Titre : Le Droit des peuples : organe d'action socialiste nationale et internationale et de défense des réfugiés alsaciens, lorrains, belges, français
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32758992s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 308 Nombre total de vues : 308
Description : 19 avril 1918 19 avril 1918
Description : 1918/04/19 (A1,N14). 1918/04/19 (A1,N14).
Description : Note : 02 PI 0165 vues Réd. 16 x R183938. Note : 02 PI 0165 vues Réd. 16 x R183938.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG57 Collection numérique : BIPFPIG57
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56051648
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40563
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
Depuis; quelques semaines, toute ': la
:pr-esse bourgeoise;.Mt. des gorges. Ghau-
]dés aii sujet de ce: qu'elle appelle l'anci- .
■àën'jrHùysiïia-ns et de. ce que nous désï-
. gnerôns • -nllis' exaçtément sous le nom
d'inciidenit^ilson. Le secrétaire du Syn-.
diçat apg-lèis. des gens de mieir: s'est avi-
se, comme on sait,, de dénier;aux pléni-
potentiaires du; prolétariat le droit d'u-
ser des bateaux :inis a la -cl'iisposilion ô.\\
public. Les membres de son oa-ganisa-
,lion transportent sens sourciller les jau-
nes les plus authentiques, les. arlveirsai- :
a'es les plus 'déclarés de leur cause, mais
ils (refusent de manoeuvrer le bateau qui
porte les délégués authentiques de tout
le prolétariat allié,. allant conférer avec
les. représentants (l'es, syndicats amlôri-
ca'iiïs 'aù'Bpjet des problèmes ■ les pl'us
graves de l'heure présente. S'ils avaient
prëtend/u laisser suir. le quai le Prési-
dent du.'trust de l'Océan, sans doute
les aiitoriilés auiraient-elles trouvé le
mioyen d'empêcher cet abus de pouvoir.
j\lais c'est au secrétaire de l'Internatio-
nale qu'ils ont prétend'u faire outrage et
dès lors tous les conservateii'rs, toutes
les autorités sociales applaudissent. " Il
conviendrai de, noter leur adhésion au
principe de cette action ouvrière extrê-
me pour la leur rappeler àJ'oocàsion.
Aussi -bien n'est-ce pas aux gouveir-
îiants que nous entendons demander
protection: contre. 11 s'agit ici pour le
mouvement ouvlrL&r d'une question de
discipline intérieure qu'il saura bien ré-
soudre. L'Union des marins anglais
s'est déjà attirée la fière réponse des
inscrits miaritimies français qui a nelte-
iment refusé de s'associer 'à cette in-
croyable brimade vis-à-vis de vieux mi-
litants. Demain le Congrès général des
iTrades Unions auquel l'organisation des
marias adhèro saura, prendre vis-à-vis
3â la section en révolte des sanctions né-
cessaires. 'M y aurait de noire part, in-
discrétion à vouloir les prévoir ou-les
sugigérer, et .nous n'aurions même pas
mentionné l'incident si l'un des officiers
du Syndical n'avait cru pouvoir profiler
de l'occasion pour faire publier, dans la
presse conservatrice du monde entier
des informations mensongères qui met-
tent en cause et le Gouvernement belge
et notre parti ouvrier. »
. Je av'ai pas mission de défendre icuio-
trç.'Gouivernemfânt: Je crois ■ pourtant
pouvioir affirmer qu'il est entièrement
in'exaiol oju'iî est annulé le passe-port de
Camille IKiysinoins. " ïl a, au contraire,
accordé à noire ami, et fa.il ai&oorder par
les Gouvernements alliés toutos les faci-
lités q-uc'Ton.'dionne d'habitude'aux dé-
putés qui se déplacent. .. .
J'ai-miission-'de-défendre le parti dont
ie suis délégué. El c'est en qualité de
délégué que j'affirme ici l'inexactitude
de-là seconde et la plus grave, dès allé^
gâtions du secrétaire des rnairins, II. af-
flirmè avoir an sa. posseiss'ion une résolu- ;
tion du parti ouvjrier belge désavouant
en petite-, o&msiton Camille llliysmans.
j'ai eu çoanmuindcatiO'n de toutes les dé-
cisions: du parti. Aucune, ne contient ce
désa-vian.ni'ne peut,êtrebonflêlement in-
terprétée comlme le contenant.
