Titre : L'Alerte : bulletin de liaison de la région lyonnaise
Auteur : Jeunesses patriotes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1934-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685272z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 392 Nombre total de vues : 392
Description : 01 octobre 1934 01 octobre 1934
Description : 1934/10/01 (N12)-1934/10/31. 1934/10/01 (N12)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56059233
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-64395
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
j^^^^^^^ Le Numéro, 0 fr. 25 ^^^^ ^^ Octobre 1934
TELÈPH- BURDEAU 28-45
RÉDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITÉ, 21, RUE LONGUE - LYON
ABONNEMENT. 5 FRANCS PAR AN
si LES BRAVÉS GENS
DE FRANCE VOULAIENT..
Si les braves gens de France voulaient
une bonne fois se réveiller de leur trop
longue léthargie, croyez-vous que les
affaires du Pays n'iraient pas mieux ?
11 faut bien espérer que dans notre
Pays, malgré toutes les tares, malgré
toutes les turpitudes, il y a encore des
i oeurs qui ne sont pas pourris, des ■•■■*
hommes de bon sens et un grand nom-
bre aussi de Patriotes.
Lorsque nous regardons au-dessus
de nous et que nous contrôlons ce .._,
qu'ont fait depuis le 6 février ceux qui
. ôt 7
composent le fameux ministère de
trêve, nous avons le regret de cons-
tater que leur travail a été des plus
réduit et que très souvent ils ont même
agi contre l'intérêt général du Pays. °-e
Si, dans ce gouvernement, quelques PU
personnalités ont droit à tout notre
respect, il en est, malheureusement,
qui n'ont plus notre confiance et nous
ne comprenons pas qu'un homme so,
comme le Président Doumergue puisse
encore les supporter dans son Conseil. D:-
Certes, l'Union Nationale, c'est bien
beau. Encore faut-il que ceux qui la |y>
représentent soient à l'abri de toute
suspicion.
Or, l'Opinion publique tient pour
suspects Chéron, le singulier ministre
de la Justice ; Sarraut, le ministre de
l'Intérieur qui permet aux gens du
Front Commun de massacrer les na-
O I
tionaux, voire moine sa police; Bcr- ol
thod, 'ministre de l'Instruction Pu-
blique, qui laisse les instituteurs bol-
ehevistes empoisonner l'âme de nos |r<
enfants.
L'Opinion publique ne peut admettre
que « l'abjecte franc-maçonnerie ». si
puissante soit-elle, ait le droit de diri-
ger les destinées du Pays et qu'elle soit
représentée au sein du Conseil par la —
moitié des ministres en exercice.
Que d'ire aussi d'un Barthou, minis-
tre des Affaires étrangères, qui plaide
pour les Bolchcvistes et reprend pour
son compte la. politique de Briand ?
Nous avons bien, il est vrai, le Prési-
dent Doumergue. Mais ce vieillard au
sourire éternel aura-t-il la force néces-
saire pour nettoyer son Conseil des
brebis galeuses ? Je ne le crois pas assez
énergique. D'ailleurs, il aurait dû déjà
accomplir ce travail d'assainissement.
Et puis, il me semble aussi désabusé
(îue faiblard. Dernièrement encore ne
1
disait-il pas : « Le vrai scandale, c'est:
qu'on n'ose plus parler de Patrie >■-.
lit c'est un Président de Conseil
français qui parle ainsi ! Et le plus fort,
c'est qu'il a raison. De très nombreux
citoyens, aimant bien leur Patrie, la
voulant belle et forte, n'osent pas
affirmer hautement leurs sentiments
et évitent de parler en Patriotes.
Certes, tous ne sont pas arrivés à ce
degré de résignation moi'bide et nous
pouvons compter encore sur des éner-
gies ; mais, malgré tout, Doumergue a
raison, car la masse des Patriotes est
amorphe et a presque honte, on le
croirait, d'affirmer son idéal.
Tout de même, c'est triste d'enten-
dre parler ainsi un Président du Con-
seil qui sait pourtant qu'il a derrière
lui la grosse majorité des électeurs pour
approuver ses actes ; qui sait que tous
les Nationaux le soutiennent dans ses
efforts.
