Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-02-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1087 Nombre total de vues : 1087
Description : 11 février 1923 11 février 1923
Description : 1923/02/11 (A4,N122)-1923/02/17. 1923/02/11 (A4,N122)-1923/02/17.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604650n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
4'AMfc..—KUM: 1-22
•UftlklCATIOft HHftOOPADAinfl. — fe« ]lamé*o : *0 0«fitifio»s
Olaanche 11 Février 1923.
LE CONGRES
$jè dernier Conseil d'administrâtioii
ainsi que le Comité fédéral, ont décidé
que le compte rendu du prochain Con^
grès ne devrait en aucune espèce de fa-
çon servir dé tremplin à ceux d'entré
noue qui confondraient, la paroi© avec
l'action et qui se prendraient pooir de
grands serviteurs dé l'Union Fédérâiè
et; de sa causé parce qu'ils auraient, à
coups d'interventions plus où moins 1
justifiées et; toujours tapageuses, oMigé
le rédacteur du compte rendu à les
citer.
Nos camarades approuveront sans
.doute cette sanction préalable, propre,
nous l'espérons^ à retenir dans une cer--
taine mesure ceux qui n'ont rien à dire
et qui cefeéndaiib veulent^ârjerï;: ;r
Ce n'est pas parce qu'il aura pris la
parole qu'un délégué aura pleinement
rempli son mandat; Un délégué d'Àsso-^
ciation n'est tenu ni d© parler ni de se
taire ; il est temi.de parler si personne
avant; lui n'a exprimé ce qu'il croit de-
voir dire dans l'intérêt de la cause. Il
est tenu de se taire si tout a été dit.
Un Congrès n'est pas une réunion
publique. Un congressiste est un liomme
qui doit avoir été choisi par son Asso-
ciation, en raison des services qu'il
rend, en raison de ceux qu'il est appelé
à rendre et en raison de son intelligence
générale des problèmes qui noup préoc-
cupent.
Le but du Congrès n'est pas de faire
triompher telle ou telle .thèse ou opinion
-particulière, à l'une ou l'autre associa-
tion. Son but est finalement l'expression
de la volonté générale des groupements.
Jusqu'à maintenant,. et malgré cer-
taines discussions, le résultat désirable
a été obtenu par les précédents Congrès.
Sur tous les points l'unanimité s'est
faite. Cette unanimité ne> peut provenir
que de la bonne volonté de tous, de la
. résolution d'arriver à une entente qui
ne peut triompher que si chacun apporte
dans la discussion toute sa probité in-
tellectuelle et toute la bienveillance dé
son coeur.
Le Congrès doit permettre à tous ceux
qui savent quelque chose d'en faire don
à la collectivité, et réciproquement à
tous ceux qui ont besoin de s'instruire,
d'apprendre quelque chose des autres.
Surtout, nous désirons que nos cama-
rades congressistes nous arrivent dans
l'état d'esprit le plus propre à cette be-
sogne.
J'ai entendu dire l'an dernier à Cler-
mont, au cours d'une séance orageuse :
« Nous ne pourrons jamais répéter ce
que nous venons d'entendre à nos ca-
marades des Associations ; ils ne eom-
PUPILLES de la NATION
prendraient pas. » Et j'ai répondu :
« Vous n'êtes-pas ici dans vos Associa-
tions, vous êtes au Congrès. Lé Congrès
est rassemblée dés meilleurs parmi lés
militants. On n'est un militant que si
on vient ici beaucoup moins pour im-
poser son point de vue que pouf péné-
trer celui dés autres.
« Vous devez envisager toutes ques-
trons sous l'angle lé plus élevé. Si lé
Cohgrès ne dépasse pas par ses travaux
le niveau d'une Assemblée d'associa'.ioir,
il est mutilé qu'il se tienne. Autant vau-
drait-prétendre que» le Parlement perd
son temps parce que tous les citoyens
ne sç>nt pas capables de lire le « Journal
officiel ».
Lé grand mérite de nos Congrès, ç*a
été dé mettre en présence dés gens dont
la bonne volonté et la fraternité véri-
tables ont abattu ljes angles, des gens
qui sont libérés de l'esprit de suspi-
cion.
Il faut qu'il en soit ainsi au; prochain
Congrès. Que l'on se dise bien d'aill îurs
que nos conditions d'action sont parti-
culières. Nos troupes, du moins nqjs
l'espérons fermement, si elles peuvent
s'augmenter encore, ne peuvent pas se
renouveler. Les gens qui en forment les
états-majors sont aujourd'hui connus.
Il faut que les troupes se résignent à
ne pas se donner la joie du changemont,
comme il convient aussi que ceux qui
sont en tête du mouvement s'arment de
courage, car ils sont condamnés à y de-
meurer longtemps.
