Titre : L'Alerte : bulletin de liaison de la région lyonnaise
Auteur : Jeunesses patriotes (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Lyon)
Date d'édition : 1930-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32685272z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 392 Nombre total de vues : 392
Description : 01 juillet 1930 01 juillet 1930
Description : 1930/07/01 (A2,N13). 1930/07/01 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Rhône-Alpes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5605324f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-64395
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
ORGANE MENSUEL DES JEUNESSES PATRIOTES DE LA REGION LYONNAISE,
Rè eio-cAlon - Admi.rN.isWa.ti.orv -. 2.1 rul Lonqui. LYOH » Tit. &.u-
Pierre Taittinger et Henri de Kerillis
à LYON
" Consignes "
LA JOURNÉE du 23
La semaine dernière nous avons «u la
bonne fortune de posséder parmi noue
notre Président, PIERRE TAITTINÛER,
venu avee HENRI DE KERILLIS pour ,■<.
répondre a l'appel du Oomité de Propa- v<.
gande des Républicains Nationaux. si;
Par une délicate pensée II voulut nous
rendre visite et la Salle de notre Perma- u.
nenee fut trop petite pour contenir tous ,|s
ceux de nos amis qui avaient tenu à ap- H,
porter & notre Président l'expression do Ifl
leur attachement à sa personne et de leur 0,
dévouement a la cause que noue dé-
fondons, pi
Nous avons eu la satisfaction d'enten* ei
dre notre « cher Patron », après nouB ri
avoir remercié de l'accueil enthousiaste
que nous lui faisions) après avoir rsndu «1
un hommage mérité a notre Jeune Ohef, 0
Marcel Didier, noue dire sa Joie des résui* ](
tats obtenus et des progrès remarquables \\
réaltsée depuis ea dernière visite de (|
Janvier 1929. (
Il est toujours agréable de s'entendre I
féllolter, «t Je puis dire sane forfanterie (
quo la Seotion des J. P. du Lyonnais mé> i
rltalt les éloges qui lui ont été adressés.
M alB ces éloges, mes chers amie, en- "I
traînent pour noué des obligations, « Non- J
neur oblige » dit le proverbe, Il faut dono >
par la PBR8BVERAN0B dane l'effort ar. I
river & des résultats encore meilleurs. fi
Oette persévérance dans l'effort, Il faut !
la réaliser. Voila la période ries vacances
qui arrive devons-nous, au point de vue
J. P, nous reposer? Mais non, BIEN AU '
CONTRAIRE. Il faut profiter de eee loi* '
airs pendant lesquels voua serai dégagés
de toute préoooupatlon professionnelle,
pour les utillBer en faisant connaître notre
mouvoment autour de voue, en attirant '
a nous ceux qui, par leurs convictions,
doivent, tout naturellement, prendre place
dans nos rangs, Mieux encore, Il faut
attirer a noue les autres, ceux qui se
défient do nous, même ceux qui nous
combattent parce qu'Ile na nous connais-
sent pas.
Voyez-vous le succès de nos adver-
saires, vient de oc qu'ils sont mieux or-
ganisés que noue, et surtout de ce que
trop longtemps les Nationaux se sont
désintéressés en dehors des périodes élec-
torales de tout effort et qu'ainsi trouvant
le ehamp libre ceux qui nous combattent
ont pu progresser-tout à loisir, au-
jourd'hui nous en voyons lea résultats.
Est.il trop tard pour réagir NON. mais
IL FAUT LE VOULOIR et pour cela nous
mettre à la besogne avec ardeur et aveo
courage.
'L'appel que Je vous adressais le mois
dernier dans ce Journal semble avoir été
entendu.
Sur l'initiative de trois de nos cama-
rades une Section est amorcée a Saint-
uyr-au-Mont-d'Or.
La $a6ne-et-Loire nous demande notre
concours pour s'organiser a eon tour, et
toute une campagne de propagande se
dessine dans le Jura.
O'est bien, mais H y a mlBux a faire,
car ceci est l'oeuvre de trois ou quatre de
nos camarades et des centaines d'entre
nous se préparent a quitter ILyon.
Dono à l'ouvrage, n'oubliez pas comme
vous le disait Dupont-Huin, ce Ohef ma-
gnifique de l'Orléanais « Etre «I. P. ne
signifie pas seulement remplir un bul-
letin d'adhésion, payer une cotisation,
arborer fièrement notre insigne, non,
cela signifie avoir foi en l'idéal pa-
triotique qui est le nôtre et travailler avee
tout son coeur a le faire triompher. »
Je suis sûr que tous vous l'avez oom-
prle, Je suis sûr que tous là où vous se-
rez vous ferez tout ce qui dépendra de
vous pour réaliser les consignes que Je
vous donne.
N'oubliez pas qu'en le faisant, o'est
pour que la Franco soit plue belle, o'est
pour qu'elle soit, si possible, encore plus
aimée et respectée que vous le faites.
4. H. 01 LA BARRIERE,
Réunion au Siège
Pierre Taillinger à Lyon c'était '
,'otir nous .1. P. jour de fêle, aussi l'a-
vons-nous accueilli avec enthou-
siasme.
Lundi --û\, des 17 h. 3<>, une foule de
nos «mis se pressait un siège, atten-
dant le « Pnlrun ». Aussi 1, lorsqu'il
arrive, a 18 heures, lifts punctucllc-
inuiil, lui avons-nous fait une belle
ovation.
liti salle de permanence riait trop
petite, les bureaux el l'entrée oui été
envahis et hou nombre de nos cama-
rades ont iln rester du ris l'escalier.