"; J:'aî éonsidé/ré comme un devoir de
cdhstîieniee- de 'produire ici celte affirma-
tion jformlalle, sans fcspéreir d'ailleurs
voir lê9 organes 1 d'« Union Sacrée » qui
ont signalé l'attaque mentionner le
démenti.
L. de Brouckère.
.—. : •_ <(» —
Parlez au Peuple
. Heures d'angoisse et de frayeur pour
ceux de Varrière forcés à une expectati-
ve prolongée ; heures d'appréhension
ignorées de ceux qui^pris îiar l'action,
ne connaissent ni hésitation, ni crainte
dans l'acconvplissemenl du devoir.
Et pendant que donnent leur vie ceux-
là pour qui la vie ne [ut souvent qu'une
marûlr.e ; pendant que meurent, le$ uns
et souffrent les autres, avec la notion
que l'enjeu du combat, dépasse toutes les
misérables personnes égoïstes, on vou-
drait voir les gens de V arrière, tous ceux
qui loin du vrai front ont un coeur et Une
intelligence, dresser vers les armées de
la Démocratie mondiale les meilleures,
les plus chaudes, (es plus .ferventes
exhortations.'
Paris est un froid spectateur.
Rome avait une autre allure quand ses
légions défendaient ses libertés naissan-
tes qui n'allaient pas sans erreurs poli-
tiques I
« :« m t* M :« >« w > s » a »
• :«j np X S « w w « J»i M ar m M:
. •• i«ï w rc [•) '«fi « '-tfi Wï ,;•» .•) . :•* '•" '•
« i« M :»: va ce- t*i ra M si n r»- '••
.'où est
Vélile saine et, courageuse qui veille au
coeur de..la cité?
Où sont les hommes dont les paroles
enflammées et fraternelles raniment les
coeurs meurtris, les âmes défaillantes?
Chaque four je .cherche sur les murs
de Paris Vaffiche bienfaisante ; dans les
colonnes des journaux, l'appel grave et
confiant qui rappellera la grande pério-
de révolutionnaire française, et galva-
nisera l'énergie nationale : je trouve des
affiches de Cinéma cl des articles de po-
litique inférieure.
Un seul effort est à noter dans ce sens
précis : celui de. la Ligue Civique dont la
premlière affiche est admirable d'inspi-
ration et de conception démocratiques.
Certains sectaires diront, peut-être dé-
daigneusement : « Peuh ! ce sont des
bourgeois. » En effet, ce sont des pro-
fesseurs, mais fc sais que presque tous
ceux qui dirigent la Ligue Civique ont
dû..prendrc le deuil.
J'aurais voulu voir mon Parti parler
au. pays, largement, humainement, for-
tement avec des mots exacts et qui vont
droit au'but: Mais fc- me demande s'il
serait assez uni dans le domaine des
idées pour lancer à la France et au Mon-
de une proclamation.
Nous sommes en désaccord sur les dé-
tails parce que nous avons désenê le
ter)avi des idées générales.. '"'
Euaène Grenier.
ECHOB:..'
'-';.■ = ;.'■; SOLIDARITE ■
"Des pauvnss vil-
lages q>M-ç nous
avions. ■-.4'éoccupés :
. ■après.les-replis plus.
iT ou moins-: volontai-
f. ; res des -Allemands,--
,. certains sont retom.-
-^ iés aux mains, de
•\. . l'ennemi.;.-;. • .
■ Déjà la vie repre-
nait sur les ruines;
des baraques, à dé-
faut de maisons,
^^.«^ abritaient, les halJi-
Ki^duî!!?wi:j:flfiis. .'tants efui n'avaient
pas voulu attendre davantage pour retour-
ner à la terre^ abandqn.né'3 jadis devant les
premiers 'envahisseurs.
Et il a fallu repartir, recommencer la
douloureuse épreuve^ céder encore une fois
à la forcé brutale.....
D'autres villes, sans être reprises, sonl 1
retombées sous les coups des canons prus-
siens. .
Que' ceux de l'a.rricre, que ceux surtout
dont', la guerre n'a pus troublé rexistenee
et dispersé les biens av.eab conscience du
devoir de solidarité qui les sollicite. Qu'ils
soient' fraternels et accucàllunls pour les
réfugiés, leurs frères malheureux.