Quel contraste avec notre vieux Cle-
menceau! le Tigre, un vieillard lui
aussi, mais un vieillard alerte et éner-
gique, ne se serait pas laissé endormir
par ses ministres ; il aurait limogé ceux
qui ne marchaient pas droit ; il aurait
trouvé la formule qui convient à l'âme
française et décrété le patriotisme obli-
gatoire. 11 n'était pas des Jeunesses
Patriotes pour rien, et quand il était
ATTENTION A L'ELECTION D'UN
CONSEILLER D'ARRONDISSEMENT
UN HOMME TOUFMENTÉ
ELECTEURS, N'OUBLiEZ PAS... !
.QUE DU POINT DE VUE LOCAL :
Le Conseil général vote le budget départemental et contrôle la gestion financière des communes.
Le Conseil d'arrondissement examine les demandes de réduction d'impôts formées par les communes.
Le Cartel des gauches, dominé par les socialistes S. F. I Q., a montré de 1932 à 1934, comme de
924 à 1926, qu'il était incapable de gérer les finances de l'Etat et seulement bon à augmenter le gaspillage
t vider les caisses.
POURQUOI VOULEZ-VOUS QU'IL GÈRE MIEUX VOS FINANCES?
Les radicaux carteliistes, les socialistes et les communistes se disputent entre eux sur des questions
le doctrine, mais S'ENTENDENT COMME LARRONS EN FOIRE POUR METTRE UN BUDGET AU
MLLAGE.
.. QUE DU POINT DE VUE GÉNÉRAL :
Le Conseiller général et le Conseiller d'arrondissement participent aux élections sénatoriales et
loutiennent dans leur canton le candidat député de leur parti.
Leur élection a donc une grande importance politique et il faut se méfier des candidats qui, pour
)iper des voix, dit qu'elle n'en a aucune.
M'OUBLIEZ PAS Qu'en quelques mois de pouvoir, le Gouvernement d'Union Nationale du Président
Doumergue a rétabli l'équilibre du budget;
A fait voter le projet de réforme fiscale qui allège les charges du contribuable;
A entamé la lutte contre la vie chère et le chômage.
EN CONSÉQUENCE
QUE LES FINANCES de votre département soient en bonnes mains;
SI VOUS VOULEZ Que les dégrèvements d'impôts se poursuivent;
Que la route soit barrée au socialisme révolutionnaire et à la franc-maçonnerie
Que régnent en France l'ordre et la propreté, réclamés par les anciens combattants
ECARTEZ du Conseil général des candidats radicaux carteliistes, socialistes et communistes, tous ceu>
qui obéissent à la franc-maçonnerie et que soutiennent les députés hostiles à l'Union Nationale.
CHASSEZ-LES DE VOS ASSEMBLÉES DÉPARTEMENTALES
Votez contre eux, et pas d'abstentions !
Herriot, après une assez longue pé-
riode de calme, est à. nouveau tour-
menté.
Le Parti radical est déchiré par les
intrigues. La traditkmnelle distinction
entre jeunes et vieux radicaux ne si-
gnifie plus rien. Mistler et Cot sont
brouillés. Et Albert. M'ilhaud ressasse
ses rancunes solitaires.
Herriot est de plus en plus préoccupé
par le déclin de son prestige.
j v On m'a mis dans une situation
i épouvantable, a-t-il dit tout récem-
ment à un député radical du Rhône.
Voyons, pour sauver le parti compro-
mis par Daladier, j'ai accepté d'entrer
dans le gouvernement, je fais un
énorme sacrifice d'amour-propre, je
joue les terre-neuve. Et maintenant
on me reproche d'être réactionnaire.
C'est un peu fort. Mais réfléchissez
donc ! Si j'avais refusé, c'était la dis-
solution, et la dissolution, c'était, à ce
moment-là, cent radicaux en moins à
la Chambre. Je n'ai jamais eu plus
conscience qu'au IO février de sauver
mon parti ».
Amis lecteurs, vous avez bien lu !
