DU CONTROLE A LA GESTION
Elle n'a pas encore sonné, mais tout i
dique o^'elle approché't .
'Au moment même bù disparaît Wilsôn,
qui a:tant contribué à Ja créer, un.-(souffle
mystérië'ax-'semble agiter'les chancelleries,
et les bureaux de rédaction, des grands ;
jo;urnaux. Les campagnes systèmatiqiués dé
hàiné et~dé^;méflânce engàgrées contré la
Sociétéi. déjBiNàtiôiiSj dans le mondé entier*
rLÔtamnlént en France, en Aliéroagnéi en
Italie; en Riissiej aux:Ë1&ts4Jhis,- semblent
faire" placé"à -une arjcaîmié qui précédera,
;efc^étojqpriei;l*3-^y^.,d^.yent6''fàyiOTaDl^.
•.•■■.'-'■•■'■i-' ; ■.;.'* i :
■En: jFrahçèj tout/indique: îinè évolution.
- C'est lie' traité entre notre pays et la
Tcjiécp-Sloyaijuie qui -conistitùc là première
application de .des •ententes plartdèfflêsj piré>
çomBées;par la S.rI>:;N. elle-même, comme
une des garanties dé là paix. M même
traité contient, une cùaùee d'urbitràge obifc
gittoire par laquelle les deux paye signa-
taires s'engagent & déférer tous leura con-
flits éventuels''.'à. là- Gour d© Justice per-
manente; Enfin, nvlti clause secrète dans
ce pacte,, not.ifië au monde' et 'a la Si D; N.
en soÀ texte ihtégr'al. "
Mais d'autres indices s'accumulent. -
C'est 1-arrivée au service français de la
Société: .dès..Nations, de notre Ministère des
Affaires: 'étrangères, d'un; directeur vrai-
ment, inspfo^ de collaboration.
C'est le changement d'attitude diu Temps
q^, à plusieura reprises insiste sur le rôle
que pourra jouer» la Société des Nations
pour'assurer là neutralisation de la Rhé-
nanie occupée par nous, conformément au
traite de Versailles ;^de même sur le con-
trôle des,armements de l'Allemagne que la
S; Dv-'-N,pourra exercer en 'vèàtû: de l'ar-
ticle S&3 dû traité, si "elle le juge néoes-
saÈre, bien mieux que ne peut le faire àc-
tueMfeinen.'t là Commission" de contrôle
placée, a Berlin, dans un état de ridicule
impuissance. Il faudra parler un jour du
livre du général anglais Morgan/sur les
armements allemands et de l'étranglement
de la presse pacifique, grâce à l'état de
siège ordonné par von Seekt.
C'est encore le magistral article d'Henri
de Jouvehel, publié par la Revue de Paris
du lSvfévrier, article qui révèle au public
instruit de toutes les nations la vigueur
avec laquelle l'Union Fédérale représen-
tant les générations décimées par là
guerre, et les étudiante représentant les
jeunes générations, ont pris partie en
France pour les solutions positives contre
les négations systématiques et aveugles.
Cet article nous paye de bien des outrages,
puisqu'il éclaire ceux qui, Jusqu'ici, se
refusaient à l'être et se piquaient de con-
naître bien la France, alors qu'une bonne
partie dés forces généreuses du pays
n'était plus derrière les batteurs d'es-
trade, qui prétendent seuls représenter la
« France combattante ».
Mais un autre signe montre que notre
action a cessé d'être ignorée ou méconnue.
De nombreux journalistes étrangers ap-
prenant qu'il existe en France un mouve-
ment pour la Société des Nations, viennent
nous Interroger et nous demander ce qu'il
y a de vrai, pour envoyer la bonne nou-
velle à leurs pays respectifs.
Enfin, les masses s'émeuyewt. Des Asso-
ciations d'anciens combattante qui, jus-
qu'ici étaient restées indifférentes au mou-
vement, se proposent de signer aux côtés
de l'Union Fédérale les parties du cahier
des revendications concernant la Société
des Nations, le Bureau international du
Travail et la Cour de Justice internatio-
nale. Elles nous demandent le texte du
questionnaire adopté par le Congrès du
13 janvier dernier, en prévision des élec-
tions. Enfin, désireuses de participer au
Congrès international des Associations
pour la Société des dations, qui se tiendra
à Lyon, en juin prochain, elles enquêtent
sur l'organisation de ce Congrès et sur la
marche de l'Association française pour la
Société des Nations.
