Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-07-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1087 Nombre total de vues : 1087
Description : 25 juillet 1926 25 juillet 1926
Description : 1926/07/25 (A7,N294)-1926/08/31. 1926/07/25 (A7,N294)-1926/08/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604830k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
7* Année • ÉTo 234
MBO tinxsu&ro •' 28 cmatbuma
Les ittïriistres changent et nos reven-
iiications demeurent
H y a quelque trois semaines, je fé-
jïèttais M. Jourdain d'avoir su bannir la
politique de son' ministère, d'en avoir
• fait une maison accessible à' tous. J^aime
à croire que sous la direction du noit-
veau ministre, il n'y. aura, à ce point de
. vue, rien de modifié rue de Bellechasse.
Nous espérons que le président du
Conseil le choisira parmi les parlëmen-
' tâires qui connaissent bien nos milieux.
Mais, si, d'aventuré, le nouveau minis-
tre se trouve mal renseigné sur les
hommes avec qui il aura à collabora
chaque jour, et s'il veut rapidement sa-
voir à qui se fier, n'â-t-il pas à sa dis-
position un critérium facile, et dêvànl
lequel, dans nos milieux* tous s'incli-
nent?
Si parmi ceux qui vont vous apprc-
cher, vous devinez, Monsieur le rutui
Ministre* dès appétits personnels, le dé
sir d'atteindre ces emplois, ces postei
ou ces honneurs que la politique jett<
en pâture à ceux qui acceptent d'êtri
,ses domestiques, méfiez-vous : ils mi
litent dans leur intérêt et non dans ce
| lui des pauvres gens, diminués, brisé
j par la guerre. Ils ne représentent pa
| notre esprit, — ils ont le dévouemen
! sur les lèvres et l'égoïsme dans le coeui
| Si, au contraire, vous avez devan
j vous des gens qui n'ont pour -eux^même
I beêoM'rdé rien,, et. qui parlent sçulemen
["■'■'' au lùfii^Hes intérêts généraux de^ jciu
■ ■, -. 71**?'/^ ■ ~ ., w . - .
| tHés^'ei:. des anciens combattants, écou
j tez-IeS:; ils viendront, vous apportai!
! J'.ppinion de centaines de milliers d
1 braves gens qui ne demandent aucun
• faveur, mais veulent que le droit à re
' .paration leur soit appliqué dune faço
équitable. Ils représentent une force v
goureuse, saine, indépendante, libre e
s cependant disciplinée : si vous save
vous appuyer sur elle, vous aurez dar
.; les conseils du gouvernement et dàr
les discussions parlementaires une tell
autorité que vous vaincrez sans pein
les hésitations ou les résistances.
Parmi les grandes questions qui d<
main se poseront devant vous, comn
telles se posaient hier devant votre pn
décesseur, l'Union Fédérale se perm
;voeux de ses récents Congrès ou Comît
fédéraux :
r — Les revendications des ascendant
que le Congrès de Nice a mises en tê
. de son cahier de doléances ; une Co
férehce a été instituée à votre mini
• tère : activez ses travaux et recomma
déz qu'à l'avenir les convocations soie
faites soigneusement pour que l'homu
qui y représente le Comité d'Entente
l'Union fédérale, Georges Bernard, ]
soit pas évincé une seconde fois comr
il l'a. été une première, — par hasai
sans doute ;
— L'Office du Combattant, que nol
dernier Comité fédéral accepte sous
forme d'un Office unique, — décisi
qui, tout en rendant plus simple vol
tâche, donnera une première satisfacti
aux A. C. non pensionnés, pour lesqu
'la reconnaissance du pays ne s'est ma
festée jusqu'ici que par de nombre
discours et de belles phrases ;
— La défense de la loi des pensioi
nous la voulons intangible, — nous
permettrons d'ailleurs pas qu'on y t<
che, — nous nous refusons à toute
\ision générale, à toute mesure qui s
tirait du cadre de la législation que n
avons créée ; nous ne nous laisser
pas diviser, pour la plus grande gl<
et le plus grand profit du choeui
embusqués qui, si nous n'y mettionsiojtt
ordre, auraient.l'âudâce de propose» au-
jourd'hui des économies sur le prix de
nôtre sang.
Au surplùSj Monsieur le Ministre,
vous Serez un ancien combattant; ^vous
aurez vécu, à nos côtés* dans les tran-
chées;. Ce titré nous permet de Ttous ac-
corder, sans vous connaître etjsâns vous
attendre aux actes, notre confiance.
Vous trouverez en votre âme ^d'ancien
poilu l'âpre volonté qu'ilannée 1926, pour défendre nos droits
menacés et réaliser nos droits mécon-
nus.
Maurice R AN DOUX.
Trêsitbenî tfe VU. F.
'—— ^ . > ««»< . .
Une statistique édifiante
Alors que certains -vont proclamer que le:
sacrifices financiers faits par la Nation son
hors de proportion avec Iles services rendu:
par les combattants à cette même Nation
| qu'il est inutile de payer pour des mutilés e
des orphelins une rééducation et une éduca
tion trop coûteuses, les faits répondent av«
une rare éloquence !
