Titre : L'Alerte : bulletin de liaison de la région lyonnaise
Auteur : Jeunesses patriotes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1934-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685272z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 392 Nombre total de vues : 392
Description : 01 mars 1934 01 mars 1934
Description : 1934/03/01 (N6)-1934/03/31. 1934/03/01 (N6)-1934/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56058920
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-64395
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
REVOLUTION
NATIONALE
Drpuis quatre mois, je vous alerte,
mes chers camarades.
Depuis quatre mois, j( vous crie
que nous devons nous tenir prêts et
nous joindre à tous les bons patriotes,
afin d'opposer nos poitrines à ceux qui
veulent « les Vacances de la Légalité ».
Et j'avais raison, puisque les événe-
ments viennent confirmer mes paroles.
Nos poitrines, le soir du 6 février,
ont été mitraillées — ironie cruelle ! —
par ceux qui n'avaient que le droit de
nous encadrer de forces policières, par
ceux qui avaient le devoir de nous lais-
ser manifester pacifiquement dans Pa-
ris, puisque notre manifestation, an-
noncée au grand jour, était prévue et
admise même par les autorités de la
Seine.
Grâce à un gouvernement de Jaco-
bins, dirigé stupidement par un Dala-
dier, ministre verbeux et fantoche, ai-
dé d'un Frot ex-communiste avide de I
dictature, la foule pacifique a été sau-
vagement frappée par la police affolée,
bernée, enivrée probablement. Cette
aate du 6 février restera toujours dans
la mémoire des patriotes : elle ne s'ef-
facera pas, malgré toutes les sanctions
pénales de la Justice, car il y a des
crimes qui ne s'oublient pas.
Mes chers amis, l'affreusî tuerie où
plusieurs des nôtres et des meilleurs
ont laissé leur vie, doit vous servir
d'exemple.
Nos morts, ainsi que le proclame
Pierre Taittinger, notre bien-aimé Pré-
sident, nos morts nous montrent le
chemin : suivons-le.
Plus que jamais, serrons les rangs,
au coude à coude, pour sauver la Fran-
ce, pour éviter la ruine totale du pa-
trimoine sacré que nous ont laissé
TU*» sxïç«.rK.
Discipline aoant tout, discipline sans
réserve. Plus que jamais et malgré l'an-
nonce d'un apaisement dont nous ne
distinguons pas encore les premiers
fruits, car nous sommes méfiants et
nous jugeons les hommes, non pas à
leurs paroles, mais à leurs actes, plus
que jamais, restons étroitement unis,
aoec tous les groupements patriotes
sans exception. Augmentons par une
propagande active nos forces, afin que
le jour où il le faudra, nous puissions
jeter dans la mêlée nos phalanges de
jeunes et nos cohortes de vétérans.
Qui sait si notre appui, à ce mo-
ment, ne fera pas pencher la balance
en faveur du grand Parti de l'ordre
qu'essaye de miner une monstrueuse
armée de traîtres, d'obiecte-us de cons-
cience, de voleurs, d'apajhes et de
souteneurs !
Camarades, fous pour, la Révolution
Nationale, tous pour le redressement
français dans le culte de la Patrie!
A. ALLAIX,
Chef régional de la XIII" Région.
•ï. I*. de ï^yon
Vous avez fait, mardi, 6 février,
une démonstration splendide.
Elle a forcé l'admiration.
Elle a réveillé l'enthousiasme de 1:
rue.
Son succès fut immense. Sa réper
cussion sera profonde.
Les raisons de ce succès? Votr«
discipline.
Le secret de la préparation nous ;
laissé la liberté de la rue.
La cadence de votre marche a in
terdit toute pénétration des élément
troubles.
Lé cran de chacun a soulevé un
prodigieuse syiupathie.
La Marseillaise vibrante du Prt
grès a sonné superbement lé rapp«
de votre Idéal.
De tous côtés se manifestent de
sympathies, des adhésions nous pa
viennent. '
C'était hier encore un groupe d'Ai
ciens Combattants qui venait spont
nément nous offrir sa collaboratk
pour l'avenir.
C'est chaque jour la foule ammassi
devant les affiches.
L'on sait que les J. P. ne se com-
promettent point en des pantalonnades
sans gloire et sans portée ; que leurs
initiatives sont raisonnées, leur inter-
vention réfléchie.
J. P. de Lyon qui avez répondu à
l'appel, vous avez bien mérité de votre
Idéal.
