Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-09-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 23 septembre 1923 23 septembre 1923
Description : 1923/09/23 (A4,N150)-1923/09/29. 1923/09/23 (A4,N150)-1923/09/29.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604680s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
4,yAnnèe. — N<> 150.
PUBLICATION HBBBOMADATRB 4r t* Ftrmér» t 10 Centimes
Dimanche 23 Septembre 1923.
.. JOURNAL OFFICIEL DE L'UNION FÉDÉRALE -
^.bonnement : 8 francs
Administration :
Xa franc* Jtfutile*
16, Ho* du l'Abbay*
= PARIS (6") —
Chèque Postai : Paris 238-71
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£a franc* Jtfuiilé*
ORLÉANS (21)
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UNION FADÉRKias
Ai Jlssocfefforts français** es Jfhssés, Jfiutités, J(iformé»,
Jfnthn» Combattants de là Çranis Çasrrsti d* leur* Y**»**
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ftfi teU : 16, Rue DI L'ABBAYB. PARIS (6*)
TtUpfcona t OOBBLDfi M-7«. Ohèqv* portai, Paris SM-Tt
A/VVVWV\aiiVWVViaa/VVVVVV\l ^*"% 1V^ J^X • WVVVVVVWVVVVVVVVViVVVVVt
.20 septembre 1923.
M. Mussolini et ses envoyés à Genève
auront beau faite. Déjà l'opinion publique
les a condamnés! C'est en pure perte qu'ils
vont chercher dans le passé même récent
des teinpis d'avant-guerre des « précédents »
pour se justifier. En 1914, il n'y avait pas
de Société des Nations et l'Allemagne a
refusé l'offre d'une conférence des grandes
puissances pour pouvoir partir en guerre
à son heure, l'esprit frais et le coeur
joyeux. Plus fort que Guillaume II, le ci-
toyen Mussolini déchire lé Pacte signé
par son pays.
On peut dire de la Grèce tout le mal
qu'on voudra et lui refuser toute sym-
pathie ; n'empêche qu'elle a dès le pre^
mier jour remis son sort ara. jugement de
la Société des Nations. Le gouvernement
grec est sans autorité ; mais il n'élit, pas
prouvé encore qulil .ait ourdi lé guet-
•apens de Janina. De ce côté, lés affaires
suivent un cours régulier.
Il semble qu'à l'heure présente, la So-
ciété des Nations se ressaisisse. A part
l'Italie, personne ne nie sa compétence à
connaître du conflit de Corfou, pas même
la France. Et les petits pays savent que!
sort les attend, si le citoyen Mussolini
échappe" au verdict de Genève.
Chez nous, si la grande presse a « bourré
les crânes », la presse de province au con-
traire a discerné dès le premier jour le
isens du conflit. On n'a pas oublié en pro-
vince les angoisses des jours qui précédè-
rent la mobilisation, alors qu'un geste de
Berlin eût suffi pour maintenir la paix,
eût-elle été une mauvaise paix. On se sou-
vient des paroles avec lesquelles on s'abor-
dait en cette fin de semaine de fin juil-
let 1914 ; on se torturait l'esprit pour trou-
ver ou jjnventer des raisons d'espérer ; on
avait beau faire, on était impuissant à
imaginer la guerre. La victoire de Corfou
(trente femmes et enfants assassinés pour
satisfaire l'honneur italien) a resstfecité
tous léW souvenirs tragiques dans les cer-
velles provinciales ; ces petits journaux de
département ou d'arrondissement, que
leurs rédacteurs font souvent à coups de. ci-
seaux, ont pris la mouche ; ils ont rap-
pelé l'ultimatum à la Serbie, ils ont en
trois coups de plume arraché son masque
au citoyen Mussolini qui ne leur en im-
pose pas. La France qui ne voulait pas la
guerre en 1914 veut passionnément la
paix.
Cela nous est un réconfort. Il y a une
opinion publique française favorable à la
création d'un droit public international,
ou tout au moins européen. Pays d'ordre,
la France sait qu'on - ne fait pas l'ordre
sans la loi, sans l'obéissance à la loi, sans
Q'autorité qui, s'il le faut, fait respecter
l'une et oblige- à l'autre.
Et plus que tous autres citoyens, les
anciens combattants, les veuves héritières
morales des droite de leurs maris, veulent
un ordre européen, condition de la paix.
Voilà pourquoi nous maintenons que l'acte
du gouvernement italien est un attentat
à la paix, une violation du Pacte, un
geste de parjure, et qu'il s'appelle la
guerre.
A moins d'être uni fou ou un criminel,
on ne peut pas admettre que c'est se faire
justice que de punir l'assassinat des offi-
ciers italiens par l'assassinat d'innocents.
C'est ajouter un crime à un autre crime.
Crime et pitrerie ! Une escadre, des
troupes pour ce haut fait ! A moins que
le citoyen Mussolini, qui a pour son pays
plus d'ambition que ses concitoyens ne
sont capables d'en réaliser, ne cherche
autre chose. Nous le saurons le 27 sep-
tembre.
Le citoyen Mussolini a blessé les senti-
ments pacifiques d'une grande partie du
monde européen. Son attitude vis-à-vis de
l'Aosemblée de Genève a été insolente.
Elle l'a été délibérément. Le dictateur a vu
dans la Société des Nations une réunion
parlementaire manoeuvrée par l'Angle-
terre. Et quand même l'Angleterre eût
tenté de regagner par un geste théâtral
de fidélité au Pacte le prestige et l'au-
torité qu'elle a perdus par son infidé-
lité au Traité de Versailles, quel mal y
verrait-on, si cela sert la paix ? Mais la
Belgique, de quelle suspicion la frapper ?
M. Mussolini a recuise le tribunal de Ge-
nève parce qu'il savait sa cause mauvaise
et perdue d'avance. Comme il a bombardé
Corfou parce qu'il savait que la Grèce n'a
plus ni armée, ni .flotte, ni argent et qu'il
était sûr de son coup.
Malgré les rancoeurs de l'heure pré-
sente, notre foi et notre énergie ne sont
pas atteintes. La Société des Nations, si
imparfaite que soit son organisation, si
démunie qu'elle soit de pouvoir effectif,
apparaît comme une puissance morale
déjà solidement établie. Ainsi, au moyen
âge, les féodaux souffletaient les évoques,
mais ils craignaient ■ le jugement de
l'Eglise. Avant même de porter la main
sur elle pour une réfection dont la né-
cessité éclate aux yeux, faisons-la con-
naître. Soyons se)* défenseurs, ses propa-
gandistes, ses missionnaires. Qu'au pro-
chain conflit, la poussée de l'opinion
oblige les hommes de Genève à user de
leur autorité et ce sera une première vic-
toire. Sinon, à quoi bon des textes ? A
quoi bon le traité d'assistance mutuelle en
délibération, si les signataires sont as-
surés de le pouvoir traiter impunément
comme chiffon de papier ?