ï
Prenons le palmarès du Concours généra
^ des lycées et collèges lu en Sorbonne le samed
10 juillet 1926. Quatre prix et deux accessit
sont attribués cette année à des pupilles de !<
Nation qui'se classent ainsi des premiers paru
les, premiers élèves de notre Université fran
•••:■. uSS"**-. Ms. aaa^ei OTLyirt^flAtiipiMi -pàmei
"tromt davantage d'être fiers des enfants dé
combattants morts et des combattants mutiléi
car seuls ont pu se présenter au concours jus
tement respecté les élèves de nos établisse
mente ayant au moins 16 ans actuellement. 1
est évident que les années qui viendront nou
permettront de remplir, plus complètement no
devoirs d'éducation envers les Pupilles* el
par les résultats obtenus, de montrer tant 31
Z Parlement qu'à: une partie de l'opinion, 1
S nécessité de maintenir des crédits dont la N*
lS tion plus tard, récupérera au centuple les ir
téréts.
e Louis FONTENAILLE
Administrateur de l'Union lèdè^ah
:- -— ^-r*t*i—« ;
*' CQMMISSK)N DE CONTROLE
-*" - toi '
îl L'abondance . des matières ne nous
:s van permis de -faire ■paraître dans notr
tj-j.j>ier «fitttero le compte rendu de 1
-s Comnùsswn de contrôle', que nous- d.01
non.s ci-dessous. Lecture en a été donm
au Comité fédéral par le camarade Bu
S, l°n-
te La. Commission après avoir procédé a
a. pointage des opérations comptables effe
tuées pendant la période 'du 24 mars a
s" ;!0 a.vril 1926, les reconnaît exactes -et a.]
11- prouve le. bilan se soldant à cette de
nr_ nière date par un actif de 290.553 ir. 74.
Elle valide également après vérificatio:
le l'es comptes arrêtés au 30 juin 1926
et laissant apparaître un solde disponible
îe l'actif de l'Union fédérale de 225.036 :fr. 9
La. Commission 6e plait -à constater
j ■ bonne tenue de la comptabilité et mai:
d, teste. à nouveau sa satisfaction pour-
travail accompli "par-le personnel corn
table, sons l'heureuse direction du càm
re rade Penquer, trésorier général <
1 l'Union fédérale. '- ■ ■■
Au cours de sa vérification et d'a.pr
Ml les documents qui lui ont été soumis,
re Commission de contrôle regrette d'ave
pu. constater que certaine fédération aya
on accusé un chiffre dé 2.012 ' cotisants • lo
els d'une Assemblée générale précédant .
n{_ huit jours le Congrès de Nice, n'avf
cotisé à l'Union fédérale, la veille du<
ux congrès, que pour un nombre de-200 adl
rents. ,-,,,.'".
Elle réprouve de tels agissements
is: rappelle qu'à. l'Union fédérale-la-dis
ne pline qui y est toujours librement consc
lie par tous, n'exclut pour personne
m" stricte observation des obligations sta
le- taires.
or_ Approuve l'initiative du camarade P<
quer, trésorier général de l'U. F. lcqn
)US dans son projet de. budget 1926-1927 <
>ns gage le Conseil d'administration .à".envi
,jre gci" toiles propositions susceptibles
, renforcer le .contrôle des déclaratu
acs d'effectifs. ,
ÉLECTIONS
à l'Office national des Mutilés
Nous donnons ci-dessous la liste des
candidats du Cartel-des Grandes Asso-
ciations, aux Hfttections qui vont avoir
lieu 3e Si juillet prochain pour le re-
nouvellenaeni de J30 membres sortants
de l'Office .National êes Mutilés et' Ré-
formés.
Nous demandons à tous les délégués
de bien -vouloir prendre bonne àadte de
ces noms.
MM. ALBERT (Marcel) (P. N.).
BALAVOINE (P. N.).
BARTHODLOT (U. N. M. R.j.
BLOCH (A. <3. M. G0-
Mme Vve GASSOU (U. F.).
MM. GAUET (IF. N.).
CHABERT (U. F.).
DANIEL (U. F.).
DELMOTTE (U. N. M. R-).
L'Abbé DUPRAISSE (U-N-M-Ri).
DTJLONG (U. F.).
FONTENAILLE (U. F-).
Mme Vve LANDRIN (U. F.).
MM. LONGERON (U- F.).
NONY (U. F.).
RANDOUX (U. F.).
RIVOLLET (U. N. M. R.).
THEBAtlD (A. G- M. G.).
VAILLANT (U. P.).
• VIALÂ (U.'F.).
'" -_—,--,-,;'. +m+~ ■
M mesure qui va encore atteindre
les victimes de ia guerre
;io>
Le Conseil municipal de Paris vient de
■ prendra Une mesure eniij à première vue,
paraît de nature à satisfaire ceux, et nous
. en sommes, qui- reconnaissent l'urgente
' nécessité de réailiser des économies.
[ Ha décidé nie suspendre tout recrute-
ment de personnel jusquîà ce que le nom-
1 bre «ctuél des -fonctionnaires de la ville
1 de Paris et les services annexes ait été
. diminué, par suite de décès, de mises à
1 la retraite ou de démissions, dans la pro-
. ^portion de dibt pôUf cent. G'èst là une
conipressiqn énèrgiqae qu'il doit être sans
1 sdotite H'p^ssjb*tw- d^lêciuer^,sans -préjudice!
s pios'slolë' pîuf lé service, pér un'iffc^rMr
pemènt dés fonctions et une meilleure
• utilisation des personnes.
; Tout serait donc parfait si la décision
çlu Conseil municipal n'allait :pas avoir
poiir.'conséquence dé léser '.directement
l les intérêts dès victimes'de. la vgùerre. En
effet, certains de nos "camarades classés
sur les listes d'emplois réservésj atten-
s dent depuis dé longs mois, leur nomina-
tion dans l'emploi qu'ils avaient postule.
' Comme la proportion réservée atteint
i; pour certains emplois, la. totalité; du ca-
t dre normal, on voit tout de suite que
c'est encore les mutilés gui vont faire les
- frais de l'opération. "
Lorsque dans la loi de finances du
22 mars 1924, le Parlement vota pour les
services de l'Etat une mesure analogue, il
spécifia-gu'ellcne pourrait concerner; en
aucun cas, lés emplois réservés aux vic-
' times dé la guerre. Le~ Conseil municipal
-de Paris n'est pas sans ignorer ce pré-
cédent dont nous pensions qu'il s'inspi-
rerait.