Bientôt, je l'espère, nous pourrons sa-
luer l'entrée à nos côtés, — dans c«tte As-
sociation qui têunit des hommes 'd'élite
de tous les milieux, — d'une de nos plus
grosses Fédérations françaises d'anciens
combattants. Elle peut être sûre qu<
l'Union Fédérale, son atnée, lui réserve n
un accueil aussi fraternel que celui qui lu
fut fait dans la F. I. D. A. C.
■ * Î
* *
Les résultats en perspective, loin d'af
faiblir, doivent stimuler nos efforts.
Plus que jamais il faut, si notre Gonver
nement décide d'appuyer désormais for
moment la politique de la France sur 1;
S. D. N.. que l'opinion publique français
eoit instruite de son organisation, de soi
fonctionnement, de son oeuvre passée, de
services qu'elle peut rendre et de cen:
qu'elle ne peut pas encore rendre.
IJ^twÉTten*» nior»!» rî« wo+r* pays don
à S D. N. est subordonnée moins au
aombre die nos délègues, qu'a l'autorité
ivec laquelle ces délégués exprimeront
i'état d'esprit réel- du peuple français;
C'est en conMdéi'âtiôn de 'ce.'fait' que
['Union Fédérale a formé, âvee l'Associa-
tionfrançaise, doh£ eEe est membre, et lé
groupement Mnivetsitdiré pour la, S. D.N^
Un Comité d'action qui ne constitue pas
une Association nouvelle; puisqu'il a son
siège, 3j rué Le fioff. C'est Tin organe de
propagande-qui centralisé, à oettw'fin-, les
iohds destinés à éditer des "tracts • où- à
leç^ourseT les conférenciers dé' leurs frais
dé voyage^ Ce Çôiaitéd'action, présidé par
AL' App;eï; a: déjà: comahencé dés déina^ches
uont;le;su,ccès.;est; iimnikent et ayant même
d'avoir là Coursé garnie, ii vien
brève; fait hônneurjàjM. de Laiiux, délègue
actif du Comité,'et dont plusieurs milliers
d'exemplaires -sont encartés dana la. Uevue
de. Paris du 15= février; Il n'est d?aill«urs
que le premier de la série,
L'^sOciatioii^française doit envoyer de
2 à.5 èxem'plair^sl de ce tract à: tous les
groupements adhérents. Maie ceux-ci pour-
ront s'en procurer un plus grand noniore
a des conditions pécuniaires très réduites :
0 fr. 10; par exemplaire^ «?est-à-dire
10 francs le 1\M); Le tirage du premier tract
ayant été limité par prudence, nous enga-
geons vivement tous les camarades qui s'y
intéressent, 1 à faire des 'commandes collec-
tives au siège de l'Association, 3, rue Le
Goff, Paris (à").
Et ceci m'amène a un dernier appel
De nombreuses Associations •départe-
mentales ou locales de l'U. F. ont aubère
a l'Association française. Leurs délègues,
représeiiitaiit 175.UUU membres, ont pu cons-
tater à l'Assemblée générale du 18 . dé
ceinbre quede place leur était faite, et com-
Lien leur venue était bien accueillie. D'ici
peu, nous l'espérons, certains de nos mili-
tants de province, pourront entrer au Con-
seil directeur où déjà l'U. F. est repre
sentée par Pichot, Héraud, Viala et moi.
Pourquoi faut-il qu'un certain nombre
de nos groupements soient restés encore
en dehors du mouvement ?
Si c'est par hostïlité pour lui.nous le
regrettons, tout en respectant la liberté de
décision de nos camarades et en comp'
tant beaucoup plus sur leur raison et
l'exemple des autres que sur une pression
morale quelle qu'-edle soit. L'autonomie
de nos groupements reste intacte.
Mais si c'est par négligence ou indiffé
rence, l'abstention de ces groupements n't
pas d'excuses. Nous pouvons d'ailleun
calmer leurs appréhensions financières
1 adhésion à l'Association française poui
la S. D. N. entraîne une cotisation d<
1 franc par 100 membres avec un minimun
de 10 francs pour recevoir les brochure*
périodiques et le résumé des travaux d<
la S. D. N., soit 50 francs pour 5.(XK
membres, etc. A ce prix-là, on peut vrai
ment adhérer l
J'ajoute que l'U. F. se doit de montre:
au Congrès de Lyon, en juin prochain, le>
résultats de sa propagande, à nos cama
rades de la British Légion, et des Associa
lions tchèques et belges.
