Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1924-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1924 01 juin 1924
Description : 1924/06/01 (A5,N187)-1924/06/07. 1924/06/01 (A5,N187)-1924/06/07.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604734w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
»M»7; «-S* A«iê>; PUBLICATION HEBDOMADAIRE -> L,e numéro ; 20 centimes ^~Jâ£$L~. Dimanche1" Juin f»24.
CONTROLE DES SOINS MÉDICAUX
- Rapporteurs ; . -.
: Maiièel HÉRATJB ét-Maréel LÈHMÀNNÎ :
- Ï^Einiqpêisë que nous avons adressée: aux
Associations.:;posait deux çpiefetionte ..i.die!
principe : ! : .
lsDHime façôil générale ' lé fônictidniie-
ment dés^ eomoni^iéns de contrôle; telles
qui-'elles:ï ont été intitulées par la loi ditt
21 juillet 1922 et lé décret du25 octoibrè ;
•1922 ést-H: de n&iuré à donner touë àpat- '
seinenttè quantàI» bônné! aipplicaiibh de ;
Particlë 6i ?/ ; \ "
: ,2? N'y â-t-iH pas lieu de demander au
Pariiemënt le. vota .d'Un texte permettant
dé coniMer là làçunfe, .q^ .éxtet^ dliMs lia
législation■; actuelle p\ar rinètitMiâon de
jj;érioeïi(és moins graves, que les . peines
dor^ectiàniiellieb", : ■" ce : q'ùi éviterait lé. ire- ;
coure à la juridictionrepreesdve diante le
cas d'atue, qui ne consti'tTOiit' ptâe des :
délits çaractériséis ?
Fonctionnement desCommissiom de
çpnlfûle. — Saiil exçeiptions, îeu Gommais- ;
sions sont sorties die là. période: de Forgia- ,
ùisation .et> depuis un an* eMes fonction- ;
iièiit dians.'îes condition^, prévues par les
lois et re^emieinits.
On peut donc porter um jugement d'en- i
seniblc sur leur aptitude à remplir le but
qui: leur a été assigné. . ...
.Dans 1'ensemliie les réponses- établissent '
que l'iiapreesion générale est nettement
fawOTafte .(nôtàinment qeMee,; diu Loiret, de ',
Meurttie-étrMpeeilile, de. l'Allier, de l'Aisne,,
de là Gorrèze et des Mpieja-Maritiiaies, etc.).
Aucune Association ne demande l'abro<
gatioii. des dispositions instituant les
Çottnmioeioiis de contrôle. .--.-..
Par contre,, en ce qui concerne la co-
existence des services pi-éfectomux .noute
avons l'élevé .une critique «Je principe
(Â'ssVkçiatib'ii das Médecins du Corps de
6ànté de l'Avant) qui dmiandc lia sup-
pression du contrôle préfectoral), une
proposition de l'Union des Mutiléu. drArras,
tendant a ce que ces serviceS'Soientia6&urés
par le Comité départemental des Mutilés
et.tteux propositions tendant au rattache-
ment du pereonnel préfectoral ù la Com-
- mission (Puywde-Dôine et Vax).
A — Modifications demandé*»
a) Quant à la composition, des Commis-
missiojis ;
1° Election des membres mutilés (Cor-,
rèze) ;
2° Augmentation du nombre des mu-
tilés dans, les Sousi-Comurissions (Brest,
pyrénècàs-Oriéntale&, Bourg et Montl'uçon).
b) En' ce' g m caivcéinié le foiictionnement
des Commissions ;
1° Faculté pour les Commissions de
régler les litiges sans être- impérative-
ment liées par Ha* réglementation {Nancy,
]JA Ciotat) ;
2? Détermination plais exacte et exten-
tiph des pouvoira de la Commission (ré-
vision du décret du 25 octobre 1922)
(Var, Quimper, Ariège).
a) Nouvelle réglementation des indem-
nités allouées aux membres (Corrèze, Var,
Pyrénées-Orientales, Pas-de-Calai» et
Montluçon).
B. — Améliorations demandées quant au
fonctionnement des services administra-
tts (Préfectures et Mairies).
Préfectures : Titularisation du per-
sonnel (Gard).
Mairies : Contrôle .plus sévère du tra-
vail (Vichy, Brest et G-ard).
L'énuonération cindessus indique (bien
que toutes Ida., modifications proposées
sont des modifications dé détail, qui ne
nous .paraissent pas pouvoir étire discutées
utilement dans un Congrès, et qui sont
beaucoup plus du ressort du Conseil d'ad-
ministration de l'U. F. C'est pourquoi,
conformément aux sugigcutâons quel nous
fournit le dépouillement de l'enquête nous
proposons le vote die la motion suivante :
Le Congrès,
Enregistre avec satisfaction les heureux
résultats de la collaboration des médecins,
pharmaciens et mutilée avec l'Adminis-
tration au sein des Commissions de sur-
veillance et de contrôle instituées par la
loi du 21 juillet. 1922, pour l'application de
l'article 64 dé la loi du 31 mars 1919;
Il donne mandat au Conseil d'adminis-
tration de procéder à un nouvel examen
des suggestions de détail apportées par les
Associations au sujet du fonctionnement
deediteè Commissions et des améliorations
à y apporter et lui fait confiance pour
poursuivre la réalisation des réformes ju-
gées nécessaires.
OBSERVATION. — Sur la deuxième partie
de cette motion, les rapporteurs soussi-
gnés présenteront à la Commission une
rédactionfait ressortir la nécessité de se prononcer
immédiatement et d'une façon formelle
sur l'une ou plus'ieum des queationsi s\ib-
sidiaires énuméréoi?. plus iiaut.
* *
D'antre part, les Asisocintions ont, dans
leurs réponses à l'Enquiôte, fait un certain
nombre de sngg^tions très, intéressantes,
mais <|ui n'orit paa trait a.u fonctionne-
rnont
tent, eài 1 effetj à rexerciée même au droit 1
au» soins gratuits.
^voyëï" a l^étuidi& du Conseil d?adîninistra- ^
tion; côinmëi' n'ètiaiit pas âè nàtuasè à èfcré ; é
uteemsiit disoiitééis àaris lin Coiig-rèSi ti
Toutefois nOTsayôns t£OEuit à en faire con— g
ïiaiitre ' l'©&jiet'•■? ûs/aigé dû oarinêt (Corrézé, ; n
Alpes - Mairitimies, Pyrénéels: - Orientale®, i
Montluçon)-, •— vérifiàEràioai doe liites■: j,
(Giârd) j -^ rétrôëictivité die la loi dur+.