TRISTE BILAN
Il résulte d airapport établi par le commis-.
saire du peuple au Commerce que la Rus-
sie a perdu, par suite du traité de Brest-
Lidovsk : " ,
7S0.000 kilonifUres ca.r.ix>s de territoire : ;">G
millions d'habillants, soit 33 p. 100 de toute la.
po'pulala'on 21.ri30 kilomèl.rcs soit un tiers ; 73 p. HX) de la production loliile
de for : S!) p. 100 de la .production .de-houille :
2G8 raffineries Ce', sucre ; OIS faliiiques . do.
diiaps : 574 brasseries : 133 fabriques de ta-
bacs : 1.4385 distiliories d'ailoool ; 2-i-'i- fabriques
de prodiïïis chimiques : 615 fabriques de pa-
pier : .1.073 usines aiiécaniques. Tous ces ter-
ritoires rapportaient Sfô.23â millions de roubles
et coimploiont 1.800 caisses d'épargne.
Triste bilan, en vérité.
LE POPULAIRE
. Le Populaire, quotidien du soir, vient de
paraître. Il est une preuve vivante de "ce
que .peuvent des -caimai-artes actifs, unis, dé-
■ cidés.
A lire les premiers numéros du nouveau
journal, il semble qu'il ait'abandonné cor?
taines erreurs du Populaire liebdomarlairo,
sur la Société des 'Notions notamment. De
même, les comptes rendus et communica-
tions _socialistes v sont rédigés e-n termes
pluscouaiais "£[ plus exacts.
APRES LÉ RAID
Le Journal a donné 1 récemment un dessin
où Ton peut voir dans un coin de tranchée
un poilu qui sanglote, une lettre a la
main.
Plus loin deux camarades le regardent
en échangeant ces quelques paroles de la
légende :
— Qu'est-ce qu'il a ?
— Son fils vient vdc mourir au champ
d'honneur.
— Quel Age avait-il t ■
— Deux ans.
BIEN NOTER
Notre vente dans les kiosques
. sera assurée dès notre numéro du
3 mai consacré en grande partie à
KARL MARX.
L'article de DEWINNE et les
communications belges sont tou-
jours à la Sb page du journal.
La chronique internationale de
L. de BROUCKERE à la 4' page.
i.l— -«" — - ' ■■ I ■ I ■■! I ■■■ i ■ ■ ■ ■ l
L'homms d'Eîa.t qui aurait voulu rnaiij.
tenir son, pays dans'la _ neutralité, mais
que. les pratiques guerrières de l'Allema-
gne jetèrent dans le confiit mondial ; celud
qui ■définit--de- la-façon ta plus précise et
la plus'-, confor-m!?; aux ;v'ues' socialistes la
paix juste, et durable vient, à l'occasion
de l'anniversaire de l'enIxéc dans la guer-
re de la' République des Eiats-Unis qu'il
préside,: de prononcer un nouveau disecurs.
où- se trouve 'exprimée la même volonté de
donner demain au'monde, un régime de
sécurité inconnu jusqu'ici.
Mais tandis qnie ses messages et ses dis-
cours précédents parlaient de ce que' doit
ct-rc la paix, établissaient -ses fondements
solide, entraient moine dans le détail de
ses conditions, le discours .prononcé par le
président Wilson, le G avril, nous dorme
la suite logique de sa lorte pensée sur. la
guerre tfit sur la paix. Sa conclusion est :
K L'Allemagne a. dit une fois de plus : Is
force 1 seule décidera si la. justice,et la. paia
régneront dans les affaires des iliommes:
si:, ta. droit, comme l'Amérique le conçoit
ou si la domination, comme î'Allaiv.rignc la
comprend détermineront les destinées de
l'humanité.-
'< C'est pourquoi il n'y a qu'une seule
réponse possible de nolne part, la force,
la force à outrance, la force sans borne
ni limite, la force, juste cl triomphante qui
fera du droit la loi du. monde et réduira
en poussière tout?, domination égoïste. »
Ainsi donc le. président Wilson, déclare
solennellement que contre le péril impé-
rialiste allemand les démocraties alliées 'm
doivent compter que sur la l'cv.rc pour s s
sauver cl sauver tous les peuples avec
elles.