Didier, chef départemental, prési-
«tait, taudis qu'avaient pris place nu
bureau, entourant I*. TniUinger, Mme
llirhiinl, présidente de la S. F.; Baron
Huger, membre du coini 16 directeur
des J. P. do France ; Ilenô llichnrd,
délégué général n la propagande cl h
l'organisation ; de In Barrière, délé-
gué a In propagande de la i3* Région,
el Malpurluy, chef du U. M.
Kn quelques mois, du lu Barrière
dit un « Patron 1. toute mol ro joie de te
voir pu nui nous et l'«ssiire de noire
fidélité cl du nuire dévouement. Puis
H ici ut rd retrace le chemin qu'il nous
H aidé à parcourir, tandis que le Ita-
ron Boger délinil d'une fiiron 1res
heureuse l'idéal' dcs.J. P.
A son tour, Pierre TniUinger nous
dit combien il est heureux du l'ac-
cueil qui lui esl Tait, se félicite dr
nous voir si nombreux ek notre grou-
pement si vivant ; puis'il nous (tonne
les misons que nous «vous d'espérer
en l'avenir.
Maïs rheure avance et dans quel-
ques foislnnls va Se tenir, rue Saînlc-
llélène, la grande réunion organisée
par le Comité de propagande des ré-
publicains nationaux. Aussi nous sé-
parons-nous avec regrets, nous dou-
1111»il >rcndcz-vous d'ulmnl rue Sninlr-
ïlélenc et ensuite au café Pauliquc,
où les J. P. offrent un vin d'honneur.
Grande réunion
au ciné de l'Etoile
Lu salle du Ciné de PKloilc, malgré
la température sénégnlieiinc, connut
l'nflluencc des-gmmds jours, ("est. de-
vant une salle «rehicomhle el débor-
dante d'enthousiasme qu'a :n heures
Pierre Taillinger, Henri de Kerillis c
les nolnhililé's qui l'accompagnaient
lircnl leur entrée.
Après avoir élé «celâmes par les
groupes mobiles, assurant de façon
impeccable le service d'ordre, sous In
direction de Malperluy, les orateurs
reçoivent, dès leur entrée dans l'a
salle, une ovation magnifique.
Sur l'eslrade avaicnl pris pluee avec
P. Taittinger el 11. de Kerillis, Marcel
Didier, président, du (Vanité de propa-
gande des- républicains nationaux cl
cher départemental des .1. P. ; Allais,
délégué régional des .1. P. ; le Itaron
Hoger, membre du Comité iUrecteur
des Jeunesses Patriotes de l'Yimcu ; M" '
Favre-Gilly, avocat k la cour, membre
du Comité directeur des J.P. du Lyon-
nnis.
Remarqué, dans In salle : Hené Ki-
chard, délégué général a la propa-
gande et a l'organisation ; de la Bar-
rière, délégué n In propagande de la
i3" Hégion ; -Marchai, président du
Comité anlisoviétiquc ; Colonel Cons-
lanlin el IV Gaulron, de In Fédération
républicaine ; Commandant Mongc,
président de la Ligue de défense îles
droits de In nation ; Pierre DIIIKIIS,
membre du Comité directeur des .1. P.
du Lyonnais. Les représentants de la
Presse lyonnaise el de l'Agence Ila-
vas. Une délégation importante des J-
P. de Grenoble, «le Malissard (Drouie), «
de Crélilieu, de La Mure, de Chavn- opt
noz, de Poiil-de-Chérny, de Viricu- qui
sur-llourhc, de Lcnlillv, de l'ArbresIe dm
qui s'était jointe aux .1. P. de Lyon. Ion
Daiisiui langage élevé, d'une forme qu'
impeccable, M" Fiivre-C'dly, après loi
avoir souligné les liens spirituels qui où
unissent Taillinger h Barres el a Dé- <* ronlcdc, le inonlta comme le coati- vé»
nuideiir de leur pensée. Puis il saruu Ira
eu de Kerillis non seulement le com-
pagnon de Utile de Puni Itiiyuaud lors n
de l'élection dti :i* Seclcur de Paris, l 1
mais missi lu rgan tailleur d'une mé- pn
lliodc de propagande qui,-nu poiiit de liï
vue naliunul a donné des résultais ma-
gnifiques. |>n
II 1 termine en disant sa foi dans la
mission des J. P., « divisions volailles m;
de la paix », celles qui savent vouloir so
el
Ce fut le tour d/llenri de Kerillis. fo
Quel bel orateur, il n'a pas l'allure eu
d'un athlète et cependant c'est un lui- pu
leur merveilleux.
Tour a tour spirituel, grave ou en- Fi
joué, de Kerillis a tenu sou auditoire g'
pendant uno houro sous lo charme de "«
s» parole.
Apres «voir insisté sur lu nécessité m
de former uni ' giiinir parti uuiiomil «*
amitogue nu parti conservateur an-
glais, il développa l'exposé de* sou le
u'iivru de proixiguiule. ci
« Kn temps d'élections, dit-il, il s'a-
git souvent de déplacer un petit 110111- *<
lue de voix pour avoir ht majorité. De »!
quels moyens disposons-nous pour
arriver a ce résultai : de plusieurs,
qui, conjugués, représentent les for- <'
ces de propagande. '
K \A\ Presse csl un moyeu puissant, "
maïs à lui seul il ne sufllt pas ». H .
doiiuii ce! exemple iiiuusaiil du dépar- '
lemeul de In Nièvre, le plus ixuige d< i]
France, où n'est lu qu'un journal, le s
Piiris-Cciilrv, orgnne rovalisle 1 L
. liste I " j
Alors
1" Lu Parole, force rorinidable; elle
s'adresse à nos sens. L'éloquence, la I
|>nrolc, ce sont de grandes forces.
