Titre : L'Alerte : bulletin de liaison de la région lyonnaise
Auteur : Jeunesses patriotes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1939-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685272z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 392 Nombre total de vues : 392
Description : 01 février 1939 01 février 1939
Description : 1939/02/01 (A6,N59)-1939/02/28. 1939/02/01 (A6,N59)-1939/02/28.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5605990h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-64395
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
fr AWWÉE - N» 89 l*M»mèro, • *-.«> | K» ^tV ' FÉVRIER 1189
A NOS LECTEURS
L'ALERTE ne paraît au-
jourd'hui que sur une feuille.
Nous nous en excusons au-
près de nos lecteurs. Il s'agit
d'un cas de force majeure, la
grève de l'imprimerie. Nous
adressons, en même temps,
nos remerciements aux cama-
rades dévoués, ainsi qu'à
MM. Audin, qui, avec des
moyens de fortune, ont réus-
si à composer le présent nu-
méro.
Politique Ir teneure
LE MOIS
POLITIQUE
L'année 1939 a débuté par le
vote du budget. Après une
navette assez laborieuse l'ac-
cord finit par s'établir entre les deux
assemblées et le gouvernement l'em-
porta à une confortable majorité.
Cependant, ce fût la discussion des
interpellations sur la politique étran-
gère, qui, durant ce mois, retint le
olus l'attention des milieux politi-
ques. D'innombrables discours fu-
rent prononcés. Chaque parti put pré-
ciser sa position et prendre ses res-
ponsabilités.
Nos va-t-en guerre communistes e
socialistes étaient particulièremen
énervés. D'une part, ils ne sont pa
encore consolés de ce que la guerre
ait été évitée en septembre dernier
et d'autre part, la débâcle des rouge
espagnols les remplit d'une rage qu'il
sont incapables de dissimuler. Nou
avons même vu certains Tadicaux, tel
Pierre Cot, s'unir aux marxistes, <
avec eux attaquer le gouvernement pri
sidé par le chef du parti radical.
* Un discours particulièrement surpri
nant fut pronocé par M. Raymon
Laurent. A l'écouter, tout irait poi
le mieux en Espagne nationale. Le m
nistère de M. Négrin serait un mini
tère d'unanimité nationale, comme s
pouvait y avoir unanimité nationa
dans un pays où tous les chefs d'o
position ont été, soit contraints de s'e
fuir, soit assassinés par la populac
La tolérance religieuse serait rétabl
comme si M. Raymond Laurent igr
rait que ce sont les amis de M. Négi
qui ont pillé les églises, martyrisé
prêtres et les fidèles. M. Rayrrio
Laurent craint la formation d'un z
Rome-Berlin-Burgos, comme si l'a
tude d'hostilité à Franco qu'il préco
se n'était pas le meilleur moyen
- former cet axe qui n'ëxiête pas à l'h
re actuelle. Malgré l'article de l'orgi
du Saint-Siège, « l'Osservatore Roi
no » qui a stigmatisé cette opini
M. Raymond Laurent voudrait n
persuader que le devoir des cath
ques est de se soladiriser avec les
téreurs de carmélites, avec les as
sins de Calvc Sotelo, avec ceux
accomplirent tant d'atrocités, « z
un fanatisme antireligieux allant
;j qu'au sadisme ». Par ce discoûrsi
| voltant, le député de Saint-Etieni
àpporté de l'eau au moulin corn
I niste. Il a trahi ses électeurs. En 1
ceux-ci devront s'en souvenir et
lui signifiant son congé, donne
M. Raymond Laurent la leçon .
':'■ mérite.
C'est M. Xavier Vallat qui,
la force d'argumentation qu'on
connaît, rétablit la vérité et d«
sit les arguments de. M. Rayr
Laurent.
Signalons encore les diseoun
MM. Flandin et- Marin, qui
et l'autre, avec netteté et ï
sion, firent le tour des probî
européens.
Enfin, s'est notre Président I
Taittinger qui, magistralement,
j §
LK KO 1,10 POLITIQUE
JEUNESSES NATIONALES ET SOCIALES
nar .liM-uuo* *< I1VI i:ifti:iâ. Président .général des J. N. S.
CEUX qui sont désireux de ser- à
vir la cause de la jeunesse
française ont une double l
possibilité d'agir : dans l'action uni- ^
versitaire et dans l'action sociale. f
A l'Université, que ce soit d'ailleurs c
dans les lycées, les. collèges ou les
racultés, les jeunes ont à suivre des
méthodes et à observer des règles
qu'ils n'ont point tracées, mais qui ont
été définies par les pouvoirs publics.
