Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1914-01-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 335 Nombre total de vues : 335
Description : 15 janvier 1914 15 janvier 1914
Description : 1914/01/15 (A10,N2)-1914/02/01. 1914/01/15 (A10,N2)-1914/02/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56045168
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
DIXIÈME ANNÉE. - N» i.
BI-MENSLEL : 10
û
i5 JANVIER i#£. /£/
"'L-;"" •- ;^"-;- ** '^ /^
BULLETIN
/eueque refusa a la
les pompes de rcglise
Si les obsèques de fea le député Ni- \ n
colle de la 2' ciTOonecription de Saintes, \ ls
furent sbti là volonté de la famille. L'évêque de la [ k
Rochelle, nous disent les journaux lo- j et
eaux, refusa net les secours de ai reli- ; q
gion. En cette pénible circonstance, seul « ç:
le mitre es* resté avec la logique, et. crest | si
une bonne leçon qu'il donna à ceux qui f v
seront tentés, à l'avenir, d'agir hypoor-i- ; te
tomehit, et avec l'Eglise d'un côté et avec ; si
la. république de l'autre.
. Gomment! Voilà un parlementaire in
qui vota la séparation des Eglises et de : P
l'Etat; la loi sur la dévolution, des biens :; «
des côngrégaitions et autres lois laïques, i1 °
enlevant ainsi, un à un, à l'Eglise ses • j*
privilèges, et sa famille, irrespectueuse ; q
de sa vie politique, va oheroher ses ad- I 5
vensaines pour faire accompagner sa dé- f "
pouille mortelle au champ du repos ! ' a
Quelle aberration' ! Du vivant, du député, ; l
la famille tira orgueil du mandat ; pu- !
bliquement, devant des étrangers, elle ; J
dut souvent défendre le parlementaire . l\
contre la médisanioe adverse et prendre ; r
pour son comjpte les votes émis, et c'est \ °
parce qu'elle n'avait plus rien à espérer |. a
de l'ambition ou de la sotte vanité qu'elle ! '
commettait un acte de renflement, faisant \a
planer sur;lamémoire du disparu le dO'U'- j a
te de rinté'grité "politique, émàsculàht îr
ainsi celte mémoire qui aurait pu être et ^
rester sans tache, et ainsi faire', allonger js
la, liste de sacristie par les noms dé ceux ; (
qui brûlent pour ensuite mieux adorer ! |(
Quelle intconséquènee, quelle bétisé ou j(
quelle crapuierie. Avec des faite sembla- ' '
blés,-'nos-ennemis ont.beau,jeu poui' je- (
ter le disaréd'it siir la libre pensée et op- ;
poser les-morts aux vivants, criant qu'en ; '
fin de compte c'est encore eux qui au- ,
roni, la victoire. ; ; ;
Lorsqu'un hâmime publio explr.inie l'i- j.
dée de devenir un représen'lant, il possè- ; \
dé, ou tout- au moins croit posséder les j
qualités requises pour l'accomplisse- :.
meritdiu mandat qu'il sollicite ; il a un ;
prbgraniih.e et est attaché à une idée. Dé- j
ja. on le ^ootnnait un peu, il a. fait parler \
de lui^ sa famille est aussi au courant, ■
et si.le publia accorde là confiance de- !
mandée, le nouveau mandataire doit
.remplir' les ènigagements contractés. Si
au Parlementil reste ce qu'il a dit être
et qu'il: prenne position contre' lesi cléri-
caux et leur Ëg3ise, — s'il est radical ou
socialiste, — chacun sait qu'il tombe
sous le' cèuip de rexwmnmhiçatibn ma.-
jeuire^et-qu'enfce cas il n!a plus rien à
attendre des curés et de leur ministère.
Alors, pouirquioi, à l'héune; dernière,
■ ceux■'qui'l'entiôùirent .'veulenti-ils le re-
nier ?'li ,è9t;heuTOUx|''fRie de; temps'à au-
tre 'les, cùirés; éux-mèniës:do'ninènt: des lë-
çontëVcionime':cëlîe-qiue-vient de recevoir
la .faniille'Wicôlle, céi qui démontre aussi
que; môme;ies députés vrépublicains. de
leur: vivant, nie;s!occuipent guère; de faiiTe
1 réduiciationdes membres de leûr-faniille.
LoiiLs11Xvi:;ava#''uii'ii conseilla er des plus
habiles, il était de l'endroit où j'écris ces
lignes.. de,Limogeis -r/ je nomme Turgpt
-r'ii'!:në-,'GCssait,d'écrièe,k
lïinHtrîiicifciciim'ni'était pas assez connue,
qu'elle ne pénétrait pas le- cerveau popu^
lairè'et!qu'à p0int,!lef eiuré?et' uné"pu deux
personines.Vil*'.n'en trouvait pl^is 1 dans'-les.
comimtùnés :cie sa .province ' p&ur' signer;
lès ; pj^a^s-yèrbiaiux .die.'"ébn jj^sage. 'fEni
une autre circonstance, il" disait"âusâifa:
son roi eue s'il, y avait des établissements
pww. forme? 4eBnpeintries et Kies physi-
ciens; -il rfy^eïi^ avait rpaspour formeir^
dies-'(atoyen's.:tAuiion.^ avons'
l?écoile laïque, celle.qui est appelée à
fôS^feV;Hlek;ài!toyMis d#jt parlait Turgqt ;
maïs',' malhèuïîeus^ieîït.', la grande, rii^-:
joriiè.dies-repf^^fânits du peuple.n'en
sbititen^pRs, et^^èi^.reïmoinsieurs famil-
les. Alors, rpasrgïand'cihose. de changé.
Il y ? a: 'dono.: beaucoup à faire 1; faisons un
peu.qEa Mbre Censée.' qui doit être'k la
tiête ;du; progrès, dôifrië' pas ' manquer; de
prèn^ël;èns'màiiinsla:dîrè^iw dé' cet ën^
seignëmënili làïqiuè ""étf civique.. Elle .s'air-
! raaigera à s'introduire au foyer du légis- I
: lateur ou fei"a pression pour que les dits |
législateurs lui apj>artieninent avec leurs
familles ; ainsi, elle sei-a sûre de ne pas
i être trompée ni trahie. Elle doit imposer
; que les représentants de la nation fran-
j caise, issue dé l'immortelle Révolution,
I soient' les dignes contiLnuateurs de l'oeu-
| vre de la. représentation nationale d'an-.
| tan, ou, alors l'esprit que nous invoquons
; sera al>solument faussé.
Que nos militants de ]>ariout se pren-
i nenJt, à véiilïéi" et" qu'ils n'acceptent pas
? pour argent comptant les boniments
r dont, à l'ordinaire, on empifre la démo-
Ï craiMe moutonaiière et bon entant ; qu'ils
i aient la. valonté de vouloir ,et ils ac?
r queiTont celle de pouvoir. Obtenant la
I signature des candidafe sur un program-
\ me mimrimum, la Libre Pensée pourra
i alors exercer \va< contrôlé rigoureux sur
: Télu.
