Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-05-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1087 Nombre total de vues : 1087
Description : 13 mai 1923 13 mai 1923
Description : 1923/05/13 (A4,N135)-1923/05/19. 1923/05/13 (A4,N135)-1923/05/19.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56046638
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
4» Année. — N° 135.
PUBLICATION HEBÎX)MADAmE
Le Numéro » 26 Centimes
! \j&3jf i J
\^ —Y^ÎTf=:^v J^iwanche 13 Mai 1923.
 VACAÙÈMll M MÉDECINE
Chaoun son lMËé-fcï©**
Noiis ayons eu l'IiGùneur, Cassin et J preuve. Qu'importe que ces làèssiêurs;
; moi, d'être reçus,: mardi dernier 8 mai, ; puissent se servir contre uiî niônuinén^
par là Gonimission de\ Révision des législatif de lettres signées de corïi-
: Pensions de l'Académie de Médecine, battants? .Autrement . valable^ sinon
Fidèles à lane sagesse aussi vieille que ^iniquement val&ble, est l'opinion des
le monde, et à lciquèlle peut-être l?Aca- combattants pensionuês groupés pour la
■ demie voudra sacrifier un jour, nous recherché, l'élaboration, l'application et
, lie nous sQniim cireons- la défense de leur droit; Cteux-là parlent
tance que de ce qui nous regarde, en connaissance de causé. Le problème;
Gombattants: nous étions au moment dé ', leur apparaît dans la plénitude de ses
.pénétrer. dans : la maison, combattants données et de son aspect.
- no^/demeurâmes le tejïips qu'elle nous Ces messieurs nous ont affirmé qu'ils
abrita, combattants nous nous rétroù- ne demaiidaient pas la revision dé là
yâmes en la, quittant. A aucun moment loi ; ce. serait un geste, susceptible de:
.l'idée ne nous vint .de nous croire mé- déchaîner la révolution. : Ils. ahandon-
decinSj du fait que lé temple de la me- nent le passé, mais se réservent deiprér.
deciné-nous voulait bien accueillir. . parer l'avenir. C'est encore à voir.
Nous sûmes donc nous borner à dire Au demeurant^ nous a4^n dit, ce qui.
à., ceux qui nous entendaient que, par- importe c'est d'appliquer la loi. C'est
- lanti au nom de quelque trois cent mille de rie pas donner une pension définitive;
victimes de la guerre, nous avions qua- à un homme guéri. Mais, qui dit autre ;
lité pour notifier leur avis, mûrement chose? Qn voit bien que l'histoire de ;
délibéré, sur la valeur de leur droit, et l'article 7 n'a jamais, troublé lasérénité'
pour rappeler,, puisqu'il le fallait, que des discussions de l'Académie 1 Ni l'his-
* ceux quf n'ont point reçu mandat de toire de l'article 7, ni d'autres. M. le; :
•le faire sont sans qualité pour s'y ris- professeur Sergent s'est plaint à nous;
quer. Ni plus, ni moins. Et dans la qu'un homme qui a fait quatre, ans de! ;
; forme la plus déférente. guerre, les camps de représailles et 1
La Commission, par la voix de son tombe de tuberculose ne soit pas pen-
"presiàerit, s'est défendue d'avoir voulu sionné, parce que FORCLOS ! Cassin
se livrer à une manoeuvre contre les : se permit donc, en un tour de phrasé,;
victimes de la guerre, et encore moins de préciser à son intention ce qu'il faut
les calomnier. Le passé de ses membres entendre par présomption, par origine,
et la place qu'ils occupent lès mettent preuve d'origine, forclusion et par dé-
au-dessus des contingences. Ce sont 'a' 8 d'instance !
gens' de haute conscience. Et ceci éclaire tout. Que messieurs les
L'aurions-nous contesté ? Point. Mais académiciens, médecins restent" dans
suffit-il d'arguer de sa conscience pour leur métier. Qu'ils expertisent, qu'ils
' discuter avec science? Un médecin est- surexpertisent, qu'ils mesurent Tétat de
- il- un-juriste?.-L'Académie.a-t-elle fait santé des gens dont on confie le sort à
la M des pensions? L'a-t-elle étudiée? leur science et à leur conscience ; mais
En connaît-elle, comme nous, les ori-gines, la gestation pénible, lés difficultés à voutoir réformer la loi. Ce n'est pas
d'application, les multiples effets, la *eur an"aire.
portée pratique et sociale? Jusqu'à au- Henri Pichot,
jourd'hui, elle' n'en a pas donné la Président de l'Union Fédérale.
Notification remise au nom de l'Union Fédérale à l'Académie de Médecine
l'Union Fédérale, ladies contractées devant l'ennemi, a una-
Emue de ce que les adversaires de la nimement protesté contre une telle préten-
présomption d'origine, n'ont pas craint, ^°n ■>'
pour fortifier leurs critiques, d'affirmer Et que déniant à qui que ce soit le droit
qu'ils les faisaient d'accord avec les vrais de parler au nom des combattants, sinon
combattants et les vrais mutilés, dont ils «•"« intéressés eux-mêmes, il a confirmé
auraient en la circonstance été les porte- i ia volonté solennellement exprimée par le
parole, Congrès de Nancy (1921) .-
_ ,. 1°' De repousser toute révision.des pen-
Bappelle : . , sio7W ;
Que le Congrès de Marseille, réunissant 2° De ne tolérer aucune atteinte aux
sept cents délégués d'Associations grou- principes fondamentaux de la charte de
pant trois cent mille membres, combat- j 1919, notamment à la présomption d'ori-
tants, veuves de combattants et invalides j gine, qui doit demeurer intangible même
des suites de blessures reçues ou de ma- ; dajis l'avenir.