■Mais pour former un ondeur de j
réunions publiques il y a loule une
technique de la parole, et de Kerillis '
rappelle qu'il n fondé une école de
conférenciers d'où est partie toute une
S pléiadç d'oraleurs qui, h l'heure nc-
luelle, vont foire entendre dans tout
é le pays la parole nationale.
d Le peu[iIte aime l'idée.
:- '.i° Autre moyen : Fnfiicbe, c'est la
r- technique par l'image. Il donne
;s l'exemple des Ktals-Unis lors" de la
campagne présidentielle.
d Dans tout ce pays, grand comme
l'Europe, on 'ne voyait partout que
LÏS deux têtes : Schmit cl lloover. Si bien
m que chaque citoyen des Klals-Unis
la connaissaient les deux candidats au
rs poi'iit (pie c'était ilevcnu une obscs-
l
L'afliclic, cette image qui parle à
-•r nos yeux, est un moyen e\cellc.nl de
el propagnndie.
a- Puis après avoir exposé ce qu'éliill
el le péril socialiste et avoir montré les
x, moyens de lutter contre lui, de Kéril-
»n lis insista sur la nécessité de Faction
nr a Lyon nolammenl, deuxième ville de
M' Fmiiice, H celle qui me lient au coeur,
ire celle (pie je veux convaincre ». ICt il
il- termina par un vî brou t appel a l'élite
représentée non par les favorisés de la
li- fortune ou de In naissance, mais pur
in- la possession d'un grand coeur et
nr- d'unie belle Ame.
In Sa péroraison, comme son discours
du furent couverts d'applaudissements.
11s- Taitinger se leva a son tour, il fui
on salué pnr des acclamations.. Après
ge, avoir remercié ses amis de Lyon, après
les avoir évoqué h son tour lîarrès, « Ma-
ris, chai des Lettres», il en Ira dans le vif
P. de sou sujet cl ce fut un mngniliquc
la discours sur l'optimisme, discours re-
lia- conforlninl nu possible que nous cu-
1 J. tendîmes.
« Oui, eu France, nous devons être u
iptimislcs, d'abord parce qu'un pays n
pii s'abandonne, qui péril la Foi n
laiis son avenir esl un pays mûr |M>ur «
ouïes les déchéances et ensuite parce I;
pie si nous jetons un coup d'iril au- tt
lour de nous, c'est encore ni France
tn'i il l'a il le meilleur vivre, c'est en- <.
rare In France qui est la moins éprou- <
véc |xtr la crise mondiale (pie nous
traversons.
Je sais bion que jamais la Bourse 1
n'a connu des heures aussi sombres. <
( 11e atmosphère de punique règne y
parmi les porteurs de valeurs uiutri- I
liercs. (
Les agriculteurs et les viticulteurs
paraissent plus menacés encroe. •
Le blé se vend mal, le Midi se. de- >
mande avec angoisse ce qu'il Corn de <
son vin. I
Il y a les incidents d'Indochine qui
foui craindre une nouvelle offensive 1
communiste ; il v a la confusion di
partis et les progrès des socialistes. 1
Or, vis a vis des' tiulrea Nations, lu
France occupe une situation privilé-
giée, que ce soit au point do vue éco-
nomique, fl'imncicr ou social.
L'Angleterre n -J millions de chô-
meurs et, chaque sem«iii_e., ce iiwnlwc,.
s'iM-croil de '.i5 ou 'Ao mille.
1/Allemagne esl pcul-éïre à la veil-
le d'une faillite économique et 11 uni i-
ctèi'c totale.
L'Italie nous envoie pnr millier*
ses ouvriers qui trouvent lu vie plut
agréable a Paris qu'a Rome.
Kl ainsi des autres pays.
Puis il montra que, si le miilheiii
iltu's n'as ne Tait pas le bonheur des a
1res, notre devoir aux J. P. doit élu
optimisme et ronliancc malgré I011I.
Arrivant aux « Assurances Socia-
les», i!' démontra que, quoiqu'on en
ail dil, les « Assurances sociales >■
sont un bienfait, elles soûl le gesle né-
cessaire, de solidarité sociale devant ap-
porter à ceux qui pekient cl qui souT-
frenl plus île bien-être.
Il faut (pic le parti d'ordre soit un
parti généreux.
Kl eiilin dans nue pc rond s on d'une
belle envolée, Pierre Taillinger évoque
l'es cathédrales construites avec amour
par des gens qui avaient la Foi.
Construites par plusieurs généra-
tions qui se succédèrent, ayant ignoré
ce «pie donnerait l'édilice lorsque ICF
verrières seraient illuminées par le so
leil couchant.
Puis, établissant une parallèle eiiln
ces bâtisseurs el les Jeunesses Pnlrio-
1 tes, il montra qu'elles aussi se li-
vraieul à U'it travail de longue haleine
1 el cela pour le plus grand bien de no-
ire belle France.
Ce discours fut hnché d'applaudis-
sements.
1
; Café Paufique
Pour clore celle lieMe journée, nous
nous sommes retrouvés au Café Puu-
Mque oi'i les Jeunesses Patriotes of-
fraient un vin d'honneur à leurs amis
el à leurs invités.
