Titre : La France mutilée : bulletin ["puis" organe] de l'Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, réformés, anciens combattants de la grande guerre et de leurs veuves, orphelins et ascendants
Auteur : Union fédérale des associations françaises de blessés, mutilés, anciens combattants de la Grande guerre, et de leurs veuves, orphelins et ascendants (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Orléans)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-01-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32778016m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1087 Nombre total de vues : 1087
Description : 28 janvier 1923 28 janvier 1923
Description : 1923/01/28 (A4,N120)-1923/02/03. 1923/01/28 (A4,N120)-1923/02/03.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604648k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-25331
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
4'Awé». -HM20. •tMÉIOCJlTIOI» HBftDOPAtMtmfl. — Hé |*amét»o : kO (tefititnts /^>0ilp^\ Dimanche 28 Janvier 1923.
- ■- - - ■ '■ ;—' ; ' — ; — *—i t«a^gâ -i—« : —
lli epf les reins
aiixinternationauxje lafinance
Là lutteest-., entre i'Allemâghie et la
Francé,60it ; Mais elle est aussi entre
Thonnèteté fraiàçaisê et l'internationale de:
, là finânoe et dé la sp©Gùlâtioiii
Stiniiës,: Thyssen et Compagnie, fhbus-
tiers de haut' bord, forbans dé haute ver-
gue/capitaines de bàslsè et de haute in-
s dùefcrie 1. Gonqlristadojres: ressuscites, se
battant à coupsde nîiffiards, et tâchant"de,
pousser dans la lice: ou se reçoivent les
horions- le « matériel humain »; De, l'Aile- :
magnjé, ils n'ont-our,é< L'Allemand, peuple
nue "pou» la domesticitéet qu'on jette au
ïouet sûr l'ennemi ! .■'"••■
Ail 2août 1914, là guerre fraîche! et'
joyeuse. ' ■ ' '■ |
• Au 9 novembre 1918, là défaite et la ré-
volution. La baïonnette française leur
aurait-elle dû moins inoculé la liberté ?
Feu dé paille. Liehknecht, Eisner, cinq
cents autres, tombent sous les coups des
mercenaires de la plus grande Allemagne.
Serviteurs de l'a paix, gens honnêtes, cour-
tiers de politique, manoeuvriers cachant
leur jeu, qu'importe 1 Traîtres à l'Allema-
gne cabrée contré la justice des nations,
le mors dans la poigne des chevaliers.'
d'industrie. . -
'■„. Revues de citoyens casqués et bottés ;
déliré ôxt$ professeurs et des journalistes,
versant à flots la haine et la soif de la
vengeance !
En 1920, les gens de la Ruhr sont mi-
•bràililés. Pas de quartier. Pour faire ré-
gner l'ordre, Berlin, casse des têtes de mi-
neurs et d'ouvriers.
Le mensonge est roi. Une fois de plus.
•Et- l'Allemagne, fouaillée,jusqu'au.sang,
ne se i*ebelle pas.
' * t
* *
Et qui donc est complice ? La clique des
banques de Londres et de New-York. Ces
gens-là ont du mark à pleins coffres. Ne
faut-il pas que l'argent soit roi ? Les:
marks, les usines, les puits de charbon et
de pétrole, à eux tout ! Et quoi encore ?
« Je ne confierai pas les destinées de
mon pays à un Syndicat dé banquiers in-
ternationaux », a dit# Poincaré. Voilà la
bataille .- libres ou asservis en secret à la
troupe du veau d'or, sauvant la face par le
mensonge ;• liberté ou honte et hypocrisie.
Et s'ils ont des affiliés en France, qu'on
les mette en prison et qu'on les pende.
Si les prolétaires de la Ruhr seront vrai-
ment assez bêtes pour ue battre au serr
vice de ceux qui les assassinent et les fe-
ront crever sans pitié, c'est encore à sa-
voir. Si oui,. tant pis pour eux.
Que dira lé monde ? Il s'inclinera de-
vant le plus fort. La France porte en elle
la haine et le mépris' de la force. Raison
capitale de ne pas la laisser glisser de ses
mains. Le monde entier, courbé sous la loi
de fer, vomirait l'injure et le sarcasme con-
tre nous et nous lapiderait par lâcheté !
Si le monde a peur et s'il tremble, qu'il
se frappe la poitrine. Il fallait faire la
paix et non pas tripoter.
A qui la faute, si la France est acculée
à se faire justice soi-même ? Petite jus-
tice, en vérité, au prix des déprédations,
des ravages et des massacres perpétrés
par le Germain.
Chaque nation est au pied du mur.
Pour la justice, ou contre la justice.
Pour la paix définitive on pour le men-
songe.
Pour le droit ou pour l'argent
Pour le prétoire ou pour le tripot.
Henri PICHOT,
Président honoraire de V Union Fédérale.
LES PERSIFLEURS \
Il y a maintenant, en France, des per-
sifleurs de prof essioUi C'est un métier de
persifler comme de construire une maison.
Et sans doute est-il regrettable que, plus
ju© ce dernier métier, celui de persifléuir
paraisse à d'aucuns, Réduisant !