Vérité banale ! dira-l-on peut-être.
Vérité, banale, simple si l'on veut, mais
vérité" profonde qu'il ne faut, jamais -ou-
blier sous peine de sombrer daiis la défai-
te, dans la honte et dans l'asscrvissojïic-nl. •
.Voyez la Russie ' nouiv&lle qui fatiguée de
la guerre et- croyant tout à coup à la (ouïe
puissance de 'l'idée libératrice, finit de
désorganiser son année, décla.ve au puis-
sant militarisme germanique qu'elle refuse
de continuer la guerre au peuple allemand
cl qu'elle est prèle à discuter tes condi-
tions d'une poix sans annexion, ni indem-
nité. .
Résultat : le .peuple nltemnnd reste inerte
a l'appel révolutionnaire russe cl la unu---
velle démocratie voit son pays dépecé, dé-
membré, disloqué, par un ennera'i wvpjfova-
ble.
Elle a appris à. ses dépens, — comme s!
les leçons'de l'histoire no devaient pas lui
épargner celte terrible expérience — qui
les idées, les théories les plas belle.-', "les
■•plus haailes, q-ua les causes lec- plus justes
sont condamnées par avance si ci les" n'ont
pas le concours de la force.
Dan-s 3a guerre actuelle, deux forces sont
en présence : l'unio qui déclencha la guer-
re' et qui espère par elle pouvoir ôienûre
sa domination le plus loin qu'elle po-urrs.
c'est l'impérialisme allemand qui a !>.. son
service, un militarisme fonrnda.ble : l'au-
tre force est formée des nalions alliées qui
défendent leur indépendance, leur vie mé-
mo et dont la ea.u«e se trouve être ccl!e
tic toutes les nations, même neutre?.
Voilà le caractère véritable de la guerre.
Et, dans la bille mondiale de ces flcr;.\- for-
ces le socialisme doit'savoir'faire son choix
et prendre-.sa place. Ce n'est qu'à celle
condition qu'il agira, autrement «n'en, dé-
clarations pnrem.'ent verbales, iroinpenses
et iinpui.ss.aiHes, en v.rai parti intov.ialio-
Jiste.
L'esprit qu'il' o montré réceiiimenî. a la.
conférence de ■ Loutres nous commande la
confiance, en l'avenir ,{.-! noiui diurne la cer-
titude qu'il sait que la, force sera l'accou-
cheuse de la prochaine paix des peuples.
Jean Lebss.
:pr-esse bourgeoise;.Mt. des gorges. Ghau-
]dés aii sujet de ce: qu'elle appelle l'anci- .
■àën'jrHùysiïia-ns et de. ce que nous désï-
. gnerôns • -nllis' exaçtément sous le nom
d'inciidenit^ilson. Le secrétaire du Syn-.
diçat apg-lèis. des gens de mieir: s'est avi-
se, comme on sait,, de dénier;aux pléni-
potentiaires du; prolétariat le droit d'u-
ser des bateaux :inis a la -cl'iisposilion ô.\\
public. Les membres de son oa-ganisa-
,lion transportent sens sourciller les jau-
nes les plus authentiques, les. arlveirsai- :
a'es les plus 'déclarés de leur cause, mais
ils (refusent de manoeuvrer le bateau qui
porte les délégués authentiques de tout
le prolétariat allié,. allant conférer avec
les. représentants (l'es, syndicats amlôri-
ca'iiïs 'aù'Bpjet des problèmes ■ les pl'us
graves de l'heure présente. S'ils avaient
prëtend/u laisser suir. le quai le Prési-
dent du.'trust de l'Océan, sans doute
les aiitoriilés auiraient-elles trouvé le
mioyen d'empêcher cet abus de pouvoir.
j\lais c'est au secrétaire de l'Internatio-
nale qu'ils ont prétend'u faire outrage et
dès lors tous les conservateii'rs, toutes
les autorités sociales applaudissent. " Il
conviendrai de, noter leur adhésion au
principe de cette action ouvrière extrê-
me pour la leur rappeler àJ'oocàsion.