Dans celle salle de vastes dimen-
sions, mais trop petite pour contenir
Ions ceux qui s'y pressaient, se retrou-
vèrcnl, avec Taillinger, de nombreux
.1. P., leur bureau, les Pbalangeards.
Une délégation importante de la sec-
lion fémininic, les délégations des J.P.
venues de li'exlérieur, noire ami Mar-
chai el M" Moiitroeher, conseiller mu-
nicipal du y arrondissement, qui
avait tenu n se joindre à nous.
Ce fui de la Barrière qui ouvril I;
série des Ioasis. F,u termes excellents
il exposa les progrès réalisés depuis
la dernière visite du Patron en jan-
vier IO/JO,, In Congrès de In Phalange
organisé par Buhcl, son couininuilnnl,
avec Hioiid el Ponlaiiillcs, el avec le
concours de Pumas, dépulé de Paris;
Cnptetlo, Cartier el de Suivre. Puis,
après avoir rappelé la suite des réu-
nions données nu Siège, cl avoir eu
une mention s|>éeiale pour celles don-
nées par M" Favre-Gilly, il 1 eu arrive
à la naissance de sou cufiiitl
« L'Alerte », d'abord petit organe po-
lycopié, devenu aujourd'hui un des
meilleurs organes locaux des J.P.
Il rnp|H.'la la présidence el les ré-
sultais de l'heureuse activité (Lu Mar-
cel Didier, s'eiitounml de compéten-
ces : Pou/el, Fonlanilles, Seherrcr,
MurgeJ, Malperluy, ■ puis, parlant do
notre propagande, il la montra éten-
1 daiil chaque jour son action, dépas-
sant même le cadre de la région do
Lyon, pour aller aider à lu formation
de Scclions,*"dans la DrAine, l'Isère,
l'Ain el l'Ardcchu; il indiqua en pas-
sant combien notre propagande dé-
sintéressée, eu période électorale, avait
contribué au succès des candidats 1111-
liomiux divus le '.t" arrondissement de
Lyon, lors des élections municipales
et remercia chaleureusement M" filon-
trochel d'avoir bien voulu être des
noires. 11 termina colin en adressant
îi notre cher Patron l'expression de
notre attachement cl en l'assurant de
lout notre dévouement.
M" Montrochcr lient û. nous dire lui-
même, tant eu son nom qu'au mon»
île ses lollùftuetf indiouaux du Conseil
Municipal, toute sn sympathie.
Marchai 1, président <}u Comité anli-
soviétiquc, nous dit la rcconunissniucu
qu'il a pour l'action des Jeunes, qui,
nombreux, étaient venus se grouper
autour de lui dans son Comité ; il in-
sista sur hi nécessité d'une action vi-
Lrlbi'iilc el énergique contre les eoiu-
iiitinisIcH et leva son verre n la dispa-
rition de ce foyer de propagande coiu-
uiimisle qu'est l'Ambassade des So-
viets n Paris.
C'est le tour de Meurgel qui, en un
1 langage profondément émoiivunl, nous
dil sa joie, à lui ouvrier, de faire [wr-
le des J. P. ; il' (il l'éloge de IVspril
de camaraderie cl de solidarité" que
l'on trouve dans aios «rangs et salue le
jeunes Phalnugcnrds en leur disant
1 loule son affection et toute sa con-
tinuée.
i' C'est à Seherrcr maintenant. Com-
i' maiida-nl de la Phalange il nous dit ce
r qu'elle csl devenue sous sa direction*:
elle compte plus de 5uo membres ; il'
1- montra la pince prépondérante prise
< par nos camarades' n l'A.G., et ler-
* mina en exposant le travail fait en lîni-
i- son avec les J. P.
Enfin, c'esl le Patron qui, sur un
i ton familier, avec tout sou cu-ur, re-
»- mercie el Didier pour ce qu'il n fnit
i- el M" Montrochcr pour les paroles ai-
ie niables adressées aux J. P., et. de lu
)- Barrière pour l'exosé qu'il vient de.
faire ; il dil à Marchai combien il ad-
s- mire son c««ur el son ardeur toujours
juvénile ; a Meurgel combien il a élé.
louché pnr les accents si sincères qu'il
a sn mettre dans sa harangue ; il
Schcrier il redit towle sn confiance en
lui et en ses Pliaftingcnrds, qui ont
l> souvent, et notamment a Lyon , élé
"" des mw'nfeneiirs, qui ont permis au
'." grmipciiionL de vivre ; il n \\\\ mot ai-
lli! niable |Kiur la section féminine, <\ la-
quelle il montre, au point de vue so-
V" cial, le nMe utile qu'elle peut remplir
"r auprès d;: nous. Knlin, il a un mol nf-
H" feclueux pour Malperluy, cheT né des
'1V groupes mobiles, et, se loiiruanl vers
ls- ceux qui n'ont pns cniiml de faire un
p" 'long voyage [jour venir le saluer, il
' ■ prodigue ses encouragements u Ma-
"'- lissarl, îi Grenobh', a la Mure, ïi Cré-
lU; mien, à Pont-de-Chéruv el fi Chavn-
P" noz.
