Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 août 1924 03 août 1924
Description : 1924/08/03 (A5,N196)-1924/08/09. 1924/08/03 (A5,N196)-1924/08/09.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604742f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
5-ANNÉE. - N° 196. LE NUMÉRO : 30 CENTIMES /4#^ "H DIMANCHE 3 AOUT 1924.
BIX AMS ^PUSS
Fr^kéM^^t^:^
.La reyanche de ceux que rioùsràppéT
lions les Bac fies séra-tellé : fraîche-et
joyeuse ? Est-ce pour, ; les; inviter-,- à la
sagesse, que M. Mac Dënald, chef • dû
parti ; travailliste piué en Premier- 'an-r .
gïàisi a fait déployer dans le;s eaux de
Sipthéad lé large et bruyant éventail:: dé
ses escadres ? Que n'â-t^il'alors: attendu
que fussent présents à» %Qriàfes -les dé-
légués du Gouvernement Mlemandy, afin
de les arrimer à son bordi; Outre la pers-
pective de ravënir,; le; - Spectacle .lç la:;
giandè flotte leur eut rappelé le passé,
la reddition sans combat de; leur armée
de mer et le sabordage sournois dans la
rade de Seapâ-Flow. '"
. L'Allemagne prépare^t-eHé la guerre'?-;
Qui le sait ? . -.-,/.
Selon les uns, l'Allemagne est hors
■d'état de nous attaquer 1 ; elle est. désar-^
mée, Selon les autres, elle viole sans pu-
deur, mais non sans hypocrisie, le Trai-
té : elle a reconstitué ses états-majors ;
ses ligues régimëntaires dé combattants
sont autant de régiments camouflés", et
'dans certains pays neutres, elle fait fa-.
briquer des armements. Eh oui, chez ces
mêmes.. neutres qui vitupèrent le soi-di-
sant ,miiitarisme français, qui plastron-
nent aux assemblées de Genève, et dont
quelques-uns se sont enrichis! aux .temps
lbintains de la dernière guerre?!:-■ -. -
"L'Allemagne s'est opposée par tous
lis moyens, (même au hbfn dé sa dignité
îdfe peuple libre) aux investigations des
commissions rnilitàirës de(" \ contrôle,
Pour* i'Këurej elle médite une^réponse
sûr ce sujet à là dernière note que lui
tftt tOrttttt Itt Alliés, Or, une médita-
-.-i'âuiifc;.'f|«* l?Âïïèmàgne ne le .Mt TpalVà-
^prbfîfcir^ J-; '■■-■^:\'i'ii"i,i-:ï*^'^,i"i;>'-'!-■'';•■: •''•'-.'":-''
Nous ne savons nende';pTlus.v , ; :■ •
Il'faudrait savoir.' , M ■ :\ '
Le 2 août 1914, l'Allemagne exécutait
on coup longuement prémédité. Enfôn-
icés dans l'excellence de leurs propres
idées, les pays occidentaux, Belgique,
France et Angleterre, étaient frappes
'de stupeur.. Ils .n'avaient pas imaginé
cela ! Hélas, point n'était besoin d'ima-
giner ! Il suffisait d'avoir vu. UnpcU-
ple est un ' phénomène vivant qui s'ob-
serve, mais qui ne s'invente pas. Pire
sottise que celle qui consiste à juger des
autres "d'après soi-même, au lieu de les
regarder tels qu'ils sont, c'est-à-dire
autres que soi-même !
« La Guerre fraîche et joyeuse ».
L'Allemagne, U>2 août Î9J4- :
;■ AHôns-nOus. recommencer, 'c'ésfeàrdire
attendre gu'ils■ fècovin^énçëni ;P:•..•-.-.-..
Lès combattants>: qui. ont fait le 11
nOyembré, ont-le ^droit âé savoir, ce}, çùê
fait \t'Allemagne* '•■■
Les mûtilésjr qui-ont fait le iî noyém-
bréj '- ont le droit assavoir: si VAttema-'
gnp s'-a/më; par qjiëls'mOyèns èl|ë";s'ar-
me; "et "par .quels iiïoyëns le-.' Gbiïiïërne~
'ment français'et sëslâlïiés entendent met-
tre un terme tinm'éâiai.à < cette gestation
-meurtrière ^èt assassine: '
'• Les femmes des ;-tiiés, les gosses "dès
tués, dont bon nombre sont déjà surië
Rhïïi,: ont le droit de\savoir s'ils-vivent
tïi.paix ou simplement en trêve. :■ -,\
: Il faut à là Francie une <<■ politique
eii Allemagne ». C'est tout 1-art dé "la
politique de prévoir, âe manoeuvrer et
d'aboutir. La force doit être réservée
comme ^ultime moyen, de' préservation^
et' iréser-vée ne veut pas dire amoindrie.
L'Allemagne n'est-pas dangereuse-au^
jourd'hui, dit-on. Quel est celui d'entré
nous "qui accepte le- coeur léger qu'elle le
devienne dans deux ans,, dans cinq ans
ou dans dix ? Qu'est-ce que cette politi-
que à là petite semaine -.- qui ne pense
qu'au jour qui passe ?
Pour la paix de l'Europe, il faut ré-
gler, d'abord la question militaire alle-
. mande. La revue navale .'à' grand;spec-
tacle de M.. Mac Donald, Premier anti-
militariste anglais, n'y suffît-pas.".
S'il y. a en Allemagne'des'forcés dé-
: moeratiques, les •laissèra.rtJon-' /disparaî-
: tre sans un geste afin que la meute13es
[ dévastateurs ; se rue à nouveau sur rèn-
: Bien ; sûr., Entre les ^.âçusç',; ;Un£;.distance.
idej deuxv jouisHnet 'qy^que..dif|^n,cî;i:!^
i -£.«..; ^viplation- /par ÏVÂttptiagnc •ies
; clauses militaires'dzi Traité in'est^'-pas la
guerre. - -.- -..-, ':.-
Bon billet, mes amis:; et, de.sérieujt
' aloi. Savoir si le 3. août 1924 vous l'en-
dossez d'une humeur fraîche et joyeuse.
Henri PÏCHOT,
Président'Honoraire de l'Union Fédérale,
N. B. — Tjnè coquille m'a fait' dire
dans mon dernier article, en donnant
les.ee raisons » de M. Mac Donald : « un
renforcement de la Grande Bretagne ».
Il-faut lire : « un renforcement des ar-
mées de,..:
H. P.
La République Interalliée
On sait qu'au banquet d'Arras, le 10 juin
dernier, le major Hardy, délégué de l'Amc-
rican Légion, lut un discours (reproduit
dans notre numéro du S" juillet) qui souleva
l'enthousiasme des congressistes. .
Certains journaux ayant inexactement in-
terprété les paroles de notre camarade,. ce=
luiLci adressa au président PichoT ïïrie let-
tre lui demandant confirmation de ce qu'il
avait dit.
Le président du Congrès d'Arras répondit
par la lettre suivante, qui emprunte aux
événements actuels un regain d'actualité,
et qui. d'ailleurs, ne vieillira pas de si tôt :
Orléans, 2(ïjuin' 1324.
Mon cher Camarade,
Je Jais appel à votre indulgence. Il m'a.
été impossible depuis la rentrée.d'Arras de.
liquider régulièrement mon courrier.
Je n'approuve pas les interprétations don-
nées par les journaux, L'OEuya-e et. Le Matin
de votre discours- Vous aviez écrit ce que
vous vouliez dire et j'ai communiqué pen-
dant le banquet le texte de voire discours
aua: journalistes. - ,
J'ai parlaitemant compris qve voiis vou-
liez {aire savoir publiquement que. les coni-
battants américains n'avaient pas entendu
obtenir une retraite en en faisant gager les
dépenses par le recouvrement des dettes in-
teralliées. Vous avez {ait connaître égale-
ment que jusqu'à aujourd'hui votre Goùver*
ventent n'avait fait aucun {teste concernant
le recouvrement de sa. cré.ance. Vovs n'avez
pas dit autre chose. C'est pour celleraison
qve je me suis bien gardé, dans mon.allo-
cution, d'entrer dans le domaine pratique
de la question. J'ai, cru comprendre que s'il
dépendait des combattants américains de
régler selon leur pensée les questions finan-
cières interalliées, aucun- remboursement
ne serait demandé à la France {el.consé-
quemment la dette allemande serait, dimi-
nuée d'autant).
Je ne vous cache pas que mon opinion
personnelle sur ce sujet est 'extrêmement
fiette. La voici ;
L'Allemagne a été (et demeure encore à
Thmire présente) Vêlement dangereux de la
vie internationale. Les peuples allies
n'avaient pas des intérêts divers: ils avaient
vn intérêt primordial qui conditionnait tou-
tes leurs actions ; c'était, la nécessité de
défendre leur existence et. leur conception
'commune de la vie mises en. danger par
l'agression allemande. Pour le saîul com-
mun, les alliés devaient mettre, en commun
toutes leurs forces : forces humaines^ for-
ées matérielles, forces morales.
IJI liquidation de In '*t faire sur un principe initial qui était le
suivant : Pour liquider la guerre et orga-
niser, la paix, il est créé un gouvernement
interallié qui règle les questions soulevées
par la guerre,' ci entre autres les questions
financières.
'La question financière se présente sous
l''aspect suivant : alors que le danger était
égal, pour tous, les efforts ont été'divers.