Nos persifleurs.— patentés ■.— émettent
même la prétention awx-monopole. Ils' ont ;
fait, ditsent-ils, le trust de l'esprit fràja-
jais; Ailleurs que sur leurs tréteaux, s'il
faut les croire, point de gaietés Aux héo-
biéinsj aux imbéciles à qui 1 leur parade né'
fait pas détourner la tête, ils offrent leurs
« sincères condoléances ». Merci.
Trayailleûirs « conscients et organiséls »,
les persifleurs semblent posséder des sta-
tuts* se conformer à un plan tracé.— par
guiel Comité directeur, î — obéir à un mot
d'ordre ^- émané de quel Syndicat ?
Ce sont, en effet, toujours les mêmes
grima©ei3 dont ils régalent le badaud, as-
suré par eux —et vous jugez si le badaud
se rengorge ! — d'être, par le seul fait
qu'il les écoute, l'homme le plus raffiné et
le plus spirituel de Paris et de toute la
France. -
Le programme — unique —• de leur re-
présentation ?... En voici les numéros
principaux : placer dans la même char-
rette le trône' et l'autel, le Gouvernement,
l'armée, l'académie, avec quelques autres
figurants pour, boucher les trous — « Et
en route pour la guillotine ! » M*ttre « en
boîte » Millerand et Poincaré, les ministres
et les maréchaux. Ridiculiser le mariage,
la famille, la famille nombreuse, la vertu
en général —> « Et allez donc, faut pas
s'en faire 1 » •— Souligner — et ici le trait
s'épai6sit, la grimace devient rictus '— la
« misère » du mutilé, du petit employé,
du locataire, d.ul contribuable. Montrer que
le Parlement n'est occupé que de bille-
vesées telles que le vote obligatoire et la
préparation militaire — pour faire, sans
doute, une autre guerre de conquête 1
Peindre, par contre, la Russie sous des
couleurs attrayantes — ici, le sourire en
coin des persifleure se fait tout a fait en-
gageant — et inciter notre pauvre société
neurasthénique à tseuhaiter respirer l'air
léninifiant du paradou bolchevique, Bref,
prenant systématiquement pour cible tout
ce qui constitue l'armature de l'ordre
moral et social établi, saper, salir et dé-
molir, voilà en quoi consiste la besogne
quotidienne, à moins qu'elle ne, soit heb-
domadaire ou bi-mensuelle, des persi-
fleurs. Voilà tout leur secret « pour être
épatants », le fond de leur sac à malices.
* *
Cependant, levez un peu, je vous prie,
ô singuliers « ouvriers » que vous êtes, du
papier que vous noircissez, vos lunettes en
simili-écaille ! Regardez au delà du cercle
qui vous entoure ! Votre public le plus at-
tentif se trouve là-bas... de l'autre côté du
Rhin.
Les feuilles « humoristiques « irrésis-
tiblement égayées, prétendez-vous, de
votre persiflage, c'est l'Allemand qui tend
vers, elles les mains les plus avides. Il les
accueille • comme une manne. Il les dé-
pouille en gloussant de contentement, et
il fait des fiches... Oui, l'Allemand hai-
neux, à qui rien n'est plus cher que l'es-
poir d'une prompte revanche, rit très
fort à chaque signe que vous lui apportez
de notre « décadence » ! Et sa joie touche
au délire de voir, chez nous, — consé-
quence de vos campagnes abominables —
le respect de l'autorité s'affaiblir, l'union
entre Français se lézardés, la "méfiance ou
Iâ.haîne poindre çà etlà*; la natalité di-
minuer et la racé menacer de s'abâtardir.
Oui, de tout ©elai. 1?Allemand ëé réjouit et
ricane, et se dit en se frottant les maitijB ;:
« Ça va bien ! Ça va Tnfhie très bien L..
Encore quelquiéie années"; quelques mois*
et notre heure sonnera!, dé nou.vea.ui, dé-
cisive cette fois! On lés'a^a/;! »
Quels résultats- ! Comment lès: perSi- •
fleursne voient-ils parque tout ce 1 iqui
tend".'à nous diminuer èn'çburagé l'ennemi
□on résigné à/Sa,défaite,%I1 est indispSn.-' .
sable pourtant '—* plus que jamais, au-
jourd'hui indispensable!^ dé doîpaer au i
voisin atssoiffé' de révainche Tmipression
que iious sommes' unis, soumis aux lois,
bons citoyens sérieusement appliqués au
travail' ; que nous •produisons beaucoup,
que nous voyons clair et que nouts sommes
forts... « Lorsqu'un hoinme fort et armé
garde sa maison, a dit l'Evangile> ses
biens sont en sûreté... » .
Beaucoup de Français.— grâce à Dieu
— font encore de cette saine morale Â&
règle de leur vie. Mais la peinture men-
teuse que vous montrez de nous, persi-
fleums, finirait pac laisser croire à l'épaisse
Germania que nous sommes « un peuple
fini et bien fini » et* au.liêu de nous payer
ce qu'elle nous doit, elle armerait de nou-
veau ses mitrailleuses : pour achever le
« nettoyage » de ce territoire qu'elle n'a
pas cessé de convoiter 1 •
En vérité, persifleurs . malencontreux,
êtes-vous fous ? Qui vous paie ? Croyez-
vous que les anciens combattants « ne
demandent qu'à recommencer » ? Cela,
non ! Lee anciens combattants ma de-
mandent qu'à vivre en paix l'autre moitié
de leur vie. Ils veulent être tranquilles,
maintenant. Et s'il vous plaît de voue li-
vrer à des excentricités de nature à dé-
chaîner de nouvelles T>ourrasques sur leurs
foyers à peine reconstruits, ne vou|s éton-
nez pas de les entendre crier haro I Haro
sur vous, traîtres qui faites froidement le
jeu de l'ennemi, haro sur vous, fauteurs
de la prochaine guerre !