. Taillinger termine ,cnr l'heure de
' la séparation approche, en nous di-
''^ saut h nouveau toute sn joie et tonte
Ms sa snlisraclioii do ce qu'il nvail vu et
in't entendu ce soir, ainsi (pie la confiance
'*ît* qu'il mettait en nous cl en l'avenir de
'V* noire mouvement à Lyon.
rjs. Magnifique journée au point de vue
/ ' nalional, pleine de promesse pour
, "' l'avenir,
eu- I
eu( Henri de CIIAMPUOBEKT,
Rè eio-cAlon - Admi.rN.isWa.ti.orv -. 2.1 rul Lonqui. LYOH » Tit. &.u-
Pierre Taittinger et Henri de Kerillis
à LYON
" Consignes "
LA JOURNÉE du 23
La semaine dernière nous avons «u la
bonne fortune de posséder parmi noue
notre Président, PIERRE TAITTINÛER,
venu avee HENRI DE KERILLIS pour ,■<.
répondre a l'appel du Oomité de Propa- v<.
gande des Républicains Nationaux. si;
Par une délicate pensée II voulut nous
rendre visite et la Salle de notre Perma- u.
nenee fut trop petite pour contenir tous ,|s
ceux de nos amis qui avaient tenu à ap- H,
porter & notre Président l'expression do Ifl
leur attachement à sa personne et de leur 0,
dévouement a la cause que noue dé-
fondons, pi
Nous avons eu la satisfaction d'enten* ei
dre notre « cher Patron », après nouB ri
avoir remercié de l'accueil enthousiaste
que nous lui faisions) après avoir rsndu «1
un hommage mérité a notre Jeune Ohef, 0
Marcel Didier, noue dire sa Joie des résui* ](
tats obtenus et des progrès remarquables \\
réaltsée depuis ea dernière visite de (|
Janvier 1929. (
Il est toujours agréable de s'entendre I
féllolter, «t Je puis dire sane forfanterie (
quo la Seotion des J. P. du Lyonnais mé> i
rltalt les éloges qui lui ont été adressés.
M alB ces éloges, mes chers amie, en- "I
traînent pour noué des obligations, « Non- J
neur oblige » dit le proverbe, Il faut dono >
par la PBR8BVERAN0B dane l'effort ar. I
river & des résultats encore meilleurs. fi
Oette persévérance dans l'effort, Il faut !
la réaliser. Voila la période ries vacances
qui arrive devons-nous, au point de vue
J. P, nous reposer? Mais non, BIEN AU '
CONTRAIRE. Il faut profiter de eee loi* '
airs pendant lesquels voua serai dégagés
de toute préoooupatlon professionnelle,
pour les utillBer en faisant connaître notre
mouvoment autour de voue, en attirant '
a nous ceux qui, par leurs convictions,
doivent, tout naturellement, prendre place
dans nos rangs, Mieux encore, Il faut
attirer a noue les autres, ceux qui se
défient do nous, même ceux qui nous
combattent parce qu'Ile na nous connais-
sent pas.
Voyez-vous le succès de nos adver-
saires, vient de oc qu'ils sont mieux or-
ganisés que noue, et surtout de ce que
trop longtemps les Nationaux se sont
désintéressés en dehors des périodes élec-
torales de tout effort et qu'ainsi trouvant
le ehamp libre ceux qui nous combattent
ont pu progresser-tout à loisir, au-
jourd'hui nous en voyons lea résultats.
Est.il trop tard pour réagir NON. mais
IL FAUT LE VOULOIR et pour cela nous
mettre à la besogne avec ardeur et aveo
courage.
'L'appel que Je vous adressais le mois
dernier dans ce Journal semble avoir été
entendu.
Sur l'initiative de trois de nos cama-
rades une Section est amorcée a Saint-
uyr-au-Mont-d'Or.
La $a6ne-et-Loire nous demande notre
concours pour s'organiser a eon tour, et
toute une campagne de propagande se
dessine dans le Jura.
O'est bien, mais H y a mlBux a faire,
car ceci est l'oeuvre de trois ou quatre de
nos camarades et des centaines d'entre
nous se préparent a quitter ILyon.
Dono à l'ouvrage, n'oubliez pas comme
vous le disait Dupont-Huin, ce Ohef ma-
gnifique de l'Orléanais « Etre «I. P. ne
signifie pas seulement remplir un bul-
letin d'adhésion, payer une cotisation,
arborer fièrement notre insigne, non,
cela signifie avoir foi en l'idéal pa-
triotique qui est le nôtre et travailler avee
tout son coeur a le faire triompher. »
Je suis sûr que tous vous l'avez oom-
prle, Je suis sûr que tous là où vous se-
rez vous ferez tout ce qui dépendra de
vous pour réaliser les consignes que Je
vous donne.
N'oubliez pas qu'en le faisant, o'est
pour que la Franco soit plue belle, o'est
pour qu'elle soit, si possible, encore plus
aimée et respectée que vous le faites.
4. H. 01 LA BARRIERE,
Réunion au Siège
Pierre Taillinger à Lyon c'était '
,'otir nous .1. P. jour de fêle, aussi l'a-
vons-nous accueilli avec enthou-
siasme.
Lundi --û\, des 17 h. 3<>, une foule de
nos «mis se pressait un siège, atten-
dant le « Pnlrun ». Aussi 1, lorsqu'il
arrive, a 18 heures, lifts punctucllc-
inuiil, lui avons-nous fait une belle
ovation.
liti salle de permanence riait trop
petite, les bureaux el l'entrée oui été
envahis et hou nombre de nos cama-
rades ont iln rester du ris l'escalier.