Nous nous étonnons, qu'ayant, à de
nombreuses reprises, manifesté sa volonté
1 de ne pas méconnaître les droits des vie-
e times de la guerre, il n'ait pas cette foi!
1 reculé devant les conséquences inélucta-
'■• blés de son vote. En creusant un peu pim
e la question, il eût facilement trouvé de:
'- solutions plus logiques et plus conforme:
à la justice. '■ . . .
La loi des emplois réservés ■ avait, ei
a effet, pour but de réserver une très grandi
'• part, sinon.la totalité de certains emploi:
11. publics '..aux victimes de la guerre. Or, h
)-■ proportion des employés non victimes d<
:- guerre, recrutés, à côté de celte loi et sou
vent: .'contre . elle,' est' assez grande pou:
qu'on, y trouve tous les éléments d'um
'' compression. immédiate, qui soulagerai
', les finances de la .ville sans toucher au:
à droits de nos camarades.
)• Mais' le Conseil a peut-être voulu n
à faire nulle peine, nièine légère, aux nom
i- breuses jeunes filles qui sont, le charm
[C des bureaux de l'Hôtel de Ville. Ces de
D- moiselles qui, nous en sommes persuade
," ' sont des employées modèles, semblent ;
, | être admirablement protégées contre le
G; coups du sort. Les. veuves, les mutiléi
eux, ont pris -i!liahit.ude- de toutes les v:
JS .cissitudes ; ils continuent- à- n'avoir pa
la de chance et voilà tout ! " '
ir Après avoir souffert pendant quatre an:
^ donné leur chaiiv-leur santé ou le bonbeu
rs- ele. leur foyer,., les ..victimes de la guerr
, 5" ne peuvent encore être sacrifiées à noi
Vf veau. Elles ont droit, avant tous autre
. à avoir leur vie. assurée et lorsque les cii
''.' constances imposent des mesures exce]
ô' tionnelles, elles, doivent, dans loutc.. ]
mesure du possible, être lès dernières
et en souffrir. Ce n'est que stricte justic
;i- Qu'elles soient les premières atteinte
n. cela devient une véritable brimade.
ja Les lettres que je reçois de loutc pa
' nie montrent que les victimes de la Çuèr
sont décidées à ne pas se laisser faire -
je compte qu'un Conseiller municipal
:n- trouvera pour rappeler ses collègues
cl, une plus juste observation de leurs d
:n- voirs. C'est une erreur, il faut la répare
™~ C-iston LESNE,
de Administrateur de VU. .-F.
lis Président de. la Fédération àe la Soi
de l'Union Fédérale.
VICTIMES DE LA GUERRE
ET COMBATTANTS
Vous vous demandez comment, dans les
circonstances présentes, chacun peut servir
pratiquement les intérêts du pays.
Continuez votre travail quotidien et incitez
tous ceux qui le peuvent à payer au percep-
teur des acomptes sur lès contributions direc-
tes de l'année, même avant la réception des
feuilles. C'est un droit et c'est un devoir.
Pour surmonter la crise et éviter l'infla-
tion, le Trésor a besoin d'argent.
L'EMPLOI OBLIGATOIRE
■ lOI -
Notre camarade.. Cassin, d'accord avec le
Bureau de TU. F., avait appelé l'attention du
précédent ministre du Travail, M. Durafour,
sur les ineonvéïHents du retard apporté à' la
mise en application de la loi du 26 avril 1924
sur l'emploi obligatoire des mutilés. Il lui
avait demandé notamment, ainsi qu'il l'a ex-
posé au dernier Comité fédéral, de prendre
toutes dispositions en vue de l'inscription au
budget de crédits nécessaires à cette applica-
tion et de hâter la publication du règlement
d'administration publique prévu par l'article
19 de la loi.
A la date du 16 juillet, il a fait savon
qu'il avait renouvelé, ce même jour, la de-
mande de crédits précédemment formée.
En ce qui concerne le règlement d'admi-
nistration publique qui doit intervenir, je suis
heureux, ajoutert-il, de « vous informer que
le Conseil d'Etat en poursuit actuellemenl
r«&men;. Mais je crois devoir rappeler à ce
sujet, qu^en^ attendant la parution de ce règle
ment-je-nie suis préoccupé de provoquer h
:■ 1:inist.ven..vigueur^^.déra-loi du 26 avril 1924
Ainsi que vous îfc savez, un arrêté du 16 juil
let 1925, pris en application de l'article 3 d«
la loi, a fixé la proportion de mutilés à em
ployer-dans les établissements assujettis. D'au
tré part, j'ai, par l'intermédiaire du service di
. l'inspection du travail, engagé vivement le
eihefs' d'établissements à embaucher, sans at
tendre là parution du règlement d'administra
tion publique, le nombre de pensionnés di
guerre qui leur était nécessaire pour êtse ci
règle avec l'arrêté susvisé et je dois ajoute
que lés employeurs, dans leur ensemble, on
répondu à mon appel.
. De leur côte, les offices publics de place
ment ont fait tous leurs efforts pour procure
des emplois aux victimes de la guerre, et ji
'-. dois vous signaler qu'à l'heure actuelle, 1
nombre de chômeurs, pensionnés de guerre
. qui sont inscrits à ces offices, et auxquel
ceux-ci n'ont pu procurer un emploi, est in
fîme..
Vous pouvez être assuré, en conséquence
que je continuerai à faire tous mes efforts pou
. que la Toi sur l'emploi obligatoire des mutilé
; entre officiellement en application dans ]
; plus bref délai possible. »
! >-««»-^
!' DOCUMENTS ÉTRANGER
L
Leur traduction
; L'Union Fédérale compte parmi ses corre
, pondants de nombreux anciens combattau
étrangers.