-,* *
—> Quoi ?... J'éteins l'esprit, l'esprit
français ?
L'esprit qui s'exerce au plus grand pré-
judice dé nos intérêts nationaux ne sau-
rait être de d'esprit français. Et noue répu-
dions cet esprit-là !
Que le feu pétille, robuste et dada*, dans
ma cheminée, j'en suis fert aise ; je l'ad-
mire et m'y chauffe avec délices ; je l'at-
tise et l'alimente à renfort de bûches. Mais
si le feu prend à mes rideaux, menace de
brûler mes meubles, mes livres et la mai-
son, et de m'ensevelir tout rôti sous les
ruines, alors je trouve que le feu « va
trop fort » : je cours au pot à eau> et je
crie par la fenêtre.
Ainsi persifleurs, je déclare que vous
passez les bornes et que.nous avons assez
de vos pernicieuses sornettes ! Vous vous
proclamez drôles... et vous n'êtes que des
drôles !... Et vous aurez beau clamer sur
nos places : « Oyez peuple, oyez tous !
Oyez comme je siffle bien ! Applaudissez
à mon ramage !... » il y aura désormais
de' plus en plus de voix dans la foule pour
vous jeter au visage : « Taisez-vouB, vi-
lains merles ! »
Pierre LADOUÉ,
de VAssociation
des Ecrivains combattants.
SEPTIÈME CONGRES NATIONAL
MARSEILLE : leV 2 et 3 avril 1923
^xog-xarcLiiD.e dés Tiavaux. :
PREMIÈRE COMMISSION
Sujets "''.'-' iàstppoxteia-rs -A-âJcésses
Contentieux. Législation générale. ..... LEHMANN, 66, rus de Bellechalsse, Paris.
Mutilés MIÇHEAU, 52, cours Victor-Hugo, Bor-
* dieaux.
Victimes civiles .......... DÉGAHDIN, 43, rue Saint-Roçh, Amiens.
Article 64 {-partie juridique) HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain
Paris.
B\arêmé$ .......... ... ; GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clermont-
Ferrand.
Appareillage .-. MERCIER, 4; rue Duhamel, Lyon".
Rééducation et organisation de VOffice
national des mutilés ... i... ROGÉ, 5, rue Messier, Nancy.
Les tuberculeux de guerre ■. (LHOSTE, U. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
. | MOINE, U. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
Les gazés Dr DE MÉDEVIELLE, 19, rue' des Saints-
Pères, Paris.
Veuvets .....,...,...,.,,....... '."'..,. M"" CASSOU, 11, rue des Fossés, Melun.
Ascendants BERNARD, 13, rue Estelle, Marseille.
Pupilles de la Nation et législation et Of-
fice CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Application de ' la loi et orientation pro-
fessionnelle .,.. Mm 6 CAIXAREC, 33, rue Poufllic-al-Lor,
Brest.
Comité médical des pupilles GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clermont-
Ferrand.
Travaux des veuves et rééducation ...... Mme MEYRIGNAC,^directrice de l'école de
rééducation de veuves de Tulle. .'"
DEUXIEME COMMISSION
Emplois réservés , VIALA, 13, rue Jean-Jaiïrès, Aurillac
(Cantal).
Emploi obligatoire CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Fonctionnaires anciens combattants FONTENAUXE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer. « ~
Licenciements ESCAICH, 2, rue de Cugnaux, Toulouse.
Office du combattant, rapport général ... BROUSMIÇHE, 5, rue Nollet, Paris (4°).
Retraite du combattant et Mutualité com-
battante ORELLI, 52, cours Victor-Hugo, Bordeaux.
Assurances sociales CHABERT, 3, rue Venture, Marseille.
Habitations à bon marché et crédit RICHARD, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Prisonniers de guerre FONTENAIIJLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer.
TROISIEME COMMISSION
Les réparations et la solidarité interalliée. LEHMANN, 66, rue de Bellechasse, Paris.
Société des Nations {activité) VIALA, 13, rue Jean-Jaurès, Aurillac
(Cantal).
Rapports de VU. F. avec la S. D. N> et le
B. I. T. CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Justice militaire HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Paris.
/ HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germann,
Relations interalliées .) Paris.
i FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
( Orner.
Propagande de VU. F. et relations^ inter- VAILLANT, 24, rue du Pressoir-Neuf, Or-
fédérales léans.
DPréiaareftioii. cLax Congrès
1° Les Associations enverront dans le plus bref délai aux rapporteurs leurs tra-
vaux et leurs voeux ;
2° Les rapports seront fournis au Siège par les rapporteurs avant le 15 février.
Ils seront imprimés et distribués aux Associations pour le 5 mars ;
3° Les rapporteurs dépouilleront les envois des Associations qui leur seront par-
venus après la rédaction de leur rapport et jusqu'au 10 mars. Ils rédigei-ônt, s'il y
a lieu, une note additionnelle.