Didier, chef départemental, prési-
«tait, taudis qu'avaient pris place nu
bureau, entourant I*. TniUinger, Mme
llirhiinl, présidente de la S. F.; Baron
Huger, membre du coini 16 directeur
des J. P. do France ; Ilenô llichnrd,
délégué général n la propagande cl h
l'organisation ; de In Barrière, délé-
gué a In propagande de la i3* Région,
el Malpurluy, chef du U. M.
Kn quelques mois, du lu Barrière
dit un « Patron 1. toute mol ro joie de te
voir pu nui nous et l'«ssiire de noire
fidélité cl du nuire dévouement. Puis
H ici ut rd retrace le chemin qu'il nous
H aidé à parcourir, tandis que le Ita-
ron Boger délinil d'une fiiron 1res
heureuse l'idéal' dcs.J. P.
A son tour, Pierre TniUinger nous
dit combien il est heureux du l'ac-
cueil qui lui esl Tait, se félicite dr
nous voir si nombreux ek notre grou-
pement si vivant ; puis'il nous (tonne
les misons que nous «vous d'espérer
en l'avenir.
Maïs rheure avance et dans quel-
ques foislnnls va Se tenir, rue Saînlc-
llélène, la grande réunion organisée
par le Comité de propagande des ré-
publicains nationaux. Aussi nous sé-
parons-nous avec regrets, nous dou-
1111»il >rcndcz-vous d'ulmnl rue Sninlr-
ïlélenc et ensuite au café Pauliquc,
où les J. P. offrent un vin d'honneur.
Grande réunion
au ciné de l'Etoile
Lu salle du Ciné de PKloilc, malgré
la température sénégnlieiinc, connut
l'nflluencc des-gmmds jours, ("est. de-
vant une salle «rehicomhle el débor-
dante d'enthousiasme qu'a :n heures
Pierre Taillinger, Henri de Kerillis c
les nolnhililé's qui l'accompagnaient
lircnl leur entrée.
Après avoir élé «celâmes par les
groupes mobiles, assurant de façon
impeccable le service d'ordre, sous In
direction de Malperluy, les orateurs
reçoivent, dès leur entrée dans l'a
salle, une ovation magnifique.
Sur l'eslrade avaicnl pris pluee avec
P. Taittinger el 11. de Kerillis, Marcel
Didier, président, du (Vanité de propa-
gande des- républicains nationaux cl
cher départemental des .1. P. ; Allais,
délégué régional des .1. P. ; le Itaron
Hoger, membre du Comité iUrecteur
des Jeunesses Patriotes de l'Yimcu ; M" '
Favre-Gilly, avocat k la cour, membre
du Comité directeur des J.P. du Lyon-
nnis.
Remarqué, dans In salle : Hené Ki-
chard, délégué général a la propa-
gande et a l'organisation ; de la Bar-
rière, délégué n In propagande de la
i3" Hégion ; -Marchai, président du
Comité anlisoviétiquc ; Colonel Cons-
lanlin el IV Gaulron, de In Fédération
républicaine ; Commandant Mongc,
président de la Ligue de défense îles
droits de In nation ; Pierre DIIIKIIS,
membre du Comité directeur des .1. P.
du Lyonnais. Les représentants de la
Presse lyonnaise el de l'Agence Ila-
vas. Une délégation importante des J-
P. de Grenoble, «le Malissard (Drouie), «
de Crélilieu, de La Mure, de Chavn- opt
noz, de Poiil-de-Chérny, de Viricu- qui
sur-llourhc, de Lcnlillv, de l'ArbresIe dm
qui s'était jointe aux .1. P. de Lyon. Ion
Daiisiui langage élevé, d'une forme qu'
impeccable, M" Fiivre-C'dly, après loi
avoir souligné les liens spirituels qui où
unissent Taillinger h Barres el a Dé- <*
nuideiir de leur pensée. Puis il saruu Ira
eu de Kerillis non seulement le com-
pagnon de Utile de Puni Itiiyuaud lors n
de l'élection dti :i* Seclcur de Paris, l 1
mais missi lu rgan tailleur d'une mé- pn
lliodc de propagande qui,-nu poiiit de liï
vue naliunul a donné des résultais ma-
gnifiques. |>n
II 1 termine en disant sa foi dans la
mission des J. P., « divisions volailles m;
de la paix », celles qui savent vouloir so
el
Ce fut le tour d/llenri de Kerillis. fo
Quel bel orateur, il n'a pas l'allure eu
d'un athlète et cependant c'est un lui- pu
leur merveilleux.
Tour a tour spirituel, grave ou en- Fi
joué, de Kerillis a tenu sou auditoire g'
pendant uno houro sous lo charme de "«
s» parole.
Apres «voir insisté sur lu nécessité m
de former uni ' giiinir parti uuiiomil «*
amitogue nu parti conservateur an-
glais, il développa l'exposé de* sou le
u'iivru de proixiguiule. ci
« Kn temps d'élections, dit-il, il s'a-
git souvent de déplacer un petit 110111- *<
lue de voix pour avoir ht majorité. De »!
quels moyens disposons-nous pour
arriver a ce résultai : de plusieurs,
qui, conjugués, représentent les for- <'
ces de propagande. '
K \A\ Presse csl un moyeu puissant, "
maïs à lui seul il ne sufllt pas ». H .
doiiuii ce! exemple iiiuusaiil du dépar- '
lemeul de In Nièvre, le plus ixuige d< i]
France, où n'est lu qu'un journal, le s
Piiris-Cciilrv, orgnne rovalisle 1 L
. liste I " j
Alors
1" Lu Parole, force rorinidable; elle
s'adresse à nos sens. L'éloquence, la I
|>nrolc, ce sont de grandes forces.