Il faut continuer la croisade de l'Union
Fédérale en faveur de la Société des
Nations.
A l'heure même où l'on rogne sur son
pauvre petit budget do 25 millions sons le
prétexte mesquin de décharger les budgets
nationaux en réduisant leur contribution,
redoublons d'activité à son service.
Payons de nos personnes. Payons de nos
deniers.
Si tous les combattante français et
alliés - savent vouloir > le droit prévaudra
contre la violence.
Henri Pichot,
Président de l'Union Fédérale.
—-— > *H— < ———
Le Budget de la S. D. N.
Prévisions pour 1924 : 24.870.000
francs-or.
La S. D. N. coûte quatre fois moins
qu'un cuirassé (qu'un petit sous-marin
coule en. quelques minutes).
Part de la France dans le budget de
la. S. D. N.": 5 millions (de francs-pa-
pier).
Budget militaire de la France :
5 milliards (papier).
Dépenses totales de la France : en-
viron 50 milliards (papier) (y compris
les avances faites à la place de l'Alle-
magne qui ne paye pas).
De combien le budget français sera-
t-il soulagé par la réduction prévue du
budget de la '8. D. N., environ un
million ?
Si la S. D. N. avait de quoi payer là
presse, ne croyez-vous pas qu'elle trou-
verait des serviteurs?
— > .»»— < ——
Le Butlget de la Commission te Réparations
Le Président touche (paraît-il) :
120.000 francs-or (360.000 francs-papier).
Les autres membres : 140.000 francs-
or.
Le représentant adjoint français :
95.000 francs-or.
A quand ia. réduction ?
Cet argent, sans doute, est pris sur
les réparations.
— >^mi.m^<
Monsieur Mussolini et ses Amis
sont dangereux pour la Paix de l'Europe
Le journal Le Malin a envoyé en Italie,
dqj le début de l'affaire italo-grecque,
l'un de ses rédacteurs les plus réputés en
matière de politique étrangère, M. Jules
Sauerwein. Celui-ci, qui a adressé à son
journal, durant la crise, des communiqués
favorables à la politique italienne, a
écrit ce qui suit, dans un article intitulé :
L'Italie sous Mussolini, paru dans le nu-
méro du Matin du 15 septembre :
Ces hommes qui le servent le vénèrent.
Ils le vénèrent, mais l'influencent. Ils ont
leiirs vues sur le monde et une tendance
à juger la politique internationale à
ttravers leur confiance dans leur propre
force. Il semble trop qu'ils lancent une
sorte de défi- au reste du monde.
Je les ai entendus parler à des banquets
où ils se réunissaie7it entre eux. J'étais
ému et, pourquoi ne pas le dire, charmé
de voir l'ardeur patriotique de cette jeu-
nesse également fibre d'un succès diplo-
matique ci de la victoire des automobi-
listes et des nageurs. Mais quand ils
pensent que, dans tout, conflit interna-
tional, il isuffira de vouloir pour faire
capituler, non plus la Grèce, mais d'autres
pays qui ont des appuis et du crédit
moral, je suis un peu effrayé, et pour
l'Europe, et pour eux-mêmes.
Je sais que leur chef ne se laisse pas
aisément entraîner et qu'il, pèse froide-
ment le pour et le contre de toute action
diplomatique. J'espère qu'après avoir su
plier à sa volonté, dans l'intérêt d'une
grande nation, les appétits particuliers et
après avoir pu étouffer tant d'intrigues
perfides, il saura contenir dans des limites
raisonnables les revendications des ses
meilleurs amis.
L'Italie, telle que l'a refaite Mussolini,
peut être dans le monde un puissant fac-
teur de la paix et de l'ordre social, à
condition que celte nation, qui augmente
en nombre tous les ans avec une rapidité
remarquable, ait un sérieux respect des
nations voisines et n'essaye pas de les
courber sous elle par des méthodes vio-
lentes, où elle risquerait de perdre le fruit
de ses admirables efforts.
L'Association Française pour la Société des Nations
L'Association française pour la Société
des Nations a été saisie de la résolution
voté par la League of Nations Union de
Londres, concernant le différend existant
entre la Grèce et l'Italie.
La Ligue anglaise a fait savoir qu'elle
approuvait l'action de son gouvernement
auprès de ses représentants en leur don-
nant mission d'appuyer de toutes leurs
forces les pouvoirs de la Société des Na-
tions qui ont été reconnus par le Traité de
Versailles. Elle insiste particulièrement
pour que la Société des Nations soit saisie
sans retard du différend ilalo-grcc afin
qu'elle y apporte un règlement immédiat.
M. le recteur Paul Appell, président de
l'Association française, a été pressenti
d'urgence et il estime personnellement
qu'il faut soutenir la compétence de la
Société des Nations dans le différent ac-
tuel, compétence résultant rdu pacte con-
tenu dans le Traité de paix.
La présidence du Conseil^ le Secrétaire
général de la S. ï>. N. et les représentants
de la France à Genève ~ ont été informés
de l'opinion des Sociétés pacifistes fran-
çaises.
— '-.-- .. > ^t«» < —-——r
L'Union internationale; pour la S. D. N.
. et l'affaire d* Corfou
Les membres de l'Union présents à Ge-~
nève ont tenu une séance officieuse le
13 septembre. Y assistaient des délégués
des pays suivante :: France, Angleterre,
Suède; Hollande, Yougo-Slâvie, etC;
L'Assemblée a voté lesi résolutions sui-
vantes : ' '..:
L'Assemblée exprime son horreur pour l'abo-
minable meurtre d'officiers Italiens agissant
comme experts de la Conférence des Ambassadeurs
pour la délimitation de la frontière gréco-alba-
naise, et elle'adresse à cette occasion toute sa
sympathie au peuple italien.
L'Assemblée exprime la même réprobation en
ce qui concerne l'occupation de Corfou par le
gouvernement italien après le bombardement oui
a causé la mort de personnes innocentes.
L'Assemblée, unanimement attachée au prin-
cipe d'après lequel les Etats membres de la
Société des Nations sont mutueUement garants
de leur intégrité territoriale, considère toute
violation du territoire d'un membre de la Société
des Nations par un autre comme une atteinte au
Pacte Justifiant et nécessitant l'intervention
immédiate du Conseil ou, à son défaut, de
l'Assemblée de la Société des Nations.
L'Assemblée prend acte de l'acceptation par les
gouvernements d'Italie et de Grèce des conditions
fixées par la Conférence des Ambassadeurs et
tout particulièrement de leur consentement à
soumettre la question d'indemnité à la Cour per-
manente de justice internationale.
Elle exprime sa ferme confiance que l'Italie,
qui a accepté les termes et les méthodes d'une
fixation d'indemnité, procédera sans autre délai
à l'évacuation de Corfou et dés Iles adjacentes.