31 ; juillet 1922 (MôntiMçon) ;-'•• '—, Mspt :^
tâiisation: (Gôrrèzè) ; -^ ciiii'iqïuéis privées J
(Creuse, Gard, Moatiuc0n) ;; ^. droits dés J d
victimes civiles (Nancy) "; -^ transié^tè dé q;
cor.ps (Crièusé, MontOûçon) ; —- --inlaiiadés n
non pensionniés' (de mqiris de, 10 % d'invO lit
(Arrais); .■" tarife: (Côifrèze, G-àoid) ': —- 'g,
fouirnitures #àppajreilg (Cï'ëûe'e); ; ■ —^" liai- "-A
Son avec les C S. K. (Corrèze): ;; -^ tiercé ■;
opposition (Amiens). .7
Sanctions ;
PMàiiÊRE QUESTION : Y d-t-il lieu de conte d
pléter la législatioili par une. échièlle de d
pénalités, inoins graves/quie 1 les peines si
correctionnelllies: ? - ' «
C'«st le principe niêanie des sanctions ^(
administratives.:: Toutes les Associations ; i ■
ont répondu] par l'ajfriiraïaitnvie, a l'excep- i ■■
tion dtei.l'Union des Mutilés 'de la Vienne, r'
de l'Association 'd'clj Mutilés de La Ciotat. ;CH
- La Fédération Girondine 1 et l'A. M. C. ; "
de Nancy cc-reidèrént qiu'ii ©Uffit dé liâisser oi
aux Cominissions te latituidé de réduire ; a
les mémoires à titré de sianction. Mais il ■ a
est certain qu'une teffle pratique: doit être , .r,(
sanctionnée jpar un texte, car il s'agit là ^
de péna'litéls véritables. ,'■
DEUXOEME QUESTION : Ces sanctions pour- ;
ront-elles être applaquées par les Commis-
sions de contrôle ? .a
Toutes les Associations ont répondu par; ; r.
l'affirmative, à û'exception de la Fédéra- d
tion Girondine, dé la Fédération du Lot- ](
et-Garonne, de l'Association de la Vienne,: $
de l'A.: M. C. de Nancy, de l'Asisociation . a
de Dôuirdan, du Corps de Santé d'e l'Avant, •'
de la Fédération du Puy-de-Dôme, des
Mutilés de La Ciotat et dé rAseociation ' '
df Arles' q|ui demande lia citation d'une :
juridiction spéciale. u
Le motif principal de cette .opposition a
est que les Commissions déipartementaies. ?•,
ne 7>arai£i;ent pas présenter des garanties fi
suiffisanteisi pour la d'éfense. j(
TROISOEÈME QUESTION : LES sanctions doi-
vent-eilles .s'appliquer aux bénéficiaires ?
A l'unanimité, les Associations sla sont
prononcées pour l'affirmative, tout au ](
moins dans 1 le® cas où l'intention fraudu- 0
leuse du ■bénéficiaire est établie. „
QUATRIÈME QUESTION : Nature des sanc- '.'.
lions : „
I,a texte proposé par l'Union de» Syn- L
dicatsi médicaux et .l'Association générale P
des pharmaciens de France (reproduit par fi
La France Mutilée) est approuvé par les
Associations, en ce qui concerne les mé- n
d'ecins et pharmaciens. »,
En ce qui concerne les bénéficiaires, ki> a
suggestions fournies par l'Enquête sont les .
suivaiites : '
1° Blâme (Tulle, Ariège) ; V
2° Amende aveic (possibilité de retenue ..
sur ,1a pension (Ariege) ; c
3° I^e retrait un. carnet et la suspension
des droits aux soins pour un temps donné d
(Brest, Ariège.) ; t
4° La déchéance définitive du droit aux j
soins (Ariège). L'Association de Brest
suggère, en outre, que le bénéficiaire com- ~
plice ou auteur d'un abuis grave et frappé ,,
de déchéance soit néanmoins a^ltorisé à se j.
faire, soigner dans un hôpital puMic. r
Conformément aux indications fournies ''
par les Associations, nous proposonis, au l
Congrès le vote de la motion suivante : 8
Le Congrès, c
Considérant que la législation actuelle <■
ne permet pas d'appliquer de sanctions s
autres que les pénalités de droit commun I
à ceux qui se rendent coupables de fraudes £
commises au détriment de l'Etat quant à c
l'application de l'article 64, t
Emet le voeu : <
Qu'une loi institue une échelle de sanc- £
tions destinées à réprimer les abus n'ayant
pas un caractère nettement délictueux ni
une gravité suffisante pour donner Heu à
des poursuites judiciaires. c
La discussion en Commission indiquera '
s'il 1 y a lieu, de préciser : 1° la nature des t
sanctions ; 2° plus spécialement en ce qui i
concerne las bénéficiiawee ; 3° enfin, l'au- <
torité chargée de lés appliquer. j
Marcel Héraud, Marcel Lehmann,
Rapporteurs. '
>-m*m < |
Les Emplois réservés :
AUX ORPHELINS DE LA GUERRE
J'invite tout d'abord les Associations à
la série d'articles parus dans la France
Mutilée sur la question das emplois ré-
serves aux orphelins de la guerre les 13 et
27 janvier 1024, 3 février, 27 mais et
18 mai. Ces article» présentent, avec le
compte rendu de notre action à l'Office
national dés Pupilles de la. Nation, l'écho
de nms protestations légitimer devant
l'inertie des jxwvoirs publics chargés
d'appliquer la loi.
>
■Cette application, laissée jusqu'à présent
à.^initiative des:Offices départementaux ai
été à peu près muillé et lé texte de l'air- ;
ticîe 11- est resté pouif lés orphielinte dé la
guerre Un assemblage dé vaines prô-
miessês.. '/"'.-":/
C'eËt'-.ce' çjniie cotufirnient lés résultats de,
Vejtgùete,^^ effectuée aupr'èîj dé nos Associa-
.tions. "."'
■ C'est austât ce que j'avais eji l'occasion
de constater :eii quialitè de rapporteur1-lors-
que- ïa question à été soumise â l'Office
national;dès Pupilles] dé la Nattait' 1 & la
isessioir de déoembréJ dernier. Lé Conseil
supérieur s'est pronpincé sur Yinlerpréià-
tion des textes et sur la meilleure procé-
dure qu'il convient "Se- suivre pour en ob-
tenir une bonne application;
Je compte reprendre les: points essentiels
de cette étude et demander au Congrès
Wiwsister pour que Vapplication de la loi
soit réalisée conformément à l'avis émis
par lé Conseil supérieur en ce qui con-
cerne la qualité dés- bénéficiaires, la na-
ture dés emplois, la fixation des. listes, le
rôle des Offices départementaux et leb re-
cours.
- Il faut aussi que cette réalisation soit
obtenue le plus rapitanent post-ible. Les
orphelins de la guerre ne Tant que trop
attendue et le préjudice résultant de ce
retard s'aggrave chaque' jour, en particu-
lier pour ceux d'>enit<ïe eux qui, devenus
majeurs, sont atteints par la forclusion.
QFJ le Ministre de l'Instructi on puMiiqu*
a bien trariismte Tavi&^diu Conseil supé-
pjleui• au Ministre dés Pensions chargé
d'aippliquer la loi. Mais faute de crédits
les services nécessaiires n'ont pu tout
d'abord, paraît-il, être organiisôs. Nous
avons insisté et la. question d'e cette orga-
nisation vient d'être reprise et mise à
■l'étude. Une solution rapide s'impose.
