Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1914-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 mars 1914 15 mars 1914
Description : 1914/03/15 (A10,N6)-1914/04/01. 1914/03/15 (A10,N6)-1914/04/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56045220
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
DIXIÈME ANNÉE. — N- 6.
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
5 MAÎRS '>tiiti: ■■^■•^itskt,-
mercier nos souscripteurs qui peuvent ainsi
faire toucher par notre propagande des ré-
publicains bienveillants, même quelquefois
des adA'ersaires qui nous ignorent et dont la
lecture de notre journal peut être un moyen
de comparaison.
LA COMMISSION.
Ne pas pénétrer dans une religion, MM:
c'est observer toute son indépendance, yàa
.c'est aussi se sauver! ides eroeuins, c'est qu
.ne pas aliéner sa làbeai^-ç'^st éviter Fat>- lin
surde. nu
Il n'est plus besoin dfavoir une reli- ne:
gion pour rester un parfait honnête nom- on
-me, il y a beaucoup d'exemples contrai- pe
Tes qui nous apprennent, que ce sont en t,rc
majorité dles individus ayant une reli- ]
gion qui peuplent les prisons, qui rcir- soi
laroént les,bagnes, qui fournissent des foi
têtes à l'échafaud.
La Iibne Pensée est la méthode de sin-
cérité pair -excellence qui fait passer au ..
crible de l'examen toutes choses offertes II]
au cerveau humain. Elle bannit tous les '"'
actes accomplis qui sont marqués par la
fausseté, et on a beau lui ouvrir toutes
grandes les pages de la Genèse, elle ne
laisse pas prendre ses adeptes. Sa
C'est Dieu, disent les prêtres, qui a ,je
fait l'homme, et il leur donna une lan-
gue pour mentir, et les prêtres eux-mê-
mes sont les premiers qui imposent le îaj
mensonge. ■ mi
"'.C'est mentir de dire que nous sommes* se
tous frères quand eux-mêmes font assas- - co
swier leurs semblables, parce que hu- ca
quenots. C'est meminr de dire que le pape [ .
est infaillible quand on sait que ce sont ^
-des hommes pervers qui en ont ainsi dé-
cidé et que le soi-disant trône de saint _
Pierre a été occupé par des Borgia, des;
Pie IX et autres jouisseurs et assassins.; |
Et c'est ça, ça qui est à la tête de l'Eglise,, ; A'
source de morale et de vertu, allons;
donc ! C'est mentir drafnrmer la chasteté. JJ
du; clergé quanid' on ai pour preuve Féven-1 ; 31j
trement dé femmes enceintes, le violj se
accompli sur des petites filles et des pe- n
tits garçons. Aveugles, sont les/vrais dé- ta
vols, et bien à plaindre aussi. Et on se: 6f
.dçmandieçe qui leur ifaudira yaiaiimenit. à st
ceux-là pour leur dessiller lés yeux, i *
- Pourtant, s'il-n'y avait pas chez eux une; '
série de parti pris, ils trouveraient dans , d
la propre lecture de leurs livres de soi-, jj
disante pitié les preuves des erreurs qui n
y fojuirunillent et dans lesquelles on les
tient depuis si longtemps enveloppées.
: Bas de preuves. palpables, rien qui
puisse ^authentiquer, seulement des hy-
pothèses; maisi;rafnrniation que « Dieu » •
a collaboré à la confection de:1a religion,
de ses dogmes, .rien I rien ! rien 1
S'ils vouilaient, les dévots, examiner
-lès .diverses figuires, les diverses formes
; sous lesquelles on représenté leur ; ;]
« dieui ■»'. celle pair, exemple du « dieu » ^
i-de-la igoierr,e,..il. est.à aroire qu'ils trem- J
:Âble*aient les ipxemiers devant toutes les; ■.'*
honneurs sasniglanites qu'on lui prête, car . >
il - Mf se-déicihaînefr les pipes, atrocités, :
César -était moins barbaire ; en tout ■
. cas; il h"aîuiraiit lait que suivre l'exemple -
pair : lui fourni lorsqu'il, ordonnait qu' on-
: passât aù'/fil dé tépée, ;atin 'de les extern ;
-mitoeir.:toius, lés hâ^iitànits- de plusieurs ,:
nations. î
■ Eloignoais-raous des erreuris, ne cesse-
raHè dé répéter aux citoyens qui me li-
: sent et qui. yi-ennenit mi'éoouitér dans les
"', àahférencéioù; je suis appelé, car si
D|ieu avait existé,, iln'au^ait pas permis
tais lés forfaits qu'on commet en son ;
nom ;. il n'aurait pas eu le ; jeu dlamuse-
ment. délaucaiéation des mystères ou de
rébus plus ou moins bien inventés ; c'est:
Stuipidiê, MM,,q.ue rait pas; eu besoin de faire jouer sur la
. terré ia comédie immorale delà çoncep-
; ; %iQïi. de la jeunesse, dés amouirs et de la.
"mibirt, de son propre fils.
,Toujt:.C(ela lest-rMiçuile et n'est qu'er- ;
;Tteuirs. ■ .
i Que la Libre ;Pensée 'ait uni amtire opa*
.nage ;'ellé: le 'trouvera, pairmi tant d'au- ;
ifces^ dans; la bonite. Par là bonté, elle '
montrera/au inaaidé des mléchants qui !
. suitlêes.rietigions qu'il ;y a des gens hors
. de lui .qnii 'siavehtsainis bruiit être bons, -
généreux, et que .i'àmqur ;(du juste est;
largement professé' par ceux qui ne'
croient.pas en.Dieu.
Sxur-celte terre, nous-sommes de pas-
sage vlorlsqûe nous userons enfouis en
elle,:«noiissavons qméce sera.■fini. Alors,
à quoi bon chicaner ?,Mieux comprise,
la' vie ,seraiit, plus supportable, et si les
individus ne la font pas ainsi, les cro-
yants ideyràient s'en prendre au bon dieu
qui.ne le veut pas, et les athées aux ma-
lins qui fabriquent les dieux pour désu-
nir les hotonies. Ces. derniers ne se gê-
nent guère, tandis que les premiers n'en
ont pas le couirage, tellement ils ont
peur.' Ils ont peuirv parce qu'ils craignent
trop apprendre.
En nous éloignant des erreurs, nous
sommes avec le vrai pour la plus grande
force de notre méthode rationaliste.
EMILE NOËL.
fl UH 30URML j)U BHÛHE
Union Française des
ChEis dB famiiiE laïques
Adhésions nouvelles de : Sabres (Landes), ;
Saint-Jiunien (HautérVieirhé), Gastès (Lan- ;
des), Semp'igny; (Oise).