T iT?i
Conseil d'Administration
du 6 Mai 1923
PRINCIPALES DÉCISIONS
LES PENSIONS. — A) MUTILÉS :
La proposition Thoumyre fait état du
voeu du Congrès de Marseille (augmen-
tation de 1.000 francs pour les mutiles
à 100 %, — augmentation proportion-
nelle pour les mutilés de 10 à 90 %)• Le
Bureau soutiendra cette proposition ;
B) VEUVES . ET ASCENDANTS : Le
Conseil donne mandat au Bureau de
poursuivre par les moyens les plus pra-
tiques la réalisation de leurs revendica-
tions, telles que le Congrès de Mar-
seille les a précisées.
LES GAZÉS. — Le recensement des
gazés doit être effectué au plus tôt par
les soins des Associations départemen-
tales et des organismes officiels qua-
lifiés. — L'U. F. adressera aux groupe»
ments tous renseignements utiles, —
Elle crée un Comité médical permanent.
L'OFFICE NATIONAL DU COMBAT- j
TANT. — Les Associations doivent pas-
ser à l'action et envoyer sans retard
leurs souscriptions à la Banque natio-
nale de crédit.
LES EMPLOIS RÉSERVÉS. — Le
décret doit être établi d'accord entre le
Ministre des Pensions et les Fédérations.
PROPWGWNDE
Les Présidents de nos Associations vont
recevoir la lettre suivante :
MON CHER PRÉSIDENT,
Je vous adresse ci-inclus un exemplaire
de l'étude publiée par la Revue Hebdoma-
daire en mars dernier : le Rôle Social et
l'Avenir des Associations de Mutilés et
d'Anciens Combattants, et quie j'ai rédigée
en collaboration avec Henri Pichot. En
l'écrivant, nous n'avons pas eu pour but
d'apprendre aux militants de nos Asso-
ciations quoi que ce soit, qu'ils ne sachent
déjà, mais de faire connaître au grand
public l'oeuvre accomplie par nos groupe-
ments depuis 1917.
La plaquette ci-jointe est donc exclu-
sivement une brochure de propagande.
Un deuxième tirage devant en être effec-
tué, si vous estimez utile de la répandre
sous ie timbre de votre Association parmi
les personnalités des milieux politiques,
industriels ou autres de votre région, je
vous serais obligé de me faire ©avoir avant
le 31 mai combien d'exemplaires doivent
vous être réservés : Je prix en est de 20 fr.
le 100.
D'autre part, j'attire à nouveau votre
attention sur l'intérêt que présente le nou-
veau groupement « La Masse », dont j'ai
parlé dans mon article paru le samedi
28 avril dans La France Mutilée et le Jour-
nal des Mutilés «ous le titre « La, Leçon de
Ganâ, ». Vous trouverez ci-joint à titre do
spécimen une formule d'adhésion à « La
Masse ». Je suis à votre disposition pour
en- envoyer aux camarades dont vous me
forez connaître les noms, à moins que vous
ne préfériez en recevoir directement un
certain nombre.
Votre bien cordialement dévoué,
Marcel LEHMANN.
Il est bien entendu que vous êtes plei-
nement autorisé à reproduire tout ou
partie de notre brochure dans vos jour-
naux, affiches, tracta, etc.
LES EMlWpÉSEfflfÉS
Le Projet de Règlement
d'Administration publique
Lai Commission cô^ultjMivechargée de
donner sèn -avfis sur & jarôjét de décret
prévu popr rappMçàMon dé la loi du
30: janvier 1923 s'est èëjïnie au Ministère
des Pensions, le vendredi 4 màjt dernier,
sous là présidence de : = M. le conseiller
d'État FuziéTj président dé la Commission
déclassement. : .''-,
Dès le, début; unëi profonde divergence
de vue s'est produite; entre le Président et
les délégués des grandies:Associations des
Victimes de la guerre* aU; sujet du rôle dë-
vc-hi à là CciomissiGncohsultàtïvêi ■■■
L'intention dto 'Ministre des Pensions
"étaSt d'envoyer le prajêt.ydé décret àu! Côn-
sèiî; d'Etat--accompagné sëxïlè&ënt dèsrob-
servations des représentants de nos grou-
pements; Ceux-ci ont- protesté contre' là
proposition ministérielle en se basant sur
lé fait que c'est le Ministre: seul qui va de-
vant le Conseil d'Etat; et que tes; Associa-
tions n'ont pas le moyen'de se faire enten-
dre devant cette Haute Assemblée. Le Pré-
sident de la Commission nous a objecté que
le ..Mtoistre avait hâte- de faiire paraître le
règlement d'admaiistràtion publique et
qu'il .fallait, en conséquence, éviter toute
perte de- temps. Nous ayons eu beau objec-
ter que pour obtenir une collabora^on ef-
ficace entre le Ministre .et les délégués, dés
Associations, membres de l'Office national,
il était nécessaire qu'une discussion eût
lieu au sein de la Commission dont l'avis
refléterait tae-n ainsi l'opinion des repré-
sentants qualifiés des victimes de la
guerre. Notre point de vue n'ayant pas
été accepté, nous avons dû protester contre
1© défaut de texte dont la plupart des
memlbres n'avalent pas été pourvus».