L'Assemblée affirme sa conviction que la
Société des Nations est entièrement compétente
pour régler ce conflit. Elle rappelle que lors du
conflit albano-serbe de 1921, l'Italie n'a pas seu-
lement participé à l'intervention de la Société
des Nations, mais a concouru aux mesures prises
pour le règlement du conflit.
I,a responsabilité de» États en cas de crime politique
Une longue discussion s'est engagée sur la
thèse adoptée par le Conseil que les Etats sont
responsables de crimes politiques par le seul fait
qu'ils ont été commis sur leur territoire. Cette
règle, une fois admise, pourrait amener de pro-
fondes perturbations dans les relations interna-
tionales.
Toutefois, 11 s'agit d'une question de jurispru-
dence qu'uno Assembléo commo cello d'aujour-
d'hui ne se sentait pas compétente pour tran-
cher.
On a donc supprimé du texte de la résolution
proposée les articles tendant à combattre cette
thèso, mais il a été expressément stipulé que
l'Union reprendrait cette question dans une pro-
chaine session afin de s'opposer à l'Introduction
dans le droit international d'un principe dan-
gereux.
(Le Quotidien, n° du 14 septembre 1923.)
*
* *
Le Bureau de l'Union internationale des
Associations pour la Société des Nations
a été reçu, le mercredi 12 septembre, à
4 heures, par M. Délia Torriente, prési- '
dent de l'Assemblée de la Société des Na- j
tions, assisté de plusieurs fonctionnaires j
du Secrétariat.
Le baron Adelswoerd, président de
l'Union, était accompagné du professeur
Théodore Ruyssen, secrétaire général, et
de MM. H. Lafontaine, Ernest Bovet,
David Da.vies et J. Prudhommeaux, mem-
bres du Bureau de l'Union.
En remettant au Président de l'Assem-
blée de Genève les résolutions votées par
les Associations adhérentes à l'Union dans
leur récent Congrès de Vienne, le baron |
Adelswoerd a insisté sur la nécessité pour
l'opinion publique, que représentent les
Associations créées dans trente-quatre
pays différents, de soutenir énergiquement
dans la crise qu'elle traverse la Société
des Nations.
— Il nous sera sans doute permis, a dit le
Président de l'Union des Associations, de cons-
tater, à la lumière do la crise dangereuse que
vient de traverser la Société des Nations et dont
le péril n'est pas encore écarté, que la Société
des Nations n'est pas encore assez fortement cons-
tituée pour vivre de sa vie propre sans être
soutenue par certaines forces morales. Association
d'Etats qui ont jalousement réservé leur souve-
raineté, elle est quotidiennement exposée au
risque d'assister impuissante aux entreprises do
certains gouvernements qui prétendent exercer
encore le droit barbare de se faire justice eux-
mêmes, au lieu de s'en remettre à l'arbitrage
d'une autorité supranatlonalo Impartiale. Dans
son sein même, dans son Conseil et jusque dans
l'Assemblée, la compétition des Etats introduit
trop souvent les combinaisons traditionnelles de
l'ancienne diplomatie, et l'unanimité requise pour
les décisions les plus importantes n'est parfois
obtonuc qu'au prix do concessions mutuelles
péniblement acquises.
(L'OEuvre, n° du 16 septembre 1923.)
TJ3STI03ST IF :É3 X) É ZR .A. IL. E
Convocations
Conseil d'Administration : le samedi 29 septembre, à
17 heures ;
Comité Fédéral : le dimanche 30, à 9 heures, à la
Sorbonne, amphithéâtre Michelet.
(L'ordre du jour des réunions a été adressé direc*
tement aux Associations).
Ia7* RÉUNION E>E GENÈVE
Une nouvelle lettre de VA. G. M. G.
Un communiqué de l'Association de
Saint-Martin-Sanzay publié dans notre
dernier numéro met en cause le maréchal
Pétai n. Nous tenons à préciser :
— D'une part, que nous ne prenons p.-is
la responsabilité du contenu des commu-
niqués d'Associations ;
— D'autre part, que c'est à t-ut ;jne le?
paroles visant le maréchal Pétain ont été
prêtées à notre camarade M\recl Hévaud
qui ne les a jamais tenues.
S'il y a un chef français qui ait gagné
pendant la guerre la confiance do l'année,
c'cet le maréchal Pétain. H. P.
« MONSIEUR LE GÉRANT,
« Le commentaire signé Henri Pichot
que vous avez ajouté à la lettre que je vous
avais adressée au nom de l'A. G. M. G;
appelle .une réponse. Vous ne serez pas
surpris d© la recevoir et de me voir vous
en demander l'inserl'ion, confoa-mément à
la loi.
« Le signataire qui a voulu être plai-
sant, n'a réussi qu'à être grossier : « se
donner ©n spectacle comique... on passe le
comique... on frise le grotesque... pareilles
« billevesées... inconscience... agités... » Il
ne me convient pas de rivaliser avec lui
dans ce style de basse polémique que j'ai
trouvé sous sa pïume avec un réel regret...
pour lui.
« Et je n'aurais même pas riposté à dos
injures oui ne méritent nue le dédain s'il
n'avait affirmé, et dans ouelle forme, due
nous ignorions ce qu'est le B. I. T. sur le-
quel il donne des précisions tranchantes,
ma'is peu scientifiques. Au fait, pour la
beauté, il vaut mieux le citer : « L'amusant
« de cette histoire c'est oue l'A. G. M. G.
« n'a décidé, d'aller au B. I. T. que powr
« n'y aller point ; et son ignorance de la
« ouestion atteint en l'occasion à la hau-
« teur de ses prétentions, ce qui n'est pas
« peu dire.
« ignorent (souligné dans votre texte) mie
« si l'Allemagne n'est pas admise à la So-
« o'iiété des Nations, elle l'est nu B. I. T.
« en vertu même du Traité, du Grand
« Traité... Oua.nd on né sait pas ce que
« c'est que le B. I. T., on se tait et on ne
« se guindé pas sur un piédestal pour
« faire la, leçon publiquement au nom du
« patriotisme, sinon, on passe le comique
«. et on frise le grotesque.. »
« Vraiment ! Vous le connaissez, vous,
Monsieur Pichot, Monsieur l'Expert Pi-
chot, dévrais-je dire respectueusement,
vous le connaissez vous le traité, le grand
traité... comme vous connaissiez sans
doute l'article 7 de la loi des pensions
quand vous en -avez tiré un commentaire
savoureux ? Et bien ! si vous connaissez le
Traité de Versailles, neut-on vous deman-
der à quel article, de quelle section, de
quelle partie, vous avez vu orne l'Alle-
magne est admise au B. I .T. ? Vous seriez
bien aimable aussi de donner votre réfé-
rence comnlète : Page et édition de votre
exemplaire, afin que nous puissions retrou-
ver cetto intéressante disposition.