Vous avez bien mérité de la France.
Le Chef Départemental :
FAVRE-GILLY.
La Nuit du 6 Février
Une mise au point
Des informations inexactes ayant
paru dans la presse au lendemain de
îa manifestation organisée par les
Ligues nationales, et des anciens com-
battants, le mardi 6 février, tendant à
faire croire que les manifestants au-
raient tiré, ou frappé à coups de cou-
teau le service d'ordre, réalisant une
sorte de complot à main armée contre
la sûreté de l'Etat, il importe de faire
remarquer que l'autopsie qui a été pra-
tiquée sur le corps de onze victimes té-
moigne que la plupart d'entre elles ont
été frappées de balles dans le dos au
moment où elles obéissaient à certai-
nes injonctions.
M. Taittinger, député de Paris, et
président des Jeunesses Patriotes, a
;enu, en plus, à faire appel à la loyau-
té du docteur Bernard Desplas, chirur-
gien en chef de la Maison de Santé du
Gardien de la Paix, pour apporter, en
ce qui concernait certaines conséquen-
ces de la manifestation, les précisions
nécessaires.
En lui répondant, l'éminent prati-
cien, non seulement permet de donner
sa signification définitive à la soirée
douloureuse du 6 février, et de mettre
> fin à des rumeurs infâmes, mais encore
il apporte, en ce qui concerne la parti-
cipation de la police parisienne, une
note que la population ne pourra qu en-
a registrer avec satisfaction.
■- Maison de Santé du Gardien de la Paix
Docteur Bernard-Desplas,
e Chirurgien-Chef.
Paris, le vendredi 9 février 1934.
23 heures.
»- A Monsieur Taittinger,
ts député de Paris.
MONSIEUR LE DÉPUTÉ,
te
Je réponds bien volontiers dans ur
esprit de loyauté à la demande que
°~ vous m'avez adressée, en précisait lei
e' faits suivants :
1 ° A la Maison de Santé du Gardier
ÎS de la Paix, j'ai reçu dans la soirée e
*- la nuit du mardi 6 février, 188 agent,
blessés: aucun ne présentait de blés
n. sure par arme,blanche ou de plaie pé
nétrante par balle;
a- r
>n 2° Le mercredi 7 février, nous aoon
reçu 41 agents blessés; un présenta]
une blessure par arme à feu (il avait et
ee atteint dans la soirée, ~nartier de l
Madeleine) ;
3° Ce soir, Vendredi 9 février, à |
13 heures, nous avons déjà reçu 13 bles-
sés, dont deux présentaient des plaies
oénétrantes par balle;
4° J'ajoute que j'ai examiné dans la
soirée du mardi 6 février, plusieurs des
pistolets automatiques d'ordonnance
des agents blessés.
Toutes ces armes étaient au cran
d'arrêt, beaucoup n'avaient pas de
chargeurs chargés, aucune n'avait de
balle dans le canon, et aucun canon de
ces pistolets ne présentait de trace de
poudre.
Je vous prie, Monsieur le Député,
de croire à mes sentiments de haute
considération.
' btk.NVvKU DESi'LAS,
Chirurgien en Chef de la Maison
de Santé du Gardien de la Paix,
chirurgien de la Charité, officier
de la Légion d'honneur, Croix
de Guerre, trois citations.
Nous sommes en mesure d'ajouter
à la mise au point de M. Taittinger,
qu'en ce qui concerne les gardes répu-
blicains et gardes mobiles soignés à
l'hôpital militane du Val-de-Grâce,
aucun ne présente de blessure par
balle.
Un Grand Clic!
de Peuple et d'Armée
La fin si tragique et imprévue d'Al
bert l"r, roi des Belges, provoque ui
sentiment de profonde et angoissant
stupeur dans tous les milieux des bra
ves gens de France. Elle retentit trè
douloureusement dans le coeur des an
ciens combattants et, plus particulière
ment, de ceux qui ont eu l'honneur c
la faveur d'approcher ce grand chef d
peuple, ce grar^ et vaillant soldat.
Il sera permis de "rappeler que j
fus, en maintes circonstances, au norr
bre de ces heureux privilégiés. De toi
tes ces inoubliables rencontres, soit e
Belgique, soit en France, le souven
le plus vivant se situe au quartie
Royal de la Panne, dans la modesl
villa que le roi occupait au milieu c
ses troupes, là-haut, sur les bords de ]
mer.