!■ lorsque plusiëuirs candidats auront
i donné leua- signature à la Libre Pensée,
les militants de cette dernière devront
f rechercher quels sont ceux " parmi eux
i dont les familles ont le moins d'attaches
i avec les oalotins, et s'il s'en trouve qua
:■ n'en ont pas du tout vers ceux-là devront
I ailer leurs préférences. Contre nous, on
j aura beau dire, on aura; beau faire, nous
i ne neus émotiionnerons ]>as ; nous ne de-
ivrons ôta-e nullement dupes d^un vague
i sentiimenitiailisme. si parmi deux candi-
! date l'un a su éinanoiper sa famille des
: dognies religieux, malgré les appels de
i ceux qui voudiraient se sauver par le
I » respect de la conscience » ; nous ne cé-
derons pas, ayant trop d'exemples sous
: les yeux, le dernier nous venant de Sain-
î les par la famille de l'ex-dépuitë Nicolle.
Aiociamplissant ainsi noiire mandat de
\ représentant du rationalisme français et,
î universel, puisqu'il est le même, nous
^aurons bien mérité de la Libre Pensée,
! de cette Libre Pensée toute pacifique qui
| montaie aux générations qui nous sui-
vent lameiileure voie dans laquelle FHu-
'■ inanité doit s'engager.
| Les liilwes pënseuirs doivent être les
; initiateurs des plus belles vertus,des pro-
! jets marquiantis et fa-isanti date dans les
! annales, de l'organisation républicaine ;'.
i ils doivent toujours chercher à être les
| i ]>remiiers ouvriers qui cimentent les en-
' \ tn-epnises: idéales sur les fondations des-
; quelles s'instaureront les oeuvres les plus
[ \ nobles dont les sources de bienfaits ne
l. ] se'tariront jamais.
: EMILE NOËL.
Sur la Laïque
Je reçois eii;ce moment quelques lettres j
i die mes amis de diverses communes' ctui
centre,; toutes me prouvent que, là-baa, la
Mque, aussi bien qu'ici,: eut)jt en ce, mo-
\ ment une,crise. G'eet la.vérité, ne la.nions
: d-bnc pas, mais au10^^^! 16 entre républi-
cains î^ardbïis/lès; cbpses en; face et, en
; y mettant un .peu de abonné volonté, nous
arriverons ensemble à céniurer le péril' et
i à constituer une base solide pour Tênsêi-
'grtenieht du .peuple.
Mes amis m'appi-ennent des choses bien
ï bizaiTes : ils se plaignent à juste titre que
L presque partout, les parents sqnt^. obligés,
bièin que Tenseignement soit pàrait-ii.'gDa-
jtrûitj à eertainea redevances soit com-
= me. usure d'eenicre, de. ©raie, de cahiers, j
îdte..'livres-;etc.,;,qui sont plus élevés'pour
; les mêmes fournitures dans les communies
j,où lMritituteur se.trouve'itrè ramï du cu-
ré, diu-vicaire,, !du châtelain,
Ils ,&& plaignent, (ces.. braves parents,,,
• qu'on JeSi vole ici, plus .que là^bas, et. vice-.
1) versa, et que le* gouvernement ne fait rien.
pour eux. Crier au vol, pour des républi-
cains^ ce.n'est pas là la solution duproblè-
inie et ;puisq!U''ils me demandent mon avis
!\ je. vais, le leur donner: dans itoute sa. bru-
tàlitë. S'il en est ain6i à, qui la faute si :ce
s ^n^estàeux-mêrnesi « Voue êtes des pères de
i famille répuiblicains et vous n'avez pas l'é-
,. nergie de.protestef, de vous organiser/pour
imposer, aux communes ce dojnt vous re-
connaissez avoir besoin. Si un maître ne
. vous doruie, pas les garanties nécessaires
| invitez à ce. qu'on le déplace, mais n» le
faites qu'à bon escient et que si vraiment
vous aviez à vous en plaindre sérieusement.
Quand aune fournitures ce n'est pas lui qui
peut vous les donner.
Vous venez me dire que l'enseignement
est loin d'être gratuit et que chaque mois
vous êtes obligés de sortir une certaine
somme de votre poche pour frais d'ensei-
gnement. Voue vous plaignez pour un«
sommé aussi modeste qui donne non seule-
ment Féducation mais surtout fera l'ave-
nir de vos enfante et vous ne protestez pas
quand on vous demande des milliards d'im-
pôts pour tout un tas de choses nuisibles :
pour-des fonds secrets, très malpropres, et
pour fondre des canons^ fabriquer des fu-
sils, réparer des églises, etc., etc. Savez-
vous que vos plaintes me font reflet de ces
grenouilles demandant un roi !
Vous dites encore, que les instituteurs
font un. commerce de plumes, de papier,
etc., que dans ce commerce ils deviennent
des mercantiles. Oh ! oh ! oh ! Mais"ne faut-
il pas qu'il rentre dans ses débours ?
je le redis, c'est votre faute : imposez à
votre conseil municipal la fourniture gra-
tuite de tout le petit bagage scolaire de vos
. enfants ; n'élisez que des citoyens qui com-
prendront vos besoins, vos infortunes. Cela
vous pouvez le faire, et bien d'autre chose
encore, que j'indiquerai prochainement.
Que ne commencez-vous pas par là ?
Mais avant tout, laissez tranquille les
maîtres de la laïque qui méritent tous les
éloges et qui, malgré toutes les calomnies,
exercent avec un dévouement sans égal le'
. plus noble des apostolats : celui d'émanci-
' pateuï des classes .plébéiennes. Ne vous
joignez pas à la cléricaille pour crier haro
sur ces dignes et braves fonctionnaires.
FIRMIN VILLARD.
La ToorDée des Arderines
Le 2 janvier, se réunissaient les membres
du conseil fédéral et la commission du jour-
nal, sous la présidence du citoyen Hardy,
1 afin d'entendre la parole du citoyen Emile
jNoël.
! Pendant unie bonne heure, notre ami
i nous a narré ce qu'il a gentiment appelé
i le «< fruit de ses études » à travers les Ar-
dennes, nous disant quels souvenirs il lui
; resterait de ce qu'il avait vu et des person-
nes aimables qu'ai avait connues. Le mili-
tant de dUnion Fédérative de la Libre
Pensée française nous a fait un tableau
clKiutmaint de son voyage de conférences ; il
nous l'a rendu si vivant que, vraiment,
' nous eûmes plaisir à l'entendre, et c'est
avec émotion cru'il nous parla des travail-
leuus des forges, fouirneaux et tissages.
Après avoir envoyé un «paternel merci a
; nos frères des Ardennes. il nous invita a
les inviter. Sa causerie du début prit, au
cours die son exposé, la forme d'une vraie
: conférence, et nous tous ses amis le félici-
tâmes de sa vaillance, car nous n'oubliions
i pas qu'Emile Noël éduque ; qu'à ce travail
! difflcultueux et fatigant il en assume un
autre, celui de s'instruire pour ses amis,
pour ses lecteurs. N'est-ce pas là le modèle
des travailleurs de la pensée ? Imitonsie.
\ ; DARLA1NE.
DGDnons-DOUs [ralernel.enient ïa main
el ffiarçDons
Lors de.ma tournée d'éducation dans les
Ardennes, j'ai cherché à faire comprendre,
aux, nombreux citoyens qui sont venus
mteofeendre qu'iliy avait un,gros intérêt
pour la démocratie à connaître» les bien-
faits que veut répandre à profusion la li-
brei.jpeinsée ;.j'aà également, démontré com-
bien,; l'Eglise.et ses^gens, onti.au; cours des
siècles fait peser- le poids dieleur domina-
tion■.; absolue sur les huniains ignorants,
comnient et combien, ces derniers furent
exploités et meurtris.