Maligne cea conditions .déplorables, les
délégués des groupéinàerits ont exposé le
point de vue de leurs AsSsotfiàtions en ce
qui concerne les dispÉfeitioûs que doit ren- •
fermer le projet de décret Mais, il faut
bien le dire, la Commission consultative
ne s'est livrée à aucun travail sérieux et
n'a été,, au fond; qu'une vaine formalité
Aussi, au nom de l'Union Fédérale, j'ai
dû faire mes plus expresses réserves et
sur la procédure adoptée par le Président,
et sur le projet de règlement établi par
l'Administration des pensions.
Sur notre initiative, l'Union Fédérale a
invité les représentants des autres grou-
pements, en particulier nos camarades
Delmotte et Bloch, à s'associer à une pro-
testation qui a été rédigée en plein ac-
cord avec les délégués de l'U. M. R., de
l'A. G. M. G. et de la Fédération nationale.
(Voir le compte rendu de la séance du
Conseil d'administration.)
*
* *
Une audience fut demandée au Ministre
des Pensions, et le samedi 5 mai, à
19 heures, une délégation composée de Pi-
chot, Lehmann, Rogé et moi-même, fut.
reçue au Ministère de la Guerre. Le Pré-
sident de l'Union Fédérale donna lecture
à M. Maginot de la protestation ci-dessus
et, dans ses commentaires, insista avec
force sur la nécessité d'une collaboration
réelle, sérieuse et véritablement efficace.
J'exposais, à mon tour, les conditions
dans lesquelles s'étaient trouvés les re- •
présentants des groupements. Si ceux-ci
ne s'étaient pas retirés dès le début de la
séance, ajoutau-je, c'était par déférence
pour le Ministre et aussi parce qu'ils
avaient la certitude que M. Maginot
saurait nous faiire rendre justice. «
Dans sa réponse, Le Ministre nous don-
na l'assurance que le projet de décret ne
serait pas envoyé au Conseil d'Etat avant
d'avoir été soumis à l'examen des! repré-
sentants des Associations. S'il se refusa
formellement à demander l'avis de l'Of-
fice national, établissement public soumis
à son autorité, il nous promit de colla-
borer étroitement avec nous poxrr la ré
daction du règlement d'administration
publique.
Le ConseiH d'administration, dans sa
séance du 6 mai, a pris acte de la pro-
messe ministérielle et indiqué la position
de l'U. F. dana cette question.
Nos camarades peuvent être assurés
que le Bureau de î'U. F. continuera à dé-
fendre leurs droits avec mesure et fer-
meté.
Léon Viala,
Vice-Président de VU. F.
NOTE DU PRÉSIDENT
Le Ministre a bien voulu m'accorder
une nouvelle audienoe, mardi 8 mai. J'ai
ensuite conféré avec le Directeur du ca-
binet, Valentino. Enfin, une réunion des
délégués des Fédération a eu lieu hier
11 mai, avec celui-ci. L'accord complet
s'est établi sur le texte du décret.
Orléans, 12 mai 1923.
H»nri Plptnt.
POUR LES ARTISANS
La Participation k Invalides et Veuves de Guerre
à l'Exposition des Arts Décoratifs (Avpil-NoveràrD 1925)
* Les négpioia'tliônB entamées par Marcel L'ehmann pour l'st participation' des invalides
et veuves de guerre à l'Eixposition des Arts décoratifs viennent d'aboutir.
C'est La Massei groupement auquel nous ne saurions trop engager nos cama-
rades, artistes/artisans, industriels, commerçants, ouvriers d'art, mutilés et veuves
de guerre, d^adhérer (Demander des formules d'adhésion à Marcel Lehmahn, 37, rue
. dje Bellèchasse)r qui est^chargé de la mise au point de cette participation.
Voici les premiers renseignements concernant cette Exposition qui sera ouverte au
mois d'avril 1925j à Paris.
Son emplacement comprendra l'Esplanade des Invalides, le Pont Alexandre III et
les quais ayoisi'nants, les Jardins du Cburs-la-Reine et le Grand-Palais tout entier,
aùi total vingt-trois hectares.
Voici, d'après la classification, les Industries qui sont appelées à y participer :
GROUPE |. -; ARCHITIÇTURE cusselO. Art et ind du métal. cUssi20. Mode et accessoires du
.... — 11. Art et ind. de la céra- — 21. Fleurs [vêtement.
Ci«..l. Architecture ■ j 1 22. Bijouterie, joaillerie.
_o-f""-n5-f u?1Crre- -12..Artetind.duverre. , J 'J
= t! 1" eUnd". duStkl. - g- £g-S 5' GR0UPE'V--,RTSDUTHEflTREj
— 5 Artetind.delré«mique Z ^ J^^T ou^TnsTna- °^ LA RUE FT DES JARD.NS
— 6. Art et ind. du verre. -»ments ^ app^eils de chsn 23. Artsdu théâtre.