Camarades, vos représentants seron
fiers si les résultats sont à la hauteur d<
l'idéal qui vous, anime !
René Casait!,
Président honoraire de l'U. F
Membre du Comité d'action
pour la S. D. N.
j départementaux et locaux doit être consi- «■
; ûeree comme une revendication transac- Ë
; îjonneiie et provisoire. » ~ t
« Notis' coiisidéroiis en effet qaè c'est là >
: gestion îniégraie de leurs intérêts que les ; L
! matMès doivent avoir eii niains; 11y à là ; s
; non s&uiiejiiént une nécessite de justice j «.
-aêrivaut de leur situation dé eréanciérSi ;
tuais encore une nécessité pratique ■ résùi- r
tant de ce qùè lès mutilé^,-mieux que les i<
: piiulàninropes, mieux que lés théoriciens, : i
connaissent îeiirs intérêts et leUis iiesoiiiî... ;. =
L'eiTeuir des Pouvoirs pubiies est dé ephsir i
ûérer les mutilés coninaé çonétituaiit dans »
ia nation uns ciasse: pàmcUiièré, ayant |j
btsoin. d'être tenue en tutelle par lé Ciou- «
vernemênt. "Les mùuiés lie Tàrinèe nàtio- i
: Xiàtê appartienhent en réalité à toutes les j
classes ; ils sont de tous les milieux", de \
toutes les intelligences et de tous les de-
grés d'instruction : ils ont, .parmi eux, '
toutes les compétences désiràbies et il n y <
■A aucun moui poui; que, dans ces cohai- <
tions, la gestion de leurs propres intérêts i
leur eoit refusée. »
Il y a cinq aiis, au lendemain du Gon- i
grès d'Oriêans, Vaientino, rapporteur de '.
v-i. troisième Commission, résuniant les tra- i
vaux eftectutis écrivait dans Après la Bu- i
tazUe : « Droit à la réparation physique ;. '
ôroit à la-réparation pecuuiaxre j ui'Qit à
ia réparation économique ; droit au oon-
irola et à la gestion de taurs intérêts ; tels
oont les chapitres des cahiers, qui lurent
dressés à Orléans par la Parlement des
mutilés et des veuves.
« Droit de oomruie et de gestion : les
mutiles et les veuves, dont les intérêts sont
actuellement eonHès à des'Ofbces d'état, ou
ms intéresses n ont qu'un accès très iniute,
aoivent entrer en majorité dans ces orga-
nismes, alin d'y pouvoir «xéreer le contrôle
qui revient à leur qualité' de créanciers,
en attendant qu'us reçoivent la. gestion
totale des intérêts en cause. »
Ln ce qui concerne la gestion directe,
V aientmo la déhnibtjaii coimiie suite dans
eson rapport : « La première revendication \
Lendant à ce que nos camarades soient en
majorité à l'Oilice national et aux Comités
Conioriuément à ces conclusions, la troi-
sième Commission proposait au Congres
l'adoption de la motion suivante, qui fut
votée sans débat : «Le Congres considère
comme une de ses revendications essen-
tielles ta remise aux inui.ies ei reiormes et
AUX veuves de ia gestion entiers et directe
ue teurs intérêts. »
Si les militants de la première heure
considèrent le chemin parcouru depuis
cinq ans, ils peuvent constater avec lierté
que les résultais obtenus dépassent tout ce
qu'ils étaient en droit d'espérer : le champ ;
se développer et eiie6 sont à la veille «
d'avoir réalisé intégralement une aspira- I
non, qui, à Orléans, ne pouvait être consi-
ueree que comme la suprême et consécra-
tion de longs et laborieux efforts.
Le droit de contrôle, dont l'introduction
(en vertu de la loi du 31 mars 1919) du pen-
sionne dans le Tribunal des pensions est
ia première et timide expression, s'est
progressivement étendu à toutes les bran-
dies de notre activité.
Ce fut tout d'abord l'augmentation du
uombre des mutilés siégeant à l'Office
aational passant de trois à douze, pour
atteindre 50 % de l'effectif des membres,
tant à l'Office nat:onaî que dans les Of-
fices départementaux. Cette progression
consacre beaucoup plus que l'exercice d'un
simpie droit de contrôle : c'est un véri-
table droit de gestion directe qu'ont désor-
mais les intéressés.