« Je lis, moi. dans l'édition Bcrger-Le-
vrawlt, pages 211 et 212. partie 13, sec-
tion I, chapitre T. article 387 : « Il est fondé
« une organisation permanente chargée de
« travailler à la. réalisation du programme
« exposé dans le préambule. Les membres
« originaires de la Société des Nations se-
« rorit membres originaires de cette orga-
« nisation et désormais la cnialité de mnm-
« bre de la Société des Nations entraînera
« celle de membre de ladite organisation. »
Article 388 : « L'organisation permanente
« comprendra. : 1° Une conférence générale
« des représentants des membres : 2" Un
« Bureau international sons la direction
« du Conseil d'administration prévu à l'ar-
ec ticle 393. »
« Et. dans « Ce qui se passa réeKement
à Paris en 1918-1919 », édition Payot, page
257, Samuel Gompers publie un télé-
gramme du Président "VVifcon duquel j'ex-
trais : « Le 11 avril, lors do la séance plé
« îrière de la Cnuféreree au cours de In
quelle fut adapté le rapport de In Commis-
sion du travail, sir Robert Borden for-
« mnla. la remarque suivante : « La con-
te veution se trouve étroitement liée de plu
« sieurs manières par ses termes au pacte
« de la Société ries Nations et, ie crois nn'i!
« est, souhaitable de mettre en évidence
« que la méthode et le caractère de l'adhé-
« sion sont identiques dans les deux cas. »
« ïï proposa, alors la résolution suivante
« qu'i fut adopée à l'unan!i.mité par la Con-
te férence : te La Conférence autorise le
ee Comité de rédaction à faire les modifi-
ée cations nécessaires pour rendre le texte
et de la convention relative an travail eon-
e< forme à celui du pacte de la Société des
te Nations au point de vue du caractère et
te de la méthode de. l'adhésion. »
ee Si je sais bien lire, et vous m'en feriez
presque douter. Monsieur l'Expert, ce n'est
pas et en vertu même du Traité, du Grand
et Traité» one l'AUemncrne est. admise au
B. T. T. J'avais toujours pensé que c'était
1* 30 octobre 1019 que la. Conférence d
Wa^liinerton s'était "rononcée en faveur
de l'admission de ce navs dans l'organisa-
tion internaiioiiaïe du travail.
et .T'attends vos documents. Monsieur oui
prétendez savoir, avant, de changer d'avis :
vos iniures, dans aucune, circonstance, ne
pouvant, déterminer cet effet. Je vous rap-
pelle par a'illenrs, que, l'A. G. M. O. a dé
cidé de n'aller au B. I.'T. que lorsque les
circonstances le permettraient (décision du
Congrès de Lille) que parce qu'elîe savait
rencontrer des Allemands au B. I. T. ; cette
réserve ne s'expliquant pas dans tout autre
cas.
« Avez-vous eu raison d'aller à Genève
travailler avec des Allemands ? Avons-
nous eu tort de n'y pas aller ? C'est une
autre question qui n'est pas en discussion
ici Mais je ne vous insulterai, ni ne vous
traiterai .d'ignorant ou de grotesque parce
que vous ne pensez pas comme moi ; je
vous laisse cette élégance.
« Vous avez agi. et nous aussi, dans la
plénitude de nos droits ©t la simple sincé-
rité voulait que' l'opinion connut que les
mutilés français ne sont pas unanimes sur
ce point.
« A Vienne, la Conférence internationale
pour la Société des Nattons où l'U. F. avait
un représentant qui siégeait aux côtés de
M. le comte Bernstorff, ancien ambassa-
deur allemand aux Etats-Unis, a demandé
que la question des réparations soit défé-
rée à la Société des Nations. C'est encore
une question sur laquelle nous ne serons
pas d'accord avec vo-,-s. Aurons-nous l'au-
torisation de le dire sans être traité par
vous d'inconscients et d'agités ?
« Edmond BLOCH. »
r *
* *
Ma manière n'a pas eu le don de plaira
à l'A. G. M. G. KJ'ai tant fait personnelle-
ment pour l'accord entre les Fédérations
.cl tant supporté sans mot dire qu'on es-
comptait cette fois encore la tranquillité.
C'est fini. On ne s'y attendait pas. Il faut
s'y résigner*
J'ai mis les pieds dans le plat, ce Fi, me
dit-on, que cela est peu distingué. Qu'en
termes peu élégants ces choses-là sont
dites ! » C'est ainsi qu'on s'en tire géné-
ralement quand, on s'entend dire quelques
vérités. La façon n'est pas nouvelle et elle
ne réussit jamais.
Notre camarade Edmond Blocli qui me
répond au ?io?7i. de l'A. G. M. G. me cher-
che une querelle, personnelle. Je ne le sui-
vrai pas sur ce terrain ; je ne l'ai pas pris
personnellement à partie, il ne s'agit pas
ici d'tinc lutte, de personnes.
L. A. G. M. G. fait grand état de l'ex-
pression que j'ai employée pour dire que
l'Allemagne est admise au. B. I. T. Je me
ferai l'honneur à moi-mime de ne pas me
croire aussi sot que pense (ou feint de le
penser) l'A. G. M. G. Ne lui en déplaise, je
connais aussi bien qu'elle le fameux ]>au-
vrc grand traité, cl l'A. G. M. G. sait bien
ce que parler veut dire. Oui ou non, ce
traite a.-l-û permis, presque immédiate-
ment après sa ratification, l'entrée de.
l'Allemagne au II. I. T. ? Oui ou non, cela
consacre-t-il une considérable différence
de traitement, puisque jusqu'à mainte-
nant, l'Allemagne n'est pas admise à. la
S. D. N. ?
A7OÎ), camarades de l'A. G. M. G. ce n'est
pas sur ce point que porte la discussion ;
il est. inutile que vous Voyiez accroché au
passage ; cela ne change rien au. fond, de
l'affaire : l'Union Fédérale qui va au
B. I. T. depuis le mois de septembre 1921,
n'a pas éprouvé le besoin, en 1923, de le
clamer dans toute la presse ; elle n.'cfct
pas allée vous chercher pour vous diro
que nous allions à Genève et que vous n'y
alliez pas ; c'est vous qui avez éprouvé le
besoin, et. pour la raison que j'ai révélée,
de faire le geste que nous n'acceptons pas.
Vous attaquez l'Union Fédérale, affiliée
à l'Association française pour la S. D. N.
parce qu'un des membres de son Bureau,
a fait partie de la délégation française au
Congrès international de Vic7ine, et vous
mettez dans votre phrase une intention 171/e
/oiw nos camarades- de l'U. F. démêleront
fort bien et dont ils feront prochainement
justice.
Quant, à l'affaire de l'article 7, qui re-
monte au. mois d'octobre 1921, je la trouve
savoureuse. Il n'est, pas très habile de la,
part, dti noire camarade Edmond, Bloch,
transfuge de l'U. P., de croire que j'aie
pu. prendre seul et sans conseil aucun, la.
responsabilité de la politique alors suivie
par VU. F. Qu'il se rassure, j'ai de quoi
répondre sur le sujet ; nous produirons,
s'il, nous jilait de le faire, et quand nous
le jugerons opportun, noire dossier.