A l'heure où les nécessités de la défense I
laïque se font plus que jamais sentir, le oo-;
mité général, par la voie du « Libre Pen-î
seur de France » se permettra, sous peu, tin;
conseil à chaque membre de l'Union Fran-j
çàisc^
A ;
Nos adhérents d'une, aimée sont invité à j.
retirer leurs cartes jjpoxir 1914. j
LE BUREAU, i
Hotre Propagande par la lEdurc j
A la suite de la conférence que fit Emile;
Noël, à Amiens, le l*r mars, la Société l'U-î
nion laïque, qui l'avait appelé lui remit la;
somme de cinquante francs. Sur cette der-j
nièi"é, Emile Noiil préleva seulement le mon-;
tant de son voyage de Paris à Amiens, fai-|
snnt ses aulxes frais, et remit le reliquat,!
soit 37 francs au trésorier de la propagan-j
; de par la .lecture, qui en accusa réception)
au trésorier de rjùniom Laïque. I
Cette somme va nous permettre, «n avril,!
i d'envoyer iOO pamphlets éducatifs sur la li-t
Ibrc pensée et un certain nombre de jour-'
naux. t
j L'Administrateur tTésoiier délégué,!;
I1 AN.;
Les Persécutions Religieiises
Avant propos j
Un ouvrier de la pensée, un piocheur, jet ^
pourrais ajouter un « t/ravailleur éruddt »; I
Vient dé m'adresser le cànavas d'un travail; *
de recherche raiiohalliste, qu'il me deman-; J
de a faire .passer dans notre vaillant et larr
ge « Libre Penseur de Fii'ance ». ; ]
Mes éamarades de la commission et moi- "_
-mêinè ne pou.vons avoir aucune raison 'i
â'empècliér cette manifestation dé SÔ pror
duire, parce que, -d'abord., nous avons lé
plus grand respect pour la « pensée » et sori
.développement le plus étendu, pa.rce aussi,
;nous avons pleine "confiance dans la cons-
ciénicé de nos léctews, tous amis dé la liberj- " '_
té, et enfin dans la sincérité de conception
'. de celui qui doit écriive sa série d'articles. ;
•Dans les « Persécutions religieuses », no-;
I tre'correspondant essaiera d'atteinidre le
pi-ofoiid 1 dé l'idéapi il- donnera aux lecteurs
et aux militants, des arguments réels pour
;"se défénidré'de nos -adversaires et nous fe-
ra" connaître, pour que -nous les aimions
mjeux, des martyrs inconnus, tombés à, la
' .bataille pou* la Libre Pensée.
"C'est dans le prochain nnméro qne paraî-,
trà lé premier •artîclé sur les ((Persécutions
•religieuses >>. N6u6 sommes déjà persuadés
; que celui-ci dntêressera: tous nos abonnés et I
lecteurs et qu'ils en garderoint la série. Cet I
1 avant propos est loin d'être à Qa hauteur de ?
l'oeuvre qu'il "présente, mais notre ami sera |
àndùlgent. Nous l'en remôrcions d'avance. 1
EMTLE NOËL. i
Citoyens réducteurs ci auteurs d'arlï- &
clés de la « Libre Pensée du Rhô- s
ne », p
Vous avez bien voulu nous "envoyer votre v
journal du 15 février, p-roibahlemènt pour v
nous faire conoifaîtiie et- déi>lorfer une scis-
skm qui ex'Lste dans la Fédié'riCtion du Rhô-
ne et nous montrer qu'il y a dans votre fé-
dération des pontifes qui jalousent ceux qui
sont un peu au-dessus d'eux et les déni-
grent pour servir leur propi-e cause. Si la.
LiiÙre. Pensée n'a pas besoin d'évèque. il
Mi" faut.' en tout cas, de la cohésion, des ■.
sentiments élevés, die la noblesse et de la ,
largesse de Ames ; on doit s'unir, se tendre
la main et non f aire comme votre journal : j
semer la discordé ; vous devriez, citoyens, ,
laisser aux feuilles r-éactionnuires, clérica- ;
les et jésuites ce ©enre de prose dévastauri- !
ce et grouper au conti»ire toutes vos forces •
pour liepousser les attaques malveillante»;
et soutenir ceux.qu'i se dévouent à laf
boanie cause. Vos articles acrimonieux i
contre Monsieur Noël nous ont fait
juger leur auitteur ; il n'a pas besoin; ,
de se nommer, nous l'aAons aune à. ,
sa. valeur. Nous avons eu l'ho:meur et le; "3
plaisir d'avoir dans nos Ardennes le cl- ,
toyen Noël pendant vingt jours, et tous les ; ]
grouji>es de nok"e fédération n'ont eu qu'a .
se louer d« son passage : 21 ne s'est pas !
targué d'être président de l'Union fédéatUi-;
ve, il s'est donné comme simple propagan»;
diste ; il ne s'est enorgueilli en quoi que c«
soit, a été d'une modestie rare ; il n'a porte*
m£me aucun jugement désobligeant contre
qui que. ce soit ; il a démontré la nécessité;
de s'unir, l'urgence de devenir forts par le;
nombre, la tolérance, l'instruction scient!-,,
fique. le devoir.
Contrairement à tous les propagandistes;
qite nous avons {advenir depuis plus de dou-^
zc ans que nous avons notre dévoilé prési-,
dent, Jules Parle, EMILE NOËL EST LE SEUL
QUI AIT AGI AVEC UN COMPLET DÉSINTÉRESSEMENT,;
se contentant de stes frais de chemin de fer
et die la. réception, à la, fortune du pot, chez
tel libre penseur qui voulait bien le rece-
voir., pour éviter aux sociétés les frais d'hô-
tel. L'auteur de vos articles pourrait-il ins-
crire à son actif le même dévouement ? ;■
Dans le journal du 1" février que voits
relatez, je n'ai trouvé aucune idée mauvdï-,
se, au contraire : un encouragement aii
bien, à l'union ; un appel à travailler avec;
ardeur au triomphe de l'oeuvre de rénova-,
tion humaine que poursuit la Libre Pensée.
Quelle différence de pensées avec celles qu*
je lis daus votre journal et comme une com-
paraison est facile à établir.
Puisque vous ne reconnaissez pas la
formation, dé l'Union fédérative, affirmant
qu'elle n'existe pas, pourquoi n'avez-vous
pas démenti les journaux libres penseurs
et socialistes qui en ont parlé et en ont re-
laté les statuts ?