Le maire de Lyon avoue lui-même
l'impopularité de son parti et n'a pensé
qu'à une chose en rentrant dans le
gouvernement de trêve. Sauver le
part i radical !
Malgré tout, Herriot est inquiet. Il
se sent menacé. Il craint plus que ja-
mais ses rivaux. Peu à peu, il se désoli-
darise de M. Doumergue et il préparc
sa retraite.
Il a déclaré qu'à. Nantes il serait plus
à gauche que Daladier. Bientôt les dés
seront jetés.
Le. remède qu'il préconise une fois
de plus, c'est la lutte contre la dicta-
ture d'exlrême-gauche et la dictature
; I d'e\ivême-droiie pour wnwr la. Rou-
liquc parlementaire cl laïque de;-, as
sauts de ions ies fascisme;;.
Il en est encore, le pôvre. au vieux
cliché c. ni Révolution ni Réaction ».
Quant à nous, aux Jeunesses Pa-
triotes, nous nous obstinons à répéter
I qu'il faut une révolution nationale et
une réaction nationale pour sauver la
■ . France de la mort en l'arrachant à
l'impuissance, à l'anarchie et à la pour-
riture parlementaire.
Le régime autoritaire que nous pré-
conisons en tout cas est un régime auto-
ritaire national, qui s'appuyera sur
tous les Français, sans distinction
d'opinions et d'étiquettes politiques,
qui croient qu'on ne peut plus sauver
la FYa.neo qu'en se serrant derrière un
chef unique investi des pleins pouvoirs.
11 y a longtemps que nous répétons
aux patriotes de tous les vieux partis
que ce ne sont pas les partis politiques
actuels, ni leurs chefs, ni leurs cadres
politiques qui sauveront la Patrie en
perdition, mais que c'est en dehors du
Parlement et des politiciens profes-
sionnels qu'il faut préparer la grande
vague nationale.
H. nn MOXTJOVK,
Chef départemental adjoint des
J. P. de Lyon.
LE FRONT NATIONAL
Un seul front... mais deux bras !
(du journal La Solidarité Française)
Avis du Siège
au pouvoir, il l'a, certes, bien montré.
Avoir peur de parler de Patrie!
Quelle dérision !
Avoir un Président du Conseil qui
proclame le mal et qui ne trouve pas
le remède immédiat. Quelle tristesse,
quelle déchéance !
Amis, nous qui sommes des Patriotes
et qui n'hésitons pas à le clamer, conser-
vons bien pur notre Idéal qui est celui
que nous ont transmis nos aïeux, et
cherchons par tous les moyens à faire
le regroupement des forces morales du
Pays. Proclamons l'Union sacrée de
tous les partis nationaux, sans excep-
tion. Ce n'est qu'avec un bloc unique de
Patriotes, qu'avec un Chef unique pour
le commander, que la France échappera
au désastre qui la menace sous peu.
Que tous les braves gens de France se
rallient et forment, enfin l'armée de
l'ordre afin de balayer sans délai la.
pourriture qui empoisonne notre sol
de ses miasmes. Que tous les partis na-
tionaux fassent enfin la liaison, qu'ils
se choisissent un chef unique pour
diriger les opérations sanitaires, qu'on
passe immédiatement à l'action. Le
temps presse, demain il sera, trop tard.
A h ! si les braves gens de France vou-
laient... que la Patrie serait belle!..
A. ALI.AIX,
Chef de la XJIP' Région.
Réunion générale MERCREDI
17 OCTOBRE à 20 h. 45.
A partir du 101 octobre, tous les
mercredis soir de 20 h. 30 à 22 h.,
permanence au siège.
Le Comité de direction est heu-
reux de féliciter tout particulière-
ment les camarades Thomassier,
Cudel et Testant qui, pendant deux
mois, ont assumé la tache de faire
le recensement complet de tous les
cadres et sont arrivés à un très
beau résultat.
Le Comité signale le dévouement
inébranlable de M. Berlioz, pro-
pagandiste acharné de Villeur-
banne, qui n'hésite pas à mettre à
la disposition du siège sa voiture
et sa personne pour effectuer régu-
lièrement des tournées d'affichage
dans tous les arrondissements de
Lyon.