Henri Pichot,
Président de l'Union Fédérale*
PUBLICATION HBBBOMADATRB 4r t* Ftrmér» t 10 Centimes
Dimanche 23 Septembre 1923.
.. JOURNAL OFFICIEL DE L'UNION FÉDÉRALE -
^.bonnement : 8 francs
Administration :
Xa franc* Jtfutile*
16, Ho* du l'Abbay*
= PARIS (6") —
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ORLÉANS (21)
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•»>_*«Batfba»ip^w<à*M«HM^MaaM*WM
UNION FADÉRKias
Ai Jlssocfefforts français** es Jfhssés, Jfiutités, J(iformé»,
Jfnthn» Combattants de là Çranis Çasrrsti d* leur* Y**»**
mm^ Crphstln» *t J9»e*»d*nH mmmm
ftfi teU : 16, Rue DI L'ABBAYB. PARIS (6*)
TtUpfcona t OOBBLDfi M-7«. Ohèqv* portai, Paris SM-Tt
A/VVVWV\aiiVWVViaa/VVVVVV\l ^*"% 1V^ J^X • WVVVVVVWVVVVVVVVViVVVVVt
.20 septembre 1923.
M. Mussolini et ses envoyés à Genève
auront beau faite. Déjà l'opinion publique
les a condamnés! C'est en pure perte qu'ils
vont chercher dans le passé même récent
des teinpis d'avant-guerre des « précédents »
pour se justifier. En 1914, il n'y avait pas
de Société des Nations et l'Allemagne a
refusé l'offre d'une conférence des grandes
puissances pour pouvoir partir en guerre
à son heure, l'esprit frais et le coeur
joyeux. Plus fort que Guillaume II, le ci-
toyen Mussolini déchire lé Pacte signé
par son pays.
On peut dire de la Grèce tout le mal
qu'on voudra et lui refuser toute sym-
pathie ; n'empêche qu'elle a dès le pre^
mier jour remis son sort ara. jugement de
la Société des Nations. Le gouvernement
grec est sans autorité ; mais il n'élit, pas
prouvé encore qulil .ait ourdi lé guet-
•apens de Janina. De ce côté, lés affaires
suivent un cours régulier.
Il semble qu'à l'heure présente, la So-
ciété des Nations se ressaisisse. A part
l'Italie, personne ne nie sa compétence à
connaître du conflit de Corfou, pas même
la France. Et les petits pays savent que!
sort les attend, si le citoyen Mussolini
échappe" au verdict de Genève.
Chez nous, si la grande presse a « bourré
les crânes », la presse de province au con-
traire a discerné dès le premier jour le
isens du conflit. On n'a pas oublié en pro-
vince les angoisses des jours qui précédè-
rent la mobilisation, alors qu'un geste de
Berlin eût suffi pour maintenir la paix,
eût-elle été une mauvaise paix. On se sou-
vient des paroles avec lesquelles on s'abor-
dait en cette fin de semaine de fin juil-
let 1914 ; on se torturait l'esprit pour trou-
ver ou jjnventer des raisons d'espérer ; on
avait beau faire, on était impuissant à
imaginer la guerre. La victoire de Corfou
(trente femmes et enfants assassinés pour
satisfaire l'honneur italien) a resstfecité
tous léW souvenirs tragiques dans les cer-
velles provinciales ; ces petits journaux de
département ou d'arrondissement, que
leurs rédacteurs font souvent à coups de. ci-
seaux, ont pris la mouche ; ils ont rap-
pelé l'ultimatum à la Serbie, ils ont en
trois coups de plume arraché son masque
au citoyen Mussolini qui ne leur en im-
pose pas. La France qui ne voulait pas la
guerre en 1914 veut passionnément la
paix.
Cela nous est un réconfort. Il y a une
opinion publique française favorable à la
création d'un droit public international,
ou tout au moins européen. Pays d'ordre,
la France sait qu'on - ne fait pas l'ordre
sans la loi, sans l'obéissance à la loi, sans
Q'autorité qui, s'il le faut, fait respecter
l'une et oblige- à l'autre.
Et plus que tous autres citoyens, les
anciens combattants, les veuves héritières
morales des droite de leurs maris, veulent
un ordre européen, condition de la paix.
Voilà pourquoi nous maintenons que l'acte
du gouvernement italien est un attentat
à la paix, une violation du Pacte, un
geste de parjure, et qu'il s'appelle la
guerre.
A moins d'être uni fou ou un criminel,
on ne peut pas admettre que c'est se faire
justice que de punir l'assassinat des offi-
ciers italiens par l'assassinat d'innocents.
C'est ajouter un crime à un autre crime.
Crime et pitrerie ! Une escadre, des
troupes pour ce haut fait ! A moins que
le citoyen Mussolini, qui a pour son pays
plus d'ambition que ses concitoyens ne
sont capables d'en réaliser, ne cherche
autre chose. Nous le saurons le 27 sep-
tembre.
Le citoyen Mussolini a blessé les senti-
ments pacifiques d'une grande partie du
monde européen. Son attitude vis-à-vis de
l'Aosemblée de Genève a été insolente.
Elle l'a été délibérément. Le dictateur a vu
dans la Société des Nations une réunion
parlementaire manoeuvrée par l'Angle-
terre. Et quand même l'Angleterre eût
tenté de regagner par un geste théâtral
de fidélité au Pacte le prestige et l'au-
torité qu'elle a perdus par son infidé-
lité au Traité de Versailles, quel mal y
verrait-on, si cela sert la paix ? Mais la
Belgique, de quelle suspicion la frapper ?
M. Mussolini a recuise le tribunal de Ge-
nève parce qu'il savait sa cause mauvaise
et perdue d'avance. Comme il a bombardé
Corfou parce qu'il savait que la Grèce n'a
plus ni armée, ni .flotte, ni argent et qu'il
était sûr de son coup.
Malgré les rancoeurs de l'heure pré-
sente, notre foi et notre énergie ne sont
pas atteintes. La Société des Nations, si
imparfaite que soit son organisation, si
démunie qu'elle soit de pouvoir effectif,
apparaît comme une puissance morale
déjà solidement établie. Ainsi, au moyen
âge, les féodaux souffletaient les évoques,
mais ils craignaient ■ le jugement de
l'Eglise. Avant même de porter la main
sur elle pour une réfection dont la né-
cessité éclate aux yeux, faisons-la con-
naître. Soyons se)* défenseurs, ses propa-
gandistes, ses missionnaires. Qu'au pro-
chain conflit, la poussée de l'opinion
oblige les hommes de Genève à user de
leur autorité et ce sera une première vic-
toire. Sinon, à quoi bon des textes ? A
quoi bon le traité d'assistance mutuelle en
délibération, si les signataires sont as-
surés de le pouvoir traiter impunément
comme chiffon de papier ?
Il faut continuer la croisade de l'Union
Fédérale en faveur de la Société des
Nations.