Et puisque vous critâquez l'Union des Pèr
res de famille dont E. Noël est président
et fondateur, quelle oeuvre établissez-vous
pour- essayer de faire quelque chose pour
la laïcité ? Ne devriez-vous pas seconcier
de tous vos «efforts une bonne idée ? N'au-
rait-elle même que germé dans un vcnv
■yeau, vous devriez la soutenir et renicoura-
igar. Dans la vie, on ne doit pas chercher à
- faire tort 'à soin procliain, tel est le; l'ésunié
des conceptions de notire président, de no-
fee comitté et die la secrétaire qui: souhaite
liU'e un journal. moins acerbe que. celui de
i la Libre Pensée du Rhône.
■ ELISE PROTJN,
' Secrétaire de VUiiion des Libres
Penseurs de Sedan et des énvi-
5 ro?is.
P.- S. — Vos ciïtiiques valent à l'Union
Fédérative noître adhésion, immédiiate.
au jour du scrutin législatif, en ce cas seu-
lement nous reconnaîtrons sa sincérité.
Mais pas dé danger, les tonsurés iront dé-
poser dans'l'urne le bulletin contre la laï-
que et la libre pensée, ils cachent d'un, mas-
que leurs manoeuvres'pour mieux pouvoir
mener campagne en faveur des candidats
■qui rêvent tout 'le temps l'écrasement de là
démocratie par l'étranglement de. la Répu-
blique. Aussi, Libres Penseurs, mes frères,
garde à vous ! Que ceux d'entre vous, qui
habitez les petites villes ou campagnes, ne*
se privent nullement de chercher à savoir
si le maître' corl>eau du clocher ne conspire
pas ; démasquer sa manoeuvre, ça sera tra-
vailler pour le salut public. Veillez et sur-
veillez.
MORDSEL.
La DteNï la HépuMip 8
v
Notre ami Peuret-Hatton, vient de lancer ^
un vibrant appel pour la constitution do «1
la Liyw nationale pour la Défense de la
JiéputiliquP. li
Envoi gratuit du projet, sur demande à !(
lui adressée à Chartres (E-et-L), 70, grande ■'*
Rue. ç
DIDEROT.
Croyant, réfléchis !
Réfléchis-tu, croyant, aux nùsèi'es qui
trop cruellement s'abattent sur ce pauvre
. monde ? Et si Ui y rélléchis comme moi
..ii'es-tu pas pris d'une douleur atroce en
: songeant que Ion Dieu veut et cause tout
cela ! 11 n'est doue pas lion, ce D'.eu que
tu loues et auquel tu offres de remettre la
vie que tu dis lui redêvoir. Mais pour toi-
même, que lui as-tu donc fait pour qu'il
ne cesse de faire .couler tes larmes ? Rien 1
lien ! avoues-tu,.et alors pourquoi tant de
cruauté de sa .part.
C'est l'hiver, il le faut pour tous ne ces-
ses tu de me dire, pour tous, oui, tu as
raison, mais tandis que tu grelottes, que
ton enfant se glace.dans son berceau, à
peine recouvert de bardes, d'autres, et qui
ne sont pas croyants, aiment l'hiver que tu
déteste, leur enfant repose sous de chau-
des couvertures, je ne dis pas cela pour
mettre dans ton coeur de la haine, non t
mais rélléchis tout de môme, combien est
injuste le Dieu que tu pries et dans lequel
tu mets ton espérance. Tu es sans ouvra-
ge et tu es vaillant, sans feu, et tu as froid,
sans pain et tu iis faim, et malgré tout ce-
la tu pries, tu implores, tu as la loi et tu
dis que le Dieu suprême existe. N'en
crois rien ou alors dis comme moi, ce Dieu
est coupable, condamnons-le. Mais, j'y
pense, qui est-ce (jui t'a flîl que Dieu exis-
te ? ......'•■•■ , .;
— Le Prêtre.
Le Prêtre ! me dis-tu. mais sache donc
que c'est lui, lui, qui a créé, qui a inventé
Dieu, parce que ce Dieu artificiel lui don-
, ne le moyen de ne pas connaltr© certaines
;\ prêtés de. rexistence.ce Dieu lui permet
(la recevoir ton offrande,' de la solliciter au
besoin, et pendant que tu paies tous les
services que tu attends de Dieu, celui qui
, l'a créé en vit; et se' moque de toi.
Crevant., réfléchis !
EMILE NOËL.
tioh sociale du peuple ?: Dôît-ellc rester "en.
arrière. ?... Je féponds, càtégèriquemealt,
non.
Lorsque la masse ouvrière sera impré-
gnée des maux héréditaires que cause l'al-
cool, il -sera iroprtard pour .remédier à ses
misères et à. ses souffrances : ce, sera un©
masse, inerte, sahsyiè,;sans aspirations.''
;XiaJt.':P:,. école de vérité, se.doit de mon-
trer au peuplé que l'alcool l'abrutit et fait
dé lui une rnasse inconsciente et difficile à
régénérer. ■ ''; ■■;'■
. Le parti socialiste ib'elge Va bien compris:
il à vu.que là conscience, l'activité d'un
homme sombraient'rapidement au fond
d'un verre de verlè et c'est .'.au seiii m&nie
des groupes ouvriers, syridieqls,''coopérati-
ves, par sies Maisons du peuplé, qu'il, cher-
che a.mener,1e bon.combat contre l'abrutis-
sement -du"prolétariat. : ''■''' ""/
« Lutter .contre l'alcpplisme, c'est lutter
contre les .causes dé inâjâdie, de misère et
de mort 1 C'est ''aûtesi/flfîrahchi-r. lé; peuple
de l'esclavage du cUpitàîal'çoolique. »
La"sobriété, 'la''tenipéi'hncb, .'.sont, pour
la classe ouvrière, lés conditions principa-
les de. la .question,sociale,, car elles consti-
tuent pour 'l'ouvrier un grand avantage,
eh cas'dé lutte':' , ; ',
Libres penseurs, éducateurs du peuple, dé-
nonçons le péril alcoolique et luttons pour
l'enrayer si nous ne pouvons le supprimer.
.Daiis de prochains articles, nous cherche-
rons les moyens pratiques d'y arriver.-
JOSEPH LANDAIS,
Président de seciion antialcoolique.
NOUVEAUî COLLABORATEUR
Nous avons pensé qu'une étude populaire
sur les religions, et eh .particulier sur la
religion catholique, s'imposait, et noù6
.ayons; demandé à notre cainarade Gaston
Deléurine, un jeune Mayénhais, oiilitant
dé la Libre Pensée, de bien vouloir se
charger de cette étude.
I.é' citoyen Deleurme vient de répondre
afllrmativement à notre demande en nous
infqinnànt" qu'il fera ])araître, sous le titre
« Dogmes et Tteligions », une série d'arti-
cles dont le premier paraîtra dans le pro-
chain numéro du « Libre Penseur de Fran-
ce ». -'■' .': •.. ■
LA REDACTION.