1 Longtemps, le soin de mettre au point
l'enseignement que nous devions rece-
voir fut réservé à des esprits distingués
et avertis, qui en réglaient seulement
les détails d'application, les notions
fondamentales restant hors de discus-
sions et certaines séances de la Cham-
bre et du Sénat nous donnèrent le
spectacle d'un débat académique —
au sens littéraire du mot — où l'on
I discutait en termes élevés de l'in-
fluence qu'il convenait de donner au 1
grec et au latin. I
Tout cela a changé : l'enseignement
est réglementé dans des officines plus
ou moins secrètes, sous les influences
. conjuguées du judaïsme et du mar-
s xisme ; ses cadres sont infestés de pro-
fesseurs et d'instituteurs ayant perdu
tout sens national et nos jeunes cama-
s rades subissent, sans pouvoir se dé-
s fendre, les effets du poison que l'on
iistille lentement et progressivement.
Dès qu'il s'agit de gagner sa vie,
es difficultés changent d'aspect. Trou-
rer un emploi, gagner un salaire suf-
isant pour assurer son existence, sont
les problèmes auxquels on a à faire
ace avec des chances de réussite di-
verses, et d'autant plus rares que la
lituation économique est moins favo-
•able.
Ainsi, de quelque côté qu'elle se
tourne, la jeunesse se voit menacée ;
elle a à défendre son indépendance
son indépendance d'esprit, sa santé,
ses conditions de vie, son avenir.
Peut-on sérieusement soutenir qu'on
puisse prétendre améliorer le sort qui
lui est fait sans agir sur le plan poli-
tique ?
N'est-ce pas la politique qui a mis
en place l'actuel ministre de l'Educa-
tion nationale, que son passé ne des-
tinait pas particulièrement à ce poste?
Et les innombrables créatures dont il
s'est entouré ne sont-elles pas là pour
l'aider à accomplir sa basse besogne,
qui consiste à saper dans l'âme des
jeunes tout ce qu'il peut y avoir de
sentiments religieux et nationaux?
La lutte ouverte avec le marxisme
est une lutte politique, et toute action
qui négligerait ou qui refuserait de se
rendre à cette évidence, resterait sté-
rile. Croit-on que des arguments de
bon sens et de raison aient des chan- s
ces d'influencer ceux dont les seules r
préoccupations sont des préoccupa- p
tions politiques ? Il faut parler à ses d
adversaires le langage qu'ils compren- t
nent et les suivre sur le terrain où ils c
se sont eux-mêmes placés. r
Personne ne peut contester que la
crise économique actuelle ait, pour 1
une grande part, des causes politiques; 1
c'est le Front Populaire, coalition i
d'opportunisme politique, .qui en a 1
aggravé les effets, et si tant de jeunes, i
à l'heure actuelle, sont aux prises avec J
des difficultés sans cesse renaissantes, ? i
c'est parce que la situation politique i
de notre pays ne permet aucune ré-
forme sérieuse, ni même aucune amé-
lioration durable.
Aussi le devoir des J.N.S. se trouve-
t-il tracé. Nous nous sommes donné
pour tâche de venir en aide aux jeunes
de notre pays et nous n'avons le droit
de rien négliger pour y parvenir: puis- •
que la politique est venue sur notre
domaine, sachons riposter.
La politique, dont tout lé monde
pourtant s'occupe en France, passe
pour être un terrain réservé. Le rôle
du profane doit seulement consister
à mettre un bulletin dans l'urne tous
les quatre ans ; en dehors de cet insr
tant de souveraineté éphémère, il doit I
'abstenir de prendre part à un rite
éservé aux seuls initiés. Et l'on se
ilaît à donner en exemple l'attitude
le tant de commerçants et d'indus-
riels qui n'ont de souci que pour les
[uestions qui les concernent person- '
tellement.
La jeunesse s'est tenue longtemps à
'écart de la politique ; elle éprouvait
jour ces luttes qui lui paraissaient sté-
iles et pour ceux qui s'y livraient à la
'ois du dédain et du mépris ; il ne
>emule pas qu'elle ait aujourd'hui à
s'en féliciter. On se plaît souvent à
répéter que les jeunes n'ont pas les
qualités nécessaires pour se consacrer
à ces jeux subtils et variés que sont la I
conduite, des peuples et l'administra-
tion des affaires publiques. Il y a, pa-
raît-il, des règles à observer ; la pon-
dération, le scepticisme, voire même
l'opportunisme, sont plus utiles que
l'indignation, l'intransigeance ou ces
sentiments vifs qui sont la caractéris-
tique de la jeunesse ; toutes les véri-
tés ne sont pas bonnes à proclamer,
toutes les erreurs ne doivent pas être
dénoncées ; le sens de la camaraderie
est quelquefois plus utile que le cou-
rage, et l'indécision soulève moins
d'hostilité que la volonté.
Si de telles formules ont assuré la
durée du parlementarisme, elles ont
aussi fait sa faiblesse, et, ce qui est
plus grave, elles sont passées des
assemblées dites délibérantes dans
tout le pays. A une cadence plus ou
moins rapide et plus ou moins brus-
que, tous les cadres de la nation se
sont trouvés atteints par cet état
d'esprit.
