Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1914-02-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 février 1914 15 février 1914
Description : 1914/02/15 (A10,N4)-1914/03/01. 1914/02/15 (A10,N4)-1914/03/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56045205
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
DIXIÈME ANNÉE. — N° 4.
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
15 FÉVRIER 1914,, //#
-gg-BaasME /'t
Pour bien compi'end-re, disons-nous à ; ma
ceux qui nous suivent, il l'uni raisonner, j soi
c-ttr quioo'nque ad'inel sans raisonner, est. ] p;.u
est stisoeptthlc d être souvent trompé. voi
Tous nos lecteurs, nous le savons, sont I
des cerveaux qui se domient lu peine de lo?
réllée-hir, et, admettant ce qu'ils com- les
■pre.inme.nif parfaitement, peu'venl à leur su
tour être- utiles à la. cause qu'ils défen- fée
dent. mi;
Après avoir lu -notre cher Libre Pen- hé;
seur de France, on se rend compte ini- bie
médi«ibe.nH,nil. du rôle coiinotal-if qu'il bai
joue el que la valeur éd-ucafive que nous de;-
lui donnions est c-ei'Uiinemeiif réelle.;
Sou enseignement éclaire, pour les l'ai- .N
re disparu lire, les illueioins ancrées dans étai
les luibitiud\\s de ceux qui ne pureut se la
donner la. peine de raisonner, niais qui ne.-
linissent, pair se débaii'rasser de cerluine lis!
tutelle- devant la brutalité et l'évidence ékt
Je ses exposés convaincants et hors tout leu
pasi-i pris. bie
Tourinoiiiilié .pur l'imiporkuice qu'occu- a m
pe le nre-n^oiage dams l'existence des luu
homme-s, il s'est donné pour devoir do l.re
poursuivre- ses éludes nwc. la persôvc- 1
ranoe ef l'indépeuidainctc qui rendent forts 1 In
les obsei-vaileurs et les cri tiques, dont le km
réels souci est d'être justes. la
: Dissiper les e.riTMir.s •aiwes ici-bas el 9es
qui ln-oaibl&niii les eouisciences honnêtes et •• :
droites, est son birt. Qui l'en- pomrrail •N>'(-
blâmer ? Pour coite, oeuvre bienfaisante, ne'
nous tous, «nHahoraleiiirs zélés, ne Ta- vv;
baiimloiMierong pas. Seuls ! les non con- -c\'-:
vaincus, ceux qui ciroyaienf être libres '''».
penseurs, oitoyen.s affruuohis hier, j-cip'i'is «j"
j>Hii* le renioixls, uitijoiuirtVliui s'en iront, d'
Ceux-là. sont de trop' daims un mouve- ne
ine.nt aussi beau que . le noire, mouve- sci
m-enf. qui les entraînera, quand' même el so
malgré eux pour les décirusser de leur soi
r.esle d igiiioiraiiiice. el qui leur don-nwa aï!
■oience. "•'
Pour se dé.bairrasS'Or (tes religions, des dr
itogimes, des oni'hulcs que le tout inspiii-e,
on ne peint, y ainriver qu'en étudiant, ai;
qu'en rniisoin.ns.int.
Un èlre humai'un qui: nuîf dans un mi- C(-
ljeu religieux, qui a. pour guàsde une sorte
de croyance, lie peut, d'une minute a so
l'autre," s-en croire débarrassé el se (tire el:
athée ; ça serait un mauvais rationaliste.
Puis, ce ne peut être brutalement,, par le
fait mesquin d'une contrariété, encore ,,r"
moins pair Pespoir -dai gain qu'on arrive I1
à faire uni 'd'Allée, un libre penseur. La. e>
brutalité, la mesquinerie, la- contrariété,
le gain, •qu'est-ce que 'oeia ? Ça peut-il ; r«
seiiilenienl compiler -duns l'espace si court la
du temps que nous avons à passer sur
celte terre ? Et alors, pourquoi recourir '»<
à de tels petits moyens, quand on peut \\
ouvrir loiuit g.iund le livre d'enseigne- '!
menti et die 'comparaison. Oui, c'est par J1
réllwlR. comparée "qu'on apprendra à re- o
eoinnaMn-e combien sont, fausses les doc-
trines religieuses e-l, à la place de toutes
les cruautés, des idiénis de justice dont !
elles sont enveloppées, si nous savons y 1
glisser la douceur de la largesse dans la
générosité dm; seii'lii.menl. nous arrive-
rons à atteindre le complément de quali-
té dont a. besoin un vrai libre penseur et
tout de suite apparaît aux yeux des plus
ré-fi-a claire s l'harmonie que de tels êtres
apporteraient pour le perfectionnement, *
sinon pour la refonte de la société.
L'homme qui craint d'examiner pour .-
mieux courprenidre, n'est pas digne du 7
titre qu'il porte. 1
L'homme, la .femme possèdent la Rai-
son ; pair -elle,, ils doivent vouloir péné- <
frer les.iuyslfer.es, se rendre compte el 1
dénoncer ïabsurde ; n'ontdts pa.s pour I •
aide la. scienice ? Grâce- à cette dernière, I
i les douilics, si leur -l'aiisoui eu.laissait en- I '
côre;.•idispairai-tiraiieiniH lotailemenl et leur
îuoiifrerivit l'idiéal cpive nous faisans de
l'application de îi-otre mn'ithode. ,1e dis
V« idéal », je ne dis 'pas V» ulopic », car
je suis de ceux qui •osent affirmer que
seuiles les mé.coninaiiissaiiiiCJe,s du moment
son't riénérairices de riDi.possib/e.
Lai'Raison ne peu'-t cihoisiir enfire les
m'uilti'ples reli-gioiis, oair toiiiles veulent se j
dorime,]- .un earac-tère insonda.ble en Ai- J
eair-li h leurs fidèles : «Croyez, croyez, \
nais ne cherchez -JJUS à pénétrer. » In- ^"
ondables pour les peureux, mises à nu j-^ 1
ia,r ceux qui quand même! veulent sa- „H'
■oir. €01.