WN^ALAISE
La croissance pi-oduirait-elle, dan
l'Union Fédérale, les mêmes effets qu<
dans le jeune organisme humain ?
Tout le monde a constaté, chez l'enfan
qui grandit, des troubles affectant des foi
mes diverses. S'il est normalement sain
la crise n'a pas do conséquences durable
sur son développement physique et intel
toctuel. Si, au contraire, la jeune personn
est atteinte d'une tare héréditaire ou cou
génitale, les précautions les plus minu
tieuses (s'imposent pour éviter un dénoue
ment fatal.
Il est avéré, à certains symptômes mett*
inent • visibles, que l'Union Fédéral
éprouve depuis quelque temps ce que j'ai
pellerai une crise do discipline confiant*
Quelques groupements, heureusement TI
res, trouvent que leur volonté d'action «
on trop bridée ou insuffisamment secor
, déo par notre Fédération nationale. De 1
à passer par dessus sa tête, si J'ose dir<
ou à crttiqn&r violemment ses dirigeant!
ii n'y a qu'un pas à franchir et que l'o:
franchit délibérément.
s Les initiatives ainsi prises en dehors
2 cadiro tracé par nos Congrès nationaux
nos Comités fédéraux, les attaques au
t discourtoises qu'injustifiées créent, malj
- tout, un état de malaise dans l'Uni
., Fédérnle dont les militants sincères
s dévoués ne peuvent pleinement agir si
- avoir derrière eux l'appui solidaire
e l'ensemble des Associations.
C'est devenu un lieu commun que
- dire : l'U. F. est une institution ess
:- tiellement démocratique.
La. voix du plus modeste de ses ad
s- rents peut, en effet, s'y faire entendre
e écouter. Il est loisible à chacun de ÏK
I- d'utiliser toutes les ressources mises à
\. disposition pour faire triompher son po
L- de vue.
;t La France Mutilée est ouverte à to
t- Le Conseil d'administration est élu
à suffrage universel. Le Comité fédéral
j, formé des représentants librement chol
i, par les Groupements affiliée. Le Cong
n national est le véritable parlement de t<
nos adhérents.
Toutes les idées, toutes les opinions peu-
vent donc dans l'U. F. être exposées, dis-
cutées en toute franchise et liberté.
Les administrateurs comme le Bureau
du fédéral ne sont que les exécuteurs fidèles
ou des décisions prises par les mandataires
ssi qualifiés de nos camarades. Tous les trois
çré mois, les dirigeants de l'U. F. sont appelés,
on à rendre compte publiquement de l'action
et entreprise. Tous les ans, à l'Assemblée
jis générale, ils sont soumis à la réélection au
de scrutin secret et peuvent être remplacés
par des militants plus actifs o\i plus com-
de pétents.
m- N'y a-t-il pas là tout un ensemble de
dispositions de nature à donner à tous les
lié- garanties d'impartialité, de liberté et de
et justice que nous devons attendre d'une
tus institution comme la nôtre ?
sa II n'est pas un groupement national do
int victimes do la guerre qui offre à ses adhé-
rents une organisation aussi largement
us. l'ibéralo que l'Union Fédérale.
au Aussi, comme contre-partie, il est abso-
est lument nécessaire que lorsqu'une décision
sta a été prise par la majorité, chacun fasse
rès taire ses préférences et joigne ses efforts a
>us ceux dont la mission consiste à réaliser
pratiquement les voeux émis.
Dans l'âpre bataille que nous livrons
tous les jours pour la défense de nos
droits, nos chefs doivent se sentir soutenus
par l'unanimité des camarades. Il ne doit
pas y avoir, parmi nous, des francs-ti-
reurs ou des défaitistes qui jettent la sus-
picion sur les dirigeants que nous avons
choisis en toute connaissance de cause.
C'est faire oeuvre mauvaise que d'empoi-
sonner la vie des militants en les assail-
lant de critiques passionnées ou d'accu-
sations calomnieuses.
Les plus belles causes sont compromises
par les détracteurs systématiques ou les
éternels mécontents.
On décourage ainsi les meilleures bonnes
volontés qui consentent bien à sacrifier
leur temps et leur argent sans risquer en-
core de voir bafouer leur dignité ou leur
honneur.
Ces vérités premières sont respectées
par le plus grand nombre d'entre nous.
Mais c'est déjà trop qu'elles soient per-
dues de vue par une infime minorité. Il
faut que celle-ci comprenne que la mécon-
naissance des règles de discipline et de
courtoisie amicale est. oontrariro à toutes
les traditions de l'Union Fédérale. Ce
n'est pas au moment ou celle-ci enregistre
—^^————■—
pi'esquû tous les mois do nouvelles adhé-
sions, — des plus flatteuses pour nous,
— que nous devons laisser fouler aux pieds
les sentiments de camaraderie affectueuse,
de confiance mutuelle qui ont toujours
caractérisé les manif.stations de tous or-
dres de l'Union Fédérale.
Je connais trop d'ailleurs l'esprit qui
anime nos Associations pour être alarmé
par les constatations amères que j'ai été
amené à faire.
Au fond, nous sommes tous unanimes
sur les buts à atteindre : maintenir
d'abord et élargir ensuite nos positions
conquises de haute lutte. Quelquefois nou3
différons sur les modalités d'application.