Il est un autre argument qu'on nous
oppose : c'est notre manque d'expé-
rience. Il a, à vrai dire, un peu perdu
de sa valeur, car nous avons eu l'occa-
sion de voir, au delà de nos frontières,
que des équipes venues au gouverne-
ment avec un esprit neuf et dégagé
des anciennes formules, étaient capa-
bles de tenir le pouvoir. La manière
dont son gérés en France les intérêts
publics ne fait pas honneur à ceux qui
en ont la charge. Impuissance devant
les scandales financiers répétés, inca-
pacité d'amortir le passif et même
d'équilibrer sincèrement le budget,
progression d'un étatisme marxiste qui
paralyse l'initiative individuelle, ne
sont pas l'indice d'une profonde expé-
rience dans la conduite des affaires
publiques.
C'est à nous qu'il appartient de
changer tout cela. Et les J. N. S. com-
promettraient la réussite de leur action
si elles n'abordaient pas le terrain po-
litique avec le courage qu'elles savent , s Jf
j apporter à~ ce qu'elles entreprennent: <•—r ~.
s
. sa la question d'Espagne. Après
;_ avoir fait le récit de son voyage
en Espagne nationaliste, il montra
comment le général Franco, grand
j ami de la France, ê'était entouré
d'amis de notre pays. 11 détruisit
• la légende de travaux militaires
établis par le général Franco près
•:i de la frontière française. Sur la
i question des ' volontaires, il expliqua
que les divisions allemandes et ita-
liennes ne furent envoyées à Fran-
_ co qu'aprèë la formation des bri-
• gades internationales chez les Touges-
■_ I Enfin, il conclut en prouvant la né-
• I cesslté pour la France, d'avoir un
i représentant à Burgos. Seule des grands
nd Pays d'Europe, la France est absen-
xe te en Espagne Nationale. Si l'envoi
ttj_ d'un ambassadeur à Rome n'a pas |
n; donné de résultat, c'est sans doute
j„ parce que notre absence avait trop
ttU_ duré ; nous sommes arrivés trop tard ;
ne allons-nous recommencer la même
na_ faute avec l'Espagne ?
on A l'issue du débat, le gouverne-
ous ment fait connaître sa position. En
0]i_ un discours très concis, M. Geor-
dé- ges Bonnet fit un exposé général
3as_ de la situation internationale. Il rap-
qUi pelle comment la -guerre avait été
vec évitée en septembre, souligna l'im-
jus. portance de la déclaration franco-
ré. allemande, insista sur la solidité de
te a l'axe Paris-Londres, opposa un refus
mu- catégorique aux revendications italien-
940, nés sur la Corse et la Tunisie el
en enfin déclara que le gouvernement
;r à ?'en tenait à la politique de non-
qu'il intervention en Espagne.
M. Daladier fit ensuite un émou
avec vant appel à toutes les énergie:
lui françaises. Les députés nalionau:
îtrui- et radicaux lui firent une ovation
nond M. Blum essaya en vain de fair
voter un -additif à l'ordre du joui
s de additif qui condamnait en fait 1
l'un non-intervention. Le gouvernemer
jréci- l'emporta, les socialistes et les corr
èmes munistes se maintenant dans l'oppc
sition.
■"ierre 11 y aurait beaucoup à dire s»
sxpo- l'unanimité avec laquelle fut voté
la partie de l'ordre du jour relative
à la défense de notre empire colo-
nial. Les socialistes et les commu-
nistes qui, jadis, nous contestaient
le droit d'avoir des colonies, veu-
lent aujourd'hui les défendre à tout
prix. Comme l'a expliqué dans le
« Jour-Echo de Paris », M. Léon
Bailby, c'est uniquement dans le but
de déplaire à Mussolini qu'ils ont
voté cette disposition.
Pour conclure cet exposé des évé-
nements politiques de ce mois, nous
souligneront une fois de plus le dé-
sir de guerre qui anime nos commu- I
nistes. M. Georges Bonnet le leur a
dit. Ils déclarent au peuple qu'ils
veulent assurer la paix, mais si nous les
avions écoutés, la France serait interve-
I nue partout où la guerre sévissait, elle
serait intervenue en Chine, intervenue
en Espagne, intervenue en Europe
Centrale.
Répétons sans cesse au Peuple de
France que si nous voulons vivre en
paix, le parti communiste qui, sur l'or-
. dre de Moscou veut nous entraîner
dans une guerre, doit être dissous.
L'ALERTE.
LES FETES DE PAQUES
EN ESPAGNE
Voyage d'Amitié
FRANCO - ESPAGNOL
Organisé par Le National
et dirigé par :
PIERRE TAITTINGER
Député de Paris
!■ et un groupe de Députés
Du 7 au 15 Avril
Prix au départ de Lyon :
1" classe 3.100 fr.