* Elle reçoit les périodiques que lui adre
2 sent notamment les associations américaine
- britanniques, belges, italiennes, yougo-slave
''' tchéco-slovaques, polonaises, etc., de mêir
s que les publications des fédérations autrichie:
'» nés et allemandes.
s Nous serions obligés à ceux de nos cam
rades qui voudraient bien nous apporter -Iei
'' concours quant à la traduction des documen
c étrangers, à charge pour ces mêmes camarad
l~ de nous communiquer le résumé succinct d
•I informations importantes, ainsi que de brèv
>- analyses de l'activité des groupements corn
jj pondants.
s. Enfin, c'est avec reconnaissance que no
s' recevrons toutes copies ou coupures d'articl
rt de journaux et de revues — français ou étra
c gers — intéressant le monde des victimes
;c la guerre, en général, et l'Union Fédérale
à particulier.
P" L'utilité des présentes suggestions ne s;
rait échapper, nous en sommes certains, à r
excellents camarades de l'U. F.
ne
I Le Bureau Fédéral
Le Congrès de i'American Légion
§ Paris, en 1927
L'American Légion a décidé, on le sait,
de tenir sa Convention de 1927 à Paris.
L'organisation n'en est pas une petite af-
faire, car dès maintenant 20.000 hommes
et 10.000 femmes, mères, épouses ou soeurs
de combattants, so^t partants assurés.
M. Wicker, chargé de préparer le voya-
ge, est depuis quelques jours à Paris. Il a
exposé à la presse anglo-américaine, les
grandes lignes et le but de cette invasion
pacifique.
Voici certaines de ses déclarations, telles
que les a reproduites Le Journal •
1 « Les gens qui viendront l'an prochain,
dit-il, comprennent bien quelques million-
naires, mais aussi .quelques maçons et sur-
tout des Américains moyens qui économi-
sent dans des cagnottes, la somme impor-
tante qu'ils auront à débourser, car ils
viennent à leurs frais.
« Et nous vouions que Paris voie alors
autre chose que des touristes qui se croient
en pays conquis et qui souvent perd-ent la
notion de leur responsabilité. Nos amis
viendront ici comme en pèlerinage et nous
demanderons à l'autorité française d'être
impitoyable pour ceux qui l'oublieraent
d'une façon trop flagrante.
« Le grand but de notre Convention est
de faire revoir aux anciens combattants
les lieux où ils ont peiné, souffert et vain-
cu. Ils seront pour cela, regroupés par
divisions et ces divisions iront retrouver
leurs champs de bataille.
« Puis, il y aura la visite des cimetiè-
res où se déroulera une cérémonie reli-
gieuse célébrée simultanément par un prê-
tre, un rabbin et un pasteur, tandis qu'au
pied de chacune des tombes se tiendront
les amis ou les parents des morts.
« A la fin de la cérémonie, ils mettront
genoux en terre, planteront une fleur sur
la tombe et, s'inclinant pieusement, dépo-
seront sur ses pétales le baiser destiné au
mort-
ct Rentrant enfin à Paris, les légionnai-
res tiendront leur Convention.
« Nous espérons, continue M. Wicker,
que ce voyage aidera sérieusement à dis-
siper certaine incompréhension trop gran-
de, que les Français et les Américains ont
les uns des autres. Les financiers se ren-
dront compte que nous ne sommés pas
seulement des gens d'affaires. et que- Ië~
coeur existe aussi chez nous.
« Nos compatriotes verront ce qu'est le
peuple de France, combien il a souffert,
et combien il travaille. Et si nous arrivons
par ce voyage à dissiper les nuages qui
: sont entre les anciens camarades de com-
bat, nous estimerons n'avoir pas perdu
' notre temps. »
>-^»^ c
; W0S D*UK SAUVEE
■Ol
En voyage :
Je lis dans le Matin que M. Nordmanit
■ mille Lamartine de s'être comparé trop
modestement à la lune ;
s Je ressemble. Seigneur, au globe de la nuit.
. Et cela me. rappelle une revue d'avant
guerre {à la Cigale, je crois) où, dans un
décor délicieusement nocturne, un acteur,
qui représentait notre jeune poète natio-
nal M. R. roucoulait sur un ton de mé-
lancolie mineure : « La lune est triste ce
, soir... El moi, je suis un peu... comme la
r lime ! »
s Mais qu'ont donc fous les hommes à
e en vouloir ainsi à la lune ci à la ridicu-
liser. Serail-cc parce qu'elle ressemble A
Louchciir on parce que Renaudcl lui res-
semble ? Il y a bien d'autres vieilles lunes,
y dans le magasin aux accessoires de la po-
J litique ; on les a accrochées maintes fois
et maintes fois décrochées depuis la
guerre, et notre pauvre horizon n'en a
pas été mieux éclaire... Mais la lune, ta
. vraie lune, pourquoi donc la railler sans
cesse et en faire le symbole de la. bèlise?
C'est comme le chef de gare, pourquoi
en faire le prototype du jnari malheu-
;. rcux '.' Certes, il y a des chefs de gare qui
le sont, j'en connais. Mais il y en a aussi
qui ne le sont pas, et tant d'antres ' le
'» sont, par les cornes du diable, et qui n'ont
e même jamais été hommes d'équipe sur
i- aucun réseau.
C'est trop bric tout ça, à la fin ! Il faut
mettre un terme à toutes ces fables, à ces
l" moqueries, à ces imbécillités. Il faut re-
ir dresser ces injustices, incompréhensibles
ts après tant d'années de démocratie cons-
„s dente, lamentables restes d'époque de
barbarie à jamais disparue.
Pour ma part, je veux désormais lutter
eS pour celte noble cause : rendre l'honneur,
s- astral ou conjugal, à la lune et aux chefs
de gare.
La réintégration de tons les cheminots,
je m'en moque. Je veux seulement la
es rêJicbilitalion des chefs de gare.
n- ,/c me suis battu pour la justice (on me
Je l'a assez dit !). Je fonde une ligue (une
en de plus) pour la réhabilitation de la lune
et des cliefs de gare. Vive la République !