.La*Belgique a été-la première-attaquée-; la
France a supporté seule tout le poids du
choc allemand, jusqu'à l'époque de juillet
1016, où l'armée britannique a pris 120 kilo-
mètres de secteur. Il faut -se souvenir, soit
dit en passant, que toute l'armée française,
mais clic seule, a défilé à Verdun.
Enfin,'en, 1917, l'Amérique est' entrée'
dans la guerre- ' ; r -
Ce que je viens de dire ne contient aucun
reproche contre l'Angleterre, ni contre
| l'Amérique. Je ne fais'qu'examiner quelles
\o'nt été les circonstances de fait de laqucr-
\re. .:'
I Dans ces conditions, étant donné ce que
! la France a consenti de sacrifices en vies
humaines, en. dévastations, eh. pertes de
tous genres, étant donnés les efforts g'iqan-
; tesques qu'elle a. faits pour recréer à l'inté-
; rieur du pays sa vie industrielle, efforts, qui
lui ont permis de fabriquer son armement,
de doter l'armée américaine d'artillerie, de
sauver l'armée serbe, de. sauver l'armée
roumaine, de sauver I. Italie après Caporet-
to, j'estime que le pays qui a t'ait cela n'est
pas mi débiteur, mais qu'il est un créan-
cier.
'Si l'on veut vraiment, régler les dettes in-
teralliées, qu'on établisse donc un calcul
exact ; ce calcul ne sera pas celui de l'ar-
gent emprunté par la France, et qu'elle a
transformé en sacrifices de tous genres ;
ce sera, le calcul de là quote-part apportée
par chaque peuple -allié dans là, '-commune
caisse des souffrances, efforls.-
Telle est. mon cher et honoré camarade,
mon opinion personnelle. C'est celle que
j'ai exprimée depuis quatre ans dans toutes
les conférences que j'ai faites à travers la
■France. Je n'ai jamais rencontré devant
moi un seul contradicteur et j'ai toujours
enlevé d.'emblée les applaudissements de
tous les auditoires.
Je ne puis donc pas croire que le jour oh
la question viendra, en discussion entre les
gouvernements alliés, la solution qui inter-
viendra sera autre que la vraie solution
delà justice. C'est parce que j'en suis con-
vaincu que je vous ai dit à Arras qu'entre
Américains et Français, il n'y a pas besoin
d'échanger des signatures. Ce sont là des
questions dont il ne faut, pas précipiter la dis-
cussion et encore moins le rèqlcmcnl. Notre
constant devoir à tous est de maintenir en-
. tre les peuples alliés, et surtout entre les
quatre grandes démocraties alliées : l'Amé-
rique, l'Angleterre, la Belgique et la Fran-
çéi un lien inâissbiublê de confiance et dé
toifauté'. '■' v' "'■..''•-,-■
WeSt là Jâ politique de notre Union Fêdè-
rale;. Noiis; voulons reformer dans la paix
une nation interaUiée\ une démocratie ih-
lèraliiéé, une .Répubtïquë interalliée, comme
il ,y ai-éu.dans/M) guerre une seule armée,
à:iàqu0êlaFrâncé-à eu l'honneur, de four-
nir un .chef.;
^Partisan.convaincu de là Société des 2Va-
tibtiSi je le suis erféorè plus de la nécessité,
d'instaurer .pouryliï paix du monde cette
consciences démocratique et pacifique dont
nos quatre pa\js riê sont que des aspects di-
vers et' magnifiques^
■Ê-fâul jmrtàûl des guides, des chefs, des
exëniplês, xlès initiateurs, dés entraîneurs,
dés conducteurs. ï.l'faUi: dans le monde ùnè
élite .de nations: Çrôyez-moi, si celles qûé
je viens-de nommer ne comprenaient pas,
quel devoir est le<ïéur^ après une guerre:
qu'elles ont gagnée ensemble* il serait, inu-
tile de parle? dë'iusiiçe, dé paix et de droit;
il faudrait'se préparer à nouveau à entrer
dans l'ère de la violence, et qui peut assu-
rer comme elle se fermerait ?
Je né crois pas m'.àvancër trop en, vous
disant que je vous donné ici l'expression
d'une pensée partagée par toutes les trou-
pes de l'Union Fédérale, et\ je le crois, par
d'autres encore.
Vous, pourrez faire de cette lettre tel usa-
ge que vous trouverez bon et par consé-
quent la faire connaître à nos amis dé
VAmerican Légion.
J'ai été particulièrement heureux défaire
votre connaissance à Arras. J'apprécie tou-
jours très grandement le caractère amétv-
coin si proche de noire caractère français-
Croyez, je vous prie, mon cher Camara-
de, à l'expression dé mes. sentiments de
très vivé.iratèfnité.
Henri PICHOT,
Président du Congrès d'Arras
Le major.Hardy àrépondu à cette lettre
par une lettre d-'àcquièscement, et: d'amica-
les félicitations.
ek-pJF&ôflïiefs «lé duèiïi
Au cours:-de laipfècédëritë législature* un
rapport avait été'" déposé^ au nom de: la
Commission, des . pensions;, .relativement a
la.proposition de loi-de M.. Léon Pasqua! et
plusieurs de'ses collègues, étendant à com-
pléter l'article 3 de; la loi'du 31 mars tôl9
en ce qui concerne le point de départ de la
pension des prisonniers; de guerre, réfor-
més ;pour,; maladie ou blessures imputables
au service; Avec la pèssatibn de la législa-
ture, ce rapport était devenu caduc. Aussi,
est-ce- avec plaisir, pensons-nous, que nos
camarades apprendront qu'un certain nom-
bre ■: de ' -députés, parmi lesquels nous re-
trouvons; Marcel Héràud.-et Ricolfi, -vien-
nent de-reprendre la proposition de loi.
Bien' que- cette question dé la rétroactivité
de'la .pension dés' mutiles prisonniers de
guerre ait'été amplement-débattue au cours
de nos-Congrès, nous ne croyons pas qu'il,
soit inutile d'en dire à nouveau quelques
mots, quand' ce ne serait que pour souli-
gner l'opportunité de .^initiative récem-
ment prise en leur- faveur..
Les intéressés ne^ comprennent pas l'os-
tracismodont le législateur a semblé, jus"
qu'alors; vouloir lès frapper... Leur, senti-
ment est parfaitement justifié.
Plusieurs .membres de. la Chambre avec
l'esàuMs'aàïÀ^
nae:f*etfe S*ev,ëMcBUMK^
l'impèssion^ tr^smeÙê m ne;$l* ^éhviàagér'
le pçoWème-soûsïson angle ivéntâîle...., *J
Â%Tisqté^'eXonibep]dan^ 'des reiîitesv èè;-
dont;noùs?noùs exc'u3ons,'vndiâs 'voulons -at-
tirér.iùhe, tm& dé plus'Tàttentîôn'de ces' der-
niers sur ■ "^incohérence ' d'Une mesure qui
fixe "le: point de' départ, de là; pension du
«;Zefâng- » " invalide, au jour où s'est pro-
noncé lai Commission de réforme, c'est-à-
dire, seulement après le rapatriement.
Un exemple facilitera, la compréhension
de ce court exposé : X et Y appartenant à
la même.unité sont— au cours de l'action,
et le même jour—, victimes d'accidents
sensiblement, analogues. Mais le premier
(dont la section se trouvait plus en avant)
est,tombé, frappe, 'aux mains de l'ennemi ;
son camarade, par contre, a pu être relevé
par nos brancardiers. Ainsi, pour X, lé la-
zareth, pour Y, l'hôpital.
Les blessures étant semblables, .une coïn-
cidence fait que la cicatrisation des plaies
a lieu en môme temps.
Six mois'ont passé : le malheureux pri-
sonnier quitte la formation sanitaire pour
le.camp, dont il ne sortira que de longs
mois, de très longs,mois plus lard ; l'autre
blessé, lui,.après. avoir subi les formalités
de la réforme, a déjà rejoint ses foyers.
Si l'infirmité de chacun est de SO '.','-,. le
dommage pécuniaire se "chiffre pour le pri-
sorinieivcl. par mois de captivité, à plus de
150 francs. Pourquoi ?
On objectera que : le service de santé
allemand s'est peu soucié de mettre nos
camarades en possession de pièces leur
permettant"de faire -valoir leurs droits à
pension. J'entends bien. Tl est possible,
cependant, d'écarter cette objection : la Fé-
dération des ex P.G., lors de son Congrès
du 22 juin — auquel elle avait bien voulu
inviter, ni F. à se faire représenter — nous
a, indiqué comment :/
Los déclarations .:.des intéressés seront
contrôlées,-, dit-elle, et l'.on pourra exiger
'd'eux qu'ils apportent à l: clarations, -l'attestation de.témoins ccrliiïant
sur l'honneur avoir connu des fails signa-
lés.; elle Congrès'd'ajouter qu'en cas d'im-
possibilité de fournir ces témoignages, le
réformé pourra, après proposition des Com-
missions, de réforme, recevoir tin Ministre
des Pensions, une indemnité forfaitaire. Il
n'y a rien dans tout ceci qui puisse prêter
à 'équivoque : un pareil voeu est parfaite-
ment réalisable.
Pour conclure, nous disons : pas de caté-
gorisation, entre deux hommes dont les
souffrances, comme le mérite, ont été les
mêmes.