C'était le 17 février 1916, à la veil.
des dramatiques événements de Ve
dun. On ne saurait oublier, l'accueil
bienveillant, simple, cordial et biei
tôt confiant que l'âme vraiment roya
d'Albert Ier réservait aux chefs de l'a
mée française admis auprès de lui. L
douceur de son regard profond et p
nétrant, l'air de bonté répandu sur !
1 ph^oionomie empreinte de gravité e
■ tompaient, en quelque manière, la m
jesté qui rayonnait de toute sa symp
thique personne et dénouaient bien vi
. les entraves d'une timidité naturelle <
protocolaire.
En février 1916, dix-huit mois se so
écoulés depuis l'attentat du chiffon <
papier. Albert Ior évoque rapideme
les heures cruciales du début de
s tourmente. La Belgique a refusé la :
t curité dans le repos que lui offrait l'e
é vahisseur. Elle a rejeté la neutral
a « à la Ponce-Pilate » suggérée par c
I tains esprits habiles, intéressés et sa
doute inspirés par l'ennemi. Le senti-
ment de l'Honneur, le souci de l'Indé-
pendance, ce bien essentiel d'une na-
tion, commandaient la résistance. Tous
les Belges, sans distinction de partis,
de conditions, d'origines se sont levés
comme un seul horan^. La nation tout
entière se sacrifiait dans un superbe
élan sans calculer l'étendue des mal-
heurs qui menaçaient le Pays.
Le roi ne dit pas qu'il tut l'inspira-
teur de cet élan, l'animateur de cette
flamme patriotique, l'âme de cette ré-
sistance salvatrice. 11 est seul à l'igno-
rer.
Albert l"r fait un tour d'horizon
sur le vaste théâtre d'opérations en-
sanglanté par la guerre. Il suppute avec
précision .',a valeur des foires de toul
ordre que les Alliés apportent ou peu-
vent apporter à l'oeuvre du salut com-
mun. 11 est impatient de voir à l'ou-
vrage l'effort décisif promis par nos va-
leureux amis d'outre-Manche. 11 portt
ses regards sur l'activité diplomatiqut
déployée par l'Entente, qu'il voudrai
coordonnée et ferme dans ses dessein;
pour rallier des sympathies et des con
cours nouveaux. 11 distingue, dans L
bloc des puissances ennemies, celle
qu'il juge plus susceptibles d'être dé
tachées de la coalition adverse ; il ei
donne les raisons et esquisse le
moyens. Enfin, le roi envisage l'hypc
thèse d'une offensive allemande dor
certains indices semblent annoncer 1
déclenchement prochain. Il dit son ac
miration passionnée pour l'armée frai
; çaise, sa confiance absolue dans la v«
leur professionnelle, le courage il
domptable, l'endurance invincible c
nos troupes et de nos cadres et sa gr<
titude pour les incomparables servici
1 rendus par l'armée française à sa soei
~ l'armée belge.
Sa Majesté ne se dissimule pas
s lourd poids des sacrifices qu'exige:
" encore la lutte engagée; mais elle n
jamais douté et elle ne doute pas <
1 ' triomphe final de l'Honneur, de la Ju
e tice et du Droit.
e En attendant, le roi parcourt jov.
nellement les tranchées occupées p
''■' ses vaillantes troupes et encourage <
n la sérénité de son sourire et de s<
r exemple, ceux à qui il demande de :
r point douter de la Patrie.
e Grâce à Albert 1er, la Belgique a a
e paru devant le monde entier comr
a une terre de Héros ; elle apparaît coi
me un peuple disposé (il en a adn
e nistré la preuve) à donner ce qu'il
r" de plus précieux, sa v.ie^ pour la c
31 iense ou la revendication de quelq
i- chose « qui ne se pèse pas, ne se ch
'e fre pas, ne s'accapare pas : l'Honnei
r" Àa Paix, la Liberté ».
f- Des lèvres augustes du roi des B
-- ges sont tombées, un jour, d'émouvî
!a tes paroles exaltant les affinités profe
s_ des qui rapprochent l'âme française
a" l'âme belge. Ces affinités se manif
a_ tent puissamment aujourd'hui dans
te deuil qui étreint d'un"même doul<
>u r eux. sentiment la nation belge et
nation française.
nt Comme leurs frères de Belgique,
Je anciens combattants de-France s'in
nt nent très respectueusement et très t
la tement devant l'héroïque soldat
;e- fut en même temps un grand chef
n- peuple, grand devant son pays, gr«
^e devant le monde civilisé, grand dev
î*- la conscience humaine^ Ils prient
ns noble souveraine qui, à côté de
Le Responsable
Le moins que l'on puisse dire, est
que nous sommes parvenus à un point
où le Parlement ne comprend pas l'opi-
nion publique.