Nous n'avons pas le droit de gaspiller
nos hommes, ni notre temps, mi nos
forces; Les partis politiques, lés grou-
pements sociaux, les associations cor-
poratives dé tous ordres peuvent subir
des crises d'individus. Ils ont le moyen
de renouveler leur personnel. Les grou-
pements de combattants et de victimes
"de la guerre ne le peuvent pas.
Soyons gens de bonne volonté, soyons
gens de courage, soyons gens de bonne
foi, et l'union subsistera entre nous.
Au demeurant; il est amplement
prouvé que ceux qui, depuis six ans,
donnent leur temps, leur dévouement,
leur santé même, n'ont aucun intérêt
dans l'affaire.
C'est assez dire que seul le souci de
la cause les retient au travail.
Le jour où Ja grande masse des in-
téressés ne voudrait plus le compren-
dre, elle serait seule à en souffrir.
Et ceci devait être dit.
Henri Pichot,
Président honoraire de VU F.
L»e Président de VU. f».
des Oeputes Mutiles
Jeudi 1er février le Président de l'U. F.
a été entendu par le groupe des députés
mutilés • dans un des bureaux . de Com-
mission de la Chambre, eouis la. présidence
du. icoJomiel Picot.
La. (réunion, toute amicale, x a porté SjUir
les moyens 'de renfoncer la ccJlaboirafJian
entre les Associations et le groupe des
députés mutilés, notamment sur les ques-
tions urgentes intéressant : 1° les Pupilles
et l'adoption des « enfants à naître » des
mutiles ; 2° le .iraiveau: ""des pensions.
I. — Sur le premier point, le Président
de l'U. P. a signalé les lacunes du règle-
ment d'administration publique du 22 jan-
vier 1923 en. ce qui concerne les conditions
d'éligi.bï.lité des représentante des victimes
de J,a guerre. Il a constaté d'autre part
que la loi du. 26 octobre 1922 n'est pas
observée .pratiquement on ce qui con-
cerne la. composition dos Sections can-
tonales.
Enfin, il a promis qu'un gros effort con-
vergent semait, tenté auprès du Ministre
des Finances et de la Commission des
finances de la Cnanubre, pour que la pro-
position de loi permettant l'adoption « des
enfants à naître » des invalides soit
promptement rapportée et votée. L'Union
Fédérale qui a déjà commencé, par des
interventions directes an près de M. lier-
riot, rapporteur, et d'une lettre, indivi-
duelle de chaque Fédération au député
de son département, membre de la Com-
m.iission des finances, va redoubler «on
action vigoureuse en ce sens.
II. — En ce qui €011001111© le niveau des
pensions, le Président du groupe fajjt con-
naître qu'aux termes du règlement de la
Chambre, tous les amendements à la loi
de finances tendant à des allocations
nouvelles de vie chère, au profit des vic-
times de la guerre ou d'autres catégories
ont été déclarés l'irrecevables.
Le Président, de l'U. F. ayant insisté
pouir qu'une action soit menée en dehors
de cette loi, il a été reconnu qu'ffl ne serait
pas opportun de toucher aux principes de
Ja, loi des pensions. Mais la situation des
ascendants. âgés, surtout du sexe mas-
culin, celle des veuves non remariées
âgées ou malades et celle des invallides
de 70 à 85 % ou de ceux ayant une invali-
dité moindre qui ne peuvent travailler,
doivent faire l'objet d'améliorations suc-
cessives, en vue de faire cesser les discor-
dances les plus cruelles avec le coût
moyen de la vie.
Après l'entretien qui a é*6 marqué par
la volonté commune d'obtenir le maximum
de résultats pratiques, par une plus
grande eoordination des efforts, le Prési-
dent de l'U. F. s'est retiré pour laisser le
groupe délibérer.
Sur le Décret du 22 janvier \
« Pârîsj le $1 janvier 1923.
«A M. le Ministre de l'Instruction
■publique.
« MôNsiÉUR LE MINISTRE,
« Je ne saurais vous tacher noire sur-
prise lorsque nous avons constaté que dans \
le décret dû 22 fonviêir Ï923 portant régie- \
mentd'adininisti'ati^ publique pour l'ap-
plication de la loiisur3&s Pupilles\ dfi la
Nation, les otinditionjsud'èligâbilté des re-
présentants dés Assoçiàïipjis de victimes
dé: la gUerre ni'étaient pas précisées .-
« 1° yous savez que l'ensemble des
graiide-s Fédé'ratiorvsl dë\ victimes de la
-guerre et d'anciens combattants deman-
daient que le décret perhW, proycs^iréànemt
aux Associations dé choisir leurs tépré^
■sentants^ non séulcrn^ëîit^ffqgnnf■"les' béné- '
ficiaires de la loi du Si mars 19Î9, mais
aussi parmi les anciens .combattants non,
pensionnés^ non électeurs*
« Elles allaient ainsi au devant des in-
tentions que la Chambre avait manifestées :
lors de la dernière discussion de la loi et
qu'elle réalisera certaineinent lorsque la
proposition de loi déposée au lendemain
des débats sera soumise à son vote.
