Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1913-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 novembre 1913 15 novembre 1913
Description : 1913/11/15 (A9,N22)-1913/12/01. 1913/11/15 (A9,N22)-1913/12/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604510s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
NEUVIÈME ANNÉE. — N« 22.
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
i5 NOVEMBRE igi3
BULLETIN
Loin -de moi l'idée dé (tirer vanilé de ; ù r
l'action quie j'ai faite l'aire par mes amis ; à 1
de la Lib-rc Pensée départementale de la ; bel
Haute-Viettne, non. mais, mes amis de j pai
partout et surtout les conduciteurs du < rei
mouvemeinit rationaliste dans chaque ; Ré
commune, canton, arrondissement ou ; '
département. feronit bien de -profiter de | qu
la, méthode -que noois venons d'employer. | «
afin de niieux connaître, sur le terrain ! '
qui nous regarde les hommes enposses- j
sion de mandais électifs, pour mieux j
les juger et ensuite tes défendre ou les j )
ooindàmmer. Car eaifin il faudrait pour- : de.
tanit qu'on ne laissa pas toujours trahir : la oaiise laïque, le pn-inciipe môme repu- j ,
lîTwSiin sous le fallacieux prélexte que fdv.
certains mandataires se recouvrent de iqn
Hiabit de l'Arlequin démocratique, j
D'un -atuti-e côté, dans les tournées que f.
je fais à rappel des groupements, j'en- |
tends de bons libres-penseurs qui se 11
plaignent dm peu d'initiative laïque dé ||:
lêu'iis élus, ne coimprenrint pas que ces l|.
derniers, pour conserver une portion de j.
leur olieintele électorale se garderaient ; jll
bien de se livrer à urne démonstration ci- •. ;'
vile afin de- conitinuier à jouir de la. con- : £',
itamc« d'un certau.ni.milieu qui se conten- **!~
te de garder oeilui-ci, i;n ras de perte, si j(j,
oh Misait celui-là. A Libourne. où je pré- \m
sidais le congrès départemental le mois ;
dernier. Tum des meilleurs amis que j'ai \
dans cette Mille, un caractère cependant ;
se plaignait que les dirigeante de l'Union l
Fedéraillive restaient un peu. trop- dans ■
le va@ue, et ne traçaient pas assez de be- s
sogne aux groupements ad'héi'ents. Mais ;
à-part cette besogne, mon ami, n'y a-t-il tjt
pnss celle dé votre milieu ? Celle aussi ;P
qui ressort chaque jour do. la lutte que ;
mène contre mous l'association des Eve- ;d
qivcs, dé leur clergé ? Et 'enfin celle de !k
tous nos ennemis ? Alors '.' Alors, tra- i
vaillons nous-mêmes et faisons travailler
oeux que nous aidons à faire élire, tout
simplement. '
J'ai profité die la çiranïswr& adressée à.
la mar.iine Uitâmiçaiisife pair soai minâstiie-, à
l'ocicasioin de la fête nielàgieusè «ïa ven- ^
idrali «Dit saint, pour faire envoyer par ;'c
mon. orgainisaltàon' Ktopàrtemonlaile, à nos \(
sémaltieairs iet idéji>uiliés, la circulaire de la ;•
Libre Pensée •demianidlaulb à chacun d'eux :t]
d'user de .ses préroigïiitiives parlementai- \
rés pquir faire retjiiiier la dite circulaire \{
ministérielle. Au-jauird.hui, dans la Hou- :,
té-Vienme. nous .savons à quoi nous en •;
tenir sur les senltimenits d!e nos éluis à J
réigard de ' la Libre Pensée organisée et I:
«usai à. celui dte 1' laisser, faire, à l'heure on sonnera ;
Ha; râëlcclibn, oh' ivcms trouvera par- ;
courant les circonsaniptions, invitant
les électeurs à se débaoTassea" de ceux
qui ont homte die s'avouer laïques
dans le régime républicain. Nous fe-
rons ainsi notre' devoir de manda- 1
taire ' national et interniaitiional de la: S
Libre-Pensée, iç'ést''tôîiiit, mais sans ine-
niaeier pea-soninfe sous icauitiôin ; nous ne.
vivions pas dte' la ciraiinfe de -la p eur, n ou s'
répudio)hiS:coihrfrie honteux -ce sytème- dé
viotencles, maïs nous agwons.