. Mes paroles furent toujours très applau-
d!ies. Ça.ne m\>e -suffit ,p,; les mette en.pratiques qu?on..le& change eiï
acte, alors je, serai- conient.
A tpus; les Libres Penseurs, qui me lisent
jC'àis,: donnoJis-nous fraternellement la
vpain.cty.viàrçlions.- Marchons à la conquê-
; te; 'dù> Menet.sû'rement.nous; ratteindrons.
Nos .eimemiSjSont, cyniques,..restons sim-
pteinent nous-mêmes ©t nous vaincrons.
Nous; vaincrons parce 031© nous, avons avec
nous la' raison, parce,q,ue.inous,, accélérons.
le-Progirès par; la!,spàencê.. dont nous nous
. réclaimons, au; lieu etiplaee des îniracSes
et des mystères. Tandisque nos ennemis
rêvent, d'aller en ; arrière,; ;;et ; yqudraient. se
' retarouver ^ à • V époque du moyén-âge, oh !
alors I qu.'estnce qWils nous feraient ? Ce se-,
; l'ait, malheur .pour les,libres penseurs, si
certains;papes,, parmi.çouxrlà qui auda-
cieuserrientiimirent.en pratique la .doctrine
romaine; les •' Grégoire- :V1I, les Boniface
VIII .et autres .astucieux ©t.crétins Innocent
III, comme ils auraient vite fait de suppri-
mer, le-droit des,gens. Aussi hé nous laisse-
j rons nous pas faire; et nous n'attendons de
personne, que dé nous mêmes, la paix par
le droit dans la justice: Tout ce qui ne vise
pas à cela, n'est que contradiction, et nous
devoiis pi-ouTOr par" notre action méthodi-
que que nous aravons nullénient besoin
pour l'établir, de forces occultés, que séuiè
notre volonté par le désir d'être humain!
s'y appliquera et réussira.
Nous repoussons le glaive à deux tran-
cliants dii spirituel et du temporel que
Initiait sur lé nïôxidë un bbnze dit souvé^
rain pontife. Nous ne laisserons pas à
dautres le soin de mettre la main sur nos
écoles, d'assurer la surveillance la plus
étroite d'un enseignement à tous les de-
grés ; les libres penseurs ne voudront pas
qu'on les dépouille de leur droit tant quen
France existera, le règne de r école laïquo.
C'est pour cëtte^errîièfè egaTéniënt que
je désire que nous nous donnions la main,
car, si le prêtre pouvait encore intervenir
à ses heures, il en serait fini de la démo-
cratie et de la liberté, la modeste école du
Peuple disparaîtrait et son maître s- dé-
voué avec elle. Ce serait alors le retour
aux jouis de deuil et de féroce tyrannie.
Nous en avons un aperçu depuis "ces der-
nières aimées, par la campagne de diffa-
mation que fsvit mener Sarto, le pape ita-
lien, chef respecté, des évêques français,
contre nos lois scolaires, campagne, qui
aurait eu l'importance jusqu'à la victoire,
si de simples militants pamni lesquels nous
sommes n'avaient ■ protesté à travers le
pays. La cléricafaille a inondé de ses pro-
duits tous les partis, seule la libre.pensée
ne se laisse pas faire, tous les débris peu-
vent se coaliser, de nous ils ne viendront
pas à bout, promettons-le, et pour cet effet,
tendons-nous une main fraternelle et mar-
chons. '
EMILE NOËL.
^ . .
II, y a quelques jours, me trouvant en v
ville, j'achète Uii quotidien lyonnais dont le i 8
titre contient à'lui seul tout l'espoir d'une v
démocratie ; je l'ouvré et des yeux le par- c
cours rapidement. Tout à coup, 1 au milieu t
de la troisième page, je découvre la tartine c
suivante': Fétc dit 8 décevibre. Au grand
bazar de Lyon, grande mise en vente d'arti- 1
des pour illuminations, bougies, lampions, .«
suifs, lanternes vénitiennes, ballons, go- '
dets, lanternes triques,'etc... bon viarcKc exceptionnel. Et *
sur le même journal dans une colonne voi- <
sine, comme pour faire pendant à l-annon- .:
i ce citée plus haut • s'étalait en caractères <
inoubliables une communication d'un '
. groupement de Libre Pensée : on y disait |
que « pour écraser à jamais l'esprit cléri- ;
1: cal qui se dressait menaçant contre l'idée '•
laïqvie ';>>. il fallait'. propàgander sans cesse .
et ne pas hésiter à se joindre à l'organisa-
tion.
Cette lecture.achevée, j'en suis î-esté com- "
me deux ronds dé flan, ainsi qu'e dit ïitl' ;
de la Villettte. Certes; on abeaU être d'une !
solide trempe, oh est pas toujours' préparé
à recevoir des coups pareils. J'ai lu et relu
plusieurs fois le filet inçrirniné croyant
être le jouet d'un rêve mia's ilaîaHU me
rendre' compte que ;je .n'étàié; pas' endormi
ét.qUe iè journal que j'avais entré les
mains était bien .unjournal. républicain,
ou s'ann'onçant comme téli je" l'avoué, je
me s'uis .écroulé, abasourdi, anéanti à \m
tel -point 1 q\i& nia: Compagne' a cru que je me
trouvais mal. !;,'..','.
Quoi' !, voilà quaràrité années qu'on lutte
pour défendre là' République, de rénvaihis-
sémênt clérical ;'; dés niilitants, avec urie
fqîléV,témérité se. font ^dlipender;' 'empri-
! soprifer par dés gouvernante et! dès; magis-
trats à tout "faire ; des; savants se: triturent
les méninges:pour livrer .aux prolétaires
; dé nouvelles inventions; çap'arjles'dé hâter
leur.éhiancip.atibii' '.ècbripTnîiîué;et,d'atté-
nuer, leurs" " difficultés.'matérielles.'. TcAite
uné,;RÏiàlflnge dé..'penseurs, ' d'éçrivâihs,:
d'ouvilèî's.:sé^rêpahdént:dàlis.rté^ liée coins
pouf^éyeiiièr:..iies:ihteUié-ences.ét.donher à
l'liuniahifé;uiïe hpp^sipni,civilisatrice que
rignorànéé'KÏai&ê'-Tiiécbnnàître,' '.Et^albrg,
comme; une injure à: ;toùs''ces dèvàuérnénts;
; à toutes^-ces.bonnes volontés, cpnimè une
; pjrbfattatidti dé ï'énéirgîè'bumairie, pour
. \inV;qiïesti.on dé gros sous, un journal, qui
. i se.pi'iâtèhd l'organe d'ûh^uplé Hoùveiiaihy
sé'.yavaté. aS'éc"; Une impunehceéçoeiirantèà
. ùnebjesogné.dé vu..,nie'rcàntilisme. ; ' ■';
3 Vil. faut : croire que les hommes qui. fout
5 voguer cette' galère se moquent >dê là Ré-
s puMique-conmie de leurs premières chàus-
s set'tès. Ils s'oècupent d'affaires et se f... des
s principes. D'ailleurs c^stp&ut-étTe,là le^eui
e efforts qu'ils $ukse^ï|faar«.rrÉÏ>u»rmtt*
! bouillir leur marmite? A-t'bn t6H: dé! plain?
y ■■ dne.-ou'^dé blâïBec^GA-t-pp .tojrt-d© montrer
il une 'rigueur excessive pour ces in&iheureux
1- inconscients. .