A signaler également les ca-
marades Deveraux et Thibault qui
organisèrent pendant les mois de
juillet et août la vente du National
et un affichage efficace à Lalouvesc.
TELÈPH- BURDEAU 28-45
RÉDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITÉ, 21, RUE LONGUE - LYON
ABONNEMENT. 5 FRANCS PAR AN
si LES BRAVÉS GENS
DE FRANCE VOULAIENT..
Si les braves gens de France voulaient
une bonne fois se réveiller de leur trop
longue léthargie, croyez-vous que les
affaires du Pays n'iraient pas mieux ?
11 faut bien espérer que dans notre
Pays, malgré toutes les tares, malgré
toutes les turpitudes, il y a encore des
i oeurs qui ne sont pas pourris, des ■•■■*
hommes de bon sens et un grand nom-
bre aussi de Patriotes.
Lorsque nous regardons au-dessus
de nous et que nous contrôlons ce .._,
qu'ont fait depuis le 6 février ceux qui
. ôt 7
composent le fameux ministère de
trêve, nous avons le regret de cons-
tater que leur travail a été des plus
réduit et que très souvent ils ont même
agi contre l'intérêt général du Pays. °-e
Si, dans ce gouvernement, quelques PU
personnalités ont droit à tout notre
respect, il en est, malheureusement,
qui n'ont plus notre confiance et nous
ne comprenons pas qu'un homme so,
comme le Président Doumergue puisse
encore les supporter dans son Conseil. D:-
Certes, l'Union Nationale, c'est bien
beau. Encore faut-il que ceux qui la |y>
représentent soient à l'abri de toute
suspicion.
Or, l'Opinion publique tient pour
suspects Chéron, le singulier ministre
de la Justice ; Sarraut, le ministre de
l'Intérieur qui permet aux gens du
Front Commun de massacrer les na-
O I
tionaux, voire moine sa police; Bcr- ol
thod, 'ministre de l'Instruction Pu-
blique, qui laisse les instituteurs bol-
ehevistes empoisonner l'âme de nos |r<
enfants.
L'Opinion publique ne peut admettre
que « l'abjecte franc-maçonnerie ». si
puissante soit-elle, ait le droit de diri-
ger les destinées du Pays et qu'elle soit
représentée au sein du Conseil par la —
moitié des ministres en exercice.
Que d'ire aussi d'un Barthou, minis-
tre des Affaires étrangères, qui plaide
pour les Bolchcvistes et reprend pour
son compte la. politique de Briand ?
Nous avons bien, il est vrai, le Prési-
dent Doumergue. Mais ce vieillard au
sourire éternel aura-t-il la force néces-
saire pour nettoyer son Conseil des
brebis galeuses ? Je ne le crois pas assez
énergique. D'ailleurs, il aurait dû déjà
accomplir ce travail d'assainissement.
Et puis, il me semble aussi désabusé
(îue faiblard. Dernièrement encore ne
1
disait-il pas : « Le vrai scandale, c'est:
qu'on n'ose plus parler de Patrie >■-.
lit c'est un Président de Conseil
français qui parle ainsi ! Et le plus fort,
c'est qu'il a raison. De très nombreux
citoyens, aimant bien leur Patrie, la
voulant belle et forte, n'osent pas
affirmer hautement leurs sentiments
et évitent de parler en Patriotes.
Certes, tous ne sont pas arrivés à ce
degré de résignation moi'bide et nous
pouvons compter encore sur des éner-
gies ; mais, malgré tout, Doumergue a
raison, car la masse des Patriotes est
amorphe et a presque honte, on le
croirait, d'affirmer son idéal.
Tout de même, c'est triste d'enten-
dre parler ainsi un Président du Con-
seil qui sait pourtant qu'il a derrière
lui la grosse majorité des électeurs pour
approuver ses actes ; qui sait que tous
les Nationaux le soutiennent dans ses
efforts.