L'Union Fédérale avait fait, dams ce buU
des démarches que vous-n'ignorez pas et
j'avais personellement eu Vlionnéurîde
m'entretenir de la question avec M, le conT
seiller d'Etat, Maringer. Celui-ci m'avait
laissé espérer que 'satisfaction serait don-
née à notre voeu.
« 0»v te texte est muet sur la détermi-
nation du droit d VéligibUté et ce silence
peut donner lieu à dés interprétations di-
vergentes, stisceptibles d'apporter du trou-
ble dans les élections et de nuire à leur,
régularité.
« 2° Au reste, l'utilité des dispositions
que nous demandions-'se'manifeste sur
£(mtres points. En Ipax^^^t les Asso*
ciàiions tiennent essentiellement à ce que
le droit d'être leur porte-parole, tant com-
me délégués électeurs ou électrices, que
comme représentants, qui ont vraiment connu les souffrances de
la guerre : c'est-à-dire les anciens combat-
tants, qu'ils soient ou non invalides de
guerre pensionnés, les veuves de guerre,
las parents ayant perdu un fils.
« Nous aurioni souhaité quhtn arrêté
interministériel suffise pour régler les
points que le règlement a négligés. Mais
un arrêté ministériel ne suffit pas : un rè-
glement complémentaire est nécessaire,
ainsi que cela avait été fait pour l'Office
national des-mutilés.
« Je suis persuadé que vous considérez
comme légitime notre demande fondée sur
la- justice et l'expérience, car le prestige
moral de nos groupements serait atteint-
si, parmi leurs représentants élus, avaient
le droit de se glisser des personnes qui n'y
auraient aucun titre ;
« 3° D'autre part, nos Associations dé-
sireuses de collaborer en toute sympathie
d l'oeuvre des pupilles,sont. douloure.use-
ment surprises de l'hostilité qui se mani-
feste à leur égard. Nous savons pertinem-
ment que certains Présidents de certains
Offices départementaux n'ont pas caché
leur intention d'écarter systématiquement
des « Sections permanentes » les repré-
sentants des Associations de victimes de
la guerre cl cela malgré les dispositions
prévues par le règlement sur votre initia-
tive, pour élargir lesdites Sections perma-
nentes en faveur desdits représentants. Il
serait nécessaire qu'une instruction de
votre part fasse comprendre à tous que
l'élargissement d.es Sections permanentes
aura précisément pour but de faire une
petite place aux représentants dos vic-
times de la guerre ;
« 4° Nos/,? avons pu constater également
'que dans beau-coup de.déparlem.ents, et je
puis citer, notamment la Gironde, la
Loire, etc., la composition des Sections
cantonales est hâtivement complétée par
des membres choisis en dehors des vic-
times de la guerre et des anciens combat-
tants, contrairement aux prescriptions for-
mellement exprimées dans l'article 17 de
la loi des Pupilles.
« Ce sont là des faits qui vont à. rencon-
tre de la volonté du législateur,. Je me per-
mets de vous demander de bien vouloir le
rappeler aux Offices qui n'ont pas encore
reçu d'instructions tenant compte de la
loi du 26 octobre 1922 et de les inviter éga-
lement à faire une place aux victimes, de
la. guerre dans la Commission permanente
de chaque Section c-antonale.
« Je suis certain que l'intervention de
votre haute autorité les ramènera à une
plus juste conception des conditions et de
l'esprit dans lesquelles doivent être or-
ganisés et doivent fonctionner les diffé-
rents Conseils des pupilles. S'il en était
autrement nous serions obligés de récla-
mer au Parlement des mesures propres d
mettre fin à un aussi regrettable parti pris.
« Veuillez agréer, Monsieur le Ministre,
l'assurance de. ma hante considération.
« Le Président,
« René CaMin. »
SEPTIEME CONGRES NATIONAL
MARSEILLE :1V 2 & Z avril 1923
l'iqg'ïa^iiiie ca.es dTra-^a^'u.s: :
PREMIERE COMMISSION
SHa-3età !E^àp-pôrt
Contentieux, Législation générale....,,... LEHMANN, .66', rue de BellechalS6e> Paria.
Mutilés ..................;..... MICHEAU, .52, cours Victor-Hugo, Bor-
deaux; .
Victimes civiles .......^,.......,.....,.. DÉGARDIN, 43, rue Saint-Roch, Amiens.
Article '6& (partie juridique) «.. * ...*...... HÉRÀUD, 189, boulevard Saint-Gerinaih
Paris,
fyarêrnés ..i,...,ii>......i^.............. GRASSET, 3* rue Abbé-Girard, Glormoait-
Ferrand.
Appareillage »..;.................. MERCIER, 4, rue Duhamel, Lyon.
Rééducatiqji et organisation de l'Office
national des mutilés .............. . ROGÉ, 5, rue Messier, Nancy.
Les tuberculeux dé guerre (LHOSTE, TJ. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
\ MOINE, TJ. M; A, Ci; 5, rue Gentil, Lyon.
Les gazés ................;.;............. D» BE MÉDEVIELLB, 19, rue des Samte-
PèreSi Paris.
Veuves Mmo CÀSSOU, 11, rue des Fossés, Melua.
Ascendants .,..., BERNARDJ 13, rue Estelle, Marseille.
Pupilles de la Nation et législation et Of-
fice ....... ................., CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Application de la loi et orientation pro-
fessionnelle.. ... Mm 0 CALLAREC, 33, rue PouOMc-al-Lbr,
Brest.
Comité médical des pupilles ............. GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clennont-
Ferrand.
Travaux des veuves et rééducation Mme MEYRIGNAC, directrice de l'école tfe
rééducation de veuves de TuMe.:
DEUXIEME COMMISSION
Emplois réseroét .......W......v.^...... VIALA, 13, rue Jean-Jattrès, Auxillac
(Canitial)..
Emploi obligatoire CASSIN, 16, mte de l'Abbaye, Paxis.
Fonctionnaires anciens combattants ...... FONTENAILLE, 8, rue dui Bachelin, Saint-
Omer.
Licenciements , ESCAICH, 2, rue dé Ougn.aux, Toulouse.
Office du combattant, rapport général ... BROUSMICHE, 5, rue Nollet, Paris (4").
Retraite du combattant et Mutualité com-
battante ..........; ORELU, 52, cours Victor-Hugo, Bordeaux.
Assurances sociales CHABERT, 3, rue Venture, Marseille.
Habitations à bon marché et crédit .. RICHARD, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Prisonniers de guerre -. FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer.
TROISIEME COMMISSION
Les réparations et la solidarité interalliée. LEHMANN, 66, rue de Bellechassê, Paris.
Société des Nations (activité) VIALA, 13, rue Jean-Jaurès, Aurillaic
(Cantal).
Rapports de l'U. F. avec la S. D. N. et le
E. I. T CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Parie.
Justice militaire ^HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Pari6.
I HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Relations interalliées ) Paris.
) FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
\ Omer.
Propagande de VU. F. et relations inler- VAILLANT, 24, rue du Pressoir-Neuf, Or-
fédérales léans.
Fréipsir'SL-tioia. du Congrès
1° Lee Associations enverront dans le plus bref délai aux rapporteurs leurs tra-
vaux et leurs voeux ;
2° Les rapports seront fournis au Siège par les rapporteurs avant le 15 février.
Ils seront imprimés et distribués aux Associations pour le 5 mars ;
3° Les rapporteurs dépouilleront les envois des Associations qui leur seront par-
venus après la rédaction de leur rapport et jusqu'au 10 mare. Ils rédigeront, s'il y
a lieu, une note additionnelle.
COMITÉ FÉDÉRAL D0<7 JANVIER 1923
ADDITION
Il y a lieu d'ajouter au compte rendu
du Comité fédéral du 7 janvier 1923, le
paragraphe suivant :
Fonctionnaires anciens combattants. —
Fontenaille expose :
1° Que le projet Sari suit dans ses
grandes lignes le rapport adopté à Cler-
mont, mais qu'il divise cependant, contre
notre désir, les combattants en plusieurs
catégories ;
2° Qu'il faut maiiiiteniir le principe : à
plus grande mutilation, plus grande répa-
ration ;
3° Que le délai donné aux candidats
fonctionnaires anciens combattants, pour
bénéficier de la loi, doit être porté de
2 ans à 5 ans.
Il est ensuite entendu que l'Union Fé-
dérale interviendra officiellement auprès
de M. Geo Gcrald, auteur de In. proposi-
tion de loi visant le reversement aux
veuves de guerre des sommes versées par
leur mari a la Caisse de retraites.
Le Comité fédéral approuve .l'expose de
Fontenaille.
Légion d'Honneur
Nous sommes heureux de Irouver dans
5a promotion du Ministère des Pensions,
au Journal officiel du mardi 30 janvier
1923, les noms de nos amis Richard, sous-
chef de Section à. l'Office national des
mutilés et. réformés, trésorier général de
l'Union Fédérale, dont tous nos camarades
et lecteurs connaissent le dévouement au
service des victimes de la guerre, et celui
de notre camarade Da.niel, militant de la
première heure de l'Union Fédérale.
Nous avons plaisir également à voir
dans cette promotion, l'accession au grade
d'Officier de la Légion d'honneur de. notre
camarade Henri Malherbe; président, de
l'Assiociation des écrivains combattants,
secrétaire général de l"Opé.ra-Comique,
l'écrivain magnifique de La Flamme au
Poing.
Notons également la nomination au
grade de chevalier d'Emmanuel BonrcieP,
sociétaire de l'Association des écrivains
combattants ; de Charles Penet, secré-
taire général de l'U. N. C. ; de Pierre
Prnd'hon, conseiller juridique de l'Asso-
ciation des écrivains combattants.