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i-
i- Pour obtenir le programme ou
tous autres renseignements, prière de
ir s'adresser exclusivement au National,
:e 26, avenue de l'Opéra, Paris (lor)-
NECESSITE
DE LA
REVOLUTION NATIONALE
NOUS sommes en révolution,
et il serait bien aveugle celui
qui nierait le désarroi géné-
ral de notre époque. Après une con-
vulsion gigantesque qui n'a pas rem-
placé le personnel politique d avant-
guerre, les institutions, cadre vétusté,
éclatent de tous côtés. Révolution éco-
nomique depuis 1931, mais dont le«
symptômes ne trompaient pas l'obser-
vateur dès 1927 ; révolution politiqui
du 6 février 1934, où le régime a d(
faire appel à l'arrière-garde maçon'
nique, pour ne pas s'écrouler dans 1<
sang et la boue. Révolution sociale d«
juin 1936, où le facteur masse, im
prudemment introduit dans le voca
bulaire politique par la facilité d
l'après-guerre a fait sauter toutes le
conventions sociales, enfin révolutioi
extérieure, vingt ans après Rethondes
marquant l'effondrement d'une polit!
que et la condamnation d'un système
voilà les caractères de cette crise qui
après avoir été crise de régime, est e:
passe de devenir crise de nation. Cei
tes, les remèdes proposés ne manquer
pas, et charlatans détenteurs de 1
présomption ridicule sur la scène pc
litique. C'est un signe de notre époqu<
panacée universelle s'agitent dans lei
fatigue intellectuelle, ou plutôt pares!
générale de l'élite que les différent)
solutions se ramènent en somme
deux alternatives : ou un radicalisn
rajeuni, revu par un institut de beaut
ou un fascisme à peine voilé, bien qi
ses tenants s'en défendent énergiqu
ment. L'alerte de septembre a monl
qu'une grande partie du pays et de $
directeurs de conscience actuels a <
incapable de répondre autrement q
par une politique négative. Les habi-
tudes débilitantes, fruit de l'égoïsme
intellectuel et moral, on fait du Coq
Gaulois un Chapon. Certains ont cru
que l'on pouvait remonter la pente en
bardant le pays d'acier, en excitant
une hystérie nationaliste, à renforts de publicité et de journaux ».
Leur aveuglement, leur persistance à
vouloir insérer le corps France dans
s un gigantesque poumon d'acier, nous
■ est le meilleur témoignage de l'urgence
d'une solution nationale: la Révoution
Nationale.
; Le moment est venu pour la nation
de surmonter les antagonismes qui la
déchirent. Le danger d'une réaction
e dans l'Europe d'aujourd'hui est qu'elle 7" 1
est la dénomination d'une classe par
une autre et qu'à un déséquilibre passé
s'est substitué par la contrainte ou l'as-
tuce un déséquilibre présent aussi no-
cif. C'est à vous les jeunes d'être les
artisans de ce travail de tous les ins-
tants. Les marxistes ont été très surpris
de voir la jeunesse déserter leurs rangs.
Les conservateurs l'ont été plus en-
core de voir que pour la première fois,
des jeunes n'étaient pas révolution-
naires marxistes et que le front opposé
"' n'était pas celui de l'immobilité, mais
de l'action. Les uns ont cru que ces
jeunes étaient « leur image », c'est-à-
'* dire puérils, veules, prêts aux com-
a promissions, alors que la- jeunesse
ie prête à mourir pour une révolution
e> nationale méprise profondément ceux
ie dont l'unique objet est d'éviter de
e- mourir dans la révolution. Les autres
ré n'ont pas compris que les mouvements
es de rénovation d'un pays ne pouvaient
ité que s'adresser aux jeunes, car on ne
ue fait rien de grand dans la facilité, et
seule la douleur est une école de gran-
deur. Or, les jeunes, parce qu'ils sont
enthousiastes et désintéressés, peuvent
aisément accepter de souffrir pour une
cause dont ils ne seront peut-être pas
les bénéficiaires. L'exemple de l'Alle-
magne, de l'Italie, de la Russie, où les
dirigeants n'ont pas proposé aux jeu-
nes un idéal de facilité matérielle et
de basse jouissance, unique but de nos
marxistes, mais bien un idéal d'abné-
gation, de grandeur et d'héroïsme.
Pourquoi laisser aux autres pays le
privilège de la beauté morale? La vio-
lence des i dées, aujourd'hui néces-
saire, s'impose plus que jamais parce
que la classe moyenne a montré son
impéritie politique, sa timidité, son
attachement à l'immédiat, aux bonnes .
élections, les défilés sans risques, bref
un boulangisme prudent. Vous, les
J. N. S., qui faites partie d'une élite
disciplinée, devez être les mainteneurs
de l'idée nationale, les constructeurs
d'un ordre français, harmonieux et
social. La route que vous devez suivre
n'est pas celle de la facilité, mais celle
de la Révolution Nationale, celle du
Sacrifice. Vous la parcourerez en. étant
dés Nationaux Sans Peur, des Sociaux
sans Reproche. \..
Célestins
Jusqu'au dimanche 19 février, Ga-
baroche dans le grand succès d'opé-
rette, Mam'zelle Nitouche, avec Ger-
maine Duclos, Raoul Marco, Betty
Hoop, Anna Martens.
Lundi 20, gala des Heures : Le
temps est un songe, de Lenormand.
A partir du 22, Les Vignes du Sei-
gneur.
A NOS LECTEURS
L'ALERTE ne paraît au-
jourd'hui que sur une feuille.
Nous nous en excusons au-
près de nos lecteurs. Il s'agit
d'un cas de force majeure, la
grève de l'imprimerie. Nous
adressons, en même temps,
nos remerciements aux cama-
rades dévoués, ainsi qu'à
MM. Audin, qui, avec des
moyens de fortune, ont réus-
si à composer le présent nu-
méro.
Politique Ir teneure
LE MOIS
POLITIQUE
L'année 1939 a débuté par le
vote du budget. Après une
navette assez laborieuse l'ac-
cord finit par s'établir entre les deux
assemblées et le gouvernement l'em-
porta à une confortable majorité.
Cependant, ce fût la discussion des
interpellations sur la politique étran-
gère, qui, durant ce mois, retint le
olus l'attention des milieux politi-
ques. D'innombrables discours fu-
rent prononcés. Chaque parti put pré-
ciser sa position et prendre ses res-
ponsabilités.
Nos va-t-en guerre communistes e
socialistes étaient particulièremen
énervés. D'une part, ils ne sont pa
encore consolés de ce que la guerre
ait été évitée en septembre dernier
et d'autre part, la débâcle des rouge
espagnols les remplit d'une rage qu'il
sont incapables de dissimuler. Nou
avons même vu certains Tadicaux, tel
Pierre Cot, s'unir aux marxistes, <
avec eux attaquer le gouvernement pri
sidé par le chef du parti radical.
* Un discours particulièrement surpri
nant fut pronocé par M. Raymon
Laurent. A l'écouter, tout irait poi
le mieux en Espagne nationale. Le m
nistère de M. Négrin serait un mini
tère d'unanimité nationale, comme s
pouvait y avoir unanimité nationa
dans un pays où tous les chefs d'o
position ont été, soit contraints de s'e
fuir, soit assassinés par la populac
La tolérance religieuse serait rétabl
comme si M. Raymond Laurent igr
rait que ce sont les amis de M. Négi
qui ont pillé les églises, martyrisé
prêtres et les fidèles. M. Rayrrio
Laurent craint la formation d'un z
Rome-Berlin-Burgos, comme si l'a
tude d'hostilité à Franco qu'il préco
se n'était pas le meilleur moyen
- former cet axe qui n'ëxiête pas à l'h
re actuelle. Malgré l'article de l'orgi
du Saint-Siège, « l'Osservatore Roi
no » qui a stigmatisé cette opini
M. Raymond Laurent voudrait n
persuader que le devoir des cath
ques est de se soladiriser avec les
téreurs de carmélites, avec les as
sins de Calvc Sotelo, avec ceux
accomplirent tant d'atrocités, « z
un fanatisme antireligieux allant
;j qu'au sadisme ». Par ce discoûrsi
| voltant, le député de Saint-Etieni
àpporté de l'eau au moulin corn
I niste. Il a trahi ses électeurs. En 1
ceux-ci devront s'en souvenir et
lui signifiant son congé, donne
M. Raymond Laurent la leçon .
':'■ mérite.
C'est M. Xavier Vallat qui,
la force d'argumentation qu'on
connaît, rétablit la vérité et d«
sit les arguments de. M. Rayr
Laurent.
Signalons encore les diseoun
MM. Flandin et- Marin, qui
et l'autre, avec netteté et ï
sion, firent le tour des probî
européens.
Enfin, s'est notre Président I
Taittinger qui, magistralement,
j §
LK KO 1,10 POLITIQUE
JEUNESSES NATIONALES ET SOCIALES
nar .liM-uuo* *< I1VI i:ifti:iâ. Président .général des J. N. S.
CEUX qui sont désireux de ser- à
vir la cause de la jeunesse
française ont une double l
possibilité d'agir : dans l'action uni- ^
versitaire et dans l'action sociale. f
A l'Université, que ce soit d'ailleurs c
dans les lycées, les. collèges ou les
racultés, les jeunes ont à suivre des
méthodes et à observer des règles
qu'ils n'ont point tracées, mais qui ont
été définies par les pouvoirs publics.
1 Longtemps, le soin de mettre au point
l'enseignement que nous devions rece-
voir fut réservé à des esprits distingués
et avertis, qui en réglaient seulement
les détails d'application, les notions
fondamentales restant hors de discus-
sions et certaines séances de la Cham-
bre et du Sénat nous donnèrent le
spectacle d'un débat académique —
au sens littéraire du mot — où l'on
I discutait en termes élevés de l'in-
fluence qu'il convenait de donner au 1
grec et au latin. I
Tout cela a changé : l'enseignement
est réglementé dans des officines plus
ou moins secrètes, sous les influences
. conjuguées du judaïsme et du mar-
s xisme ; ses cadres sont infestés de pro-
fesseurs et d'instituteurs ayant perdu
tout sens national et nos jeunes cama-
s rades subissent, sans pouvoir se dé-
s fendre, les effets du poison que l'on
iistille lentement et progressivement.
Dès qu'il s'agit de gagner sa vie,
es difficultés changent d'aspect. Trou-
rer un emploi, gagner un salaire suf-
isant pour assurer son existence, sont
les problèmes auxquels on a à faire
ace avec des chances de réussite di-
verses, et d'autant plus rares que la
lituation économique est moins favo-
•able.
Ainsi, de quelque côté qu'elle se
tourne, la jeunesse se voit menacée ;
elle a à défendre son indépendance
son indépendance d'esprit, sa santé,
ses conditions de vie, son avenir.
Peut-on sérieusement soutenir qu'on
puisse prétendre améliorer le sort qui
lui est fait sans agir sur le plan poli-
tique ?
N'est-ce pas la politique qui a mis
en place l'actuel ministre de l'Educa-
tion nationale, que son passé ne des-
tinait pas particulièrement à ce poste?
Et les innombrables créatures dont il
s'est entouré ne sont-elles pas là pour
l'aider à accomplir sa basse besogne,
qui consiste à saper dans l'âme des
jeunes tout ce qu'il peut y avoir de
sentiments religieux et nationaux?
La lutte ouverte avec le marxisme
est une lutte politique, et toute action
qui négligerait ou qui refuserait de se
rendre à cette évidence, resterait sté-
rile. Croit-on que des arguments de
bon sens et de raison aient des chan- s
ces d'influencer ceux dont les seules r
préoccupations sont des préoccupa- p
tions politiques ? Il faut parler à ses d
adversaires le langage qu'ils compren- t
nent et les suivre sur le terrain où ils c
se sont eux-mêmes placés. r
Personne ne peut contester que la
crise économique actuelle ait, pour 1
une grande part, des causes politiques; 1
c'est le Front Populaire, coalition i
d'opportunisme politique, .qui en a 1
aggravé les effets, et si tant de jeunes, i
à l'heure actuelle, sont aux prises avec J
des difficultés sans cesse renaissantes, ? i
c'est parce que la situation politique i
de notre pays ne permet aucune ré-
forme sérieuse, ni même aucune amé-
lioration durable.
Aussi le devoir des J.N.S. se trouve-
t-il tracé. Nous nous sommes donné
pour tâche de venir en aide aux jeunes
de notre pays et nous n'avons le droit
de rien négliger pour y parvenir: puis- •
que la politique est venue sur notre
domaine, sachons riposter.
La politique, dont tout lé monde
pourtant s'occupe en France, passe
pour être un terrain réservé. Le rôle
du profane doit seulement consister
à mettre un bulletin dans l'urne tous
les quatre ans ; en dehors de cet insr
tant de souveraineté éphémère, il doit I
'abstenir de prendre part à un rite
éservé aux seuls initiés. Et l'on se
ilaît à donner en exemple l'attitude
le tant de commerçants et d'indus-
riels qui n'ont de souci que pour les
[uestions qui les concernent person- '
tellement.
La jeunesse s'est tenue longtemps à
'écart de la politique ; elle éprouvait
jour ces luttes qui lui paraissaient sté-
iles et pour ceux qui s'y livraient à la
'ois du dédain et du mépris ; il ne
>emule pas qu'elle ait aujourd'hui à
s'en féliciter. On se plaît souvent à
répéter que les jeunes n'ont pas les
qualités nécessaires pour se consacrer
à ces jeux subtils et variés que sont la I
conduite, des peuples et l'administra-
tion des affaires publiques. Il y a, pa-
raît-il, des règles à observer ; la pon-
dération, le scepticisme, voire même
l'opportunisme, sont plus utiles que
l'indignation, l'intransigeance ou ces
sentiments vifs qui sont la caractéris-
tique de la jeunesse ; toutes les véri-
tés ne sont pas bonnes à proclamer,
toutes les erreurs ne doivent pas être
dénoncées ; le sens de la camaraderie
est quelquefois plus utile que le cou-
rage, et l'indécision soulève moins
d'hostilité que la volonté.
Si de telles formules ont assuré la
durée du parlementarisme, elles ont
aussi fait sa faiblesse, et, ce qui est
plus grave, elles sont passées des
assemblées dites délibérantes dans
tout le pays. A une cadence plus ou
moins rapide et plus ou moins brus-
que, tous les cadres de la nation se
sont trouvés atteints par cet état
d'esprit.