De même, la création du Ministère des
enaioiis tut, ae par son institution même
^ son,organisauou de fait, la personnalité
e son titulaire et ies directives quii lui
upriiiiâi une nouvelle et considérable
jiisieciaiion au- axoii ue contrôle et niar-
ua Uii nouveau progrès vers ia gestion
trecte. '
Je cité pour mémoire, me réservant d'y \
ïVéïur pius en aetau dans; un prochain
rtiele, ies gaiànties nouvelles données
ar le iegisiaieuii- aux intéresses pour as-
iii'er le coiitioie des droits qU il leur a -
jiuerus : iiisututiou des tioiiuiiiosion» tri-
ctiiuea pour l'àppncaiion de l'ai'ticie W,
ai'ticipation aux uiiiues oepariemeiuaux
t a i omee nanonai des pupilles de la
lanuii, ciasseiaeiit des candidats aux em-
•ois réserves, contrôle de l'application de
i loi sur l'emploi ooligaioire (projet en
oie de réalisation},; contrôle ae >'appa-
eiiiàgii/ contrôle dé rempioi de ia niant- ;
teuvre dans les élabxis&tiiiienis publics,
oiitroie des licenciements dans A Auuimis-
lauon.
u autre part, les délégués des Associa-
lous sont appelés à gérer airéuieiiient les
HZ initiions attribues par l'ii.tat çuaque
iiuee aux Oijices ue iuuiile6 et de Pupilles,
t auxquels il laui ajouter piuoieui,s
azames de millions pour l'application de
articie 6i.
C'est iiien là l'exercice du droit de ges-
ion. direci«e, ttroil qui a pour contre-partie
lectsssaii'e la "responsabilité des gestion-
laires quant au judicieux emploi des
DUOS.
iuiha, ce droit de gestion directe, dont
a création de l'Oince national du contoat-
adt sera une nouvelle application, va
ruuver sa consécration ueimiuve dans"
institution de la Uaittae des Kensions an
,u«rre, puisque i aiticie lu du projet pre-
oit l'euiree oe représentants des pension-
itis dans le Coiiaen a aunitjusirauon.
Cette extension progressive au champ
i'acuvité de nos Associations a prolonue-
îient iransiorme leur caractère originaire.
iU enei, ia technicité des questions sou-
mses à leur étude n'a cessé de croître, au
ur et à mesure que leurs VOJUX se trou-
vaient rean&es par de nouvelles disposi-
ons législatives ou réglementaires.
Or, à cette extension, qui nécessite une
;ompetence toujours accrue des dirigeants
n. groupements, n'a pas correspondu un
uiieiiagement interne ae leur organisation
il en resuite une veritaine rupture
i'équilibre, qui risque, si l'on ne s'en pré-
occupe a urgence, a entraîner ia desagré-
sauon et i einieneuient des Associations,
taule dune ariuature sulnsauuuent soUde
tour reponare à des besoins de plus en
[nus impérieux.
Ayant indiqué le péril, je me propose de
taire connaître, dans mon prochain article
par quels moyens il me parait possible de
te conjurer.
Marcel Lehmann,
Président honoraire de l'U. F.
P.-S. — Je signale l'article du Maliii,
publié sous la signature de notre cama-
rade Dauphin au sujet de la Caisse des
pensions, et dont un extrait est reproduit
a ia Kevue de la Presse. Sans partager
entièrement son opinion en ce qui concerut
l'extension possible de la Caisse, j'estime
que cette création ne peut faire obstacle
a l'ajustement des pensions au coût de la
vie. L'article 1" spécifie en elïet que la
Caisse ne s'applique qu'aux pensions de la
loi du 31 mars 1919, à l'exclusion des majo-
rations pour enfants et aux grands inva-
lides qui demeurent inscrites au budget
ordinaire. Il en serait donc de même de
toutes augmentations ultérieures.
LES SIVHPL.Q1S RÉSERVES
Comment on échoua à un examen
Le 6 février dernier, ont su lieu les
examens d'aptitude aux emplois de sténo-
dactylographes, réservés à nos camarades
les veuves de la guerre.
L'épreuve de dactylographie compor-
Iait un texte de uo.u mots, eoit environ
deux pages trois quarte, choisi dans le
règlement
cheté aux Commissions d'examens, La
cadence devait être de 30. mots à la mi-
nute. Or, ce texte, descendu en droite
ligne des cieux ministériels, était pré-
senté dans une forme inacceptable. Nui
doute que la dactylographe qui l'a exé-
cuté dans les bureaux de la rue de Belle-
Chasse ne soit une auxiliaire 4e la der-
nière heure, débutante dans l'art pianis-
tique de la machine à écrire, l^e texte
- comporte 30 fautes grossières, défigurant
certains mots. La moitié des mots ne sont
. pas frappés entièrement ; la frappe est
très mauvaise ; l'encrage est irrégulier.