Ce n'est pas la faute de l'opinion
publique si Stavisky arrêté, incarcéré,
catalogué comme un escroc en 1926,
s'est retrouvé, en 1933, tenant le haut
du pavé.
Ce n'est pas la faute de l'opinion pu-
blique si btavisky ayant besoin d'avo-
Icats, en ail: comme par hasard, choisi
un qui était sénateur et deux autres dé-
putés.
Ce n est pa& la faute de i'opmion pu-
blique si Stavisky ayant besoin d'un
homme pour son entreprise du Cré-
dit municipal, et d'un autre homme
pour son affaire des bons internatio-
naux, ait choisi, comme par hasard,
deux députés.
Ce n'est pas la faute de l'opinion
publique si la femme de Stavisky, im-
pliquée dans une affaire de cambrio-
lage, ait, comme par hasard choisi
pour avocat un député.
Non, ce n'est pas la faute de l'opi-
nion publique si la France est à deux
doigts de la révolte et de l'émeute,
mais bien au régime, ou plutôt à sa
caricature, pour n'avoir pas su taire
régner l'ordre ni dans les institutions,
Ini dans les esprits, et d'avoir rendu
possible, d'avoir, hélas ! provoqué le
désordre sanglant de la. rue.
Edouard Daladier, vous pouviez fai-
re des bêtises politiques. On fait ce
qu'on peut,
ï Homme à tout faire, sans rien com-
prendre, vous pouviez confondre la
; solennelle bêtise du dindon avec l'or-
t cueil iéçntirnp. ri™ pool.
N'étant rien par vous-même, vous
vouliez donner l'Illusion au public que
vous étiez quelqu'un.
Un imbécile, c'est tout de même
e I quelque chose.
e I Edouard Daladier, vous pouviez être"
it un imbécile. Pas un assassin.
is Dictateur de nursery, bébé tyran,
ï- despote à la graisse de chevaux de
le frise, vous vous êtes pris au sérieux.
;s Vous avez réellement cru que c'était
s- arrivé. Ne riez pas. Votre hâte vous a
:n trahi.
ÎS On possède la liste établie par votre
D- ordre des arrestations que vous proje-
nt tiez.
le Vous aviez déjà fait préparer les ca-
d- chots.
n- On pourrait à présent s en égayer,
a- s'il n'y avait l'autre bilan, celui des
n- Morts.
de Ce politicien que ses amis portrai-
a- turait en taureau que par l'impossibi-
es lité à le portraiturer en aigle, a eu,
ur il y a quelques jours, l'occasion de de-
venir un homme d'Etat, il l'a laissée
le échapper.
:ra C'est son affaire.
l'a Cela le regarde. On est toujours li-
du bre de faire faillite. Mais le peuple
is- français, lui, n'entend pas la faillite.
Et il a fait basculer Daladier et Frot
dans le sang par lui versé. Exactement
ur- comme Deibler fait tomber la tête des
>ar criminels dans le panier,
de Et maintenant, ne nous illusionnons
on pas, si déjà le jeu des impondérables
ne joue, s'il y a quelque chose de changé
dans la position de notre peuple, au
ip- dedans et au dehors, si le complot po-
me litique du Cartel est, pour le moment,
>m- écarté; rien n'est encore fait pour du-
ni- rer. La maison est debout, ses lézardes
1 a sont aveuglées par un ciment tout frais,
dé- Et l'ensemble ne tient que par la force
jue de quelques volontés,
"tif- Il faut donc assainir, restaurer et re- .
ur, construire et îte immense machine dont
presque tout est faussé ; ce sera à cette
iel- tâche que les Jeunesses Patriotes vont
an- s'atteler.
°n" H. DE MONTJOYE,
de
fes_ Chef Départemental Adjoint
, Je des J. P. de Lyon.
OU- l^Mii^^HBi^KiHKBii^^B^i^
la ,^^^^^™™^~"™»
royal époux, fut appelée si légitime-
les ment « la Libératrice du. territoire »,
îcli- d'agréer, dans l'insondable, malheur
tris- qui la frappe, l'hommage respectueux
qui de leurs profondes condoléances.