A l'heure même où l'on rogne sur son
pauvre petit budget do 25 millions sons le
prétexte mesquin de décharger les budgets
nationaux en réduisant leur contribution,
redoublons d'activité à son service.
Payons de nos personnes. Payons de nos
deniers.
Si tous les combattante français et
alliés - savent vouloir > le droit prévaudra
contre la violence.
Henri Pichot,
Président de l'Union Fédérale.
—-— > *H— < ———
Le Budget de la S. D. N.
Prévisions pour 1924 : 24.870.000
francs-or.
La S. D. N. coûte quatre fois moins
qu'un cuirassé (qu'un petit sous-marin
coule en. quelques minutes).
Part de la France dans le budget de
la. S. D. N.": 5 millions (de francs-pa-
pier).
Budget militaire de la France :
5 milliards (papier).
Dépenses totales de la France : en-
viron 50 milliards (papier) (y compris
les avances faites à la place de l'Alle-
magne qui ne paye pas).
De combien le budget français sera-
t-il soulagé par la réduction prévue du
budget de la '8. D. N., environ un
million ?
Si la S. D. N. avait de quoi payer là
presse, ne croyez-vous pas qu'elle trou-
verait des serviteurs?
— > .»»— < ——
Le Butlget de la Commission te Réparations
Le Président touche (paraît-il) :
120.000 francs-or (360.000 francs-papier).
Les autres membres : 140.000 francs-
or.
Le représentant adjoint français :
95.000 francs-or.
A quand ia. réduction ?
Cet argent, sans doute, est pris sur
les réparations.
— >^mi.m^<
Monsieur Mussolini et ses Amis
sont dangereux pour la Paix de l'Europe
Le journal Le Malin a envoyé en Italie,
dqj le début de l'affaire italo-grecque,
l'un de ses rédacteurs les plus réputés en
matière de politique étrangère, M. Jules
Sauerwein. Celui-ci, qui a adressé à son
journal, durant la crise, des communiqués
favorables à la politique italienne, a
écrit ce qui suit, dans un article intitulé :
L'Italie sous Mussolini, paru dans le nu-
méro du Matin du 15 septembre :
Ces hommes qui le servent le vénèrent.
Ils le vénèrent, mais l'influencent. Ils ont
leiirs vues sur le monde et une tendance
à juger la politique internationale à
ttravers leur confiance dans leur propre
force. Il semble trop qu'ils lancent une
sorte de défi- au reste du monde.
Je les ai entendus parler à des banquets
où ils se réunissaie7it entre eux. J'étais
ému et, pourquoi ne pas le dire, charmé
de voir l'ardeur patriotique de cette jeu-
nesse également fibre d'un succès diplo-
matique ci de la victoire des automobi-
listes et des nageurs. Mais quand ils
pensent que, dans tout, conflit interna-
tional, il isuffira de vouloir pour faire
capituler, non plus la Grèce, mais d'autres
pays qui ont des appuis et du crédit
moral, je suis un peu effrayé, et pour
l'Europe, et pour eux-mêmes.
Je sais que leur chef ne se laisse pas
aisément entraîner et qu'il, pèse froide-
ment le pour et le contre de toute action
diplomatique. J'espère qu'après avoir su
plier à sa volonté, dans l'intérêt d'une
grande nation, les appétits particuliers et
après avoir pu étouffer tant d'intrigues
perfides, il saura contenir dans des limites
raisonnables les revendications des ses
meilleurs amis.
L'Italie, telle que l'a refaite Mussolini,
peut être dans le monde un puissant fac-
teur de la paix et de l'ordre social, à
condition que celte nation, qui augmente
en nombre tous les ans avec une rapidité
remarquable, ait un sérieux respect des
nations voisines et n'essaye pas de les
courber sous elle par des méthodes vio-
lentes, où elle risquerait de perdre le fruit
de ses admirables efforts.
L'Association Française pour la Société des Nations
L'Association française pour la Société
des Nations a été saisie de la résolution
voté par la League of Nations Union de
Londres, concernant le différend existant
entre la Grèce et l'Italie.
La Ligue anglaise a fait savoir qu'elle
approuvait l'action de son gouvernement
auprès de ses représentants en leur don-
nant mission d'appuyer de toutes leurs
forces les pouvoirs de la Société des Na-
tions qui ont été reconnus par le Traité de
Versailles. Elle insiste particulièrement
pour que la Société des Nations soit saisie
sans retard du différend ilalo-grcc afin
qu'elle y apporte un règlement immédiat.
M. le recteur Paul Appell, président de
l'Association française, a été pressenti
d'urgence et il estime personnellement
qu'il faut soutenir la compétence de la
Société des Nations dans le différent ac-
tuel, compétence résultant rdu pacte con-
tenu dans le Traité de paix.
La présidence du Conseil^ le Secrétaire
général de la S. ï>. N. et les représentants
de la France à Genève ~ ont été informés
de l'opinion des Sociétés pacifistes fran-
çaises.
— '-.-- .. > ^t«» < —-——r
L'Union internationale; pour la S. D. N.
. et l'affaire d* Corfou
Les membres de l'Union présents à Ge-~
nève ont tenu une séance officieuse le
13 septembre. Y assistaient des délégués
des pays suivante :: France, Angleterre,
Suède; Hollande, Yougo-Slâvie, etC;
L'Assemblée a voté lesi résolutions sui-
vantes : ' '..:
L'Assemblée exprime son horreur pour l'abo-
minable meurtre d'officiers Italiens agissant
comme experts de la Conférence des Ambassadeurs
pour la délimitation de la frontière gréco-alba-
naise, et elle'adresse à cette occasion toute sa
sympathie au peuple italien.
L'Assemblée exprime la même réprobation en
ce qui concerne l'occupation de Corfou par le
gouvernement italien après le bombardement oui
a causé la mort de personnes innocentes.
L'Assemblée, unanimement attachée au prin-
cipe d'après lequel les Etats membres de la
Société des Nations sont mutueUement garants
de leur intégrité territoriale, considère toute
violation du territoire d'un membre de la Société
des Nations par un autre comme une atteinte au
Pacte Justifiant et nécessitant l'intervention
immédiate du Conseil ou, à son défaut, de
l'Assemblée de la Société des Nations.
L'Assemblée prend acte de l'acceptation par les
gouvernements d'Italie et de Grèce des conditions
fixées par la Conférence des Ambassadeurs et
tout particulièrement de leur consentement à
soumettre la question d'indemnité à la Cour per-
manente de justice internationale.
Elle exprime sa ferme confiance que l'Italie,
qui a accepté les termes et les méthodes d'une
fixation d'indemnité, procédera sans autre délai
à l'évacuation de Corfou et dés Iles adjacentes.
L'Assemblée affirme sa conviction que la
Société des Nations est entièrement compétente
pour régler ce conflit. Elle rappelle que lors du
conflit albano-serbe de 1921, l'Italie n'a pas seu-
lement participé à l'intervention de la Société
des Nations, mais a concouru aux mesures prises
pour le règlement du conflit.