A tons La France Mutilée adresse de
chaleureuses félicitations.
•UftlklCATIOft HHftOOPADAinfl. — fe« ]lamé*o : *0 0«fitifio»s
Olaanche 11 Février 1923.
LE CONGRES
$jè dernier Conseil d'administrâtioii
ainsi que le Comité fédéral, ont décidé
que le compte rendu du prochain Con^
grès ne devrait en aucune espèce de fa-
çon servir dé tremplin à ceux d'entré
noue qui confondraient, la paroi© avec
l'action et qui se prendraient pooir de
grands serviteurs dé l'Union Fédérâiè
et; de sa causé parce qu'ils auraient, à
coups d'interventions plus où moins 1
justifiées et; toujours tapageuses, oMigé
le rédacteur du compte rendu à les
citer.
Nos camarades approuveront sans
.doute cette sanction préalable, propre,
nous l'espérons^ à retenir dans une cer--
taine mesure ceux qui n'ont rien à dire
et qui cefeéndaiib veulent^ârjerï;: ;r
Ce n'est pas parce qu'il aura pris la
parole qu'un délégué aura pleinement
rempli son mandat; Un délégué d'Àsso-^
ciation n'est tenu ni d© parler ni de se
taire ; il est temi.de parler si personne
avant; lui n'a exprimé ce qu'il croit de-
voir dire dans l'intérêt de la cause. Il
est tenu de se taire si tout a été dit.
Un Congrès n'est pas une réunion
publique. Un congressiste est un liomme
qui doit avoir été choisi par son Asso-
ciation, en raison des services qu'il
rend, en raison de ceux qu'il est appelé
à rendre et en raison de son intelligence
générale des problèmes qui noup préoc-
cupent.
Le but du Congrès n'est pas de faire
triompher telle ou telle .thèse ou opinion
-particulière, à l'une ou l'autre associa-
tion. Son but est finalement l'expression
de la volonté générale des groupements.
Jusqu'à maintenant,. et malgré cer-
taines discussions, le résultat désirable
a été obtenu par les précédents Congrès.
Sur tous les points l'unanimité s'est
faite. Cette unanimité ne> peut provenir
que de la bonne volonté de tous, de la
. résolution d'arriver à une entente qui
ne peut triompher que si chacun apporte
dans la discussion toute sa probité in-
tellectuelle et toute la bienveillance dé
son coeur.
Le Congrès doit permettre à tous ceux
qui savent quelque chose d'en faire don
à la collectivité, et réciproquement à
tous ceux qui ont besoin de s'instruire,
d'apprendre quelque chose des autres.
Surtout, nous désirons que nos cama-
rades congressistes nous arrivent dans
l'état d'esprit le plus propre à cette be-
sogne.
J'ai entendu dire l'an dernier à Cler-
mont, au cours d'une séance orageuse :
« Nous ne pourrons jamais répéter ce
que nous venons d'entendre à nos ca-
marades des Associations ; ils ne eom-
PUPILLES de la NATION
prendraient pas. » Et j'ai répondu :
« Vous n'êtes-pas ici dans vos Associa-
tions, vous êtes au Congrès. Lé Congrès
est rassemblée dés meilleurs parmi lés
militants. On n'est un militant que si
on vient ici beaucoup moins pour im-
poser son point de vue que pouf péné-
trer celui dés autres.
« Vous devez envisager toutes ques-
trons sous l'angle lé plus élevé. Si lé
Cohgrès ne dépasse pas par ses travaux
le niveau d'une Assemblée d'associa'.ioir,
il est mutilé qu'il se tienne. Autant vau-
drait-prétendre que» le Parlement perd
son temps parce que tous les citoyens
ne sç>nt pas capables de lire le « Journal
officiel ».
Lé grand mérite de nos Congrès, ç*a
été dé mettre en présence dés gens dont
la bonne volonté et la fraternité véri-
tables ont abattu ljes angles, des gens
qui sont libérés de l'esprit de suspi-
cion.
Il faut qu'il en soit ainsi au; prochain
Congrès. Que l'on se dise bien d'aill îurs
que nos conditions d'action sont parti-
culières. Nos troupes, du moins nqjs
l'espérons fermement, si elles peuvent
s'augmenter encore, ne peuvent pas se
renouveler. Les gens qui en forment les
états-majors sont aujourd'hui connus.
Il faut que les troupes se résignent à
ne pas se donner la joie du changemont,
comme il convient aussi que ceux qui
sont en tête du mouvement s'arment de
courage, car ils sont condamnés à y de-
meurer longtemps.
Nous n'avons pas le droit de gaspiller
nos hommes, ni notre temps, mi nos
forces; Les partis politiques, lés grou-
pements sociaux, les associations cor-
poratives dé tous ordres peuvent subir
des crises d'individus. Ils ont le moyen
de renouveler leur personnel. Les grou-
pements de combattants et de victimes
"de la guerre ne le peuvent pas.
Soyons gens de bonne volonté, soyons
gens de courage, soyons gens de bonne
foi, et l'union subsistera entre nous.
Au demeurant; il est amplement
prouvé que ceux qui, depuis six ans,
donnent leur temps, leur dévouement,
leur santé même, n'ont aucun intérêt
dans l'affaire.
C'est assez dire que seul le souci de
la cause les retient au travail.
Le jour où Ja grande masse des in-
téressés ne voudrait plus le compren-
dre, elle serait seule à en souffrir.
Et ceci devait être dit.
Henri Pichot,
Président honoraire de VU F.
L»e Président de VU. f».
des Oeputes Mutiles
Jeudi 1er février le Président de l'U. F.
a été entendu par le groupe des députés
mutilés • dans un des bureaux . de Com-
mission de la Chambre, eouis la. présidence
du. icoJomiel Picot.
La. (réunion, toute amicale, x a porté SjUir
les moyens 'de renfoncer la ccJlaboirafJian
entre les Associations et le groupe des
députés mutilés, notamment sur les ques-
tions urgentes intéressant : 1° les Pupilles
et l'adoption des « enfants à naître » des
mutiles ; 2° le .iraiveau: ""des pensions.
I. — Sur le premier point, le Président
de l'U. P. a signalé les lacunes du règle-
ment d'administration publique du 22 jan-
vier 1923 en. ce qui concerne les conditions
d'éligi.bï.lité des représentante des victimes
de J,a guerre. Il a constaté d'autre part
que la loi du. 26 octobre 1922 n'est pas
observée .pratiquement on ce qui con-
cerne la. composition dos Sections can-
tonales.
Enfin, il a promis qu'un gros effort con-
vergent semait, tenté auprès du Ministre
des Finances et de la Commission des
finances de la Cnanubre, pour que la pro-
position de loi permettant l'adoption « des
enfants à naître » des invalides soit
promptement rapportée et votée. L'Union
Fédérale qui a déjà commencé, par des
interventions directes an près de M. lier-
riot, rapporteur, et d'une lettre, indivi-
duelle de chaque Fédération au député
de son département, membre de la Com-
m.iission des finances, va redoubler «on
action vigoureuse en ce sens.
II. — En ce qui €011001111© le niveau des
pensions, le Président du groupe fajjt con-
naître qu'aux termes du règlement de la
Chambre, tous les amendements à la loi
de finances tendant à des allocations
nouvelles de vie chère, au profit des vic-
times de la guerre ou d'autres catégories
ont été déclarés l'irrecevables.
Le Président, de l'U. F. ayant insisté
pouir qu'une action soit menée en dehors
de cette loi, il a été reconnu qu'ffl ne serait
pas opportun de toucher aux principes de
Ja, loi des pensions. Mais la situation des
ascendants. âgés, surtout du sexe mas-
culin, celle des veuves non remariées
âgées ou malades et celle des invallides
de 70 à 85 % ou de ceux ayant une invali-
dité moindre qui ne peuvent travailler,
doivent faire l'objet d'améliorations suc-
cessives, en vue de faire cesser les discor-
dances les plus cruelles avec le coût
moyen de la vie.
Après l'entretien qui a é*6 marqué par
la volonté commune d'obtenir le maximum
de résultats pratiques, par une plus
grande eoordination des efforts, le Prési-
dent de l'U. F. s'est retiré pour laisser le
groupe délibérer.
Sur le Décret du 22 janvier \
« Pârîsj le $1 janvier 1923.
«A M. le Ministre de l'Instruction
■publique.
« MôNsiÉUR LE MINISTRE,
« Je ne saurais vous tacher noire sur-
prise lorsque nous avons constaté que dans \
le décret dû 22 fonviêir Ï923 portant régie- \
mentd'adininisti'ati^ publique pour l'ap-
plication de la loiisur3&s Pupilles\ dfi la
Nation, les otinditionjsud'èligâbilté des re-
présentants dés Assoçiàïipjis de victimes
dé: la gUerre ni'étaient pas précisées .-
« 1° yous savez que l'ensemble des
graiide-s Fédé'ratiorvsl dë\ victimes de la
-guerre et d'anciens combattants deman-
daient que le décret perhW, proycs^iréànemt
aux Associations dé choisir leurs tépré^
■sentants^ non séulcrn^ëîit^ffqgnnf■"les' béné- '
ficiaires de la loi du Si mars 19Î9, mais
aussi parmi les anciens .combattants non,
pensionnés^ non électeurs*
« Elles allaient ainsi au devant des in-
tentions que la Chambre avait manifestées :
lors de la dernière discussion de la loi et
qu'elle réalisera certaineinent lorsque la
proposition de loi déposée au lendemain
des débats sera soumise à son vote.