Souhaitons de tout coeur rencontrer au-
près de la Nouvelle Chambre — et particu-
lièrement, auprès du Groupe de défense des
anciens prisonniers de guerre, tout derniè-
rement constitué, — la collaboration indis-
pensable qui nous permettra de rayer de
notre cahier de revendications, tant, de
voeux impérieusement légitimes, et dont,
celui dont il vient d'être " parlé n'est pas
le moindre.
Jean PENQUER,
Administrateur de l'Union. FM/.nle.
Le Prei agricole aoH Mies
ei auH Pupilles de !a nation
Déclarations du Ministre de l'Agriculture
A l'occasion du Congrès Départemental
de la Fédération des Mutilés de la Corrèze,
que préside notreA camarade Au'dierne, ad-
ministrateur do 1%.F., M. Queuille, minis-
tre de l'Agriculture, a prononcé à Tulle, le
27 juillet dernier, tin important discours
dont il importe que nous reproduisions cer-
tains passages particulièrement intéres-
eantsi Nous nous plaisons à retrouver dans
le ministre d'aujourd'hui, l'esprit du colla-
borateur averti et dévoué de l'Office Natio-
nal des Mutilés.
Après avoir rappelé le programme déjà
exposé par M. Bovier-Lapierre, ministre
des Pensions, qui veut faire de son minis-
tère « un ministère de prévoyance sociale
pour les mutilés et les anciens combat-
tants », M. Queuille a ajouté :
Dans la mesure de mes moyens, je m'efforce-
rai de seconder l'action de mon collègue. Nom-
breuses sont les victimes de la guerre qui ap-
partiennent au monde rural ; si elles restent,
à la terre, comme le souhaite 3e ministre de
l'Agriculture, elles ne doivent pus avoir l'im-
pression qu'elles abandonnent certains avantages
assurés par des lois, par exemple : pour l'ad-
mission flans les services publics. .
C'était déjà ma préoccupation quand, en 11*18
i«t en iset», jb déposais dés propositions qui,
fA'.otJefe^a*; le .-EM6mëht,«nV donné: et donnent
aux -mutiles 'd& }8
■prêts à 1 0/0 pour l'acquisition' de petites pro.
priêtés. , ..-- ..."■'•'.., •'',' ■■'
■Plus de n'.OOO- réformés ont, à l'heure actuelle,
bÉnêficiê'delces prêts.- .'> :. • ;' : ■ ■■■l
Mais lîinsuflisance, du Crédit Agricole. ne. per-
met pas toujours de donner satisfaction, dans
un délai rapide, aux demandes qui sont pré-
sentées; cl souvent on ne peut prêter qu'une par-
tie du moulant de l'achat.
■ Au cours d'un congrès récent, la Fédération
des Caisses de Crédit a demandé qu'on affecte
aux prêts agricoles une partie supplémentaire
des redevances dues par la Banque de France,
et. à titre de compensation, elles ont proposé
.d'augmenter les ressources par une légère ma-
joration du taux de l'intérêt des prols.
Si je fais effort, en ce moment, pour faire ac-
cepter ces propositions, je compte bien ne pas
laisser élever le taux d'intérêt pour les victimes
de la guerre, qui doivent garder tous les droits à
eux donnés pur Oes lois.
11 serait bon également pour retenir aux
champs les Pupilles de la Nation, do faciliter
leur accession à la propriété cl, dans ce but,
de leur consentir des prêts >ï intérêts réduits.
Cela serait peut-être possible si Je Crédit agri-
cole associait son action à colle Pupilles. Au lieu de donner seulement des sub-
ventions d'apprentissage ou des bourses, le
Gouvernement cl l'Ofliee ne doivent-ils pas
s'efforcer de garder à la terre un certain nombre
de ces orphelins en leur donnant, grâce a l'ac-
cès à la propriété, une vie indépendante et di-
gne de leur situation?
Le Crédit, agricole peut — surtout si sa dota-
lion est augmentée — consentir les prêts néces-
saires. Il suffirait donc que, sur ses ressources
libres, l'Office National des Pupille prenne ;ï
son compte une partie'do l'intérêt annuel pour
que les orphelins deviennent propriétaires dans
les mêmes conditions que les réformés.
j'ai adresse une demande dans ce sens a l'Of-
fice-National, et je.suis sûr que la section per-
manente lui donnera une suite favorable si elle
peut trouver des disponibilités financières suf-
fisantes sur «es fonds libres.
IM^—■■«—mmm—itmm——
DERNIERE HEURE
Nous apprenons qu'à la. séance du 30 juil-
let, la Chambre des Députés a voté les cré-
dits additionnels de 9.750.000 francs en fa-
veur des pupilles de la Nation, plus une
certaine somme pour l'organisation du con-
trôle qui, on s'en souvient, a été l'un des
premiers soucis de nos représentants au
Conseil Supérieur dos Pupilles.
L'Union Fédérale avait, depuis plusieurs
jours avisé nos amis du Parlement de l'im-
portance de. celle question. Elle les remer-
cie tous ici, et notamment Ricolfi, d'avoir
réussi, par le vole de ces crédits, à permet-
tre aux offices départementaux de distribuer
an titre de l'année 102-i- les subventions aux
Pupilles, menacées par l'insuffisance des
douzièmes provisoires, précédemment vo-
lés.
Les deux projets signalés par la France
Mutilée du 20 juillet, (rétroactivité de Vallo-
cation n0 5 bis aux grands invalides, et
soins gratuits aux infirmières) ont égale-
ment été adoptés au cours de la discussion
du budget de.1021.
►♦■
M. Raynaldy a déclaré mercredi 28 juillet à la Chambre que le Gouverne-
ment avait l'intention d'incorporer le projet visant le relèvement du traite-
ment des fonctionnaires dans le budget de 1925.
Tous les Congrès de l'Union Fédérale ont protesté contre toute amélioration
du sort d'une catégorie quelconque de citoyens qui n'aurait pas pour corollaire
immédiat le relèvement du taux des pensions des victimes de la guerre.
Nous ne pouvons admettre que l'erreur et l'injustice déjà commises en ce
qui concerne les indemnités de cherté de vie, se renouvellent.
L'Union Fédérale doit se préparer à l'action- Elle saisit dès à présent le Co-
mitô d'Entente. Le moment est venu ou jamais, de faire le front unique pour le
redressement des pensions,
'..-' Paul Brousmiche.
Président de l'U. F..
Sus au iltt if ai !
LE PROJET DE LOI
QUI S'IMPOSE
Le Congrès dé Moulins de l'A, G. M. G.,
dont le succès a été fort vif, vient, sur la
proposition de nos camarades Marcel Hé-
raud et Laûx, de voter une motion préconi-
sant le vote immédiat par la Chambre d'une
proposition, de résolution.
Celle-ci, si j'ai bien compris le sens-de la
motion, inviterait le Gouvernement à rece-
voir, même; après le 2 septembre 1924, les
demandés de pensions qui pourraient être
formées. par d'anciens militaires ou ma- i
fuis,- au titre d'infirmités contractées ou
aggravées a.vaht le 2 septembre 1&19 ou I
d'aggravations constatées plus de cinq ans
après la délivrance d'un titre de pension;
Les: intéressés; pourraient, ainsi attendre
sans- risque le vote définitif de la proposi-
tion- About, tendant, à la suppression du fa-
meux délai de cinq ans, grâce à une rédac-
tion, nouvelle de l'art, 68, 1. 31 mars 1919 ;
il n'y aurait pas, en effet, de « zone de
silence mortel » entre le 2 septembre et la
mise en vigueur de la future- loi et aucune
de ces dispositions rétroactives, si haïssa-
bles, mais si nécessaires quand ie législa-
teur s'est laissé devancer par les événe-
ments, n'aurait à être jointe au texte de
principe nouveau.
On ne peut qu'approuver l'inspiration et
l'opportunité du voeu de: Moulins. A cin-
quante jours du voeu énergique formulé
sur mon rapport par le Congrès d'Arras,
tenu en d'extraordinaires,circonstances poli-
tiques, il.montré de nouveau que ni les lati-
tudes, ni les saisons, ni les étiquettes dif-
férentes des groupements ne peuvent porter
atteinte à l'unanimité de revendications de
justice aussi élémentaire et d'intérêt prati-
que aussi capital, que celle dirigée contre
le caractère temporaire du « droit à répa-
ration ». Cette unanimité, qui prolonge les
effets du Cartel, conclu en vue du « cahier
unique », ne peut que renforcer les chances
de succès. Qui n'entend qu'une cloche n'en-
tend qu'un son. „
Mais si toutes les cloches sonnent en me-
sure, et successivement, on donnant le
même ton, le pire sourd devra bien enten-
dre... ne serail-ce que pour faire taire les
cloches !
~ Il me sera permis, cependant, de consi-
dérer la proposition de résolution comme
Un palliatif' auquel il ne faudrait recourir
' qu'en 1 désespoir -fie -cause, et -si on ne par-
venait pa.8 a administrer le seul remède
radical, qui est le changement immédiat de
législation. . ;'' •
! A'J'Jie.ù'ro actuelle, en effet, la. question
est mure. ïous'les argumente pour le suc-
cès de la proposition -About ont été produits.