B. GONIA.
os
Lire en deuxième page, le compte rendu
de la réunion du Cn'is^l supérieur de
l'Office national des Pupilles de la Nation.
nintianolie 25 Juillet 1936
MBO tinxsu&ro •' 28 cmatbuma
Les ittïriistres changent et nos reven-
iiications demeurent
H y a quelque trois semaines, je fé-
jïèttais M. Jourdain d'avoir su bannir la
politique de son' ministère, d'en avoir
• fait une maison accessible à' tous. J^aime
à croire que sous la direction du noit-
veau ministre, il n'y. aura, à ce point de
. vue, rien de modifié rue de Bellechasse.
Nous espérons que le président du
Conseil le choisira parmi les parlëmen-
' tâires qui connaissent bien nos milieux.
Mais, si, d'aventuré, le nouveau minis-
tre se trouve mal renseigné sur les
hommes avec qui il aura à collabora
chaque jour, et s'il veut rapidement sa-
voir à qui se fier, n'â-t-il pas à sa dis-
position un critérium facile, et dêvànl
lequel, dans nos milieux* tous s'incli-
nent?
Si parmi ceux qui vont vous apprc-
cher, vous devinez, Monsieur le rutui
Ministre* dès appétits personnels, le dé
sir d'atteindre ces emplois, ces postei
ou ces honneurs que la politique jett<
en pâture à ceux qui acceptent d'êtri
,ses domestiques, méfiez-vous : ils mi
litent dans leur intérêt et non dans ce
| lui des pauvres gens, diminués, brisé
j par la guerre. Ils ne représentent pa
| notre esprit, — ils ont le dévouemen
! sur les lèvres et l'égoïsme dans le coeui
| Si, au contraire, vous avez devan
j vous des gens qui n'ont pour -eux^même
I beêoM'rdé rien,, et. qui parlent sçulemen
["■'■'' au lùfii^Hes intérêts généraux de^ jciu
■ ■, -. 71**?'/^ ■ ~ ., w . - .
| tHés^'ei:. des anciens combattants, écou
j tez-IeS:; ils viendront, vous apportai!
! J'.ppinion de centaines de milliers d
1 braves gens qui ne demandent aucun
• faveur, mais veulent que le droit à re
' .paration leur soit appliqué dune faço
équitable. Ils représentent une force v
goureuse, saine, indépendante, libre e
s cependant disciplinée : si vous save
vous appuyer sur elle, vous aurez dar
.; les conseils du gouvernement et dàr
les discussions parlementaires une tell
autorité que vous vaincrez sans pein
les hésitations ou les résistances.
Parmi les grandes questions qui d<
main se poseront devant vous, comn
telles se posaient hier devant votre pn
décesseur, l'Union Fédérale se perm
fédéraux :
r — Les revendications des ascendant
que le Congrès de Nice a mises en tê
. de son cahier de doléances ; une Co
férehce a été instituée à votre mini
• tère : activez ses travaux et recomma
déz qu'à l'avenir les convocations soie
faites soigneusement pour que l'homu
qui y représente le Comité d'Entente
l'Union fédérale, Georges Bernard, ]
soit pas évincé une seconde fois comr
il l'a. été une première, — par hasai
sans doute ;
— L'Office du Combattant, que nol
dernier Comité fédéral accepte sous
forme d'un Office unique, — décisi
qui, tout en rendant plus simple vol
tâche, donnera une première satisfacti
aux A. C. non pensionnés, pour lesqu
'la reconnaissance du pays ne s'est ma
festée jusqu'ici que par de nombre
discours et de belles phrases ;
— La défense de la loi des pensioi
nous la voulons intangible, — nous
permettrons d'ailleurs pas qu'on y t<
che, — nous nous refusons à toute
\ision générale, à toute mesure qui s
tirait du cadre de la législation que n
avons créée ; nous ne nous laisser
pas diviser, pour la plus grande gl<
et le plus grand profit du choeui
embusqués qui, si nous n'y mettionsiojtt
ordre, auraient.l'âudâce de propose» au-
jourd'hui des économies sur le prix de
nôtre sang.
Au surplùSj Monsieur le Ministre,
vous Serez un ancien combattant; ^vous
aurez vécu, à nos côtés* dans les tran-
chées;. Ce titré nous permet de Ttous ac-
corder, sans vous connaître etjsâns vous
attendre aux actes, notre confiance.
Vous trouverez en votre âme ^d'ancien
poilu l'âpre volonté qu'il
menacés et réaliser nos droits mécon-
nus.
Maurice R AN DOUX.
Trêsitbenî tfe VU. F.
'—— ^ . > ««»< . .
Une statistique édifiante
Alors que certains -vont proclamer que le:
sacrifices financiers faits par la Nation son
hors de proportion avec Iles services rendu:
par les combattants à cette même Nation
| qu'il est inutile de payer pour des mutilés e
des orphelins une rééducation et une éduca
tion trop coûteuses, les faits répondent av«
une rare éloquence !
ï
Prenons le palmarès du Concours généra
^ des lycées et collèges lu en Sorbonne le samed
10 juillet 1926. Quatre prix et deux accessit
sont attribués cette année à des pupilles de !<
Nation qui'se classent ainsi des premiers paru
les, premiers élèves de notre Université fran
•••:■. uSS"**-. Ms. aaa^ei OTLyirt^flAtiipiMi -pàmei
"tromt davantage d'être fiers des enfants dé
combattants morts et des combattants mutiléi
car seuls ont pu se présenter au concours jus
tement respecté les élèves de nos établisse
mente ayant au moins 16 ans actuellement. 1
est évident que les années qui viendront nou
permettront de remplir, plus complètement no
devoirs d'éducation envers les Pupilles* el
par les résultats obtenus, de montrer tant 31
Z Parlement qu'à: une partie de l'opinion, 1
S nécessité de maintenir des crédits dont la N*
lS tion plus tard, récupérera au centuple les ir
téréts.
e Louis FONTENAILLE
Administrateur de l'Union lèdè^ah
:- -— ^-r*t*i—« ;
*' CQMMISSK)N DE CONTROLE
-*" - toi '
îl L'abondance . des matières ne nous
:s van permis de -faire ■paraître dans notr
tj-j.j>ier «fitttero le compte rendu de 1
-s Comnùsswn de contrôle', que nous- d.01
non.s ci-dessous. Lecture en a été donm
au Comité fédéral par le camarade Bu
S, l°n-
te La. Commission après avoir procédé a
a. pointage des opérations comptables effe
tuées pendant la période 'du 24 mars a
s" ;!0 a.vril 1926, les reconnaît exactes -et a.]