" Enfin, la troisième page comporte un vé
' ritable mastic. La presque totalité de«
5 lettres rondes, lee b, les p, les d, les a onl
1 le ventre plein d'encre.
* Tel est l'aspect de la feuille modèle qn
c a été remise ;\ no^ camarades candidates
Ajoutons que le texte par lui-monn
» ©fira ««rtainaâ difficulté» ; «'««t un HxU
\ de décret ; il faut aller fréquemment à la
ligne ; commencer en retrait au début des
paragraphes. Il y a donc toute une série
d'opérations mécaniques, en raison des-
quelles on aurait dû prévoir une durée
de plus de- 20 minutes pour l'exécution.
La durée de 20 minutes né représente pas
30 mots, mais 35 mots à la minute.
Qu'est-il arrivé ? — Le résultat, tout au
moins d'après les renseignsmenis que
j'ai, est négatif. Dans le Loiret, une
vauve qui a réussi malgré tout à ne faire
que sept fautes on frappant an 20 mi-
nutes 4S7 mot9, 6'esi vue éliminer. Toutes
les veuves candidates ont d'ailleurs été
éliminées pour l'épreuve de dactylogra-
phie, bien qu'elles aient obtenu pour les
épreuves générales des notes plus que
satisfaisantes.
Nos camarades sont donc eu droit, non
seulement de protester, mais de se de-
mander si vraiment les pouvoirs publics
ont juré de rendre par son application
plus détestable encore cette lamentable loi
du 30 janvier 1923.
Le Président, de l'Union Fédérale a
' adressé une protestation au Ministre des
Pensions, dans laquelle il demande l'an-
nulation des examens, tout au moins en
ce qui concerne l'épreuve do dactylogra-
phie. L'exemplaire modèle qui a servi au
concours d'Orléans a été remis en nmine
i propre* à notre oam^iraxle Va)«utiuo, di-
recteur du Cabinet du Ministre des Pen-
sions.
Comment la Commission de classement
s'arroge le droit de tourner la loi
L* Commission de classement des em-
plois réserves applique ainsi qu'il suit
l'article 4 de la loi, en ce qui concerne la
majoration de 5 % au taux d'invalidité
des candidats pères de famille : au lieu
d'ajouter le chiffre 5 au nombre indiquant
; l'invalidité, elle ajoute 5 % de ce nombre
: lui-même. Par exemple, un mutilé à
i 30 % ayant deux enfants doit être repré-
i sente dans le classement par le chiffre 40.
La Commission le représentera par 30,
augmenté de 10 %, soit 33.
Si le rapport des pourcentages demeur<
le même entre candidate pères de famille
on voit tout de suite que ce système défa
vorise de la façon la plus injuste et l£
plus illégale, les candidate sans enfant.
En effet, dans l'exemple cité plus haut
le candidat sans enfant ayant 35 % d'in
validité passera avant la candidat, ayan
deux enfants. Ce n'est pas plus malii
que cela, le tour est joué.
Le Président de l'Union Fédérale i
porté ce fait à la connaissance du Ministr.
et réclamé l'application de la loi.
H. P.
Jtiribes &± JVJ-i^-ttear
DEUX LEîTfiEsTiiiS iNEÇDÛTES.i
Il y a quelques jours, la plupart des
ournaux ont publié en très bonne place
t avec des commentaires impressionnants,
eue lettre, qui pourrait s'intituler :
■■ Le bon pensionné et le mauvais député »
ou ; le mauvais Ministre des Finances ;
ru, encore : le mauvais contribuable) :
3M.ONS1EUB LE .PUESlllIiNT DU OUNSEU,
Mon approbation respectueuse pour les buts
Icuu vous poursuive* la réalisation, me conduit
Lans les aiinuuites niiaucieies, y.ue vous traversez,
i venir vous apporter i'oiiice ûe mon liu-niDie con-
cours.
.far la présente, je déclare abandonner au profit
lu l'jesor. le ruuiitani des arrérages ue ma pen-
:ion militaire (lesquels s'élèvent a 711 lr. 85) du
uenuer trimestre i!Wi et vous deinanue. Monsieur
e fresideùt, de bien vouloir prier M. le Ministre
ies finances dé prescrira a M. le teicepieur
le U... dieu opérer la régularisation coiupiaui» sur
non titre'de pension.