El l'unique argument d'ordre financier
donné jadis par le ministère des Finances
contre cette proposition est aussi connu,
archiconnu. Il s'agit maintenant de vider
le débat, et d'éprouver ainsi In bonne volonté
du Parlement à notre ençli ;.;i. lit comme
la. Commission des Finances du Sénat ne
peut être conquise, sans une formelle
expression de la volonté du Gouvernement,
il s'agit, de faire déposer par celui-ci, les
ministres des Pensions et des Finances
étant d'accord, un projet de loi destiné à
être volé avant la séparation des Cham-
bres, c'est-à-dire au mois d'août cornant.
Nul doute que si MM. Bovier-Lapiorrc et
Clcnienlel le veulent, les Chambres, qui ont
justement un ordre du jour si maigre « à se
mettre sous la dent'», ne soient ravies
d'avoir, grâce à la. collaboration du Gouver-
nement et des Associations la double satis-
faction de faire du travail utile et d'accom-
plir un aclc urgent de justice sociale.
Qu'on ne nous dise pas, surtout, que la
prescription de cinq nns est une règle d'or-
dre général opposable à tous les créan-
ciers de l'Etal et qu'y porter atteinte, se-
rait ébranler une de ces colonnes maîtres-
ses de la comptabilité publique !... Ce rai-
sonnement serait, particulièrement déplacé
quand il s'agit d'un droit prescrit avant mê-
me qu'il aiCôté exigible. 11 est clair que, si
un schrapnel, enfoncé dans mon crâne ou
ma jambe, n'a révélé sa présence et nécessi-
té une opération que de longues années
après la guerre, le long temps que j'aurai
mis à réclamer une pension pour une infir-
mité non perceptible encore n'a aucune in-
fluence sur le principe de mon droit. 11 on
est de. même pour l'aggravation manifstée
plus de cinq ans après la délivrance d'un
titre, de pension concernant une infirmité
soigneusement décrite.
Si l'Etat tient, à tout prix, à châtier, par
un refus de pension, le crime du créancier
trop scrupuleux, la. négligence prolongée et
avérée de celui qui, se sachant pensionna-
hle, s'est abstenu de se mettre en instance
de pension," soit ! Mais alors je demande
qu'il supporte la charge de prouver le crime,
c'est-à-dire négligence systématique de
l'intéressé...
lit je demande aussi qu'il abroge le prin-
cipe sacré do l'ina.Iiénabilitô de la. personne
humaine, dont le « droit à réparation »
n'est qu'âne des applications, lorsque le
citoyen réquisitionné ou engagé volontaire
a. sacrifié sa santé au salut de tous ! En
fout cas, il ne peut, être question de main-
tenir une disposition uniquement, faite, a
l'origine, pour des soldats de métier, pour
qui l'invalidité était une- forme de retraite
prématurée, et. de la maintenir même con-
tre celui qui éprouve à peine les- alleintes
du dommage dont l'origine est lointaine.
.le persiste donc à. penser que l'heure est
favorable pour le dépôt d'un projet de loi,
susceptible d'être voté en quelques jours
par les deux Chambres. Livrer une bataille
do cet ordre n'est pas pour effrayer nos
groupements, surtout si le Gouvernement
est avec nous franchement ! Le cahier des
revendications est encore long, malgré sa
concision...
A l'oeuvre donc, tous ensemble. Il faut
que la session actuelle ne >•' »"■> nns sans
un premier gage donné ■ >.
guerre, si mal 1r.iitcc;> ,-v ......
Messieurs du lVirleiuenl, donnez-nous ,.i
pacifique joie, en ces jours d'été pluvieux,
d'assister'à un induire publie et. bienfai-
sant. ! Etranglez la. vieille et inique prescrip-
tion de cinq ans !
René CASSIN,
Président honoraire de VU. F.
DHRNIERE KEORE. — Nous sommes
hennnx d'apprendre que M. Hovier-La-
pierre vient de saisir M. Clémenlol d'un
.■texte de projet de loi qui est actuellement
soumis à l'examen du ministère des Fi-
n-ancf.*.
LaliseoÉÉileeÈe
LE GOUVERNEMENT
PREND DES MESURES
' La statistique des prix en mai 1921
Une nouvelle hausse est signalée pour le
mois de mai :
Base 100 en juillet 1914 : Indice général
(45 articles), 510 mars ; 459 avril, 468 mai. :
Denrées alimentaires, 455 mars. 423 avril,..
425 mai.
Les efforts du Gouvernement
Indépendamment du Conseil des minis*
1res au sein duquel les ministres spéciali-
sés, — y compris M. Bovier-Lapiefre,
— -forment un sous-Conseil économique,
présidé .par M* Herriot, les ministres du
Travail, dû Commerce, de l'Agriculture et
de l'Intérieur, s'efforcent dans leur sphère,
d'action de seconder la tâche qu'a entre-
prise le Gouvernement.
Au ministère de l'Intérieur
A là suite des décisions prises au cours
de la récente séance du Conseil économi-
que, M. Camille Chautemps, ministre dé
1 Intérieur, a présidé lui-même une coîw
férence au cours de laquelle ont été exa-
minées les mesures administratives à pren-
dre en vne de seconder l'effort, qui va être
tenté pour amener une diminution du coût
de la vie.,
A celle conférence assistaient MM. Bellà-
my, député-maire de Nantes, Terquem,
moire de Dunkerque, Naudin, préfet de po-
lice, et de hauts fonctionnaires du minis-
tère de l'Intérieur et de la Préfeclure de
la Seine.
Les mesures qui ont été envisagées sont :
L!organisation d'une surveillance écono-
mique sur tout le territoire ;
Une action administrative des préfets et
des maires auprès des commerçants de
gros et de détail ;
Enfin une législation nouvelle permettant
aux maires de prendre, en matière de ra-
vitaillement, les initiatives qui seraient ju- .
gées nécessaires.
M. Camille Chautemps a donné les or-
dres utiles pour que toutes ces mesures
soient mises aussitôt: à l'étude et que les
projets de loi, décrets et circulaires pour
les réaliser lui soient soumis dans le plus
bref délai.
M. Chautemps a, d'autre part, réuni la
Commission supérieure des Halles centra-
les -au..ministère de l'Intérieur. ■'.
M. Camille Chautemps, désireux de té-
moigner tout l'intérêt qu'il attache aux
problèmes de la cherté de la yi.e, -a présidé
cette séance, au: cours de laquelle la Com-
mission a examiné plusieurs importantes
questions.
Celle concernant la resserre des denrées
a particulièrement- retenu l'attention de la
Commission.
Pour éviter les abus et empêcher que
les mandataires n'aient, intérêt à faire de
la resserre, on a mis à l'étude un projet
d'augmentation du droit d'abri proportion- .
nelle à. la durée de la resserre.
Ainsi, un colis non vendu le jour de son
arrivée paierait le deuxième jour un droit
d'abri supérieur à celui du jour, le troisiè-
me jour un droit plus élevé que le second,
et ainsi de suite.
Au ministère du Commerce
Un décret vient de constituer un Comité,
consultatif supérieur du Commerce et de
l'Industrie, qui comprendra d'une part 20
présidents de Chambres de commerce ou
de. groupements économiques régionaux,
désignés par l'assemblée des Présidents
de Chambre de Commerce et le Président
de la Chambre de Commerce d'Alger ; d'au-
tre part, 120 commerçants, industriels,
économistes et ^représentants des consom-
mateurs.
Au ministère du Travail
M. .lustin Godard vient de constituer un
Conseil économique national pour faire
collaborer toutes les forces productives ou
directrices du pays.
Le travail, ses organisations, ses initia}-
tives, ses aspirai ions comme aussi les in-
térêts de la santé publique devront y être
représentés.
Aux côtés du ministre du Travail, deux
parlementaires en seront les vice-prési-
dents, M. Serre et M. Durafour, les pré-
sidents de la Commission du TravaiT au
Sénat et à la Chambre.
Puis quatre représentants des intérêts
agricoles et industriels, choisis parmi ceux
qui pratiquent la participation aux béné-
fices et à. la gestion ; trois représentants
de la C. G. T." ; un représentant, des asso-
ciations de production ; deux délégués d.u
travail intellectuel dont l'un représente la
C. T. I. et l'autre la Fédération des Fonc-
tionnaires ; un délégué des artisans ; le
directeur de l'Office parisien du B. I. T. ;
deux coopéra leurs, MM. Poisson et Lévy ;
deux hygiénistes ; six juristes choisis par-
mi ceux "qui se sont spécialisés dans les
questions de travail et d'hygiène, et trois
secrétaires choisis parmi le personnel de
l'Administration centrale et du cabinet, du
ministre du Travail.
Le Conseil national économique devra
jouir «ï'un certain droit, d'initiative vis-à-vis
des pouvoirs publics. Ce droit, d'initiative
se traduirait :
a) Par la possibilité de saisir le Gouver-
nement, des conclusions de ses délibéra-
tions ;
o) D'en saisir également les Chambres,
sous la forme do « recommandations ».
Au ministère de l'Agriculture
C'est au ministère de l'Agriculture que
revient la plus grosse part de ia besogne
à accomplir : celle qui concerne la vie
chère alimentaire.
Sous l'heureuse impulsion de M. Queuil-
le, on s'y emploie rue de Varenne, où d'im-
i portantes mesures sont mises an point.
S'il apparaît prématuré de dire celles qu'on
envisage louchant le blé et la viande, il
est possible de faire eonnailre dès à pré-
sent certains moyens qui vont être mis en
O'mvro pour obtenir le redressement des
prix.