UBe Répcmse au soaîaVisle-clérical Myrens
Moire Souscription «e remisi fles oncles
• ©efléniae, Algérie, 1 fr. pour 10 numéros ;
Lafltte, Les Lilas (Seine), 0 fr. 50 pour &
numéros ',
.Un ami;-abonné de la rue Châteaudun, à
^Bordèauxi 2 iri. pour 30, numéros ; ;
. J..Rbnnèt, CÔte-d^Ôr, i fr. pour 10 numé-
.ros.
Tous A WVBRS. — Nous ne cesserons de re-
LA C&NIPâGNE MASQUEE
s Les catholiques qui suivent le clergé of-
? fleiel — car tous en lui n'ont pas confiance
V — vont apprendre par la voix et le canal' |
de l'arclievêque de Paris, que la politique,
; lisez la propagaiide électorale, sera bannie
de lii chaire tda messieurs 1 les curés.
Oui, niais, ,et. du confessionnal ?
Il paraît que c'est le pape lui-anême qui a
fait au digne prélat cette recommandation,
lors de son récent'voyage à Rome.
La souris de La Fontaine, apercevant
dans un sac de (boulanger Raton, s'écriaM -i-
'«'Ce sac enfariné ne me dit rien qui vaille. »'
Eh tbien' ! c'est curieux, à' moi les « sacs a
charbon » me produisent le.même effet. Et
Isv le"pape tient à nous apparaître pour une
seule fois avec franchise, qu'il ordonne aux
, memibres du clergé, non seulement de ne
jp'as'propagan.der, mais aussi de s'abstenir
M. Myrens, député unifié du Pas-de-Ca- .
lais, coivfinue plus que janiais à voulo:r
attirer à lui les -calotins et les cafardé.
Nous le laisserions faire, s'il n'insultait ■
pas nos idées rationalistes dans nos grou-
pes de Libre Pensée. Qu'il apprenne, ce
trompeur de socialistes, que nos cerveaux (
. sont moiiis furieux que le sien, car'il est
;;fo'u de rage de voir que les laïques de sa :
' circohscr'iptioni les'''s'oldàtis socialistes uni-
'.'[ié's et en même temps mc??tbres de-la.Li-:
' brç Pensée, hé veulent 1 pas se laisser faire;
, à,nouveau pour quatre 1 ans dé plus et en
6ht."assez de cet endbfmeur de la classe ou-
''.vrïère,' qui la tmhitauVbénéfice dés curés,
romains. Pourquoi;le parti cjarde-t-il un,-
: teltraîtredans 'ses rangs? •..■.■■
Libre PEnsÉe et flWism
L'alcoolisme est-il l'une des questions qui '.
doivent préoccuper la L. P.. ?
' Je ri'hésite pas à répondre : oui.
La L. P. poui-suit l'émiamciipation intel-,;
lectueHe de l'homme par la Raison.
S'il est possible- d'émanciper intellectuel-
lenienit un être conscient, comment pour-
rait-on arriver à affranchir un être dont la".
Raison est atrophiée par l'Alcool ?
.Dflns les couches ouvrières, les ravages
exercés par l'alcoolisme sont épouvanta-
bles. Le mal est si profond que les pouvoirs
pulblics se sont érmis. Le cri d'alarme a été
jeté par les'ligués de tempérance de plus en
plus nombreuses. •'■':■•■..■.': '' !i
Là L.P. pèùt-elle rester indifférente à
cette campagne, rénovatrice, à cette éduca-
Pro|K>s 4l^ii2aiiio
.l'ai là sur ma tal)le le dernier numéro do
VKeho dc 11'.' D. de Maincrs organe très
pieux do cette dernière ville, qui publie un
article dont je veux: faire profiter-les lec-
teurs du Libre Penseur de France..
Dans ce galimatias de sornettes, le ré-
dacteur de • l'entrefilet,' en arrive' à dire
qu'au lieu d'offrir des fleurs et de placer
des; couronnés sur -le cercueil des-morts, on
ferait oeuvre plus louable en leur faisant
dire des messes et ce, en offrant à la fa-
mille une « carte de messe ! ! »
l'en aiunèsous les yeux, comme elle doit
être consolante pour •lapàuvî^iàniille affli-
S*ée J
■ D'un -côté oïL'.lit : . , i ;■ ; i■ ; ■ . .
« Monsieur X... vous ï>rie d'agréer l'êx-
» pression de ses sentimeaits de douloureu-
» se syhiiVath'ie pour la Qwrte cruelle que
» vous venez de faire. '
J» Au lîeû de v.6ùs envoyer des fleurs qui
» seraient bientôt fanges, j'ai cru mieux"én-
. » ;trér dans vos intentions Chrétiennes en
» .'faisant" célébrer "lésaint sacrifice' de' la
» messe "pour'"le repos de l'âmè' de-votre
H règretté^défunt. » ' • ' " ■ : ; , -
'M'au'verso delà carte : ';
« Monsieur .X.'.. offre prière de mettre le
» ., nbihhre.) '.raeSses,.''pphf^ië 'Tepos ûé ;l'ilme
» dé monsieur Z.V.'» ''"" .'" ]"~ ' ,'."
,,Le.^cachet ,de la paroisse ou les niièsses
serohi cèîéhrefes ' doit ê'tre""' apposé;aù has de
cette carte,, qui est ensuite envoyée; à- -là fa-
^miilé. ■" "-■'■ ■' •'-'--'•-- ;- • •
"Hein ! est-ce du commerce, cela, et com-
me on a de peine.a cfoire'qUe'.cettë prose
, vieiinedé prêtres, 'représentant une-r-eli-
j'giohVde pauvreté^ ; :'■/' ,:ri: l .•i,:'1'- :i •:-•'
; Moi, vôyez-yous, eh lisant cette 1 littératu-
re religieuse feï bohimércialë* surtoutT^cbm-
Imerciale, il me plait à dire-ïiuïè^dé tous
temps les fourbes ont attrapé les imbéciles
: et lés idiots. --';::. ■ < «-. :-
::--'i ■"- : .GAS/TM.DELEURME.
C^ qui J^it p((>u^sçr le blé
Un maître d'école de ViMapje ch«0"Ghe à
inculquer à. ses' élèves qu'en-'toutes .choses
'ràjè-iï' ne se fait sans' 3â."bé!riièidict'ion ;divine.
; "—'Elle est nécessaire-pour; tontes choses,
,dit-fi "; ^àhs'ellte,' rieri n.ëlteè: fait. Sii .par
exemple, j'ai lahouré une pièce de terre,
que je l'ai semée, que le soleil luit et que la
pluie humecte là-t'erré, que manque-t-il en-
core pour a^qir une bonne ^moisson ?