Quel contraste avec notre vieux Cle-
menceau! le Tigre, un vieillard lui
aussi, mais un vieillard alerte et éner-
gique, ne se serait pas laissé endormir
par ses ministres ; il aurait limogé ceux
qui ne marchaient pas droit ; il aurait
trouvé la formule qui convient à l'âme
française et décrété le patriotisme obli-
gatoire. 11 n'était pas des Jeunesses
Patriotes pour rien, et quand il était
ATTENTION A L'ELECTION D'UN
CONSEILLER D'ARRONDISSEMENT
UN HOMME TOUFMENTÉ
ELECTEURS, N'OUBLiEZ PAS... !
.QUE DU POINT DE VUE LOCAL :
Le Conseil général vote le budget départemental et contrôle la gestion financière des communes.
Le Conseil d'arrondissement examine les demandes de réduction d'impôts formées par les communes.
Le Cartel des gauches, dominé par les socialistes S. F. I Q., a montré de 1932 à 1934, comme de
924 à 1926, qu'il était incapable de gérer les finances de l'Etat et seulement bon à augmenter le gaspillage
t vider les caisses.
POURQUOI VOULEZ-VOUS QU'IL GÈRE MIEUX VOS FINANCES?
Les radicaux carteliistes, les socialistes et les communistes se disputent entre eux sur des questions
le doctrine, mais S'ENTENDENT COMME LARRONS EN FOIRE POUR METTRE UN BUDGET AU
MLLAGE.
.. QUE DU POINT DE VUE GÉNÉRAL :
Le Conseiller général et le Conseiller d'arrondissement participent aux élections sénatoriales et
loutiennent dans leur canton le candidat député de leur parti.
Leur élection a donc une grande importance politique et il faut se méfier des candidats qui, pour
)iper des voix, dit qu'elle n'en a aucune.
M'OUBLIEZ PAS Qu'en quelques mois de pouvoir, le Gouvernement d'Union Nationale du Président
Doumergue a rétabli l'équilibre du budget;
A fait voter le projet de réforme fiscale qui allège les charges du contribuable;
A entamé la lutte contre la vie chère et le chômage.
EN CONSÉQUENCE
QUE LES FINANCES de votre département soient en bonnes mains;
SI VOUS VOULEZ Que les dégrèvements d'impôts se poursuivent;
Que la route soit barrée au socialisme révolutionnaire et à la franc-maçonnerie
Que régnent en France l'ordre et la propreté, réclamés par les anciens combattants
ECARTEZ du Conseil général des candidats radicaux carteliistes, socialistes et communistes, tous ceu>
qui obéissent à la franc-maçonnerie et que soutiennent les députés hostiles à l'Union Nationale.
CHASSEZ-LES DE VOS ASSEMBLÉES DÉPARTEMENTALES
Votez contre eux, et pas d'abstentions !
Herriot, après une assez longue pé-
riode de calme, est à. nouveau tour-
menté.
Le Parti radical est déchiré par les
intrigues. La traditkmnelle distinction
entre jeunes et vieux radicaux ne si-
gnifie plus rien. Mistler et Cot sont
brouillés. Et Albert. M'ilhaud ressasse
ses rancunes solitaires.
Herriot est de plus en plus préoccupé
par le déclin de son prestige.
j v On m'a mis dans une situation
i épouvantable, a-t-il dit tout récem-
ment à un député radical du Rhône.
Voyons, pour sauver le parti compro-
mis par Daladier, j'ai accepté d'entrer
dans le gouvernement, je fais un
énorme sacrifice d'amour-propre, je
joue les terre-neuve. Et maintenant
on me reproche d'être réactionnaire.
C'est un peu fort. Mais réfléchissez
donc ! Si j'avais refusé, c'était la dis-
solution, et la dissolution, c'était, à ce
moment-là, cent radicaux en moins à
la Chambre. Je n'ai jamais eu plus
conscience qu'au IO février de sauver
mon parti ».
Amis lecteurs, vous avez bien lu !
Le maire de Lyon avoue lui-même
l'impopularité de son parti et n'a pensé
qu'à une chose en rentrant dans le
gouvernement de trêve. Sauver le
part i radical !
