanc (G. Slem); 2o Macdo-
'nald Il (L. Spencer) 3e Tentyra (J. Childs).
Non placé: Chevalier.
Gapné d'une longueur, vingt longueurs du
deuxième au troisième.
Prix de Saint-lames. Pouliches de 3 ans,
francs, mètres. 1" Blanche de Cas-
tille, à M. Dousdebès (Beaumé) 2» Morning Dew
(G. Stern); Yester Llly (Sîiields).
Non plaçés Fatinitza, Caseadeuse II, Maidens-
blush. Amusette Il, Bellinzona, Truande.
Gagné de deux longueurs et demie, une lon-
gueur du deuxième au troisième.
Handicap. 4 ans et au-dessus, S,000 francs,
mètres. 1" Nille de Saint-Côme, à M. Le-
tellier 'Wilson) 2e Marigold (Ransch) 3a Parfait
Non places ViteUius. Kaimac, Marengo, Mi-
gnon. Alerte, Best Ci! Huguette, Li Hung Chang,
Dame de France. Is sur Tille, Proserpine.
Gagné de deux longueurs, une longueur du
deuxième au troisième.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX lOft. 5g
Clairet. £, 5Q M1acdon.,4I1P 6M
Priom V « 13.. MlledeS'C.tt 18..
Camïole Pi Ml l" 50 P 30-,
Ec.K.BlancG se ••! il
CYCLISME
AU VÉLODROME BUFFALO
La superbe réunion donnée hier sur la piste de
Bufialo a remporté, comme c'était à prévoir, un
gros succès. Le vélodrome était comble. Malheu-
reusement la course de 30 kilomètres qui mettait
aux prises Waithour, Brani et Brecy, na pas
tenu tout l'intérêt qu'elle promettait, une chute
assez grave, dont Bruni lut la principale victime,
ayant faussé le résultat.
Signalons les jolies courses lournies par Rutt,
le jeune sprinter allemand, et passons aux résul-
tats. Grand prix de Butfalo
1re série 1. Rutt 2. Dcl-Uosso.
2o série 1. Doertlinger 2. Meyere.
30 série 1. Mnyer t. Bourotte.
4. si'Tif! • 1 Ellegaard Jue.
Repêchage lre série 1. Rettich 2. Meyers.
'série 1. Massard 2. Bourotte.
Massard ayant, paraft-il, gêné Bourotte, est dé-
classé et Bourotte passe prenuer,
demi-finale 1. Ellegaard 2. Rettich 3.
D2erK^lhale :L Rntt 2- Mayer 3. bourotte.
liepëchage des Uemi-ûnales 1. Mayer 2. «et-
tich 3. Doerfiinger i. Bourotte.
Finale 1. Hutt; 2. Ellegaard, à un pneuma-
tique 3. Mayer.
Très jolie arrivée Rutt gagne de peu, de si
peu que beaucoup croient Ellegaard premier.
Course de t0 kilomètres, sans entraîneurs
1. Rettich 2. Thunu 3. lue.
Temps 15 m. 54 s. i/5.
de. 15 làlomètres avec entraîneurs
il motocyclettes
Le vainqueur est qunliié pour disputer la
v°B6r(ë,r' 500 mètres.
Brécy gagne facilement.
La Roue d'Or
i50 kilomètres avec entraîneurs à motocyclettes
Partants Wnlthour, Bruni et Brécy.
Waltour est le premier derrière son entraîneur,
suivi de Bruni et Brécy. Peu après Brécy passe
Bruni. C'est alors que se produit l'accident dont
nous parlons plus haut; Brecy, qui marchait
très bien décolle tout à coup et s écarte de la
eorde. Reimers, l'entraîneur de Bruni, ne peut
l'éviter et l'accroche. Tous trois sont précipités
à terre Brécy et Reimers se relèvent immédiate-
ment, n'ayant que de légères écorchures. Il n'en
est pas de même pour Bruni, que l'on doit em-
porter au quartier des coureurs. Là on constate
qu'il est très fortement touché, mais son état
n'inspire pas d'inquiétudes sérieuses.
Des lors, la course n'a plus aucun intérêt
Brécy, remonté après sa chute, n'oppose aucune
résistance a Waltour, qui gagne sans être in-
quiété.
Classement 1. Walthour, en 38' 55" 1/5 2.
Brécy, loin.
10 kiT en 7' 57" 4/5 (Walltiour).
20 en 15' 11" 3/5 (Walthour).
30 en Ë2' 32" 2/5 (Walthour).
40 en 20" (Walthour).
Handicap international (500 mètres)
1re série 1. Priol, 50 m. 2. Corda, 40 m.
2e séria 1. Hugère, 40 m.; Bocquillon, 25 m.
'3- série 1. Huit. scratch 2. Thuau, 15 m.
Rutt couvre les 500 mètres en 36 s. 3/5 (record
au monde).
4° série 1. Ingold, 30 m.; 2. Lorrain, 35 m.
Finale: Priol, 50m.: Corda, 40 m.; Rutt, scratch.
LES CHAMPIONNATS INTERSCOLAIRES
Ainsi qu'il a été annoncé dès lo début de la
saison, les Championnats interscolaires de
mètres et 10 kilomètres seront courus sur piste,
le jeudi 5 mai, soit à la pjsle municipale du bois
de Vincennes, soit au vélodrome du Parc des
Princes lia commission d'amateurisme fait, ac-
tuellement, des démurches ce sujet).
Peuvent prendre part tl ces Championnats tous
les scolaires appartenant à une association sco-
laire reconnue par l'U. V. F. Il est utile de rappe-
ier que les associations scolaires sont acceptées
̃h l'Unlon titre purement yatuit, ces associa-
tions n'ont b fournir qu'une liste complète de
leurs membres.
L'engagement pour les Championnats 1,000
.mètres et 10 kilomètres, est de 2 francs.
De plus, afin d intéresser tout particulièrement
.les scolaires, la commission d'amateurisme a dé-
cidé d'ajouter tl ces deux épreuves un handicap
ds 1,100 mètres, pour" lequel les rendements se-
ront établis sur piste. L'engagement pour le han-
dicap est gratuit.
La clôture des engagements pour la réunion
scolaire est fixée au mercredi 4 mai. midi précis,
Au sic.5e.de TTJnion, 6, boulevard des Italiens.
LE ÛRAND PRIX DE LA RÉPUBLIQUE
La liste des engagements pour le grand prix
cycliste de ta République, qui, rappelons-le, se
disputera ksi 1', et 8 mai prochain, au vélo-
drame du Parc des Princes, vient d'être close.
Elle ne comporte pas moins de 39 noms, et 89
noms célèbres dans le monde du cyclisme.
Qu'on eiî juge; en voici la liste par nationa-
lités
Hollande iîeycrs, Schilling, Bouma.
Danemark <1) Etleganrd.
Allemagne <5) lïutt, Mayer, Otto Meyer, Win-
1er, Espel'dinjZ.
Amérique si) Germain Bardgett.
Italie ni): Bixio. ConeHi. Messori, Carapcîzi
aîné. Cùropetai jeune, Onrdellini, Introînl, Gior-
gis, Corda, Drufii jeun*, l-^rcda.
Suisse (l): Rellicti. Doerllingcr, fngold, Crausaz.
Autriche Haller.
République Argentine (tl Dri Rosso.
Beijjique Mussurt, Michiels, Samson, Loo-
France (56) Jafiquelin, Bourotte, Mathieu,
t'iard, Thuau. Jae, Poulain. JW1 Loiivet, Dupré, j
Hentei. Dnrrapon. Boctjuilion, Lorrain. Lagarde,
Castoldi. Traritfi. Decaiip, Guignard, Bugère., Da-
vid, Friol, EndevBliI, Larfibf. Vasserot. Stourbe,
Seigneur, Poinlel. Fûugoi-c, Montaupc-rand, Louis
Mofel, Gov*n. Kscln»nl)f«nt«*r, Marcha). Marvis,
Robin. Cramon, Rcliner, Roger. Coniaud, Ran-
chon. Barrov. Toussaint. Petit, Delaporle, Cristo-
phé, Delair, louant. Saler. Sehri-eider. Parel.Ana-
elet, Morillon, Fossier, Saint-Pot. Meunier, Mous-
sier, Rivière.
La course de landema réunira les pulpes suit-
Mayer-Rntt, Thuau-Bardgett, Piard-Massart, Hel-
ler-'Otto Meyer. etc.
En outre, prendront part au Championnat des
motocyclistes los spécialistes, bien connus qut ont
nom Marms Thé. nigal. Fossier, Anzani, Col-
lomb, -Sigonnatïd. Berlin, Danglard, Grapperon,
Le succès du grand prix de la République est,
on le voit, assuré, et c'est trois belles journées de
sport qui se préparent.'
ATHLÉTISME
LE CROSS MILITAIRE
Voici les résultats du cross-country militaire
disputé hier
A 2 h. 15, le départ est donné par le lieutenant
Rungs, du de ligne. Un peloton de 150 con-
currents sébranle.
Bientôt apparaît Ragueneau, du SI de ligne, qui
a fait le parcours de 16 kil. en 38 m. 40 s. 3/5. n
est suivi de Neveu, du en 59 m. 46 s.
Viennent ensuite Soultneau, du Brûlé,
du Héliadre, Ferrant, Belle, Bourreau, De-
bré, Miskatler, Millet, E. Thibault, Lorjeou, Au-
btneau.
Le challenge par équipe revint au 155* de ligne.
COURSES A PIED
Voici les résuitats des courses à pied disputés,
hier. à Saint-Cloud
100 mètres finale handicap. -1. Brochot (9 mè-
tres 50). T. 11' 2/5 2. Jolidon (6), à 1 m. 3. Vul-
lier (lu).
1.500 mètres. 1. Oblin (150). T. 4'30" 2. Géo
Vanson ti 20 m. 3. Bouchez (0).
400 mètres. Handicap. 1. Jolidon (15). T. 53'
2. Courtois (35), à 4 m. 3. Brochot
SPORTS DIVERS
HOCKEY
De notre correspondant spécial à Roubalx
Le Cercle athlétique international, champion
de Paris, et l'Iris Stade lillois, champion du Nord,
se sont rencontrés sur le terrain du Racing Ciub
roubaisien en un match pour 4e titre de champion
de France de hockey.
Malgré une très bonne défense des Lillois, les
Parisiens se sont facilement attribués la victoire
dans la seconde mi-temps par un but à zéro.
Le Club athlétique international de Paris est
donc champion de France pour le hockey.
Le match a été arbitré S la satisfaction géné-
rale par NI. Denny, de l'Anglo-Saxon de Paris.
CYCLES GLADIATOR
L'Administration Dufayel vend par abonnement,
au même prix qu'au comptant, dans plus de cinq
cents magasins de Paris et province. La brochure
explicative est envoyée franco.
A Traversa Science
Une Révolution dans l'Industrie laitière.
Le Lait oxygéné et la Conservation du
Lait. Une Locomotive sans Rails.
La Force musculaire dans la Série ani-
male. L'Homme est plus Fort que
l'Eléphant.
Parmi les substances dont nous a doté la
chimie moderne, il en est une qui, en ce mo-
ment, a les honneurs de la presse médicale.
C'est l'eau oxygénée. Ce n'est pas, au reste,
la première fois que la médecine s'en oc-
cupe. Depuis deux ou trois ans les chirur-
giens l'emploient couramment dans le trai-
tement des plaies infectées, parce que tout
en étant aussi antiseptique que l'acide phé-
nique ou le sublimé, elle n'exerce aucune ac-
tion toxique sur les tissus. Aux belles dames
que tente une chevelure couleur beurre
frais ou queue de vache, aux élégantes qui
désirent se débarrasser d'une végétation pi-
laire disgracieuse et par trop visible, les mé-
decins quand ils sont consultés indi-
quent cette eau, qui, n'étant pas toxiq-j,
marie agréablement la coquetterie à l'hy-
giène. A ce titre seul, elle mériterait déjà
toute notre admiration. Et voilà qu'il est au-
jourd'hui question de s'en servir pour conser-
ver le lait et empêcher les microbes d'y
pulluler.
L'idée vient de M. Renard, et tout de suite
elle a séduit les médecins, qui, à l ueure
actuelle, sont encore à la recherche d'un lait
« idéal » pour les nourrissons élevés au bi-
beron. Or, vous connaissez la ténacité des
hygiénistes. C'est dire que si les premières
expériences se confirment, les médecins ar-
riveront à imposer au public le lait oxygéné,
comme ils l'ont.fait pour le lait stérilisé, et
ce sera une véritable révolution dans l'in-
dustrie laitière. La chose vaut donc la peine
d'être contée.
Le Lait oxygéné
M. Renard prend deux litres de lait, en ad-
ditionne un d'une petite quantité d'eau oxy-
génée et laisse les deux flacons ouverts dans
son laboratoire chauffé à 11 degrés. Au bout
de vingt-quatre heures le lait naturel est de-
venu aigre, tandis que le lait oxygéné ne pré-
sente encore aucune altération, et ce n'est
que trois jours plus tard, exactement au bout
de 90 heures, qu'il commence à son tour ai-
grir. Le résultat n'est pas moins probant
quand les deux laits sont conservés à une
température de 20 degrés, qui est celle des
jours chauds d'été. Le lait oxygéné reste
alors intact pendant trente-six heures, tan-
dis que le lait naturel, le lait qui n'a pas été
additionné d'eau oxygénée, devient manifes-
tement acide et commence à tourner déjà au
bout de treize heures.
Ainsi donc, une petite quantité d'eau oxy-
génée suffit pour conserver le lait pendant
trois jours en hiver et pendant un jour et
demi en été. D'autres substances, la forma-
line, l'acide salicylique, le borax, pour ne
citer que ceux-ci, en font autant. C'est vrai,
seulement toute cette chimie est toxique et
altère le goût du lait, tandis que l'eau oxy-
génée est insipide et dépourvue de toute pro-
priété toxique. Il y a môme ceci qu'au bout
de huit heures elle se décompose et l'oxy-
gène qu'elle renferme s'en va dans l'air. Il
ne reste alors dans le lait conservé qu'une
petite quantité d'eau ordinaire. Me sera-t-il
permis d'ajouter que par le temps qui court,
un lait si peu baptisé peut passer pour un
lait parfait ?
Vous avez certainement deviné que si l'eau
oxygénée conserve le lait, c'est parce qu'elle
tue les microbes ou les empêche de pulluler.
Et de fait c'est à cette conclusion qu aboutis-
sent les expériences fort curieuses de MM.
Nicolle et Duclaux. Voici à titre d'exemple
une de leurs expériences, qui nous a paru
particulièrement probante.
Du lait qui, une heure ,°près la traite, ren-
ferme 25,000 microbes par centimètre cube,
est versé dans deux flacons et dans l'un
d'eux on ajoute une petite quantité d'eau
oxygénée. Les deux laits sont ensuite mis
dans un endroit dont la température est de
Quatre heures plus tard on examine le
nombre de microbes dans chacun de ces
laits et on en trouve, par centimètre cube
dans te lait naturel et 10,000 seule-
ment dans le lait oxygéné. Le lendemain
matin, c'est-à-dire vingt-quatre heures après
la traite, le lait naturel renferme 2,200,000
microbes par centimètre cube, tandis qu'il
n'en existe que dans le lait oxygéné.
c'est-à-dire dix fois moins qu'une heure
après la traite 1
Bien entendu, nous avons toujours le lait
stérilisé qui se conserve pour ainsi dire in-
définimenk parce que tous les microbes y
ont été tués. C'est donc un aliment admirable
quand il est bien supporté. Seulement, il pré-
sente deux inconvénients Itut d'abord il
est d'un prix relativenment élevé et, en'se-
cond lieu, !a stérilisation lui a enlevé toute
vie et en fait une espèce d'aliment mort. Or
dans une de mes causeries, j'ai eu l'occasion
de montrer que ta vie ou la mort d'un ali-
ment est loin d'être une chose indifférente
pour la santé. En ce qui concerne le lait eri
particulier, n'est-il pas curieux de constater
que, d'après une suis stique publiée par le
docteur Poulain, la mortalité des nourrissons
aurait diminué, dana l'Orne, depuis que les
nourrices sont autorisées à donner aux en-
fnnts du lait de vache cru ?
Le lait oxygéné a donc te grand avantage
d'être un lait il la ioiç vivant et stérile, du
moins douze ou quinze heures &prè3 la
traite. Il est dî'fWIe de dire quel sera son
avenir, car toute cette question est encore à
l'étude. Au point de vue de la façon dont il
est supporté par les enfants, nous n'avons
pour le moment que les constatations faites
par le docteur Debout, dans une pouponnière
de Rouen, où les enfants recevaient du lait
oxygéné. Or, chez ces bébés, la mortalité
par entérite a été de 14 0/0, tandis que chez
les autres poupons rouennais, elle a atteint
presque 30 0/0. Ces chiffres se passent de
tout commentaire.
Une Locomotive sans Rails
Après le train du colonel Renard, dont le
Petit Parisien a longuement parlé à son
heure, voici venir en matière de locomotion
automobile, d'Amérique naturellement, une
autre invention fort curieuse. C'est une lo-
comotive routière, une locomotive pouvant
rouler sur les chemins les plus caillouteux
et les routes les plus défoncées. Elle présen-
te donc ceci de particulier que pour avancer
elle n'a pas besoin de rails, pour la bonne
raison que les quatre roues sur lesquelles
elle est montée lui servent il la fois de roues'
et de rails. C'est en cela justement que con-
siste l'originalité de cette locomotive, à 'a-
quelle son inventeur, M. Bramah Joseph Di-
bloc, a donné le nom peu gracieux de ped-
rail.
On nous permettra de ne pas entrer dans
la description aillée de ces roues, car
les termes de galets, Ce rayons glissants,
de plaques-guides, etc., etc., ne peuvent in-
téresser que les spécialistes et risquent (le
rester lettre morte pour ceux qui n ont pas
fait d'études spéciales de mécanique. Il nous
suffira donc de dire qu'aucune des quatre
roues de la locomotive ne possède de jante
proprement dite et que celie-ci est rempla-
cée par seize organes is indépendants et sé-
parés qu'on ne saurait mieux comparer qu à
des pieds d'éléphant ou à des ventouses mé-
talliques pleines. Chacune de ces ventouses
est articulée avec un rayon glissant qui,
comme ses quinze congénères, aboutit à
un disque claveté sur 1 essieu de la roue,
dont la botte, la bolte': l'essieu, est sur-
montée d'un rail légèrement courbé qui se
déplace avec les ventouses, faisant office de
jante.
Donc, des roues qui portent en quelque
sorte des tronçons de rails et dont la jante
est remplacée, sur chacune, par seize ven-
tous métalliques. Or, celles-ci sont arti-
culées de telle façon que pendant le roule-
ment il y en a toujours trois qui s'appuient
sur le sol quelles qu'en soient les inégalités
ou l'inclinaison, cependant que par un jeu
analogue, le rail monté sur la botte de l'es-
sieu prend une position telle qu'il permet au
corps du pedrail de glisser sur lui. Comme :a.
déplacement des ventouses et du rail se pro-
duit automatiquement pendant que la ro-je
tourne il s'en suit qu'en réalité la locomotive
se déplace sur un rail continu, à cette dif-
férence près que les rails se trouvent placé,s
non pas sous les roues, mais au-dessus des
organes de roulement, représentés par les
galets.
Ainsi donc, si le pedrail peut rouler sur
les chemins les plus caillouteux, c'est parce
que ses roues lui présentent, en quelque
sorte, à chaque instant, des tronçons de
rails sur lesquels il avance, Il parait mêmes
que par la pression qu'elles exercent sur le
sol, les roues en question tassent la chaussée
et finissent par améliorer les routes dont
l'empierrement laisse à désirer.
La Force dans la Série animale
Je regrette beaucoup d'avoir égaré une
note que j'avais mise soigneusement de
côté, et qui relatait les expériences faites
par un physiologiste sur la force musculaire
des insectes.' Le dit savant, dont le nom
m'échappe, a eu la curiosité de mesurer
l'effort, c'est-à-dire la force musculaire que
développent une sauterelle et une puce,
quand elles sautent. Comparant ensuite la
valeur de la force musculaire dépensée au
poids de la bestiole, il est arrivé à la con-
clusion que la sauterelle à moins que cr
ne soit la puce -.est l'animal le plus fort
de la création.
Cette conclusion est peut-être moins para-
doxale qu'elle n'en a l'air, et je n'en veux
pour preuve que le résultat des expériences
fort curieuses qui ont été faites dernièrement
à New-York, dans la célèbre ménagerie de
Barnum et Bailey.
Elles ont consisté il atteler successivement
à un dynamomètre puissant, fixé dans le
sol, des chevaux, des chameaux, des élé-
phants, qu'on faisait avancer comme s'ils
tiraient une voiture. L'aiguille de l'appa-
reil se déplaçait alors sur un cadran spé-
cial, et le chiffre auquel elle s'arrétait in-
diquait en kilogrammes la valeur de l'ef-
fort de traction développé par l'animal.
Ces expériences ont montré que pendant
la traction, la valeur moyenne de l'effort ou
de la force musculaire dépensée est de
145 livres chez l'homme, de 1,530 livres chez
le cheval, de 1,375 livres chez le chameau,
et de 8,750 livres chez l'éléphant. Ces chif-
fres, sauf pour le chameau, nous semblent
logiques puisqu'ils nous indiquent que l'élé-
phant est plus fort que le cheval, et le che-
val que l'homme. Mais les choses changent
d'aspect quand on rapporte la valeur de la
force musculaire au poids de l'animal. On
trouve alors que par livre de poids de son
corps, l'homme est capable de développer
une force musculaire de 400 grammes, tan-
dis que cette valeur n'est que de 380 gram-
mes pour le cheval, et de 360 grammes seu-
lement pour l'éléphant. Autrement dit,
l'homme serait relativement plus fort que
l'éléphant.
E. DEUZERES.
Courrier des Théâtres
Ce soir
A la Comédie-Française, première repré-
sentation de La Plus faible, pièce en trois
actes, de M. Marcel Prévost.
La Comédie-Française a réalisé en mars
dernier un total de recettes de 199,967 francs.
donnant une moyenne de 5,262 francs par
représentation.
Il se pourrait que l'on donnât à Paris 'e
drame lyrique Zaza, de Léoncava!lo, qui est
très apprécié en Italie, et qui obtint à Monte-
Carlo un très gros succès. Ces représenta-
tions seraient données très probablement Il
la Porte-Saint-Martin.
Nous avons relaté le différend intervenu
entre les deux auteurs de la Milliardaire,
une comédie qu'on répétait à l'Athénée et
dont les répétitions furent interrompues pré-
cisément en raison de la mésentente des
auteurs, qui n'arrivaient pas à se mettre
d'accord.
L'affaire s'est arrangée. M. Forest a ra-
cheté la part de son collaborateur, M. Du-
may. On jouera donc le troisième acte, écrit
par M. Forest. Ce sera pour la semaine pro-
chaine, dit-on.
Pour Dieu, pour le tsar, pour la patrie 1
Le' Châtelet & fait une brillante reprise de Michel
Strogojf. La célèbre piéce d'Adolphe d'Jvnnery et
M. Jules Verne, tres bien interprétée par MM.
PouBaud, Garey, Vandenne, Aimes Prévori, Mé-
deau etc., etc., produit toujours les gros ellets
qu'on sait.
Aux Variétes, la triomphante opérette de
Strauss, ia Chauve-Souris, commençant neuf
heures précises, est précoce d'un petit acte de
MM. Blondeau et Monréat, très amusant, On de-
mande uns Etoile.
La direction du Nouveau-Thé, .ré de Berlin vient
de prendre une décision radicale à l'endroit des
spectateurs retardataires.
Depuis quelques jours, les billets pris en loca-
tion portent la mention suivante
« Ce billet ne donne droit & l'entrée dans la
ralla que s'il a été présenté avant le commence-
ment du spectacle. »
Comme il y a à Berlin, ainsi qu'à Parts, nom-
bre de spectateurs qui viennent en retard au ttea-
tre, les uns parce qu'ils ne veulent pas arriver
a temps, les autres pr-oe qu'ils ne peuvent pas,
les protestations pleuvent.
Au Gymnase, on continue à ne rien répéter. Le
Retour de Jérusalem poursuit sans faiblir sa fruc-
tueuse carrière et l'on se prépare à fêter la deux-
centième représentation de la belle pièce de Mau-
rice Donnay.
Une Brochure artistique illustrée donnant toutes Us
indications po«r ses multiples emplois, sera envoyée
f.. sr dtm, idrtssis des Francs-Bourgeois, Paris.
LA TEMPÉRATURE
Lundi 25 Avril 1904, 1160 Jour de l'Année, 360
Jour du Printemps. Saint Marc.
Lever du soleil i h. coucher à 7 h. 4.
Leter de la lune à 4 h. 45; coucher S h. ss.
Temps nuageux, hier, durant 'toute la journée.
Le barométre s'est relevé rapidement dans
l'ouest de l'Europe et les fortes pressions de
l'Atlantique s'étendent ce matin jusqu'aux Pays-
Deux dépressions apparaissent, l'une sur la
Scandinavie, l'autre sur la Méditérranée (Alger).
Le vent est faible ou modéré des régions nord
sur toutes nos côtes.
Des pluies,sont tombées dans l'ouest du conti-
nent; en France. on a recueilli G m/m d'eau il.
Bùirritz, 5 à Gap, 3 au Mans en Italie, il est
tombé 18 mlm de pluie à Home\ 5 à Naples.
La température a monté sur l'Europe centrate;
elle était ce matin de 9° à Arkangel, il Rome,
16 à Malte.
On notait 30 au Ventoux, 1 au Puy de Dôme,
–9- au pic du Midi.
Situation particulière aux ports français Mer
belle ou peu agitée généralement.
En France, le temps va rester nuageux avec
température normale; des averses sont encore
probables dans le sud.
Variations atmosphériques du 2f avril à l'hôtel
du Petit Parisien
h. matin • au-dessus de 0.
Midi 764 »/•
1 h. soir 11*
Minuit 764 ̃ 10-
NAVIGATION FLUVIALE. 'vU avrfl, sept heu-
res du malin
HAfTE-f eike. Pont de Peine, Montereau
i"60; écluse de Var^mcs,?"1^; pont de Melun
2-K3 pont de Corbeil, 1-S3: écluse de Port-à
l'Angle iF,2«48.
Mabkk. £plose de Cnn^»!re8,2-4?:écluse.de
Cluijili;rt, O?3 écluse de CI)aTenton.,l*59.
liASSi-SEiNE. t- Ecluse du rsnal Saint-Martin,
pont de la Tournellc, 1*16; pont Royal,
2"G3 i eluse de Suresnes Limage de Be-
zons. 2" pont de Mantes, 3-38; écluse de Mé-
Disk. Barrage de Venette,
lÈiË ÛÂÏHELAig!
97, Boni. Sétatopo! 21, Eoul. yontaarin
qui sera mis en vente après-démain mercredi
contient deux superbes gravures en couleurs
consacrées la
GUERRE RUSSO-JAPONAISE
Cetle de ta pretnière page représente:
LA CATASTROPHE DU « PETROPAVLOSK »
Mort de l'Amiral Makharofï 600 Marins noyés.
A la huitième page
A SAINT-PÉTERSBOURG
Cérémonie à la Mémoire des Officiers et Marins
du « Petropavlosk 1)
Dans une page d'intérieur nos lecteurs
j trouveront trois portraits:
LE GRAND-DUC CYRILLE
L'AMIRAL MAKHAROFF LE CAPITAINE JAKOVLEFF
tE SUPPLÉMENT LITTERAIRE ILLUSTRÉ du
Pcrir Parisien {S pages de texte, superbes
gravures d'aetualité) est mis en vente tous
les jeudis.
POUDRE OENTIFRICE dejOTOT KvTO&E?
En l'absence de nouveaux événements en
miné par la situation de place, reste des
plus impressionnables. Les positions, tant
à la hausse qu'à la baisse, sont peu im-
portantes, de sorte qu'il suffit de quelques
offres et de quelques demandes pour provo-
quer des variations de cours parfois nota-
bles. Ces considérations expliquent en
grande partie l'allure de la Bourse depuis
huit joura les mouvements de reprise al-
ternent avec les moments de faiblesse, sans
que l'amplitude des oscillations soit bien
grande. Cependant, d'une façon géné-
rale, les derniers cours sont en progrès sen-
sible sur ceux de la semaine dernière.
RENTES FRANÇAISES
Le marché des rentes françaises a été as-
sez agité cette semaine, bien qu'aucun évé-
nement politique ou financier important
n'ait été signalé. Néanmoins, la fermeté do-
mine sur nos fonds nationaux le 3 0/0, qui
terminait à 97 35 il y a huit jours, se retrou-
ve à 97 87, en hausse de 52 centimes. Sans
être des plus animés, le marché du comp-
tant a fait l'objet de transactions assez sui-
vies, nombre de capitalistes considérant les
cours actuels comme avantageux pour met-
tre en portefeuille une valeur de tout pre-
mier ordre.
FONDS ÉTRAN6ERS
L'Extérieure espagnole est très ferme, la
deuxième partie du voyage du roi n'ayant
été marquée par aucun incident bien im-
portant. D2 83 15 la semaine dernière, ce
fonds s'est avancé à 83 90, pour rester fina-
tement à 83 80. M. Osma, ministre des Fi-
nances, aurait terminé l'établissement du
budget de 1905; les recettes sont supérieu-
res aux dépenses, un excédent de crédit
étant laissé il la disposition des ministres
qui pourront justifier de la nécessité d'aug-
menter leurs services. Une dépêche de Ma-
drid nous est parvenue le 20 avril, d'après
laquelle on songerait à contracter un em-
prunt de 200 millions sous forme d'obliga-
tions du Trésor pour permettre an gouver-
nement d'améliorer le change. Rien n'est
encore vendu confirmer cette information.
La Rente portugaise est il peu près immo-
bile à 60 10. Le roi a rendu un décret pronon-
çant la dissolution des Certes, en raison de
la tactique obstructionniste employée par la
minorité libérale la date des nouvelles élec-
tions n'a pas encore été 6xée.
La Rente italienne est stationnaire à 103.
On a beaucoup parlé cette semaine de la
prise des négociations entre M. Luzzattf et
le groupe des banques étrangères en vue de
la conversion de la Rente 5 mais <ces informations paraissent prématurées.
Cependant, quoique M. Luzzatti ait démenti
la nouvelle d'une conversion immédi ;e, il
n'a pas contesté l'existence de pourparlers
entre lui et certains établissements Cs crédit.
Le groupe ottoman a fait preuve de meil^
leures dispositions la Rente unifiée s'a-
vance de 8.'J 50 à S4 22. D'après cer :nes in-
formations, le gouvernement turc, te tasant
sur les augmentations de recettes de l'admi-
nistration de la Dette, insisterait pour que le
consortium financier lève son option
l'emprunt de 2,500,000 livres turques. D'au-
tre part, le voyage de M. Auboyneau ne sem-
ble pas avoir t'importance qu'on Vzi avait at-
tribuée tout d'abord on dément la nouvelle
que ce déplacement aurait pour but un pro-
jet d'emprunt.
Les fonds roumains sont très fermcs, la
4 à 87 25 contre 86 50.
Les fonds serbes ont été assez agités
nous les retrouvons finalement à des co^rs
sensiblement supérieurs à ceux de la se-
maine précédente, la Rente 4 0/0 1895 è 74
contre 73 25 et l'emprunt des Monopoles à
425 contre 422.
Bien impressionnés par l'accord ci la prin-
cipauté avec la Turquie, les fonds bulgares
sont en reprise marquée, notamment l'em-
prunt des Tabacs, qui s'avance de 443 a
Les fonds russes ont subi de violentes os-
cillations très faibles pendant k première
partie de la semaine, ils se sont vivement re-
levés pendant les dernières. séances, par
suite des rachats de vendeurs à découvert
mis en émoi par l'escompte due miantités im-
portantes de Rente 3 0/0 et de ( insolidés. Le
3 0/01891 finit a 75 70 contre 76 et le 4 0/0 1901
à 92 45 contre 92 05. Les calculs les plus fan-
taisistes ont été faits depuis quelque temps
au sujet des dépenses qu'entraînera la guer-
re pour le gouvernement russe; les bases
d'évaluation manquant, on a rappelé lea dé-
penses occasionnées par la guerre russ )•
turque de 1877-1878, par la guerre du Traas-
Vaal, etc. Cert.ains ont même affirmé que la
dépense journalière dépasserait 80 millions
de francs 1 En présence de tels efforts d'ima-
gination, il serait peut-être bon de revenir A
une plus saine appréciation des choses. No-
tons tout d'abord qu'aucune comparaison ne
peut être sérieusement établie entre les dé-
penses de la guerre actuelle et celles de la
guerre du Transvaal, par exemple, les con-
ditions étant toutes différentes. En particu-
lier, le transport des troupes et des approvi-
sionnements, effectué sur des chemins de
fer appartenant à l'Etat, grève le Trésor
dans une proportion certainement moins im-
portante que le transport par mer, qui né-
cessite l'affrètement de nombreux navires.
D'après certaines informations puisées aux
meilleures sources, les dépenses pour le.?
quatre premiers mois ne dépasseraient pas
250 millions de roubles, tout en >ais-»nt
entrer en ligne de compte les frais de
mise en train, de mobilisation, d'achat ue
matériel de guerre et de marine, etc. A par-
tir de juin-juillet, les frais ne dépasseront
pas 27 millions de roubles par m^-is, c'est-u.-
dire une centaine de millions de francs. Re-
marquons que dans les 250 millions de rou-
bles, 45 millions de roubles provenant du.
transport par chemin de fer et une cinquan-
taine de millions de roubles d'autres dépen-
ses rentreront vraisemblablement dans les
caisses de l'Etat. On voit que nous sommes
loin dg chiffre de 80 millions de francs par
jourl
Les fonds égyptiens n'ont pas maintenu
toute leur première avance la Rente nnùi-ee
s'inscrit à 107 80 contre 108 45 et la privilé-
giée à 101 55 ex-coupon de 2 francs contre
Les fonds argentins ont réactionné sur la
nouvelle d'une agitation populaire qui s'est
manifestée à l'occasion des opérations rela-
tives à ta prochaine élection présidentielle.
C'est le 12 juin prochain que se réuniront les
délégués de chaque province pour élire le
nouveau président, qui ne prendra posses-
sion du pouvoir que le 12 octobre 1904. L'em-
prunt Rescision s'inscrit a 79 7T contre 79 95
et le 4 0/0 1900 à 81 25 contre 81 65.
Les fonds brésiliens sont également plus
faibles le 4 0/0 1889 87 contre 76 35.
D'après une dépbche de Rio-de-Janeiro,
une sécheressé persistante aurait eu pour
conséquence la famine et une misère profon-
de dans l'Etat de Rio-Grande do Norte; la
gouvernément aurait pris des mesures pour
venir cn aide aux habitants de cette pro-
vince et organiser leur émigration vers les
régions du Sud.
La Rente mexicaine 5 0/0 reste très fer-
me à 43 10 contre 42 80.
Les fonds chinois se ressentent dès train-
tes que fait naître l'attitude équivoque de la
Chine. Le 0/0 1895 s'inscrit à 92 contre
93 45. Le 5 est .plus résistant il 435.
ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Les établissements de crédit se sont mon-
trés d'une remarquable fermeté, en consi-
dération des affaires nouvelles qui s'élabo-
rent de divers côtés.
La Banque de France est -en progrès mar-
qué à 3890 après 3920 contre 388U là semaine
dernière. Les bénéfices (escomptes et inté-
rêts divers) de la semaine du 14 au 21 avril
s'élèvent 656,938 francs au lieu de 352,669
francs pour l'année dernière par suite de
cette nouvelle plus-value, l'augmentation to-
tale des bénéfices'de l'exercice en- cours s'é-
lève à 1,654,918 francs.
Le Crédit Foncier est également en re-
prise à 685 contre 680; le marché des obli-
gations foncières et communales reste très
satisfaisant.
Le Crédit Lyonnais est très ferme à 1106
contré 1097 de mêmes que la Banque'de Paris
à 1107 contre 1005 cest -cette dernière -so-
ciété qui serait en téte du groupe chargé
de l'émission du prochain emprunt maro-
cain de 60 millions de francs'; d'autres éta-
blissements de crédit prendraient également
part à cebte opération.
Le Comptoir National d'Escompte est sou-
tenu à 590; la Sociétà Générale est hésitante
à G22 50.
Le Crédit Mobilier français est très ferme
à 94. Les actionnaires du Crédit Mobilier (en
liquidation) sont convoqués pour le 7 mai
en assemblée générale.
Favorisée par la reprise de la rente tur-
que, la Banque ottomane s'avance de 577 à
CHEMINS DE FER
Les recettes de nos compagnies de che-
mins de fer français ont été un peu meilleu-
res, pendent la première semaine du mois
d'avril. Voici quelles ont été leurs varia-
tions
^iïi^LCJ- "™ Augmen- Dilni-
Lyon 9.U70 000 »
Nord 4.37J COQ
Ouest 3 549 000 196.Û0Q
Crions. 4.451 0OO »
Est 340000 »
Midi.
Cependant le marché des chemins fran-
çais est resté peu animé les derniers cours
accusent un tassement asseft sensible c'est
ainsi que le Nord perd 10 fr. à l'Est 4 fr
à 924, le Midi 3 fr. 50 1161 Le Lyon à
1384, l'Orléans à 1429, l'Ouest à 8?J sont sta-
tionnaires.
Les chemins Economiques sont très fer-
mes
Les Ch-rrina espagnols na s'écartent Fuère
de leurs cours précédents, la tension persis-
tante du change aux environs de 39, empé-
che tout mouvement de reprise un peu
important. Le Nord de l'Espagne est inchan-
gé à 160; depuis le 1M janvier, les recettes
brutes accusent une rugmentation totale de
533,649 pesetas. Les Andalous à 130 ne on-
nent lieu qu'a des transactions très limitées
notons d'ailleurs que les recettes de la pre-
mière semaine du mois d'avril sont en nou-
velle moins-yalue de 63,681 fr. Le Snragosse
est soutenu les recettes depuis le com-
mencement de l'année accusent une augnieû-
tation de 746,924 francs.
Les chemins portugais sont stationnaires
aux environs de 200 depuis le 1« janvier
les recettes sont en moins-valm» de 22 M fr,
Les transactions suivies auxquelles ont
donné fieu cette semaine les obligations de
la Compagnie impériale des chemms de fer
éthiopiens sont la preuve que J'épargne ap-i
précie les garanties sérieuses affectées
cette valeur, dont le taux de capttalisation
ressort actuellement à plus de 6 0/0, nos
compris la prime de remboursement. L'aug-
mentation du trafic de ta ligne, «ignalêe
pour le mois de mars, s'est maintenue poun
la première quinzaine d'avril à 491 tonnes.
Le prochain coupon semestriel de 7 fr. 5J
des obligations de la Compagnie impériala
des chemins de fer éthiopiens est à détacrwti
le I» juin, c'est-à-dire dans quelques se-s.
maines.
VALEURS
DE TRANSPORT & OE NAVieATIOlT
Le Métropolitain est très ferme à
après 540, contre 534 la semaine dernière;
depuis le janvier 1904, k nombre dea'
voyageurs transportés s'est élevé à 36 mil-
lions contre pendant la pé-
riode correspondante de l'année dernière
les recettes ont atteint 6,237,452 fr. 55 con-
tre 5,a4S,8l3 fr. 80, soit une augmentation
de 688,<#8 fr, 75.
La Thomson-Houston est hésitante à C60,
contre l'assemblée générale de cette so-
ciété, qui devait avoir lieu le 18 avril, a été
remise au 10 mai, par suite de l'insuffisance;
du nombre d'actions déposées.
Les Voitures reculent de 189 il 183. Lest
P4n*i£*s de l'exercice 1903 se sont élevés a
trancs, tandis qu'ils n'avaient atteint
que 414,509 francs en 1902. Ces bénéfices
serviront à combler les déficits des exerci-
ces antérieurs et à faire face à divers amor-
tissements et à certaines dépenses d'amélio.
ration. Les recettes de la première quin-
zaine d'svril accusent une augmentation de
17,000 francs, ce qui porte à Irancs
la plus-value totale depuis le commence-
ment de l'année.
Les Omnibus restent stationnaires à 52S
les recettes du 8 au 14 avril sont en aug-
mentation de 18,852 francs la moins- vahîe
depuis le 1- janvier se trouve ainsi réduite
i 41,80a francs.
Les actions des compagnies françaises due
navigation manifestent de meilleures ten-
dances la compagnie Transatlantique sa-
vance de à 163.
VALEURS DIVERSES
L'action du canal de Suez est en nouveau
progrès à 4140, contre 4090, bien que les re-
cettes de la semaine présentent une moins-
value de 160,000 francs la plus-value de-
£UÀSwî!fî£ janvier se trouve ainsi ramenée
à 4v,SO6,O0O francs.
Les valeurs du groupe de Panama sont
très fermes l'action de la Compagnie nou-
velle finit 50, contre 123 50, les îbfX
i?Sn *5-i2'«à 3 ?2, contre 71, les obligations
3 0/0 à 48 25, contre 47, les obligations 4 0,0
50, contre 53, les obligations G 0/0 de ïa
première série à 88 25, contre 87 50, celles
de la 20 série à 82, contre 81 et celles de la
3a série à 150, contre 152.
La Compagnie parisienne du gaz est im-
mobile à 145.
Les prix du cuivre à Londres ont un peu
fléchi, par suite du ralentissement des af-
faires aussi le Rio est-il plus faible à
contre 1333.
Les valeurs industrielles russes sont cal-
mes la Sosnowice à 15'ï5, contre et ta
Briansk it 282, contre 283.
Les obligations 5 0/0 de la Société fran-
çaise du Port de Rosario restent fermes à
469. A ce cours et étant donné que, sur le
coupon semestriel ,qui échoit le juillet
prochain, quatre mois sont déjà acquis»
elles rapportent encore 5 0/0 nei.
MINES D'OR ET SOCIÉTÉS
D'EXPLORATION.
Après quelques tentatives de reprise, le
marché des mines sud-africaines est retom-
bé dans le plus grand calme. Les derniers
cours ne s'écartent guère de ceux d'ü y a
huit jours. La question de la main-d'œuvre
chinoise, quoique résolue en principe, na
l'est pas encore -en pratique. Certaines diffi-
cultés retarderaient encore la signature de la
convention avec la Chine. D'autre part, op
annonce qué le gouvernement anglais aurait
refusé de garantir un emprunt de 75 mil-
lions de francs destiné à faire face aux dér
penses de création d'un, système d'alimen-'
talion d'eau pour le district du Rand.
Nous retrouvons la Cassinga à peu près
sans variation à 4e francs à terme et 49 fr.
au comptant. Ces cours apparaissent con-
me attrayantes si l'on tient compte de tout ca-
qui se dit au sujet de la valeur et de l'éten-
due des concessions minières de la Sociétés.'
Voici les demfers cotés sur les
de Mines et Charbonnages
1231
40 1240
260 (100'de denier).
625
50 Bruay
en 11G5
18 Carvm
»
75
i350
(Nord lûü fr. 920
25 Ferfay
3U »
20
96 »
t40 (act. fr.
ir.). 1545
»
45
Mines de ia Loire.
CRIEE DES WStt& AUX MLEg
Bœuf kil. ()-4 124 1 Mouton,
Veau. 85.602lPorc 35.318
EMUE (Prix du kilogramme)
I/4dedev. O 5C 1 -.déhanché 1 ̃ 2 SO
Cuisses 1 1601 Trains t 10 1 ÎO
Pis et Coi de 0 50 à Q 90
VEAU
Extra 3' qualité. 1 |S
l"qualité.. 1 b6 1 70 4" qualité. 1 20 1 28
2'qualite. i 5o Pans, culs!,
VEAU DE CAEN
l^dedsv.. 1 20 à 2 40 1 l/4«tederr..
PORC
2' qualité.. i f i ïO fraîcne i 10
Filets i 2 Reins 1.. i
l'»qualfte. lS0à3 10 tête I 40;à2
2* qualité. i 60 i 70 Agneaux de
3» qualité. 1 b0 Jâit, ni «He
Gigots 180 2 60 Prêsalf-ent' 2 20
Agneaux s" culotté 30 2 lu
I^A. X K- X- 1 TT ISi S
Jugements du tî (jurii moi
Angeascheidt. factoir de pianos. 63, boulevard
de Mén timon tint, demeurant me Pomard, fal-
PMit le commerce soue 14 nom de
fc/verhard M. Le Bran, jime commissaire NI.
Laforge, syndic.
LanRlais. dit Valray, directeur du Théàlre-Mp-
derne, demeurant 14. rue Mas-.agran M Henry
juge commissaire: M. Ponchelet, syndic.
Dame Léon, marchande ambulante, demeurant
actuellement à uourbevcip, 6. rne Franklin.
M. Clément, ]uae commissaire • M. Armand, syn-
Perrot, négociant en beurre ct ceuls, rue de
Flandre. M. Clément, juge commissaire M,
Cuale. svndic.
Le Maire, ayant tenu garage d'automobiles, 19.
T5
5,000 francs, 1,800 mètres, 1"' X.-Snophon, A M.
Leigh fihields) ?» Priom. (Clçmsonj 3e Orgueil
(G. Slern).
Non placé: Kargat.
Gagné de trois quarts de longueur, une tête
du deuxième au troisième.
Prix du Cadran. 4 ans, 30.000 francs, 4,200
mètres. 1" Camisole, à M: Adet (G. Stern);
2° Hébron (N. ïurner) 36 Nordenskjold tO'Con-
nof).
Non placés: Frisquet, La Féria, Chatte Blanche.
Gagné d'une tête, quatre longueurs du
Beuxifcme au troisième.
Prix Noailles. Poule des produits, 3 ans,
30.000 francs et 2,000 à l'éleveur, ajoutés à une
poule de 500 francs chaque, mètres.
Ajax, à M. Ed. Blanc (G. Slem); 2o Macdo-
'nald Il (L. Spencer) 3e Tentyra (J. Childs).
Non placé: Chevalier.
Gapné d'une longueur, vingt longueurs du
deuxième au troisième.
Prix de Saint-lames. Pouliches de 3 ans,
francs, mètres. 1" Blanche de Cas-
tille, à M. Dousdebès (Beaumé) 2» Morning Dew
(G. Stern); Yester Llly (Sîiields).
Non plaçés Fatinitza, Caseadeuse II, Maidens-
blush. Amusette Il, Bellinzona, Truande.
Gagné de deux longueurs et demie, une lon-
gueur du deuxième au troisième.
Handicap. 4 ans et au-dessus, S,000 francs,
mètres. 1" Nille de Saint-Côme, à M. Le-
tellier 'Wilson) 2e Marigold (Ransch) 3a Parfait
Non places ViteUius. Kaimac, Marengo, Mi-
gnon. Alerte, Best Ci! Huguette, Li Hung Chang,
Dame de France. Is sur Tille, Proserpine.
Gagné de deux longueurs, une longueur du
deuxième au troisième.
RÉSULTATS DU PARI MUTUEL
CHEVAUX lOft. 5g
Clairet. £, 5Q M1acdon.,4I1P 6M
Priom V « 13.. MlledeS'C.tt 18..
Camïole Pi Ml l" 50 P 30-,
Ec.K.BlancG se ••! il
CYCLISME
AU VÉLODROME BUFFALO
La superbe réunion donnée hier sur la piste de
Bufialo a remporté, comme c'était à prévoir, un
gros succès. Le vélodrome était comble. Malheu-
reusement la course de 30 kilomètres qui mettait
aux prises Waithour, Brani et Brecy, na pas
tenu tout l'intérêt qu'elle promettait, une chute
assez grave, dont Bruni lut la principale victime,
ayant faussé le résultat.
Signalons les jolies courses lournies par Rutt,
le jeune sprinter allemand, et passons aux résul-
tats. Grand prix de Butfalo
1re série 1. Rutt 2. Dcl-Uosso.
2o série 1. Doertlinger 2. Meyere.
30 série 1. Mnyer t. Bourotte.
4. si'Tif! • 1 Ellegaard Jue.
Repêchage lre série 1. Rettich 2. Meyers.
'série 1. Massard 2. Bourotte.
Massard ayant, paraft-il, gêné Bourotte, est dé-
classé et Bourotte passe prenuer,
demi-finale 1. Ellegaard 2. Rettich 3.
D2erK^lhale :L Rntt 2- Mayer 3. bourotte.
liepëchage des Uemi-ûnales 1. Mayer 2. «et-
tich 3. Doerfiinger i. Bourotte.
Finale 1. Hutt; 2. Ellegaard, à un pneuma-
tique 3. Mayer.
Très jolie arrivée Rutt gagne de peu, de si
peu que beaucoup croient Ellegaard premier.
Course de t0 kilomètres, sans entraîneurs
1. Rettich 2. Thunu 3. lue.
Temps 15 m. 54 s. i/5.
de. 15 làlomètres avec entraîneurs
il motocyclettes
Le vainqueur est qunliié pour disputer la
v°B6r(ë,r'
Brécy gagne facilement.
La Roue d'Or
i50 kilomètres avec entraîneurs à motocyclettes
Partants Wnlthour, Bruni et Brécy.
Waltour est le premier derrière son entraîneur,
suivi de Bruni et Brécy. Peu après Brécy passe
Bruni. C'est alors que se produit l'accident dont
nous parlons plus haut; Brecy, qui marchait
très bien décolle tout à coup et s écarte de la
eorde. Reimers, l'entraîneur de Bruni, ne peut
l'éviter et l'accroche. Tous trois sont précipités
à terre Brécy et Reimers se relèvent immédiate-
ment, n'ayant que de légères écorchures. Il n'en
est pas de même pour Bruni, que l'on doit em-
porter au quartier des coureurs. Là on constate
qu'il est très fortement touché, mais son état
n'inspire pas d'inquiétudes sérieuses.
Des lors, la course n'a plus aucun intérêt
Brécy, remonté après sa chute, n'oppose aucune
résistance a Waltour, qui gagne sans être in-
quiété.
Classement 1. Walthour, en 38' 55" 1/5 2.
Brécy, loin.
10 kiT en 7' 57" 4/5 (Walltiour).
20 en 15' 11" 3/5 (Walthour).
30 en Ë2' 32" 2/5 (Walthour).
40 en 20" (Walthour).
Handicap international (500 mètres)
1re série 1. Priol, 50 m. 2. Corda, 40 m.
2e séria 1. Hugère, 40 m.; Bocquillon, 25 m.
'3- série 1. Huit. scratch 2. Thuau, 15 m.
Rutt couvre les 500 mètres en 36 s. 3/5 (record
au monde).
4° série 1. Ingold, 30 m.; 2. Lorrain, 35 m.
Finale: Priol, 50m.: Corda, 40 m.; Rutt, scratch.
LES CHAMPIONNATS INTERSCOLAIRES
Ainsi qu'il a été annoncé dès lo début de la
saison, les Championnats interscolaires de
mètres et 10 kilomètres seront courus sur piste,
le jeudi 5 mai, soit à la pjsle municipale du bois
de Vincennes, soit au vélodrome du Parc des
Princes lia commission d'amateurisme fait, ac-
tuellement, des démurches ce sujet).
Peuvent prendre part tl ces Championnats tous
les scolaires appartenant à une association sco-
laire reconnue par l'U. V. F. Il est utile de rappe-
ier que les associations scolaires sont acceptées
̃h l'Unlon titre purement yatuit, ces associa-
tions n'ont b fournir qu'une liste complète de
leurs membres.
L'engagement pour les Championnats 1,000
.mètres et 10 kilomètres, est de 2 francs.
De plus, afin d intéresser tout particulièrement
.les scolaires, la commission d'amateurisme a dé-
cidé d'ajouter tl ces deux épreuves un handicap
ds 1,100 mètres, pour" lequel les rendements se-
ront établis sur piste. L'engagement pour le han-
dicap est gratuit.
La clôture des engagements pour la réunion
scolaire est fixée au mercredi 4 mai. midi précis,
Au sic.5e.de TTJnion, 6, boulevard des Italiens.
LE ÛRAND PRIX DE LA RÉPUBLIQUE
La liste des engagements pour le grand prix
cycliste de ta République, qui, rappelons-le, se
disputera ksi 1', et 8 mai prochain, au vélo-
drame du Parc des Princes, vient d'être close.
Elle ne comporte pas moins de 39 noms, et 89
noms célèbres dans le monde du cyclisme.
Qu'on eiî juge; en voici la liste par nationa-
lités
Hollande iîeycrs, Schilling, Bouma.
Danemark <1) Etleganrd.
Allemagne <5) lïutt, Mayer, Otto Meyer, Win-
1er, Espel'dinjZ.
Amérique si) Germain Bardgett.
Italie ni): Bixio. ConeHi. Messori, Carapcîzi
aîné. Cùropetai jeune, Onrdellini, Introînl, Gior-
gis, Corda, Drufii jeun*, l-^rcda.
Suisse (l): Rellicti. Doerllingcr, fngold, Crausaz.
Autriche Haller.
République Argentine (tl Dri Rosso.
Beijjique Mussurt, Michiels, Samson, Loo-
France (56) Jafiquelin, Bourotte, Mathieu,
t'iard, Thuau. Jae, Poulain. JW1 Loiivet, Dupré, j
Hentei. Dnrrapon. Boctjuilion, Lorrain. Lagarde,
Castoldi. Traritfi. Decaiip, Guignard, Bugère., Da-
vid, Friol, EndevBliI, Larfibf. Vasserot. Stourbe,
Seigneur, Poinlel. Fûugoi-c, Montaupc-rand, Louis
Mofel, Gov*n. Kscln»nl)f«nt«*r, Marcha). Marvis,
Robin. Cramon, Rcliner, Roger. Coniaud, Ran-
chon. Barrov. Toussaint. Petit, Delaporle, Cristo-
phé, Delair, louant. Saler. Sehri-eider. Parel.Ana-
elet, Morillon, Fossier, Saint-Pot. Meunier, Mous-
sier, Rivière.
La course de landema réunira les pulpes suit-
Mayer-Rntt, Thuau-Bardgett, Piard-Massart, Hel-
ler-'Otto Meyer. etc.
En outre, prendront part au Championnat des
motocyclistes los spécialistes, bien connus qut ont
nom Marms Thé. nigal. Fossier, Anzani, Col-
lomb, -Sigonnatïd. Berlin, Danglard, Grapperon,
Le succès du grand prix de la République est,
on le voit, assuré, et c'est trois belles journées de
sport qui se préparent.'
ATHLÉTISME
LE CROSS MILITAIRE
Voici les résultats du cross-country militaire
disputé hier
A 2 h. 15, le départ est donné par le lieutenant
Rungs, du de ligne. Un peloton de 150 con-
currents sébranle.
Bientôt apparaît Ragueneau, du SI de ligne, qui
a fait le parcours de 16 kil. en 38 m. 40 s. 3/5. n
est suivi de Neveu, du en 59 m. 46 s.
Viennent ensuite Soultneau, du Brûlé,
du Héliadre, Ferrant, Belle, Bourreau, De-
bré, Miskatler, Millet, E. Thibault, Lorjeou, Au-
btneau.
Le challenge par équipe revint au 155* de ligne.
COURSES A PIED
Voici les résuitats des courses à pied disputés,
hier. à Saint-Cloud
100 mètres finale handicap. -1. Brochot (9 mè-
tres 50). T. 11' 2/5 2. Jolidon (6), à 1 m. 3. Vul-
lier (lu).
1.500 mètres. 1. Oblin (150). T. 4'30" 2. Géo
Vanson ti 20 m. 3. Bouchez (0).
400 mètres. Handicap. 1. Jolidon (15). T. 53'
2. Courtois (35), à 4 m. 3. Brochot
SPORTS DIVERS
HOCKEY
De notre correspondant spécial à Roubalx
Le Cercle athlétique international, champion
de Paris, et l'Iris Stade lillois, champion du Nord,
se sont rencontrés sur le terrain du Racing Ciub
roubaisien en un match pour 4e titre de champion
de France de hockey.
Malgré une très bonne défense des Lillois, les
Parisiens se sont facilement attribués la victoire
dans la seconde mi-temps par un but à zéro.
Le Club athlétique international de Paris est
donc champion de France pour le hockey.
Le match a été arbitré S la satisfaction géné-
rale par NI. Denny, de l'Anglo-Saxon de Paris.
CYCLES GLADIATOR
L'Administration Dufayel vend par abonnement,
au même prix qu'au comptant, dans plus de cinq
cents magasins de Paris et province. La brochure
explicative est envoyée franco.
A Traversa Science
Une Révolution dans l'Industrie laitière.
Le Lait oxygéné et la Conservation du
Lait. Une Locomotive sans Rails.
La Force musculaire dans la Série ani-
male. L'Homme est plus Fort que
l'Eléphant.
Parmi les substances dont nous a doté la
chimie moderne, il en est une qui, en ce mo-
ment, a les honneurs de la presse médicale.
C'est l'eau oxygénée. Ce n'est pas, au reste,
la première fois que la médecine s'en oc-
cupe. Depuis deux ou trois ans les chirur-
giens l'emploient couramment dans le trai-
tement des plaies infectées, parce que tout
en étant aussi antiseptique que l'acide phé-
nique ou le sublimé, elle n'exerce aucune ac-
tion toxique sur les tissus. Aux belles dames
que tente une chevelure couleur beurre
frais ou queue de vache, aux élégantes qui
désirent se débarrasser d'une végétation pi-
laire disgracieuse et par trop visible, les mé-
decins quand ils sont consultés indi-
quent cette eau, qui, n'étant pas toxiq-j,
marie agréablement la coquetterie à l'hy-
giène. A ce titre seul, elle mériterait déjà
toute notre admiration. Et voilà qu'il est au-
jourd'hui question de s'en servir pour conser-
ver le lait et empêcher les microbes d'y
pulluler.
L'idée vient de M. Renard, et tout de suite
elle a séduit les médecins, qui, à l ueure
actuelle, sont encore à la recherche d'un lait
« idéal » pour les nourrissons élevés au bi-
beron. Or, vous connaissez la ténacité des
hygiénistes. C'est dire que si les premières
expériences se confirment, les médecins ar-
riveront à imposer au public le lait oxygéné,
comme ils l'ont.fait pour le lait stérilisé, et
ce sera une véritable révolution dans l'in-
dustrie laitière. La chose vaut donc la peine
d'être contée.
Le Lait oxygéné
M. Renard prend deux litres de lait, en ad-
ditionne un d'une petite quantité d'eau oxy-
génée et laisse les deux flacons ouverts dans
son laboratoire chauffé à 11 degrés. Au bout
de vingt-quatre heures le lait naturel est de-
venu aigre, tandis que le lait oxygéné ne pré-
sente encore aucune altération, et ce n'est
que trois jours plus tard, exactement au bout
de 90 heures, qu'il commence à son tour ai-
grir. Le résultat n'est pas moins probant
quand les deux laits sont conservés à une
température de 20 degrés, qui est celle des
jours chauds d'été. Le lait oxygéné reste
alors intact pendant trente-six heures, tan-
dis que le lait naturel, le lait qui n'a pas été
additionné d'eau oxygénée, devient manifes-
tement acide et commence à tourner déjà au
bout de treize heures.
Ainsi donc, une petite quantité d'eau oxy-
génée suffit pour conserver le lait pendant
trois jours en hiver et pendant un jour et
demi en été. D'autres substances, la forma-
line, l'acide salicylique, le borax, pour ne
citer que ceux-ci, en font autant. C'est vrai,
seulement toute cette chimie est toxique et
altère le goût du lait, tandis que l'eau oxy-
génée est insipide et dépourvue de toute pro-
priété toxique. Il y a môme ceci qu'au bout
de huit heures elle se décompose et l'oxy-
gène qu'elle renferme s'en va dans l'air. Il
ne reste alors dans le lait conservé qu'une
petite quantité d'eau ordinaire. Me sera-t-il
permis d'ajouter que par le temps qui court,
un lait si peu baptisé peut passer pour un
lait parfait ?
Vous avez certainement deviné que si l'eau
oxygénée conserve le lait, c'est parce qu'elle
tue les microbes ou les empêche de pulluler.
Et de fait c'est à cette conclusion qu aboutis-
sent les expériences fort curieuses de MM.
Nicolle et Duclaux. Voici à titre d'exemple
une de leurs expériences, qui nous a paru
particulièrement probante.
Du lait qui, une heure ,°près la traite, ren-
ferme 25,000 microbes par centimètre cube,
est versé dans deux flacons et dans l'un
d'eux on ajoute une petite quantité d'eau
oxygénée. Les deux laits sont ensuite mis
dans un endroit dont la température est de
Quatre heures plus tard on examine le
nombre de microbes dans chacun de ces
laits et on en trouve, par centimètre cube
dans te lait naturel et 10,000 seule-
ment dans le lait oxygéné. Le lendemain
matin, c'est-à-dire vingt-quatre heures après
la traite, le lait naturel renferme 2,200,000
microbes par centimètre cube, tandis qu'il
n'en existe que dans le lait oxygéné.
c'est-à-dire dix fois moins qu'une heure
après la traite 1
Bien entendu, nous avons toujours le lait
stérilisé qui se conserve pour ainsi dire in-
définimenk parce que tous les microbes y
ont été tués. C'est donc un aliment admirable
quand il est bien supporté. Seulement, il pré-
sente deux inconvénients Itut d'abord il
est d'un prix relativenment élevé et, en'se-
cond lieu, !a stérilisation lui a enlevé toute
vie et en fait une espèce d'aliment mort. Or
dans une de mes causeries, j'ai eu l'occasion
de montrer que ta vie ou la mort d'un ali-
ment est loin d'être une chose indifférente
pour la santé. En ce qui concerne le lait eri
particulier, n'est-il pas curieux de constater
que, d'après une suis stique publiée par le
docteur Poulain, la mortalité des nourrissons
aurait diminué, dana l'Orne, depuis que les
nourrices sont autorisées à donner aux en-
fnnts du lait de vache cru ?
Le lait oxygéné a donc te grand avantage
d'être un lait il la ioiç vivant et stérile, du
moins douze ou quinze heures &prè3 la
traite. Il est dî'fWIe de dire quel sera son
avenir, car toute cette question est encore à
l'étude. Au point de vue de la façon dont il
est supporté par les enfants, nous n'avons
pour le moment que les constatations faites
par le docteur Debout, dans une pouponnière
de Rouen, où les enfants recevaient du lait
oxygéné. Or, chez ces bébés, la mortalité
par entérite a été de 14 0/0, tandis que chez
les autres poupons rouennais, elle a atteint
presque 30 0/0. Ces chiffres se passent de
tout commentaire.
Une Locomotive sans Rails
Après le train du colonel Renard, dont le
Petit Parisien a longuement parlé à son
heure, voici venir en matière de locomotion
automobile, d'Amérique naturellement, une
autre invention fort curieuse. C'est une lo-
comotive routière, une locomotive pouvant
rouler sur les chemins les plus caillouteux
et les routes les plus défoncées. Elle présen-
te donc ceci de particulier que pour avancer
elle n'a pas besoin de rails, pour la bonne
raison que les quatre roues sur lesquelles
elle est montée lui servent il la fois de roues'
et de rails. C'est en cela justement que con-
siste l'originalité de cette locomotive, à 'a-
quelle son inventeur, M. Bramah Joseph Di-
bloc, a donné le nom peu gracieux de ped-
rail.
On nous permettra de ne pas entrer dans
la description aillée de ces roues, car
les termes de galets, Ce rayons glissants,
de plaques-guides, etc., etc., ne peuvent in-
téresser que les spécialistes et risquent (le
rester lettre morte pour ceux qui n ont pas
fait d'études spéciales de mécanique. Il nous
suffira donc de dire qu'aucune des quatre
roues de la locomotive ne possède de jante
proprement dite et que celie-ci est rempla-
cée par seize organes is indépendants et sé-
parés qu'on ne saurait mieux comparer qu à
des pieds d'éléphant ou à des ventouses mé-
talliques pleines. Chacune de ces ventouses
est articulée avec un rayon glissant qui,
comme ses quinze congénères, aboutit à
un disque claveté sur 1 essieu de la roue,
dont la botte, la bolte': l'essieu, est sur-
montée d'un rail légèrement courbé qui se
déplace avec les ventouses, faisant office de
jante.
Donc, des roues qui portent en quelque
sorte des tronçons de rails et dont la jante
est remplacée, sur chacune, par seize ven-
tous métalliques. Or, celles-ci sont arti-
culées de telle façon que pendant le roule-
ment il y en a toujours trois qui s'appuient
sur le sol quelles qu'en soient les inégalités
ou l'inclinaison, cependant que par un jeu
analogue, le rail monté sur la botte de l'es-
sieu prend une position telle qu'il permet au
corps du pedrail de glisser sur lui. Comme :a.
déplacement des ventouses et du rail se pro-
duit automatiquement pendant que la ro-je
tourne il s'en suit qu'en réalité la locomotive
se déplace sur un rail continu, à cette dif-
férence près que les rails se trouvent placé,s
non pas sous les roues, mais au-dessus des
organes de roulement, représentés par les
galets.
Ainsi donc, si le pedrail peut rouler sur
les chemins les plus caillouteux, c'est parce
que ses roues lui présentent, en quelque
sorte, à chaque instant, des tronçons de
rails sur lesquels il avance, Il parait mêmes
que par la pression qu'elles exercent sur le
sol, les roues en question tassent la chaussée
et finissent par améliorer les routes dont
l'empierrement laisse à désirer.
La Force dans la Série animale
Je regrette beaucoup d'avoir égaré une
note que j'avais mise soigneusement de
côté, et qui relatait les expériences faites
par un physiologiste sur la force musculaire
des insectes.' Le dit savant, dont le nom
m'échappe, a eu la curiosité de mesurer
l'effort, c'est-à-dire la force musculaire que
développent une sauterelle et une puce,
quand elles sautent. Comparant ensuite la
valeur de la force musculaire dépensée au
poids de la bestiole, il est arrivé à la con-
clusion que la sauterelle à moins que cr
ne soit la puce -.est l'animal le plus fort
de la création.
Cette conclusion est peut-être moins para-
doxale qu'elle n'en a l'air, et je n'en veux
pour preuve que le résultat des expériences
fort curieuses qui ont été faites dernièrement
à New-York, dans la célèbre ménagerie de
Barnum et Bailey.
Elles ont consisté il atteler successivement
à un dynamomètre puissant, fixé dans le
sol, des chevaux, des chameaux, des élé-
phants, qu'on faisait avancer comme s'ils
tiraient une voiture. L'aiguille de l'appa-
reil se déplaçait alors sur un cadran spé-
cial, et le chiffre auquel elle s'arrétait in-
diquait en kilogrammes la valeur de l'ef-
fort de traction développé par l'animal.
Ces expériences ont montré que pendant
la traction, la valeur moyenne de l'effort ou
de la force musculaire dépensée est de
145 livres chez l'homme, de 1,530 livres chez
le cheval, de 1,375 livres chez le chameau,
et de 8,750 livres chez l'éléphant. Ces chif-
fres, sauf pour le chameau, nous semblent
logiques puisqu'ils nous indiquent que l'élé-
phant est plus fort que le cheval, et le che-
val que l'homme. Mais les choses changent
d'aspect quand on rapporte la valeur de la
force musculaire au poids de l'animal. On
trouve alors que par livre de poids de son
corps, l'homme est capable de développer
une force musculaire de 400 grammes, tan-
dis que cette valeur n'est que de 380 gram-
mes pour le cheval, et de 360 grammes seu-
lement pour l'éléphant. Autrement dit,
l'homme serait relativement plus fort que
l'éléphant.
E. DEUZERES.
Courrier des Théâtres
Ce soir
A la Comédie-Française, première repré-
sentation de La Plus faible, pièce en trois
actes, de M. Marcel Prévost.
La Comédie-Française a réalisé en mars
dernier un total de recettes de 199,967 francs.
donnant une moyenne de 5,262 francs par
représentation.
Il se pourrait que l'on donnât à Paris 'e
drame lyrique Zaza, de Léoncava!lo, qui est
très apprécié en Italie, et qui obtint à Monte-
Carlo un très gros succès. Ces représenta-
tions seraient données très probablement Il
la Porte-Saint-Martin.
Nous avons relaté le différend intervenu
entre les deux auteurs de la Milliardaire,
une comédie qu'on répétait à l'Athénée et
dont les répétitions furent interrompues pré-
cisément en raison de la mésentente des
auteurs, qui n'arrivaient pas à se mettre
d'accord.
L'affaire s'est arrangée. M. Forest a ra-
cheté la part de son collaborateur, M. Du-
may. On jouera donc le troisième acte, écrit
par M. Forest. Ce sera pour la semaine pro-
chaine, dit-on.
Pour Dieu, pour le tsar, pour la patrie 1
Le' Châtelet & fait une brillante reprise de Michel
Strogojf. La célèbre piéce d'Adolphe d'Jvnnery et
M. Jules Verne, tres bien interprétée par MM.
PouBaud, Garey, Vandenne, Aimes Prévori, Mé-
deau etc., etc., produit toujours les gros ellets
qu'on sait.
Aux Variétes, la triomphante opérette de
Strauss, ia Chauve-Souris, commençant neuf
heures précises, est précoce d'un petit acte de
MM. Blondeau et Monréat, très amusant, On de-
mande uns Etoile.
La direction du Nouveau-Thé, .ré de Berlin vient
de prendre une décision radicale à l'endroit des
spectateurs retardataires.
Depuis quelques jours, les billets pris en loca-
tion portent la mention suivante
« Ce billet ne donne droit & l'entrée dans la
ralla que s'il a été présenté avant le commence-
ment du spectacle. »
Comme il y a à Berlin, ainsi qu'à Parts, nom-
bre de spectateurs qui viennent en retard au ttea-
tre, les uns parce qu'ils ne veulent pas arriver
a temps, les autres pr-oe qu'ils ne peuvent pas,
les protestations pleuvent.
Au Gymnase, on continue à ne rien répéter. Le
Retour de Jérusalem poursuit sans faiblir sa fruc-
tueuse carrière et l'on se prépare à fêter la deux-
centième représentation de la belle pièce de Mau-
rice Donnay.
Une Brochure artistique illustrée donnant toutes Us
indications po«r ses multiples emplois, sera envoyée
f.. sr dtm, idrtssis des Francs-Bourgeois, Paris.
LA TEMPÉRATURE
Lundi 25 Avril 1904, 1160 Jour de l'Année, 360
Jour du Printemps. Saint Marc.
Lever du soleil i h. coucher à 7 h. 4.
Leter de la lune à 4 h. 45; coucher S h. ss.
Temps nuageux, hier, durant 'toute la journée.
Le barométre s'est relevé rapidement dans
l'ouest de l'Europe et les fortes pressions de
l'Atlantique s'étendent ce matin jusqu'aux Pays-
Deux dépressions apparaissent, l'une sur la
Scandinavie, l'autre sur la Méditérranée (Alger).
Le vent est faible ou modéré des régions nord
sur toutes nos côtes.
Des pluies,sont tombées dans l'ouest du conti-
nent; en France. on a recueilli G m/m d'eau il.
Bùirritz, 5 à Gap, 3 au Mans en Italie, il est
tombé 18 mlm de pluie à Home\ 5 à Naples.
La température a monté sur l'Europe centrate;
elle était ce matin de 9° à Arkangel, il Rome,
16 à Malte.
On notait 30 au Ventoux, 1 au Puy de Dôme,
–9- au pic du Midi.
Situation particulière aux ports français Mer
belle ou peu agitée généralement.
En France, le temps va rester nuageux avec
température normale; des averses sont encore
probables dans le sud.
Variations atmosphériques du 2f avril à l'hôtel
du Petit Parisien
h. matin • au-dessus de 0.
Midi 764 »/•
1 h. soir 11*
Minuit 764 ̃ 10-
NAVIGATION FLUVIALE. 'vU avrfl, sept heu-
res du malin
HAfTE-f eike. Pont de Peine, Montereau
i"60; écluse de Var^mcs,?"1^; pont de Melun
2-K3 pont de Corbeil, 1-S3: écluse de Port-à
l'Angle iF,2«48.
Mabkk. £plose de Cnn^»!re8,2-4?:écluse.de
Cluijili;rt, O?3 écluse de CI)aTenton.,l*59.
liASSi-SEiNE. t- Ecluse du rsnal Saint-Martin,
pont de la Tournellc, 1*16; pont Royal,
2"G3 i eluse de Suresnes Limage de Be-
zons. 2" pont de Mantes, 3-38; écluse de Mé-
Disk. Barrage de Venette,
lÈiË ÛÂÏHELAig!
97, Boni. Sétatopo! 21, Eoul. yontaarin
qui sera mis en vente après-démain mercredi
contient deux superbes gravures en couleurs
consacrées la
GUERRE RUSSO-JAPONAISE
Cetle de ta pretnière page représente:
LA CATASTROPHE DU « PETROPAVLOSK »
Mort de l'Amiral Makharofï 600 Marins noyés.
A la huitième page
A SAINT-PÉTERSBOURG
Cérémonie à la Mémoire des Officiers et Marins
du « Petropavlosk 1)
Dans une page d'intérieur nos lecteurs
j trouveront trois portraits:
LE GRAND-DUC CYRILLE
L'AMIRAL MAKHAROFF LE CAPITAINE JAKOVLEFF
tE SUPPLÉMENT LITTERAIRE ILLUSTRÉ du
Pcrir Parisien {S pages de texte, superbes
gravures d'aetualité) est mis en vente tous
les jeudis.
POUDRE OENTIFRICE dejOTOT KvTO&E?
En l'absence de nouveaux événements en
miné par la situation de place, reste des
plus impressionnables. Les positions, tant
à la hausse qu'à la baisse, sont peu im-
portantes, de sorte qu'il suffit de quelques
offres et de quelques demandes pour provo-
quer des variations de cours parfois nota-
bles. Ces considérations expliquent en
grande partie l'allure de la Bourse depuis
huit joura les mouvements de reprise al-
ternent avec les moments de faiblesse, sans
que l'amplitude des oscillations soit bien
grande. Cependant, d'une façon géné-
rale, les derniers cours sont en progrès sen-
sible sur ceux de la semaine dernière.
RENTES FRANÇAISES
Le marché des rentes françaises a été as-
sez agité cette semaine, bien qu'aucun évé-
nement politique ou financier important
n'ait été signalé. Néanmoins, la fermeté do-
mine sur nos fonds nationaux le 3 0/0, qui
terminait à 97 35 il y a huit jours, se retrou-
ve à 97 87, en hausse de 52 centimes. Sans
être des plus animés, le marché du comp-
tant a fait l'objet de transactions assez sui-
vies, nombre de capitalistes considérant les
cours actuels comme avantageux pour met-
tre en portefeuille une valeur de tout pre-
mier ordre.
FONDS ÉTRAN6ERS
L'Extérieure espagnole est très ferme, la
deuxième partie du voyage du roi n'ayant
été marquée par aucun incident bien im-
portant. D2 83 15 la semaine dernière, ce
fonds s'est avancé à 83 90, pour rester fina-
tement à 83 80. M. Osma, ministre des Fi-
nances, aurait terminé l'établissement du
budget de 1905; les recettes sont supérieu-
res aux dépenses, un excédent de crédit
étant laissé il la disposition des ministres
qui pourront justifier de la nécessité d'aug-
menter leurs services. Une dépêche de Ma-
drid nous est parvenue le 20 avril, d'après
laquelle on songerait à contracter un em-
prunt de 200 millions sous forme d'obliga-
tions du Trésor pour permettre an gouver-
nement d'améliorer le change. Rien n'est
encore vendu confirmer cette information.
La Rente portugaise est il peu près immo-
bile à 60 10. Le roi a rendu un décret pronon-
çant la dissolution des Certes, en raison de
la tactique obstructionniste employée par la
minorité libérale la date des nouvelles élec-
tions n'a pas encore été 6xée.
La Rente italienne est stationnaire à 103.
On a beaucoup parlé cette semaine de la
prise des négociations entre M. Luzzattf et
le groupe des banques étrangères en vue de
la conversion de la Rente 5 mais <
Cependant, quoique M. Luzzatti ait démenti
la nouvelle d'une conversion immédi ;e, il
n'a pas contesté l'existence de pourparlers
entre lui et certains établissements Cs crédit.
Le groupe ottoman a fait preuve de meil^
leures dispositions la Rente unifiée s'a-
vance de 8.'J 50 à S4 22. D'après cer :nes in-
formations, le gouvernement turc, te tasant
sur les augmentations de recettes de l'admi-
nistration de la Dette, insisterait pour que le
consortium financier lève son option
l'emprunt de 2,500,000 livres turques. D'au-
tre part, le voyage de M. Auboyneau ne sem-
ble pas avoir t'importance qu'on Vzi avait at-
tribuée tout d'abord on dément la nouvelle
que ce déplacement aurait pour but un pro-
jet d'emprunt.
Les fonds roumains sont très fermcs, la
4 à 87 25 contre 86 50.
Les fonds serbes ont été assez agités
nous les retrouvons finalement à des co^rs
sensiblement supérieurs à ceux de la se-
maine précédente, la Rente 4 0/0 1895 è 74
contre 73 25 et l'emprunt des Monopoles à
425 contre 422.
Bien impressionnés par l'accord ci la prin-
cipauté avec la Turquie, les fonds bulgares
sont en reprise marquée, notamment l'em-
prunt des Tabacs, qui s'avance de 443 a
Les fonds russes ont subi de violentes os-
cillations très faibles pendant k première
partie de la semaine, ils se sont vivement re-
levés pendant les dernières. séances, par
suite des rachats de vendeurs à découvert
mis en émoi par l'escompte due miantités im-
portantes de Rente 3 0/0 et de ( insolidés. Le
3 0/01891 finit a 75 70 contre 76 et le 4 0/0 1901
à 92 45 contre 92 05. Les calculs les plus fan-
taisistes ont été faits depuis quelque temps
au sujet des dépenses qu'entraînera la guer-
re pour le gouvernement russe; les bases
d'évaluation manquant, on a rappelé lea dé-
penses occasionnées par la guerre russ )•
turque de 1877-1878, par la guerre du Traas-
Vaal, etc. Cert.ains ont même affirmé que la
dépense journalière dépasserait 80 millions
de francs 1 En présence de tels efforts d'ima-
gination, il serait peut-être bon de revenir A
une plus saine appréciation des choses. No-
tons tout d'abord qu'aucune comparaison ne
peut être sérieusement établie entre les dé-
penses de la guerre actuelle et celles de la
guerre du Transvaal, par exemple, les con-
ditions étant toutes différentes. En particu-
lier, le transport des troupes et des approvi-
sionnements, effectué sur des chemins de
fer appartenant à l'Etat, grève le Trésor
dans une proportion certainement moins im-
portante que le transport par mer, qui né-
cessite l'affrètement de nombreux navires.
D'après certaines informations puisées aux
meilleures sources, les dépenses pour le.?
quatre premiers mois ne dépasseraient pas
250 millions de roubles, tout en >ais-»nt
entrer en ligne de compte les frais de
mise en train, de mobilisation, d'achat ue
matériel de guerre et de marine, etc. A par-
tir de juin-juillet, les frais ne dépasseront
pas 27 millions de roubles par m^-is, c'est-u.-
dire une centaine de millions de francs. Re-
marquons que dans les 250 millions de rou-
bles, 45 millions de roubles provenant du.
transport par chemin de fer et une cinquan-
taine de millions de roubles d'autres dépen-
ses rentreront vraisemblablement dans les
caisses de l'Etat. On voit que nous sommes
loin dg chiffre de 80 millions de francs par
jourl
Les fonds égyptiens n'ont pas maintenu
toute leur première avance la Rente nnùi-ee
s'inscrit à 107 80 contre 108 45 et la privilé-
giée à 101 55 ex-coupon de 2 francs contre
Les fonds argentins ont réactionné sur la
nouvelle d'une agitation populaire qui s'est
manifestée à l'occasion des opérations rela-
tives à ta prochaine élection présidentielle.
C'est le 12 juin prochain que se réuniront les
délégués de chaque province pour élire le
nouveau président, qui ne prendra posses-
sion du pouvoir que le 12 octobre 1904. L'em-
prunt Rescision s'inscrit a 79 7T contre 79 95
et le 4 0/0 1900 à 81 25 contre 81 65.
Les fonds brésiliens sont également plus
faibles le 4 0/0 1889 87 contre 76 35.
D'après une dépbche de Rio-de-Janeiro,
une sécheressé persistante aurait eu pour
conséquence la famine et une misère profon-
de dans l'Etat de Rio-Grande do Norte; la
gouvernément aurait pris des mesures pour
venir cn aide aux habitants de cette pro-
vince et organiser leur émigration vers les
régions du Sud.
La Rente mexicaine 5 0/0 reste très fer-
me à 43 10 contre 42 80.
Les fonds chinois se ressentent dès train-
tes que fait naître l'attitude équivoque de la
Chine. Le 0/0 1895 s'inscrit à 92 contre
93 45. Le 5 est .plus résistant il 435.
ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT
Les établissements de crédit se sont mon-
trés d'une remarquable fermeté, en consi-
dération des affaires nouvelles qui s'élabo-
rent de divers côtés.
La Banque de France est -en progrès mar-
qué à 3890 après 3920 contre 388U là semaine
dernière. Les bénéfices (escomptes et inté-
rêts divers) de la semaine du 14 au 21 avril
s'élèvent 656,938 francs au lieu de 352,669
francs pour l'année dernière par suite de
cette nouvelle plus-value, l'augmentation to-
tale des bénéfices'de l'exercice en- cours s'é-
lève à 1,654,918 francs.
Le Crédit Foncier est également en re-
prise à 685 contre 680; le marché des obli-
gations foncières et communales reste très
satisfaisant.
Le Crédit Lyonnais est très ferme à 1106
contré 1097 de mêmes que la Banque'de Paris
à 1107 contre 1005 cest -cette dernière -so-
ciété qui serait en téte du groupe chargé
de l'émission du prochain emprunt maro-
cain de 60 millions de francs'; d'autres éta-
blissements de crédit prendraient également
part à cebte opération.
Le Comptoir National d'Escompte est sou-
tenu à 590; la Sociétà Générale est hésitante
à G22 50.
Le Crédit Mobilier français est très ferme
à 94. Les actionnaires du Crédit Mobilier (en
liquidation) sont convoqués pour le 7 mai
en assemblée générale.
Favorisée par la reprise de la rente tur-
que, la Banque ottomane s'avance de 577 à
CHEMINS DE FER
Les recettes de nos compagnies de che-
mins de fer français ont été un peu meilleu-
res, pendent la première semaine du mois
d'avril. Voici quelles ont été leurs varia-
tions
^iïi^LCJ- "™ Augmen- Dilni-
Lyon 9.U70 000 »
Nord 4.37J COQ
Ouest 3 549 000 196.Û0Q
Crions. 4.451 0OO »
Est 340000 »
Midi.
Cependant le marché des chemins fran-
çais est resté peu animé les derniers cours
accusent un tassement asseft sensible c'est
ainsi que le Nord perd 10 fr. à l'Est 4 fr
à 924, le Midi 3 fr. 50 1161 Le Lyon à
1384, l'Orléans à 1429, l'Ouest à 8?J sont sta-
tionnaires.
Les chemins Economiques sont très fer-
mes
Les Ch-rrina espagnols na s'écartent Fuère
de leurs cours précédents, la tension persis-
tante du change aux environs de 39, empé-
che tout mouvement de reprise un peu
important. Le Nord de l'Espagne est inchan-
gé à 160; depuis le 1M janvier, les recettes
brutes accusent une rugmentation totale de
533,649 pesetas. Les Andalous à 130 ne on-
nent lieu qu'a des transactions très limitées
notons d'ailleurs que les recettes de la pre-
mière semaine du mois d'avril sont en nou-
velle moins-yalue de 63,681 fr. Le Snragosse
est soutenu les recettes depuis le com-
mencement de l'année accusent une augnieû-
tation de 746,924 francs.
Les chemins portugais sont stationnaires
aux environs de 200 depuis le 1« janvier
les recettes sont en moins-valm» de 22 M fr,
Les transactions suivies auxquelles ont
donné fieu cette semaine les obligations de
la Compagnie impériale des chemms de fer
éthiopiens sont la preuve que J'épargne ap-i
précie les garanties sérieuses affectées
cette valeur, dont le taux de capttalisation
ressort actuellement à plus de 6 0/0, nos
compris la prime de remboursement. L'aug-
mentation du trafic de ta ligne, «ignalêe
pour le mois de mars, s'est maintenue poun
la première quinzaine d'avril à 491 tonnes.
Le prochain coupon semestriel de 7 fr. 5J
des obligations de la Compagnie impériala
des chemins de fer éthiopiens est à détacrwti
le I» juin, c'est-à-dire dans quelques se-s.
maines.
VALEURS
DE TRANSPORT & OE NAVieATIOlT
Le Métropolitain est très ferme à
après 540, contre 534 la semaine dernière;
depuis le janvier 1904, k nombre dea'
voyageurs transportés s'est élevé à 36 mil-
lions contre pendant la pé-
riode correspondante de l'année dernière
les recettes ont atteint 6,237,452 fr. 55 con-
tre 5,a4S,8l3 fr. 80, soit une augmentation
de 688,<#8 fr, 75.
La Thomson-Houston est hésitante à C60,
contre l'assemblée générale de cette so-
ciété, qui devait avoir lieu le 18 avril, a été
remise au 10 mai, par suite de l'insuffisance;
du nombre d'actions déposées.
Les Voitures reculent de 189 il 183. Lest
P4n*i£*s de l'exercice 1903 se sont élevés a
trancs, tandis qu'ils n'avaient atteint
que 414,509 francs en 1902. Ces bénéfices
serviront à combler les déficits des exerci-
ces antérieurs et à faire face à divers amor-
tissements et à certaines dépenses d'amélio.
ration. Les recettes de la première quin-
zaine d'svril accusent une augmentation de
17,000 francs, ce qui porte à Irancs
la plus-value totale depuis le commence-
ment de l'année.
Les Omnibus restent stationnaires à 52S
les recettes du 8 au 14 avril sont en aug-
mentation de 18,852 francs la moins- vahîe
depuis le 1- janvier se trouve ainsi réduite
i 41,80a francs.
Les actions des compagnies françaises due
navigation manifestent de meilleures ten-
dances la compagnie Transatlantique sa-
vance de à 163.
VALEURS DIVERSES
L'action du canal de Suez est en nouveau
progrès à 4140, contre 4090, bien que les re-
cettes de la semaine présentent une moins-
value de 160,000 francs la plus-value de-
£UÀSwî!fî£ janvier se trouve ainsi ramenée
à 4v,SO6,O0O francs.
Les valeurs du groupe de Panama sont
très fermes l'action de la Compagnie nou-
velle finit 50, contre 123 50, les îbfX
i?Sn *5-i2'«à 3 ?2, contre 71, les obligations
3 0/0 à 48 25, contre 47, les obligations 4 0,0
50, contre 53, les obligations G 0/0 de ïa
première série à 88 25, contre 87 50, celles
de la 20 série à 82, contre 81 et celles de la
3a série à 150, contre 152.
La Compagnie parisienne du gaz est im-
mobile à 145.
Les prix du cuivre à Londres ont un peu
fléchi, par suite du ralentissement des af-
faires aussi le Rio est-il plus faible à
contre 1333.
Les valeurs industrielles russes sont cal-
mes la Sosnowice à 15'ï5, contre et ta
Briansk it 282, contre 283.
Les obligations 5 0/0 de la Société fran-
çaise du Port de Rosario restent fermes à
469. A ce cours et étant donné que, sur le
coupon semestriel ,qui échoit le juillet
prochain, quatre mois sont déjà acquis»
elles rapportent encore 5 0/0 nei.
MINES D'OR ET SOCIÉTÉS
D'EXPLORATION.
Après quelques tentatives de reprise, le
marché des mines sud-africaines est retom-
bé dans le plus grand calme. Les derniers
cours ne s'écartent guère de ceux d'ü y a
huit jours. La question de la main-d'œuvre
chinoise, quoique résolue en principe, na
l'est pas encore -en pratique. Certaines diffi-
cultés retarderaient encore la signature de la
convention avec la Chine. D'autre part, op
annonce qué le gouvernement anglais aurait
refusé de garantir un emprunt de 75 mil-
lions de francs destiné à faire face aux dér
penses de création d'un, système d'alimen-'
talion d'eau pour le district du Rand.
Nous retrouvons la Cassinga à peu près
sans variation à 4e francs à terme et 49 fr.
au comptant. Ces cours apparaissent con-
me attrayantes si l'on tient compte de tout ca-
qui se dit au sujet de la valeur et de l'éten-
due des concessions minières de la Sociétés.'
Voici les demfers cotés sur les
de Mines et Charbonnages
1231
40 1240
260 (100'de denier).
625
50 Bruay
en 11G5
18 Carvm
»
75
i350
(Nord lûü fr. 920
25 Ferfay
3U »
20
96 »
t40 (act. fr.
ir.). 1545
»
45
Mines de ia Loire.
CRIEE DES WStt& AUX MLEg
Bœuf kil. ()-4 124 1 Mouton,
Veau. 85.602lPorc 35.318
EMUE (Prix du kilogramme)
I/4dedev. O 5C 1 -.déhanché 1 ̃ 2 SO
Cuisses 1 1601 Trains t 10 1 ÎO
Pis et Coi de 0 50 à Q 90
VEAU
Extra 3' qualité. 1 |S
l"qualité.. 1 b6 1 70 4" qualité. 1 20 1 28
2'qualite. i 5o Pans, culs!,
VEAU DE CAEN
l^dedsv.. 1 20 à 2 40 1 l/4«tederr..
PORC
2' qualité.. i f i ïO fraîcne i 10
Filets i 2 Reins 1.. i
l'»qualfte. lS0à3 10 tête I 40;à2
2* qualité. i 60 i 70 Agneaux de
3» qualité. 1 b0 Jâit, ni «He
Gigots 180 2 60 Prêsalf-ent' 2 20
Agneaux s" culotté 30 2 lu
I^A. X K- X- 1 TT ISi S
Jugements du tî (jurii moi
Angeascheidt. factoir de pianos. 63, boulevard
de Mén timon tint, demeurant me Pomard, fal-
PMit le commerce soue 14 nom de
fc/verhard M. Le Bran, jime commissaire NI.
Laforge, syndic.
LanRlais. dit Valray, directeur du Théàlre-Mp-
derne, demeurant 14. rue Mas-.agran M Henry
juge commissaire: M. Ponchelet, syndic.
Dame Léon, marchande ambulante, demeurant
actuellement à uourbevcip, 6. rne Franklin.
M. Clément, ]uae commissaire • M. Armand, syn-
Perrot, négociant en beurre ct ceuls, rue de
Flandre. M. Clément, juge commissaire M,
Cuale. svndic.
Le Maire, ayant tenu garage d'automobiles, 19.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.62%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.62%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
- Auteurs similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0" La Grande Collecte La Grande Collecte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GCGen1"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k561404g/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k561404g/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k561404g/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k561404g/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k561404g
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k561404g
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k561404g/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest