Titre : L'Alerte : bulletin de liaison de la région lyonnaise
Auteur : Jeunesses patriotes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1936-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685272z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 392 Nombre total de vues : 392
Description : 01 novembre 1936 01 novembre 1936
Description : 1936/11/01 (A3,N35)-1936/11/30. 1936/11/01 (A3,N35)-1936/11/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5605957w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-64395
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
3' ANNÉE - N« ?6
Le Numéro, 0 fp. 30
MENSUEL - NOVEMBRE 193Ô
SALIT Air JMESSES
dÂUemâgne, d'Espagne et d'Italie
Le Monde s'ébroue, l'Europe s'é-
pouille. Les coups de bélier nationa-
listes dés Nations réveillées font s'ef-
fondrer le communisme. Ecrasé en
Italie, balayé d'Allemagne, agonisant
en Espagne, le marxisme est vaincu.
C'est la réaction'inéluctable de là civi-
lisation occidentale et de la latinité qui
se défendent contre le judaïsme et le
bolcbevisme asiatique.
L'Italie s'est donné un chef, issu du
peuple, ancien socialiste, valeureux
ancien combattant; des faisceaux de
combat groupant les étudiants, les ou-
vriers et les paysans italiens ont engagé
la lutte, des centaines de cadavres ont
jalonné la marche du fascisme, la va-
gue rouge a été arrêtée, brisée, et, sur
. lés décombres de l'idéologie bestiale
des Soviets, le fascisme s'est dressé.
LE COMMUNISME ETAIT VAINCU.
L'Allemagne sombrant dans l'anar-
chie, frisant le chaos; la patrie alle-
mande trahie par les spartakistes a vu
Hitler surgir, grouper des hommes
courageux, engager le corps à corps
avec l'Union des ' Combattants du
Front rouge. Les sections d'assaut se
sont lancées dans la bataille, les balles
et les bombes faisaient des vides dans
les rangs nationaux-socialistes, mais ils
avaient foi dans les destinées de leur
patrie : ils ont triomphé. Le drapeau
à croix gammée flotte sur l'Allemagne
nouvelle.
LE COMMUNISME EST VAINCU.
L'Espagne courait vers l'abîme, et
Franco s'est dressé. L'armée, les re-
quêtes, les phalangistes ont répondu à
son appel. Les patriotes ont pris le
fusil et les grenades, et contre les
anarchistes assassins et les communistes
violeurs de tombes reconquièrent leur
: patrie.
LE COMMUNISME SERA VAINCU.
Partout où les Jeunesses nationalis-
tes ont offert leurs muscles et leurs
poitrines, de jeunes hommes sont
tombés.
Salut à Pernîo Delpiano, Mario Son-
zini, Nando Gîoia, Richard Celoria,
Aldo Campiglio, Squarzoni, héros du
fascisme.
Salut à Horst Wessel, Herbert Nor-
kus, Fritz Helleman, Udo Curth, Frie-
drich Schulz, Herbert Gatsçhke, héros
de l'ihtlérisme.
Gloire aux Cadets de l'Alcazar,
victorieux démons, symboles du pa-
triotisme.
En France, la lutte est âpre. Autre-
fois proie du capitalisme, le prolétariat
est devenu proie du syndicalisme. Les
réformes sociales du Front populaire
favorisent l'absorption par les trusts
I des petites et moyennes exploitations.
La politique tue le syndicalisme en
faisant des syndiqués les masses de
manoeuvre de la guerre civile, comme
le parti communiste veut faire du peu-
ple français la masse -de manoeuvre
de l'U.R.S.S.
A bas les masques, le syndicalisme
est indispensable au prolétariat, mais
il faut instaurer le véritable syndica-
lisme corporatif, défenseur -dé l'ou-
vrier, et qui fait dé la classe ouvrière
organisée le fondement de l'Ordre
nouveau. En face du cri « Les Soviets
partout ! », répondons « Vive les syn-
dicats corporatifs ! » Mais pas. d'asser-
vissement du peuple, pas de caporpli-
sation du prolétariat, pas de mar-
xisme; ce mot nous souille la bouche:
nous devons reculer devant l'idée mar-
xiste comme une bête à sang chaud
recule devant un serpent. Le moment
est crucial, les Jeunes luttent et, comme
le disait Hitler : « Il y a toujours des
bourgeois pour ne pas voir les éclairs
et pour ne pas vouloir entendre le
tonnerre. » Peu nous importe, nous
nous sacrifions pour un idéal et avec
le fondateur du fascisme nous disons :
« Mieux vaut vivre un jour de la vie
du lion que cent ans de celle du
troupeau ».
Comme en Italie, en Allemagne, er
Espagne, la victoire a souri aux com
battants nationalistes, la victoire «en
à nous, héritiers de dix siècles de gloir<
et d'héroïsme, et quatre nations, res
pectueuses entre elles de leur nationa
lisme, régénéreront l'Europe, et su
1 quatre jeunes générations sera basé
la paix du Monde.
Jean HELAINE.
VILLEURBANNE
ou le mensonge du ciment armé
D'un article qu'écrivait récemment >
notre ami Jean Razac, au sujet de la
Cité villeurbannaise, nous extrayons
ces quelques passages:
Traitant d'abord des projets, de la
rapide édification, puis de l'esbaudis-
«ante inauguration, il cite un court
passage de M. Jean Homez, glorifiant
ces témoignages concrets et bétonnés
des théories socialistes :
...Parce que le parti socialiste sait
s'adapter merveilleusement aux exi-
gences qui s'imposent à lui, lorsqu'il
veut introduire dans la vie des collec-
tivités des réformes, des améliorations,
lorsqu'il veut démolir le passé et pré-
parer l'avenir.
Démolir les vieilles bâtisses, les tau-
dis, les repaires de la tuberculose, c'est
faire oeuvre socialiste, autant que de
saper les vieilles et périmées doctrines
politiques,. rongées par la tuberculose
capitaliste.
Et cela l'amène à examiner ce qu'en
dehors ' des constructions de style
germano-américain un observateur
impartial peut voir à Villeurbanne :
Lorsque le tramway n° 7 dépasse
la gare des Brotteaux, il est à Villeur-
banne sans transition. Et, sauf le cas
de cécité native ou l'obsession d'un
chapitre de Marx à terminer, vous
êtes bien obligé de voir... de voir que
tout est pareil, que tout est triste,
sale, enfumé, boueux, que la pourri-
ture des ruelles est demeurée égale à
ellermême. La belle ci!;é, l'enfant ché-
ri, fruit du labeur de nos grands réa-
listes est encore à dix minutes sous
trolley. Il occupe peut-être cinquante
mille mètres carrés, et, à l'échelle du
plan, Villeurbanne s'étend sur cent
cinquante hectares. Quand on parlera
devant vous de ville nouvelle, bonnes
gens, vous aurez incontestablement le
droit de rigoler...
Il n'existe pas d'autre province,
même là où règne la réaction, où l'on .
rencontre semblable grouillement dé
marmots crasseux et de femmes dépoi-
traillées. Le nivellement par la base
s'étale en sa splendeur, le ghetto géant
est aussi pourri que celui de Francfort,
de Varsovie ou de Chicago..
Qu'en reste-t-il ? Un essai réussi de
façades modernes ? Soit. L'ensemble
ne manque nullement d'allure et l'im-
pression est forte. Les architectes ont
trouvé là l'occasion de s'évader un
peu des pampres de stuc et du fer
forgé en pâtes alimentaires qui sévis-
sent depuis 1900. Soit encore; ils ont
saisi cette occasion et cela est bien,
mais, en quittant ces hauteurs de l'art
plastique, disons que rien n'empêche
ailleurs la réalisation d'un urbanisme
nouveau et qu'il n'est pas besoin de
socialisme pour bâtir. La grandeur des
cités est le fait de l'Italie nouvelle aussi
bien que de l'U.R.S.S., avec cette dif-
férence, c'est qu'à Rome il y a enthou-
siasme et discipline et, à Pétrograd, ;
servilité. En France, la passivité du
pouvoir a laissé la route libre et a per-
mis l'édification de cette erreur capi-
tale : Villeurbanne, Pas plus que la
cité de Roubaix, sa devancière, Vil-
leurbanne n'est une ville moderne. Au
centre d'une pauvreté laborieuse et
lasse d'être sans appui, les profiteurs
socialistes et la tyrannie de l'argent ont
édifié leur forteresse, ' installé le caser-
nement de leurs mercenaires, vomisse-
ment de l'Europe. Alentour, le peuple
de France crève de misère; la plus
i féroce des féodalités n'en a pas si lourd
sur la conscience,
i 1 J. R.
NOS ÉCHOS
a travers Lyon
LES ACTUALITES
DANS NOS CINEMAS
Les spectateurs n'ont pas été sans
remarquer que la plupart des salles
lyonnaises ont dû supprimer de actua-
lités les passages représentant M. Léon
Blum. C'est, en effet, le premier Pré-
sident du Conseil français qui: reçoit
dans toutes les salles cinématographi-
ques autant de coups de sifflets.' « Et
comme, nous disait un directeur de
cinéma, je préfère conserver mon pu-
blic plutôt que M. Léon Blum, car mon
public me paye, tandis que Blum, c'est
moi qui le paye ».
AU THEATRE DE VILLEURBANNE
Le Théâtre de Villeurbanne et son
aimable directeur, M. Elie, ont en ter-
rain artistique toute notre sympathie,
mais nous sommes étonnés de trouver
dang la grande presse quotidienne
lyonnaise, à la fin du courrier des spec-
tacles de ce théâtre, la mention : « Voi-
tures gardées ». Il est vrai qu'à Vil-
leurbanne beaucoup de gens hésitent
maintenant, après le cliché paru dans
Le Progrès, à se rendre en auto. On se
souvient de quelle façon les commu-
nistes traitent les voitures automobiles.
AVEC LUCIENNE BOYER
AUX CELESTINS î?3. «
Deux de nos collaborateurs, rendi- \
rent visite dans sa loge d'artiste à la '■
grande vedette Lucienne Boyer, aux
Célestins. C'était au moment de la
grève des hôtels à Paris, et Lucienne '
Boyer ne cacha pas ses sentiments à
l'égard du Front Populaire qu'elle
maudit bien haut et bien fort. « Ces ;
genS-là, dit-elle, sont de mauvais :
Français, qui font un tort considérable
à notre France. Moi qui voyage .à
l'étranger, j'ai honte de voir mon pays
tomber si bas, et j'ai lé courage de le
dire ». Bravo, Lucienne Boyer !
v DANS LÉSCONSULATS
Le Consulat d'Italie va perdre- un
précieux collaborateur. M. Sàvorgnan,
vicè-éonsul d'Italie, attaché à Lyon à
M. Tarnbourihi, va, après une année
dé présence dans notre ville, nous
quitter pour un poste supérieur. M. Sà-
vorgnan, tout jeune diplomate romain,
était un ami de là Jeunesse Nationale
Lyonnaise. Nous le regrettons vive-
ment et souhaitons de le voir un jour
revenir en- France.
LE TRAVAIL
DU « LYON REPUBLICAIN »
Des Lyonnais qui sont déjà nom-
breux ont eu, ces temps derniers, la
désagréable surprise de trouver en sor-
tant du spectacle, ou en revenant de
leurs affaires, leurs voitures dégradées
par des vandales, carrosserie rayée,
pneus crevés, etc.. Ce sont les résul-
tats, concrets du travail du spirituel
Lyon Républicain qui, publiant les
numéros minéralogiques de voitures
| appartenant à des Nationaux, facili-
te ainsi le travail des voyous et de la
basse pègre, dont une édifiante photo
du Progrès nous montrait quelques
spécimens au lendemain de l'affaire
i Victorien-Sardou,
Avertissement ]
Nous lisons dans Le National. du a
24 ocfofcre le communiqué ci-dessous; n
nous ne pouvons quapplaudir ces pa-
roles énergiques : £
AVERTISSEMENT r
Notre grand ami Ch. Trochu, qui
: a été si cruellement blessé par les
: communistes à Versailles, le 11 jan-
} viër 1934, et qui a, depuis, subi de
'ai.*' tluic» souffrance*, résultai de sa
fracture: du crâne, a été pris d'un ter-
; rible malaise au cours de son allocation
: dimanche dernier, salle Pleyel.
. Cependant, des circonstances trou- I
blantes et les symptômes observés au '
; cours de la nuit et de la journée sui-
vante permettent d'écarter en partie
l'hypothèse des suites des blessures; il
est quasi certain que notre ami a été
victime ou d'une plaisanterie odieuse
j ou d'un essai d'empoisonnement,
î Comme déjà à deux reprises Ch.
j Trochu, après l'affaire de Montargis,
|' a été l'objet de tentatives d'assassinat
r à. main armée, nous disons pour lui
< comme pour tous les chefs nationaux,
! tranquillement et en pesant nos mots,
•j que nous ne laisserons aucun attentat
j impuni, que tout décès suspect sera I
i éclairer ' et: que nous saurons en tirer j
I toutes les conséquences. !
■ AJbon entendeur, salut ! ]
— *- i
J'AI VU PARIS
.; Eh! oui, j'ai vu Paris, mais pas tont
Paris. Ses boulevards, ses théâtres,
Opéra, Casino, Folies Bergères et au-
t très, son état endémique de fièvre, tout
cela je ne l'ai pas vu.
Mais j'ai voulu voir Paris, coeur po-
r litique et social de la France, et je n'ai
; pas vu bien beau.
- ! - - Les Ministres, les Chambres, leS di-
- ; 'ilomates, toutes choses indifférentes,
- : pour ne pas dire plus. ■
t \ Mais l'organisation du salut de la
s i France, le rassemblement des chefs
e qui ,en ont la responsabilité, c'est en
i- | -vain que je l'ai cherché,
s. | ; Chez nous, au Parti Républicain Na-
I *i©nal et Social (c'est notre consolation
1 #t notre fierté), le Président, loyale-
>. Î ment, a offert et attend': Combien ré-
i- ! pendent à cet élan ?
a? " ' Du 'fond de"la Province, c'est un
x èri unanime à tous les chefs nationaux
a pour l'UNION'FORTE PARCE QUE ÉTROITE.
te Aucun des Chefs, quel qu'il soit,
à ne peut songer à conduire seul les
le Français à la défense de l'idéal Patrio-
ÎS ; tique. C'est triste de le constater. C'est
is : honteux à dire .: l'orgueil est Souvent
le une trahison. Oh ! vous, les chefs,
à voulezvvous trahir ? Soyez chefs jiour
ys nous et non pour vous, car nous som-
le mes la France.
Citoyen ARTHUR,
FER1ETE ET PATIENCE
Les jours se succèdent dans une
anxieuse attente. Les barricades n'obs-
truent pas encore la circulation, ni ne
menacent la sécurité de nos vies. De-
puis quelques mois nous sommes, les
uns. hantés par le spectre de la guerre
civile, les autres, impatients d'en ter-
miner avec un malaise croissant, avec
l'incertitude du lendemain. Tous nous
cherchons le salut, nous appelons un
sauveur...
LE SALUT EST EN NOS MAINS
Le SAUVEUR, C'EST NOUS.
Le salut demande la confiance, la
fermeté dans notre action, et la persé-
vérance. .Ayonâ foi dans l'avenir,
ayons foi dans la force vive de notre
pays qui jamais ne put périr. L'action
des loges, l'action des Juifs, l'action
de la finance ihternationale renforcée
par l'égoïsme de la bourgeoisie pan-
touflarde quand elle n'est pas traî- ,
tresse, non, aucune action ne peut
annihiler la force vitale de la France.
Or le sang qui coule dans nos vei- '
nés, l'amour qui brûle en noS coeurs,
c'est la France qui vit en nous et fait }
de nous ce que nous sommes. Nous
avons donc la ressource du salut en
nos mains.
Soyons nous-mêmes notre Sauveur, 1
sans gémir du haut de la colline, ins- j
psetant l'horizon comme si, dans un ]
nuage de poussière, il devait nous arri-
ver gratuitement^
La lutte, pour journalière qu'elle
soit, doit rester ferme. Le temps ne
doit pas en émousser l'ardeur.
Se décourager, jamais.
Lutter, toujours.
Attendons les lendemains, trop
nombreux à notre gré, et patience,
encore patience.
La Grande Guerre fut victorieuse au
plus endurant, au plus persévérant.
La persévérance est nôtre, car se
décourager serait mourir. Seul, l'égoïs-
me doit périr.
Nous voulons vivre, nous vivrons,
car nous sommes la vraie France.
BERLIOZ.
POUR LES 2.000 FRANCS
DE M. BONNEVAY
4e liste de souscription
Anonyme 100 »
Un camarade du P.-L.-M... 2 »
i J. B 5 »
j M" Favre-Gilly 5 »
1 Total 112 »
1 Total des 3 premières listes. 867 65
Total général 979 65
i Les fonds peuvent être adressés s
j M. André Gacon-Camoz, 22, rue d<
' Condé. Compte chèque postal 630-4:
Il faut purger la France
des fascistes rouges
r"arce que nous détendons une doc-
trine sociale, nous sommes des « fas-
cistes » aux yeux des conservateurs
ahuris et séniles. Parce que nous reje-
tons le torchon rouge, et que nous mar-
chons sous les plis du drapeau trico-
lore, nous sommes des « fascistes »
aux yeux des révolutionnaires.
Pauvres imbéciles...
Si nous respectons la mystique du
fascisrn -. et approuvons le sursaut ma-
gnîfiq' du peuple italien ; si, pous-
sés r le sentiment racial, et le souci
des .irêts' de notre pays, nous avons
combattu les sanctions ; si, enfin,
rous admirons l'humble socialiste de-
venu le chef de l'Italie nouvelle, sur
le terrain doctrinal, nous sommes avec
lui en opposition formelle.
En effet, pour Mussolini, comme
pour l'échappé de Ghetto qui nous
gouverne, « l'Etat est tout et l'indi-
| vidu n'est rien... Tout pour l'Etat.
Tout dans l'Etat. Rien hors de
l'Etat n.
Fidèle à cette formule, le dictateur
italien pouvait déclarer en 1932 à l'his-
torien allemand E. Ludwig .-: « L'Etat
fasciste dirige et contrôle tout, depuis
leS pêcheries jusqu'à l'industrie lourde
du Val d'Aoste. L'Etat est proprié-
taire des mines et des carrières. L'Etat
fait les transports. A l'Etat appartien-
nent beaucoup d'établissements ».
Comment prouver plus clairement
que le fascisme n'est que du « socialisa
me d'Etat » ? Blum le reconnut for
bien, puisqu'il déclarait au Congre:
S. F. I. O. de juillet 1933 : « L'hitlé
risme et le fascisme sont des étape
entre capitalisme et socialisme ».
Eh ! bien, n'en déplaise à tous le
salopards qui nous traitent de « vendu
au fascisme » ou « d'hitlériens frai
çais )>, les nationaux-sociaux se dré
sent contre tous leS étatismes, depuis
l'étatisme larvé sous lequel nous vi-
vons, jusqu'à l'étatisme totalitaire du
socialisme, en passant par l'étatisme
socialisé du fascisme. Pour nous,
l'Etat, soustrait à l'influence des trusts,
dégagé de toute fonction économique,
ne doit jouer qu'un rôle d'arbitre, et
parce qu'un arbitre doit savoir se faire
respecter, nous voulons un état autori-
taire et fort.
Est-ce là du fascisme ? Mensonge !
Bêtise !...
Les fourbes du Front Populaire,
qui ont accrédité cette légende auprès
des masses, me font penser à ces ga-
mine fautifs qui, pour essayer de se
disculper, crient très fort : « C'est
lui... c'est lui... ». Mais tout finit par
se découvrir, et le peuple de France
se demande maintenant si les fascis-
tes ne sont pas les révolutionnaires san-
glants qui veulent la dictature du pro-
létariat et rêvent d'instaurer en France
le régime de la terreur et du knout.
Ceux qui sabotent les réunions de leurs
adversaires, qui attentent à la liberté
du travail et à la liberté tout court,
ceux qui dans Le Populaire expriment
leur volonté de museler la presse et de
supprimer la liberté de réunion.
Oui, les fascistes, ce sont les chefs
des milices ou des formations de com-
bat du parti communiste et du parti
socialiste, les chefs des syndicats qui
entretiennent la lutte des classes et
préparent leurs troupes à la guerre ci-
vile.
Il est temps d'arracher ce masque
d'hypocrisie qui cache leur visage hai-
neux et cruel.
Vous lés voyez, Français, les vrais
i fascistes, ce bêtes puantes' qu'il faut
i I traquer et abattre.
- j A vous d'accomplir votre devoir...
André RlAZ.
Le Numéro, 0 fp. 30
MENSUEL - NOVEMBRE 193Ô
SALIT Air JMESSES
dÂUemâgne, d'Espagne et d'Italie
Le Monde s'ébroue, l'Europe s'é-
pouille. Les coups de bélier nationa-
listes dés Nations réveillées font s'ef-
fondrer le communisme. Ecrasé en
Italie, balayé d'Allemagne, agonisant
en Espagne, le marxisme est vaincu.
C'est la réaction'inéluctable de là civi-
lisation occidentale et de la latinité qui
se défendent contre le judaïsme et le
bolcbevisme asiatique.
L'Italie s'est donné un chef, issu du
peuple, ancien socialiste, valeureux
ancien combattant; des faisceaux de
combat groupant les étudiants, les ou-
vriers et les paysans italiens ont engagé
la lutte, des centaines de cadavres ont
jalonné la marche du fascisme, la va-
gue rouge a été arrêtée, brisée, et, sur
. lés décombres de l'idéologie bestiale
des Soviets, le fascisme s'est dressé.
LE COMMUNISME ETAIT VAINCU.
L'Allemagne sombrant dans l'anar-
chie, frisant le chaos; la patrie alle-
mande trahie par les spartakistes a vu
Hitler surgir, grouper des hommes
courageux, engager le corps à corps
avec l'Union des ' Combattants du
Front rouge. Les sections d'assaut se
sont lancées dans la bataille, les balles
et les bombes faisaient des vides dans
les rangs nationaux-socialistes, mais ils
avaient foi dans les destinées de leur
patrie : ils ont triomphé. Le drapeau
à croix gammée flotte sur l'Allemagne
nouvelle.
LE COMMUNISME EST VAINCU.
L'Espagne courait vers l'abîme, et
Franco s'est dressé. L'armée, les re-
quêtes, les phalangistes ont répondu à
son appel. Les patriotes ont pris le
fusil et les grenades, et contre les
anarchistes assassins et les communistes
violeurs de tombes reconquièrent leur
: patrie.
LE COMMUNISME SERA VAINCU.
Partout où les Jeunesses nationalis-
tes ont offert leurs muscles et leurs
poitrines, de jeunes hommes sont
tombés.
Salut à Pernîo Delpiano, Mario Son-
zini, Nando Gîoia, Richard Celoria,
Aldo Campiglio, Squarzoni, héros du
fascisme.
Salut à Horst Wessel, Herbert Nor-
kus, Fritz Helleman, Udo Curth, Frie-
drich Schulz, Herbert Gatsçhke, héros
de l'ihtlérisme.
Gloire aux Cadets de l'Alcazar,
victorieux démons, symboles du pa-
triotisme.
En France, la lutte est âpre. Autre-
fois proie du capitalisme, le prolétariat
est devenu proie du syndicalisme. Les
réformes sociales du Front populaire
favorisent l'absorption par les trusts
I des petites et moyennes exploitations.
La politique tue le syndicalisme en
faisant des syndiqués les masses de
manoeuvre de la guerre civile, comme
le parti communiste veut faire du peu-
ple français la masse -de manoeuvre
de l'U.R.S.S.
A bas les masques, le syndicalisme
est indispensable au prolétariat, mais
il faut instaurer le véritable syndica-
lisme corporatif, défenseur -dé l'ou-
vrier, et qui fait dé la classe ouvrière
organisée le fondement de l'Ordre
nouveau. En face du cri « Les Soviets
partout ! », répondons « Vive les syn-
dicats corporatifs ! » Mais pas. d'asser-
vissement du peuple, pas de caporpli-
sation du prolétariat, pas de mar-
xisme; ce mot nous souille la bouche:
nous devons reculer devant l'idée mar-
xiste comme une bête à sang chaud
recule devant un serpent. Le moment
est crucial, les Jeunes luttent et, comme
le disait Hitler : « Il y a toujours des
bourgeois pour ne pas voir les éclairs
et pour ne pas vouloir entendre le
tonnerre. » Peu nous importe, nous
nous sacrifions pour un idéal et avec
le fondateur du fascisme nous disons :
« Mieux vaut vivre un jour de la vie
du lion que cent ans de celle du
troupeau ».
Comme en Italie, en Allemagne, er
Espagne, la victoire a souri aux com
battants nationalistes, la victoire «en
à nous, héritiers de dix siècles de gloir<
et d'héroïsme, et quatre nations, res
pectueuses entre elles de leur nationa
lisme, régénéreront l'Europe, et su
1 quatre jeunes générations sera basé
la paix du Monde.
Jean HELAINE.
VILLEURBANNE
ou le mensonge du ciment armé
D'un article qu'écrivait récemment >
notre ami Jean Razac, au sujet de la
Cité villeurbannaise, nous extrayons
ces quelques passages:
Traitant d'abord des projets, de la
rapide édification, puis de l'esbaudis-
«ante inauguration, il cite un court
passage de M. Jean Homez, glorifiant
ces témoignages concrets et bétonnés
des théories socialistes :
...Parce que le parti socialiste sait
s'adapter merveilleusement aux exi-
gences qui s'imposent à lui, lorsqu'il
veut introduire dans la vie des collec-
tivités des réformes, des améliorations,
lorsqu'il veut démolir le passé et pré-
parer l'avenir.