Mais comme nous sommes entre gens de
bonne fo'i, aux convictions fortes et sin-
cères, nous savons, le moment venu,
réaliser une union d'autant plus solSdc
qu'elle est basée sur la communauté des
souvenirs et des intérêts.
l^éon VIALA,
Vice-Président do l'Union Fédérale.
=HO^C5-«
- ■- - - ■ '■ ;—' ; ' — ; — *—i t«a^gâ -i—« : —
lli epf les reins
aiixinternationauxje lafinance
Là lutteest-., entre i'Allemâghie et la
Francé,60it ; Mais elle est aussi entre
Thonnèteté fraiàçaisê et l'internationale de:
, là finânoe et dé la sp©Gùlâtioiii
Stiniiës,: Thyssen et Compagnie, fhbus-
tiers de haut' bord, forbans dé haute ver-
gue/capitaines de bàslsè et de haute in-
s dùefcrie 1. Gonqlristadojres: ressuscites, se
battant à coupsde nîiffiards, et tâchant"de,
pousser dans la lice: ou se reçoivent les
horions- le « matériel humain »; De, l'Aile- :
magnjé, ils n'ont-our,é< L'Allemand, peuple
nue "pou» la domesticitéet qu'on jette au
ïouet sûr l'ennemi ! .■'"••■
Ail 2août 1914, là guerre fraîche! et'
joyeuse. ' ■ ' '■ |
• Au 9 novembre 1918, là défaite et la ré-
volution. La baïonnette française leur
aurait-elle dû moins inoculé la liberté ?
Feu dé paille. Liehknecht, Eisner, cinq
cents autres, tombent sous les coups des
mercenaires de la plus grande Allemagne.
Serviteurs de l'a paix, gens honnêtes, cour-
tiers de politique, manoeuvriers cachant
leur jeu, qu'importe 1 Traîtres à l'Allema-
gne cabrée contré la justice des nations,
le mors dans la poigne des chevaliers.'
d'industrie. . -
'■„. Revues de citoyens casqués et bottés ;
déliré ôxt$ professeurs et des journalistes,
versant à flots la haine et la soif de la
vengeance !
En 1920, les gens de la Ruhr sont mi-
•bràililés. Pas de quartier. Pour faire ré-
gner l'ordre, Berlin, casse des têtes de mi-
neurs et d'ouvriers.
Le mensonge est roi. Une fois de plus.
•Et- l'Allemagne, fouaillée,jusqu'au.sang,
ne se i*ebelle pas.
' * t
* *
Et qui donc est complice ? La clique des
banques de Londres et de New-York. Ces
gens-là ont du mark à pleins coffres. Ne
faut-il pas que l'argent soit roi ? Les:
marks, les usines, les puits de charbon et
de pétrole, à eux tout ! Et quoi encore ?
« Je ne confierai pas les destinées de
mon pays à un Syndicat dé banquiers in-
ternationaux », a dit# Poincaré. Voilà la
bataille .- libres ou asservis en secret à la
troupe du veau d'or, sauvant la face par le
mensonge ;• liberté ou honte et hypocrisie.
Et s'ils ont des affiliés en France, qu'on
les mette en prison et qu'on les pende.
Si les prolétaires de la Ruhr seront vrai-
ment assez bêtes pour ue battre au serr
vice de ceux qui les assassinent et les fe-
ront crever sans pitié, c'est encore à sa-
voir. Si oui,. tant pis pour eux.
Que dira lé monde ? Il s'inclinera de-
vant le plus fort. La France porte en elle
la haine et le mépris' de la force. Raison
capitale de ne pas la laisser glisser de ses
mains. Le monde entier, courbé sous la loi
de fer, vomirait l'injure et le sarcasme con-
tre nous et nous lapiderait par lâcheté !
Si le monde a peur et s'il tremble, qu'il
se frappe la poitrine. Il fallait faire la
paix et non pas tripoter.
A qui la faute, si la France est acculée
à se faire justice soi-même ? Petite jus-
tice, en vérité, au prix des déprédations,
des ravages et des massacres perpétrés
par le Germain.
Chaque nation est au pied du mur.
Pour la justice, ou contre la justice.
Pour la paix définitive on pour le men-
songe.
Pour le droit ou pour l'argent
Pour le prétoire ou pour le tripot.
Henri PICHOT,
Président honoraire de V Union Fédérale.
LES PERSIFLEURS \
Il y a maintenant, en France, des per-
sifleurs de prof essioUi C'est un métier de
persifler comme de construire une maison.
Et sans doute est-il regrettable que, plus
ju© ce dernier métier, celui de persifléuir
paraisse à d'aucuns, Réduisant !
Nos persifleurs.— patentés ■.— émettent
même la prétention awx-monopole. Ils' ont ;
fait, ditsent-ils, le trust de l'esprit fràja-
jais; Ailleurs que sur leurs tréteaux, s'il
faut les croire, point de gaietés Aux héo-
biéinsj aux imbéciles à qui 1 leur parade né'
fait pas détourner la tête, ils offrent leurs
« sincères condoléances ». Merci.
Trayailleûirs « conscients et organiséls »,
les persifleurs semblent posséder des sta-
tuts* se conformer à un plan tracé.— par
guiel Comité directeur, î — obéir à un mot
d'ordre ^- émané de quel Syndicat ?