I,a responsabilité de» États en cas de crime politique
Une longue discussion s'est engagée sur la
thèse adoptée par le Conseil que les Etats sont
responsables de crimes politiques par le seul fait
qu'ils ont été commis sur leur territoire. Cette
règle, une fois admise, pourrait amener de pro-
fondes perturbations dans les relations interna-
tionales.
Toutefois, 11 s'agit d'une question de jurispru-
dence qu'uno Assembléo commo cello d'aujour-
d'hui ne se sentait pas compétente pour tran-
cher.
On a donc supprimé du texte de la résolution
proposée les articles tendant à combattre cette
thèso, mais il a été expressément stipulé que
l'Union reprendrait cette question dans une pro-
chaine session afin de s'opposer à l'Introduction
dans le droit international d'un principe dan-
gereux.
(Le Quotidien, n° du 14 septembre 1923.)
*
* *
Le Bureau de l'Union internationale des
Associations pour la Société des Nations
a été reçu, le mercredi 12 septembre, à
4 heures, par M. Délia Torriente, prési- '
dent de l'Assemblée de la Société des Na- j
tions, assisté de plusieurs fonctionnaires j
du Secrétariat.
Le baron Adelswoerd, président de
l'Union, était accompagné du professeur
Théodore Ruyssen, secrétaire général, et
de MM. H. Lafontaine, Ernest Bovet,
David Da.vies et J. Prudhommeaux, mem-
bres du Bureau de l'Union.
En remettant au Président de l'Assem-
blée de Genève les résolutions votées par
les Associations adhérentes à l'Union dans
leur récent Congrès de Vienne, le baron |
Adelswoerd a insisté sur la nécessité pour
l'opinion publique, que représentent les
Associations créées dans trente-quatre
pays différents, de soutenir énergiquement
dans la crise qu'elle traverse la Société
des Nations.
— Il nous sera sans doute permis, a dit le
Président de l'Union des Associations, de cons-
tater, à la lumière do la crise dangereuse que
vient de traverser la Société des Nations et dont
le péril n'est pas encore écarté, que la Société
des Nations n'est pas encore assez fortement cons-
tituée pour vivre de sa vie propre sans être
soutenue par certaines forces morales. Association
d'Etats qui ont jalousement réservé leur souve-
raineté, elle est quotidiennement exposée au
risque d'assister impuissante aux entreprises do
certains gouvernements qui prétendent exercer
encore le droit barbare de se faire justice eux-
mêmes, au lieu de s'en remettre à l'arbitrage
d'une autorité supranatlonalo Impartiale. Dans
son sein même, dans son Conseil et jusque dans
l'Assemblée, la compétition des Etats introduit
trop souvent les combinaisons traditionnelles de
l'ancienne diplomatie, et l'unanimité requise pour
les décisions les plus importantes n'est parfois
obtonuc qu'au prix do concessions mutuelles
péniblement acquises.
(L'OEuvre, n° du 16 septembre 1923.)
TJ3STI03ST IF :É3 X) É ZR .A. IL. E
Convocations
Conseil d'Administration : le samedi 29 septembre, à
17 heures ;
Comité Fédéral : le dimanche 30, à 9 heures, à la
Sorbonne, amphithéâtre Michelet.
(L'ordre du jour des réunions a été adressé direc*
tement aux Associations).
Ia7* RÉUNION E>E GENÈVE
Une nouvelle lettre de VA. G. M. G.
Un communiqué de l'Association de
Saint-Martin-Sanzay publié dans notre
dernier numéro met en cause le maréchal
Pétai n. Nous tenons à préciser :
— D'une part, que nous ne prenons p.-is
la responsabilité du contenu des commu-
niqués d'Associations ;
— D'autre part, que c'est à t-ut ;jne le?
paroles visant le maréchal Pétain ont été
prêtées à notre camarade M\recl Hévaud
qui ne les a jamais tenues.
S'il y a un chef français qui ait gagné
pendant la guerre la confiance do l'année,
c'cet le maréchal Pétain. H. P.
« MONSIEUR LE GÉRANT,
« Le commentaire signé Henri Pichot
que vous avez ajouté à la lettre que je vous
avais adressée au nom de l'A. G. M. G;
appelle .une réponse. Vous ne serez pas
surpris d© la recevoir et de me voir vous
en demander l'inserl'ion, confoa-mément à
la loi.
« Le signataire qui a voulu être plai-
sant, n'a réussi qu'à être grossier : « se
donner ©n spectacle comique... on passe le
comique... on frise le grotesque... pareilles
« billevesées... inconscience... agités... » Il
ne me convient pas de rivaliser avec lui
dans ce style de basse polémique que j'ai
trouvé sous sa pïume avec un réel regret...
pour lui.
« Et je n'aurais même pas riposté à dos
injures oui ne méritent nue le dédain s'il
n'avait affirmé, et dans ouelle forme, due
nous ignorions ce qu'est le B. I. T. sur le-
quel il donne des précisions tranchantes,
ma'is peu scientifiques. Au fait, pour la
beauté, il vaut mieux le citer : « L'amusant
« de cette histoire c'est oue l'A. G. M. G.
« n'a décidé, d'aller au B. I. T. que powr
« n'y aller point ; et son ignorance de la
« ouestion atteint en l'occasion à la hau-
« teur de ses prétentions, ce qui n'est pas
« peu dire.
« si l'Allemagne n'est pas admise à la So-
« o'iiété des Nations, elle l'est nu B. I. T.
« en vertu même du Traité, du Grand
« Traité... Oua.nd on né sait pas ce que
« c'est que le B. I. T., on se tait et on ne
« se guindé pas sur un piédestal pour
« faire la, leçon publiquement au nom du
« patriotisme, sinon, on passe le comique
«. et on frise le grotesque.. »
« Vraiment ! Vous le connaissez, vous,
Monsieur Pichot, Monsieur l'Expert Pi-
chot, dévrais-je dire respectueusement,
vous le connaissez vous le traité, le grand
traité... comme vous connaissiez sans
doute l'article 7 de la loi des pensions
quand vous en -avez tiré un commentaire
savoureux ? Et bien ! si vous connaissez le
Traité de Versailles, neut-on vous deman-
der à quel article, de quelle section, de
quelle partie, vous avez vu orne l'Alle-
magne est admise au B. I .T. ? Vous seriez
bien aimable aussi de donner votre réfé-
rence comnlète : Page et édition de votre
exemplaire, afin que nous puissions retrou-
ver cetto intéressante disposition.