11- prouve le. bilan se soldant à cette de
nr_ nière date par un actif de 290.553 ir. 74.
Elle valide également après vérificatio:
le l'es comptes arrêtés au 30 juin 1926
et laissant apparaître un solde disponible
îe l'actif de l'Union fédérale de 225.036 :fr. 9
La. Commission 6e plait -à constater
j ■ bonne tenue de la comptabilité et mai:
d, teste. à nouveau sa satisfaction pour-
travail accompli "par-le personnel corn
table, sons l'heureuse direction du càm
re rade Penquer, trésorier général <
1 l'Union fédérale. '- ■ ■■
Au cours de sa vérification et d'a.pr
Ml les documents qui lui ont été soumis,
re Commission de contrôle regrette d'ave
pu. constater que certaine fédération aya
on accusé un chiffre dé 2.012 ' cotisants • lo
els d'une Assemblée générale précédant .
n{_ huit jours le Congrès de Nice, n'avf
cotisé à l'Union fédérale, la veille du<
ux congrès, que pour un nombre de-200 adl
rents. ,-,,,.'".
Elle réprouve de tels agissements
is: rappelle qu'à. l'Union fédérale-la-dis
ne pline qui y est toujours librement consc
lie par tous, n'exclut pour personne
m" stricte observation des obligations sta
le- taires.
or_ Approuve l'initiative du camarade P<
quer, trésorier général de l'U. F. lcqn
)US dans son projet de. budget 1926-1927 <
>ns gage le Conseil d'administration .à".envi
,jre gci" toiles propositions susceptibles
, renforcer le .contrôle des déclaratu
acs d'effectifs. ,
ÉLECTIONS
à l'Office national des Mutilés
Nous donnons ci-dessous la liste des
candidats du Cartel-des Grandes Asso-
ciations, aux Hfttections qui vont avoir
lieu 3e Si juillet prochain pour le re-
nouvellenaeni de J30 membres sortants
de l'Office .National êes Mutilés et' Ré-
formés.
Nous demandons à tous les délégués
de bien -vouloir prendre bonne àadte de
ces noms.
MM. ALBERT (Marcel) (P. N.).
BALAVOINE (P. N.).
BARTHODLOT (U. N. M. R.j.
BLOCH (A. <3. M. G0-
Mme Vve GASSOU (U. F.).
MM. GAUET (IF. N.).
CHABERT (U. F.).
DANIEL (U. F.).
DELMOTTE (U. N. M. R-).
L'Abbé DUPRAISSE (U-N-M-Ri).
DTJLONG (U. F.).
FONTENAILLE (U. F-).
Mme Vve LANDRIN (U. F.).
MM. LONGERON (U- F.).
NONY (U. F.).
RANDOUX (U. F.).
RIVOLLET (U. N. M. R.).
THEBAtlD (A. G- M. G.).
VAILLANT (U. P.).
• VIALÂ (U.'F.).
'" -_—,--,-,;'. +m+~ ■
M mesure qui va encore atteindre
les victimes de ia guerre
;io>
Le Conseil municipal de Paris vient de
■ prendra Une mesure eniij à première vue,
paraît de nature à satisfaire ceux, et nous
. en sommes, qui- reconnaissent l'urgente
' nécessité de réailiser des économies.
[ Ha décidé nie suspendre tout recrute-
ment de personnel jusquîà ce que le nom-
1 bre «ctuél des -fonctionnaires de la ville
1 de Paris et les services annexes ait été
. diminué, par suite de décès, de mises à
1 la retraite ou de démissions, dans la pro-
. ^portion de dibt pôUf cent. G'èst là une
conipressiqn énèrgiqae qu'il doit être sans
1 sdotite H'p^ssjb*tw- d^lêciuer^,sans -préjudice!
s pios'slolë' pîuf lé service, pér un'iffc^rMr
pemènt dés fonctions et une meilleure
• utilisation des personnes.
; Tout serait donc parfait si la décision
çlu Conseil municipal n'allait :pas avoir
poiir.'conséquence dé léser '.directement
l les intérêts dès victimes'de. la vgùerre. En
effet, certains de nos "camarades classés
sur les listes d'emplois réservésj atten-
s dent depuis dé longs mois, leur nomina-
tion dans l'emploi qu'ils avaient postule.
' Comme la proportion réservée atteint
i; pour certains emplois, la. totalité; du ca-
t dre normal, on voit tout de suite que
c'est encore les mutilés gui vont faire les
- frais de l'opération. "
Lorsque dans la loi de finances du
22 mars 1924, le Parlement vota pour les
services de l'Etat une mesure analogue, il
spécifia-gu'ellcne pourrait concerner; en
aucun cas, lés emplois réservés aux vic-
' times dé la guerre. Le~ Conseil municipal
-de Paris n'est pas sans ignorer ce pré-
cédent dont nous pensions qu'il s'inspi-
rerait.
Nous nous étonnons, qu'ayant, à de
nombreuses reprises, manifesté sa volonté
1 de ne pas méconnaître les droits des vie-
e times de la guerre, il n'ait pas cette foi!