Démolir les vieilles bâtisses, les tau-
dis, les repaires de la tuberculose, c'est
faire oeuvre socialiste, autant que de
saper les vieilles et périmées doctrines
politiques,. rongées par la tuberculose
capitaliste.
Et cela l'amène à examiner ce qu'en
dehors ' des constructions de style
germano-américain un observateur
impartial peut voir à Villeurbanne :
Lorsque le tramway n° 7 dépasse
la gare des Brotteaux, il est à Villeur-
banne sans transition. Et, sauf le cas
de cécité native ou l'obsession d'un
chapitre de Marx à terminer, vous
êtes bien obligé de voir... de voir que
tout est pareil, que tout est triste,
sale, enfumé, boueux, que la pourri-
ture des ruelles est demeurée égale à
ellermême. La belle ci!;é, l'enfant ché-
ri, fruit du labeur de nos grands réa-
listes est encore à dix minutes sous
trolley. Il occupe peut-être cinquante
mille mètres carrés, et, à l'échelle du
plan, Villeurbanne s'étend sur cent
cinquante hectares. Quand on parlera
devant vous de ville nouvelle, bonnes
gens, vous aurez incontestablement le
droit de rigoler...
Il n'existe pas d'autre province,
même là où règne la réaction, où l'on .
rencontre semblable grouillement dé
marmots crasseux et de femmes dépoi-
traillées. Le nivellement par la base
s'étale en sa splendeur, le ghetto géant
est aussi pourri que celui de Francfort,
de Varsovie ou de Chicago..
Qu'en reste-t-il ? Un essai réussi de
façades modernes ? Soit. L'ensemble
ne manque nullement d'allure et l'im-
pression est forte. Les architectes ont
trouvé là l'occasion de s'évader un
peu des pampres de stuc et du fer
forgé en pâtes alimentaires qui sévis-
sent depuis 1900. Soit encore; ils ont
saisi cette occasion et cela est bien,
mais, en quittant ces hauteurs de l'art
plastique, disons que rien n'empêche
ailleurs la réalisation d'un urbanisme
nouveau et qu'il n'est pas besoin de
socialisme pour bâtir. La grandeur des
cités est le fait de l'Italie nouvelle aussi
bien que de l'U.R.S.S., avec cette dif-
férence, c'est qu'à Rome il y a enthou-
siasme et discipline et, à Pétrograd, ;
servilité. En France, la passivité du
pouvoir a laissé la route libre et a per-
mis l'édification de cette erreur capi-
tale : Villeurbanne, Pas plus que la
cité de Roubaix, sa devancière, Vil-
leurbanne n'est une ville moderne. Au
centre d'une pauvreté laborieuse et
lasse d'être sans appui, les profiteurs
socialistes et la tyrannie de l'argent ont
édifié leur forteresse, ' installé le caser-
nement de leurs mercenaires, vomisse-
ment de l'Europe. Alentour, le peuple
de France crève de misère; la plus
i féroce des féodalités n'en a pas si lourd
sur la conscience,
i 1 J. R.
NOS ÉCHOS
a travers Lyon
LES ACTUALITES
DANS NOS CINEMAS
Les spectateurs n'ont pas été sans
remarquer que la plupart des salles
lyonnaises ont dû supprimer de actua-
lités les passages représentant M. Léon
Blum. C'est, en effet, le premier Pré-
sident du Conseil français qui: reçoit
dans toutes les salles cinématographi-
ques autant de coups de sifflets.' « Et
comme, nous disait un directeur de
cinéma, je préfère conserver mon pu-
blic plutôt que M. Léon Blum, car mon
public me paye, tandis que Blum, c'est
moi qui le paye ».
AU THEATRE DE VILLEURBANNE
Le Théâtre de Villeurbanne et son
aimable directeur, M. Elie, ont en ter-
rain artistique toute notre sympathie,
mais nous sommes étonnés de trouver
dang la grande presse quotidienne
lyonnaise, à la fin du courrier des spec-
tacles de ce théâtre, la mention : « Voi-
tures gardées ». Il est vrai qu'à Vil-
leurbanne beaucoup de gens hésitent
maintenant, après le cliché paru dans
Le Progrès, à se rendre en auto. On se
souvient de quelle façon les commu-
nistes traitent les voitures automobiles.
AVEC LUCIENNE BOYER
AUX CELESTINS î?3. «
Deux de nos collaborateurs, rendi- \
rent visite dans sa loge d'artiste à la '■
grande vedette Lucienne Boyer, aux
Célestins. C'était au moment de la
grève des hôtels à Paris, et Lucienne '
Boyer ne cacha pas ses sentiments à
l'égard du Front Populaire qu'elle
maudit bien haut et bien fort. « Ces ;
genS-là, dit-elle, sont de mauvais :
Français, qui font un tort considérable
à notre France. Moi qui voyage .à
l'étranger, j'ai honte de voir mon pays
tomber si bas, et j'ai lé courage de le
dire ». Bravo, Lucienne Boyer !
v DANS LÉSCONSULATS
Le Consulat d'Italie va perdre- un
précieux collaborateur. M. Sàvorgnan,
vicè-éonsul d'Italie, attaché à Lyon à
M. Tarnbourihi, va, après une année
dé présence dans notre ville, nous
quitter pour un poste supérieur. M. Sà-
vorgnan, tout jeune diplomate romain,
était un ami de là Jeunesse Nationale
Lyonnaise. Nous le regrettons vive-
ment et souhaitons de le voir un jour
revenir en- France.