Malgré tout, Herriot est inquiet. Il
se sent menacé. Il craint plus que ja-
mais ses rivaux. Peu à peu, il se désoli-
darise de M. Doumergue et il préparc
sa retraite.
Il a déclaré qu'à. Nantes il serait plus
à gauche que Daladier. Bientôt les dés
seront jetés.
Le. remède qu'il préconise une fois
de plus, c'est la lutte contre la dicta-
ture d'exlrême-gauche et la dictature
; I d'e\ivême-droiie pour wnwr la. Rou-
liquc parlementaire cl laïque de;-, as
sauts de ions ies fascisme;;.
Il en est encore, le pôvre. au vieux
cliché c. ni Révolution ni Réaction ».
Quant à nous, aux Jeunesses Pa-
triotes, nous nous obstinons à répéter
I qu'il faut une révolution nationale et
une réaction nationale pour sauver la
■ . France de la mort en l'arrachant à
l'impuissance, à l'anarchie et à la pour-
riture parlementaire.
Le régime autoritaire que nous pré-
conisons en tout cas est un régime auto-
ritaire national, qui s'appuyera sur
tous les Français, sans distinction
d'opinions et d'étiquettes politiques,
qui croient qu'on ne peut plus sauver
la FYa.neo qu'en se serrant derrière un
chef unique investi des pleins pouvoirs.
11 y a longtemps que nous répétons
aux patriotes de tous les vieux partis
que ce ne sont pas les partis politiques
actuels, ni leurs chefs, ni leurs cadres
politiques qui sauveront la Patrie en
perdition, mais que c'est en dehors du
Parlement et des politiciens profes-
sionnels qu'il faut préparer la grande
vague nationale.
H. nn MOXTJOVK,
Chef départemental adjoint des
J. P. de Lyon.
LE FRONT NATIONAL
Un seul front... mais deux bras !
(du journal La Solidarité Française)
Avis du Siège
au pouvoir, il l'a, certes, bien montré.
Avoir peur de parler de Patrie!
Quelle dérision !
Avoir un Président du Conseil qui
proclame le mal et qui ne trouve pas
le remède immédiat. Quelle tristesse,
quelle déchéance !
Amis, nous qui sommes des Patriotes
et qui n'hésitons pas à le clamer, conser-
vons bien pur notre Idéal qui est celui
que nous ont transmis nos aïeux, et
cherchons par tous les moyens à faire
le regroupement des forces morales du
Pays. Proclamons l'Union sacrée de
tous les partis nationaux, sans excep-
tion. Ce n'est qu'avec un bloc unique de
Patriotes, qu'avec un Chef unique pour
le commander, que la France échappera
au désastre qui la menace sous peu.
Que tous les braves gens de France se
rallient et forment, enfin l'armée de
l'ordre afin de balayer sans délai la.
pourriture qui empoisonne notre sol
de ses miasmes. Que tous les partis na-
tionaux fassent enfin la liaison, qu'ils
se choisissent un chef unique pour
diriger les opérations sanitaires, qu'on
passe immédiatement à l'action. Le
temps presse, demain il sera, trop tard.
A h ! si les braves gens de France vou-
laient... que la Patrie serait belle!..
A. ALI.AIX,
Chef de la XJIP' Région.
Réunion générale MERCREDI
17 OCTOBRE à 20 h. 45.
A partir du 101 octobre, tous les
mercredis soir de 20 h. 30 à 22 h.,
permanence au siège.
Le Comité de direction est heu-
reux de féliciter tout particulière-
ment les camarades Thomassier,
Cudel et Testant qui, pendant deux
mois, ont assumé la tache de faire
le recensement complet de tous les
cadres et sont arrivés à un très
beau résultat.
Le Comité signale le dévouement
inébranlable de M. Berlioz, pro-
pagandiste acharné de Villeur-
banne, qui n'hésite pas à mettre à
la disposition du siège sa voiture
et sa personne pour effectuer régu-
lièrement des tournées d'affichage
dans tous les arrondissements de
Lyon.
A signaler également les ca-
marades Deveraux et Thibault qui
organisèrent pendant les mois de
juillet et août la vente du National
et un affichage efficace à Lalouvesc.
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