Il est un autre argument qu'on nous
oppose : c'est notre manque d'expé-
rience. Il a, à vrai dire, un peu perdu
de sa valeur, car nous avons eu l'occa-
sion de voir, au delà de nos frontières,
que des équipes venues au gouverne-
ment avec un esprit neuf et dégagé
des anciennes formules, étaient capa-
bles de tenir le pouvoir. La manière
dont son gérés en France les intérêts
publics ne fait pas honneur à ceux qui
en ont la charge. Impuissance devant
les scandales financiers répétés, inca-
pacité d'amortir le passif et même
d'équilibrer sincèrement le budget,
progression d'un étatisme marxiste qui
paralyse l'initiative individuelle, ne
sont pas l'indice d'une profonde expé-
rience dans la conduite des affaires
publiques.
C'est à nous qu'il appartient de
changer tout cela. Et les J. N. S. com-
promettraient la réussite de leur action
si elles n'abordaient pas le terrain po-
litique avec le courage qu'elles savent , s Jf
j apporter à~ ce qu'elles entreprennent: <•—r ~.
s
. sa la question d'Espagne. Après
;_ avoir fait le récit de son voyage
en Espagne nationaliste, il montra
comment le général Franco, grand
j ami de la France, ê'était entouré
d'amis de notre pays. 11 détruisit
• la légende de travaux militaires
établis par le général Franco près
•:i de la frontière française. Sur la
i question des ' volontaires, il expliqua
que les divisions allemandes et ita-
liennes ne furent envoyées à Fran-
_ co qu'aprèë la formation des bri-
• gades internationales chez les Touges-
■_ I Enfin, il conclut en prouvant la né-
• I cesslté pour la France, d'avoir un
i représentant à Burgos. Seule des grands
nd Pays d'Europe, la France est absen-
xe te en Espagne Nationale. Si l'envoi
ttj_ d'un ambassadeur à Rome n'a pas |
n; donné de résultat, c'est sans doute
j„ parce que notre absence avait trop
ttU_ duré ; nous sommes arrivés trop tard ;
ne allons-nous recommencer la même
na_ faute avec l'Espagne ?
on A l'issue du débat, le gouverne-
ous ment fait connaître sa position. En
0]i_ un discours très concis, M. Geor-
dé- ges Bonnet fit un exposé général
3as_ de la situation internationale. Il rap-
qUi pelle comment la -guerre avait été
vec évitée en septembre, souligna l'im-
jus. portance de la déclaration franco-
ré. allemande, insista sur la solidité de
te a l'axe Paris-Londres, opposa un refus
mu- catégorique aux revendications italien-
940, nés sur la Corse et la Tunisie el
en enfin déclara que le gouvernement
;r à ?'en tenait à la politique de non-
qu'il intervention en Espagne.
M. Daladier fit ensuite un émou
avec vant appel à toutes les énergie:
lui françaises. Les députés nalionau:
îtrui- et radicaux lui firent une ovation
nond M. Blum essaya en vain de fair
voter un -additif à l'ordre du joui
s de additif qui condamnait en fait 1
l'un non-intervention. Le gouvernemer
jréci- l'emporta, les socialistes et les corr
èmes munistes se maintenant dans l'oppc
sition.
■"ierre 11 y aurait beaucoup à dire s»
sxpo- l'unanimité avec laquelle fut voté
la partie de l'ordre du jour relative
à la défense de notre empire colo-
nial. Les socialistes et les commu-
nistes qui, jadis, nous contestaient
le droit d'avoir des colonies, veu-
lent aujourd'hui les défendre à tout
prix. Comme l'a expliqué dans le
« Jour-Echo de Paris », M. Léon
Bailby, c'est uniquement dans le but
de déplaire à Mussolini qu'ils ont
voté cette disposition.
Pour conclure cet exposé des évé-
nements politiques de ce mois, nous
souligneront une fois de plus le dé-
sir de guerre qui anime nos commu- I
nistes. M. Georges Bonnet le leur a
dit. Ils déclarent au peuple qu'ils
veulent assurer la paix, mais si nous les
avions écoutés, la France serait interve-
I nue partout où la guerre sévissait, elle
serait intervenue en Chine, intervenue
en Espagne, intervenue en Europe
Centrale.
Répétons sans cesse au Peuple de
France que si nous voulons vivre en
paix, le parti communiste qui, sur l'or-
. dre de Moscou veut nous entraîner
dans une guerre, doit être dissous.
L'ALERTE.
LES FETES DE PAQUES
EN ESPAGNE
Voyage d'Amitié
FRANCO - ESPAGNOL
Organisé par Le National
et dirigé par :
PIERRE TAITTINGER
Député de Paris
!■ et un groupe de Députés
Du 7 au 15 Avril
Prix au départ de Lyon :
1" classe 3.100 fr.
a 2" classe 2.480 fr.