LE TRAVAIL
DU « LYON REPUBLICAIN »
Des Lyonnais qui sont déjà nom-
breux ont eu, ces temps derniers, la
désagréable surprise de trouver en sor-
tant du spectacle, ou en revenant de
leurs affaires, leurs voitures dégradées
par des vandales, carrosserie rayée,
pneus crevés, etc.. Ce sont les résul-
tats, concrets du travail du spirituel
Lyon Républicain qui, publiant les
numéros minéralogiques de voitures
| appartenant à des Nationaux, facili-
te ainsi le travail des voyous et de la
basse pègre, dont une édifiante photo
du Progrès nous montrait quelques
spécimens au lendemain de l'affaire
i Victorien-Sardou,
Avertissement ]
Nous lisons dans Le National. du a
24 ocfofcre le communiqué ci-dessous; n
nous ne pouvons quapplaudir ces pa-
roles énergiques : £
AVERTISSEMENT r
Notre grand ami Ch. Trochu, qui
: a été si cruellement blessé par les
: communistes à Versailles, le 11 jan-
} viër 1934, et qui a, depuis, subi de
'ai.*' tluic» souffrance*, résultai de sa
fracture: du crâne, a été pris d'un ter-
; rible malaise au cours de son allocation
: dimanche dernier, salle Pleyel.
. Cependant, des circonstances trou- I
blantes et les symptômes observés au '
; cours de la nuit et de la journée sui-
vante permettent d'écarter en partie
l'hypothèse des suites des blessures; il
est quasi certain que notre ami a été
victime ou d'une plaisanterie odieuse
j ou d'un essai d'empoisonnement,
î Comme déjà à deux reprises Ch.
j Trochu, après l'affaire de Montargis,
|' a été l'objet de tentatives d'assassinat
r à. main armée, nous disons pour lui
< comme pour tous les chefs nationaux,
! tranquillement et en pesant nos mots,
•j que nous ne laisserons aucun attentat
j impuni, que tout décès suspect sera I
i éclairer ' et: que nous saurons en tirer j
I toutes les conséquences. !
■ AJbon entendeur, salut ! ]
— *- i
J'AI VU PARIS
.; Eh! oui, j'ai vu Paris, mais pas tont
Paris. Ses boulevards, ses théâtres,
Opéra, Casino, Folies Bergères et au-
t très, son état endémique de fièvre, tout
cela je ne l'ai pas vu.
Mais j'ai voulu voir Paris, coeur po-
r litique et social de la France, et je n'ai
; pas vu bien beau.
- ! - - Les Ministres, les Chambres, leS di-
- ; 'ilomates, toutes choses indifférentes,
- : pour ne pas dire plus. ■
t \ Mais l'organisation du salut de la
s i France, le rassemblement des chefs
e qui ,en ont la responsabilité, c'est en
i- | -vain que je l'ai cherché,
s. | ; Chez nous, au Parti Républicain Na-
I *i©nal et Social (c'est notre consolation
1 #t notre fierté), le Président, loyale-
>. Î ment, a offert et attend': Combien ré-
i- ! pendent à cet élan ?
a? " ' Du 'fond de"la Province, c'est un
x èri unanime à tous les chefs nationaux
a pour l'UNION'FORTE PARCE QUE ÉTROITE.
te Aucun des Chefs, quel qu'il soit,
à ne peut songer à conduire seul les
le Français à la défense de l'idéal Patrio-
ÎS ; tique. C'est triste de le constater. C'est
is : honteux à dire .: l'orgueil est Souvent
le une trahison. Oh ! vous, les chefs,
à voulezvvous trahir ? Soyez chefs jiour
ys nous et non pour vous, car nous som-
le mes la France.
Citoyen ARTHUR,
FER1ETE ET PATIENCE
Les jours se succèdent dans une
anxieuse attente. Les barricades n'obs-
truent pas encore la circulation, ni ne
menacent la sécurité de nos vies. De-
puis quelques mois nous sommes, les
uns. hantés par le spectre de la guerre
civile, les autres, impatients d'en ter-
miner avec un malaise croissant, avec
l'incertitude du lendemain. Tous nous
cherchons le salut, nous appelons un
sauveur...
LE SALUT EST EN NOS MAINS
Le SAUVEUR, C'EST NOUS.
Le salut demande la confiance, la
fermeté dans notre action, et la persé-
vérance. .Ayonâ foi dans l'avenir,
ayons foi dans la force vive de notre
pays qui jamais ne put périr. L'action
des loges, l'action des Juifs, l'action
de la finance ihternationale renforcée
par l'égoïsme de la bourgeoisie pan-
touflarde quand elle n'est pas traî- ,
tresse, non, aucune action ne peut
annihiler la force vitale de la France.