Combien de fédérations, combien dé
groupemieints'-ont fait eomnie nous ? Je
l'ignore; Kfeiis' si viO'it-oinis l'importance'' icTuine telle .consul-
latiou ? .AujouTd'*;hûï,îïouis pourrions im-
primera dans notre joturnal. comme nous
le faisonëipour lés ropréscnilants de no-
ire département, les; noms des vrais, dés
siineèrîes ■^dénioiffl'a.tes, et aussi 7 ceux qui
•ne justifient pas" les titres'dont ils se pa-
rentJ Puis; nous né nous contenterons
pas' de-' cela; polir notr'ë propagande ; j'ai
diit à mes âniis: qui ont accepité que je fe-
nans les- toais nécéssaiii'és pouiiv envoyer à chaque mai-
re un huim'éW' die notre jounnal, qui fera
connaître l'élu 1. Ce travail n'est que l'a-
vant-GOinreuir die -ctéiui' de résisteni&e que
nous devons opuDoser à l'envahissement,
en 1 général, de pamléniërilaires je m'en
fichistes dont lés mandats, pour pas mal,
peiû'ént ôtre onnsW"' -Tinne sources
à orgueil et aussi
, à revenus, à honneur, à orgueil et aussi l
i à l'exercice d'une autoirilé mé»liante et ;
! bêle, mais dont le tout se traduit sinon ■
\ par un su*, tout au moins par lïndiffé- :
! renoe.la plus ciauij>abte à l'adresse de la j
République et des électeurs. ;
Voici les réponses à notre circulaire '.
•que nous avons obtenues :
i SÉNAT. !
j Paris, le 1er octobre 1913.
î Cher monsieur Noël. i
i Pra-sonuie ne m'a imposé la séparation i
i des Eglises et de l'Etat qui faisait partie j
; de mon programme et de mes idées. j
' Je prends néaimnoins bonne note du \
[désir de l'Union, die la Libre Pensée en ce I
jq-ùi coiiwxMnifô la cirouilaire Baudin. i
I Tout à vous. ]
| ' Jean CODET. ;
î SÉXAT. j
|| Limoges, 3 octobre 1913.
; Cher, monsieur Noël,
Aiinsi que votre fédération, j'estime
jque M. Baudin «. violé, par s;i circulaire,
|la loi dé séparation dés Eglises et de l'E-
Ittit. ; j'estime donc qu'il y a lieu dé poUr-
Isuivi'e son retrait,..«ùnai que beaucoup
|drautres choses dans le même ordre d'i- I
idées. I
i Bien à vous cordân.lemiftnt.
i. Tu. RAYMOND.
\ CuAMrmn DIÏS DÉPVTICS.
\ Paris, le 6 octobre 1913.
i Moiv chor Noël,
Je vous accuse réception de l'ordre du
jjr.ur voté par la Fédération de la. Libre
[Pensée r&lalSf à là. circulaire Baudin.
i J'api>rauve cet ordii'e du jour: «t suis
îd'aecord a,vec voxis jwur reconnaître que
\\n circulaire doit être retirée,
i Cordialement a vous.
L. BF.TOIU.I.R.
■ ; CiiAMnniî DES DI':IH;TÉS.
' 12 octobre 1913.
Cher monsieur.
Vous connaissez depuis assez long-
'. temps mes sentiments pour ne pas être
. certain quie je réprouve avec la plus
' \(jrantlc étieryie toute action ou circulaire
.: iministér.ielle qui ne serait pas f ranch e-
1 -ment républicaine cl anticléricale.
~ ; Celle de .M. Baudin est donc "" ic'on'tre laquelle je proteste et si Tocca-
" .sion s'en présente, contre laquelle je vo-
} ferai.
. j :- Veuillez agréer, cher monsieur, l'ex-
; i •presaioii de mes sentiments distingués.
a : Dr F. TARRADE.
— que je lui faisais pour y donner, con-
tre le Sillon, une conférence laïque.
Sans témérité, on peut juger ces mes-
sieurs.
Bans tous les sièges électoraux, il de-
vrait en être de même ; il y aurait moins
nêteté dans l'action politique.