e Ils ont cru qai'en..; faisant. px'OÎessipjv,.de
« rèpubUcanisme.^lsiPOuyaient to.ùt. natufei-
ît lemeht'vendré... des. suifssacrés jVque.céla
•i- était tout à ^ait inoffe'nslf rét- que rien ne
e- , pouvait cboqner lès. conviçtiohs.v Et puis ils
le I ont voulu se donner une allure de libéra
lisme outrancier, ne faùt-il pas «e ménager
une poire pour la soif. -
Aut:iiom delà liberté, il faut réconnaître
aux cléricaux le dioit d'installer- sur leurs
fenêtres la chandelle ; c6mmémorafiVè'idé
1 Inunaculée-Çonception. Le gouvernement
a bien institué l'anniversaire delà prisëdè
la Bastille^en le. faisant fêter^ par déS pé-
tardSi des lampions et des libations pu-
bliques, : pourquoi les gogos de sacristie
n'auraient ils; passes loisirs de brûlër; la
sainte chandelle en l?honneur d'une vierge
qui a conçu sans péché '•■■t 0hidemandera
pour eux, afin:de les combler d'aisé; la ré-
forme, du calenidriêr ; on'instituera uiie fê-
te populaire: qui .désormais' sera appelée lé'
« quatorze juillet des imbéciles . »
Après tout, ;si les cléricaux: se plaisent
une fois l'an à montrer publ'quement'léUr
incurable bêtise, on aurait s-mauvaise' grâ-
ce de les en empêcher, déplus cela ne ser-
virait à rien ; .ne favorise-ton' pas-avec
plus d'héroïsme une; .nuuivaise Vactiori
qu'une bonne ; cause ?iÔn se heurterait, ce-
la; est certain,, à un farouche lentétêment.
Mais notre journal républicain est-il oui ou
non à critiquer de vouloir.profiter dé l'au-
baine, detiwr avantages.,etigfossir son
magot de.ee « carambouillago «■-?::.'.
En somme dans ce ;fiirtage commercial,
ou il ne va pas avec le^dos.de la cuillère, il
compromet les principes et::s?il s'oû^ë les
portes dorées de là réussite,. il se. fermé'
celles de la sincérité : ; il. est probable quo
cela lui est parfaitement égal, et que-dîeià
il;dojt pas mal être courbé sous le tfaix. -dé:
ses abjurations ; du iieste le but envisagé
par le j ou nialisme, n'est pas;Je continuel'
souci de là loyauté, c'/est de vivre de la co-
pie et dans: n'importe ^quelles, conditions;
Faire les chiens crevés ;ou vendre sa consr
cience est tombé dans-le commun du reporr'
tage. on en vit tout;commei de vidàngerj
sans se. soucier .'de Todeurj à' ; quelques
exceptions pjrès< .,•!.■;,'.• •.;;
Qu'estrce;qw celafait si la nailure, si là
maternité sont imsuiitèes ; parVd'Jn«ines 11-,
luminations; dont la .cemmémôrationj^ luie
vierge.est le .prétexte. -Jl y à;,vrafihént des
gens: insupportablement intrahsigeants-. do
vouloir ^mettre un■ ;.peu d'ordre:.-dans 60
chaos. Il' faut:vraimerit qu'ils n'aient; d'au-
tres chiens à fouetterpour entrer'dans ces
controverses stériles.
Bien oui. il est des gens qui trouvent
matière à discussion partout,, surtout lors-
qu'ils s%npéiçbiveiit que là raison de cer-
tains hommes s'égare dans- un abîme de
honte." Oh ne peuCpas endurer', que pour
évoquer la inéino.re de cette gourgandine
! dé Judée on mette tout à feu «t a cierges.
Mais on iégiml)e surtout parce qu'on sait
■ quelles lïb'mm'és' qui favorisent cette récla-
mo sont les mêmes qui jadis les 8 décem-
bre i'OOé, 1903, 1904, assemblaient lés li-
bres' penseurs aux 'Folies'lïérgèrës ipôur les
1 faire ensuite alleT sous les' iénètnes illumi-
nées dès bourgeois cléricaux hUflèr leurs
protestatioris contre l'étalage insolent de
ce luxe stupidè. Ces gàîllàrds ont récolté
gain de tout ; hier, avec la popularité con^
qùisé'dans lés meetings -^- à l'abfi>:des ho-
: rioits dés flics — ils se hissaient à quelque
sinécure, favorisée p^rVun quelconque per-
so image''éhV relief. Aujourd'hui; continuant
par où ils ont cbnimencé, se distinguaint
dans les combinaisons, «ommerciales, ils
'se sont faits "' ' couitiérs en ichandelleè. sa-
; crées." Il faut' croire que' le placement, des
articles dé piété, dès suifs à la- gloii-édela
V :ergé''-sànt"" degros 'rapportSi
C'est uîié 'humiliation de voir le monide
rouler dàné ce -cercle étroit où. l'égoisme à
: gîànd renfort dé coùde-sé fraye un chénuai
, vérs"lès félicita terrestres. Lès-uns-gravis-
sent rapidement au faite du boeméurau
, détrimentdé ceux. que les scrimiiles ont
laissé^éW bas.' Etré'ëst même étonnant que
do temps à aptre il sorte de la masse.:con.-
fuse "et, endormie; urfè • poigne vigoureuse
j pour' fÙÈttgérJces lïïstrioïis> du renienxent.
r ' ils courbéiit'ïéoM'nîe.Soûé lé'fouet:.du ,il-;
- dicuié 1 qutVles 'cinglé;^inâtsîife-n'abandon^
s nêrLt'pas leur:culture'-du.:poîilsme.; Ils-aoavt
: adaptés a ^cette : barque -qu'ils mèntent-iau
s gré -dé' leurs passiohs''ét-fde leurs, mterêis..
ï et" si àurVsés ^^'Jduts, ~lé' (diable', s'^est
a fait' 'èrm ;té;; lé iàhix prophète,: maïi iconseille
i tiar ces làrbinisv :poû*ra s'accommoder, a ;un.
r petit 'truc,, pour 'suBvèJÎir à ses fréisdeïCi-
e gare^ Vil[!fèràrxl*è'''marchandd© icierges. vll>é-
r ïa'"On:lé'défeigpé7^ùs;cé;nom q.ui'-se'trans-
d I mèttrà'^l'àfiosïèntié'V : -„^iJ,iiû ':
il f"'■'■''■' ■■■'■' /:':': •Mi^iî-' rs-.-ï' .'.7;-;..'v..
L ÉDU^ATIGH RATîGHi\LISTE
;, ■. : ■' V;(Slè'tiBy,';' ■'.'.
■ L'édu'catëuiv doit opérea'! ' de: manière que
l'enfant v*uille le bien lui-même et le;.prà-
tiiqUe.^iïdni pas par .ordre où -par .-défense: dé
faire lé contraire;; non pas par i'appàt.^'Uh
fié réèôinp^rïsé's'il:fait:bien,.o.ù.'lapAW^d'ur
iié 'p'ûinitiô.WS'iï ifait- niai '; -maîa simpleàient
parce-7qu'il le 'voudra, lui-même et, pour,.ar^
Mv'èr''à ce résultat' il-estiâeux points essen-
tiels : 1° Tôujôua-sdixe', à:l'enit«n.t la-véinté,;
lui-ihfeulquer'une idée .juste fde'ses àevoi'râ.