1 reculé devant les conséquences inélucta-
'■• blés de son vote. En creusant un peu pim
e la question, il eût facilement trouvé de:
'- solutions plus logiques et plus conforme:
à la justice. '■ . . .
La loi des emplois réservés ■ avait, ei
a effet, pour but de réserver une très grandi
'• part, sinon.la totalité de certains emploi:
11. publics '..aux victimes de la guerre. Or, h
)-■ proportion des employés non victimes d<
:- guerre, recrutés, à côté de celte loi et sou
vent: .'contre . elle,' est' assez grande pou:
qu'on, y trouve tous les éléments d'um
'' compression. immédiate, qui soulagerai
', les finances de la .ville sans toucher au:
à droits de nos camarades.
)• Mais' le Conseil a peut-être voulu n
à faire nulle peine, nièine légère, aux nom
i- breuses jeunes filles qui sont, le charm
[C des bureaux de l'Hôtel de Ville. Ces de
D- moiselles qui, nous en sommes persuade
," ' sont des employées modèles, semblent ;
, | être admirablement protégées contre le
G; coups du sort. Les. veuves, les mutiléi
eux, ont pris -i!liahit.ude- de toutes les v:
JS .cissitudes ; ils continuent- à- n'avoir pa
la de chance et voilà tout ! " '
ir Après avoir souffert pendant quatre an:
^ donné leur chaiiv-leur santé ou le bonbeu
rs- ele. leur foyer,., les ..victimes de la guerr
, 5" ne peuvent encore être sacrifiées à noi
Vf veau. Elles ont droit, avant tous autre
. à avoir leur vie. assurée et lorsque les cii
''.' constances imposent des mesures exce]
ô' tionnelles, elles, doivent, dans loutc.. ]
mesure du possible, être lès dernières
et en souffrir. Ce n'est que stricte justic
;i- Qu'elles soient les premières atteinte
n. cela devient une véritable brimade.
ja Les lettres que je reçois de loutc pa
' nie montrent que les victimes de la Çuèr
sont décidées à ne pas se laisser faire -
je compte qu'un Conseiller municipal
:n- trouvera pour rappeler ses collègues
cl, une plus juste observation de leurs d
:n- voirs. C'est une erreur, il faut la répare
™~ C-iston LESNE,
de Administrateur de VU. .-F.
lis Président de. la Fédération àe la Soi
de l'Union Fédérale.
VICTIMES DE LA GUERRE
ET COMBATTANTS
Vous vous demandez comment, dans les
circonstances présentes, chacun peut servir
pratiquement les intérêts du pays.
Continuez votre travail quotidien et incitez
tous ceux qui le peuvent à payer au percep-
teur des acomptes sur lès contributions direc-
tes de l'année, même avant la réception des
feuilles. C'est un droit et c'est un devoir.
Pour surmonter la crise et éviter l'infla-
tion, le Trésor a besoin d'argent.
L'EMPLOI OBLIGATOIRE
■ lOI -
Notre camarade.. Cassin, d'accord avec le
Bureau de TU. F., avait appelé l'attention du
précédent ministre du Travail, M. Durafour,
sur les ineonvéïHents du retard apporté à' la
mise en application de la loi du 26 avril 1924
sur l'emploi obligatoire des mutilés. Il lui
avait demandé notamment, ainsi qu'il l'a ex-
posé au dernier Comité fédéral, de prendre
toutes dispositions en vue de l'inscription au
budget de crédits nécessaires à cette applica-
tion et de hâter la publication du règlement
d'administration publique prévu par l'article
19 de la loi.
A la date du 16 juillet, il a fait savon
qu'il avait renouvelé, ce même jour, la de-
mande de crédits précédemment formée.
En ce qui concerne le règlement d'admi-
nistration publique qui doit intervenir, je suis
heureux, ajoutert-il, de « vous informer que
le Conseil d'Etat en poursuit actuellemenl
r«&men;. Mais je crois devoir rappeler à ce
sujet, qu^en^ attendant la parution de ce règle
ment-je-nie suis préoccupé de provoquer h
:■ 1:inist.ven..vigueur^^.déra-loi du 26 avril 1924
Ainsi que vous îfc savez, un arrêté du 16 juil
let 1925, pris en application de l'article 3 d«
la loi, a fixé la proportion de mutilés à em
ployer-dans les établissements assujettis. D'au
tré part, j'ai, par l'intermédiaire du service di
. l'inspection du travail, engagé vivement le
eihefs' d'établissements à embaucher, sans at
tendre là parution du règlement d'administra
tion publique, le nombre de pensionnés di
guerre qui leur était nécessaire pour êtse ci
règle avec l'arrêté susvisé et je dois ajoute
que lés employeurs, dans leur ensemble, on
répondu à mon appel.
. De leur côte, les offices publics de place
ment ont fait tous leurs efforts pour procure
des emplois aux victimes de la guerre, et ji
'-. dois vous signaler qu'à l'heure actuelle, 1
nombre de chômeurs, pensionnés de guerre
. qui sont inscrits à ces offices, et auxquel
ceux-ci n'ont pu procurer un emploi, est in
fîme..
Vous pouvez être assuré, en conséquence
que je continuerai à faire tous mes efforts pou
. que la Toi sur l'emploi obligatoire des mutilé
; entre officiellement en application dans ]
; plus bref délai possible. »
! >-««»-^
!' DOCUMENTS ÉTRANGER
L
Leur traduction
; L'Union Fédérale compte parmi ses corre
, pondants de nombreux anciens combattau
étrangers.