GROUPE II; - MOBILIER sports. — 24. Arts de la rue.
-——^-—: -^—^ — 16. Appareils scientifiques. — 25. Arts des jardins.
OUise7. Ensemble de mobilier. — 17. Instruments de musique GROUPE V
— 8. Art. et industrie du bois — 18. Moyens de transport. ■
et du cuir. Enseignement, correspondant à
— 9. Tabletterie, maroquine- GROUPE III. PARURE chacune des industries appelées
rie. eusse 19. Vêtement. à participer à l'Exposition.
Sont admises à l'Exposition les oeuvres d'une inspiration nouvelle et d'une origi-
nalité réelle exécutées et présentées par les artisans, artistes, industriels créateurs
de modèles et éditeurs et rentrant dans les arts décoratifs et industricHs modernes.
En sont rigoureusement exclues les copies, imitations et contrefaçons des.styles
anciens...
Les demandes d'admission seront soumises à des jurys, qui comprendront des
membres mutilés ou veuves de guerre.
Comme on le voit, il ne s'agit pas là d'une Exposition de Beaux-Arts. Tous les
objets usuels, depuis tes plus simples jusqu'aux plus précieux, y figureront : on y
verra tout oe qui peut contribuer à rendre notre vie plus confortable, plus souriante
et mieux parée.
Seules en seront exclues, d'une part, les matières premières, d'autre part, les
oeuvres dont l'exécution ne comporterait pas, avec une parfaite adaptation à la,
destination de l'objet et aux conditions de la vie moderne, des qualités certaines
d'art et d'originalité.
Aussi offrira-t-elle un égal intérêt pour le public auquel les objets exposés sont
destinés, pour les commerçants qui les commandent, les achètent et les vendent,
pour les industriels qui les exécutent, pour les artistes et les artisans qui en créent
les modèles.
Les exposants auront la faiculté de présenter leurs oeuvres de la manière la plus
favorable et le public pourra apprécier ces oeuvres dans le milieu auquel elles sont
destinées : il se rendra compte que, partout, dans l'habitation, dans le mobilier,
dan» les vêtements de travail comme dans les. vêtements de luxe, dans les moyens
de transport, etc., les commerçants, les industriels, les artisans et les artistes mo-
dernes ont su réaliser économiquement, par leur étroite et efficace collaboration,
tout ce qui répond le mieux à l'amélioration pratique et à l'embellissement de la vie
actuelle.
Complétée par toutes les manifestations de l'art du théâtre, de l'art de la rue et
de l'art des jardins, animée par ses attractions et ses fêtes, dans le cadre unique
des rives de la Seine, l'Exposition de 1924 fournira, en outre, l'occasion de mettre
en valeur, grâce à ses restaurants, grâce à ses lieux do réunion et de plaisir, les
plus remarquables produits d2 notre sol, notamment les grands vins de France.
Elle sera le point de départ de toute une renaissance industrielle, artistique et
commerciale et saura prouver aux nations conviées pour cette lutte pacifique l'éner-
gique vitalité du pays et l'excellence du goût français contemporain.
Les' exposants ont la faculté de vendre les objets exposés ou des exemplaires
desdits objets, s'il s'agit d'objets édités. Toutefois, les objets figurant à l'Exposition
ne pourront, qu'ils soient vendus ou non, être retirés avant la clôture.
Les demandes d'admission seront reçues jusqu'au 1er juillet.
Demander des formuJes d'admission (pour les veuves et invalides de guerre) à
M. Marcel Lehmann, 37, rue de Bellèchasse, Paris.
" LA MASSE "
Association frsternelie d'artistes et artisans, industriels, commerçants, ouvriers d'art, etc., MOULÉS et VEUVES de guerre
SIEGE 80CIAL PROVISOIRE : 37, RUE DE BELLECHASSE, PARIS
(CABINET DE M. MARCEL LEHMANN)
EXTRAIT DES STATUTS
(Journal Officiel du 9 février 1923)
A»Ticj.r II. — Cette association a pour lmt de créer cl de maintenu- en'.re ses membres un lien permanent de
relations et d'amicale assistance ; de délendrc leurs intérêts pj^nei aux et professionnels, notamment par le déve-
loppement ou la création en commun des moyens les plus propres A vulgai ih.or leurs travaux et A en faciliter la
diffusion (expositions, etc.).
ABTICLK VI. — Les membres actifs doivent remplir la double condition : {• Ktre soit mutila* ou réformés ayant
fait partie d'une unité combattante et titulaires d'un litre de p.ïiMOti, soit veuves de militaire!* morts pour la
France et titulaires d'un titre do pension; 2* ICtrc :-oit artistes professionnels, soit industriels ou commeiçants ou
ouvriers d'art.
WI1UÎAU
Prétident: M. Gus HOPA, artiste peintre.— Vice-PrHidmls : MM. I.A<:IIKNJU., céramiste, et Duiussiii, imprimeur.
Sccrélairt: M. (5OTTAIU>, négociant.