■Mais pour former un ondeur de j
réunions publiques il y a loule une
technique de la parole, et de Kerillis '
rappelle qu'il n fondé une école de
conférenciers d'où est partie toute une
S pléiadç d'oraleurs qui, h l'heure nc-
luelle, vont foire entendre dans tout
é le pays la parole nationale.
d Le peu[iIte aime l'idée.
:- '.i° Autre moyen : Fnfiicbe, c'est la
r- technique par l'image. Il donne
;s l'exemple des Ktals-Unis lors" de la
campagne présidentielle.
d Dans tout ce pays, grand comme
l'Europe, on 'ne voyait partout que
LÏS deux têtes : Schmit cl lloover. Si bien
m que chaque citoyen des Klals-Unis
la connaissaient les deux candidats au
rs poi'iit (pie c'était ilevcnu une obscs-
l
L'afliclic, cette image qui parle à
-•r nos yeux, est un moyen e\cellc.nl de
el propagnndie.
a- Puis après avoir exposé ce qu'éliill
el le péril socialiste et avoir montré les
x, moyens de lutter contre lui, de Kéril-
»n lis insista sur la nécessité de Faction
nr a Lyon nolammenl, deuxième ville de
M' Fmiiice, H celle qui me lient au coeur,
ire celle (pie je veux convaincre ». ICt il
il- termina par un vî brou t appel a l'élite
représentée non par les favorisés de la
li- fortune ou de In naissance, mais pur
in- la possession d'un grand coeur et
nr- d'unie belle Ame.
In Sa péroraison, comme son discours
du furent couverts d'applaudissements.
11s- Taitinger se leva a son tour, il fui
on salué pnr des acclamations.. Après
ge, avoir remercié ses amis de Lyon, après
les avoir évoqué h son tour lîarrès, « Ma-
ris, chai des Lettres», il en Ira dans le vif
P. de sou sujet cl ce fut un mngniliquc
la discours sur l'optimisme, discours re-
lia- conforlninl nu possible que nous cu-
1 J. tendîmes.
« Oui, eu France, nous devons être u
iptimislcs, d'abord parce qu'un pays n
pii s'abandonne, qui péril la Foi n
laiis son avenir esl un pays mûr |M>ur «
ouïes les déchéances et ensuite parce I;
pie si nous jetons un coup d'iril au- tt
lour de nous, c'est encore ni France
tn'i il l'a il le meilleur vivre, c'est en- <.
rare In France qui est la moins éprou- <
véc |xtr la crise mondiale (pie nous
traversons.
Je sais bion que jamais la Bourse 1
n'a connu des heures aussi sombres. <
( 11e atmosphère de punique règne y
parmi les porteurs de valeurs uiutri- I
liercs. (
Les agriculteurs et les viticulteurs
paraissent plus menacés encroe. •
Le blé se vend mal, le Midi se. de- >
mande avec angoisse ce qu'il Corn de <
son vin. I
Il y a les incidents d'Indochine qui
foui craindre une nouvelle offensive 1
communiste ; il v a la confusion di
partis et les progrès des socialistes. 1
Or, vis a vis des' tiulrea Nations, lu
France occupe une situation privilé-
giée, que ce soit au point do vue éco-
nomique, fl'imncicr ou social.
L'Angleterre n -J millions de chô-
meurs et, chaque sem«iii_e., ce iiwnlwc,.
s'iM-croil de '.i5 ou 'Ao mille.
1/Allemagne esl pcul-éïre à la veil-
le d'une faillite économique et 11 uni i-
ctèi'c totale.
L'Italie nous envoie pnr millier*
ses ouvriers qui trouvent lu vie plut
agréable a Paris qu'a Rome.
Kl ainsi des autres pays.
Puis il montra que, si le miilheiii
iltu's n'as ne Tait pas le bonheur des a
1res, notre devoir aux J. P. doit élu
optimisme et ronliancc malgré I011I.
Arrivant aux « Assurances Socia-
les», i!' démontra que, quoiqu'on en
ail dil, les « Assurances sociales >■
sont un bienfait, elles soûl le gesle né-
cessaire, de solidarité sociale devant ap-
porter à ceux qui pekient cl qui souT-
frenl plus île bien-être.
Il faut (pic le parti d'ordre soit un
parti généreux.
Kl eiilin dans nue pc rond s on d'une
belle envolée, Pierre Taillinger évoque
l'es cathédrales construites avec amour
par des gens qui avaient la Foi.
Construites par plusieurs généra-
tions qui se succédèrent, ayant ignoré
ce «pie donnerait l'édilice lorsque ICF
verrières seraient illuminées par le so
leil couchant.
Puis, établissant une parallèle eiiln
ces bâtisseurs el les Jeunesses Pnlrio-
1 tes, il montra qu'elles aussi se li-
vraieul à U'it travail de longue haleine
1 el cela pour le plus grand bien de no-
ire belle France.
Ce discours fut hnché d'applaudis-
sements.
1
; Café Paufique
Pour clore celle lieMe journée, nous
nous sommes retrouvés au Café Puu-
Mque oi'i les Jeunesses Patriotes of-
fraient un vin d'honneur à leurs amis
el à leurs invités.
Dans celle salle de vastes dimen-
sions, mais trop petite pour contenir
Ions ceux qui s'y pressaient, se retrou-
vèrcnl, avec Taillinger, de nombreux
.1. P., leur bureau, les Pbalangeards.