Or le sang qui coule dans nos vei- '
nés, l'amour qui brûle en noS coeurs,
c'est la France qui vit en nous et fait }
de nous ce que nous sommes. Nous
avons donc la ressource du salut en
nos mains.
Soyons nous-mêmes notre Sauveur, 1
sans gémir du haut de la colline, ins- j
psetant l'horizon comme si, dans un ]
nuage de poussière, il devait nous arri-
ver gratuitement^
La lutte, pour journalière qu'elle
soit, doit rester ferme. Le temps ne
doit pas en émousser l'ardeur.
Se décourager, jamais.
Lutter, toujours.
Attendons les lendemains, trop
nombreux à notre gré, et patience,
encore patience.
La Grande Guerre fut victorieuse au
plus endurant, au plus persévérant.
La persévérance est nôtre, car se
décourager serait mourir. Seul, l'égoïs-
me doit périr.
Nous voulons vivre, nous vivrons,
car nous sommes la vraie France.
BERLIOZ.
POUR LES 2.000 FRANCS
DE M. BONNEVAY
4e liste de souscription
Anonyme 100 »
Un camarade du P.-L.-M... 2 »
i J. B 5 »
j M" Favre-Gilly 5 »
1 Total 112 »
1 Total des 3 premières listes. 867 65
Total général 979 65
i Les fonds peuvent être adressés s
j M. André Gacon-Camoz, 22, rue d<
' Condé. Compte chèque postal 630-4:
Il faut purger la France
des fascistes rouges
r"arce que nous détendons une doc-
trine sociale, nous sommes des « fas-
cistes » aux yeux des conservateurs
ahuris et séniles. Parce que nous reje-
tons le torchon rouge, et que nous mar-
chons sous les plis du drapeau trico-
lore, nous sommes des « fascistes »
aux yeux des révolutionnaires.
Pauvres imbéciles...
Si nous respectons la mystique du
fascisrn -. et approuvons le sursaut ma-
gnîfiq' du peuple italien ; si, pous-
sés r le sentiment racial, et le souci
des .irêts' de notre pays, nous avons
combattu les sanctions ; si, enfin,
rous admirons l'humble socialiste de-
venu le chef de l'Italie nouvelle, sur
le terrain doctrinal, nous sommes avec
lui en opposition formelle.
En effet, pour Mussolini, comme
pour l'échappé de Ghetto qui nous
gouverne, « l'Etat est tout et l'indi-
| vidu n'est rien... Tout pour l'Etat.
Tout dans l'Etat. Rien hors de
l'Etat n.
Fidèle à cette formule, le dictateur
italien pouvait déclarer en 1932 à l'his-
torien allemand E. Ludwig .-: « L'Etat
fasciste dirige et contrôle tout, depuis
leS pêcheries jusqu'à l'industrie lourde
du Val d'Aoste. L'Etat est proprié-
taire des mines et des carrières. L'Etat
fait les transports. A l'Etat appartien-
nent beaucoup d'établissements ».
Comment prouver plus clairement
que le fascisme n'est que du « socialisa
me d'Etat » ? Blum le reconnut for
bien, puisqu'il déclarait au Congre:
S. F. I. O. de juillet 1933 : « L'hitlé
risme et le fascisme sont des étape
entre capitalisme et socialisme ».
Eh ! bien, n'en déplaise à tous le
salopards qui nous traitent de « vendu
au fascisme » ou « d'hitlériens frai
çais )>, les nationaux-sociaux se dré
sent contre tous leS étatismes, depuis
l'étatisme larvé sous lequel nous vi-
vons, jusqu'à l'étatisme totalitaire du
socialisme, en passant par l'étatisme
socialisé du fascisme. Pour nous,
l'Etat, soustrait à l'influence des trusts,
dégagé de toute fonction économique,
ne doit jouer qu'un rôle d'arbitre, et
parce qu'un arbitre doit savoir se faire
respecter, nous voulons un état autori-
taire et fort.
Est-ce là du fascisme ? Mensonge !
Bêtise !...
Les fourbes du Front Populaire,
qui ont accrédité cette légende auprès
des masses, me font penser à ces ga-
mine fautifs qui, pour essayer de se
disculper, crient très fort : « C'est
lui... c'est lui... ». Mais tout finit par
se découvrir, et le peuple de France
se demande maintenant si les fascis-
tes ne sont pas les révolutionnaires san-
glants qui veulent la dictature du pro-
létariat et rêvent d'instaurer en France
le régime de la terreur et du knout.
Ceux qui sabotent les réunions de leurs
adversaires, qui attentent à la liberté
du travail et à la liberté tout court,
ceux qui dans Le Populaire expriment
leur volonté de museler la presse et de
supprimer la liberté de réunion.
Oui, les fascistes, ce sont les chefs
des milices ou des formations de com-
bat du parti communiste et du parti
socialiste, les chefs des syndicats qui
entretiennent la lutte des classes et
préparent leurs troupes à la guerre ci-
vile.
Il est temps d'arracher ce masque
d'hypocrisie qui cache leur visage hai-
neux et cruel.
Vous lés voyez, Français, les vrais
i fascistes, ce bêtes puantes' qu'il faut
i I traquer et abattre.
- j A vous d'accomplir votre devoir...
André RlAZ.
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