Aussi -bien n'est-ce pas aux gouveir-
îiants que nous entendons demander
protection: contre. 11 s'agit ici pour le
mouvement ouvlrL&r d'une question de
discipline intérieure qu'il saura bien ré-
soudre. L'Union des marins anglais
s'est déjà attirée la fière réponse des
inscrits miaritimies français qui a nelte-
iment refusé de s'associer 'à cette in-
croyable brimade vis-à-vis de vieux mi-
litants. Demain le Congrès général des
iTrades Unions auquel l'organisation des
marias adhèro saura, prendre vis-à-vis
3â la section en révolte des sanctions né-
cessaires. 'M y aurait de noire part, in-
discrétion à vouloir les prévoir ou-les
sugigérer, et .nous n'aurions même pas
mentionné l'incident si l'un des officiers
du Syndical n'avait cru pouvoir profiler
de l'occasion pour faire publier, dans la
presse conservatrice du monde entier
des informations mensongères qui met-
tent en cause et le Gouvernement belge
et notre parti ouvrier. »
. Je av'ai pas mission de défendre icuio-
trç.'Gouivernemfânt: Je crois ■ pourtant
pouvioir affirmer qu'il est entièrement
in'exaiol oju'iî est annulé le passe-port de
Camille IKiysinoins. " ïl a, au contraire,
accordé à noire ami, et fa.il ai&oorder par
les Gouvernements alliés toutos les faci-
lités q-uc'Ton.'dionne d'habitude'aux dé-
putés qui se déplacent. .. .
J'ai-miission-'de-défendre le parti dont
ie suis délégué. El c'est en qualité de
délégué que j'affirme ici l'inexactitude
de-là seconde et la plus grave, dès allé^
gâtions du secrétaire des rnairins, II. af-
flirmè avoir an sa. posseiss'ion une résolu- ;
tion du parti ouvjrier belge désavouant
en petite-, o&msiton Camille llliysmans.
j'ai eu çoanmuindcatiO'n de toutes les dé-
cisions: du parti. Aucune, ne contient ce
désa-vian.ni'ne peut,êtrebonflêlement in-
terprétée comlme le contenant.
"; J:'aî éonsidé/ré comme un devoir de
cdhstîieniee- de 'produire ici celte affirma-
tion jformlalle, sans fcspéreir d'ailleurs
voir lê9 organes 1 d'« Union Sacrée » qui
ont signalé l'attaque mentionner le
démenti.
L. de Brouckère.
.—. : •_ <(» —
Parlez au Peuple
. Heures d'angoisse et de frayeur pour
ceux de Varrière forcés à une expectati-
ve prolongée ; heures d'appréhension
ignorées de ceux qui^pris îiar l'action,
ne connaissent ni hésitation, ni crainte
dans l'acconvplissemenl du devoir.
Et pendant que donnent leur vie ceux-
là pour qui la vie ne [ut souvent qu'une
marûlr.e ; pendant que meurent, le$ uns
et souffrent les autres, avec la notion
que l'enjeu du combat, dépasse toutes les
misérables personnes égoïstes, on vou-
drait voir les gens de V arrière, tous ceux
qui loin du vrai front ont un coeur et Une
intelligence, dresser vers les armées de
la Démocratie mondiale les meilleures,
les plus chaudes, (es plus .ferventes
exhortations.'
Paris est un froid spectateur.
Rome avait une autre allure quand ses
légions défendaient ses libertés naissan-
tes qui n'allaient pas sans erreurs poli-
tiques I
« :« m t* M :« >« w > s » a »
• :«j np X S « w w « J»i M ar m M:
. •• i«ï w rc [•) '«fi « '-tfi Wï ,;•» .•) . :•* '•" '•
« i« M :»: va ce- t*i ra M si n r»- '••
.'où est
Vélile saine et, courageuse qui veille au
coeur de..la cité?
Où sont les hommes dont les paroles
enflammées et fraternelles raniment les
coeurs meurtris, les âmes défaillantes?
Chaque four je .cherche sur les murs
de Paris Vaffiche bienfaisante ; dans les
colonnes des journaux, l'appel grave et
confiant qui rappellera la grande pério-
de révolutionnaire française, et galva-
nisera l'énergie nationale : je trouve des
affiches de Cinéma cl des articles de po-
litique inférieure.
Un seul effort est à noter dans ce sens
précis : celui de. la Ligue Civique dont la
premlière affiche est admirable d'inspi-
ration et de conception démocratiques.
Certains sectaires diront, peut-être dé-
daigneusement : « Peuh ! ce sont des
bourgeois. » En effet, ce sont des pro-
fesseurs, mais fc sais que presque tous
ceux qui dirigent la Ligue Civique ont
dû..prendrc le deuil.
J'aurais voulu voir mon Parti parler
au. pays, largement, humainement, for-
tement avec des mots exacts et qui vont
droit au'but: Mais fc- me demande s'il
serait assez uni dans le domaine des
idées pour lancer à la France et au Mon-
de une proclamation.
Nous sommes en désaccord sur les dé-
tails parce que nous avons désenê le
ter)avi des idées générales.. '"'
Euaène Grenier.
ECHOB:..'
'-';.■ = ;.'■; SOLIDARITE ■
"Des pauvnss vil-
lages q>M-ç nous
avions. ■-.4'éoccupés :
. ■après.les-replis plus.
iT ou moins-: volontai-
f. ; res des -Allemands,--
,. certains sont retom.-
-^ iés aux mains, de
•\. . l'ennemi.;.-;. • .
■ Déjà la vie repre-
nait sur les ruines;
des baraques, à dé-
faut de maisons,
^^.«^ abritaient, les halJi-
Ki^duî!!?wi:j:flfiis. .'tants efui n'avaient
pas voulu attendre davantage pour retour-
ner à la terre^ abandqn.né'3 jadis devant les
premiers 'envahisseurs.
Et il a fallu repartir, recommencer la
douloureuse épreuve^ céder encore une fois
à la forcé brutale.....
D'autres villes, sans être reprises, sonl 1
retombées sous les coups des canons prus-
siens. .
Que' ceux de l'a.rricre, que ceux surtout
dont', la guerre n'a pus troublé rexistenee
et dispersé les biens av.eab conscience du
devoir de solidarité qui les sollicite. Qu'ils
soient' fraternels et accucàllunls pour les
réfugiés, leurs frères malheureux.
TRISTE BILAN
Il résulte d airapport établi par le commis-.
saire du peuple au Commerce que la Rus-
sie a perdu, par suite du traité de Brest-
Lidovsk : " ,
7S0.000 kilonifUres ca.r.ix>s de territoire : ;">G
millions d'habillants, soit 33 p. 100 de toute la.
po'pulala'on 21.ri30 kilomèl.rcs
de for : S!) p. 100 de la .production .de-houille :
2G8 raffineries Ce', sucre ; OIS faliiiques . do.
diiaps : 574 brasseries : 133 fabriques de ta-
bacs : 1.4385 distiliories d'ailoool ; 2-i-'i- fabriques
de prodiïïis chimiques : 615 fabriques de pa-
pier : .1.073 usines aiiécaniques. Tous ces ter-
ritoires rapportaient Sfô.23â millions de roubles
et coimploiont 1.800 caisses d'épargne.
Triste bilan, en vérité.
LE POPULAIRE
. Le Populaire, quotidien du soir, vient de
paraître. Il est une preuve vivante de "ce
que .peuvent des -caimai-artes actifs, unis, dé-
■ cidés.
A lire les premiers numéros du nouveau
journal, il semble qu'il ait'abandonné cor?
taines erreurs du Populaire liebdomarlairo,
sur la Société des 'Notions notamment. De
même, les comptes rendus et communica-
tions _socialistes v sont rédigés e-n termes
pluscouaiais "£[ plus exacts.
APRES LÉ RAID
Le Journal a donné 1 récemment un dessin
où Ton peut voir dans un coin de tranchée
un poilu qui sanglote, une lettre a la
main.
Plus loin deux camarades le regardent
en échangeant ces quelques paroles de la
légende :
— Qu'est-ce qu'il a ?
— Son fils vient vdc mourir au champ
d'honneur.
— Quel Age avait-il t ■
— Deux ans.
BIEN NOTER
Notre vente dans les kiosques
. sera assurée dès notre numéro du
3 mai consacré en grande partie à
KARL MARX.
L'article de DEWINNE et les
communications belges sont tou-
jours à la Sb page du journal.