Ce sont, en effet, toujours les mêmes
grima©ei3 dont ils régalent le badaud, as-
suré par eux —et vous jugez si le badaud
se rengorge ! — d'être, par le seul fait
qu'il les écoute, l'homme le plus raffiné et
le plus spirituel de Paris et de toute la
France. -
Le programme — unique —• de leur re-
présentation ?... En voici les numéros
principaux : placer dans la même char-
rette le trône' et l'autel, le Gouvernement,
l'armée, l'académie, avec quelques autres
figurants pour, boucher les trous — « Et
en route pour la guillotine ! » M*ttre « en
boîte » Millerand et Poincaré, les ministres
et les maréchaux. Ridiculiser le mariage,
la famille, la famille nombreuse, la vertu
en général —> « Et allez donc, faut pas
s'en faire 1 » •— Souligner — et ici le trait
s'épai6sit, la grimace devient rictus '— la
« misère » du mutilé, du petit employé,
du locataire, d.ul contribuable. Montrer que
le Parlement n'est occupé que de bille-
vesées telles que le vote obligatoire et la
préparation militaire — pour faire, sans
doute, une autre guerre de conquête 1
Peindre, par contre, la Russie sous des
couleurs attrayantes — ici, le sourire en
coin des persifleure se fait tout a fait en-
gageant — et inciter notre pauvre société
neurasthénique à tseuhaiter respirer l'air
léninifiant du paradou bolchevique, Bref,
prenant systématiquement pour cible tout
ce qui constitue l'armature de l'ordre
moral et social établi, saper, salir et dé-
molir, voilà en quoi consiste la besogne
quotidienne, à moins qu'elle ne, soit heb-
domadaire ou bi-mensuelle, des persi-
fleurs. Voilà tout leur secret « pour être
épatants », le fond de leur sac à malices.
* *
Cependant, levez un peu, je vous prie,
ô singuliers « ouvriers » que vous êtes, du
papier que vous noircissez, vos lunettes en
simili-écaille ! Regardez au delà du cercle
qui vous entoure ! Votre public le plus at-
tentif se trouve là-bas... de l'autre côté du
Rhin.
Les feuilles « humoristiques « irrésis-
tiblement égayées, prétendez-vous, de
votre persiflage, c'est l'Allemand qui tend
vers, elles les mains les plus avides. Il les
accueille • comme une manne. Il les dé-
pouille en gloussant de contentement, et
il fait des fiches... Oui, l'Allemand hai-
neux, à qui rien n'est plus cher que l'es-
poir d'une prompte revanche, rit très
fort à chaque signe que vous lui apportez
de notre « décadence » ! Et sa joie touche
au délire de voir, chez nous, — consé-
quence de vos campagnes abominables —
le respect de l'autorité s'affaiblir, l'union
entre Français se lézardés, la "méfiance ou
Iâ.haîne poindre çà etlà*; la natalité di-
minuer et la racé menacer de s'abâtardir.
Oui, de tout ©elai. 1?Allemand ëé réjouit et
ricane, et se dit en se frottant les maitijB ;:
« Ça va bien ! Ça va Tnfhie très bien L..
Encore quelquiéie années"; quelques mois*
et notre heure sonnera!, dé nou.vea.ui, dé-
cisive cette fois! On lés'a^a/;! »
Quels résultats- ! Comment lès: perSi- •
fleursne voient-ils parque tout ce 1 iqui
tend".'à nous diminuer èn'çburagé l'ennemi
□on résigné à/Sa,défaite,%I1 est indispSn.-' .
sable pourtant '—* plus que jamais, au-
jourd'hui indispensable!^ dé doîpaer au i
voisin atssoiffé' de révainche Tmipression
que iious sommes' unis, soumis aux lois,
bons citoyens sérieusement appliqués au
travail' ; que nous •produisons beaucoup,
que nous voyons clair et que nouts sommes
forts... « Lorsqu'un hoinme fort et armé
garde sa maison, a dit l'Evangile> ses
biens sont en sûreté... » .
Beaucoup de Français.— grâce à Dieu
— font encore de cette saine morale Â&
règle de leur vie. Mais la peinture men-
teuse que vous montrez de nous, persi-
fleums, finirait pac laisser croire à l'épaisse
Germania que nous sommes « un peuple
fini et bien fini » et* au.liêu de nous payer
ce qu'elle nous doit, elle armerait de nou-
veau ses mitrailleuses : pour achever le
« nettoyage » de ce territoire qu'elle n'a
pas cessé de convoiter 1 •
En vérité, persifleurs . malencontreux,
êtes-vous fous ? Qui vous paie ? Croyez-
vous que les anciens combattants « ne
demandent qu'à recommencer » ? Cela,
non ! Lee anciens combattants ma de-
mandent qu'à vivre en paix l'autre moitié
de leur vie. Ils veulent être tranquilles,
maintenant. Et s'il vous plaît de voue li-
vrer à des excentricités de nature à dé-
chaîner de nouvelles T>ourrasques sur leurs
foyers à peine reconstruits, ne vou|s éton-
nez pas de les entendre crier haro I Haro
sur vous, traîtres qui faites froidement le
jeu de l'ennemi, haro sur vous, fauteurs
de la prochaine guerre !
-,* *
—> Quoi ?... J'éteins l'esprit, l'esprit
français ?