I^a Libre Pensée, a déclaré le congrès
internuliionail de Lisbonne, doit s'occuper
clpropogandei; pour la réalisation de son
programme rationaliste. Occupons-nous
en, mes amis et nous serons dans noire
rôle. Nos espérances d'une démocratie
laïque no doivent pas être de vaines pré-
visions : nous.jra>ùyo»s «""-Sixnir le ciel,
mais -jK>ar la ternie'eî ptiur ceux' qui s'y
: trouvent avec mous ; ne laissons pas les
; élus indécis toi 1er de louches et hypo-
: ointes combinaisons qui leur réservent
i l'alliance die nos ennemis, que. cynique-
\ ment, ils balbutient d'éluder lorsqu'ils se
trouvent au milieu de nous.
Délions-nous, crevons d'avance les
i bulles ingénieuses, mais remplies drun
j gaz étouffyjït. que ipeuvent déjà prépa-
; rer les solliciteurs sortants et piéparons-
| nous aussi à présenter au moment où
[ nous les reoon'naltrons.le pragramme mi-
! nimuni des revendications laïques aux
! futui-s candidats, programme qui devra
; être unique pour toxis les groupements
-i de-libre pensée et qui ferai que nous
; pourrons demander aux élus qui l'auront
; accej)ité die former poU'i' les doux Cham-
; brés le Groupe des parlementaires libres
■penseurs, dont la cause laïque et ratio-
inalisje iv-lii'era tanil de profils: D'ores et
-déjà, je demande à mes collègues de la
commission- executive et du conseil in-
teii!K-!dé.ra,l île l'Unjojn fédérative française
•
I gramme. Nous proaiverons ainsi la force
et- la raison d'être tic notre grande' orga-
. irisation.
En écrivant, cela., est-ce -que moi-même
-je ne viens ]KIS de tracer, un véritable
canevas à travail pour ceux dont la con-
■ (lîince. I1I>5%. niilnv*s n nla.rés h In 'lAte des
'; L'honorable M. Vacherie n.ot'i*e troi-
sième sénateur, me nous a pas répondu ;
il. nous seraiit jpénibte de lui adresser un
•l'e.pirocihe, mais en la circonstance, nous
né pouvons avoir deux pdids et deux me- I
sures et nous ne Ym. dàsperisoais pas. I
Deiix députés sur cinq, nous ont écrit. I
D'eux, nous étions sûrs, s'iéitant pronon- I
Ces avec nieltellé et franchise à chacune
de nos co-nsuililalions ; mais il n'en est
pas- de même des autres. Déjà, lors des
él'efctïions dernières, leur alttitudé à l'é
gard^du Kjuèslirô-nniaàre laïque, nous avait
laissé soupçonnveiix. Aujourd'hui, nous
voyons mieux le jeu que jouent c-es mes-
sieiiir's ; anssii je le redis : nov,s n'en se-
rons pas dupes.
Ces parlementaires sont : M. Nonhaiid,
députe de rarrondàssem-ént deSt^Vriéix ';
M, Marque!,, député do l'arrondissement
de RoiCihecnouà,rii.! ; M. Trouvé, député de
rarrdndlissoment dèBôilaic;.
Comme à chacun nous devons la justi-
ce, il me plaît de dire la vérité, en éori-
vainit qaie j'ai dominé une réunion laïque à
Nexon à laquelle assistait 1 M; Nouhaud,
alors candidat à la députaltiotri : une. autre
à Kocltecihoùart, que présadait M. Mar-
qiwfc, alors pas -candidat ; une à Bel'lao.
où n'a pas assisté M. frouvlé'. alors dé-
ipute! CéMii-cii nié mie répondit même pas,
quioùique ayant mis un timbre dans ma
deuxième lettre à une demandé de la
saille de la mairie — lui maire du Dorât
organisations et de la Fédération natio-
nale ? Si, sans doute. C'est parce que je
tiens à faire se réaliser la. pro""">sse que j
je faisais avant, pendant et api^s le con- I
Lires do Li. Rochelle quant à la transfor-
mation, à lu décen'lralisation et à la nou-
velle direction de notre orçaniisme natio- <
nal. '
11 y a encore des hommes -- parce :
■ qu'ils n'oint pas en le courage.«l'y adhé-
ier ou parce quie la valeur de leur per-
sonnalité ne serait -pas à la hauteur de i
l'effoil, intelligent qu'il y a lieu de four-
niiii- — qui osent prétendre la négation de
!"organ!':is,me même et, en second lieu, du
bail travail qu'il peut fournir. Montrons
à ceux-là te mal fondé de'leur jugement
l'îmix ou- intéressé.
Efforçons-nous de bien- faire pour pré-
parer le règne de ila Vérit|é. sur l'Erreur,
oejuii de la. Science sur la pirè-lendue Di-
vinité ; mais, pour obternir ce résultat,
il faut éloigner de la démocratie tous les
iélémonts itrauibiants. afin.dé lui assurer
tout d'abord' sa pleine ei entière liberté
de'Consciieiiice:.
C'est pour 'conquérir cielte-oi que nous
nioiiis dé]>6nson,s. que nous nous faiisons
iltas eiiiivemis, lorsque nous pourriojis
lanit avoir d'amis, en restant simplement
I« flaigornieu'rs ». Ce rôle n'est pas digne
die nous ; c'est pourquoi, sur les demi-
jésuiilés, nous iretevoris liairdinient le
voile de l'obscurité dont ils- seraient si
heureux de rester c'auveHs.
Dussions-nous souffrir dé l'inilolérance
de :taus les bonzes dé la politique, nous
n'en persisterions pas -moins dans l'em-
ploi dé ce que nous considérons être un
grand devoir.
Queluiue opiniioav qu!'ôni ait de cette
franclie attitude dans les sphères où se
manigancent, les positions dans lesquel-
les, se pilaicerônit tes candidats sortants ou
.nouveaux, peu: nous chaud : nous essaie-
; rôns pour notre part dé dossiller les yeux
t du'corps électoral. Danis tous les cas où
i nous aurons à monitu'er air point de vue
laïque comliien est, payeuse rinterven-
- tion de la Libre Pensée, nous ne faibli-
- ! rohs pas.
i 'j EMILE NOËL.
" ! Ou en est notre vaillant journal
'• i —
*— : i • -, i -
; ! Les:co'inmtiesiioiis de rédaction, et de con-
'' ' trole-du io.uirnïi.1 se sont réniaies le dimam
ll . die 9. novemliré, .La •pi'temièiie a «xaminé le!
^ J artïcles iieçés pour ce î^miéiro- du 15 «ou
lit j Tanifc. Comtote «Me le fait cliâiqiùift fois q\i'ell
en croit l'utilité, elle s'est- vas dans l'obli-
gation de inoditier cemx 1 qui lui iiaraissaient
susceptibles de donner ilieu à ijoursuites ;
ell© s'en excuse auprès des cainamdes, mais
éliacuai doit savoir qu'on ne nous raterait
pas. Nous ne sonnnes mal!li'eu,i«usejnent
pas à mie époque où nous pouvons en toute
Hidépendaiiice. avec preuves à tappui, écri-
re la vérité ni complètement la traduction
de toute notre pensée. Les écrits qui, dans
la forme, ont subi notre surveillance obli-
gatoire passeront, ainsi, et leuiri auteurs
nous en excuseront-.
La v;e du Libre Penseur de France a été
cette an'née- 1912-1913 lieaucoup plus active
que précéd'etniinieiiit. ^râo9 au cohçouiis. de
noniui'evx cainaison développement. .
Il a parte bâtît et fertile, il a instruit, il a.
éduqué, il a servi à la défense de nos idées,
à la propagation de moire couvre rationa-
liste, à l'acheminement vers notre idéal.
11 a aussi subi les assauts de ses adversai-
res devant les juges ; deux de nos camara--
des on ont'cruellement souffert. Aidé parla
solidair'ité de quelques-uns des nôtres, du
généreux dévouement de celui qui défend
qu'on cite son nom, le Libre Peîiseur de
France a résisté, a triomphé. A nouveau, il
va recomimiencer une campagne. L'année
1911-1912 avait -accusé pour lui un déficit de
quatre cent qaatrc-invgts et quelques
frujics qu'a couverte tout seul notre «mu
Emile Noël. Cotte aimée 1912-1913 l'admi-
; nistrateur nous accuse seulement un déficit
! de cent soixante-seize francs. Emile Noël a
[ payé. Le Libre Penseur de France, s'il doit
: des remerciements à tous ceux qui le lisent
'-. ou, s'occupent de lui. les leur adresse avec
" reconinaiRsance, niais ne doit pas Uiii sou à
; peovsonîie. Que d«anand'e-t.-il ? Que ses uinis,
i-. ses lecteurs, chaque libre penseur s'intèros-
': sent encore et. davantage à lui. si possible.
■• Que chsic-uin. ï'-aide à conquérir des cer-
veaux nouveaux, des abonnés nouveaux et
pou à peu, ce faisant, il gagnera du chemin
pour nos idées. La sympathie dont on l'en-
: touirera se ropoMoi'a sur tous ceux qui. ici,
: >ui guidant ses pas et smtout sur le méri-
tant laborieux'qui, malgré les sacrifices et
les avatars dont on l'a abreuvé., n'a. jamais
'.fléchi, sur celui qui en est la cheville ou-
vrière, notre cher et bon ami Emile Noël.
Pour les -commissions réunies :
Le rapporteur, O. PALU.
Je pjrétends que.ceux qui se dérobent à
l'effoit d organisation et de discipline libre-
ment consentie, qui ne voudront 'pas br^er
avec la tactique de dispersion; qui n'«u-
l'oiu pas souci de placer au-dessus de tout
lu conq.iu.ete-.de notre homogénéité d^action
en vue.d.esvictoiws.collect.ves.iie pourront
aucunement justifier leur abstention.
C'est pourquoi, je fais un appel à. tous les
; groupements qui ne. l'ont pas encore fait
de faire leurs efforts, pour rentrer en mas-
;se dans cette grande .faini.Ue qu'est l'Unian
; Fédérative de ta lil)re pensée française.
i Réagissons", ])é.rfêctionnons-nous, et pour
bien faire connaître notre mouvement aux
• ignorants, faisons lire notre vaillant jour-
; nol, le Lijbrc Penseur'de EraTicc. quire-
i produiit tous les inouveinents dés l'bres
i penseuirs oi-gaiiisés.
î La idiscipline. telle que nous l'a conce-
! vous, est la seule forme pratiqué «d'une ac-
i tion convergente vers, un'but cominunj
[ Donc, en■ avanttv(camarades, dans luaiioai
t et l'action disciplinées pou:r i'accomplisse-
; ment de notre oeuvne -libéa-atrice.
Alfred SERVEL (Lyon).
(Sppel aux vrais libres penseurs
La Libre Pensée contient dams ses prin- v
c'pes fondaîiieaitaîax, l'idée la plus haute :
de solidarité humaine, car elle a pour mis- ' '
sion de faire •comna.îtie à tous «eux dont la ',
vie actuelle m'est pèche le déveloi>penient dé l'intelfigence — "
les imattres non rassassiés et qui sont la ■;'
icause ide tous les maiiix dont nous souf- l!
taons. En -ia.co de la caste cléricale, qui de-
vient de plus.en plus menaçante, la Libre )}
Pc-,nsée doit jeter le cri d'a.larinie et dire à ■
tous ceux qui', ipar leur position. leua-s ...
moyens d'édaication, ne redoutent pas l'é-
ventualité d'uni recommencement de batail-
le, qu'ils doivent être à nos côtés, afin I .^
q.u'oiis'omble. nous rappeliomfs les insou^ I '
ciants et les découragés aiux réalités prè- I
senties, car il est temps de réag-jr. I
Et sans ,fai\re étialage d'un pessimisme ex- l 3
cessif, on peut dàiiie qjiie' cc\-ta.ins événe- I
meliiis. iuôuis apip.oiûoiit.: des indications et I ■,
des a.verUisseinents qiuJe .nous' aurions tort
de né ptas prendre aiu sérieux. Puisque
nous somnï'es pcuir une nouvelle lutte, no-
tre cLevoir est de anous concerter et, en face
du Bloc clén'/cal, liious devons îonmer le
Bloe dé la réncn'aitioin, sociale. Pour cela,
nos g-roupes manquent de documentation I
sérieuse ; ils ont besoin de renseignements, I
bèso uais lés a,uitrés. besoin, de savoir et de com-
prendre le mouveanient dé la libre pensée
nationale et •ifnlteJrnatiiona.le dans toutes ses
maaiitestat'oiis.
L'esse&tietle nésolution à prendre par
les groupes actifs, to'est.de suiATé, à l'aide
d*Uine docunnenta'tion sérieuse et. continue,
tout ce qui a. rapport à Tacton, -u-nivcrselle
dé la Libre Pensée et aux conceptions diver-
ses qui s'opposent. Il, faut que les groupes
soient avortas dé çè. qui se passe au delà
des limités d'une loeaifrté' où d'une .région.