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i-
i- Pour obtenir le programme ou
tous autres renseignements, prière de
ir s'adresser exclusivement au National,
:e 26, avenue de l'Opéra, Paris (lor)-
NECESSITE
DE LA
REVOLUTION NATIONALE
NOUS sommes en révolution,
et il serait bien aveugle celui
qui nierait le désarroi géné-
ral de notre époque. Après une con-
vulsion gigantesque qui n'a pas rem-
placé le personnel politique d avant-
guerre, les institutions, cadre vétusté,
éclatent de tous côtés. Révolution éco-
nomique depuis 1931, mais dont le«
symptômes ne trompaient pas l'obser-
vateur dès 1927 ; révolution politiqui
du 6 février 1934, où le régime a d(
faire appel à l'arrière-garde maçon'
nique, pour ne pas s'écrouler dans 1<
sang et la boue. Révolution sociale d«
juin 1936, où le facteur masse, im
prudemment introduit dans le voca
bulaire politique par la facilité d
l'après-guerre a fait sauter toutes le
conventions sociales, enfin révolutioi
extérieure, vingt ans après Rethondes
marquant l'effondrement d'une polit!
que et la condamnation d'un système
voilà les caractères de cette crise qui
après avoir été crise de régime, est e:
passe de devenir crise de nation. Cei
tes, les remèdes proposés ne manquer
pas, et charlatans détenteurs de 1
présomption ridicule sur la scène pc
litique. C'est un signe de notre époqu<
panacée universelle s'agitent dans lei
fatigue intellectuelle, ou plutôt pares!
générale de l'élite que les différent)
solutions se ramènent en somme
deux alternatives : ou un radicalisn
rajeuni, revu par un institut de beaut
ou un fascisme à peine voilé, bien qi
ses tenants s'en défendent énergiqu
ment. L'alerte de septembre a monl
qu'une grande partie du pays et de $
directeurs de conscience actuels a <
incapable de répondre autrement q
par une politique négative. Les habi-
tudes débilitantes, fruit de l'égoïsme
intellectuel et moral, on fait du Coq
Gaulois un Chapon. Certains ont cru
que l'on pouvait remonter la pente en
bardant le pays d'acier, en excitant
une hystérie nationaliste, à
Leur aveuglement, leur persistance à
vouloir insérer le corps France dans
s un gigantesque poumon d'acier, nous
■ est le meilleur témoignage de l'urgence
d'une solution nationale: la Révoution
Nationale.
; Le moment est venu pour la nation
de surmonter les antagonismes qui la
déchirent. Le danger d'une réaction
e dans l'Europe d'aujourd'hui est qu'elle 7" 1
est la dénomination d'une classe par
une autre et qu'à un déséquilibre passé
s'est substitué par la contrainte ou l'as-
tuce un déséquilibre présent aussi no-
cif. C'est à vous les jeunes d'être les
artisans de ce travail de tous les ins-
tants. Les marxistes ont été très surpris
de voir la jeunesse déserter leurs rangs.
Les conservateurs l'ont été plus en-
core de voir que pour la première fois,
des jeunes n'étaient pas révolution-
naires marxistes et que le front opposé
"' n'était pas celui de l'immobilité, mais
de l'action. Les uns ont cru que ces
jeunes étaient « leur image », c'est-à-
'* dire puérils, veules, prêts aux com-
a promissions, alors que la- jeunesse
ie prête à mourir pour une révolution
e> nationale méprise profondément ceux
ie dont l'unique objet est d'éviter de
e- mourir dans la révolution. Les autres
ré n'ont pas compris que les mouvements
es de rénovation d'un pays ne pouvaient
ité que s'adresser aux jeunes, car on ne
ue fait rien de grand dans la facilité, et
seule la douleur est une école de gran-
deur. Or, les jeunes, parce qu'ils sont
enthousiastes et désintéressés, peuvent
aisément accepter de souffrir pour une
cause dont ils ne seront peut-être pas
les bénéficiaires. L'exemple de l'Alle-
magne, de l'Italie, de la Russie, où les
dirigeants n'ont pas proposé aux jeu-
nes un idéal de facilité matérielle et
de basse jouissance, unique but de nos
marxistes, mais bien un idéal d'abné-
gation, de grandeur et d'héroïsme.
Pourquoi laisser aux autres pays le
privilège de la beauté morale? La vio-
lence des i dées, aujourd'hui néces-
saire, s'impose plus que jamais parce
que la classe moyenne a montré son
impéritie politique, sa timidité, son
attachement à l'immédiat, aux bonnes .
élections, les défilés sans risques, bref
un boulangisme prudent. Vous, les
J. N. S., qui faites partie d'une élite
disciplinée, devez être les mainteneurs
de l'idée nationale, les constructeurs
d'un ordre français, harmonieux et
social. La route que vous devez suivre
n'est pas celle de la facilité, mais celle
de la Révolution Nationale, celle du
Sacrifice. Vous la parcourerez en. étant
dés Nationaux Sans Peur, des Sociaux
sans Reproche. \..
Célestins
Jusqu'au dimanche 19 février, Ga-
baroche dans le grand succès d'opé-
rette, Mam'zelle Nitouche, avec Ger-
maine Duclos, Raoul Marco, Betty
Hoop, Anna Martens.
Lundi 20, gala des Heures : Le
temps est un songe, de Lenormand.
A partir du 22, Les Vignes du Sei-
gneur.
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