Les iil>res ]>enseurs, eux, soumettent à la t
'examen de tous leurs conceptions phi- ne
osophiques. Leurs convictions reposent
w les .doninées de la science expérimen- ^l 11'
ée : c'est avec elle qu'ils détruisent les ? t?
nirae-les et les el'iels grotesques
léniie, et. tandis que nous élevons les ^
'ienl'ails de la science, nos ennemis l'a- n^
»a.isseiit, louv en l'utilisant, au-dessous noi
leo décisions de leur pape et de leurs pre
eu ici les. ma
Nous disons aux humains : « Sachez tro
faiblir, en la recherchant de bonne foi, »»<>.
a différence (pii existe entre les doefri- ? 10
î.es religieuses el la méthode rationa- laV
isie : lorsque vous l'aurez l'aile, vous 'j^ 11
t-t-ljlircz également celle qui existe entre n'lc
eurs prêtres el nous. Vous verrez com- mi
>ien nous somhies peu orgueilleux el . p-ji
inbilieux ; notre concours est à l'abri de de
ous hvtt.Vèts. En est-il de même de l'au- ï
re côté ? » tai:
Perdu 'dans la com fusion générale. MVl
lvoiinine qui ne raisonne pas"cherche
ous les instants dans le cliuos du monde
a voie qui le sauvera lorsque pour lui /""
;essera. le souille de vie. Tout le temps, ^*
! souffre, car il n'est jamais rassure,
vous, nous s-0'mmcs bien tranquilles :
ions savons d'où nous venons, nous sa-
ri us où nous allons, nous n'avons bc- ., I
■v-inu.gogmj. Pour venir à nous, il n'impl'i- V*
]ue aucune entorse à lu conscience, la : ^
ifierté ne subit la restriction même du- '
:i:
•eus quelques formes qu'on peut la pré- ;\>r
=civ!er. est al.isôlument banaiic. Nous di- v<>i
;én-s aussi : Des'efforts de chacun, nous coi
li'endons l'eurichisseinenf du palrimoi- vei
ne- com mu n qui assurera à fous le maxi- m;
n.iuin de garantie dans la. liberté cl le î:'j
droit à la 'pensée. SÇ!
La Raison doit faire tomber foules les Jje'
aig-ii'fies. rrjj
Elle déconcerhu'a et fera balbutier s )
ceux qui la nient. . ta 1
Elle déroulera les fabricants de men- di:
son.ge-s. ceux aussi qui travaillent, à
épaissir les ténèbres.
En un mol. elle fera éclater la vérité.
La Raison fera qu'un homme peu ins-
truit, mais cherchant à bien apprécier ce *
qui lui est présenté, se fera, un jugement '
exaef.
Elle sauvera les soumis cl. les igno-
rants, lorsque ceux-ci se décideront à y
faire, appel. ^
Par Ja Raison, enfin, on obtiendra le tr
bon sens, on écartera- le danger cl les in- L
quiétudes, on se sauvera de l'exploita- h
lion éhoniiée du comptoir commercial re- ^
ligieux ; pan-Elle, on éclairera d'un nim- I V
be. éclatant le vérikiMe Amour fraternel, j v
EMILE NOËL. v
Union- Française' des
Ete ÉjamilîB Mpes y
Renouvelez vos cartes
Nous faisons appel à nos aanis -ligueurs
et les invitons à ipen-ouveler leurs cartes de
membres de l'Union française pour 1914.
Notre campagne ■ très serrée que nous j s
avons menée au cours de la preanière an- ]
née a été presque toujours couronnée par :
le siiccès. '
Déjà, en. ce mois de janvier, nous avons •
été appelés à intervenir auprès .de deux lus- ;
Ipecteurs d'aicadémie ipoiir protester contre
riupèrienice cléricale dans l'adininieiration
intérieure de deux écoles laïques et auprès
du ministre de l'instruction, publique pour
: qu'il veuille Hncn prendre en .considération
certaine protestation républicaine contre
un uuUfre romain.
Dans les deux -premiers -cas nous avons
obtenus satisfaction, nous attendons la ré- \
ponse au troisième. Los aiépublicaiiis et. laï- (
•ques qui veulent se faire, inscrire, n'auront \
qu'à adresser leur obole libre, mais qui ne V
Ipeut être inférieure à 1 franc, au -président i
de l'Union Française, Emile Noël, à Li-
moges ,en retour de laquelle il sera envoyé
la earte d'adhérent. ;
, Le Trésorier : J. P. j
VEILLEZ SUR NOS ENFANTS ,
H
Dans ce journal; à l'époque 'où M-. Bar- Jj0I
thou annorça la loi de trois ans et à celle de
la rentrée à la caserne de nos fils à 20 ans,
j'ai écrit ce que je pensais sur ces deux —-
questions. J'ai lu ces temps derniers une -£p
note émanant du sous-eecrétariat d'Etat à J&
la guerre, informant le public, le tranquil-
lisant même, — si la note est authentique. >. j
et rien ne nous permet d'en douter, — que c-^
l'état sanitaire des soldats est meilleur ùéj
qu'il ne Pétait il y a un an au trimestre <..,;
correspondant. Tant -mieux ! et nous avons sou
la satisfaction de nous réjouir de cette bon- AÏÏI
ne nouvelle : mais la nv'.e se garde de nous ~rap
dire qu'elle est la classe sous les drapeaux \iv
qui a fourni le plus de soldats malades: 11 sjèi
y a intérêt à savoir cela. ose
Je nie rappelle avoir écrit que les jeunes £|,j,
gens de 20 ans, à peine formés à cet âge, nCi
seraient, un aliment pour l'infirmerie et rep
l'hôpital ; me serais-je trompé ? Eli 'bien ra
non, malheureusement, et j'en apporte une ]M»a
preuve-, preuve partielle, me dira-t-on, )\n,
mais je ne. puis savoir que là où je me coh
trouve, n'étant pas dieu catholique. A Li- prt
niogcs, j'ai enquêté, — on peut contrôler n'y
mes dires, — nous avons eu, au mois de tel
janvier l'JH, 30 malades à l'hôpital, mili- cai
taire, et sur ces 30, il y avait 22 hommes de nia
la classe à 2(1 ans. Voilà la proportion. Je d-aii
me demande, vu qu'on a pris le 00 % par- c es
mi les meilleurs de ces jeunes gens, iors tte qu'
l'incorporation, ce qu'est le reste au point des
de vue constitution. cuï
En attendant le retour de. l'ordre mili- tro
taire au point républicain, nous disons à éto
ceux qui dirigent : Veillez -sur nos enfants. Ta
EMILE NOËL. f;' 01
__» 1 V 1
O'estjinoTJLï ^
A Monsieur le. sous-secrétaire d'Etat ?^j
des postes et télégraphes. ^
L'un des abonnés à" ce journal me faisait, qu;
'honneur de m'écrire à la date du 22 jan- ;i ^
vier, de Sainte-Barbe-du-Tlélat, province 5c <
ii'Oran (Algérie) ; dans sa lettre, il joignait -jn
-.in mandat et jnettait le tout sous envolop- yi\
pe imj)rimée, dite de propagande, et qui j>el
porte pniini ses conseils aux laïques, ces (
lignes : « Républicains, attention ! l'Eglise H (
veut la. guerre. » Cette lettre fut saisie en la
cours déroute, à.Alger, m'assuro-t-on, ou- cla
verte et renvoyée à son expéditeur. Ne coi
trouvez-vous pas, Monsieur le sous-secré- 6p
taire. d'Etat, qu'il y a là un abus d'autorité tio
scandaleux et. qui mérite être sévèrement soi
réprimandé fout, au moins ? 3'espère que i tei
de vous signaler le fait .mettra fin à ce ré- qu
gime. du
Recevez, Monsieur le sous-sec.rétairc d'E- Pi
tat. l'assurance de mes sentiments les plus ci;
distingués. ■ vo
EMII.K NOËL, ce
Rédacteur en chef du Libre Penseur LI
île France, Limoges. ^°
~c--' m
Guerre à l'Alcoolisme g
i'(
Mon cher Noël. to
L'appel para dans votre -dernier Bulletin ,c:
en faveur de rEnfa.nce a rempli de joie vo- *'
tre collaborateur, qui voit avec bonheur le ic
Limu: PENSEUR DE FIIAXCE se lancer da.ns une
lutte qui ne pouvait on effet le laisser i.ndil- Y1
furent. « Etre toujours meilleur, toujours II
Iphis utile à nos frères, tel doit être le Irat e:
prhicpal de notre activité. » s<
Dans l'alcoolifeme qui abrutit l'homme, n
votre ami voit une barrière contre laquelle
se heurte, impuissant, l'affranchissement |'
dre l'esprit humain. ll
Depuis longtemps déjà, je mène-moi-mé- c;
me de pair la. lutte d'émancipation, intellec- 1
tsuelle et la lutte antialcoolique. C:
Sentiments dévoués, f
Joseph LANDAIS,
Président tic la 2i22e section scolaire <
à'antialcoolismc. i
N.-B.— Heureux de seiwir une bonne eau.-. *
se, je nie félicite moi-même d'aivoir, par '
nion .article. Sauvons Venfance de demain, '
acquis la col!alxiration d'un vaillant institu-
teur, d'un ami éprouvé, auquel le jury d'un
grand concours national humanitaire été la
Société antialcoolique ides agents de che-
mins'dé fer français décernait, en juillet
dernier, le dipôniè'd'honneur. g
[ Mon ami J. L. connnencer.a tôt à traiter j
de la question dans notre oa'gane. (
L E. N. |
* •••- —- —-— - - i
,, Adtiéslons nouvelles à rBoion [
\\ û6s Ghefs as Famille laipes i
B : ■ ~~~~ 1
t- : Avec iplaisir, nous voyous renforcer nos ?