BI-MENSLEL : 10
û
i5 JANVIER i#£. /£/
"'L-;"" •- ;^"-;- ** '^ /^
BULLETIN
/eueque refusa a la
les pompes de rcglise
Si les obsèques de fea le député Ni- \ n
colle de la 2' ciTOonecription de Saintes, \ ls
furent sbti
Rochelle, nous disent les journaux lo- j et
eaux, refusa net les secours de ai reli- ; q
gion. En cette pénible circonstance, seul « ç:
le mitre es* resté avec la logique, et. crest | si
une bonne leçon qu'il donna à ceux qui f v
seront tentés, à l'avenir, d'agir hypoor-i- ; te
tomehit, et avec l'Eglise d'un côté et avec ; si
la. république de l'autre.
. Gomment! Voilà un parlementaire in
qui vota la séparation des Eglises et de : P
l'Etat; la loi sur la dévolution, des biens :; «
des côngrégaitions et autres lois laïques, i1 °
enlevant ainsi, un à un, à l'Eglise ses • j*
privilèges, et sa famille, irrespectueuse ; q
de sa vie politique, va oheroher ses ad- I 5
vensaines pour faire accompagner sa dé- f "
pouille mortelle au champ du repos ! ' a
Quelle aberration' ! Du vivant, du député, ; l
la famille tira orgueil du mandat ; pu- !
bliquement, devant des étrangers, elle ; J
dut souvent défendre le parlementaire . l\
contre la médisanioe adverse et prendre ; r
pour son comjpte les votes émis, et c'est \ °
parce qu'elle n'avait plus rien à espérer |. a
de l'ambition ou de la sotte vanité qu'elle ! '
commettait un acte de renflement, faisant \a
planer sur;lamémoire du disparu le dO'U'- j a
te de rinté'grité "politique, émàsculàht îr
ainsi celte mémoire qui aurait pu être et ^
rester sans tache, et ainsi faire', allonger js
la, liste de sacristie par les noms dé ceux ; (
qui brûlent pour ensuite mieux adorer ! |(
Quelle intconséquènee, quelle bétisé ou j(
quelle crapuierie. Avec des faite sembla- ' '
blés,-'nos-ennemis ont.beau,jeu poui' je- (
ter le disaréd'it siir la libre pensée et op- ;
poser les-morts aux vivants, criant qu'en ; '
fin de compte c'est encore eux qui au- ,
roni, la victoire. ; ; ;
Lorsqu'un hâmime publio explr.inie l'i- j.
dée de devenir un représen'lant, il possè- ; \
dé, ou tout- au moins croit posséder les j
qualités requises pour l'accomplisse- :.
meritdiu mandat qu'il sollicite ; il a un ;
prbgraniih.e et est attaché à une idée. Dé- j
ja. on le ^ootnnait un peu, il a. fait parler \
de lui^ sa famille est aussi au courant, ■
et si.le publia accorde là confiance de- !
mandée, le nouveau mandataire doit
.remplir' les ènigagements contractés. Si
au Parlementil reste ce qu'il a dit être
et qu'il: prenne position contre' lesi cléri-
caux et leur Ëg3ise, — s'il est radical ou
socialiste, — chacun sait qu'il tombe
sous le' cèuip de rexwmnmhiçatibn ma.-
jeuire^et-qu'enfce cas il n!a plus rien à
attendre des curés et de leur ministère.
Alors, pouirquioi, à l'héune; dernière,
■ ceux■'qui'l'entiôùirent .'veulenti-ils le re-
nier ?'li ,è9t;heuTOUx|''fRie de; temps'à au-
tre 'les, cùirés; éux-mèniës:do'ninènt: des lë-
çontëVcionime':cëlîe-qiue-vient de recevoir
la .faniille'Wicôlle, céi qui démontre aussi
que; môme;ies députés vrépublicains. de
leur: vivant, nie;s!occuipent guère; de faiiTe
1 réduiciationdes membres de leûr-faniille.
LoiiLs11Xvi:;ava#''uii'ii conseilla er des plus
habiles, il était de l'endroit où j'écris ces
lignes.. de,Limogeis -r/ je nomme Turgpt
-r'ii'!:në-,'GCssait,d'écrièe,k
lïinHtrîiicifciciim'ni'était pas assez connue,
qu'elle ne pénétrait pas le- cerveau popu^
lairè'et!qu'à p0int,!lef eiuré?et' uné"pu deux
personines.Vil*'.n'en trouvait pl^is 1 dans'-les.
comimtùnés :cie sa .province ' p&ur' signer;
lès ; pj^a^s-yèrbiaiux .die.'"ébn jj^sage. 'fEni
une autre circonstance, il" disait"âusâifa:
son roi eue s'il, y avait des établissements
pww. forme? 4eBnpeintries et Kies physi-
ciens; -il rfy^eïi^ avait rpaspour formeir^
dies-'(atoyen's.:tAuiion.^ avons'
l?écoile laïque, celle.qui est appelée à
fôS^feV;Hlek;ài!toyMis d#jt parlait Turgqt ;
maïs',' malhèuïîeus^ieîït.', la grande, rii^-:
joriiè.dies-repf^^fânits du peuple.n'en
sbititen^pRs, et^^èi^.reïmoinsieurs famil-
les. Alors, rpasrgïand'cihose. de changé.
Il y ? a: 'dono.: beaucoup à faire 1; faisons un
peu.qEa Mbre Censée.' qui doit être'k la
tiête ;du; progrès, dôifrië' pas ' manquer; de
prèn^ël;èns'màiiinsla:dîrè^iw dé' cet ën^
seignëmënili làïqiuè ""étf civique.. Elle .s'air-
! raaigera à s'introduire au foyer du légis- I
: lateur ou fei"a pression pour que les dits |
législateurs lui apj>artieninent avec leurs
familles ; ainsi, elle sei-a sûre de ne pas
i être trompée ni trahie. Elle doit imposer
; que les représentants de la nation fran-
j caise, issue dé l'immortelle Révolution,
I soient' les dignes contiLnuateurs de l'oeu-
| vre de la. représentation nationale d'an-.
| tan, ou, alors l'esprit que nous invoquons
; sera al>solument faussé.
Que nos militants de ]>ariout se pren-
i nenJt, à véiilïéi" et" qu'ils n'acceptent pas
? pour argent comptant les boniments
r dont, à l'ordinaire, on empifre la démo-
Ï craiMe moutonaiière et bon entant ; qu'ils
i aient la. valonté de vouloir ,et ils ac?
r queiTont celle de pouvoir. Obtenant la
I signature des candidafe sur un program-
\ me mimrimum, la Libre Pensée pourra
i alors exercer \va< contrôlé rigoureux sur
: Télu.
!■ lorsque plusiëuirs candidats auront
i donné leua- signature à la Libre Pensée,
les militants de cette dernière devront
f rechercher quels sont ceux " parmi eux
i dont les familles ont le moins d'attaches
i avec les oalotins, et s'il s'en trouve qua
:■ n'en ont pas du tout vers ceux-là devront
I ailer leurs préférences. Contre nous, on
j aura beau dire, on aura; beau faire, nous
i ne neus émotiionnerons ]>as ; nous ne de-
ivrons ôta-e nullement dupes d^un vague
i sentiimenitiailisme. si parmi deux candi-
! date l'un a su éinanoiper sa famille des
: dognies religieux, malgré les appels de
i ceux qui voudiraient se sauver par le
I » respect de la conscience » ; nous ne cé-
derons pas, ayant trop d'exemples sous
: les yeux, le dernier nous venant de Sain-
î les par la famille de l'ex-dépuitë Nicolle.