La chronique internationale de
L. de BROUCKERE à la 4' page.
i.l— -«" — - ' ■■ I ■ I ■■! I ■■■ i ■ ■ ■ ■ l
L'homms d'Eîa.t qui aurait voulu rnaiij.
tenir son, pays dans'la _ neutralité, mais
que. les pratiques guerrières de l'Allema-
gne jetèrent dans le confiit mondial ; celud
qui ■définit--de- la-façon ta plus précise et
la plus'-, confor-m!?; aux ;v'ues' socialistes la
paix juste, et durable vient, à l'occasion
de l'anniversaire de l'enIxéc dans la guer-
re de la' République des Eiats-Unis qu'il
préside,: de prononcer un nouveau disecurs.
où- se trouve 'exprimée la même volonté de
donner demain au'monde, un régime de
sécurité inconnu jusqu'ici.
Mais tandis qnie ses messages et ses dis-
cours précédents parlaient de ce que' doit
ct-rc la paix, établissaient -ses fondements
solide, entraient moine dans le détail de
ses conditions, le discours .prononcé par le
président Wilson, le G avril, nous dorme
la suite logique de sa lorte pensée sur. la
guerre tfit sur la paix. Sa conclusion est :
K L'Allemagne a. dit une fois de plus : Is
force 1 seule décidera si la. justice,et la. paia
régneront dans les affaires des iliommes:
si:, ta. droit, comme l'Amérique le conçoit
ou si la domination, comme î'Allaiv.rignc la
comprend détermineront les destinées de
l'humanité.-
'< C'est pourquoi il n'y a qu'une seule
réponse possible de nolne part, la force,
la force à outrance, la force sans borne
ni limite, la force, juste cl triomphante qui
fera du droit la loi du. monde et réduira
en poussière tout?, domination égoïste. »
Ainsi donc le. président Wilson, déclare
solennellement que contre le péril impé-
rialiste allemand les démocraties alliées 'm
doivent compter que sur la l'cv.rc pour s s
sauver cl sauver tous les peuples avec
elles.
Vérité banale ! dira-l-on peut-être.
Vérité, banale, simple si l'on veut, mais
vérité" profonde qu'il ne faut, jamais -ou-
blier sous peine de sombrer daiis la défai-
te, dans la honte et dans l'asscrvissojïic-nl. •
.Voyez la Russie ' nouiv&lle qui fatiguée de
la guerre et- croyant tout à coup à la (ouïe
puissance de 'l'idée libératrice, finit de
désorganiser son année, décla.ve au puis-
sant militarisme germanique qu'elle refuse
de continuer la guerre au peuple allemand
cl qu'elle est prèle à discuter tes condi-
tions d'une poix sans annexion, ni indem-
nité. .
Résultat : le .peuple nltemnnd reste inerte
a l'appel révolutionnaire russe cl la unu---
velle démocratie voit son pays dépecé, dé-
membré, disloqué, par un ennera'i wvpjfova-
ble.
Elle a appris à. ses dépens, — comme s!
les leçons'de l'histoire no devaient pas lui
épargner celte terrible expérience — qui
les idées, les théories les plas belle.-', "les
■•plus haailes, q-ua les causes lec- plus justes
sont condamnées par avance si ci les" n'ont
pas le concours de la force.
Dan-s 3a guerre actuelle, deux forces sont
en présence : l'unio qui déclencha la guer-
re' et qui espère par elle pouvoir ôienûre
sa domination le plus loin qu'elle po-urrs.
c'est l'impérialisme allemand qui a !>.. son
service, un militarisme fonrnda.ble : l'au-
tre force est formée des nalions alliées qui
défendent leur indépendance, leur vie mé-
mo et dont la ea.u«e se trouve être ccl!e
tic toutes les nations, même neutre?.
Voilà le caractère véritable de la guerre.
Et, dans la bille mondiale de ces flcr;.\- for-
ces le socialisme doit'savoir'faire son choix
et prendre-.sa place. Ce n'est qu'à celle
condition qu'il agira, autrement «n'en, dé-
clarations pnrem.'ent verbales, iroinpenses
et iinpui.ss.aiHes, en v.rai parti intov.ialio-
Jiste.
L'esprit qu'il' o montré réceiiimenî. a la.
conférence de ■ Loutres nous commande la
confiance, en l'avenir ,{.-! noiui diurne la cer-
titude qu'il sait que la, force sera l'accou-
cheuse de la prochaine paix des peuples.
Jean Lebss.
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