L'Union Fédérale avait fait, dams ce buU
des démarches que vous-n'ignorez pas et
j'avais personellement eu Vlionnéurîde
m'entretenir de la question avec M, le conT
seiller d'Etat, Maringer. Celui-ci m'avait
laissé espérer que 'satisfaction serait don-
née à notre voeu.
« 0»v te texte est muet sur la détermi-
nation du droit d VéligibUté et ce silence
peut donner lieu à dés interprétations di-
vergentes, stisceptibles d'apporter du trou-
ble dans les élections et de nuire à leur,
régularité.
« 2° Au reste, l'utilité des dispositions
que nous demandions-'se'manifeste sur
£(mtres points. En Ipax^^^t les Asso*
ciàiions tiennent essentiellement à ce que
le droit d'être leur porte-parole, tant com-
me délégués électeurs ou électrices, que
comme représentants,
la guerre : c'est-à-dire les anciens combat-
tants, qu'ils soient ou non invalides de
guerre pensionnés, les veuves de guerre,
las parents ayant perdu un fils.
« Nous aurioni souhaité quhtn arrêté
interministériel suffise pour régler les
points que le règlement a négligés. Mais
un arrêté ministériel ne suffit pas : un rè-
glement complémentaire est nécessaire,
ainsi que cela avait été fait pour l'Office
national des-mutilés.
« Je suis persuadé que vous considérez
comme légitime notre demande fondée sur
la- justice et l'expérience, car le prestige
moral de nos groupements serait atteint-
si, parmi leurs représentants élus, avaient
le droit de se glisser des personnes qui n'y
auraient aucun titre ;
« 3° D'autre part, nos Associations dé-
sireuses de collaborer en toute sympathie
d l'oeuvre des pupilles,sont. douloure.use-
ment surprises de l'hostilité qui se mani-
feste à leur égard. Nous savons pertinem-
ment que certains Présidents de certains
Offices départementaux n'ont pas caché
leur intention d'écarter systématiquement
des « Sections permanentes » les repré-
sentants des Associations de victimes de
la guerre cl cela malgré les dispositions
prévues par le règlement sur votre initia-
tive, pour élargir lesdites Sections perma-
nentes en faveur desdits représentants. Il
serait nécessaire qu'une instruction de
votre part fasse comprendre à tous que
l'élargissement d.es Sections permanentes
aura précisément pour but de faire une
petite place aux représentants dos vic-
times de la guerre ;
« 4° Nos/,? avons pu constater également
'que dans beau-coup de.déparlem.ents, et je
puis citer, notamment la Gironde, la
Loire, etc., la composition des Sections
cantonales est hâtivement complétée par
des membres choisis en dehors des vic-
times de la guerre et des anciens combat-
tants, contrairement aux prescriptions for-
mellement exprimées dans l'article 17 de
la loi des Pupilles.
« Ce sont là des faits qui vont à. rencon-
tre de la volonté du législateur,. Je me per-
mets de vous demander de bien vouloir le
rappeler aux Offices qui n'ont pas encore
reçu d'instructions tenant compte de la
loi du 26 octobre 1922 et de les inviter éga-
lement à faire une place aux victimes, de
la. guerre dans la Commission permanente
de chaque Section c-antonale.
« Je suis certain que l'intervention de
votre haute autorité les ramènera à une
plus juste conception des conditions et de
l'esprit dans lesquelles doivent être or-
ganisés et doivent fonctionner les diffé-
rents Conseils des pupilles. S'il en était
autrement nous serions obligés de récla-
mer au Parlement des mesures propres d
mettre fin à un aussi regrettable parti pris.
« Veuillez agréer, Monsieur le Ministre,
l'assurance de. ma hante considération.
« Le Président,
« René CaMin. »
SEPTIEME CONGRES NATIONAL
MARSEILLE :1V 2 & Z avril 1923
l'iqg'ïa^iiiie ca.es dTra-^a^'u.s: :
PREMIERE COMMISSION
SHa-3età !E^àp-pôrt
Contentieux, Législation générale....,,... LEHMANN, .66', rue de BellechalS6e> Paria.
Mutilés ..................;..... MICHEAU, .52, cours Victor-Hugo, Bor-
deaux; .
Victimes civiles .......^,.......,.....,.. DÉGARDIN, 43, rue Saint-Roch, Amiens.
Article '6& (partie juridique) «.. * ...*...... HÉRÀUD, 189, boulevard Saint-Gerinaih
Paris,
fyarêrnés ..i,...,ii>......i^.............. GRASSET, 3* rue Abbé-Girard, Glormoait-
Ferrand.
Appareillage »..;.................. MERCIER, 4, rue Duhamel, Lyon.
Rééducatiqji et organisation de l'Office
national des mutilés .............. . ROGÉ, 5, rue Messier, Nancy.
Les tuberculeux dé guerre (LHOSTE, TJ. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
\ MOINE, TJ. M; A, Ci; 5, rue Gentil, Lyon.