Un .écolier lève lladoigtj y - L
—r Eh bien, dites, Franz.
— Du fumier, M'sieu le maître.
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
5 MAÎRS '>tiiti: ■■^■•^itskt,-
mercier nos souscripteurs qui peuvent ainsi
faire toucher par notre propagande des ré-
publicains bienveillants, même quelquefois
des adA'ersaires qui nous ignorent et dont la
lecture de notre journal peut être un moyen
de comparaison.
LA COMMISSION.
Ne pas pénétrer dans une religion, MM:
c'est observer toute son indépendance, yàa
.c'est aussi se sauver! ides eroeuins, c'est qu
.ne pas aliéner sa làbeai^-ç'^st éviter Fat>- lin
surde. nu
Il n'est plus besoin dfavoir une reli- ne:
gion pour rester un parfait honnête nom- on
-me, il y a beaucoup d'exemples contrai- pe
Tes qui nous apprennent, que ce sont en t,rc
majorité dles individus ayant une reli- ]
gion qui peuplent les prisons, qui rcir- soi
laroént les,bagnes, qui fournissent des foi
têtes à l'échafaud.
La Iibne Pensée est la méthode de sin-
cérité pair -excellence qui fait passer au ..
crible de l'examen toutes choses offertes II]
au cerveau humain. Elle bannit tous les '"'
actes accomplis qui sont marqués par la
fausseté, et on a beau lui ouvrir toutes
grandes les pages de la Genèse, elle ne
laisse pas prendre ses adeptes. Sa
C'est Dieu, disent les prêtres, qui a ,je
fait l'homme, et il leur donna une lan-
gue pour mentir, et les prêtres eux-mê-
mes sont les premiers qui imposent le îaj
mensonge. ■ mi
"'.C'est mentir de dire que nous sommes* se
tous frères quand eux-mêmes font assas- - co
swier leurs semblables, parce que hu- ca
quenots. C'est meminr de dire que le pape [ .
est infaillible quand on sait que ce sont ^
-des hommes pervers qui en ont ainsi dé-
cidé et que le soi-disant trône de saint _
Pierre a été occupé par des Borgia, des;
Pie IX et autres jouisseurs et assassins.; |
Et c'est ça, ça qui est à la tête de l'Eglise,, ; A'
source de morale et de vertu, allons;
donc ! C'est mentir drafnrmer la chasteté. JJ
du; clergé quanid' on ai pour preuve Féven-1 ; 31j
trement dé femmes enceintes, le violj se
accompli sur des petites filles et des pe- n
tits garçons. Aveugles, sont les/vrais dé- ta
vols, et bien à plaindre aussi. Et on se: 6f
.dçmandieçe qui leur ifaudira yaiaiimenit. à st
ceux-là pour leur dessiller lés yeux, i *
- Pourtant, s'il-n'y avait pas chez eux une; '
série de parti pris, ils trouveraient dans , d
la propre lecture de leurs livres de soi-, jj
disante pitié les preuves des erreurs qui n
y fojuirunillent et dans lesquelles on les
tient depuis si longtemps enveloppées.
: Bas de preuves. palpables, rien qui
puisse ^authentiquer, seulement des hy-
pothèses; maisi;rafnrniation que « Dieu » •
a collaboré à la confection de:1a religion,
de ses dogmes, .rien I rien ! rien 1
S'ils vouilaient, les dévots, examiner
-lès .diverses figuires, les diverses formes
; sous lesquelles on représenté leur ; ;]
« dieui ■»'. celle pair, exemple du « dieu » ^
i-de-la igoierr,e,..il. est.à aroire qu'ils trem- J
:Âble*aient les ipxemiers devant toutes les; ■.'*
honneurs sasniglanites qu'on lui prête, car . >
il - Mf se-déicihaînefr les pipes, atrocités, :
César -était moins barbaire ; en tout ■
. cas; il h"aîuiraiit lait que suivre l'exemple -
pair : lui fourni lorsqu'il, ordonnait qu' on-
: passât aù'/fil dé tépée, ;atin 'de les extern ;
-mitoeir.:toius, lés hâ^iitànits- de plusieurs ,:
nations. î
■ Eloignoais-raous des erreuris, ne cesse-
raHè dé répéter aux citoyens qui me li-
: sent et qui. yi-ennenit mi'éoouitér dans les
"', àahférencéioù; je suis appelé, car si
D|ieu avait existé,, iln'au^ait pas permis
tais lés forfaits qu'on commet en son ;
nom ;. il n'aurait pas eu le ; jeu dlamuse-
ment. délaucaiéation des mystères ou de
rébus plus ou moins bien inventés ; c'est:
Stuipidiê, MM,,q.ue
. terré ia comédie immorale delà çoncep-
; ; %iQïi. de la jeunesse, dés amouirs et de la.
"mibirt, de son propre fils.
,Toujt:.C(ela lest-rMiçuile et n'est qu'er- ;
;Tteuirs. ■ .
i Que la Libre ;Pensée 'ait uni amtire opa*
.nage ;'ellé: le 'trouvera, pairmi tant d'au- ;
ifces^ dans; la bonite. Par là bonté, elle '
montrera/au inaaidé des mléchants qui !
. suitlêes.rietigions qu'il ;y a des gens hors
. de lui .qnii 'siavehtsainis bruiit être bons, -
généreux, et que .i'àmqur ;(du juste est;
largement professé' par ceux qui ne'
croient.pas en.Dieu.
Sxur-celte terre, nous-sommes de pas-
sage vlorlsqûe nous userons enfouis en
elle,:«noiissavons qméce sera.■fini. Alors,
à quoi bon chicaner ?,Mieux comprise,
la' vie ,seraiit, plus supportable, et si les
individus ne la font pas ainsi, les cro-
yants ideyràient s'en prendre au bon dieu
qui.ne le veut pas, et les athées aux ma-
lins qui fabriquent les dieux pour désu-
nir les hotonies. Ces. derniers ne se gê-
nent guère, tandis que les premiers n'en
ont pas le couirage, tellement ils ont
peur.' Ils ont peuirv parce qu'ils craignent
trop apprendre.
En nous éloignant des erreurs, nous
sommes avec le vrai pour la plus grande
force de notre méthode rationaliste.
EMILE NOËL.
fl UH 30URML j)U BHÛHE
Union Française des
ChEis dB famiiiE laïques
Adhésions nouvelles de : Sabres (Landes), ;
Saint-Jiunien (HautérVieirhé), Gastès (Lan- ;
des), Semp'igny; (Oise).