L'esprit qui s'exerce au plus grand pré-
judice dé nos intérêts nationaux ne sau-
rait être de d'esprit français. Et noue répu-
dions cet esprit-là !
Que le feu pétille, robuste et dada*, dans
ma cheminée, j'en suis fert aise ; je l'ad-
mire et m'y chauffe avec délices ; je l'at-
tise et l'alimente à renfort de bûches. Mais
si le feu prend à mes rideaux, menace de
brûler mes meubles, mes livres et la mai-
son, et de m'ensevelir tout rôti sous les
ruines, alors je trouve que le feu « va
trop fort » : je cours au pot à eau> et je
crie par la fenêtre.
Ainsi persifleurs, je déclare que vous
passez les bornes et que.nous avons assez
de vos pernicieuses sornettes ! Vous vous
proclamez drôles... et vous n'êtes que des
drôles !... Et vous aurez beau clamer sur
nos places : « Oyez peuple, oyez tous !
Oyez comme je siffle bien ! Applaudissez
à mon ramage !... » il y aura désormais
de' plus en plus de voix dans la foule pour
vous jeter au visage : « Taisez-vouB, vi-
lains merles ! »
Pierre LADOUÉ,
de VAssociation
des Ecrivains combattants.
SEPTIÈME CONGRES NATIONAL
MARSEILLE : leV 2 et 3 avril 1923
^xog-xarcLiiD.e dés Tiavaux. :
PREMIÈRE COMMISSION
Sujets "''.'-' iàstppoxteia-rs -A-âJcésses
Contentieux. Législation générale. ..... LEHMANN, 66, rus de Bellechalsse, Paris.
Mutilés MIÇHEAU, 52, cours Victor-Hugo, Bor-
* dieaux.
Victimes civiles .......... DÉGAHDIN, 43, rue Saint-Roçh, Amiens.
Article 64 {-partie juridique) HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain
Paris.
B\arêmé$ .......... ... ; GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clermont-
Ferrand.
Appareillage .-. MERCIER, 4; rue Duhamel, Lyon".
Rééducation et organisation de VOffice
national des mutilés ... i... ROGÉ, 5, rue Messier, Nancy.
Les tuberculeux de guerre ■. (LHOSTE, U. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
. | MOINE, U. M. A. C, 5, rue Gentil, Lyon.
Les gazés Dr DE MÉDEVIELLE, 19, rue' des Saints-
Pères, Paris.
Veuvets .....,...,...,.,,....... '."'..,. M"" CASSOU, 11, rue des Fossés, Melun.
Ascendants BERNARD, 13, rue Estelle, Marseille.
Pupilles de la Nation et législation et Of-
fice CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Application de ' la loi et orientation pro-
fessionnelle .,.. Mm 6 CAIXAREC, 33, rue Poufllic-al-Lor,
Brest.
Comité médical des pupilles GRASSET, 3, rue Abbé-Girard, Clermont-
Ferrand.
Travaux des veuves et rééducation ...... Mme MEYRIGNAC,^directrice de l'école de
rééducation de veuves de Tulle. .'"
DEUXIEME COMMISSION
Emplois réservés , VIALA, 13, rue Jean-Jaiïrès, Aurillac
(Cantal).
Emploi obligatoire CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Fonctionnaires anciens combattants FONTENAUXE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer. « ~
Licenciements ESCAICH, 2, rue de Cugnaux, Toulouse.
Office du combattant, rapport général ... BROUSMIÇHE, 5, rue Nollet, Paris (4°).
Retraite du combattant et Mutualité com-
battante ORELLI, 52, cours Victor-Hugo, Bordeaux.
Assurances sociales CHABERT, 3, rue Venture, Marseille.
Habitations à bon marché et crédit RICHARD, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Prisonniers de guerre FONTENAIIJLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
Omer.
TROISIEME COMMISSION
Les réparations et la solidarité interalliée. LEHMANN, 66, rue de Bellechasse, Paris.
Société des Nations {activité) VIALA, 13, rue Jean-Jaurès, Aurillac
(Cantal).
Rapports de VU. F. avec la S. D. N> et le
B. I. T. CASSIN, 16, rue de l'Abbaye, Paris.
Justice militaire HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germain,
Paris.
/ HÉRAUD, 189, boulevard Saint-Germann,
Relations interalliées .) Paris.
i FONTENAILLE, 8, rue du Bachelin, Saint-
( Orner.
Propagande de VU. F. et relations^ inter- VAILLANT, 24, rue du Pressoir-Neuf, Or-
fédérales léans.
DPréiaareftioii. cLax Congrès
1° Les Associations enverront dans le plus bref délai aux rapporteurs leurs tra-
vaux et leurs voeux ;
2° Les rapports seront fournis au Siège par les rapporteurs avant le 15 février.
Ils seront imprimés et distribués aux Associations pour le 5 mars ;
3° Les rapporteurs dépouilleront les envois des Associations qui leur seront par-
venus après la rédaction de leur rapport et jusqu'au 10 mars. Ils rédigei-ônt, s'il y
a lieu, une note additionnelle.
WN^ALAISE
La croissance pi-oduirait-elle, dan
l'Union Fédérale, les mêmes effets qu<
dans le jeune organisme humain ?