Uaus i espoir uue mon geste servira d'exemple ù.
luamité de retraités, uui sont eu mesure de pou-
voir le laire, je termine en vous priant d agréer,
Monsieur le Président du Conseil, l'numble nom-
nage de ma respectueuse considération.
Je supprime la signature ajm de ne
pas écraser notre admirable camarade
sous le poids des lettres de JéUciluliuns
muwusiustes, que nos lecteurs ne nuiitr
lueiuitut certainement pas de lui éiv-
noyer, s'ils çouiuiissuieut son, nom et son
naresse.
Mais en guise de commentaire je me
Ouruerai à reproduire une uuire leilre
exaaiie du « Pnaie ae la .Loire », qui me
parait le complément nécessaire de la
première :
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
La fameuse loi économique de l'offre et
de la ueuiaiide et celte de la libre concur-
rence ne jouent plus aepuis fort long-
temps.
C «st ainsi que quelques douzaines de
gros courtiers de la Viilette sont les
maîtres du marche. 11 leur sulbt de quel-
ques coups de téléphone ou de quelques
télégrammes en langage conventionnel
adresses a leurs corie»pondaiit6 en pro-
vince, pour rarelier ou îutensiuer les ar-
rivées d'animaux et pour faire, ainsi, à
leur gré la hausse ou la baisse, non seu-
lement sur le marché ae Paris, mais sur
ceux de province, dont les cours, par une
anomalie inexplicable, reflètent huelement
tes fluctuations du marché de la Villette.
Tout est artificiel el combiné, vous dis-je.
La France est en passe de souffrir la
pius odieux- instrument d'oppression qui
se puisse concevoir : l'organisation, par
une coalition de tous les appétits, de
toutes les cupidités, d'un nouveau pacte
de famine.
Pour devenir les maîtres des marchés,
pour mettre les consommateurs en coupa
réglée, ces ploutocrates éhoutés out créé
sous couleur de syndicats de défense ou
de fédérations d'intérêt de véritables
trusts englobant toutes les choses néces-
saires à la vie.
Les noms de ces consortiums, de ces
confédérations, de ces comités de défense,
de ces syndicats généraux qui tressent
leur organisation aracheeune autour du
consommateur désarmé, sont connus de
tous.
Celui-ci est abandonné à ses détrous-
seurs par le Gouvernement et le Parle-
ment, qui abdiquent ainsi tous leurs
devoirs. Faut-il rappeler à ce sujet la
sombre énergie de la Convention qui
avait d'autres méthodes pour faire dis-
paraître ces abominables pratique* com-
merciales ?
Et voici les trois anecdote» :
L' lorsque M. de Lasteurie, ministre des
Fhiances eut fini d'exposer au Président
du Conseil ses grands projets de réforme
fiscale, M. Poincaré lui posa un certain
nombre de « colles » auxquelles il fut ré-
pondu avec un tel brio que le Président
conclut péremptoirement : « Mon pauvre
de Lasteyrie, vous n'y connaissez rient »
... Lors de la dernière chasse présiden-
tielle, les opérateurs de cinéma prièrent
M. d'Aubigny, sous-secrétaire d'Etat aux
Finances, de se prêter à la petite super-
cherie traditionnelle et de poser pour
l'écran dans l'attitude du tireur au vol.
M. Chéron fut, comme de juste, invité à
lancer en l'air une pièce prise parmi 1«
gibier abattu. Ce qui fut fait. Mais après
l'exécution de ce scénario, on s'aperçut
que M. Chéron avait cojnmis une erreur et
qu'au lieu d'un faisan, c'est un vulgaire
lapin de garenne, qu'il avait projeté dam
les airs. Le coup de ftisil de notre sous,-
ministre des Finances, prit ainsi une
valeur symbolique.
... Il y a quelques jours, comparaissait
en correctionnelle une fort jolie femme.
Le président lui ayant demandé quelle
était sa profession, la jeune femme de
répondre :
— Quand j'ai de l'argent, je ne fats rien,
Monsieur le Président.
— El quand vous 7i'cn avez pas T
— 3'cn cherche !
OJCI ressembla fort AUX dfhau QU'I» psrfofe.
Devant le Parlement un ministre aux nl>ols.
LEMANCIICW.
(Extrait du Carnet d'un Pingouin.)
En savoir plus sur l'OCR
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