: de Que du haut du Ciel, Albert Ier veille
and sur sa bien-aimée Patrie qu'il a élevée
/ant si haut dans l'estime de tous les peu-
t la pies!
son I Général DE CASTELNAU.
NATIONALE
Drpuis quatre mois, je vous alerte,
mes chers camarades.
Depuis quatre mois, j( vous crie
que nous devons nous tenir prêts et
nous joindre à tous les bons patriotes,
afin d'opposer nos poitrines à ceux qui
veulent « les Vacances de la Légalité ».
Et j'avais raison, puisque les événe-
ments viennent confirmer mes paroles.
Nos poitrines, le soir du 6 février,
ont été mitraillées — ironie cruelle ! —
par ceux qui n'avaient que le droit de
nous encadrer de forces policières, par
ceux qui avaient le devoir de nous lais-
ser manifester pacifiquement dans Pa-
ris, puisque notre manifestation, an-
noncée au grand jour, était prévue et
admise même par les autorités de la
Seine.
Grâce à un gouvernement de Jaco-
bins, dirigé stupidement par un Dala-
dier, ministre verbeux et fantoche, ai-
dé d'un Frot ex-communiste avide de I
dictature, la foule pacifique a été sau-
vagement frappée par la police affolée,
bernée, enivrée probablement. Cette
aate du 6 février restera toujours dans
la mémoire des patriotes : elle ne s'ef-
facera pas, malgré toutes les sanctions
pénales de la Justice, car il y a des
crimes qui ne s'oublient pas.
Mes chers amis, l'affreusî tuerie où
plusieurs des nôtres et des meilleurs
ont laissé leur vie, doit vous servir
d'exemple.
Nos morts, ainsi que le proclame
Pierre Taittinger, notre bien-aimé Pré-
sident, nos morts nous montrent le
chemin : suivons-le.
Plus que jamais, serrons les rangs,
au coude à coude, pour sauver la Fran-
ce, pour éviter la ruine totale du pa-
trimoine sacré que nous ont laissé
TU*» sxïç«.rK.
Discipline aoant tout, discipline sans
réserve. Plus que jamais et malgré l'an-
nonce d'un apaisement dont nous ne
distinguons pas encore les premiers
fruits, car nous sommes méfiants et
nous jugeons les hommes, non pas à
leurs paroles, mais à leurs actes, plus
que jamais, restons étroitement unis,
aoec tous les groupements patriotes
sans exception. Augmentons par une
propagande active nos forces, afin que
le jour où il le faudra, nous puissions
jeter dans la mêlée nos phalanges de
jeunes et nos cohortes de vétérans.
Qui sait si notre appui, à ce mo-
ment, ne fera pas pencher la balance
en faveur du grand Parti de l'ordre
qu'essaye de miner une monstrueuse
armée de traîtres, d'obiecte-us de cons-
cience, de voleurs, d'apajhes et de
souteneurs !
Camarades, fous pour, la Révolution
Nationale, tous pour le redressement
français dans le culte de la Patrie!
A. ALLAIX,
Chef régional de la XIII" Région.
•ï. I*. de ï^yon
Vous avez fait, mardi, 6 février,
une démonstration splendide.
Elle a forcé l'admiration.
Elle a réveillé l'enthousiasme de 1:
rue.
Son succès fut immense. Sa réper
cussion sera profonde.
Les raisons de ce succès? Votr«
discipline.
Le secret de la préparation nous ;
laissé la liberté de la rue.
La cadence de votre marche a in
terdit toute pénétration des élément
troubles.
Lé cran de chacun a soulevé un
prodigieuse syiupathie.
La Marseillaise vibrante du Prt
grès a sonné superbement lé rapp«
de votre Idéal.
De tous côtés se manifestent de
sympathies, des adhésions nous pa
viennent. '
C'était hier encore un groupe d'Ai
ciens Combattants qui venait spont
nément nous offrir sa collaboratk
pour l'avenir.
C'est chaque jour la foule ammassi
devant les affiches.
L'on sait que les J. P. ne se com-
promettent point en des pantalonnades
sans gloire et sans portée ; que leurs
initiatives sont raisonnées, leur inter-
vention réfléchie.
J. P. de Lyon qui avez répondu à
l'appel, vous avez bien mérité de votre
Idéal.
Vous avez bien mérité de la France.
Le Chef Départemental :
FAVRE-GILLY.