A l'heure où les nécessités de la défense I
laïque se font plus que jamais sentir, le oo-;
mité général, par la voie du « Libre Pen-î
seur de France » se permettra, sous peu, tin;
conseil à chaque membre de l'Union Fran-j
çàisc^
A ;
Nos adhérents d'une, aimée sont invité à j.
retirer leurs cartes jjpoxir 1914. j
LE BUREAU, i
Hotre Propagande par la lEdurc j
A la suite de la conférence que fit Emile;
Noël, à Amiens, le l*r mars, la Société l'U-î
nion laïque, qui l'avait appelé lui remit la;
somme de cinquante francs. Sur cette der-j
nièi"é, Emile Noiil préleva seulement le mon-;
tant de son voyage de Paris à Amiens, fai-|
snnt ses aulxes frais, et remit le reliquat,!
soit 37 francs au trésorier de la propagan-j
; de par la .lecture, qui en accusa réception)
au trésorier de rjùniom Laïque. I
Cette somme va nous permettre, «n avril,!
i d'envoyer iOO pamphlets éducatifs sur la li-t
Ibrc pensée et un certain nombre de jour-'
naux. t
j L'Administrateur tTésoiier délégué,!;
I1 AN.;
Les Persécutions Religieiises
Avant propos j
Un ouvrier de la pensée, un piocheur, jet ^
pourrais ajouter un « t/ravailleur éruddt »; I
Vient dé m'adresser le cànavas d'un travail; *
de recherche raiiohalliste, qu'il me deman-; J
de a faire .passer dans notre vaillant et larr
ge « Libre Penseur de Fii'ance ». ; ]
Mes éamarades de la commission et moi- "_
-mêinè ne pou.vons avoir aucune raison 'i
â'empècliér cette manifestation dé SÔ pror
duire, parce que, -d'abord., nous avons lé
plus grand respect pour la « pensée » et sori
.développement le plus étendu, pa.rce aussi,
;nous avons pleine "confiance dans la cons-
ciénicé de nos léctews, tous amis dé la liberj- " '_
té, et enfin dans la sincérité de conception
'. de celui qui doit écriive sa série d'articles. ;
•Dans les « Persécutions religieuses », no-;
I tre'correspondant essaiera d'atteinidre le
pi-ofoiid 1 dé l'idéapi il- donnera aux lecteurs
et aux militants, des arguments réels pour
;"se défénidré'de nos -adversaires et nous fe-
ra" connaître, pour que -nous les aimions
mjeux, des martyrs inconnus, tombés à, la
' .bataille pou* la Libre Pensée.
"C'est dans le prochain nnméro qne paraî-,
trà lé premier •artîclé sur les ((Persécutions
•religieuses >>. N6u6 sommes déjà persuadés
; que celui-ci dntêressera: tous nos abonnés et I
lecteurs et qu'ils en garderoint la série. Cet I
1 avant propos est loin d'être à Qa hauteur de ?
l'oeuvre qu'il "présente, mais notre ami sera |
àndùlgent. Nous l'en remôrcions d'avance. 1
EMTLE NOËL. i
Citoyens réducteurs ci auteurs d'arlï- &
clés de la « Libre Pensée du Rhô- s
ne », p
Vous avez bien voulu nous "envoyer votre v
journal du 15 février, p-roibahlemènt pour v
nous faire conoifaîtiie et- déi>lorfer une scis-
skm qui ex'Lste dans la Fédié'riCtion du Rhô-
ne et nous montrer qu'il y a dans votre fé-
dération des pontifes qui jalousent ceux qui
sont un peu au-dessus d'eux et les déni-
grent pour servir leur propi-e cause. Si la.
LiiÙre. Pensée n'a pas besoin d'évèque. il
Mi" faut.' en tout cas, de la cohésion, des ■.
sentiments élevés, die la noblesse et de la ,
largesse de Ames ; on doit s'unir, se tendre
la main et non f aire comme votre journal : j
semer la discordé ; vous devriez, citoyens, ,
laisser aux feuilles r-éactionnuires, clérica- ;
les et jésuites ce ©enre de prose dévastauri- !
ce et grouper au conti»ire toutes vos forces •
pour liepousser les attaques malveillante»;
et soutenir ceux.qu'i se dévouent à laf
boanie cause. Vos articles acrimonieux i
contre Monsieur Noël nous ont fait
juger leur auitteur ; il n'a pas besoin; ,
de se nommer, nous l'aAons aune à. ,
sa. valeur. Nous avons eu l'ho:meur et le; "3
plaisir d'avoir dans nos Ardennes le cl- ,
toyen Noël pendant vingt jours, et tous les ; ]
grouji>es de nok"e fédération n'ont eu qu'a .
se louer d« son passage : 21 ne s'est pas !
targué d'être président de l'Union fédéatUi-;
ve, il s'est donné comme simple propagan»;
diste ; il ne s'est enorgueilli en quoi que c«
soit, a été d'une modestie rare ; il n'a porte*
m£me aucun jugement désobligeant contre
qui que. ce soit ; il a démontré la nécessité;
de s'unir, l'urgence de devenir forts par le;
nombre, la tolérance, l'instruction scient!-,,
fique. le devoir.
Contrairement à tous les propagandistes;
qite nous avons {advenir depuis plus de dou-^
zc ans que nous avons notre dévoilé prési-,
dent, Jules Parle, EMILE NOËL EST LE SEUL
QUI AIT AGI AVEC UN COMPLET DÉSINTÉRESSEMENT,;
se contentant de stes frais de chemin de fer
et die la. réception, à la, fortune du pot, chez
tel libre penseur qui voulait bien le rece-
voir., pour éviter aux sociétés les frais d'hô-
tel. L'auteur de vos articles pourrait-il ins-
crire à son actif le même dévouement ? ;■
Dans le journal du 1" février que voits
relatez, je n'ai trouvé aucune idée mauvdï-,
se, au contraire : un encouragement aii
bien, à l'union ; un appel à travailler avec;
ardeur au triomphe de l'oeuvre de rénova-,
tion humaine que poursuit la Libre Pensée.
Quelle différence de pensées avec celles qu*
je lis daus votre journal et comme une com-
paraison est facile à établir.
Puisque vous ne reconnaissez pas la
formation, dé l'Union fédérative, affirmant
qu'elle n'existe pas, pourquoi n'avez-vous
pas démenti les journaux libres penseurs
et socialistes qui en ont parlé et en ont re-
laté les statuts ?
Et puisque vous critâquez l'Union des Pèr
res de famille dont E. Noël est président
et fondateur, quelle oeuvre établissez-vous
pour- essayer de faire quelque chose pour
la laïcité ? Ne devriez-vous pas seconcier
de tous vos «efforts une bonne idée ? N'au-
rait-elle même que germé dans un vcnv
■yeau, vous devriez la soutenir et renicoura-
igar. Dans la vie, on ne doit pas chercher à
- faire tort 'à soin procliain, tel est le; l'ésunié
des conceptions de notire président, de no-
fee comitté et die la secrétaire qui: souhaite
liU'e un journal. moins acerbe que. celui de
i la Libre Pensée du Rhône.