Aiociamplissant ainsi noiire mandat de
\ représentant du rationalisme français et,
î universel, puisqu'il est le même, nous
^aurons bien mérité de la Libre Pensée,
! de cette Libre Pensée toute pacifique qui
| montaie aux générations qui nous sui-
vent lameiileure voie dans laquelle FHu-
'■ inanité doit s'engager.
| Les liilwes pënseuirs doivent être les
; initiateurs des plus belles vertus,des pro-
! jets marquiantis et fa-isanti date dans les
! annales, de l'organisation républicaine ;'.
i ils doivent toujours chercher à être les
| i ]>remiiers ouvriers qui cimentent les en-
' \ tn-epnises: idéales sur les fondations des-
; quelles s'instaureront les oeuvres les plus
[ \ nobles dont les sources de bienfaits ne
l. ] se'tariront jamais.
: EMILE NOËL.
Sur la Laïque
Je reçois eii;ce moment quelques lettres j
i die mes amis de diverses communes' ctui
centre,; toutes me prouvent que, là-baa, la
Mque, aussi bien qu'ici,: eut)jt en ce, mo-
\ ment une,crise. G'eet la.vérité, ne la.nions
: d-bnc pas, mais au10^^^! 16 entre républi-
cains î^ardbïis/lès; cbpses en; face et, en
; y mettant un .peu de abonné volonté, nous
arriverons ensemble à céniurer le péril' et
i à constituer une base solide pour Tênsêi-
'grtenieht du .peuple.
Mes amis m'appi-ennent des choses bien
ï bizaiTes : ils se plaignent à juste titre que
L presque partout, les parents sqnt^. obligés,
bièin que Tenseignement soit pàrait-ii.'gDa-
jtrûitj à eertainea redevances soit com-
= me. usure d'eenicre, de. ©raie, de cahiers, j
îdte..'livres-;etc.,;,qui sont plus élevés'pour
; les mêmes fournitures dans les communies
j,où lMritituteur se.trouve'itrè ramï du cu-
ré, diu-vicaire,, !du châtelain,
Ils ,&& plaignent, (ces.. braves parents,,,
• qu'on JeSi vole ici, plus .que là^bas, et. vice-.
1) versa, et que le* gouvernement ne fait rien.
pour eux. Crier au vol, pour des républi-
cains^ ce.n'est pas là la solution duproblè-
inie et ;puisq!U''ils me demandent mon avis
!\ je. vais, le leur donner: dans itoute sa. bru-
tàlitë. S'il en est ain6i à, qui la faute si :ce
s ^n^estàeux-mêrnesi « Voue êtes des pères de
i famille répuiblicains et vous n'avez pas l'é-
,. nergie de.protestef, de vous organiser/pour
imposer, aux communes ce dojnt vous re-
connaissez avoir besoin. Si un maître ne
. vous doruie, pas les garanties nécessaires
| invitez à ce. qu'on le déplace, mais n» le
faites qu'à bon escient et que si vraiment
vous aviez à vous en plaindre sérieusement.
Quand aune fournitures ce n'est pas lui qui
peut vous les donner.
Vous venez me dire que l'enseignement
est loin d'être gratuit et que chaque mois
vous êtes obligés de sortir une certaine
somme de votre poche pour frais d'ensei-
gnement. Voue vous plaignez pour un«
sommé aussi modeste qui donne non seule-
ment Féducation mais surtout fera l'ave-
nir de vos enfante et vous ne protestez pas
quand on vous demande des milliards d'im-
pôts pour tout un tas de choses nuisibles :
pour-des fonds secrets, très malpropres, et
pour fondre des canons^ fabriquer des fu-
sils, réparer des églises, etc., etc. Savez-
vous que vos plaintes me font reflet de ces
grenouilles demandant un roi !
Vous dites encore, que les instituteurs
font un. commerce de plumes, de papier,
etc., que dans ce commerce ils deviennent
des mercantiles. Oh ! oh ! oh ! Mais"ne faut-
il pas qu'il rentre dans ses débours ?
je le redis, c'est votre faute : imposez à
votre conseil municipal la fourniture gra-
tuite de tout le petit bagage scolaire de vos
. enfants ; n'élisez que des citoyens qui com-
prendront vos besoins, vos infortunes. Cela
vous pouvez le faire, et bien d'autre chose
encore, que j'indiquerai prochainement.
Que ne commencez-vous pas par là ?
Mais avant tout, laissez tranquille les
maîtres de la laïque qui méritent tous les
éloges et qui, malgré toutes les calomnies,
exercent avec un dévouement sans égal le'
. plus noble des apostolats : celui d'émanci-
' pateuï des classes .plébéiennes. Ne vous
joignez pas à la cléricaille pour crier haro
sur ces dignes et braves fonctionnaires.
FIRMIN VILLARD.
La ToorDée des Arderines
Le 2 janvier, se réunissaient les membres
du conseil fédéral et la commission du jour-
nal, sous la présidence du citoyen Hardy,
1 afin d'entendre la parole du citoyen Emile
jNoël.
! Pendant unie bonne heure, notre ami
i nous a narré ce qu'il a gentiment appelé
i le «< fruit de ses études » à travers les Ar-
dennes, nous disant quels souvenirs il lui
; resterait de ce qu'il avait vu et des person-
nes aimables qu'ai avait connues. Le mili-
tant de dUnion Fédérative de la Libre
Pensée française nous a fait un tableau
clKiutmaint de son voyage de conférences ; il
nous l'a rendu si vivant que, vraiment,
' nous eûmes plaisir à l'entendre, et c'est
avec émotion cru'il nous parla des travail-
leuus des forges, fouirneaux et tissages.
Après avoir envoyé un «paternel merci a
; nos frères des Ardennes. il nous invita a
les inviter. Sa causerie du début prit, au
cours die son exposé, la forme d'une vraie
: conférence, et nous tous ses amis le félici-
tâmes de sa vaillance, car nous n'oubliions
i pas qu'Emile Noël éduque ; qu'à ce travail
! difflcultueux et fatigant il en assume un
autre, celui de s'instruire pour ses amis,
pour ses lecteurs. N'est-ce pas là le modèle
des travailleurs de la pensée ? Imitonsie.
\ ; DARLA1NE.
DGDnons-DOUs [ralernel.enient ïa main
el ffiarçDons
Lors de.ma tournée d'éducation dans les
Ardennes, j'ai cherché à faire comprendre,
aux, nombreux citoyens qui sont venus
mteofeendre qu'iliy avait un,gros intérêt
pour la démocratie à connaître» les bien-
faits que veut répandre à profusion la li-
brei.jpeinsée ;.j'aà également, démontré com-
bien,; l'Eglise.et ses^gens, onti.au; cours des
siècles fait peser- le poids dieleur domina-
tion■.; absolue sur les huniains ignorants,
comnient et combien, ces derniers furent
exploités et meurtris.
. Mes paroles furent toujours très applau-
d!ies. Ça.ne m\>e -suffit ,p,
acte, alors je, serai- conient.
A tpus; les Libres Penseurs, qui me lisent
jC'àis,: donnoJis-nous fraternellement la
vpain.cty.viàrçlions.- Marchons à la conquê-
; te; 'dù> Menet.sû'rement.nous; ratteindrons.
Nos .eimemiSjSont, cyniques,..restons sim-
pteinent nous-mêmes ©t nous vaincrons.
Nous; vaincrons parce 031© nous, avons avec
nous la' raison, parce,q,ue.inous,, accélérons.
le-Progirès par; la!,spàencê.. dont nous nous
. réclaimons, au; lieu etiplaee des îniracSes
et des mystères. Tandisque nos ennemis
rêvent, d'aller en ; arrière,; ;;et ; yqudraient. se
' retarouver ^ à • V époque du moyén-âge, oh !
alors I qu.'estnce qWils nous feraient ? Ce se-,
; l'ait, malheur .pour les,libres penseurs, si
certains;papes,, parmi.çouxrlà qui auda-
cieuserrientiimirent.en pratique la .doctrine
romaine; les •' Grégoire- :V1I, les Boniface
VIII .et autres .astucieux ©t.crétins Innocent
III, comme ils auraient vite fait de suppri-
mer, le-droit des,gens. Aussi hé nous laisse-
j rons nous pas faire; et nous n'attendons de
personne, que dé nous mêmes, la paix par
le droit dans la justice: Tout ce qui ne vise
pas à cela, n'est que contradiction, et nous
devoiis pi-ouTOr par" notre action méthodi-
que que nous aravons nullénient besoin
pour l'établir, de forces occultés, que séuiè
notre volonté par le désir d'être humain!
s'y appliquera et réussira.
Nous repoussons le glaive à deux tran-
cliants dii spirituel et du temporel que
Initiait sur lé nïôxidë un bbnze dit souvé^
rain pontife. Nous ne laisserons pas à
dautres le soin de mettre la main sur nos
écoles, d'assurer la surveillance la plus
étroite d'un enseignement à tous les de-
grés ; les libres penseurs ne voudront pas
qu'on les dépouille de leur droit tant quen
France existera, le règne de r école laïquo.
C'est pour cëtte^errîièfè egaTéniënt que
je désire que nous nous donnions la main,
car, si le prêtre pouvait encore intervenir
à ses heures, il en serait fini de la démo-
cratie et de la liberté, la modeste école du
Peuple disparaîtrait et son maître s- dé-
voué avec elle. Ce serait alors le retour
aux jouis de deuil et de féroce tyrannie.
Nous en avons un aperçu depuis "ces der-
nières aimées, par la campagne de diffa-
mation que fsvit mener Sarto, le pape ita-
lien, chef respecté, des évêques français,
contre nos lois scolaires, campagne, qui
aurait eu l'importance jusqu'à la victoire,
si de simples militants pamni lesquels nous
sommes n'avaient ■ protesté à travers le
pays. La cléricafaille a inondé de ses pro-
duits tous les partis, seule la libre.pensée
ne se laisse pas faire, tous les débris peu-
vent se coaliser, de nous ils ne viendront
pas à bout, promettons-le, et pour cet effet,
tendons-nous une main fraternelle et mar-
chons. '
EMILE NOËL.
^ . .
II, y a quelques jours, me trouvant en v
ville, j'achète Uii quotidien lyonnais dont le i 8
titre contient à'lui seul tout l'espoir d'une v
démocratie ; je l'ouvré et des yeux le par- c
cours rapidement. Tout à coup, 1 au milieu t
de la troisième page, je découvre la tartine c
suivante': Fétc dit 8 décevibre. Au grand
bazar de Lyon, grande mise en vente d'arti- 1
des pour illuminations, bougies, lampions, .«
suifs, lanternes vénitiennes, ballons, go- '
dets, lanternes
sur le même journal dans une colonne voi- <
sine, comme pour faire pendant à l-annon- .:
i ce citée plus haut • s'étalait en caractères <
inoubliables une communication d'un '
. groupement de Libre Pensée : on y disait |
que « pour écraser à jamais l'esprit cléri- ;
1: cal qui se dressait menaçant contre l'idée '•
laïqvie ';>>. il fallait'. propàgander sans cesse .
et ne pas hésiter à se joindre à l'organisa-
tion.
Cette lecture.achevée, j'en suis î-esté com- "
me deux ronds dé flan, ainsi qu'e dit ïitl' ;
de la Villettte. Certes; on abeaU être d'une !
solide trempe, oh est pas toujours' préparé
à recevoir des coups pareils. J'ai lu et relu
plusieurs fois le filet inçrirniné croyant
être le jouet d'un rêve mia's ilaîaHU me
rendre' compte que ;je .n'étàié; pas' endormi
ét.qUe iè journal que j'avais entré les
mains était bien .unjournal. républicain,
ou s'ann'onçant comme téli je" l'avoué, je
me s'uis .écroulé, abasourdi, anéanti à \m
tel -point 1 q\i& nia: Compagne' a cru que je me
trouvais mal. !;,'..','.
Quoi' !, voilà quaràrité années qu'on lutte
pour défendre là' République, de rénvaihis-
sémênt clérical ;'; dés niilitants, avec urie
fqîléV,témérité se. font ^dlipender;' 'empri-
! soprifer par dés gouvernante et! dès; magis-
trats à tout "faire ; des; savants se: triturent
les méninges:pour livrer .aux prolétaires
; dé nouvelles inventions; çap'arjles'dé hâter
leur.éhiancip.atibii' '.ècbripTnîiîué;et,d'atté-
nuer, leurs" " difficultés.'matérielles.'. TcAite
uné,;RÏiàlflnge dé..'penseurs, ' d'éçrivâihs,:
d'ouvilèî's.:sé^rêpahdént:dàlis.rté^ liée coins
pouf^éyeiiièr:..iies:ihteUié-ences.ét.donher à
l'liuniahifé;uiïe hpp^sipni,civilisatrice que
rignorànéé'KÏai&ê'-Tiiécbnnàître,' '.Et^albrg,
comme; une injure à: ;toùs''ces dèvàuérnénts;
; à toutes^-ces.bonnes volontés, cpnimè une
; pjrbfattatidti dé ï'énéirgîè'bumairie, pour
. \inV;qiïesti.on dé gros sous, un journal, qui
. i se.pi'iâtèhd l'organe d'ûh^uplé Hoùveiiaihy
sé'.yavaté. aS'éc"; Une impunehceéçoeiirantèà
. ùnebjesogné.dé vu..,nie'rcàntilisme. ; ' ■';
3 Vil. faut : croire que les hommes qui. fout
5 voguer cette' galère se moquent >dê là Ré-
s puMique-conmie de leurs premières chàus-
s set'tès. Ils s'oècupent d'affaires et se f... des
s principes. D'ailleurs c^stp&ut-étTe,là le^eui
e efforts qu'ils $ukse^ï|faar«.rrÉÏ>u»rmtt*
! bouillir leur marmite? A-t'bn t6H: dé! plain?
y ■■ dne.-ou'^dé blâïBec^GA-t-pp .tojrt-d© montrer
il une 'rigueur excessive pour ces in&iheureux
1- inconscients. .
e Ils ont cru qai'en..; faisant. px'OÎessipjv,.de
« rèpubUcanisme.^lsiPOuyaient to.ùt. natufei-
ît lemeht'vendré... des. suifssacrés jVque.céla
•i- était tout à ^ait inoffe'nslf rét- que rien ne
e- , pouvait cboqner lès. conviçtiohs.v Et puis ils
le I ont voulu se donner une allure de libéra
lisme outrancier, ne faùt-il pas «e ménager
une poire pour la soif. -
Aut:iiom delà liberté, il faut réconnaître
aux cléricaux le dioit d'installer- sur leurs
fenêtres la chandelle ; c6mmémorafiVè'idé
1 Inunaculée-Çonception. Le gouvernement
a bien institué l'anniversaire delà prisëdè
la Bastille^en le. faisant fêter^ par déS pé-
tardSi des lampions et des libations pu-
bliques, : pourquoi les gogos de sacristie
n'auraient ils; passes loisirs de brûlër; la
sainte chandelle en l?honneur d'une vierge
qui a conçu sans péché '•■■t 0hidemandera
pour eux, afin:de les combler d'aisé; la ré-
forme, du calenidriêr ; on'instituera uiie fê-
te populaire: qui .désormais' sera appelée lé'
« quatorze juillet des imbéciles . »
Après tout, ;si les cléricaux: se plaisent
une fois l'an à montrer publ'quement'léUr
incurable bêtise, on aurait s-mauvaise' grâ-
ce de les en empêcher, déplus cela ne ser-
virait à rien ; .ne favorise-ton' pas-avec
plus d'héroïsme une; .nuuivaise Vactiori
qu'une bonne ; cause ?iÔn se heurterait, ce-
la; est certain,, à un farouche lentétêment.
Mais notre journal républicain est-il oui ou
non à critiquer de vouloir.profiter dé l'au-
baine, detiwr avantages.,etigfossir son
magot de.ee « carambouillago «■-?::.'.
En somme dans ce ;fiirtage commercial,
ou il ne va pas avec le^dos.de la cuillère, il
compromet les principes et::s?il s'oû^ë les
portes dorées de là réussite,. il se. fermé'
celles de la sincérité : ; il. est probable quo
cela lui est parfaitement égal, et que-dîeià
il;dojt pas mal être courbé sous le tfaix. -dé:
ses abjurations ; du iieste le but envisagé
par le j ou nialisme, n'est pas;Je continuel'
souci de là loyauté, c'/est de vivre de la co-
pie et dans: n'importe ^quelles, conditions;
Faire les chiens crevés ;ou vendre sa consr
cience est tombé dans-le commun du reporr'
tage. on en vit tout;commei de vidàngerj
sans se. soucier .'de Todeurj à' ; quelques
exceptions pjrès< .,•!.■;,'.• •.;;
Qu'estrce;qw celafait si la nailure, si là
maternité sont imsuiitèes ; parVd'Jn«ines 11-,
luminations; dont la .cemmémôrationj^ luie
vierge.est le .prétexte. -Jl y à;,vrafihént des
gens: insupportablement intrahsigeants-. do
vouloir ^mettre un■ ;.peu d'ordre:.-dans 60
chaos. Il' faut:vraimerit qu'ils n'aient; d'au-
tres chiens à fouetterpour entrer'dans ces
controverses stériles.
Bien oui. il est des gens qui trouvent
matière à discussion partout,, surtout lors-
qu'ils s%npéiçbiveiit que là raison de cer-
tains hommes s'égare dans- un abîme de
honte." Oh ne peuCpas endurer', que pour
évoquer la inéino.re de cette gourgandine
! dé Judée on mette tout à feu «t a cierges.
Mais on iégiml)e surtout parce qu'on sait
■ quelles lïb'mm'és' qui favorisent cette récla-
mo sont les mêmes qui jadis les 8 décem-
bre i'OOé, 1903, 1904, assemblaient lés li-
bres' penseurs aux 'Folies'lïérgèrës ipôur les
1 faire ensuite alleT sous les' iénètnes illumi-
nées dès bourgeois cléricaux hUflèr leurs
protestatioris contre l'étalage insolent de
ce luxe stupidè. Ces gàîllàrds ont récolté
gain de tout ; hier, avec la popularité con^
qùisé'dans lés meetings -^- à l'abfi>:des ho-
: rioits dés flics — ils se hissaient à quelque
sinécure, favorisée p^rVun quelconque per-
so image''éhV relief. Aujourd'hui; continuant
par où ils ont cbnimencé, se distinguaint
dans les combinaisons, «ommerciales, ils
'se sont faits "' ' couitiérs en ichandelleè. sa-
; crées." Il faut' croire que' le placement, des
articles dé piété, dès suifs à la- gloii-édela
V :ergé''-sànt"" degros 'rapportSi
C'est uîié 'humiliation de voir le monide
rouler dàné ce -cercle étroit où. l'égoisme à
: gîànd renfort dé coùde-sé fraye un chénuai
, vérs"lès félicita terrestres. Lès-uns-gravis-
sent rapidement au faite du boeméurau
, détrimentdé ceux. que les scrimiiles ont
laissé^éW bas.' Etré'ëst même étonnant que
do temps à aptre il sorte de la masse.:con.-
fuse "et, endormie; urfè • poigne vigoureuse
j pour' fÙÈttgérJces lïïstrioïis> du renienxent.
r ' ils courbéiit'ïéoM'nîe.Soûé lé'fouet:.du ,il-;
- dicuié 1 qutVles 'cinglé;^inâtsîife-n'abandon^
s nêrLt'pas leur:culture'-du.:poîilsme.; Ils-aoavt
: adaptés a ^cette : barque -qu'ils mèntent-iau
s gré -dé' leurs passiohs''ét-fde leurs, mterêis..
ï et" si àurVsés ^^'Jduts, ~lé' (diable', s'^est
a fait' 'èrm ;té;; lé iàhix prophète,: maïi iconseille
i tiar ces làrbinisv :poû*ra s'accommoder, a ;un.
r petit 'truc,, pour 'suBvèJÎir à ses fréisdeïCi-
e gare^ Vil[!fèràrxl*è'''marchandd© icierges. vll>é-
r ïa'"On:lé'défeigpé7^ùs;cé;nom q.ui'-se'trans-
d I mèttrà'^l'àfiosïèntié'V : -„^iJ,iiû ':
il f"'■'■''■' ■■■'■' /:':': •Mi^iî-' rs-.-ï' .'.7;-;..'v..
L ÉDU^ATIGH RATîGHi\LISTE
;, ■. : ■' V;(Slè'tiBy,';' ■'.'.
■ L'édu'catëuiv doit opérea'! ' de: manière que
l'enfant v*uille le bien lui-même et le;.prà-
tiiqUe.^iïdni pas par .ordre où -par .-défense: dé
faire lé contraire;; non pas par i'appàt.^'Uh
fié réèôinp^rïsé's'il:fait:bien,.o.ù.'lapAW^d'ur
iié 'p'ûinitiô.WS'iï ifait- niai '; -maîa simpleàient
parce-7qu'il le 'voudra, lui-même et, pour,.ar^
Mv'èr''à ce résultat' il-estiâeux points essen-
tiels : 1° Tôujôua-sdixe', à:l'enit«n.t la-véinté,;
lui-ihfeulquer'une idée .juste fde'ses àevoi'râ.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.01%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 81.01%.
- Collections numériques similaires Bibliothèques d'Orient Bibliothèques d'Orient /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BbLevt0"Collections de l’École nationale des ponts et chaussées Collections de l’École nationale des ponts et chaussées /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "EnPC000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k56045168/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k56045168/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k56045168/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k56045168/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k56045168
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k56045168
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k56045168/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest