Titre : Élections générales. Garde nationale de Paris. 5e légion, 4e bataillon. Club de la 6e compagnie. Lettre du président au vice-président. Projet de banquet fraternel et patriotique. (21 avril.)
Éditeur : Impr. de Pollet ((Paris,))
Sujet : France (1848-1852, 2e République)
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb363241607
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5612013z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LB53-1253
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2009
ELECTIONS GÉNÉRALES.
GARDE NATIONALE DE PARIS
5 LEGION. 4e BATAILLON.
CLUB DE LA 6° COMPAGNIE.
Lettre du Président au Vice-Président.
Projet de Banquet fraternel et patriotique.
Paris, 21 Avril 1848 (1).
Appelé à la Mairie pour une conférence d'élections, j'ai compté sur;
votre zèle, mon cher Collègue et Concitoyen, pour présider le bureau,
et sur votre fraternelle obligeance pour faire part à l'Assemblée de
mon déplaisir d'être un seul jour éloigné d'elle; et enfin pour lui commu-
niquer une proposition que j'avais à lui soumettre-
Je regrette beaucoup d'être privé de me rappeler au milieu de nos
camarades d'hier, les bons souvenirs et nos émotions de cette grande
journée, de cette fêle vraiment populaire à laquelle le peuple a pris
tant de part, une part digne de la place si grande qu'il y occupait et
qu'il doit occuper partout.
J'aurais voulu dire à celte séance quelques mots de l'enthousiasme,
que le temps défavorable, que l'attente, que la fatigue n'ont pas diminué
un seul instant pendant 12 on 15 heures de station.
J'aurais essayé de peindre, le mieux que j'aurais pu, toutes ces dé-
monstrations de fraternité, toutes ces images, toutes ces preuves de
l'égalité la plus complète, répandues partout par la volonté de tous, de
cette heureuse et joyeuse confusion sans désordre comme sans surveil-
lance.
J'aurais parlé de nos armes ornées de rameaux verts, de fleurs et de
rubans offerts par des Dames ainsi qu'aux beaux temps de la galanterie
et delà chevalerie. J'aurais cité la cordialité, la liberté toutes françaises
qui rendaient les Dames si populaires, si peu timides, et les rapprochaient
de nos phalanges républicaines ; pour prouver que DES l'ATRIOTESne
sont pas si rudes et si redoutables qu'on l'a voulu faire accroire aux
femmes et aux enfans.
J'aurais rappelé surtout la présence des soldats de l'armée devenue
citoyenne, de ces citoyens nouveaux trop longtemps éloignés de nous.
Leur retour était fêté comme un bienfait. On comprenait qu'ils pouvaient
soulager la Garde nationale devenue peuble bu le peuple devenu garde
nationale, des fatigues qu'il supporte si courageusement depuis deux
(i) Voir le Procès-Verbal.
GARDE NATIONALE DE PARIS
5 LEGION. 4e BATAILLON.
CLUB DE LA 6° COMPAGNIE.
Lettre du Président au Vice-Président.
Projet de Banquet fraternel et patriotique.
Paris, 21 Avril 1848 (1).
Appelé à la Mairie pour une conférence d'élections, j'ai compté sur;
votre zèle, mon cher Collègue et Concitoyen, pour présider le bureau,
et sur votre fraternelle obligeance pour faire part à l'Assemblée de
mon déplaisir d'être un seul jour éloigné d'elle; et enfin pour lui commu-
niquer une proposition que j'avais à lui soumettre-
Je regrette beaucoup d'être privé de me rappeler au milieu de nos
camarades d'hier, les bons souvenirs et nos émotions de cette grande
journée, de cette fêle vraiment populaire à laquelle le peuple a pris
tant de part, une part digne de la place si grande qu'il y occupait et
qu'il doit occuper partout.
J'aurais voulu dire à celte séance quelques mots de l'enthousiasme,
que le temps défavorable, que l'attente, que la fatigue n'ont pas diminué
un seul instant pendant 12 on 15 heures de station.
J'aurais essayé de peindre, le mieux que j'aurais pu, toutes ces dé-
monstrations de fraternité, toutes ces images, toutes ces preuves de
l'égalité la plus complète, répandues partout par la volonté de tous, de
cette heureuse et joyeuse confusion sans désordre comme sans surveil-
lance.
J'aurais parlé de nos armes ornées de rameaux verts, de fleurs et de
rubans offerts par des Dames ainsi qu'aux beaux temps de la galanterie
et delà chevalerie. J'aurais cité la cordialité, la liberté toutes françaises
qui rendaient les Dames si populaires, si peu timides, et les rapprochaient
de nos phalanges républicaines ; pour prouver que DES l'ATRIOTESne
sont pas si rudes et si redoutables qu'on l'a voulu faire accroire aux
femmes et aux enfans.
J'aurais rappelé surtout la présence des soldats de l'armée devenue
citoyenne, de ces citoyens nouveaux trop longtemps éloignés de nous.
Leur retour était fêté comme un bienfait. On comprenait qu'ils pouvaient
soulager la Garde nationale devenue peuble bu le peuple devenu garde
nationale, des fatigues qu'il supporte si courageusement depuis deux
(i) Voir le Procès-Verbal.
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