« Je lis, moi. dans l'édition Bcrger-Le-
vrawlt, pages 211 et 212. partie 13, sec-
tion I, chapitre T. article 387 : « Il est fondé
« une organisation permanente chargée de
« travailler à la. réalisation du programme
« exposé dans le préambule. Les membres
« originaires de la Société des Nations se-
« rorit membres originaires de cette orga-
« nisation et désormais la cnialité de mnm-
« bre de la Société des Nations entraînera
« celle de membre de ladite organisation. »
Article 388 : « L'organisation permanente
« comprendra. : 1° Une conférence générale
« des représentants des membres : 2" Un
« Bureau international sons la direction
« du Conseil d'administration prévu à l'ar-
ec ticle 393. »
« Et. dans « Ce qui se passa réeKement
à Paris en 1918-1919 », édition Payot, page
257, Samuel Gompers publie un télé-
gramme du Président "VVifcon duquel j'ex-
trais : « Le 11 avril, lors do la séance plé
« îrière de la Cnuféreree au cours de In
quelle fut adapté le rapport de In Commis-
sion du travail, sir Robert Borden for-
« mnla. la remarque suivante : « La con-
te veution se trouve étroitement liée de plu
« sieurs manières par ses termes au pacte
« de la Société ries Nations et, ie crois nn'i!
« est, souhaitable de mettre en évidence
« que la méthode et le caractère de l'adhé-
« sion sont identiques dans les deux cas. »
« ïï proposa, alors la résolution suivante
« qu'i fut adopée à l'unan!i.mité par la Con-
te férence : te La Conférence autorise le
ee Comité de rédaction à faire les modifi-
ée cations nécessaires pour rendre le texte
et de la convention relative an travail eon-
e< forme à celui du pacte de la Société des
te Nations au point de vue du caractère et
te de la méthode de. l'adhésion. »
ee Si je sais bien lire, et vous m'en feriez
presque douter. Monsieur l'Expert, ce n'est
pas et en vertu même du Traité, du Grand
et Traité» one l'AUemncrne est. admise au
B. T. T. J'avais toujours pensé que c'était
1* 30 octobre 1019 que la. Conférence d
Wa^liinerton s'était "rononcée en faveur
de l'admission de ce navs dans l'organisa-
tion internaiioiiaïe du travail.
et .T'attends vos documents. Monsieur oui
prétendez savoir, avant, de changer d'avis :
vos iniures, dans aucune, circonstance, ne
pouvant, déterminer cet effet. Je vous rap-
pelle par a'illenrs, que, l'A. G. M. O. a dé
cidé de n'aller au B. I.'T. que lorsque les
circonstances le permettraient (décision du
Congrès de Lille) que parce qu'elîe savait
rencontrer des Allemands au B. I. T. ; cette
réserve ne s'expliquant pas dans tout autre
cas.
« Avez-vous eu raison d'aller à Genève
travailler avec des Allemands ? Avons-
nous eu tort de n'y pas aller ? C'est une
autre question qui n'est pas en discussion
ici Mais je ne vous insulterai, ni ne vous
traiterai .d'ignorant ou de grotesque parce
que vous ne pensez pas comme moi ; je
vous laisse cette élégance.
« Vous avez agi. et nous aussi, dans la
plénitude de nos droits ©t la simple sincé-
rité voulait que' l'opinion connut que les
mutilés français ne sont pas unanimes sur
ce point.
« A Vienne, la Conférence internationale
pour la Société des Nattons où l'U. F. avait
un représentant qui siégeait aux côtés de
M. le comte Bernstorff, ancien ambassa-
deur allemand aux Etats-Unis, a demandé
que la question des réparations soit défé-
rée à la Société des Nations. C'est encore
une question sur laquelle nous ne serons
pas d'accord avec vo-,-s. Aurons-nous l'au-
torisation de le dire sans être traité par
vous d'inconscients et d'agités ?
« Edmond BLOCH. »
r *
* *
Ma manière n'a pas eu le don de plaira
à l'A. G. M. G. KJ'ai tant fait personnelle-
ment pour l'accord entre les Fédérations
.cl tant supporté sans mot dire qu'on es-
comptait cette fois encore la tranquillité.
C'est fini. On ne s'y attendait pas. Il faut
s'y résigner*
J'ai mis les pieds dans le plat, ce Fi, me
dit-on, que cela est peu distingué. Qu'en
termes peu élégants ces choses-là sont
dites ! » C'est ainsi qu'on s'en tire géné-
ralement quand, on s'entend dire quelques
vérités. La façon n'est pas nouvelle et elle
ne réussit jamais.
Notre camarade Edmond Blocli qui me
répond au ?io?7i. de l'A. G. M. G. me cher-
che une querelle, personnelle. Je ne le sui-
vrai pas sur ce terrain ; je ne l'ai pas pris
personnellement à partie, il ne s'agit pas
ici d'tinc lutte, de personnes.
L. A. G. M. G. fait grand état de l'ex-
pression que j'ai employée pour dire que
l'Allemagne est admise au. B. I. T. Je me
ferai l'honneur à moi-mime de ne pas me
croire aussi sot que pense (ou feint de le
penser) l'A. G. M. G. Ne lui en déplaise, je
connais aussi bien qu'elle le fameux ]>au-
vrc grand traité, cl l'A. G. M. G. sait bien
ce que parler veut dire. Oui ou non, ce
traite a.-l-û permis, presque immédiate-
ment après sa ratification, l'entrée de.
l'Allemagne au II. I. T. ? Oui ou non, cela
consacre-t-il une considérable différence
de traitement, puisque jusqu'à mainte-
nant, l'Allemagne n'est pas admise à. la
S. D. N. ?
A7OÎ), camarades de l'A. G. M. G. ce n'est
pas sur ce point que porte la discussion ;
il est. inutile que vous Voyiez accroché au
passage ; cela ne change rien au. fond, de
l'affaire : l'Union Fédérale qui va au
B. I. T. depuis le mois de septembre 1921,
n'a pas éprouvé le besoin, en 1923, de le
clamer dans toute la presse ; elle n.'cfct
pas allée vous chercher pour vous diro
que nous allions à Genève et que vous n'y
alliez pas ; c'est vous qui avez éprouvé le
besoin, et. pour la raison que j'ai révélée,
de faire le geste que nous n'acceptons pas.
Vous attaquez l'Union Fédérale, affiliée
à l'Association française pour la S. D. N.
parce qu'un des membres de son Bureau,
a fait partie de la délégation française au
Congrès international de Vic7ine, et vous
mettez dans votre phrase une intention 171/e
/oiw nos camarades- de l'U. F. démêleront
fort bien et dont ils feront prochainement
justice.
Quant, à l'affaire de l'article 7, qui re-
monte au. mois d'octobre 1921, je la trouve
savoureuse. Il n'est, pas très habile de la,
part, dti noire camarade Edmond, Bloch,
transfuge de l'U. P., de croire que j'aie
pu. prendre seul et sans conseil aucun, la.
responsabilité de la politique alors suivie
par VU. F. Qu'il se rassure, j'ai de quoi
répondre sur le sujet ; nous produirons,
s'il, nous jilait de le faire, et quand nous
le jugerons opportun, noire dossier.
Henri Pichot,
Président de l'Union Fédérale*
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