Achats directs au producteur
Disons tout, d'abord que le ministre
'. compte donner un particulier développe-
ment aux moyens q;;i permet Iront, au con-
', sommatein- d'acheter directement au pro-
'. dncteur.
Considérable est le nombre d'habitanl»
BIX AMS ^PUSS
Fr^kéM^^t^:^
.La reyanche de ceux que rioùsràppéT
lions les Bac fies séra-tellé : fraîche-et
joyeuse ? Est-ce pour, ; les; inviter-,- à la
sagesse, que M. Mac Dënald, chef • dû
parti ; travailliste piué en Premier- 'an-r .
gïàisi a fait déployer dans le;s eaux de
Sipthéad lé large et bruyant éventail:: dé
ses escadres ? Que n'â-t^il'alors: attendu
que fussent présents à» %Qriàfes -les dé-
légués du Gouvernement Mlemandy, afin
de les arrimer à son bordi; Outre la pers-
pective de ravënir,; le; - Spectacle .lç la:;
giandè flotte leur eut rappelé le passé,
la reddition sans combat de; leur armée
de mer et le sabordage sournois dans la
rade de Seapâ-Flow. '"
. L'Allemagne prépare^t-eHé la guerre'?-;
Qui le sait ? . -.-,/.
Selon les uns, l'Allemagne est hors
■d'état de nous attaquer 1 ; elle est. désar-^
mée, Selon les autres, elle viole sans pu-
deur, mais non sans hypocrisie, le Trai-
té : elle a reconstitué ses états-majors ;
ses ligues régimëntaires dé combattants
sont autant de régiments camouflés", et
'dans certains pays neutres, elle fait fa-.
briquer des armements. Eh oui, chez ces
mêmes.. neutres qui vitupèrent le soi-di-
sant ,miiitarisme français, qui plastron-
nent aux assemblées de Genève, et dont
quelques-uns se sont enrichis! aux .temps
lbintains de la dernière guerre?!:-■ -. -
"L'Allemagne s'est opposée par tous
lis moyens, (même au hbfn dé sa dignité
îdfe peuple libre) aux investigations des
commissions rnilitàirës de(" \ contrôle,
Pour* i'Këurej elle médite une^réponse
sûr ce sujet à là dernière note que lui
tftt tOrttttt Itt Alliés, Or, une médita-
-.-i'âuiifc;.'f|«* l?Âïïèmàgne ne le .Mt TpalVà-
^prbfîfcir^ J-; '■■-■^:\'i'ii"i,i-:ï*^'^,i"i;>'-'!-■'';•■: •''•'-.'":-''
Nous ne savons nende';pTlus.v , ; :■ •
Il'faudrait savoir.' , M ■ :\ '
Le 2 août 1914, l'Allemagne exécutait
on coup longuement prémédité. Enfôn-
icés dans l'excellence de leurs propres
idées, les pays occidentaux, Belgique,
France et Angleterre, étaient frappes
'de stupeur.. Ils .n'avaient pas imaginé
cela ! Hélas, point n'était besoin d'ima-
giner ! Il suffisait d'avoir vu. UnpcU-
ple est un ' phénomène vivant qui s'ob-
serve, mais qui ne s'invente pas. Pire
sottise que celle qui consiste à juger des
autres "d'après soi-même, au lieu de les
regarder tels qu'ils sont, c'est-à-dire
autres que soi-même !
« La Guerre fraîche et joyeuse ».
L'Allemagne, U>2 août Î9J4- :
;■ AHôns-nOus. recommencer, 'c'ésfeàrdire
attendre gu'ils■ fècovin^énçëni ;P:•..•-.-.-..
Lès combattants>: qui. ont fait le 11
nOyembré, ont-le ^droit âé savoir, ce}, çùê
fait \t'Allemagne* '•■■
Les mûtilésjr qui-ont fait le iî noyém-
bréj '- ont le droit assavoir: si VAttema-'
gnp s'-a/më; par qjiëls'mOyèns èl|ë";s'ar-
me; "et "par .quels iiïoyëns le-.' Gbiïiïërne~
'ment français'et sëslâlïiés entendent met-
tre un terme tinm'éâiai.à < cette gestation
-meurtrière ^èt assassine: '
'• Les femmes des ;-tiiés, les gosses "dès
tués, dont bon nombre sont déjà surië
Rhïïi,: ont le droit de\savoir s'ils-vivent
tïi.paix ou simplement en trêve. :■ -,\
: Il faut à là Francie une <<■ politique
eii Allemagne ». C'est tout 1-art dé "la
politique de prévoir, âe manoeuvrer et
d'aboutir. La force doit être réservée
comme ^ultime moyen, de' préservation^
et' iréser-vée ne veut pas dire amoindrie.
L'Allemagne n'est-pas dangereuse-au^
jourd'hui, dit-on. Quel est celui d'entré
nous "qui accepte le- coeur léger qu'elle le
devienne dans deux ans,, dans cinq ans
ou dans dix ? Qu'est-ce que cette politi-
que à là petite semaine -.- qui ne pense
qu'au jour qui passe ?
Pour la paix de l'Europe, il faut ré-
gler, d'abord la question militaire alle-
. mande. La revue navale .'à' grand;spec-
tacle de M.. Mac Donald, Premier anti-
militariste anglais, n'y suffît-pas.".
S'il y. a en Allemagne'des'forcés dé-
: moeratiques, les •laissèra.rtJon-' /disparaî-
: tre sans un geste afin que la meute13es
[ dévastateurs ; se rue à nouveau sur rèn-
: Bien ; sûr., Entre les ^.âçusç',; ;Un£;.distance.
idej deuxv jouisHnet 'qy^que..dif|^n,cî;i:!^
i -£.«..; ^viplation- /par ÏVÂttptiagnc •ies
; clauses militaires'dzi Traité in'est^'-pas la
guerre. - -.- -..-, ':.-
Bon billet, mes amis:; et, de.sérieujt
' aloi. Savoir si le 3. août 1924 vous l'en-
dossez d'une humeur fraîche et joyeuse.
Henri PÏCHOT,
Président'Honoraire de l'Union Fédérale,
N. B. — Tjnè coquille m'a fait' dire
dans mon dernier article, en donnant
les.ee raisons » de M. Mac Donald : « un
renforcement de la Grande Bretagne ».
Il-faut lire : « un renforcement des ar-
mées de,..:
H. P.
La République Interalliée
On sait qu'au banquet d'Arras, le 10 juin
dernier, le major Hardy, délégué de l'Amc-
rican Légion, lut un discours (reproduit
dans notre numéro du S" juillet) qui souleva
l'enthousiasme des congressistes. .
Certains journaux ayant inexactement in-
terprété les paroles de notre camarade,. ce=
luiLci adressa au président PichoT ïïrie let-
tre lui demandant confirmation de ce qu'il
avait dit.
Le président du Congrès d'Arras répondit
par la lettre suivante, qui emprunte aux
événements actuels un regain d'actualité,
et qui. d'ailleurs, ne vieillira pas de si tôt :
Orléans, 2(ïjuin' 1324.
Mon cher Camarade,
Je Jais appel à votre indulgence. Il m'a.
été impossible depuis la rentrée.d'Arras de.
liquider régulièrement mon courrier.
Je n'approuve pas les interprétations don-
nées par les journaux, L'OEuya-e et. Le Matin
de votre discours- Vous aviez écrit ce que
vous vouliez dire et j'ai communiqué pen-
dant le banquet le texte de voire discours
aua: journalistes. - ,
J'ai parlaitemant compris qve voiis vou-
liez {aire savoir publiquement que. les coni-
battants américains n'avaient pas entendu
obtenir une retraite en en faisant gager les
dépenses par le recouvrement des dettes in-
teralliées. Vous avez {ait connaître égale-
ment que jusqu'à aujourd'hui votre Goùver*
ventent n'avait fait aucun {teste concernant
le recouvrement de sa. cré.ance. Vovs n'avez
pas dit autre chose. C'est pour celleraison
qve je me suis bien gardé, dans mon.allo-
cution, d'entrer dans le domaine pratique
de la question. J'ai, cru comprendre que s'il
dépendait des combattants américains de
régler selon leur pensée les questions finan-
cières interalliées, aucun- remboursement
ne serait demandé à la France {el.consé-
quemment la dette allemande serait, dimi-
nuée d'autant).
Je ne vous cache pas que mon opinion
personnelle sur ce sujet est 'extrêmement
fiette. La voici ;
L'Allemagne a été (et demeure encore à
Thmire présente) Vêlement dangereux de la
vie internationale. Les peuples allies
n'avaient pas des intérêts divers: ils avaient
vn intérêt primordial qui conditionnait tou-
tes leurs actions ; c'était, la nécessité de
défendre leur existence et. leur conception
'commune de la vie mises en. danger par
l'agression allemande. Pour le saîul com-
mun, les alliés devaient mettre, en commun
toutes leurs forces : forces humaines^ for-
ées matérielles, forces morales.
IJI liquidation de In
suivant : Pour liquider la guerre et orga-
niser, la paix, il est créé un gouvernement
interallié qui règle les questions soulevées
par la guerre,' ci entre autres les questions
financières.
'La question financière se présente sous
l''aspect suivant : alors que le danger était
égal, pour tous, les efforts ont été'divers.