Je propose donc au Congrès d'éanettre
un voeu réclamant dhirgcncr, la création
au Ministère des pensions dune section
'.raitnchËe au service des emplois réservés
et chargés spécialement des orphelins de
là guerre.
* ;
* *
Il y aurait lieu, de demander également
le perfectionnement du texte dans le cas
où il ne serait pas, suiffisaminient précis
pour nous permettre d'obtenir satisfac-
tion complète sur les points précédents.
D'ailleurs certains do nos desidtarata ne
pourraient être réalisés que par une modi-
fication de la loi.
C'est ainsi que le droit de priorité don-
nant accès à des emplois réservés aux or-
phelins de la. guerre devrait, être, par une
disposition spéciale, sau.vcga.rdc par rap-
port au droit analogne que tend à créer
pour les orphelins de. militaires engagés ci
rengagés, la proposition de loi votée à la
Chambre le 19 mauis 192-J.
Quelques-uns de nos camarades vou-
draient aussi que la loi fut. moins restric-
tive et que des orphelins de guerre ma-
jeurs puissent en réclamer le oénéficc.
Enfin, il serait juste qu'un droit de
priorité fut accordé aux orplielins de la
guerre pour les emplois réservés aiix inva-
lides et aux veuves lorsque le nombre des
vaca,n/:es excédera celui des demandes.
Les places libres sont, en effet, attribuées
à des candidats quelconquies, non victimes
de ,1a gmerrie. Et, d'après les diverses liâtes
de classament- parues à l'Officiel, le cas
se présente aissez fréquemment, surtout,
pour les emplois de 1TC et die 2e catégorie
et pour certains emplois spécialisés tels
que ceux de daetyilogTaphes et sténo-dac-
tylographes portés au tableau. F, ainsi
que je l'ai mentionné dans mon rapport
sur les emplois réservés aux veuves.
* ■•
* *
Et je ne oroiii pas inutile de rassurer
ceux de nos caniaradeis qui ponrraàent
m'accuser de pousser les- oipiielins de la
guerre dans la voie du fonctionnarisme.
Je momVerai, aisément, connue j'en ai
déjà en l'occasion, que cette opinion est
injustifiée.
Qu'il me suffise de rappeler que l'un des
devoire'ue l'Etat envers les enfants que la
guerre a privés d,e leur soutien, est d'e fa-
ciliter la préparation de leur situation à
venir. La Nation dioit donc aider, en parti-
culier, ceux d'entre eux que leur intérêt
conduit, normalement vers les adanintetra-
tions en raison de tenus aptitudes physi-
ques et intellectuelles et des considérations
diverses qui déterminent dans chaque cas
particulier l'orientation opportune.
Le Congràs d'Amiis tiendra, je n'en
doute pal-, à marquer une fois dé plus, en
appuyant notre- insistance, la sollicitude
de l'Union Fédérale envers les enfants des
■morts de la guerne. 11 faut que la, loi du
30 janvier 1923 ne reste puis- pour eux
lettre morte et. qu'ils obtiennent dans le
plus bref délai la légitime réalisation dv
leurs droits.
Elisabeth Cassou,
Secrétaire générale adjointe de VU. h".
La lutte antituberculeuse
ET 11$ PUPILLES BI LA N»
Rapport présenté au Congrès natibi.al '.
d'Arrais de fùnion Pédéraile dé® Aissocia-
tipns françaises dés Mutilés- et Aaiciétis
GonitoattaritSi ''■'','
Par lé docteur Raymond GRASSET; prifr
sïdén't de te Fédération départementale du
Puiy-de-Fédéralie. médte'cin du Prévêntorluim- des
Roches (Ghaanaiièfes du PUy-de-rJôme) efc
Pleury NONY, seici'étaire générai de la Fédé^
ration dépaiUe(rn,entalé~ du Puy-de-Dôme,
président de l'Amicale dles Mutilée- d'Am-
■bea;t, directeuir de l'Ecole du 1 Préveiitorium
des Eochés.
AVANt-PROtPOS
Le bienveillant accueil réservé au rap-
port que l'un de nous présenta au Con-
grès de Marseille sur le contrôle médical
des Pupilles die la Nation nous a engagé
à accepter de rédiger pour le Congrès.
d'Arras une étudie documentaire sur la
-lutte antituberculeuse et les pupilles.
C'est une esquisse sans prétention où :
nous nous sommes efforcés de -montrer ce '
qu'est la tuberculose, coanment on doit
l'attaquer, par quoi on peut la vaincre.
L'organisation des prévèntoria nous a
fourni l'occalsion de dléveûopper quelques ;
principes sociaux i,mmédiatemerit féconds i
dont; la collaboration médico-pédagogique
bien commise peut ouvrir la voie.
Voilà une belle oeuvre à accomplir — il
faut 6'y attacher d'aibord en faveur de
nos Pupilles de la Nation qui doivent
toujours bénéficier d'un privilège dans
; toutes les innovations sociales — et puis
bien vite il faudra généraliser.
Àuijourd'hui, notre rôile se borne à jeter
quelques idées directrices et à planter
queîquies jalons. Notre seule ambition est
d'attirer l'attention sur une des faces du
problème antituberculeux et draptporter
notre petite pierre à l'édifice formidable
qu'exige la lutte contre un des plus grands
fléaux sociaux.
SCHEMA DE LA TUBERCULOSE
La tuberculose est une maladie ïnfec-
tieuiî-e, due à un microbe, le bacille de
Kock. Jamais liéréditaire, cille est tou-
jours acquise dans des conditions aujour-
d'hui assez bien connues.
Mais, au sens vrai du mot, la « tuber-
culose » n'est que l'aboutissant dans
l'évolution de cette entité morbide que
constitue la lwicillose de Koch.
Un. fait est certain : 95 % -des humains
sont touchés un jour par le bacille de
Koch ; la réaction à la -tulverculine pra-
tiquée en série chez l'adulte de 20 ans est
positive dans cette proportion.
Mais une faible partie seulement de ce»
baeitlisés deviendront des tuberculeux.
Pourquoi ? Parce que si l'organisme est
en parfait état, d'éguilibre organique il
est armé pour lutter contre le bacille et
l'canpècher de nuire.
L'éclosion de la tuberculose pieiit ré-
sulter de deux cas :
1° La. massivité de la contagion. — Si
l'attaque bacillaire csit ipa.rticud.ièirem'eut
massive et intense, des sujets môme très
vigoureux peuvent en être victimes. Ces
contagions gra.veu sont rares et peuvent
être considérées ranime une infinie excep-
tion d'ans la génèl-e de la tuberculose ;
2° La. diminution de résistance, du sujet.
— Cette question du terrain domine de
beaucoup la pathogénie de la tuberculose.
Les conditions d'affaiblissement des réac-
tions de défense peuvent être de deux
soiies :
A) EXTRABACILLAIRES. — Nous cite-
rons : le chélirisme avec ses principales
causes (tuberculose dles parents, alcoolisme
paternel, syphilis congénitale, grande
différence d'âge ou débilité des procréa-
teurs) ;
La. -mauvaise hygiène (hygiène générale,
insalubrité dos logements, air confiné,
obsciirité, malpropreté, etc.) ;
L'insuffisance alimentaire qualitative
ou quantitative ;
Les maladies de l'enfance : notamment
rougeoiiift, diphtérie, coqueluche — sans
compter la croissance ou les malforma-
tions cardio-vascuilaircs congénitales qm
rétrécissent le champ d'hématose, l'insuf-
fisance des voie» veineuses, etc. ;
Les int,03dca.tiovs, maladies et tares de
l'âge adulte : l'alcoolisme, la syphilis ac-
quise, le dia.bète, l'atteints par gaz tox-i
qnos :
Toutes les maladies infectieuses de vini-
lence et. de durée particulièrement mar-
quées, qui laissent un convalescent débi-
lité, a.néimié, sans résistance ;
Le surmenage, sous toutes i*es formes ;
L'exode des ruraux d la ville en cou-
chant dans des tandis., et. travaillant dans
l'air confiné, le changement d'atmosphère
joint, au surmenage, détermine précisé-
ment l'effondrement du terrain ;
Etc., etc..
li) CONDITIONS DUES AU BACILLE
LUI-MEME. --- Le bacille tapi dons un
repn.i re in accessible, vraisembl ahlcmcn I
dianii le milieu sanguin lui-niêiine, diffuse
au loin s^s redoutables toxines qui vont
miner rorganisme sons forme d'anémio,
chlorose, lymphatisme, poxiSsées fébriles,
I a^nia.igiiisseiTif.nt, inappétence, lai-~si j tous états i^Oilogués souvent dans la
« priétubeircuiiose » et qui, en réalité, sont
déjà des manifestations bacillak^es ayant
Ceci de particulier qu'elles appairai&sent
comme des toxhiéimies sans production
lésionnelle où l'on pouri"adt mett-re en évi-
dence d'eè tubercules. ■.
■■■ * J
**■....-'
.- Qu'est-ce donc qu'un tubercule et com-
ment passe-t-oh du stade bacillaire banal
au stade tuberculeux ?
Dans le terrain biieh préparé, la graine
finit par germer...Vigilante, la nature a
rattaquië lêHonnelle du bacilié réagit en
.élevant autour du foyer une barrière dé-
fensive, c'est le tubercule.
Lé' tuibércule —> réaction instinctive de
protection — a une tendance naturelle à
se scléroser, à se transformer en tissu
cicatriciel ou à se laisser envalm par les
sels calcaires. Voilà le processus die gué-
risom : « Quelques cicatrices' mici'oscopi-
que's ou quelques grains de chaux dan*
votre poumon, cela peut être une gêné
ce n'est plus.une maladie. ». (PUJADE.)
Mais, ' trop souvent, greffés &ur des
terrains; affaiblis, sur des tissus pulmo-
naires sans résistance, oertains tubercules
s'ulcèreiront, &e ramolliront sous les atta-
ques incessantes des bacilleis qui s'obsti-
nent inilassable-ment à créer, des ouverr
tures vers l'oxygène nécessaire à leur
existence. C'est l'infiltration tubeiculeuse.
qui commence et dont l'évolution, si on
n'intervient pa(5 Va mener à la phtisie,
termes ultime de la maladie.
Que déduire dé cette esquisse à peine
élémentaire d'un des plus granlds fléaux
de l'humanité ? .
QUELQUES APHORISMES :
On ne naît pas tuberculeux, on^ le de-
vient.
L'ihérédité de graine n'existant pas, la
question: du terrain domine touite la patlior
génie de la tuberculose.
La plupart dés manifestations mor-
bides des enfant» ne sont que l'expression
d'une toxliémie bacillaire : Lymphati&me,
adénopathies, chlorose, anémie, poussées
fébriles, amaigrissenuent, anorexie 1, etc.,
sont les indices certaiite que l'organisme
est déi.ià. bacillisé ; en y prêtant la moindre
attention on peut à ce moment éviter a.
coup 6ûr que cette bacillose devienne une
tuberculose.
Lutter contre la tuberculose est un
leurre si on ne cherche pas à s'attaquer
au mal dés l'origine. C'est sur le nour-
risson et l'enfant que doit porter lé prin-
cipal effort dans la prophylaxie antitu-
berculeuse.
Prévenir la tul>èrcu]osa vaut mieux que-
la guérir, les signes prémonitoires sont
tellement nombreux que bientôt ce sera
un crime qu'a de mal les interpréter.
La tuberculose de l'enfant est une
primo-infection, celle de l'adulte n'est
qu'une sur-infection ou un « réveil ».
(Roussrx.)
r *J
* *
Ceci nous mène par transition natu-
relle à la queisti.on de l'organisation des
préventoria.
La bacillose étant une maladie die l'en-
fance, c'est dès le jeune âge qu'il faut
organiser la lutte antituberculeuse en
soustrayant à la contagion ceux qui en
sont menacés, en dépistant tôt les signes
prémonitoires chez ceux déjà baci'llisés et
en exaltant, lm réactions natureililtes de
défense de l'organisme.
Voilà tout le programme du prévento-
rium.
LE PRÉVENTORIUM
Définition du professeur Léon BERNAUD :
« Les préventoriisls- sont des maisons do
plein air où les enfants sont, soumis à un
régime hygiénique avec alimentation sur-
veillée, avec aération continue, avec
repos, instruction et entraînement physi-
que respectivement dosés par la collabo-
ration d'un médecin et d'un pédagogue. »
ORGANISATION GENERALE. — Site,
orientation, climat, altitude. — Les pré-
ventoria doivent, être installés à la cam-
pagne, mais point n'est besoin qu'ils
soient éloignés de tout et inaccessibles. U
suffit, qu'il?, disposent, d'une assez vaste
étendue de terrain et qu'ils soient sous-
traits à l'atmosphère empoisonnée des
villes. Une propriété de 5 à 6 hectares
avec terrain varié suffit-amplement a. ins-
taller un préventorium pour 120 à 150 en-
tants. Autant que possible, le site doit être
agréable, l'harmonie des choses et la
beauté de la. nature constituent un cadre
particulièrement favorable à la bonne
santé morale et non négligeable dans le
cas particulier.
l'altitude a peu d'importance. Elle
semble opt.ima entre 450 et 700 mètres,
pour les préventoria de l'intérieur.
Le climat n'est pas indifférent. Les en-
fanlis. étant appelés à vivre presque conti-
nuellement dehors, il faut éviter les ré-
gions à long climat hivernal, a change-
ment très brusque de température, à
pluie tiroir fréquente. Et, ceci est contre
les hautes altitudes, notamment du Massif
Central, où le climat s:e montre en général
particulièrement rude dés que l'on dépasse
700 mètres.
L'orientation a de l'importance. Le
choix se portera, de préférence sur un
terrain un peu élevé, légèrement, en penit»i,
abrité- des vents froids et bien aéré, i.l
faut éviter les bas-fonds et le voisinage
des cours d'eau et marais.
La façade principale dm bâtiments fiera
orientée vois le sud! on le sud-ouest, de
manière à rocovoir le maximum
CONTROLE DES SOINS MÉDICAUX
- Rapporteurs ; . -.
: Maiièel HÉRATJB ét-Maréel LÈHMÀNNÎ :
- Ï^Einiqpêisë que nous avons adressée: aux
Associations.:;posait deux çpiefetionte ..i.die!
principe : ! : .
lsDHime façôil générale ' lé fônictidniie-
ment dés^ eomoni^iéns de contrôle; telles
qui-'elles:ï ont été intitulées par la loi ditt
21 juillet 1922 et lé décret du25 octoibrè ;
•1922 ést-H: de n&iuré à donner touë àpat- '
seinenttè quantàI» bônné! aipplicaiibh de ;
Particlë 6i ?/ ; \ "
: ,2? N'y â-t-iH pas lieu de demander au
Pariiemënt le. vota .d'Un texte permettant
dé coniMer là làçunfe, .q^ .éxtet^ dliMs lia
législation■; actuelle p\ar rinètitMiâon de
jj;érioeïi(és moins graves, que les . peines
dor^ectiàniiellieb", : ■" ce : q'ùi éviterait lé. ire- ;
coure à la juridictionrepreesdve diante le
cas d'atue, qui ne consti'tTOiit' ptâe des :
délits çaractériséis ?
Fonctionnement desCommissiom de
çpnlfûle. — Saiil exçeiptions, îeu Gommais- ;
sions sont sorties die là. période: de Forgia- ,
ùisation .et> depuis un an* eMes fonction- ;
iièiit dians.'îes condition^, prévues par les
lois et re^emieinits.
On peut donc porter um jugement d'en- i
seniblc sur leur aptitude à remplir le but
qui: leur a été assigné. . ...
.Dans 1'ensemliie les réponses- établissent '
que l'iiapreesion générale est nettement
fawOTafte .(nôtàinment qeMee,; diu Loiret, de ',
Meurttie-étrMpeeilile, de. l'Allier, de l'Aisne,,
de là Gorrèze et des Mpieja-Maritiiaies, etc.).
Aucune Association ne demande l'abro<
gatioii. des dispositions instituant les
Çottnmioeioiis de contrôle. .--.-..
Par contre,, en ce qui concerne la co-
existence des services pi-éfectomux .noute
avons l'élevé .une critique «Je principe
(Â'ssVkçiatib'ii das Médecins du Corps de
6ànté de l'Avant) qui dmiandc lia sup-
pression du contrôle préfectoral), une
proposition de l'Union des Mutiléu. drArras,
tendant a ce que ces serviceS'Soientia6&urés
par le Comité départemental des Mutilés
et.tteux propositions tendant au rattache-
ment du pereonnel préfectoral ù la Com-
- mission (Puywde-Dôine et Vax).
A — Modifications demandé*»
a) Quant à la composition, des Commis-
missiojis ;
1° Election des membres mutilés (Cor-,
rèze) ;
2° Augmentation du nombre des mu-
tilés dans, les Sousi-Comurissions (Brest,
pyrénècàs-Oriéntale&, Bourg et Montl'uçon).
b) En' ce' g m caivcéinié le foiictionnement
des Commissions ;
1° Faculté pour les Commissions de
régler les litiges sans être- impérative-
ment liées par Ha* réglementation {Nancy,
]JA Ciotat) ;
2? Détermination plais exacte et exten-
tiph des pouvoira de la Commission (ré-
vision du décret du 25 octobre 1922)
(Var, Quimper, Ariège).
a) Nouvelle réglementation des indem-
nités allouées aux membres (Corrèze, Var,
Pyrénées-Orientales, Pas-de-Calai» et
Montluçon).
B. — Améliorations demandées quant au
fonctionnement des services administra-
tts (Préfectures et Mairies).
Préfectures : Titularisation du per-
sonnel (Gard).
Mairies : Contrôle .plus sévère du tra-
vail (Vichy, Brest et G-ard).
L'énuonération cindessus indique (bien
que toutes Ida., modifications proposées
sont des modifications dé détail, qui ne
nous .paraissent pas pouvoir étire discutées
utilement dans un Congrès, et qui sont
beaucoup plus du ressort du Conseil d'ad-
ministration de l'U. F. C'est pourquoi,
conformément aux sugigcutâons quel nous
fournit le dépouillement de l'enquête nous
proposons le vote die la motion suivante :
Le Congrès,
Enregistre avec satisfaction les heureux
résultats de la collaboration des médecins,
pharmaciens et mutilée avec l'Adminis-
tration au sein des Commissions de sur-
veillance et de contrôle instituées par la
loi du 21 juillet. 1922, pour l'application de
l'article 64 dé la loi du 31 mars 1919;
Il donne mandat au Conseil d'adminis-
tration de procéder à un nouvel examen
des suggestions de détail apportées par les
Associations au sujet du fonctionnement
deediteè Commissions et des améliorations
à y apporter et lui fait confiance pour
poursuivre la réalisation des réformes ju-
gées nécessaires.
OBSERVATION. — Sur la deuxième partie
de cette motion, les rapporteurs soussi-
gnés présenteront à la Commission une
rédaction
immédiatement et d'une façon formelle
sur l'une ou plus'ieum des queationsi s\ib-
sidiaires énuméréoi?. plus iiaut.
* *
D'antre part, les Asisocintions ont, dans
leurs réponses à l'Enquiôte, fait un certain
nombre de sngg^tions très, intéressantes,
mais <|ui n'orit paa trait a.u fonctionne-
rnont
tent, eài 1 effetj à rexerciée même au droit 1
au» soins gratuits.
^
tion; côinmëi' n'ètiaiit pas âè nàtuasè à èfcré ; é
uteemsiit disoiitééis àaris lin Coiig-rèSi ti
Toutefois nOTsayôns t£OEuit à en faire con— g
ïiaiitre ' l'©&jiet'•■? ûs/aigé dû oarinêt (Corrézé, ; n
Alpes - Mairitimies, Pyrénéels: - Orientale®, i
Montluçon)-, •— vérifiàEràioai doe liites■: j,
(Giârd) j -^ rétrôëictivité die la loi dur+.
31 ; juillet 1922 (MôntiMçon) ;-'•• '—, Mspt :^
tâiisation: (Gôrrèzè) ; -^ ciiii'iqïuéis privées J
(Creuse, Gard, Moatiuc0n) ;; ^. droits dés J d
victimes civiles (Nancy) "; -^ transié^tè dé q;
cor.ps (Crièusé, MontOûçon) ; —- --inlaiiadés n
non pensionniés' (de mqiris de, 10 % d'invO lit
(Arrais); .■" tarife: (Côifrèze, G-àoid) ': —- 'g,
fouirnitures #àppajreilg (Cï'ëûe'e); ; ■ —^" liai- "-A
Son avec les C S. K. (Corrèze): ;; -^ tiercé ■;
opposition (Amiens). .7
Sanctions ;
PMàiiÊRE QUESTION : Y d-t-il lieu de conte d
pléter la législatioili par une. échièlle de d
pénalités, inoins graves/quie 1 les peines si
correctionnelllies: ? - ' «
C'«st le principe niêanie des sanctions ^(
administratives.:: Toutes les Associations ; i ■
ont répondu] par l'ajfriiraïaitnvie, a l'excep- i ■■
tion dtei.l'Union des Mutilés 'de la Vienne, r'
de l'Association 'd'clj Mutilés de La Ciotat. ;CH
- La Fédération Girondine 1 et l'A. M. C. ; "
de Nancy cc-reidèrént qiu'ii ©Uffit dé liâisser oi
aux Cominissions te latituidé de réduire ; a
les mémoires à titré de sianction. Mais il ■ a
est certain qu'une teffle pratique: doit être , .r,(
sanctionnée jpar un texte, car il s'agit là ^
de péna'litéls véritables. ,'■
DEUXOEME QUESTION : Ces sanctions pour- ;
ront-elles être applaquées par les Commis-
sions de contrôle ? .a
Toutes les Associations ont répondu par; ; r.
l'affirmative, à û'exception de la Fédéra- d
tion Girondine, dé la Fédération du Lot- ](
et-Garonne, de l'Association de la Vienne,: $
de l'A.: M. C. de Nancy, de l'Asisociation . a
de Dôuirdan, du Corps de Santé d'e l'Avant, •'
de la Fédération du Puy-de-Dôme, des
Mutilés de La Ciotat et dé rAseociation ' '
df Arles' q|ui demande lia citation d'une :
juridiction spéciale. u
Le motif principal de cette .opposition a
est que les Commissions déipartementaies. ?•,
ne 7>arai£i;ent pas présenter des garanties fi
suiffisanteisi pour la d'éfense. j(
TROISOEÈME QUESTION : LES sanctions doi-
vent-eilles .s'appliquer aux bénéficiaires ?
A l'unanimité, les Associations sla sont
prononcées pour l'affirmative, tout au ](
moins dans 1 le® cas où l'intention fraudu- 0
leuse du ■bénéficiaire est établie. „
QUATRIÈME QUESTION : Nature des sanc- '.'.
lions : „
I,a texte proposé par l'Union de» Syn- L
dicatsi médicaux et .l'Association générale P
des pharmaciens de France (reproduit par fi
La France Mutilée) est approuvé par les
Associations, en ce qui concerne les mé- n
d'ecins et pharmaciens. »,
En ce qui concerne les bénéficiaires, ki> a
suggestions fournies par l'Enquête sont les .
suivaiites : '
1° Blâme (Tulle, Ariège) ; V
2° Amende aveic (possibilité de retenue ..
sur ,1a pension (Ariege) ; c
3° I^e retrait un. carnet et la suspension
des droits aux soins pour un temps donné d
(Brest, Ariège.) ; t
4° La déchéance définitive du droit aux j
soins (Ariège). L'Association de Brest
suggère, en outre, que le bénéficiaire com- ~
plice ou auteur d'un abuis grave et frappé ,,
de déchéance soit néanmoins a^ltorisé à se j.
faire, soigner dans un hôpital puMic. r
Conformément aux indications fournies ''
par les Associations, nous proposonis, au l
Congrès le vote de la motion suivante : 8
Le Congrès, c
Considérant que la législation actuelle <■
ne permet pas d'appliquer de sanctions s
autres que les pénalités de droit commun I
à ceux qui se rendent coupables de fraudes £
commises au détriment de l'Etat quant à c
l'application de l'article 64, t
Emet le voeu : <
Qu'une loi institue une échelle de sanc- £
tions destinées à réprimer les abus n'ayant
pas un caractère nettement délictueux ni
une gravité suffisante pour donner Heu à
des poursuites judiciaires. c
La discussion en Commission indiquera '
s'il 1 y a lieu, de préciser : 1° la nature des t
sanctions ; 2° plus spécialement en ce qui i
concerne las bénéficiiawee ; 3° enfin, l'au- <
torité chargée de lés appliquer. j
Marcel Héraud, Marcel Lehmann,
Rapporteurs. '
>-m*m < |
Les Emplois réservés :
AUX ORPHELINS DE LA GUERRE
J'invite tout d'abord les Associations à
la série d'articles parus dans la France
Mutilée sur la question das emplois ré-
serves aux orphelins de la guerre les 13 et
27 janvier 1024, 3 février, 27 mais et
18 mai. Ces article» présentent, avec le
compte rendu de notre action à l'Office
national dés Pupilles de la. Nation, l'écho
de nms protestations légitimer devant
l'inertie des jxwvoirs publics chargés
d'appliquer la loi.
>
■Cette application, laissée jusqu'à présent
à.^initiative des:Offices départementaux ai
été à peu près muillé et lé texte de l'air- ;
ticîe 11- est resté pouif lés orphielinte dé la
guerre Un assemblage dé vaines prô-
miessês.. '/"'.-":/
C'eËt'-.ce' çjniie cotufirnient lés résultats de,
Vejtgùete,^^ effectuée aupr'èîj dé nos Associa-
.tions. "."'
■ C'est austât ce que j'avais eji l'occasion
de constater :eii quialitè de rapporteur1-lors-
que- ïa question à été soumise â l'Office
national;dès Pupilles] dé la Nattait' 1 & la
isessioir de déoembréJ dernier. Lé Conseil
supérieur s'est pronpincé sur Yinlerpréià-
tion des textes et sur la meilleure procé-
dure qu'il convient "Se- suivre pour en ob-
tenir une bonne application;
Je compte reprendre les: points essentiels
de cette étude et demander au Congrès
Wiwsister pour que Vapplication de la loi
soit réalisée conformément à l'avis émis
par lé Conseil supérieur en ce qui con-
cerne la qualité dés- bénéficiaires, la na-
ture dés emplois, la fixation des. listes, le
rôle des Offices départementaux et leb re-
cours.
- Il faut aussi que cette réalisation soit
obtenue le plus rapitanent post-ible. Les
orphelins de la guerre ne Tant que trop
attendue et le préjudice résultant de ce
retard s'aggrave chaque' jour, en particu-
lier pour ceux d'>enit<ïe eux qui, devenus
majeurs, sont atteints par la forclusion.
QFJ le Ministre de l'Instructi on puMiiqu*
a bien trariismte Tavi&^diu Conseil supé-
pjleui• au Ministre dés Pensions chargé
d'aippliquer la loi. Mais faute de crédits
les services nécessaiires n'ont pu tout
d'abord, paraît-il, être organiisôs. Nous
avons insisté et la. question d'e cette orga-
nisation vient d'être reprise et mise à
■l'étude. Une solution rapide s'impose.
Je propose donc au Congrès d'éanettre
un voeu réclamant dhirgcncr, la création
au Ministère des pensions dune section
'.raitnchËe au service des emplois réservés
et chargés spécialement des orphelins de
là guerre.
* ;
* *
Il y aurait lieu, de demander également
le perfectionnement du texte dans le cas
où il ne serait pas, suiffisaminient précis
pour nous permettre d'obtenir satisfac-
tion complète sur les points précédents.
D'ailleurs certains do nos desidtarata ne
pourraient être réalisés que par une modi-
fication de la loi.
C'est ainsi que le droit de priorité don-
nant accès à des emplois réservés aux or-
phelins de la. guerre devrait, être, par une
disposition spéciale, sau.vcga.rdc par rap-
port au droit analogne que tend à créer
pour les orphelins de. militaires engagés ci
rengagés, la proposition de loi votée à la
Chambre le 19 mauis 192-J.
Quelques-uns de nos camarades vou-
draient aussi que la loi fut. moins restric-
tive et que des orphelins de guerre ma-
jeurs puissent en réclamer le oénéficc.
Enfin, il serait juste qu'un droit de
priorité fut accordé aux orplielins de la
guerre pour les emplois réservés aiix inva-
lides et aux veuves lorsque le nombre des
vaca,n/:es excédera celui des demandes.
Les places libres sont, en effet, attribuées
à des candidats quelconquies, non victimes
de ,1a gmerrie. Et, d'après les diverses liâtes
de classament- parues à l'Officiel, le cas
se présente aissez fréquemment, surtout,
pour les emplois de 1TC et die 2e catégorie
et pour certains emplois spécialisés tels
que ceux de daetyilogTaphes et sténo-dac-
tylographes portés au tableau. F, ainsi
que je l'ai mentionné dans mon rapport
sur les emplois réservés aux veuves.
* ■•
* *
Et je ne oroiii pas inutile de rassurer
ceux de nos caniaradeis qui ponrraàent
m'accuser de pousser les- oipiielins de la
guerre dans la voie du fonctionnarisme.
Je momVerai, aisément, connue j'en ai
déjà en l'occasion, que cette opinion est
injustifiée.
Qu'il me suffise de rappeler que l'un des
devoire'ue l'Etat envers les enfants que la
guerre a privés d,e leur soutien, est d'e fa-
ciliter la préparation de leur situation à
venir. La Nation dioit donc aider, en parti-
culier, ceux d'entre eux que leur intérêt
conduit, normalement vers les adanintetra-
tions en raison de tenus aptitudes physi-
ques et intellectuelles et des considérations
diverses qui déterminent dans chaque cas
particulier l'orientation opportune.
Le Congràs d'Amiis tiendra, je n'en
doute pal-, à marquer une fois dé plus, en
appuyant notre- insistance, la sollicitude
de l'Union Fédérale envers les enfants des
■morts de la guerne. 11 faut que la, loi du
30 janvier 1923 ne reste puis- pour eux
lettre morte et. qu'ils obtiennent dans le
plus bref délai la légitime réalisation dv
leurs droits.
Elisabeth Cassou,
Secrétaire générale adjointe de VU. h".
La lutte antituberculeuse
ET 11$ PUPILLES BI LA N»
Rapport présenté au Congrès natibi.al '.
d'Arrais de fùnion Pédéraile dé® Aissocia-
tipns françaises dés Mutilés- et Aaiciétis
GonitoattaritSi ''■'','
Par lé docteur Raymond GRASSET; prifr
sïdén't de te Fédération départementale du
Puiy-de-
Roches (Ghaanaiièfes du PUy-de-rJôme) efc
Pleury NONY, seici'étaire générai de la Fédé^
ration dépaiUe(rn,entalé~ du Puy-de-Dôme,
président de l'Amicale dles Mutilée- d'Am-
■bea;t, directeuir de l'Ecole du 1 Préveiitorium
des Eochés.
AVANt-PROtPOS
Le bienveillant accueil réservé au rap-
port que l'un de nous présenta au Con-
grès de Marseille sur le contrôle médical
des Pupilles die la Nation nous a engagé
à accepter de rédiger pour le Congrès.
d'Arras une étudie documentaire sur la
-lutte antituberculeuse et les pupilles.
C'est une esquisse sans prétention où :
nous nous sommes efforcés de -montrer ce '
qu'est la tuberculose, coanment on doit
l'attaquer, par quoi on peut la vaincre.
L'organisation des prévèntoria nous a
fourni l'occalsion de dléveûopper quelques ;
principes sociaux i,mmédiatemerit féconds i
dont; la collaboration médico-pédagogique
bien commise peut ouvrir la voie.
Voilà une belle oeuvre à accomplir — il
faut 6'y attacher d'aibord en faveur de
nos Pupilles de la Nation qui doivent
toujours bénéficier d'un privilège dans
; toutes les innovations sociales — et puis
bien vite il faudra généraliser.
Àuijourd'hui, notre rôile se borne à jeter
quelques idées directrices et à planter
queîquies jalons. Notre seule ambition est
d'attirer l'attention sur une des faces du
problème antituberculeux et draptporter
notre petite pierre à l'édifice formidable
qu'exige la lutte contre un des plus grands
fléaux sociaux.
SCHEMA DE LA TUBERCULOSE
La tuberculose est une maladie ïnfec-
tieuiî-e, due à un microbe, le bacille de
Kock. Jamais liéréditaire, cille est tou-
jours acquise dans des conditions aujour-
d'hui assez bien connues.
Mais, au sens vrai du mot, la « tuber-
culose » n'est que l'aboutissant dans
l'évolution de cette entité morbide que
constitue la lwicillose de Koch.
Un. fait est certain : 95 % -des humains
sont touchés un jour par le bacille de
Koch ; la réaction à la -tulverculine pra-
tiquée en série chez l'adulte de 20 ans est
positive dans cette proportion.
Mais une faible partie seulement de ce»
baeitlisés deviendront des tuberculeux.
Pourquoi ? Parce que si l'organisme est
en parfait état, d'éguilibre organique il
est armé pour lutter contre le bacille et
l'canpècher de nuire.
L'éclosion de la tuberculose pieiit ré-
sulter de deux cas :
1° La. massivité de la contagion. — Si
l'attaque bacillaire csit ipa.rticud.ièirem'eut
massive et intense, des sujets môme très
vigoureux peuvent en être victimes. Ces
contagions gra.veu sont rares et peuvent
être considérées ranime une infinie excep-
tion d'ans la génèl-e de la tuberculose ;
2° La. diminution de résistance, du sujet.
— Cette question du terrain domine de
beaucoup la pathogénie de la tuberculose.
Les conditions d'affaiblissement des réac-
tions de défense peuvent être de deux
soiies :
A) EXTRABACILLAIRES. — Nous cite-
rons : le chélirisme avec ses principales
causes (tuberculose dles parents, alcoolisme
paternel, syphilis congénitale, grande
différence d'âge ou débilité des procréa-
teurs) ;
La. -mauvaise hygiène (hygiène générale,
insalubrité dos logements, air confiné,
obsciirité, malpropreté, etc.) ;
L'insuffisance alimentaire qualitative
ou quantitative ;
Les maladies de l'enfance : notamment
rougeoiiift, diphtérie, coqueluche — sans
compter la croissance ou les malforma-
tions cardio-vascuilaircs congénitales qm
rétrécissent le champ d'hématose, l'insuf-
fisance des voie» veineuses, etc. ;
Les int,03dca.tiovs, maladies et tares de
l'âge adulte : l'alcoolisme, la syphilis ac-
quise, le dia.bète, l'atteints par gaz tox-i
qnos :
Toutes les maladies infectieuses de vini-
lence et. de durée particulièrement mar-
quées, qui laissent un convalescent débi-
lité, a.néimié, sans résistance ;
Le surmenage, sous toutes i*es formes ;
L'exode des ruraux d la ville en cou-
chant dans des tandis., et. travaillant dans
l'air confiné, le changement d'atmosphère
joint, au surmenage, détermine précisé-
ment l'effondrement du terrain ;
Etc., etc..
li) CONDITIONS DUES AU BACILLE
LUI-MEME. --- Le bacille tapi dons un
repn.i re in accessible, vraisembl ahlcmcn I
dianii le milieu sanguin lui-niêiine, diffuse
au loin s^s redoutables toxines qui vont
miner rorganisme sons forme d'anémio,
chlorose, lymphatisme, poxiSsées fébriles,
I a^nia.igiiisseiTif.nt, inappétence, lai-~si
« priétubeircuiiose » et qui, en réalité, sont
déjà des manifestations bacillak^es ayant
Ceci de particulier qu'elles appairai&sent
comme des toxhiéimies sans production
lésionnelle où l'on pouri"adt mett-re en évi-
dence d'eè tubercules. ■.
■■■ * J
**■....-'
.- Qu'est-ce donc qu'un tubercule et com-
ment passe-t-oh du stade bacillaire banal
au stade tuberculeux ?
Dans le terrain biieh préparé, la graine
finit par germer...Vigilante, la nature a
rattaquië lêHonnelle du bacilié réagit en
.élevant autour du foyer une barrière dé-
fensive, c'est le tubercule.
Lé' tuibércule —> réaction instinctive de
protection — a une tendance naturelle à
se scléroser, à se transformer en tissu
cicatriciel ou à se laisser envalm par les
sels calcaires. Voilà le processus die gué-
risom : « Quelques cicatrices' mici'oscopi-
que's ou quelques grains de chaux dan*
votre poumon, cela peut être une gêné
ce n'est plus.une maladie. ». (PUJADE.)
Mais, ' trop souvent, greffés &ur des
terrains; affaiblis, sur des tissus pulmo-
naires sans résistance, oertains tubercules
s'ulcèreiront, &e ramolliront sous les atta-
ques incessantes des bacilleis qui s'obsti-
nent inilassable-ment à créer, des ouverr
tures vers l'oxygène nécessaire à leur
existence. C'est l'infiltration tubeiculeuse.
qui commence et dont l'évolution, si on
n'intervient pa(5 Va mener à la phtisie,
termes ultime de la maladie.
Que déduire dé cette esquisse à peine
élémentaire d'un des plus granlds fléaux
de l'humanité ? .
QUELQUES APHORISMES :
On ne naît pas tuberculeux, on^ le de-
vient.
L'ihérédité de graine n'existant pas, la
question: du terrain domine touite la patlior
génie de la tuberculose.
La plupart dés manifestations mor-
bides des enfant» ne sont que l'expression
d'une toxliémie bacillaire : Lymphati&me,
adénopathies, chlorose, anémie, poussées
fébriles, amaigrissenuent, anorexie 1, etc.,
sont les indices certaiite que l'organisme
est déi.ià. bacillisé ; en y prêtant la moindre
attention on peut à ce moment éviter a.
coup 6ûr que cette bacillose devienne une
tuberculose.
Lutter contre la tuberculose est un
leurre si on ne cherche pas à s'attaquer
au mal dés l'origine. C'est sur le nour-
risson et l'enfant que doit porter lé prin-
cipal effort dans la prophylaxie antitu-
berculeuse.
Prévenir la tul>èrcu]osa vaut mieux que-
la guérir, les signes prémonitoires sont
tellement nombreux que bientôt ce sera
un crime qu'a de mal les interpréter.
La tuberculose de l'enfant est une
primo-infection, celle de l'adulte n'est
qu'une sur-infection ou un « réveil ».
(Roussrx.)
r *J
* *
Ceci nous mène par transition natu-
relle à la queisti.on de l'organisation des
préventoria.
La bacillose étant une maladie die l'en-
fance, c'est dès le jeune âge qu'il faut
organiser la lutte antituberculeuse en
soustrayant à la contagion ceux qui en
sont menacés, en dépistant tôt les signes
prémonitoires chez ceux déjà baci'llisés et
en exaltant, lm réactions natureililtes de
défense de l'organisme.
Voilà tout le programme du prévento-
rium.
LE PRÉVENTORIUM
Définition du professeur Léon BERNAUD :
« Les préventoriisls- sont des maisons do
plein air où les enfants sont, soumis à un
régime hygiénique avec alimentation sur-
veillée, avec aération continue, avec
repos, instruction et entraînement physi-
que respectivement dosés par la collabo-
ration d'un médecin et d'un pédagogue. »
ORGANISATION GENERALE. — Site,
orientation, climat, altitude. — Les pré-
ventoria doivent, être installés à la cam-
pagne, mais point n'est besoin qu'ils
soient éloignés de tout et inaccessibles. U
suffit, qu'il?, disposent, d'une assez vaste
étendue de terrain et qu'ils soient sous-
traits à l'atmosphère empoisonnée des
villes. Une propriété de 5 à 6 hectares
avec terrain varié suffit-amplement a. ins-
taller un préventorium pour 120 à 150 en-
tants. Autant que possible, le site doit être
agréable, l'harmonie des choses et la
beauté de la. nature constituent un cadre
particulièrement favorable à la bonne
santé morale et non négligeable dans le
cas particulier.
l'altitude a peu d'importance. Elle
semble opt.ima entre 450 et 700 mètres,
pour les préventoria de l'intérieur.
Le climat n'est pas indifférent. Les en-
fanlis. étant appelés à vivre presque conti-
nuellement dehors, il faut éviter les ré-
gions à long climat hivernal, a change-
ment très brusque de température, à
pluie tiroir fréquente. Et, ceci est contre
les hautes altitudes, notamment du Massif
Central, où le climat s:e montre en général
particulièrement rude dés que l'on dépasse
700 mètres.
L'orientation a de l'importance. Le
choix se portera, de préférence sur un
terrain un peu élevé, légèrement, en penit»i,
abrité- des vents froids et bien aéré, i.l
faut éviter les bas-fonds et le voisinage
des cours d'eau et marais.
La façade principale dm bâtiments fiera
orientée vois le sud! on le sud-ouest, de
manière à rocovoir le maximum
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