Tout le monde a constaté, chez l'enfan
qui grandit, des troubles affectant des foi
mes diverses. S'il est normalement sain
la crise n'a pas do conséquences durable
sur son développement physique et intel
toctuel. Si, au contraire, la jeune personn
est atteinte d'une tare héréditaire ou cou
génitale, les précautions les plus minu
tieuses (s'imposent pour éviter un dénoue
ment fatal.
Il est avéré, à certains symptômes mett*
inent • visibles, que l'Union Fédéral
éprouve depuis quelque temps ce que j'ai
pellerai une crise do discipline confiant*
Quelques groupements, heureusement TI
res, trouvent que leur volonté d'action «
on trop bridée ou insuffisamment secor
, déo par notre Fédération nationale. De 1
à passer par dessus sa tête, si J'ose dir<
ou à crttiqn&r violemment ses dirigeant!
ii n'y a qu'un pas à franchir et que l'o:
franchit délibérément.
s Les initiatives ainsi prises en dehors
2 cadiro tracé par nos Congrès nationaux
nos Comités fédéraux, les attaques au
t discourtoises qu'injustifiées créent, malj
- tout, un état de malaise dans l'Uni
., Fédérnle dont les militants sincères
s dévoués ne peuvent pleinement agir si
- avoir derrière eux l'appui solidaire
e l'ensemble des Associations.
C'est devenu un lieu commun que
- dire : l'U. F. est une institution ess
:- tiellement démocratique.
La. voix du plus modeste de ses ad
s- rents peut, en effet, s'y faire entendre
e écouter. Il est loisible à chacun de ÏK
I- d'utiliser toutes les ressources mises à
\. disposition pour faire triompher son po
L- de vue.
;t La France Mutilée est ouverte à to
t- Le Conseil d'administration est élu
à suffrage universel. Le Comité fédéral
j, formé des représentants librement chol
i, par les Groupements affiliée. Le Cong
n national est le véritable parlement de t<
nos adhérents.
Toutes les idées, toutes les opinions peu-
vent donc dans l'U. F. être exposées, dis-
cutées en toute franchise et liberté.
Les administrateurs comme le Bureau
du fédéral ne sont que les exécuteurs fidèles
ou des décisions prises par les mandataires
ssi qualifiés de nos camarades. Tous les trois
çré mois, les dirigeants de l'U. F. sont appelés,
on à rendre compte publiquement de l'action
et entreprise. Tous les ans, à l'Assemblée
jis générale, ils sont soumis à la réélection au
de scrutin secret et peuvent être remplacés
par des militants plus actifs o\i plus com-
de pétents.
m- N'y a-t-il pas là tout un ensemble de
dispositions de nature à donner à tous les
lié- garanties d'impartialité, de liberté et de
et justice que nous devons attendre d'une
tus institution comme la nôtre ?
sa II n'est pas un groupement national do
int victimes do la guerre qui offre à ses adhé-
rents une organisation aussi largement
us. l'ibéralo que l'Union Fédérale.
au Aussi, comme contre-partie, il est abso-
est lument nécessaire que lorsqu'une décision
sta a été prise par la majorité, chacun fasse
rès taire ses préférences et joigne ses efforts a
>us ceux dont la mission consiste à réaliser
pratiquement les voeux émis.
Dans l'âpre bataille que nous livrons
tous les jours pour la défense de nos
droits, nos chefs doivent se sentir soutenus
par l'unanimité des camarades. Il ne doit
pas y avoir, parmi nous, des francs-ti-
reurs ou des défaitistes qui jettent la sus-
picion sur les dirigeants que nous avons
choisis en toute connaissance de cause.
C'est faire oeuvre mauvaise que d'empoi-
sonner la vie des militants en les assail-
lant de critiques passionnées ou d'accu-
sations calomnieuses.
Les plus belles causes sont compromises
par les détracteurs systématiques ou les
éternels mécontents.
On décourage ainsi les meilleures bonnes
volontés qui consentent bien à sacrifier
leur temps et leur argent sans risquer en-
core de voir bafouer leur dignité ou leur
honneur.
Ces vérités premières sont respectées
par le plus grand nombre d'entre nous.
Mais c'est déjà trop qu'elles soient per-
dues de vue par une infime minorité. Il
faut que celle-ci comprenne que la mécon-
naissance des règles de discipline et de
courtoisie amicale est. oontrariro à toutes
les traditions de l'Union Fédérale. Ce
n'est pas au moment ou celle-ci enregistre
—^^————■—
pi'esquû tous les mois do nouvelles adhé-
sions, — des plus flatteuses pour nous,
— que nous devons laisser fouler aux pieds
les sentiments de camaraderie affectueuse,
de confiance mutuelle qui ont toujours
caractérisé les manif.stations de tous or-
dres de l'Union Fédérale.
Je connais trop d'ailleurs l'esprit qui
anime nos Associations pour être alarmé
par les constatations amères que j'ai été
amené à faire.
Au fond, nous sommes tous unanimes
sur les buts à atteindre : maintenir
d'abord et élargir ensuite nos positions
conquises de haute lutte. Quelquefois nou3
différons sur les modalités d'application.
Mais comme nous sommes entre gens de
bonne fo'i, aux convictions fortes et sin-
cères, nous savons, le moment venu,
réaliser une union d'autant plus solSdc
qu'elle est basée sur la communauté des
souvenirs et des intérêts.
l^éon VIALA,
Vice-Président do l'Union Fédérale.
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