Les gazés ................;.;............. D» BE MÉDEVIELLB, 19, rue des Samte-
PèreSi Paris.
Veuves Mmo CÀSSOU, 11, rue des Fossés, Melua.
Ascendants .,..., BERNARDJ 13, rue Estelle, Marseille.
Pupilles de la Nation et législation et Of-
fice ....... ................., CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Application de la loi et orientation pro-
fessionnelle.. ... Mm 0 CALLAREC, 33, rue PouOMc-al-Lbr,
Brest.
Comité médical des pupilles ............. GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clennont-
Ferrand.
Travaux des veuves et rééducation Mme MEYRIGNAC, directrice de l'école tfe
rééducation de veuves de TuMe.:
DEUXIEME COMMISSION
Emplois réseroét .......W......v.^...... VIALA, 13, rue Jean-Jattrès, Auxillac
(Canitial)..
Emploi obligatoire CASSIN, 16, mte de l'Abbaye, Paxis.
Fonctionnaires anciens combattants ...... FONTENAILLE, 8, rue dui Bachelin, Saint-
Omer.
Licenciements , ESCAICH, 2, rue dé Ougn.aux, Toulouse.
Office du combattant, rapport général ... BROUSMICHE, 5, rue Nollet, Paris (4").
Retraite du combattant et Mutualité com-
battante ..........; ORELU, 52, cours Victor-Hugo, Bordeaux.
Assurances sociales CHABERT, 3, rue Venture, Marseille.
Habitations à bon marché et crédit .. RICHARD, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Prisonniers de guerre -. FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer.
TROISIEME COMMISSION
Les réparations et la solidarité interalliée. LEHMANN, 66, rue de Bellechassê, Paris.
Société des Nations (activité) VIALA, 13, rue Jean-Jaurès, Aurillaic
(Cantal).
Rapports de l'U. F. avec la S. D. N. et le
E. I. T CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Parie.
Justice militaire ^HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Pari6.
I HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Relations interalliées ) Paris.
) FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
\ Omer.
Propagande de VU. F. et relations inler- VAILLANT, 24, rue du Pressoir-Neuf, Or-
fédérales léans.
Fréipsir'SL-tioia. du Congrès
1° Lee Associations enverront dans le plus bref délai aux rapporteurs leurs tra-
vaux et leurs voeux ;
2° Les rapports seront fournis au Siège par les rapporteurs avant le 15 février.
Ils seront imprimés et distribués aux Associations pour le 5 mars ;
3° Les rapporteurs dépouilleront les envois des Associations qui leur seront par-
venus après la rédaction de leur rapport et jusqu'au 10 mare. Ils rédigeront, s'il y
a lieu, une note additionnelle.
COMITÉ FÉDÉRAL D0<7 JANVIER 1923
ADDITION
Il y a lieu d'ajouter au compte rendu
du Comité fédéral du 7 janvier 1923, le
paragraphe suivant :
Fonctionnaires anciens combattants. —
Fontenaille expose :
1° Que le projet Sari suit dans ses
grandes lignes le rapport adopté à Cler-
mont, mais qu'il divise cependant, contre
notre désir, les combattants en plusieurs
catégories ;
2° Qu'il faut maiiiiteniir le principe : à
plus grande mutilation, plus grande répa-
ration ;
3° Que le délai donné aux candidats
fonctionnaires anciens combattants, pour
bénéficier de la loi, doit être porté de
2 ans à 5 ans.
Il est ensuite entendu que l'Union Fé-
dérale interviendra officiellement auprès
de M. Geo Gcrald, auteur de In. proposi-
tion de loi visant le reversement aux
veuves de guerre des sommes versées par
leur mari a la Caisse de retraites.
Le Comité fédéral approuve .l'expose de
Fontenaille.
Légion d'Honneur
Nous sommes heureux de Irouver dans
5a promotion du Ministère des Pensions,
au Journal officiel du mardi 30 janvier
1923, les noms de nos amis Richard, sous-
chef de Section à. l'Office national des
mutilés et. réformés, trésorier général de
l'Union Fédérale, dont tous nos camarades
et lecteurs connaissent le dévouement au
service des victimes de la guerre, et celui
de notre camarade Da.niel, militant de la
première heure de l'Union Fédérale.
Nous avons plaisir également à voir
dans cette promotion, l'accession au grade
d'Officier de la Légion d'honneur de. notre
camarade Henri Malherbe; président, de
l'Assiociation des écrivains combattants,
secrétaire général de l"Opé.ra-Comique,
l'écrivain magnifique de La Flamme au
Poing.
Notons également la nomination au
grade de chevalier d'Emmanuel BonrcieP,
sociétaire de l'Association des écrivains
combattants ; de Charles Penet, secré-
taire général de l'U. N. C. ; de Pierre
Prnd'hon, conseiller juridique de l'Asso-
ciation des écrivains combattants.
A tons La France Mutilée adresse de
chaleureuses félicitations.
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