Une délégation importante de la sec-
lion fémininic, les délégations des J.P.
venues de li'exlérieur, noire ami Mar-
chai el M" Moiitroeher, conseiller mu-
nicipal du y arrondissement, qui
avait tenu n se joindre à nous.
Ce fui de la Barrière qui ouvril I;
série des Ioasis. F,u termes excellents
il exposa les progrès réalisés depuis
la dernière visite du Patron en jan-
vier IO/JO,, In Congrès de In Phalange
organisé par Buhcl, son couininuilnnl,
avec Hioiid el Ponlaiiillcs, el avec le
concours de Pumas, dépulé de Paris;
Cnptetlo, Cartier el de Suivre. Puis,
après avoir rappelé la suite des réu-
nions données nu Siège, cl avoir eu
une mention s|>éeiale pour celles don-
nées par M" Favre-Gilly, il 1 eu arrive
à la naissance de sou cufiiitl
« L'Alerte », d'abord petit organe po-
lycopié, devenu aujourd'hui un des
meilleurs organes locaux des J.P.
Il rnp|H.'la la présidence el les ré-
sultais de l'heureuse activité (Lu Mar-
cel Didier, s'eiitounml de compéten-
ces : Pou/el, Fonlanilles, Seherrcr,
MurgeJ, Malperluy, ■ puis, parlant do
notre propagande, il la montra éten-
1 daiil chaque jour son action, dépas-
sant même le cadre de la région do
Lyon, pour aller aider à lu formation
de Scclions,*"dans la DrAine, l'Isère,
l'Ain el l'Ardcchu; il indiqua en pas-
sant combien notre propagande dé-
sintéressée, eu période électorale, avait
contribué au succès des candidats 1111-
liomiux divus le '.t" arrondissement de
Lyon, lors des élections municipales
et remercia chaleureusement M" filon-
trochel d'avoir bien voulu être des
noires. 11 termina colin en adressant
îi notre cher Patron l'expression de
notre attachement cl en l'assurant de
lout notre dévouement.
M" Montrochcr lient û. nous dire lui-
même, tant eu son nom qu'au mon»
île ses lollùftuetf indiouaux du Conseil
Municipal, toute sn sympathie.
Marchai 1, président <}u Comité anli-
soviétiquc, nous dit la rcconunissniucu
qu'il a pour l'action des Jeunes, qui,
nombreux, étaient venus se grouper
autour de lui dans son Comité ; il in-
sista sur hi nécessité d'une action vi-
Lrlbi'iilc el énergique contre les eoiu-
iiitinisIcH et leva son verre n la dispa-
rition de ce foyer de propagande coiu-
uiimisle qu'est l'Ambassade des So-
viets n Paris.
C'est le tour de Meurgel qui, en un
1 langage profondément émoiivunl, nous
dil sa joie, à lui ouvrier, de faire [wr-
le des J. P. ; il' (il l'éloge de IVspril
de camaraderie cl de solidarité" que
l'on trouve dans aios «rangs et salue le
jeunes Phalnugcnrds en leur disant
1 loule son affection et toute sa con-
tinuée.
i' C'est à Seherrcr maintenant. Com-
i' maiida-nl de la Phalange il nous dit ce
r qu'elle csl devenue sous sa direction*:
elle compte plus de 5uo membres ; il'
1- montra la pince prépondérante prise
< par nos camarades' n l'A.G., et ler-
* mina en exposant le travail fait en lîni-
i- son avec les J. P.
Enfin, c'esl le Patron qui, sur un
i ton familier, avec tout sou cu-ur, re-
»- mercie el Didier pour ce qu'il n fnit
i- el M" Montrochcr pour les paroles ai-
ie niables adressées aux J. P., et. de lu
)- Barrière pour l'exosé qu'il vient de.
faire ; il dil à Marchai combien il ad-
s- mire son c««ur el son ardeur toujours
juvénile ; a Meurgel combien il a élé.
louché pnr les accents si sincères qu'il
a sn mettre dans sa harangue ; il
Schcrier il redit towle sn confiance en
lui et en ses Pliaftingcnrds, qui ont
l> souvent, et notamment a Lyon , élé
"" des mw'nfeneiirs, qui ont permis au
'." grmipciiionL de vivre ; il n \\\\ mot ai-
lli! niable |Kiur la section féminine, <\ la-
quelle il montre, au point de vue so-
V" cial, le nMe utile qu'elle peut remplir
"r auprès d;: nous. Knlin, il a un mol nf-
H" feclueux pour Malperluy, cheT né des
'1V groupes mobiles, et, se loiiruanl vers
ls- ceux qui n'ont pns cniiml de faire un
p" 'long voyage [jour venir le saluer, il
' ■ prodigue ses encouragements u Ma-
"'- lissarl, îi Grenobh', a la Mure, ïi Cré-
lU; mien, à Pont-de-Chéruv el fi Chavn-
P" noz.
. Taillinger termine ,cnr l'heure de
' la séparation approche, en nous di-
''^ saut h nouveau toute sn joie et tonte
Ms sa snlisraclioii do ce qu'il nvail vu et
in't entendu ce soir, ainsi (pie la confiance
'*ît* qu'il mettait en nous cl en l'avenir de
'V* noire mouvement à Lyon.
rjs. Magnifique journée au point de vue
/ ' nalional, pleine de promesse pour
, "' l'avenir,
eu- I
eu( Henri de CIIAMPUOBEKT,
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