Adresser la formule d'admission à M. Marcel LEHMANN, au Ministère dos Pensions
87, rue de Bellèchasse, PARIS, accompagnée d>un mandat de 6 francs au nom
de M. DURASS1É, Vice-Président.
PUBLICATION HEBÎX)MADAmE
Le Numéro » 26 Centimes
! \j&3jf i J
\^ —Y^ÎTf=:^v J^iwanche 13 Mai 1923.
 VACAÙÈMll M MÉDECINE
Chaoun son lMËé-fcï©**
Noiis ayons eu l'IiGùneur, Cassin et J preuve. Qu'importe que ces làèssiêurs;
; moi, d'être reçus,: mardi dernier 8 mai, ; puissent se servir contre uiî niônuinén^
par là Gonimission de\ Révision des législatif de lettres signées de corïi-
: Pensions de l'Académie de Médecine, battants? .Autrement . valable^ sinon
Fidèles à lane sagesse aussi vieille que ^iniquement val&ble, est l'opinion des
le monde, et à lciquèlle peut-être l?Aca- combattants pensionuês groupés pour la
■ demie voudra sacrifier un jour, nous recherché, l'élaboration, l'application et
, lie nous sQniim cireons- la défense de leur droit; Cteux-là parlent
tance que de ce qui nous regarde, en connaissance de causé. Le problème;
Gombattants: nous étions au moment dé ', leur apparaît dans la plénitude de ses
.pénétrer. dans : la maison, combattants données et de son aspect.
- no^/demeurâmes le tejïips qu'elle nous Ces messieurs nous ont affirmé qu'ils
abrita, combattants nous nous rétroù- ne demaiidaient pas la revision dé là
yâmes en la, quittant. A aucun moment loi ; ce. serait un geste, susceptible de:
.l'idée ne nous vint .de nous croire mé- déchaîner la révolution. : Ils. ahandon-
decinSj du fait que lé temple de la me- nent le passé, mais se réservent deiprér.
deciné-nous voulait bien accueillir. . parer l'avenir. C'est encore à voir.
Nous sûmes donc nous borner à dire Au demeurant^ nous a4^n dit, ce qui.
à., ceux qui nous entendaient que, par- importe c'est d'appliquer la loi. C'est
- lanti au nom de quelque trois cent mille de rie pas donner une pension définitive;
victimes de la guerre, nous avions qua- à un homme guéri. Mais, qui dit autre ;
lité pour notifier leur avis, mûrement chose? Qn voit bien que l'histoire de ;
délibéré, sur la valeur de leur droit, et l'article 7 n'a jamais, troublé lasérénité'
pour rappeler,, puisqu'il le fallait, que des discussions de l'Académie 1 Ni l'his-
* ceux quf n'ont point reçu mandat de toire de l'article 7, ni d'autres. M. le; :
•le faire sont sans qualité pour s'y ris- professeur Sergent s'est plaint à nous;
quer. Ni plus, ni moins. Et dans la qu'un homme qui a fait quatre, ans de! ;
; forme la plus déférente. guerre, les camps de représailles et 1
La Commission, par la voix de son tombe de tuberculose ne soit pas pen-
"presiàerit, s'est défendue d'avoir voulu sionné, parce que FORCLOS ! Cassin
se livrer à une manoeuvre contre les : se permit donc, en un tour de phrasé,;
victimes de la guerre, et encore moins de préciser à son intention ce qu'il faut
les calomnier. Le passé de ses membres entendre par présomption, par origine,
et la place qu'ils occupent lès mettent preuve d'origine, forclusion et par dé-
au-dessus des contingences. Ce sont 'a' 8 d'instance !
gens' de haute conscience. Et ceci éclaire tout. Que messieurs les
L'aurions-nous contesté ? Point. Mais académiciens, médecins restent" dans
suffit-il d'arguer de sa conscience pour leur métier. Qu'ils expertisent, qu'ils
' discuter avec science? Un médecin est- surexpertisent, qu'ils mesurent Tétat de
- il- un-juriste?.-L'Académie.a-t-elle fait santé des gens dont on confie le sort à
la M des pensions? L'a-t-elle étudiée? leur science et à leur conscience ; mais
En connaît-elle, comme nous, les ori-
d'application, les multiples effets, la *eur an"aire.
portée pratique et sociale? Jusqu'à au- Henri Pichot,
jourd'hui, elle' n'en a pas donné la Président de l'Union Fédérale.
Notification remise au nom de l'Union Fédérale à l'Académie de Médecine
l'Union Fédérale, ladies contractées devant l'ennemi, a una-
Emue de ce que les adversaires de la nimement protesté contre une telle préten-
présomption d'origine, n'ont pas craint, ^°n ■>'
pour fortifier leurs critiques, d'affirmer Et que déniant à qui que ce soit le droit
qu'ils les faisaient d'accord avec les vrais de parler au nom des combattants, sinon
combattants et les vrais mutilés, dont ils «•"« intéressés eux-mêmes, il a confirmé
auraient en la circonstance été les porte- i ia volonté solennellement exprimée par le
parole, Congrès de Nancy (1921) .-
_ ,. 1°' De repousser toute révision.des pen-
Bappelle : . , sio7W ;
Que le Congrès de Marseille, réunissant 2° De ne tolérer aucune atteinte aux
sept cents délégués d'Associations grou- principes fondamentaux de la charte de
pant trois cent mille membres, combat- j 1919, notamment à la présomption d'ori-
tants, veuves de combattants et invalides j gine, qui doit demeurer intangible même
des suites de blessures reçues ou de ma- ; dajis l'avenir.
T iT?i
Conseil d'Administration
du 6 Mai 1923
PRINCIPALES DÉCISIONS
LES PENSIONS. — A) MUTILÉS :
La proposition Thoumyre fait état du
voeu du Congrès de Marseille (augmen-
tation de 1.000 francs pour les mutiles
à 100 %, — augmentation proportion-
nelle pour les mutilés de 10 à 90 %)• Le
Bureau soutiendra cette proposition ;
B) VEUVES . ET ASCENDANTS : Le
Conseil donne mandat au Bureau de
poursuivre par les moyens les plus pra-
tiques la réalisation de leurs revendica-
tions, telles que le Congrès de Mar-
seille les a précisées.
LES GAZÉS. — Le recensement des
gazés doit être effectué au plus tôt par
les soins des Associations départemen-
tales et des organismes officiels qua-
lifiés. — L'U. F. adressera aux groupe»
ments tous renseignements utiles, —
Elle crée un Comité médical permanent.
L'OFFICE NATIONAL DU COMBAT- j
TANT. — Les Associations doivent pas-
ser à l'action et envoyer sans retard
leurs souscriptions à la Banque natio-
nale de crédit.
LES EMPLOIS RÉSERVÉS. — Le
décret doit être établi d'accord entre le
Ministre des Pensions et les Fédérations.
PROPWGWNDE
Les Présidents de nos Associations vont
recevoir la lettre suivante :
MON CHER PRÉSIDENT,
Je vous adresse ci-inclus un exemplaire
de l'étude publiée par la Revue Hebdoma-
daire en mars dernier : le Rôle Social et
l'Avenir des Associations de Mutilés et
d'Anciens Combattants, et quie j'ai rédigée
en collaboration avec Henri Pichot. En
l'écrivant, nous n'avons pas eu pour but
d'apprendre aux militants de nos Asso-
ciations quoi que ce soit, qu'ils ne sachent
déjà, mais de faire connaître au grand
public l'oeuvre accomplie par nos groupe-
ments depuis 1917.
La plaquette ci-jointe est donc exclu-
sivement une brochure de propagande.
Un deuxième tirage devant en être effec-
tué, si vous estimez utile de la répandre
sous ie timbre de votre Association parmi
les personnalités des milieux politiques,
industriels ou autres de votre région, je
vous serais obligé de me faire ©avoir avant
le 31 mai combien d'exemplaires doivent
vous être réservés : Je prix en est de 20 fr.
le 100.
D'autre part, j'attire à nouveau votre
attention sur l'intérêt que présente le nou-
veau groupement « La Masse », dont j'ai
parlé dans mon article paru le samedi
28 avril dans La France Mutilée et le Jour-
nal des Mutilés «ous le titre « La, Leçon de
Ganâ, ». Vous trouverez ci-joint à titre do
spécimen une formule d'adhésion à « La
Masse ». Je suis à votre disposition pour
en- envoyer aux camarades dont vous me
forez connaître les noms, à moins que vous
ne préfériez en recevoir directement un
certain nombre.
Votre bien cordialement dévoué,
Marcel LEHMANN.
Il est bien entendu que vous êtes plei-
nement autorisé à reproduire tout ou
partie de notre brochure dans vos jour-
naux, affiches, tracta, etc.
LES EMlWpÉSEfflfÉS
Le Projet de Règlement
d'Administration publique
Lai Commission cô^ultjMivechargée de
donner sèn -avfis sur & jarôjét de décret
prévu popr rappMçàMon dé la loi du
30: janvier 1923 s'est èëjïnie au Ministère
des Pensions, le vendredi 4 màjt dernier,
sous là présidence de : = M. le conseiller
d'État FuziéTj président dé la Commission
déclassement. : .''-,
Dès le, début; unëi profonde divergence
de vue s'est produite; entre le Président et
les délégués des grandies:Associations des
Victimes de la guerre* aU; sujet du rôle dë-
vc-hi à là CciomissiGncohsultàtïvêi ■■■
L'intention dto 'Ministre des Pensions
"étaSt d'envoyer le prajêt.ydé décret àu! Côn-
sèiî; d'Etat--accompagné sëxïlè&ënt dèsrob-
servations des représentants de nos grou-
pements; Ceux-ci ont- protesté contre' là
proposition ministérielle en se basant sur
lé fait que c'est le Ministre: seul qui va de-
vant le Conseil d'Etat; et que tes; Associa-
tions n'ont pas le moyen'de se faire enten-
dre devant cette Haute Assemblée. Le Pré-
sident de la Commission nous a objecté que
le ..Mtoistre avait hâte- de faiire paraître le
règlement d'admaiistràtion publique et
qu'il .fallait, en conséquence, éviter toute
perte de- temps. Nous ayons eu beau objec-
ter que pour obtenir une collabora^on ef-
ficace entre le Ministre .et les délégués, dés
Associations, membres de l'Office national,
il était nécessaire qu'une discussion eût
lieu au sein de la Commission dont l'avis
refléterait tae-n ainsi l'opinion des repré-
sentants qualifiés des victimes de la
guerre. Notre point de vue n'ayant pas
été accepté, nous avons dû protester contre
1© défaut de texte dont la plupart des
memlbres n'avalent pas été pourvus».
Maligne cea conditions .déplorables, les
délégués des groupéinàerits ont exposé le
point de vue de leurs AsSsotfiàtions en ce
qui concerne les dispÉfeitioûs que doit ren- •
fermer le projet de décret Mais, il faut
bien le dire, la Commission consultative
ne s'est livrée à aucun travail sérieux et
n'a été,, au fond; qu'une vaine formalité
Aussi, au nom de l'Union Fédérale, j'ai
dû faire mes plus expresses réserves et
sur la procédure adoptée par le Président,
et sur le projet de règlement établi par
l'Administration des pensions.
Sur notre initiative, l'Union Fédérale a
invité les représentants des autres grou-
pements, en particulier nos camarades
Delmotte et Bloch, à s'associer à une pro-
testation qui a été rédigée en plein ac-
cord avec les délégués de l'U. M. R., de
l'A. G. M. G. et de la Fédération nationale.
(Voir le compte rendu de la séance du
Conseil d'administration.)
*
* *
Une audience fut demandée au Ministre
des Pensions, et le samedi 5 mai, à
19 heures, une délégation composée de Pi-
chot, Lehmann, Rogé et moi-même, fut.
reçue au Ministère de la Guerre. Le Pré-
sident de l'Union Fédérale donna lecture
à M. Maginot de la protestation ci-dessus
et, dans ses commentaires, insista avec
force sur la nécessité d'une collaboration
réelle, sérieuse et véritablement efficace.
J'exposais, à mon tour, les conditions
dans lesquelles s'étaient trouvés les re- •
présentants des groupements. Si ceux-ci
ne s'étaient pas retirés dès le début de la
séance, ajoutau-je, c'était par déférence
pour le Ministre et aussi parce qu'ils
avaient la certitude que M. Maginot
saurait nous faiire rendre justice. «
Dans sa réponse, Le Ministre nous don-
na l'assurance que le projet de décret ne
serait pas envoyé au Conseil d'Etat avant
d'avoir été soumis à l'examen des! repré-
sentants des Associations. S'il se refusa
formellement à demander l'avis de l'Of-
fice national, établissement public soumis
à son autorité, il nous promit de colla-
borer étroitement avec nous poxrr la ré
daction du règlement d'administration
publique.
Le ConseiH d'administration, dans sa
séance du 6 mai, a pris acte de la pro-
messe ministérielle et indiqué la position
de l'U. F. dana cette question.
Nos camarades peuvent être assurés
que le Bureau de î'U. F. continuera à dé-
fendre leurs droits avec mesure et fer-
meté.
Léon Viala,
Vice-Président de VU. F.
NOTE DU PRÉSIDENT
Le Ministre a bien voulu m'accorder
une nouvelle audienoe, mardi 8 mai. J'ai
ensuite conféré avec le Directeur du ca-
binet, Valentino. Enfin, une réunion des
délégués des Fédération a eu lieu hier
11 mai, avec celui-ci. L'accord complet
s'est établi sur le texte du décret.
Orléans, 12 mai 1923.
H»nri Plptnt.
POUR LES ARTISANS
La Participation k Invalides et Veuves de Guerre
à l'Exposition des Arts Décoratifs (Avpil-NoveràrD 1925)
* Les négpioia'tliônB entamées par Marcel L'ehmann pour l'st participation' des invalides
et veuves de guerre à l'Eixposition des Arts décoratifs viennent d'aboutir.
C'est La Massei groupement auquel nous ne saurions trop engager nos cama-
rades, artistes/artisans, industriels, commerçants, ouvriers d'art, mutilés et veuves
de guerre, d^adhérer (Demander des formules d'adhésion à Marcel Lehmahn, 37, rue
. dje Bellèchasse)r qui est^chargé de la mise au point de cette participation.
Voici les premiers renseignements concernant cette Exposition qui sera ouverte au
mois d'avril 1925j à Paris.
Son emplacement comprendra l'Esplanade des Invalides, le Pont Alexandre III et
les quais ayoisi'nants, les Jardins du Cburs-la-Reine et le Grand-Palais tout entier,
aùi total vingt-trois hectares.
Voici, d'après la classification, les Industries qui sont appelées à y participer :
GROUPE |. -; ARCHITIÇTURE cusselO. Art et ind du métal. cUssi20. Mode et accessoires du
.... — 11. Art et ind. de la céra- — 21. Fleurs [vêtement.
Ci«..l. Architecture ■ j 1 22. Bijouterie, joaillerie.
_o-f""-n5-f u?1Crre- -12..Artetind.duverre. , J 'J
= t! 1" eUnd". duStkl. - g- £g-S 5' GR0UPE'V--,RTSDUTHEflTREj
— 5 Artetind.delré«mique Z ^ J^^T ou^TnsTna- °^ LA RUE FT DES JARD.NS
— 6. Art et ind. du verre. -»ments ^ app^eils de chsn 23. Artsdu théâtre.
GROUPE II; - MOBILIER sports. — 24. Arts de la rue.
-——^-—: -^—^ — 16. Appareils scientifiques. — 25. Arts des jardins.
OUise7. Ensemble de mobilier. — 17. Instruments de musique GROUPE V
— 8. Art. et industrie du bois — 18. Moyens de transport. ■
et du cuir. Enseignement, correspondant à
— 9. Tabletterie, maroquine- GROUPE III. PARURE chacune des industries appelées
rie. eusse 19. Vêtement. à participer à l'Exposition.
Sont admises à l'Exposition les oeuvres d'une inspiration nouvelle et d'une origi-
nalité réelle exécutées et présentées par les artisans, artistes, industriels créateurs
de modèles et éditeurs et rentrant dans les arts décoratifs et industricHs modernes.
En sont rigoureusement exclues les copies, imitations et contrefaçons des.styles
anciens...
Les demandes d'admission seront soumises à des jurys, qui comprendront des
membres mutilés ou veuves de guerre.
Comme on le voit, il ne s'agit pas là d'une Exposition de Beaux-Arts. Tous les
objets usuels, depuis tes plus simples jusqu'aux plus précieux, y figureront : on y
verra tout oe qui peut contribuer à rendre notre vie plus confortable, plus souriante
et mieux parée.
Seules en seront exclues, d'une part, les matières premières, d'autre part, les
oeuvres dont l'exécution ne comporterait pas, avec une parfaite adaptation à la,
destination de l'objet et aux conditions de la vie moderne, des qualités certaines
d'art et d'originalité.
Aussi offrira-t-elle un égal intérêt pour le public auquel les objets exposés sont
destinés, pour les commerçants qui les commandent, les achètent et les vendent,
pour les industriels qui les exécutent, pour les artistes et les artisans qui en créent
les modèles.
Les exposants auront la faiculté de présenter leurs oeuvres de la manière la plus
favorable et le public pourra apprécier ces oeuvres dans le milieu auquel elles sont
destinées : il se rendra compte que, partout, dans l'habitation, dans le mobilier,
dan» les vêtements de travail comme dans les. vêtements de luxe, dans les moyens
de transport, etc., les commerçants, les industriels, les artisans et les artistes mo-
dernes ont su réaliser économiquement, par leur étroite et efficace collaboration,
tout ce qui répond le mieux à l'amélioration pratique et à l'embellissement de la vie
actuelle.
Complétée par toutes les manifestations de l'art du théâtre, de l'art de la rue et
de l'art des jardins, animée par ses attractions et ses fêtes, dans le cadre unique
des rives de la Seine, l'Exposition de 1924 fournira, en outre, l'occasion de mettre
en valeur, grâce à ses restaurants, grâce à ses lieux do réunion et de plaisir, les
plus remarquables produits d2 notre sol, notamment les grands vins de France.
Elle sera le point de départ de toute une renaissance industrielle, artistique et
commerciale et saura prouver aux nations conviées pour cette lutte pacifique l'éner-
gique vitalité du pays et l'excellence du goût français contemporain.
Les' exposants ont la faculté de vendre les objets exposés ou des exemplaires
desdits objets, s'il s'agit d'objets édités. Toutefois, les objets figurant à l'Exposition
ne pourront, qu'ils soient vendus ou non, être retirés avant la clôture.
Les demandes d'admission seront reçues jusqu'au 1er juillet.
Demander des formuJes d'admission (pour les veuves et invalides de guerre) à
M. Marcel Lehmann, 37, rue de Bellèchasse, Paris.
" LA MASSE "
Association frsternelie d'artistes et artisans, industriels, commerçants, ouvriers d'art, etc., MOULÉS et VEUVES de guerre
SIEGE 80CIAL PROVISOIRE : 37, RUE DE BELLECHASSE, PARIS
(CABINET DE M. MARCEL LEHMANN)
EXTRAIT DES STATUTS
(Journal Officiel du 9 février 1923)
A»Ticj.r II. — Cette association a pour lmt de créer cl de maintenu- en'.re ses membres un lien permanent de
relations et d'amicale assistance ; de délendrc leurs intérêts pj^nei aux et professionnels, notamment par le déve-
loppement ou la création en commun des moyens les plus propres A vulgai ih.or leurs travaux et A en faciliter la
diffusion (expositions, etc.).
ABTICLK VI. — Les membres actifs doivent remplir la double condition : {• Ktre soit mutila* ou réformés ayant
fait partie d'une unité combattante et titulaires d'un litre de p.ïiMOti, soit veuves de militaire!* morts pour la
France et titulaires d'un titre do pension; 2* ICtrc :-oit artistes professionnels, soit industriels ou commeiçants ou
ouvriers d'art.
WI1UÎAU
Prétident: M. Gus HOPA, artiste peintre.— Vice-PrHidmls : MM. I.A<:IIKNJU., céramiste, et Duiussiii, imprimeur.
Sccrélairt: M. (5OTTAIU>, négociant.
Adresser la formule d'admission à M. Marcel LEHMANN, au Ministère dos Pensions
87, rue de Bellèchasse, PARIS, accompagnée d>un mandat de 6 francs au nom
de M. DURASS1É, Vice-Président.
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