.La*Belgique a été-la première-attaquée-; la
France a supporté seule tout le poids du
choc allemand, jusqu'à l'époque de juillet
1016, où l'armée britannique a pris 120 kilo-
mètres de secteur. Il faut -se souvenir, soit
dit en passant, que toute l'armée française,
mais clic seule, a défilé à Verdun.
Enfin,'en, 1917, l'Amérique est' entrée'
dans la guerre- ' ; r -
Ce que je viens de dire ne contient aucun
reproche contre l'Angleterre, ni contre
| l'Amérique. Je ne fais'qu'examiner quelles
\o'nt été les circonstances de fait de laqucr-
\re. .:'
I Dans ces conditions, étant donné ce que
! la France a consenti de sacrifices en vies
humaines, en. dévastations, eh. pertes de
tous genres, étant donnés les efforts g'iqan-
; tesques qu'elle a. faits pour recréer à l'inté-
; rieur du pays sa vie industrielle, efforts, qui
lui ont permis de fabriquer son armement,
de doter l'armée américaine d'artillerie, de
sauver l'armée serbe, de. sauver l'armée
roumaine, de sauver I. Italie après Caporet-
to, j'estime que le pays qui a t'ait cela n'est
pas mi débiteur, mais qu'il est un créan-
cier.
'Si l'on veut vraiment, régler les dettes in-
teralliées, qu'on établisse donc un calcul
exact ; ce calcul ne sera pas celui de l'ar-
gent emprunté par la France, et qu'elle a
transformé en sacrifices de tous genres ;
ce sera, le calcul de là quote-part apportée
par chaque peuple -allié dans là, '-commune
caisse des souffrances,
Telle est. mon cher et honoré camarade,
mon opinion personnelle. C'est celle que
j'ai exprimée depuis quatre ans dans toutes
les conférences que j'ai faites à travers la
■France. Je n'ai jamais rencontré devant
moi un seul contradicteur et j'ai toujours
enlevé d.'emblée les applaudissements de
tous les auditoires.
Je ne puis donc pas croire que le jour oh
la question viendra, en discussion entre les
gouvernements alliés, la solution qui inter-
viendra sera autre que la vraie solution
delà justice. C'est parce que j'en suis con-
vaincu que je vous ai dit à Arras qu'entre
Américains et Français, il n'y a pas besoin
d'échanger des signatures. Ce sont là des
questions dont il ne faut, pas précipiter la dis-
cussion et encore moins le rèqlcmcnl. Notre
constant devoir à tous est de maintenir en-
. tre les peuples alliés, et surtout entre les
quatre grandes démocraties alliées : l'Amé-
rique, l'Angleterre, la Belgique et la Fran-
çéi un lien inâissbiublê de confiance et dé
toifauté'. '■' v' "'■..''•-,-■
WeSt là Jâ politique de notre Union Fêdè-
rale;. Noiis; voulons reformer dans la paix
une nation interaUiée\ une démocratie ih-
lèraliiéé, une .Répubtïquë interalliée, comme
il ,y ai-éu.dans/M) guerre une seule armée,
à:iàqu0êlaFrâncé-à eu l'honneur, de four-
nir un .chef.;
^Partisan.convaincu de là Société des 2Va-
tibtiSi je le suis erféorè plus de la nécessité,
d'instaurer .pouryliï paix du monde cette
consciences démocratique et pacifique dont
nos quatre pa\js riê sont que des aspects di-
vers et' magnifiques^
■Ê-fâul jmrtàûl des guides, des chefs, des
exëniplês, xlès initiateurs, dés entraîneurs,
dés conducteurs. ï.l'faUi: dans le monde ùnè
élite .de nations: Çrôyez-moi, si celles qûé
je viens-de nommer ne comprenaient pas,
quel devoir est le<ïéur^ après une guerre:
qu'elles ont gagnée ensemble* il serait, inu-
tile de parle? dë'iusiiçe, dé paix et de droit;
il faudrait'se préparer à nouveau à entrer
dans l'ère de la violence, et qui peut assu-
rer comme elle se fermerait ?
Je né crois pas m'.àvancër trop en, vous
disant que je vous donné ici l'expression
d'une pensée partagée par toutes les trou-
pes de l'Union Fédérale, et\ je le crois, par
d'autres encore.
Vous, pourrez faire de cette lettre tel usa-
ge que vous trouverez bon et par consé-
quent la faire connaître à nos amis dé
VAmerican Légion.
J'ai été particulièrement heureux défaire
votre connaissance à Arras. J'apprécie tou-
jours très grandement le caractère amétv-
coin si proche de noire caractère français-
Croyez, je vous prie, mon cher Camara-
de, à l'expression dé mes. sentiments de
très vivé.iratèfnité.
Henri PICHOT,
Président du Congrès d'Arras
Le major.Hardy àrépondu à cette lettre
par une lettre d-'àcquièscement, et: d'amica-
les félicitations.
ek-pJF&ôflïiefs «lé duèiïi
Au cours:-de laipfècédëritë législature* un
rapport avait été'" déposé^ au nom de: la
Commission, des . pensions;, .relativement a
la.proposition de loi-de M.. Léon Pasqua! et
plusieurs de'ses collègues, étendant à com-
pléter l'article 3 de; la loi'du 31 mars tôl9
en ce qui concerne le point de départ de la
pension des prisonniers; de guerre, réfor-
més ;pour,; maladie ou blessures imputables
au service; Avec la pèssatibn de la législa-
ture, ce rapport était devenu caduc. Aussi,
est-ce- avec plaisir, pensons-nous, que nos
camarades apprendront qu'un certain nom-
bre ■: de ' -députés, parmi lesquels nous re-
trouvons; Marcel Héràud.-et Ricolfi, -vien-
nent de-reprendre la proposition de loi.
Bien' que- cette question dé la rétroactivité
de'la .pension dés' mutiles prisonniers de
guerre ait'été amplement-débattue au cours
de nos-Congrès, nous ne croyons pas qu'il,
soit inutile d'en dire à nouveau quelques
mots, quand' ce ne serait que pour souli-
gner l'opportunité de .^initiative récem-
ment prise en leur- faveur..
Les intéressés ne^ comprennent pas l'os-
tracismodont le législateur a semblé, jus"
qu'alors; vouloir lès frapper... Leur, senti-
ment est parfaitement justifié.
Plusieurs .membres de. la Chambre avec
l'esàuMs'aàïÀ^
nae:f*etfe S*ev,ëMcBUMK^
l'impèssion^ tr^smeÙê m ne;$l* ^éhviàagér'
le pçoWème-soûsïson angle ivéntâîle...., *J
Â%Tisqté^'eXonibep]dan^ 'des reiîitesv èè;-
dont;noùs?noùs exc'u3ons,'vndiâs 'voulons -at-
tirér.iùhe, tm& dé plus'Tàttentîôn'de ces' der-
niers sur ■ "^incohérence ' d'Une mesure qui
fixe "le: point de' départ, de là; pension du
«;Zefâng- » " invalide, au jour où s'est pro-
noncé lai Commission de réforme, c'est-à-
dire, seulement après le rapatriement.
Un exemple facilitera, la compréhension
de ce court exposé : X et Y appartenant à
la même.unité sont— au cours de l'action,
et le même jour—, victimes d'accidents
sensiblement, analogues. Mais le premier
(dont la section se trouvait plus en avant)
est,tombé, frappe, 'aux mains de l'ennemi ;
son camarade, par contre, a pu être relevé
par nos brancardiers. Ainsi, pour X, lé la-
zareth, pour Y, l'hôpital.
Les blessures étant semblables, .une coïn-
cidence fait que la cicatrisation des plaies
a lieu en môme temps.
Six mois'ont passé : le malheureux pri-
sonnier quitte la formation sanitaire pour
le.camp, dont il ne sortira que de longs
mois, de très longs,mois plus lard ; l'autre
blessé, lui,.après. avoir subi les formalités
de la réforme, a déjà rejoint ses foyers.
Si l'infirmité de chacun est de SO '.','-,. le
dommage pécuniaire se "chiffre pour le pri-
sorinieivcl. par mois de captivité, à plus de
150 francs. Pourquoi ?
On objectera que : le service de santé
allemand s'est peu soucié de mettre nos
camarades en possession de pièces leur
permettant"de faire -valoir leurs droits à
pension. J'entends bien. Tl est possible,
cependant, d'écarter cette objection : la Fé-
dération des ex P.G., lors de son Congrès
du 22 juin — auquel elle avait bien voulu
inviter, ni F. à se faire représenter — nous
a, indiqué comment :/
Los déclarations .:.des intéressés seront
contrôlées,-, dit-elle, et l'.on pourra exiger
'd'eux qu'ils apportent à l:
sur l'honneur avoir connu des fails signa-
lés.; elle Congrès'd'ajouter qu'en cas d'im-
possibilité de fournir ces témoignages, le
réformé pourra, après proposition des Com-
missions, de réforme, recevoir tin Ministre
des Pensions, une indemnité forfaitaire. Il
n'y a rien dans tout ceci qui puisse prêter
à 'équivoque : un pareil voeu est parfaite-
ment réalisable.
Pour conclure, nous disons : pas de caté-
gorisation, entre deux hommes dont les
souffrances, comme le mérite, ont été les
mêmes.
Souhaitons de tout coeur rencontrer au-
près de la Nouvelle Chambre — et particu-
lièrement, auprès du Groupe de défense des
anciens prisonniers de guerre, tout derniè-
rement constitué, — la collaboration indis-
pensable qui nous permettra de rayer de
notre cahier de revendications, tant, de
voeux impérieusement légitimes, et dont,
celui dont il vient d'être " parlé n'est pas
le moindre.
Jean PENQUER,
Administrateur de l'Union. FM/.nle.
Le Prei agricole aoH Mies
ei auH Pupilles de !a nation
Déclarations du Ministre de l'Agriculture
A l'occasion du Congrès Départemental
de la Fédération des Mutilés de la Corrèze,
que préside notreA camarade Au'dierne, ad-
ministrateur do 1%.F., M. Queuille, minis-
tre de l'Agriculture, a prononcé à Tulle, le
27 juillet dernier, tin important discours
dont il importe que nous reproduisions cer-
tains passages particulièrement intéres-
eantsi Nous nous plaisons à retrouver dans
le ministre d'aujourd'hui, l'esprit du colla-
borateur averti et dévoué de l'Office Natio-
nal des Mutilés.
Après avoir rappelé le programme déjà
exposé par M. Bovier-Lapierre, ministre
des Pensions, qui veut faire de son minis-
tère « un ministère de prévoyance sociale
pour les mutilés et les anciens combat-
tants », M. Queuille a ajouté :
Dans la mesure de mes moyens, je m'efforce-
rai de seconder l'action de mon collègue. Nom-
breuses sont les victimes de la guerre qui ap-
partiennent au monde rural ; si elles restent,
à la terre, comme le souhaite 3e ministre de
l'Agriculture, elles ne doivent pus avoir l'im-
pression qu'elles abandonnent certains avantages
assurés par des lois, par exemple : pour l'ad-
mission flans les services publics. .
C'était déjà ma préoccupation quand, en 11*18
i«t en iset», jb déposais dés propositions qui,
fA'.otJefe^a*; le .-EM6mëht,«nV donné: et donnent
aux -mutiles 'd& }8
■prêts à 1 0/0 pour l'acquisition' de petites pro.
priêtés. , ..-- ..."■'•'.., •'',' ■■'
■Plus de n'.OOO- réformés ont, à l'heure actuelle,
bÉnêficiê'delces prêts.- .'> :. • ;' : ■ ■■■l
Mais lîinsuflisance, du Crédit Agricole. ne. per-
met pas toujours de donner satisfaction, dans
un délai rapide, aux demandes qui sont pré-
sentées; cl souvent on ne peut prêter qu'une par-
tie du moulant de l'achat.
■ Au cours d'un congrès récent, la Fédération
des Caisses de Crédit a demandé qu'on affecte
aux prêts agricoles une partie supplémentaire
des redevances dues par la Banque de France,
et. à titre de compensation, elles ont proposé
.d'augmenter les ressources par une légère ma-
joration du taux de l'intérêt des prols.
Si je fais effort, en ce moment, pour faire ac-
cepter ces propositions, je compte bien ne pas
laisser élever le taux d'intérêt pour les victimes
de la guerre, qui doivent garder tous les droits à
eux donnés pur Oes lois.
11 serait bon également pour retenir aux
champs les Pupilles de la Nation, do faciliter
leur accession à la propriété cl, dans ce but,
de leur consentir des prêts >ï intérêts réduits.
Cela serait peut-être possible si Je Crédit agri-
cole associait son action à colle
ventions d'apprentissage ou des bourses, le
Gouvernement cl l'Ofliee ne doivent-ils pas
s'efforcer de garder à la terre un certain nombre
de ces orphelins en leur donnant, grâce a l'ac-
cès à la propriété, une vie indépendante et di-
gne de leur situation?
Le Crédit, agricole peut — surtout si sa dota-
lion est augmentée — consentir les prêts néces-
saires. Il suffirait donc que, sur ses ressources
libres, l'Office National des Pupille prenne ;ï
son compte une partie'do l'intérêt annuel pour
que les orphelins deviennent propriétaires dans
les mêmes conditions que les réformés.
j'ai adresse une demande dans ce sens a l'Of-
fice-National, et je.suis sûr que la section per-
manente lui donnera une suite favorable si elle
peut trouver des disponibilités financières suf-
fisantes sur «es fonds libres.
IM^—■■«—mmm—itmm——
DERNIERE HEURE
Nous apprenons qu'à la. séance du 30 juil-
let, la Chambre des Députés a voté les cré-
dits additionnels de 9.750.000 francs en fa-
veur des pupilles de la Nation, plus une
certaine somme pour l'organisation du con-
trôle qui, on s'en souvient, a été l'un des
premiers soucis de nos représentants au
Conseil Supérieur dos Pupilles.
L'Union Fédérale avait, depuis plusieurs
jours avisé nos amis du Parlement de l'im-
portance de. celle question. Elle les remer-
cie tous ici, et notamment Ricolfi, d'avoir
réussi, par le vole de ces crédits, à permet-
tre aux offices départementaux de distribuer
an titre de l'année 102-i- les subventions aux
Pupilles, menacées par l'insuffisance des
douzièmes provisoires, précédemment vo-
lés.
Les deux projets signalés par la France
Mutilée du 20 juillet, (rétroactivité de Vallo-
cation n0 5 bis aux grands invalides, et
soins gratuits aux infirmières) ont égale-
ment été adoptés au cours de la discussion
du budget de.1021.
►♦■
M. Raynaldy a déclaré mercredi 28 juillet à la Chambre que le Gouverne-
ment avait l'intention d'incorporer le projet visant le relèvement du traite-
ment des fonctionnaires dans le budget de 1925.
Tous les Congrès de l'Union Fédérale ont protesté contre toute amélioration
du sort d'une catégorie quelconque de citoyens qui n'aurait pas pour corollaire
immédiat le relèvement du taux des pensions des victimes de la guerre.
Nous ne pouvons admettre que l'erreur et l'injustice déjà commises en ce
qui concerne les indemnités de cherté de vie, se renouvellent.
L'Union Fédérale doit se préparer à l'action- Elle saisit dès à présent le Co-
mitô d'Entente. Le moment est venu ou jamais, de faire le front unique pour le
redressement des pensions,
'..-' Paul Brousmiche.
Président de l'U. F..
Sus au iltt if ai !
LE PROJET DE LOI
QUI S'IMPOSE
Le Congrès dé Moulins de l'A, G. M. G.,
dont le succès a été fort vif, vient, sur la
proposition de nos camarades Marcel Hé-
raud et Laûx, de voter une motion préconi-
sant le vote immédiat par la Chambre d'une
proposition, de résolution.
Celle-ci, si j'ai bien compris le sens-de la
motion, inviterait le Gouvernement à rece-
voir, même; après le 2 septembre 1924, les
demandés de pensions qui pourraient être
formées. par d'anciens militaires ou ma- i
fuis,- au titre d'infirmités contractées ou
aggravées a.vaht le 2 septembre 1&19 ou I
d'aggravations constatées plus de cinq ans
après la délivrance d'un titre de pension;
Les: intéressés; pourraient, ainsi attendre
sans- risque le vote définitif de la proposi-
tion- About, tendant, à la suppression du fa-
meux délai de cinq ans, grâce à une rédac-
tion, nouvelle de l'art, 68, 1. 31 mars 1919 ;
il n'y aurait pas, en effet, de « zone de
silence mortel » entre le 2 septembre et la
mise en vigueur de la future- loi et aucune
de ces dispositions rétroactives, si haïssa-
bles, mais si nécessaires quand ie législa-
teur s'est laissé devancer par les événe-
ments, n'aurait à être jointe au texte de
principe nouveau.
On ne peut qu'approuver l'inspiration et
l'opportunité du voeu de: Moulins. A cin-
quante jours du voeu énergique formulé
sur mon rapport par le Congrès d'Arras,
tenu en d'extraordinaires,circonstances poli-
tiques, il.montré de nouveau que ni les lati-
tudes, ni les saisons, ni les étiquettes dif-
férentes des groupements ne peuvent porter
atteinte à l'unanimité de revendications de
justice aussi élémentaire et d'intérêt prati-
que aussi capital, que celle dirigée contre
le caractère temporaire du « droit à répa-
ration ». Cette unanimité, qui prolonge les
effets du Cartel, conclu en vue du « cahier
unique », ne peut que renforcer les chances
de succès. Qui n'entend qu'une cloche n'en-
tend qu'un son. „
Mais si toutes les cloches sonnent en me-
sure, et successivement, on donnant le
même ton, le pire sourd devra bien enten-
dre... ne serail-ce que pour faire taire les
cloches !
~ Il me sera permis, cependant, de consi-
dérer la proposition de résolution comme
Un palliatif' auquel il ne faudrait recourir
' qu'en 1 désespoir -fie -cause, et -si on ne par-
venait pa.8 a administrer le seul remède
radical, qui est le changement immédiat de
législation. . ;'' •
! A'J'Jie.ù'ro actuelle, en effet, la. question
est mure. ïous'les argumente pour le suc-
cès de la proposition -About ont été produits.
El l'unique argument d'ordre financier
donné jadis par le ministère des Finances
contre cette proposition est aussi connu,
archiconnu. Il s'agit maintenant de vider
le débat, et d'éprouver ainsi In bonne volonté
du Parlement à notre ençli ;.;i. lit comme
la. Commission des Finances du Sénat ne
peut être conquise, sans une formelle
expression de la volonté du Gouvernement,
il s'agit, de faire déposer par celui-ci, les
ministres des Pensions et des Finances
étant d'accord, un projet de loi destiné à
être volé avant la séparation des Cham-
bres, c'est-à-dire au mois d'août cornant.
Nul doute que si MM. Bovier-Lapiorrc et
Clcnienlel le veulent, les Chambres, qui ont
justement un ordre du jour si maigre « à se
mettre sous la dent'», ne soient ravies
d'avoir, grâce à la. collaboration du Gouver-
nement et des Associations la double satis-
faction de faire du travail utile et d'accom-
plir un aclc urgent de justice sociale.
Qu'on ne nous dise pas, surtout, que la
prescription de cinq nns est une règle d'or-
dre général opposable à tous les créan-
ciers de l'Etal et qu'y porter atteinte, se-
rait ébranler une de ces colonnes maîtres-
ses de la comptabilité publique !... Ce rai-
sonnement serait, particulièrement déplacé
quand il s'agit d'un droit prescrit avant mê-
me qu'il aiCôté exigible. 11 est clair que, si
un schrapnel, enfoncé dans mon crâne ou
ma jambe, n'a révélé sa présence et nécessi-
té une opération que de longues années
après la guerre, le long temps que j'aurai
mis à réclamer une pension pour une infir-
mité non perceptible encore n'a aucune in-
fluence sur le principe de mon droit. 11 on
est de. même pour l'aggravation manifstée
plus de cinq ans après la délivrance d'un
titre, de pension concernant une infirmité
soigneusement décrite.
Si l'Etat tient, à tout prix, à châtier, par
un refus de pension, le crime du créancier
trop scrupuleux, la. négligence prolongée et
avérée de celui qui, se sachant pensionna-
hle, s'est abstenu de se mettre en instance
de pension," soit ! Mais alors je demande
qu'il supporte la charge de prouver le crime,
c'est-à-dire négligence systématique de
l'intéressé...
lit je demande aussi qu'il abroge le prin-
cipe sacré do l'ina.Iiénabilitô de la. personne
humaine, dont le « droit à réparation »
n'est qu'âne des applications, lorsque le
citoyen réquisitionné ou engagé volontaire
a. sacrifié sa santé au salut de tous ! En
fout cas, il ne peut, être question de main-
tenir une disposition uniquement, faite, a
l'origine, pour des soldats de métier, pour
qui l'invalidité était une- forme de retraite
prématurée, et. de la maintenir même con-
tre celui qui éprouve à peine les- alleintes
du dommage dont l'origine est lointaine.
.le persiste donc à. penser que l'heure est
favorable pour le dépôt d'un projet de loi,
susceptible d'être voté en quelques jours
par les deux Chambres. Livrer une bataille
do cet ordre n'est pas pour effrayer nos
groupements, surtout si le Gouvernement
est avec nous franchement ! Le cahier des
revendications est encore long, malgré sa
concision...
A l'oeuvre donc, tous ensemble. Il faut
que la session actuelle ne >•' »"■> nns sans
un premier gage donné ■ >.
guerre, si mal 1r.iitcc;> ,-v ......
Messieurs du lVirleiuenl, donnez-nous ,.i
pacifique joie, en ces jours d'été pluvieux,
d'assister'à un induire publie et. bienfai-
sant. ! Etranglez la. vieille et inique prescrip-
tion de cinq ans !
René CASSIN,
Président honoraire de VU. F.
DHRNIERE KEORE. — Nous sommes
hennnx d'apprendre que M. Hovier-La-
pierre vient de saisir M. Clémenlol d'un
.■texte de projet de loi qui est actuellement
soumis à l'examen du ministère des Fi-
n-ancf.*.
LaliseoÉÉileeÈe
LE GOUVERNEMENT
PREND DES MESURES
' La statistique des prix en mai 1921
Une nouvelle hausse est signalée pour le
mois de mai :
Base 100 en juillet 1914 : Indice général
(45 articles), 510 mars ; 459 avril, 468 mai. :
Denrées alimentaires, 455 mars. 423 avril,..
425 mai.
Les efforts du Gouvernement
Indépendamment du Conseil des minis*
1res au sein duquel les ministres spéciali-
sés, — y compris M. Bovier-Lapiefre,
— -forment un sous-Conseil économique,
présidé .par M* Herriot, les ministres du
Travail, dû Commerce, de l'Agriculture et
de l'Intérieur, s'efforcent dans leur sphère,
d'action de seconder la tâche qu'a entre-
prise le Gouvernement.
Au ministère de l'Intérieur
A là suite des décisions prises au cours
de la récente séance du Conseil économi-
que, M. Camille Chautemps, ministre dé
1 Intérieur, a présidé lui-même une coîw
férence au cours de laquelle ont été exa-
minées les mesures administratives à pren-
dre en vne de seconder l'effort, qui va être
tenté pour amener une diminution du coût
de la vie.,
A celle conférence assistaient MM. Bellà-
my, député-maire de Nantes, Terquem,
moire de Dunkerque, Naudin, préfet de po-
lice, et de hauts fonctionnaires du minis-
tère de l'Intérieur et de la Préfeclure de
la Seine.
Les mesures qui ont été envisagées sont :
L!organisation d'une surveillance écono-
mique sur tout le territoire ;
Une action administrative des préfets et
des maires auprès des commerçants de
gros et de détail ;
Enfin une législation nouvelle permettant
aux maires de prendre, en matière de ra-
vitaillement, les initiatives qui seraient ju- .
gées nécessaires.
M. Camille Chautemps a donné les or-
dres utiles pour que toutes ces mesures
soient mises aussitôt: à l'étude et que les
projets de loi, décrets et circulaires pour
les réaliser lui soient soumis dans le plus
bref délai.
M. Chautemps a, d'autre part, réuni la
Commission supérieure des Halles centra-
les -au..ministère de l'Intérieur. ■'.
M. Camille Chautemps, désireux de té-
moigner tout l'intérêt qu'il attache aux
problèmes de la cherté de la yi.e, -a présidé
cette séance, au: cours de laquelle la Com-
mission a examiné plusieurs importantes
questions.
Celle concernant la resserre des denrées
a particulièrement- retenu l'attention de la
Commission.
Pour éviter les abus et empêcher que
les mandataires n'aient, intérêt à faire de
la resserre, on a mis à l'étude un projet
d'augmentation du droit d'abri proportion- .
nelle à. la durée de la resserre.
Ainsi, un colis non vendu le jour de son
arrivée paierait le deuxième jour un droit
d'abri supérieur à celui du jour, le troisiè-
me jour un droit plus élevé que le second,
et ainsi de suite.
Au ministère du Commerce
Un décret vient de constituer un Comité,
consultatif supérieur du Commerce et de
l'Industrie, qui comprendra d'une part 20
présidents de Chambres de commerce ou
de. groupements économiques régionaux,
désignés par l'assemblée des Présidents
de Chambre de Commerce et le Président
de la Chambre de Commerce d'Alger ; d'au-
tre part, 120 commerçants, industriels,
économistes et ^représentants des consom-
mateurs.
Au ministère du Travail
M. .lustin Godard vient de constituer un
Conseil économique national pour faire
collaborer toutes les forces productives ou
directrices du pays.
Le travail, ses organisations, ses initia}-
tives, ses aspirai ions comme aussi les in-
térêts de la santé publique devront y être
représentés.
Aux côtés du ministre du Travail, deux
parlementaires en seront les vice-prési-
dents, M. Serre et M. Durafour, les pré-
sidents de la Commission du TravaiT au
Sénat et à la Chambre.
Puis quatre représentants des intérêts
agricoles et industriels, choisis parmi ceux
qui pratiquent la participation aux béné-
fices et à. la gestion ; trois représentants
de la C. G. T." ; un représentant, des asso-
ciations de production ; deux délégués d.u
travail intellectuel dont l'un représente la
C. T. I. et l'autre la Fédération des Fonc-
tionnaires ; un délégué des artisans ; le
directeur de l'Office parisien du B. I. T. ;
deux coopéra leurs, MM. Poisson et Lévy ;
deux hygiénistes ; six juristes choisis par-
mi ceux "qui se sont spécialisés dans les
questions de travail et d'hygiène, et trois
secrétaires choisis parmi le personnel de
l'Administration centrale et du cabinet, du
ministre du Travail.
Le Conseil national économique devra
jouir «ï'un certain droit, d'initiative vis-à-vis
des pouvoirs publics. Ce droit, d'initiative
se traduirait :
a) Par la possibilité de saisir le Gouver-
nement, des conclusions de ses délibéra-
tions ;
o) D'en saisir également les Chambres,
sous la forme do « recommandations ».
Au ministère de l'Agriculture
C'est au ministère de l'Agriculture que
revient la plus grosse part de ia besogne
à accomplir : celle qui concerne la vie
chère alimentaire.
Sous l'heureuse impulsion de M. Queuil-
le, on s'y emploie rue de Varenne, où d'im-
i portantes mesures sont mises an point.
S'il apparaît prématuré de dire celles qu'on
envisage louchant le blé et la viande, il
est possible de faire eonnailre dès à pré-
sent certains moyens qui vont être mis en
O'mvro pour obtenir le redressement des
prix.
Achats directs au producteur
Disons tout, d'abord que le ministre
'. compte donner un particulier développe-
ment aux moyens q;;i permet Iront, au con-
', sommatein- d'acheter directement au pro-
'. dncteur.
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