rangs ipar de nouveaux citoyens auxquels
é nous souhaitons bienvenue.
i C'est ainsi qu'ils arrivent de Bellac (Hte- .
| Vienne), Blond (Haute-Vienne), Narbonne f.
(Aude), Lyon (Rhône), Buesière-Poitevme «<>.
(Haute-Vienne). [aj
Et en avant pour la défense des traqués, ne
pour la sauvegarde des droit6 par l'imposi- de
tîou de la justice. jrt
Le président, Emile NOËL.
IÛ vue déjà Bataille i
I Je suis très profondément socialiste el so-
c'aliste marxiste, mais je guis aussi proton- -,
dénient républicain. Et parce que républi- ,
çain et socialiste, j'avoue 'iliorribleinem Zu
souffrir en relisant les discours prononcés à f '
Amiens, lois du Congrès unifié par des },„
représeinants comme Compère-korel «t ,"
Mywejis. Us y t.enuent donc bien, ces mes- }™
sieua-s, à leurs mandats électifs, pour qu ils T
osent a.ffirnier qu'ils ont toutes les sympa- ue
thies pour les ouvriers produits des sacris-
des, plutôt que pour un patron, même très 1>e-'
républicain. Ce langage, je le sais, leur fe- ,r,'.
ra obten.r toutes les voix des bobej-eaux
réactionnaires, pluseelles des maîtres de la {f"
finance, des'gros exploiteurs de leurs cir- su
conscriptions et des gens d église, teis que
prêtres, b gots. eafairds. Nous savons qu'il iil
n'y a. j>as de plus feiveuts soutiens de l'au- s' 1)
tel que les richards et les gros exploiteurs, , '
car ils ont besoin du vicaire qui oflicie pour e!
ma.mtcjiir le trou]>eau de fidèles qui l'écoute cl 1
dans lu craénie, la servitude, figjioraaice, et nll
c est de cette graine, de cette clientèle fe!
qu'est composée la majorité des électeurs . 'ai
dès sus-désignés ; jaimais ils ne i>erdeiH au- de
cune occasion de faire des déclarations con- '
tre les so:-d;sajit mangeurs de curés ; ;pas ™M
étonnant, ces -derniers votejit pour eux. 'iv
Tant qu'aux pet ils patrons républicains, ils ^"
s'en moquent ; toutes leurs sympathies, ils ',a
l'cnt déclaré, vont aux> ouvriers cléricaux, S}'
ne préférence. tio
Lra-s
ter des parleinentaires qui font tache dans t,( 1
ses rangs, il ne pourra que gagner en mora- ]
lité ; mais, jusquedà, on ne peut être SOJIS {fis
craintes devant les mal-élus et les suspects ' "
qui vivent d'ombres. Gustave Hervé"le leur Jrr
;i dit, mais ils tiennent tellement à l'étiquet- ^x
ie qu'ils préfèrent que la. bouteille contienne "".
an produit frelaté. Nous le regrettons bien i ' 11!
vivement pour les autres et aussi pour la '- 0
belle "théorie humaine qu'est le socialisme.
Où est-il Je temps de 1 énergie socialiste ? ',:
II est vrai qu'à ce moment-là on luttait pour 1C 1
l'affranchissement défit*tif de la masse es- de
clavagiste par la Révolution sociale, et- non lei
comme le font certains joiuies sens de notre ff-
époque, a.vides de sinécures, pour l'obten- tè
tion d'un mandat de député. La révolution PC
sociale ? Ils n'en iparlent plus ! Ils se con- g<'
tentent de ne pas ■froissen" i>ar trop les idée1* ce
qu'ils combattenl, sa.ns exposer, bien enten- 11
du le -progrannne écrit par Jules Guesde el so
Paul Lafàrgue. ces apûlares estianés du so- se
cialisnie. preg-ramme écrit en prison ; ils pi
vont de "ci, de là, iciûtiquer la conduite de 3.
ceux dont ils rêvent prendre les places à la bj
Cliambre, et c'est tout. Pour parler sous le ^
couvert d\i -drapeau rouge, tout doux, pas d<
de danger, et cependant le socialisme aiutie
ne sera rien tant ciue suljsistera une par- 4i
celle de la ipréseaite société. Aussi, noua c-
pourrions saluer conunme un événement 1<
l'appel lancé ces jours dernière par les ci-
toyens René Chauvin et Jean Allemane, an- I s
■ciens députés, à la conscience ouvrière so- I ^
cialiste et révolutionnalae, si engourdis par 1 »
les arrivistes depuis le pacte -d'unité. I »
En vue dé la ]iroclia.ine .bataille, ce nou-
vel élément,"le seul du reste dans la note de I
lutte contre tous îles .privilèges, va rentrer t
en action ; niallieuireusement, le temps lui c
sera compté, mais enfin il préviendra l'ave- t
nir. »
Avec lui 1, ion sera sûr que tous ses élus, >
lorsqu'il en aura, seront ca/rrément contre
les faiseurs deilxnis dieux, les (fabricants de c
dogmes, les piréeuvseuns de consciences hu- ;
ma.-nesj les pouirvoyera-s d'ignoraaice, et \
que, sans réticences, il combattra les ielir -j
gions et leurs soutiens, quels qu'ils soient,
pour sauver les hommes, même abêtis.
11 se dressera uniformément contre ceux
; qui rêvent de la. reprise des relations diplo-
matiques avec le Saint-Siège, et qui vou-
draient vo>'r reîleurjr les temps où les asso-
ciations confessionnelles étaient maîtresses
L" de la: France, et combattra la politique dé-
' bonna re qui voudrait que l'Etat collabore
avec l'Eglise au. sauvetage des âmes.
1 Par tous les moyens possibles et imagiaia-
a blés, la curie romaine veut prendre sa re-
:7 vanôlie et assurer à. l'Eglise le droit et le
!t moyen, de vivre avec 'le concours de l'Etat
j vépmbïiicam. ; le pairti. ouvrier ne le permet-
,r ! Ira pas ; c'est pourquoi il proteste contre
I ceux des éhis soci'alistes qui donnent des.
! gages aux .cléricaux. La fédération unifiée
t du Pas-de-Calais, indignée de l'attitude de I
? Myrrens lui .a î-efusé l'investiture ; nous I
S\ Ta.pprouvons pteiiiement, elle ne veut pas
* comme agent électoral le curé de la oom-
! miiaie, le seigneur ten-ien du .château, le
h patron capitaliste et clérical de l'usine.
"A Pour moi. ie fais appel aux libres penseurs
>s ; républicains et socialistes et je leur dis ■: Ne
ls -tombez pas dans les coalitions, méfiez-vous
-des déelairations ambiguës, allez dans les
e- . .réunions publiques, ne ménagez pas les
ie r,. candidats de questions bien posées et préci-
ses, quaut ù la partie de leur .programme
laïque, et si les réponses'taites né vous don-
nent pas satisfaction, «aidez votre bulletin
Ue vote. De cette fa^ou. vous ne serez pas
«rompes.
A. FRANCK.
H y a quelques jours, sous la signature
« un cure », je lisais dans un journal ré-
gional que les francs-maçons et les libres
penseurs, à la Doumergue, MoUis, Jac-
quier, Renoult. etc., etc., feraient tout leur
possible pour que le monopole de rensei-
gnement soit voté ainsi que tous les projets
de défense laïque, et sur cette prophétie, le
tonsuré d'écrire que tout cela, sera des dé-
penses énormes pour le pays. Il valait bien
mieux, disait-il, économiser l'argent de la
France en rétablissant l'école avec dieu,
qui était toute prête, et il offrait tout de
suite bien entendu, les écwles libres.
A propos du coût de nos «écoles laïques,
j'ai lu dans le Midi. Socialiste, sous la si-
gnature de René Cabannes, ce qui suit :
« L'école laïque qui est. à Lordre du jour
des débats parlementaires coûtait à l'Etat
en 1885, cinq millions de francs et aux com-
munes, vingt millions. Au lendemain de lu
séparation, l'enseigiieinent publie nécessi-
tait une dépense de 180 millions de la part
de l'Etat et de 90, de la part des communes.
» La population scolaire s'élevait à ce
moment-là. à quatre millions et demi d'en-
fants des deux sexes répartis dans" cent
quinze mille écoles. Face ù l'école laïque,
palronée par l'Etat républicain, l'école con-
gréganiste, oeuvre de l'Eglise et d'une frac-
tion de la bourgeoisie dite libérale, ouvrait
ses portes en vue d'une oeuvre de vulgarisa-
tion à la rés'stance.
» En 183L il existait en France L695 éco-
les publiques congrégnnistes, puis sous
l'influence de la lameuse loi Fnlloirx et
crace à la complaisance du seconji empire,
leur nombre siëtait élevé et avait attc!nt lo
"hiffre de un million cent cinquante et un
uiîllc enfants avec un personnel de 25.323
concri'égaiiistes.
./Après la loi de 1881. sur la gratuité et
1 obligation de l'enseignement primaire, il
leur fallut, commencer i\ battre en retraite
devant la laïque. En 1901, on comptai! .seu-
lement. 283.000 élèves chez les congréganis-
tes. La loi du 7 juillet 1904, sous lo minis-
tère Combes leur porta un. coup terrible, on
peut dire qu'à cette époque l'écolo congrê-
ganiste ava:t vécu- Toutefois, dès. que la
concunence avec les écoles publiques do
l'Etat devint -trop rude, très .adroitement et
sous couleur de donner une éducation plus
soignée, l'Eglise se mit à fonder des écoles
privées. Alors que celles-ci n'était que de
3.000 en 1850. avec 277.000 élèves, leur nom-
bre a.tteign't'H.817 en 1900-1901. avec 1 mil-
lion 257 élèves et un personnel enseignant
de .51.054 congTéganistes.
» S'inspirant. de la parole deLicknifz (qui
Ment les écoles, tout le monide) les évoques
crosses en .l'air partirent en bataille contre
les écoles sans d'en.
I» Demi èrenient l'archevêque de Paris
s'écriait : « Ni le clergé, ni les fidèles n'a-
i) bandonueronf. leurs,écoles, s'il fallait
)> ChoisiT, les èvèques se résignera;ent plus
» facilement à fermer les églises ».
Aux dernières paroles de l'archevêque do
Paris, nous pourrions nous réjouir s'il les
tena.it, s'il prenait un tel aiTêté. et notre,
camarade Cabannes a raison de dire en
terminant son intéressant oirticle : « Il fa.u-
» dra-tout de même.en.finir : avec le péril
» clérical ».
A mon tour je ..dis : il faut à tout prix et
coûte crue coûte défendre l'école sans Dieu,
et quoique les curés nous menacent d'ana-
thèinos, anontrons leur que nous nous en
fichons.
Passons la. jambe au journaliste curé, st
la.Fa-ance fait des dépenses pour l'école laï-
que,; tant mieux, ses fils seront plus ins-
truits, ses dépenses valent beaucoup' mieux
■ que les milliards dépensés par l'a Guerre et
la marine, le nouveau.cabinet s'honorera
i eu diminuant ceux.ci:, i>our. augmenter la
■ défense ilaïque,, les' socialistes soutiendront
■ sur ce terrain le cab'iiïèt'républicain de M.
Doumergue.
- J. TOURTE.
, ->' —-—~ ■•
l Un petit mïriiGle,M Dieu, S. V. P. !
e- i.-.. !■- "■ -:■',.'':: ; ■ ' " v ■
s. La ^petite Mary; 'qùV-a-sept ans, dit 6es
e prières.
e ; — Et puis, bon Dieu, dit-elle eu terni»--
ts I nant, faites que.'sS&pt fois six fassent qua-
is rante-huit. <.
x- _, Quelle idée, Mary, fût sa mère, as-tu de
le faire cette sotte demande
e. — C'est que j'ai compté comme ça, au-
L--s jourd'hui, à ma .composition par écrit, et je
le voudrais bien que ça; fût juste.
xs On ne nous dit pas si la prière de la petite
es Marv ,fut exaucée :; ça ne serait pourtant
es pas plus difficile au ibon Dieu-, que de comjp-
;i- ter trois fois un font-un.-1
.' . ' ' ' "' "; ' ■
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
15 FÉVRIER 1914,, //#
-gg-BaasME /'t
Pour bien compi'end-re, disons-nous à ; ma
ceux qui nous suivent, il l'uni raisonner, j soi
c-ttr quioo'nque ad'inel sans raisonner, est. ] p;.u
est stisoeptthlc d être souvent trompé. voi
Tous nos lecteurs, nous le savons, sont I
des cerveaux qui se domient lu peine de lo?
réllée-hir, et, admettant ce qu'ils com- les
■pre.inme.nif parfaitement, peu'venl à leur su
tour être- utiles à la. cause qu'ils défen- fée
dent. mi;
Après avoir lu -notre cher Libre Pen- hé;
seur de France, on se rend compte ini- bie
médi«ibe.nH,nil. du rôle coiinotal-if qu'il bai
joue el que la valeur éd-ucafive que nous de;-
lui donnions est c-ei'Uiinemeiif réelle.
Sou enseignement éclaire, pour les l'ai- .N
re disparu lire, les illueioins ancrées dans étai
les luibitiud\\s de ceux qui ne pureut se la
donner la. peine de raisonner, niais qui ne.-
linissent, pair se débaii'rasser de cerluine lis!
tutelle- devant la brutalité et l'évidence ékt
Je ses exposés convaincants et hors tout leu
pasi-i pris. bie
Tourinoiiiilié .pur l'imiporkuice qu'occu- a m
pe le nre-n^oiage dams l'existence des luu
homme-s, il s'est donné pour devoir do l.re
poursuivre- ses éludes nwc. la persôvc- 1
ranoe ef l'indépeuidainctc qui rendent forts 1 In
les obsei-vaileurs et les cri tiques, dont le km
réels souci est d'être justes. la
: Dissiper les e.riTMir.s •aiwes ici-bas el 9es
qui ln-oaibl&niii les eouisciences honnêtes et •• :
droites, est son birt. Qui l'en- pomrrail •N>'(-
blâmer ? Pour coite, oeuvre bienfaisante, ne'
nous tous, «nHahoraleiiirs zélés, ne Ta- vv;
baiimloiMierong pas. Seuls ! les non con- -c\'-:
vaincus, ceux qui ciroyaienf être libres '''».
penseurs, oitoyen.s affruuohis hier, j-cip'i'is «j"
j>Hii* le renioixls, uitijoiuirtVliui s'en iront, d'
Ceux-là. sont de trop' daims un mouve- ne
ine.nt aussi beau que . le noire, mouve- sci
m-enf. qui les entraînera, quand' même el so
malgré eux pour les décirusser de leur soi
r.esle d igiiioiraiiiice. el qui leur don-nwa aï!
■
Pour se dé.bairrasS'Or (tes religions, des dr
itogimes, des oni'hulcs que le tout inspiii-e,
on ne peint, y ainriver qu'en étudiant, ai;
qu'en rniisoin.ns.int.
Un èlre humai'un qui: nuîf dans un mi- C(-
ljeu religieux, qui a. pour guàsde une sorte
de croyance, lie peut, d'une minute a so
l'autre," s-en croire débarrassé el se (tire el:
athée ; ça serait un mauvais rationaliste.
Puis, ce ne peut être brutalement,, par le
fait mesquin d'une contrariété, encore ,,r"
moins pair Pespoir -dai gain qu'on arrive I1
à faire uni 'd'Allée, un libre penseur. La. e>
brutalité, la mesquinerie, la- contrariété,
le gain, •qu'est-ce que 'oeia ? Ça peut-il ; r«
seiiilenienl compiler -duns l'espace si court la
du temps que nous avons à passer sur
celte terre ? Et alors, pourquoi recourir '»<
à de tels petits moyens, quand on peut \\
ouvrir loiuit g.iund le livre d'enseigne- '!
menti et die 'comparaison. Oui, c'est par J1
réllwlR. comparée "qu'on apprendra à re- o
eoinnaMn-e combien sont, fausses les doc-
trines religieuses e-l, à la place de toutes
les cruautés, des idiénis de justice dont !
elles sont enveloppées, si nous savons y 1
glisser la douceur de la largesse dans la
générosité dm; seii'lii.menl. nous arrive-
rons à atteindre le complément de quali-
té dont a. besoin un vrai libre penseur et
tout de suite apparaît aux yeux des plus
ré-fi-a claire s l'harmonie que de tels êtres
apporteraient pour le perfectionnement, *
sinon pour la refonte de la société.
L'homme qui craint d'examiner pour .-
mieux courprenidre, n'est pas digne du 7
titre qu'il porte. 1
L'homme, la .femme possèdent la Rai-
son ; pair -elle,, ils doivent vouloir péné- <
frer les.iuyslfer.es, se rendre compte el 1
dénoncer ïabsurde ; n'ontdts pa.s pour I •
aide la. scienice ? Grâce- à cette dernière, I
i les douilics, si leur -l'aiisoui eu.laissait en- I '
côre;.•idispairai-tiraiieiniH lotailemenl et leur
îuoiifrerivit l'idiéal cpive nous faisans de
l'application de îi-otre mn'ithode. ,1e dis
V« idéal », je ne dis 'pas V» ulopic », car
je suis de ceux qui •osent affirmer que
seuiles les mé.coninaiiissaiiiiCJe,s du moment
son't riénérairices de riDi.possib/e.
Lai'Raison ne peu'-t cihoisiir enfire les
m'uilti'ples reli-gioiis, oair toiiiles veulent se j
dorime,]- .un earac-tère insonda.ble en Ai- J
eair-li h leurs fidèles : «Croyez, croyez, \
nais ne cherchez -JJUS à pénétrer. » In- ^"
ondables pour les peureux, mises à nu j-^ 1
ia,r ceux qui quand même! veulent sa- „H'
■oir. €01.
Les iil>res ]>enseurs, eux, soumettent à la t
'examen de tous leurs conceptions phi- ne
osophiques. Leurs convictions reposent
w les .doninées de la science expérimen- ^l 11'
ée : c'est avec elle qu'ils détruisent les ? t?
nirae-les et les el'iels grotesques
léniie, et. tandis que nous élevons les ^
'ienl'ails de la science, nos ennemis l'a- n^
»a.isseiit, louv en l'utilisant, au-dessous noi
leo décisions de leur pape et de leurs pre
eu ici les. ma
Nous disons aux humains : « Sachez tro
faiblir, en la recherchant de bonne foi, »»<>.
a différence (pii existe entre les doefri- ? 10
î.es religieuses el la méthode rationa- laV
isie : lorsque vous l'aurez l'aile, vous 'j^ 11
t-t-ljlircz également celle qui existe entre n'lc
eurs prêtres el nous. Vous verrez com- mi
>ien nous somhies peu orgueilleux el . p-ji
inbilieux ; notre concours est à l'abri de de
ous hvtt.Vèts. En est-il de même de l'au- ï
re côté ? » tai:
Perdu 'dans la com fusion générale. MVl
lvoiinine qui ne raisonne pas"cherche
ous les instants dans le cliuos du monde
a voie qui le sauvera lorsque pour lui /""
;essera. le souille de vie. Tout le temps, ^*
! souffre, car il n'est jamais rassure,
vous, nous s-0'mmcs bien tranquilles :
ions savons d'où nous venons, nous sa-
ri us où nous allons, nous n'avons bc- ., I
■v-in
]ue aucune entorse à lu conscience, la : ^
ifierté ne subit la restriction même du- '
:i:
•eus quelques formes qu'on peut la pré- ;\>r
=civ!er. est al.isôlument banaiic. Nous di- v<>i
;én-s aussi : Des'efforts de chacun, nous coi
li'endons l'eurichisseinenf du palrimoi- vei
ne- com mu n qui assurera à fous le maxi- m;
n.iuin de garantie dans la. liberté cl le î:'j
droit à la 'pensée. SÇ!
La Raison doit faire tomber foules les Jje'
aig-ii'fies. rrjj
Elle déconcerhu'a et fera balbutier s )
ceux qui la nient. . ta 1
Elle déroulera les fabricants de men- di:
son.ge-s. ceux aussi qui travaillent, à
épaissir les ténèbres.
En un mol. elle fera éclater la vérité.
La Raison fera qu'un homme peu ins-
truit, mais cherchant à bien apprécier ce *
qui lui est présenté, se fera, un jugement '
exaef.
Elle sauvera les soumis cl. les igno-
rants, lorsque ceux-ci se décideront à y
faire, appel. ^
Par Ja Raison, enfin, on obtiendra le tr
bon sens, on écartera- le danger cl les in- L
quiétudes, on se sauvera de l'exploita- h
lion éhoniiée du comptoir commercial re- ^
ligieux ; pan-Elle, on éclairera d'un nim- I V
be. éclatant le vérikiMe Amour fraternel, j v
EMILE NOËL. v
Union- Française' des
Ete ÉjamilîB Mpes y
Renouvelez vos cartes
Nous faisons appel à nos aanis -ligueurs
et les invitons à ipen-ouveler leurs cartes de
membres de l'Union française pour 1914.
Notre campagne ■ très serrée que nous j s
avons menée au cours de la preanière an- ]
née a été presque toujours couronnée par :
le siiccès. '
Déjà, en. ce mois de janvier, nous avons •
été appelés à intervenir auprès .de deux lus- ;
Ipecteurs d'aicadémie ipoiir protester contre
riupèrienice cléricale dans l'adininieiration
intérieure de deux écoles laïques et auprès
du ministre de l'instruction, publique pour
: qu'il veuille Hncn prendre en .considération
certaine protestation républicaine contre
un uuUfre romain.
Dans les deux -premiers -cas nous avons
obtenus satisfaction, nous attendons la ré- \
ponse au troisième. Los aiépublicaiiis et. laï- (
•ques qui veulent se faire, inscrire, n'auront \
qu'à adresser leur obole libre, mais qui ne V
Ipeut être inférieure à 1 franc, au -président i
de l'Union Française, Emile Noël, à Li-
moges ,en retour de laquelle il sera envoyé
la earte d'adhérent. ;
, Le Trésorier : J. P. j
VEILLEZ SUR NOS ENFANTS ,
H
Dans ce journal; à l'époque 'où M-. Bar- Jj0I
thou annorça la loi de trois ans et à celle de
la rentrée à la caserne de nos fils à 20 ans,
j'ai écrit ce que je pensais sur ces deux —-
questions. J'ai lu ces temps derniers une -£p
note émanant du sous-eecrétariat d'Etat à J&
la guerre, informant le public, le tranquil-
lisant même, — si la note est authentique. >. j
et rien ne nous permet d'en douter, — que c-^
l'état sanitaire des soldats est meilleur ùéj
qu'il ne Pétait il y a un an au trimestre <..,;
correspondant. Tant -mieux ! et nous avons sou
la satisfaction de nous réjouir de cette bon- AÏÏI
ne nouvelle : mais la nv'.e se garde de nous ~rap
dire qu'elle est la classe sous les drapeaux \iv
qui a fourni le plus de soldats malades: 11 sjèi
y a intérêt à savoir cela. ose
Je nie rappelle avoir écrit que les jeunes £|,j,
gens de 20 ans, à peine formés à cet âge, nCi
seraient, un aliment pour l'infirmerie et rep
l'hôpital ; me serais-je trompé ? Eli 'bien ra
non, malheureusement, et j'en apporte une ]M»a
preuve-, preuve partielle, me dira-t-on, )\n,
mais je ne. puis savoir que là où je me coh
trouve, n'étant pas dieu catholique. A Li- prt
niogcs, j'ai enquêté, — on peut contrôler n'y
mes dires, — nous avons eu, au mois de tel
janvier l'JH, 30 malades à l'hôpital, mili- cai
taire, et sur ces 30, il y avait 22 hommes de nia
la classe à 2(1 ans. Voilà la proportion. Je d-aii
me demande, vu qu'on a pris le 00 % par- c es
mi les meilleurs de ces jeunes gens, iors tte qu'
l'incorporation, ce qu'est le reste au point des
de vue constitution. cuï
En attendant le retour de. l'ordre mili- tro
taire au point républicain, nous disons à éto
ceux qui dirigent : Veillez -sur nos enfants. Ta
EMILE NOËL. f;' 01
__» 1 V 1
O'estjinoTJLï ^
A Monsieur le. sous-secrétaire d'Etat ?^j
des postes et télégraphes. ^
L'un des abonnés à" ce journal me faisait, qu;
'honneur de m'écrire à la date du 22 jan- ;i ^
vier, de Sainte-Barbe-du-Tlélat, province 5c <
ii'Oran (Algérie) ; dans sa lettre, il joignait -jn
-.in mandat et jnettait le tout sous envolop- yi\
pe imj)rimée, dite de propagande, et qui j>el
porte pniini ses conseils aux laïques, ces (
lignes : « Républicains, attention ! l'Eglise H (
veut la. guerre. » Cette lettre fut saisie en la
cours déroute, à.Alger, m'assuro-t-on, ou- cla
verte et renvoyée à son expéditeur. Ne coi
trouvez-vous pas, Monsieur le sous-secré- 6p
taire. d'Etat, qu'il y a là un abus d'autorité tio
scandaleux et. qui mérite être sévèrement soi
réprimandé fout, au moins ? 3'espère que i tei
de vous signaler le fait .mettra fin à ce ré- qu
gime. du
Recevez, Monsieur le sous-sec.rétairc d'E- Pi
tat. l'assurance de mes sentiments les plus ci;
distingués. ■ vo
EMII.K NOËL, ce
Rédacteur en chef du Libre Penseur LI
île France, Limoges. ^°
~c--' m
Guerre à l'Alcoolisme g
i'(
Mon cher Noël. to
L'appel para dans votre -dernier Bulletin ,c:
en faveur de rEnfa.nce a rempli de joie vo- *'
tre collaborateur, qui voit avec bonheur le ic
Limu: PENSEUR DE FIIAXCE se lancer da.ns une
lutte qui ne pouvait on effet le laisser i.ndil- Y1
furent. « Etre toujours meilleur, toujours II
Iphis utile à nos frères, tel doit être le Irat e:
prhicpal de notre activité. » s<
Dans l'alcoolifeme qui abrutit l'homme, n
votre ami voit une barrière contre laquelle
se heurte, impuissant, l'affranchissement |'
dre l'esprit humain. ll
Depuis longtemps déjà, je mène-moi-mé- c;
me de pair la. lutte d'émancipation, intellec- 1
tsuelle et la lutte antialcoolique. C:
Sentiments dévoués, f
Joseph LANDAIS,
Président tic la 2i22e section scolaire <
à'antialcoolismc. i
N.-B.— Heureux de seiwir une bonne eau.-. *
se, je nie félicite moi-même d'aivoir, par '
nion .article. Sauvons Venfance de demain, '
acquis la col!alxiration d'un vaillant institu-
teur, d'un ami éprouvé, auquel le jury d'un
grand concours national humanitaire été la
Société antialcoolique ides agents de che-
mins'dé fer français décernait, en juillet
dernier, le dipôniè'd'honneur. g
[ Mon ami J. L. connnencer.a tôt à traiter j
de la question dans notre oa'gane. (
L E. N. |
* •••- —- —-— - - i
,, Adtiéslons nouvelles à rBoion [
\\ û6s Ghefs as Famille laipes i
B : ■ ~~~~ 1
t- : Avec iplaisir, nous voyous renforcer nos ?
rangs ipar de nouveaux citoyens auxquels
é nous souhaitons bienvenue.
i C'est ainsi qu'ils arrivent de Bellac (Hte- .
| Vienne), Blond (Haute-Vienne), Narbonne f.
(Aude), Lyon (Rhône), Buesière-Poitevme «<>.
(Haute-Vienne). [aj
Et en avant pour la défense des traqués, ne
pour la sauvegarde des droit6 par l'imposi- de
tîou de la justice. jrt
Le président, Emile NOËL.
IÛ vue déjà Bataille i
I Je suis très profondément socialiste el so-
c'aliste marxiste, mais je guis aussi proton- -,
dénient républicain. Et parce que républi- ,
çain et socialiste, j'avoue 'iliorribleinem Zu
souffrir en relisant les discours prononcés à f '
Amiens, lois du Congrès unifié par des },„
représeinants comme Compère-korel «t ,"
Mywejis. Us y t.enuent donc bien, ces mes- }™
sieua-s, à leurs mandats électifs, pour qu ils T
osent a.ffirnier qu'ils ont toutes les sympa- ue
thies pour les ouvriers produits des sacris-
des, plutôt que pour un patron, même très 1>e-'
républicain. Ce langage, je le sais, leur fe- ,r,'.
ra obten.r toutes les voix des bobej-eaux
réactionnaires, pluseelles des maîtres de la {f"
finance, des'gros exploiteurs de leurs cir- su
conscriptions et des gens d église, teis que
prêtres, b gots. eafairds. Nous savons qu'il iil
n'y a. j>as de plus feiveuts soutiens de l'au- s' 1)
tel que les richards et les gros exploiteurs, , '
car ils ont besoin du vicaire qui oflicie pour e!
ma.mtcjiir le trou]>eau de fidèles qui l'écoute cl 1
dans lu craénie, la servitude, figjioraaice, et nll
c est de cette graine, de cette clientèle fe!
qu'est composée la majorité des électeurs . 'ai
dès sus-désignés ; jaimais ils ne i>erdeiH au- de
cune occasion de faire des déclarations con- '
tre les so:-d;sajit mangeurs de curés ; ;pas ™M
étonnant, ces -derniers votejit pour eux. 'iv
Tant qu'aux pet ils patrons républicains, ils ^"
s'en moquent ; toutes leurs sympathies, ils ',a
l'cnt déclaré, vont aux> ouvriers cléricaux, S}'
ne préférence. tio
Lra-s
ter des parleinentaires qui font tache dans t,( 1
ses rangs, il ne pourra que gagner en mora- ]
lité ; mais, jusquedà, on ne peut être SOJIS {fis
craintes devant les mal-élus et les suspects ' "
qui vivent d'ombres. Gustave Hervé"le leur Jrr
;i dit, mais ils tiennent tellement à l'étiquet- ^x
ie qu'ils préfèrent que la. bouteille contienne "".
an produit frelaté. Nous le regrettons bien i ' 11!
vivement pour les autres et aussi pour la '- 0
belle "théorie humaine qu'est le socialisme.
Où est-il Je temps de 1 énergie socialiste ? ',:
II est vrai qu'à ce moment-là on luttait pour 1C 1
l'affranchissement défit*tif de la masse es- de
clavagiste par la Révolution sociale, et- non lei
comme le font certains joiuies sens de notre ff-
époque, a.vides de sinécures, pour l'obten- tè
tion d'un mandat de député. La révolution PC
sociale ? Ils n'en iparlent plus ! Ils se con- g<'
tentent de ne pas ■froissen" i>ar trop les idée1* ce
qu'ils combattenl, sa.ns exposer, bien enten- 11
du le -progrannne écrit par Jules Guesde el so
Paul Lafàrgue. ces apûlares estianés du so- se
cialisnie. preg-ramme écrit en prison ; ils pi
vont de "ci, de là, iciûtiquer la conduite de 3.
ceux dont ils rêvent prendre les places à la bj
Cliambre, et c'est tout. Pour parler sous le ^
couvert d\i -drapeau rouge, tout doux, pas d<
de danger, et cependant le socialisme aiutie
ne sera rien tant ciue suljsistera une par- 4i
celle de la ipréseaite société. Aussi, noua c-
pourrions saluer conunme un événement 1<
l'appel lancé ces jours dernière par les ci-
toyens René Chauvin et Jean Allemane, an- I s
■ciens députés, à la conscience ouvrière so- I ^
cialiste et révolutionnalae, si engourdis par 1 »
les arrivistes depuis le pacte -d'unité. I »
En vue dé la ]iroclia.ine .bataille, ce nou-
vel élément,"le seul du reste dans la note de I
lutte contre tous îles .privilèges, va rentrer t
en action ; niallieuireusement, le temps lui c
sera compté, mais enfin il préviendra l'ave- t
nir. »
Avec lui 1, ion sera sûr que tous ses élus, >
lorsqu'il en aura, seront ca/rrément contre
les faiseurs deilxnis dieux, les (fabricants de c
dogmes, les piréeuvseuns de consciences hu- ;
ma.-nesj les pouirvoyera-s d'ignoraaice, et \
que, sans réticences, il combattra les ielir -j
gions et leurs soutiens, quels qu'ils soient,
pour sauver les hommes, même abêtis.
11 se dressera uniformément contre ceux
; qui rêvent de la. reprise des relations diplo-
matiques avec le Saint-Siège, et qui vou-
draient vo>'r reîleurjr les temps où les asso-
ciations confessionnelles étaient maîtresses
L" de la: France, et combattra la politique dé-
' bonna re qui voudrait que l'Etat collabore
avec l'Eglise au. sauvetage des âmes.
1 Par tous les moyens possibles et imagiaia-
a blés, la curie romaine veut prendre sa re-
:7 vanôlie et assurer à. l'Eglise le droit et le
!t moyen, de vivre avec 'le concours de l'Etat
j vépmbïiicam. ; le pairti. ouvrier ne le permet-
,r ! Ira pas ; c'est pourquoi il proteste contre
I ceux des éhis soci'alistes qui donnent des.
! gages aux .cléricaux. La fédération unifiée
t du Pas-de-Calais, indignée de l'attitude de I
? Myrrens lui .a î-efusé l'investiture ; nous I
S\ Ta.pprouvons pteiiiement, elle ne veut pas
* comme agent électoral le curé de la oom-
! miiaie, le seigneur ten-ien du .château, le
h patron capitaliste et clérical de l'usine.
"A Pour moi. ie fais appel aux libres penseurs
>s ; républicains et socialistes et je leur dis ■: Ne
ls -tombez pas dans les coalitions, méfiez-vous
-des déelairations ambiguës, allez dans les
e- . .réunions publiques, ne ménagez pas les
ie r,. candidats de questions bien posées et préci-
ses, quaut ù la partie de leur .programme
laïque, et si les réponses'taites né vous don-
nent pas satisfaction, «aidez votre bulletin
Ue vote. De cette fa^ou. vous ne serez pas
«rompes.
A. FRANCK.
H y a quelques jours, sous la signature
« un cure », je lisais dans un journal ré-
gional que les francs-maçons et les libres
penseurs, à la Doumergue, MoUis, Jac-
quier, Renoult. etc., etc., feraient tout leur
possible pour que le monopole de rensei-
gnement soit voté ainsi que tous les projets
de défense laïque, et sur cette prophétie, le
tonsuré d'écrire que tout cela, sera des dé-
penses énormes pour le pays. Il valait bien
mieux, disait-il, économiser l'argent de la
France en rétablissant l'école avec dieu,
qui était toute prête, et il offrait tout de
suite bien entendu, les écwles libres.
A propos du coût de nos «écoles laïques,
j'ai lu dans le Midi. Socialiste, sous la si-
gnature de René Cabannes, ce qui suit :
« L'école laïque qui est. à Lordre du jour
des débats parlementaires coûtait à l'Etat
en 1885, cinq millions de francs et aux com-
munes, vingt millions. Au lendemain de lu
séparation, l'enseigiieinent publie nécessi-
tait une dépense de 180 millions de la part
de l'Etat et de 90, de la part des communes.
» La population scolaire s'élevait à ce
moment-là. à quatre millions et demi d'en-
fants des deux sexes répartis dans" cent
quinze mille écoles. Face ù l'école laïque,
palronée par l'Etat républicain, l'école con-
gréganiste, oeuvre de l'Eglise et d'une frac-
tion de la bourgeoisie dite libérale, ouvrait
ses portes en vue d'une oeuvre de vulgarisa-
tion à la rés'stance.
» En 183L il existait en France L695 éco-
les publiques congrégnnistes, puis sous
l'influence de la lameuse loi Fnlloirx et
crace à la complaisance du seconji empire,
leur nombre siëtait élevé et avait attc!nt lo
"hiffre de un million cent cinquante et un
uiîllc enfants avec un personnel de 25.323
concri'égaiiistes.
./Après la loi de 1881. sur la gratuité et
1 obligation de l'enseignement primaire, il
leur fallut, commencer i\ battre en retraite
devant la laïque. En 1901, on comptai! .seu-
lement. 283.000 élèves chez les congréganis-
tes. La loi du 7 juillet 1904, sous lo minis-
tère Combes leur porta un. coup terrible, on
peut dire qu'à cette époque l'écolo congrê-
ganiste ava:t vécu- Toutefois, dès. que la
concunence avec les écoles publiques do
l'Etat devint -trop rude, très .adroitement et
sous couleur de donner une éducation plus
soignée, l'Eglise se mit à fonder des écoles
privées. Alors que celles-ci n'était que de
3.000 en 1850. avec 277.000 élèves, leur nom-
bre a.tteign't'H.817 en 1900-1901. avec 1 mil-
lion 257 élèves et un personnel enseignant
de .51.054 congTéganistes.
» S'inspirant. de la parole deLicknifz (qui
Ment les écoles, tout le monide) les évoques
crosses en .l'air partirent en bataille contre
les écoles sans d'en.
I» Demi èrenient l'archevêque de Paris
s'écriait : « Ni le clergé, ni les fidèles n'a-
i) bandonueronf. leurs,écoles, s'il fallait
)> ChoisiT, les èvèques se résignera;ent plus
» facilement à fermer les églises ».
Aux dernières paroles de l'archevêque do
Paris, nous pourrions nous réjouir s'il les
tena.it, s'il prenait un tel aiTêté. et notre,
camarade Cabannes a raison de dire en
terminant son intéressant oirticle : « Il fa.u-
» dra-tout de même.en.finir : avec le péril
» clérical ».
A mon tour je ..dis : il faut à tout prix et
coûte crue coûte défendre l'école sans Dieu,
et quoique les curés nous menacent d'ana-
thèinos, anontrons leur que nous nous en
fichons.
Passons la. jambe au journaliste curé, st
la.Fa-ance fait des dépenses pour l'école laï-
que,; tant mieux, ses fils seront plus ins-
truits, ses dépenses valent beaucoup' mieux
■ que les milliards dépensés par l'a Guerre et
la marine, le nouveau.cabinet s'honorera
i eu diminuant ceux.ci:, i>our. augmenter la
■ défense ilaïque,, les' socialistes soutiendront
■ sur ce terrain le cab'iiïèt'républicain de M.
Doumergue.
- J. TOURTE.
, -
l Un petit mïriiGle,M Dieu, S. V. P. !
e- i.-.. !■- "■ -:■',.'':: ; ■ ' " v ■
s. La ^petite Mary; 'qùV-a-sept ans, dit 6es
e prières.
e ; — Et puis, bon Dieu, dit-elle eu terni»--
ts I nant, faites que.'sS&pt fois six fassent qua-
is rante-huit. <.
x- _, Quelle idée, Mary, fût sa mère, as-tu de
le faire cette sotte demande
e. — C'est que j'ai compté comme ça, au-
L--s jourd'hui, à ma .composition par écrit, et je
le voudrais bien que ça; fût juste.
xs On ne nous dit pas si la prière de la petite
es Marv ,fut exaucée :; ça ne serait pourtant
es pas plus difficile au ibon Dieu-, que de comjp-
;i- ter trois fois un font-un.-1
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