* Elle reçoit les périodiques que lui adre
2 sent notamment les associations américaine
- britanniques, belges, italiennes, yougo-slave
''' tchéco-slovaques, polonaises, etc., de mêir
s que les publications des fédérations autrichie:
'» nés et allemandes.
s Nous serions obligés à ceux de nos cam
rades qui voudraient bien nous apporter -Iei
'' concours quant à la traduction des documen
c étrangers, à charge pour ces mêmes camarad
l~ de nous communiquer le résumé succinct d
•I informations importantes, ainsi que de brèv
>- analyses de l'activité des groupements corn
jj pondants.
s. Enfin, c'est avec reconnaissance que no
s' recevrons toutes copies ou coupures d'articl
rt de journaux et de revues — français ou étra
c gers — intéressant le monde des victimes
;c la guerre, en général, et l'Union Fédérale
à particulier.
P" L'utilité des présentes suggestions ne s;
rait échapper, nous en sommes certains, à r
excellents camarades de l'U. F.
ne
I Le Bureau Fédéral
Le Congrès de i'American Légion
§ Paris, en 1927
L'American Légion a décidé, on le sait,
de tenir sa Convention de 1927 à Paris.
L'organisation n'en est pas une petite af-
faire, car dès maintenant 20.000 hommes
et 10.000 femmes, mères, épouses ou soeurs
de combattants, so^t partants assurés.
M. Wicker, chargé de préparer le voya-
ge, est depuis quelques jours à Paris. Il a
exposé à la presse anglo-américaine, les
grandes lignes et le but de cette invasion
pacifique.
Voici certaines de ses déclarations, telles
que les a reproduites Le Journal •
1 « Les gens qui viendront l'an prochain,
dit-il, comprennent bien quelques million-
naires, mais aussi .quelques maçons et sur-
tout des Américains moyens qui économi-
sent dans des cagnottes, la somme impor-
tante qu'ils auront à débourser, car ils
viennent à leurs frais.
« Et nous vouions que Paris voie alors
autre chose que des touristes qui se croient
en pays conquis et qui souvent perd-ent la
notion de leur responsabilité. Nos amis
viendront ici comme en pèlerinage et nous
demanderons à l'autorité française d'être
impitoyable pour ceux qui l'oublieraent
d'une façon trop flagrante.
« Le grand but de notre Convention est
de faire revoir aux anciens combattants
les lieux où ils ont peiné, souffert et vain-
cu. Ils seront pour cela, regroupés par
divisions et ces divisions iront retrouver
leurs champs de bataille.
« Puis, il y aura la visite des cimetiè-
res où se déroulera une cérémonie reli-
gieuse célébrée simultanément par un prê-
tre, un rabbin et un pasteur, tandis qu'au
pied de chacune des tombes se tiendront
les amis ou les parents des morts.
« A la fin de la cérémonie, ils mettront
genoux en terre, planteront une fleur sur
la tombe et, s'inclinant pieusement, dépo-
seront sur ses pétales le baiser destiné au
mort-
ct Rentrant enfin à Paris, les légionnai-
res tiendront leur Convention.
« Nous espérons, continue M. Wicker,
que ce voyage aidera sérieusement à dis-
siper certaine incompréhension trop gran-
de, que les Français et les Américains ont
les uns des autres. Les financiers se ren-
dront compte que nous ne sommés pas
seulement des gens d'affaires. et que- Ië~
coeur existe aussi chez nous.
« Nos compatriotes verront ce qu'est le
peuple de France, combien il a souffert,
et combien il travaille. Et si nous arrivons
par ce voyage à dissiper les nuages qui
: sont entre les anciens camarades de com-
bat, nous estimerons n'avoir pas perdu
' notre temps. »
>-^»^ c
; W0S D*UK SAUVEE
■Ol
En voyage :
Je lis dans le Matin que M. Nordmanit
■ mille Lamartine de s'être comparé trop
modestement à la lune ;
s Je ressemble. Seigneur, au globe de la nuit.
. Et cela me. rappelle une revue d'avant
guerre {à la Cigale, je crois) où, dans un
décor délicieusement nocturne, un acteur,
qui représentait notre jeune poète natio-
nal M. R. roucoulait sur un ton de mé-
lancolie mineure : « La lune est triste ce
, soir... El moi, je suis un peu... comme la
r lime ! »
s Mais qu'ont donc fous les hommes à
e en vouloir ainsi à la lune ci à la ridicu-
liser. Serail-cc parce qu'elle ressemble A
Louchciir on parce que Renaudcl lui res-
semble ? Il y a bien d'autres vieilles lunes,
y dans le magasin aux accessoires de la po-
J litique ; on les a accrochées maintes fois
et maintes fois décrochées depuis la
guerre, et notre pauvre horizon n'en a
pas été mieux éclaire... Mais la lune, ta
. vraie lune, pourquoi donc la railler sans
cesse et en faire le symbole de la. bèlise?
C'est comme le chef de gare, pourquoi
en faire le prototype du jnari malheu-
;. rcux '.' Certes, il y a des chefs de gare qui
le sont, j'en connais. Mais il y en a aussi
qui ne le sont pas, et tant d'antres ' le
'» sont, par les cornes du diable, et qui n'ont
e même jamais été hommes d'équipe sur
i- aucun réseau.
C'est trop bric tout ça, à la fin ! Il faut
mettre un terme à toutes ces fables, à ces
l" moqueries, à ces imbécillités. Il faut re-
ir dresser ces injustices, incompréhensibles
ts après tant d'années de démocratie cons-
„s dente, lamentables restes d'époque de
barbarie à jamais disparue.
Pour ma part, je veux désormais lutter
eS pour celte noble cause : rendre l'honneur,
s- astral ou conjugal, à la lune et aux chefs
de gare.
La réintégration de tons les cheminots,
je m'en moque. Je veux seulement la
es rêJicbilitalion des chefs de gare.
n- ,/c me suis battu pour la justice (on me
Je l'a assez dit !). Je fonde une ligue (une
en de plus) pour la réhabilitation de la lune
et des cliefs de gare. Vive la République !
B. GONIA.
os
Lire en deuxième page, le compte rendu
de la réunion du Cn'is^l supérieur de
l'Office national des Pupilles de la Nation.
nintianolie 25 Juillet 1936
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