La Nuit du 6 Février
Une mise au point
Des informations inexactes ayant
paru dans la presse au lendemain de
îa manifestation organisée par les
Ligues nationales, et des anciens com-
battants, le mardi 6 février, tendant à
faire croire que les manifestants au-
raient tiré, ou frappé à coups de cou-
teau le service d'ordre, réalisant une
sorte de complot à main armée contre
la sûreté de l'Etat, il importe de faire
remarquer que l'autopsie qui a été pra-
tiquée sur le corps de onze victimes té-
moigne que la plupart d'entre elles ont
été frappées de balles dans le dos au
moment où elles obéissaient à certai-
nes injonctions.
M. Taittinger, député de Paris, et
président des Jeunesses Patriotes, a
;enu, en plus, à faire appel à la loyau-
té du docteur Bernard Desplas, chirur-
gien en chef de la Maison de Santé du
Gardien de la Paix, pour apporter, en
ce qui concernait certaines conséquen-
ces de la manifestation, les précisions
nécessaires.
En lui répondant, l'éminent prati-
cien, non seulement permet de donner
sa signification définitive à la soirée
douloureuse du 6 février, et de mettre
> fin à des rumeurs infâmes, mais encore
il apporte, en ce qui concerne la parti-
cipation de la police parisienne, une
note que la population ne pourra qu en-
a registrer avec satisfaction.
■- Maison de Santé du Gardien de la Paix
Docteur Bernard-Desplas,
e Chirurgien-Chef.
Paris, le vendredi 9 février 1934.
23 heures.
»- A Monsieur Taittinger,
ts député de Paris.
MONSIEUR LE DÉPUTÉ,
te
Je réponds bien volontiers dans ur
esprit de loyauté à la demande que
°~ vous m'avez adressée, en précisait lei
e' faits suivants :
1 ° A la Maison de Santé du Gardier
ÎS de la Paix, j'ai reçu dans la soirée e
*- la nuit du mardi 6 février, 188 agent,
blessés: aucun ne présentait de blés
n. sure par arme,blanche ou de plaie pé
nétrante par balle;
a- r
>n 2° Le mercredi 7 février, nous aoon
reçu 41 agents blessés; un présenta]
une blessure par arme à feu (il avait et
ee atteint dans la soirée, ~nartier de l
Madeleine) ;
3° Ce soir, Vendredi 9 février, à |
13 heures, nous avons déjà reçu 13 bles-
sés, dont deux présentaient des plaies
oénétrantes par balle;
4° J'ajoute que j'ai examiné dans la
soirée du mardi 6 février, plusieurs des
pistolets automatiques d'ordonnance
des agents blessés.
Toutes ces armes étaient au cran
d'arrêt, beaucoup n'avaient pas de
chargeurs chargés, aucune n'avait de
balle dans le canon, et aucun canon de
ces pistolets ne présentait de trace de
poudre.
Je vous prie, Monsieur le Député,
de croire à mes sentiments de haute
considération.
' btk.NVvKU DESi'LAS,
Chirurgien en Chef de la Maison
de Santé du Gardien de la Paix,
chirurgien de la Charité, officier
de la Légion d'honneur, Croix
de Guerre, trois citations.
Nous sommes en mesure d'ajouter
à la mise au point de M. Taittinger,
qu'en ce qui concerne les gardes répu-
blicains et gardes mobiles soignés à
l'hôpital militane du Val-de-Grâce,
aucun ne présente de blessure par
balle.
Un Grand Clic!
de Peuple et d'Armée
La fin si tragique et imprévue d'Al
bert l"r, roi des Belges, provoque ui
sentiment de profonde et angoissant
stupeur dans tous les milieux des bra
ves gens de France. Elle retentit trè
douloureusement dans le coeur des an
ciens combattants et, plus particulière
ment, de ceux qui ont eu l'honneur c
la faveur d'approcher ce grand chef d
peuple, ce grar^ et vaillant soldat.
Il sera permis de "rappeler que j
fus, en maintes circonstances, au norr
bre de ces heureux privilégiés. De toi
tes ces inoubliables rencontres, soit e
Belgique, soit en France, le souven
le plus vivant se situe au quartie
Royal de la Panne, dans la modesl
villa que le roi occupait au milieu c
ses troupes, là-haut, sur les bords de ]
mer.
C'était le 17 février 1916, à la veil.
des dramatiques événements de Ve
dun. On ne saurait oublier, l'accueil
bienveillant, simple, cordial et biei
tôt confiant que l'âme vraiment roya
d'Albert Ier réservait aux chefs de l'a
mée française admis auprès de lui. L
douceur de son regard profond et p
nétrant, l'air de bonté répandu sur !
1 ph^oionomie empreinte de gravité e
■ tompaient, en quelque manière, la m
jesté qui rayonnait de toute sa symp
thique personne et dénouaient bien vi
. les entraves d'une timidité naturelle <
protocolaire.
En février 1916, dix-huit mois se so
écoulés depuis l'attentat du chiffon <
papier. Albert Ior évoque rapideme
les heures cruciales du début de
s tourmente. La Belgique a refusé la :
t curité dans le repos que lui offrait l'e
é vahisseur. Elle a rejeté la neutral
a « à la Ponce-Pilate » suggérée par c
I tains esprits habiles, intéressés et sa
doute inspirés par l'ennemi. Le senti-
ment de l'Honneur, le souci de l'Indé-
pendance, ce bien essentiel d'une na-
tion, commandaient la résistance. Tous
les Belges, sans distinction de partis,
de conditions, d'origines se sont levés
comme un seul horan^. La nation tout
entière se sacrifiait dans un superbe
élan sans calculer l'étendue des mal-
heurs qui menaçaient le Pays.
Le roi ne dit pas qu'il tut l'inspira-
teur de cet élan, l'animateur de cette
flamme patriotique, l'âme de cette ré-
sistance salvatrice. 11 est seul à l'igno-
rer.
Albert l"r fait un tour d'horizon
sur le vaste théâtre d'opérations en-
sanglanté par la guerre. Il suppute avec
précision .',a valeur des foires de toul
ordre que les Alliés apportent ou peu-
vent apporter à l'oeuvre du salut com-
mun. 11 est impatient de voir à l'ou-
vrage l'effort décisif promis par nos va-
leureux amis d'outre-Manche. 11 portt
ses regards sur l'activité diplomatiqut
déployée par l'Entente, qu'il voudrai
coordonnée et ferme dans ses dessein;
pour rallier des sympathies et des con
cours nouveaux. 11 distingue, dans L
bloc des puissances ennemies, celle
qu'il juge plus susceptibles d'être dé
tachées de la coalition adverse ; il ei
donne les raisons et esquisse le
moyens. Enfin, le roi envisage l'hypc
thèse d'une offensive allemande dor
certains indices semblent annoncer 1
déclenchement prochain. Il dit son ac
miration passionnée pour l'armée frai
; çaise, sa confiance absolue dans la v«
leur professionnelle, le courage il
domptable, l'endurance invincible c
nos troupes et de nos cadres et sa gr<
titude pour les incomparables servici
1 rendus par l'armée française à sa soei
~ l'armée belge.
Sa Majesté ne se dissimule pas
s lourd poids des sacrifices qu'exige:
" encore la lutte engagée; mais elle n
jamais douté et elle ne doute pas <
1 ' triomphe final de l'Honneur, de la Ju
e tice et du Droit.
e En attendant, le roi parcourt jov.
nellement les tranchées occupées p
''■' ses vaillantes troupes et encourage <
n la sérénité de son sourire et de s<
r exemple, ceux à qui il demande de :
r point douter de la Patrie.
e Grâce à Albert 1er, la Belgique a a
e paru devant le monde entier comr
a une terre de Héros ; elle apparaît coi
me un peuple disposé (il en a adn
e nistré la preuve) à donner ce qu'il
r" de plus précieux, sa v.ie^ pour la c
31 iense ou la revendication de quelq
i- chose « qui ne se pèse pas, ne se ch
'e fre pas, ne s'accapare pas : l'Honnei
r" Àa Paix, la Liberté ».
f- Des lèvres augustes du roi des B
-- ges sont tombées, un jour, d'émouvî
!a tes paroles exaltant les affinités profe
s_ des qui rapprochent l'âme française
a" l'âme belge. Ces affinités se manif
a_ tent puissamment aujourd'hui dans
te deuil qui étreint d'un"même doul<
>u r eux. sentiment la nation belge et
nation française.
nt Comme leurs frères de Belgique,
Je anciens combattants de-France s'in
nt nent très respectueusement et très t
la tement devant l'héroïque soldat
;e- fut en même temps un grand chef
n- peuple, grand devant son pays, gr«
^e devant le monde civilisé, grand dev
î*- la conscience humaine^ Ils prient
ns noble souveraine qui, à côté de
Le Responsable
Le moins que l'on puisse dire, est
que nous sommes parvenus à un point
où le Parlement ne comprend pas l'opi-
nion publique.
Ce n'est pas la faute de l'opinion
publique si Stavisky arrêté, incarcéré,
catalogué comme un escroc en 1926,
s'est retrouvé, en 1933, tenant le haut
du pavé.
Ce n'est pas la faute de l'opinion pu-
blique si btavisky ayant besoin d'avo-
Icats, en ail: comme par hasard, choisi
un qui était sénateur et deux autres dé-
putés.
Ce n est pa& la faute de i'opmion pu-
blique si Stavisky ayant besoin d'un
homme pour son entreprise du Cré-
dit municipal, et d'un autre homme
pour son affaire des bons internatio-
naux, ait choisi, comme par hasard,
deux députés.
Ce n'est pas la faute de l'opinion
publique si la femme de Stavisky, im-
pliquée dans une affaire de cambrio-
lage, ait, comme par hasard choisi
pour avocat un député.
Non, ce n'est pas la faute de l'opi-
nion publique si la France est à deux
doigts de la révolte et de l'émeute,
mais bien au régime, ou plutôt à sa
caricature, pour n'avoir pas su taire
régner l'ordre ni dans les institutions,
Ini dans les esprits, et d'avoir rendu
possible, d'avoir, hélas ! provoqué le
désordre sanglant de la. rue.
Edouard Daladier, vous pouviez fai-
re des bêtises politiques. On fait ce
qu'on peut,
ï Homme à tout faire, sans rien com-
prendre, vous pouviez confondre la
; solennelle bêtise du dindon avec l'or-
t cueil iéçntirnp. ri™ pool.
N'étant rien par vous-même, vous
vouliez donner l'Illusion au public que
vous étiez quelqu'un.
Un imbécile, c'est tout de même
e I quelque chose.
e I Edouard Daladier, vous pouviez être"
it un imbécile. Pas un assassin.
is Dictateur de nursery, bébé tyran,
ï- despote à la graisse de chevaux de
le frise, vous vous êtes pris au sérieux.
;s Vous avez réellement cru que c'était
s- arrivé. Ne riez pas. Votre hâte vous a
:n trahi.
ÎS On possède la liste établie par votre
D- ordre des arrestations que vous proje-
nt tiez.
le Vous aviez déjà fait préparer les ca-
d- chots.
n- On pourrait à présent s en égayer,
a- s'il n'y avait l'autre bilan, celui des
n- Morts.
de Ce politicien que ses amis portrai-
a- turait en taureau que par l'impossibi-
es lité à le portraiturer en aigle, a eu,
ur il y a quelques jours, l'occasion de de-
venir un homme d'Etat, il l'a laissée
le échapper.
:ra C'est son affaire.
l'a Cela le regarde. On est toujours li-
du bre de faire faillite. Mais le peuple
is- français, lui, n'entend pas la faillite.
Et il a fait basculer Daladier et Frot
dans le sang par lui versé. Exactement
ur- comme Deibler fait tomber la tête des
>ar criminels dans le panier,
de Et maintenant, ne nous illusionnons
on pas, si déjà le jeu des impondérables
ne joue, s'il y a quelque chose de changé
dans la position de notre peuple, au
ip- dedans et au dehors, si le complot po-
me litique du Cartel est, pour le moment,
>m- écarté; rien n'est encore fait pour du-
ni- rer. La maison est debout, ses lézardes
1 a sont aveuglées par un ciment tout frais,
dé- Et l'ensemble ne tient que par la force
jue de quelques volontés,
"tif- Il faut donc assainir, restaurer et re- .
ur, construire et îte immense machine dont
presque tout est faussé ; ce sera à cette
iel- tâche que les Jeunesses Patriotes vont
an- s'atteler.
°n" H. DE MONTJOYE,
de
fes_ Chef Départemental Adjoint
, Je des J. P. de Lyon.
OU- l^Mii^^HBi^KiHKBii^^B^i^
la ,^^^^^™™^~"™»
royal époux, fut appelée si légitime-
les ment « la Libératrice du. territoire »,
îcli- d'agréer, dans l'insondable, malheur
tris- qui la frappe, l'hommage respectueux
qui de leurs profondes condoléances.
: de Que du haut du Ciel, Albert Ier veille
and sur sa bien-aimée Patrie qu'il a élevée
/ant si haut dans l'estime de tous les peu-
t la pies!
son I Général DE CASTELNAU.
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