■ ELISE PROTJN,
' Secrétaire de VUiiion des Libres
Penseurs de Sedan et des énvi-
5 ro?is.
P.- S. — Vos ciïtiiques valent à l'Union
Fédérative noître adhésion, immédiiate.
au jour du scrutin législatif, en ce cas seu-
lement nous reconnaîtrons sa sincérité.
Mais pas dé danger, les tonsurés iront dé-
poser dans'l'urne le bulletin contre la laï-
que et la libre pensée, ils cachent d'un, mas-
que leurs manoeuvres'pour mieux pouvoir
mener campagne en faveur des candidats
■qui rêvent tout 'le temps l'écrasement de là
démocratie par l'étranglement de. la Répu-
blique. Aussi, Libres Penseurs, mes frères,
garde à vous ! Que ceux d'entre vous, qui
habitez les petites villes ou campagnes, ne*
se privent nullement de chercher à savoir
si le maître' corl>eau du clocher ne conspire
pas ; démasquer sa manoeuvre, ça sera tra-
vailler pour le salut public. Veillez et sur-
veillez.
MORDSEL.
La DteNï la HépuMip 8
v
Notre ami Peuret-Hatton, vient de lancer ^
un vibrant appel pour la constitution do «1
la Liyw nationale pour la Défense de la
JiéputiliquP. li
Envoi gratuit du projet, sur demande à !(
lui adressée à Chartres (E-et-L), 70, grande ■'*
Rue. ç
DIDEROT.
Croyant, réfléchis !
Réfléchis-tu, croyant, aux nùsèi'es qui
trop cruellement s'abattent sur ce pauvre
. monde ? Et si Ui y rélléchis comme moi
..ii'es-tu pas pris d'une douleur atroce en
: songeant que Ion Dieu veut et cause tout
cela ! 11 n'est doue pas lion, ce D'.eu que
tu loues et auquel tu offres de remettre la
vie que tu dis lui redêvoir. Mais pour toi-
même, que lui as-tu donc fait pour qu'il
ne cesse de faire .couler tes larmes ? Rien 1
lien ! avoues-tu,.et alors pourquoi tant de
cruauté de sa .part.
C'est l'hiver, il le faut pour tous ne ces-
ses tu de me dire, pour tous, oui, tu as
raison, mais tandis que tu grelottes, que
ton enfant se glace.dans son berceau, à
peine recouvert de bardes, d'autres, et qui
ne sont pas croyants, aiment l'hiver que tu
déteste, leur enfant repose sous de chau-
des couvertures, je ne dis pas cela pour
mettre dans ton coeur de la haine, non t
mais rélléchis tout de môme, combien est
injuste le Dieu que tu pries et dans lequel
tu mets ton espérance. Tu es sans ouvra-
ge et tu es vaillant, sans feu, et tu as froid,
sans pain et tu iis faim, et malgré tout ce-
la tu pries, tu implores, tu as la loi et tu
dis que le Dieu suprême existe. N'en
crois rien ou alors dis comme moi, ce Dieu
est coupable, condamnons-le. Mais, j'y
pense, qui est-ce (jui t'a flîl que Dieu exis-
te ? ......'•■•■ , .;
— Le Prêtre.
Le Prêtre ! me dis-tu. mais sache donc
que c'est lui, lui, qui a créé, qui a inventé
Dieu, parce que ce Dieu artificiel lui don-
, ne le moyen de ne pas connaltr© certaines
;\ prêtés de. rexistence.ce Dieu lui permet
(la recevoir ton offrande,' de la solliciter au
besoin, et pendant que tu paies tous les
services que tu attends de Dieu, celui qui
, l'a créé en vit; et se' moque de toi.
Crevant., réfléchis !
EMILE NOËL.
tioh sociale du peuple ?: Dôît-ellc rester "en.
arrière. ?... Je féponds, càtégèriquemealt,
non.
Lorsque la masse ouvrière sera impré-
gnée des maux héréditaires que cause l'al-
cool, il -sera iroprtard pour .remédier à ses
misères et à. ses souffrances : ce, sera un©
masse, inerte, sahsyiè,;sans aspirations.''
;XiaJt.':P:,. école de vérité, se.doit de mon-
trer au peuplé que l'alcool l'abrutit et fait
dé lui une rnasse inconsciente et difficile à
régénérer. ■ ''; ■■;'■
. Le parti socialiste ib'elge Va bien compris:
il à vu.que là conscience, l'activité d'un
homme sombraient'rapidement au fond
d'un verre de verlè et c'est .'.au seiii m&nie
des groupes ouvriers, syridieqls,''coopérati-
ves, par sies Maisons du peuplé, qu'il, cher-
che a.mener,1e bon.combat contre l'abrutis-
sement -du"prolétariat. : ''■''' ""/
« Lutter .contre l'alcpplisme, c'est lutter
contre les .causes dé inâjâdie, de misère et
de mort 1 C'est ''aûtesi/flfîrahchi-r. lé; peuple
de l'esclavage du cUpitàîal'çoolique. »
La"sobriété, 'la''tenipéi'hncb, .'.sont, pour
la classe ouvrière, lés conditions principa-
les de. la .question,sociale,, car elles consti-
tuent pour 'l'ouvrier un grand avantage,
eh cas'dé lutte':' , ; ',
Libres penseurs, éducateurs du peuple, dé-
nonçons le péril alcoolique et luttons pour
l'enrayer si nous ne pouvons le supprimer.
.Daiis de prochains articles, nous cherche-
rons les moyens pratiques d'y arriver.-
JOSEPH LANDAIS,
Président de seciion antialcoolique.
NOUVEAUî COLLABORATEUR
Nous avons pensé qu'une étude populaire
sur les religions, et eh .particulier sur la
religion catholique, s'imposait, et noù6
.ayons; demandé à notre cainarade Gaston
Deléurine, un jeune Mayénhais, oiilitant
dé la Libre Pensée, de bien vouloir se
charger de cette étude.
I.é' citoyen Deleurme vient de répondre
afllrmativement à notre demande en nous
infqinnànt" qu'il fera ])araître, sous le titre
« Dogmes et Tteligions », une série d'arti-
cles dont le premier paraîtra dans le pro-
chain numéro du « Libre Penseur de Fran-
ce ». -'■' .': •.. ■
LA REDACTION.
UBe Répcmse au soaîaVisle-clérical Myrens
Moire Souscription «e remisi fles oncles
• ©efléniae, Algérie, 1 fr. pour 10 numéros ;
Lafltte, Les Lilas (Seine), 0 fr. 50 pour &
numéros ',
.Un ami;-abonné de la rue Châteaudun, à
^Bordèauxi 2 iri. pour 30, numéros ; ;
. J..Rbnnèt, CÔte-d^Ôr, i fr. pour 10 numé-
.ros.
Tous A WVBRS. — Nous ne cesserons de re-
LA C&NIPâGNE MASQUEE
s Les catholiques qui suivent le clergé of-
? fleiel — car tous en lui n'ont pas confiance
V — vont apprendre par la voix et le canal' |
de l'arclievêque de Paris, que la politique,
; lisez la propagaiide électorale, sera bannie
de lii chaire tda messieurs 1 les curés.
Oui, niais, ,et. du confessionnal ?
Il paraît que c'est le pape lui-anême qui a
fait au digne prélat cette recommandation,
lors de son récent'voyage à Rome.
La souris de La Fontaine, apercevant
dans un sac de (boulanger Raton, s'écriaM -i-
'«'Ce sac enfariné ne me dit rien qui vaille. »'
Eh tbien' ! c'est curieux, à' moi les « sacs a
charbon » me produisent le.même effet. Et
Isv le"pape tient à nous apparaître pour une
seule fois avec franchise, qu'il ordonne aux
, memibres du clergé, non seulement de ne
jp'as'propagan.der, mais aussi de s'abstenir
M. Myrens, député unifié du Pas-de-Ca- .
lais, coivfinue plus que janiais à voulo:r
attirer à lui les -calotins et les cafardé.
Nous le laisserions faire, s'il n'insultait ■
pas nos idées rationalistes dans nos grou-
pes de Libre Pensée. Qu'il apprenne, ce
trompeur de socialistes, que nos cerveaux (
. sont moiiis furieux que le sien, car'il est
;;fo'u de rage de voir que les laïques de sa :
' circohscr'iptioni les'''s'oldàtis socialistes uni-
'.'[ié's et en même temps mc??tbres de-la.Li-:
' brç Pensée, hé veulent 1 pas se laisser faire;
, à,nouveau pour quatre 1 ans dé plus et en
6ht."assez de cet endbfmeur de la classe ou-
''.vrïère,' qui la tmhitauVbénéfice dés curés,
romains. Pourquoi;le parti cjarde-t-il un,-
: teltraîtredans 'ses rangs? •..■.■■
Libre PEnsÉe et flWism
L'alcoolisme est-il l'une des questions qui '.
doivent préoccuper la L. P.. ?
' Je ri'hésite pas à répondre : oui.
La L. P. poui-suit l'émiamciipation intel-,;
lectueHe de l'homme par la Raison.
S'il est possible- d'émanciper intellectuel-
lenienit un être conscient, comment pour-
rait-on arriver à affranchir un être dont la".
Raison est atrophiée par l'Alcool ?
.Dflns les couches ouvrières, les ravages
exercés par l'alcoolisme sont épouvanta-
bles. Le mal est si profond que les pouvoirs
pulblics se sont érmis. Le cri d'alarme a été
jeté par les'ligués de tempérance de plus en
plus nombreuses. •'■':■•■..■.': '' !i
Là L.P. pèùt-elle rester indifférente à
cette campagne, rénovatrice, à cette éduca-
Pro|K>s 4l^ii2aiiio
.l'ai là sur ma tal)le le dernier numéro do
VKeho dc 11'.' D. de Maincrs organe très
pieux do cette dernière ville, qui publie un
article dont je veux: faire profiter-les lec-
teurs du Libre Penseur de France..
Dans ce galimatias de sornettes, le ré-
dacteur de • l'entrefilet,' en arrive' à dire
qu'au lieu d'offrir des fleurs et de placer
des; couronnés sur -le cercueil des-morts, on
ferait oeuvre plus louable en leur faisant
dire des messes et ce, en offrant à la fa-
mille une « carte de messe ! ! »
l'en aiunèsous les yeux, comme elle doit
être consolante pour •lapàuvî^iàniille affli-
S*ée J
■ D'un -côté oïL'.lit : . , i ;■ ; i■ ; ■ . .
« Monsieur X... vous ï>rie d'agréer l'êx-
» pression de ses sentimeaits de douloureu-
» se syhiiVath'ie pour la Qwrte cruelle que
» vous venez de faire. '
J» Au lîeû de v.6ùs envoyer des fleurs qui
» seraient bientôt fanges, j'ai cru mieux"én-
. » ;trér dans vos intentions Chrétiennes en
» .'faisant" célébrer "lésaint sacrifice' de' la
» messe "pour'"le repos de l'âmè' de-votre
H règretté^défunt. » ' • ' " ■ : ; , -
'M'au'verso delà carte : ';
« Monsieur .X.'.. offre prière de mettre le
» ., nbihhre.) '.raeSses,.''pphf^ië 'Tepos ûé ;l'ilme
» dé monsieur Z.V.'» ''"" .'" ]"~ ' ,'."
,,Le.^cachet ,de la paroisse ou les niièsses
serohi cèîéhrefes ' doit ê'tre""' apposé;aù has de
cette carte,, qui est ensuite envoyée; à- -là fa-
^miilé. ■" "-■'■ ■' •'-'--'•-- ;- • •
"Hein ! est-ce du commerce, cela, et com-
me on a de peine.a cfoire'qUe'.cettë prose
, vieiinedé prêtres, 'représentant une-r-eli-
j'giohVde pauvreté^ ; :'■/' ,:ri: l .•i,:'1'- :i •:-•'
; Moi, vôyez-yous, eh lisant cette 1 littératu-
re religieuse feï bohimércialë* surtoutT^cbm-
Imerciale, il me plait à dire-ïiuïè^dé tous
temps les fourbes ont attrapé les imbéciles
: et lés idiots. --';::. ■ < «-. :-
::--'i ■"- : .GAS/TM.DELEURME.
C^ qui J^it p((>u^sçr le blé
Un maître d'école de ViMapje ch«0"Ghe à
inculquer à. ses' élèves qu'en-'toutes .choses
'ràjè-iï' ne se fait sans' 3â."bé!riièidict'ion ;divine.
; "—'Elle est nécessaire-pour; tontes choses,
,dit-fi "; ^àhs'ellte,' rieri n.ëlteè: fait. Sii .par
exemple, j'ai lahouré une pièce de terre,
que je l'ai semée, que le soleil luit et que la
pluie humecte là-t'erré, que manque-t-il en-
core pour a^qir une bonne ^moisson ?
Un .écolier lève lladoigtj y - L
—r Eh bien, dites, Franz.
— Du fumier, M'sieu le maître.
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