Nos discoure, nos aîppels. nos obsèques ci-
viles, nos fêtes cocardières ne suffiront pas.
si à ic(">té nous manquons d'une base solide
d'organisation. :
Pour cela, la nécess'té de l'Union fédéi-a- j
. tive de Piraiice et des Colonies, a,espectueuse
. dies tendamees et de l'autonomie des grou- i
pes apparaît déplus en plus iuiipérieuse
ipouir ceintraliser la proixagande et donner
une direction à la. Libre Pensée française.
On comprend enfui que les groupements
isolés, pas plue que les fédérat'ons isolées,
Ine :peuveiiit ijilrospére-r ni. rendre des servî-
I ces à la. collectivité laïque. Nous devons
ôt.re solidaires les uns des autres : c'est
dians l'intérêt porté à l'ensemble du, monve-
i- nient (pie se trouve la victoire. Tant dé icri-
i- t'ques qu'on puisse porter conrtre une orga-
is n!sa.tioni, cette organisation., vaut déjà
i- mieux" que des éléments dissidents inévita-
le blement condtiits à la vanité ijidwidualisto.
A propos cf une
Conférence féministe
La conférence dé la. citoyenne Moyse, est
ides plus critiquables. Tout d'abord, il jpa--
| ra.ls.sait indispensable que la confé'Wînciôre
; traitât, ce sujet : .« Les Droits et les De-
'; vpirs de la Feinnie », d'une façon plus ter-
: re à terre, établissant j>ar hV que l'homme
i ne s'est comporté A son égard qu'en égoïste,
;e.n créant dts lois toutes à soin avantage,
; laissant la femme à son foyer, dans une
i indifférence complète des choses qu'elle a
;'cependanit besoin de comia;îtrc.
Mais, pour soutenir cette thèse, la seule
f rationnelle, Mme Oaluielle Nloyse aurait
* été obligée dé faire Je procès; de son p'ro.
i pie parti — lu conférencière est uiie radî-
j calé et, ma foi, le bureau qui t'entourait,
; était composé de radicaux jiotoirès.
■ On .coiiiprendira que la conférencière eu
' la prudence de me pas parler ûvo corde dans
'la maison d'un ipeiulu. Ce n'est pas en n'o-
.:6ant .point dévoiler la vérité que, l'on, ferai
■ avancer les « Droits » et les « Devoirsn de
la Femme ; mais bien en rentrant résoly-
}' ment dans le vif du sujet, plutôt que d'en-
tre-bâiller seulement la porte pour dissimu-
ler les parties du plus vif,intérêt.
il sera .iiiécessaiire, si JMTIJÏ* JMcj'se est tîé-
'sireuso de tirer soni sexe des langes dans
desquels il se trouve encore, qu'elle se dé-
■ponille elle-même de sa tendance radicale.
; Railler, ridiculise,i- le ]>arti socialiste,' lui
décocher des quolibets, c'est lu vraiment
une attitude peu digne... d'une libre-pen-
seuse. Annoncer que nos doctrines ne sont
que des utopies, que nous n:e sommes que
des rêveurs, c'est là. afficher des sentiments
p.fivi rationalistes. Ah ! utopies d'aujour-
d'hui, Mme Moyse, ba.nnlités'de demain !...
\~n de vos derniers articles, intitulé « la
Terre » et qui a eu les honneurs des colon-
nos de bon nombre de journaux' radicaux:
I'en. passant sur le. « Flambeau ». journal do
"M. Ch. Beauquier, député dû Doubs, con-
tient UJIO grossière énormité.
Aberration ! dites-vous, lés foranlules so-
ciatisies ! Ah ! comme s'est bien, la votre
noie !
Si vous ne voûtez pas, comme vous l'a-
yez annoncé à la ealle du Manège;-que la
^ femme soit exploitée par l'homme, souf-
J frez au moins que l'homme cesse d'être ex-
' plodté ipar son semblablei réformé du pro- '
* granuiie maximum du parti socialiste, que
2 vous traitez avec une légèreté coupable :
' d' « aberration... »
1 I . Vous êtes de la Société des Gens de Dêt-
'■ I très, •affirmez-vous ? Un- simple et dernier'
s mot, je suppose que vous avez.voté contre
l" la n'ept'ésentaion officielle de yoti^ société
* àTimsaiiigùratiori récente; au Puy, dé notre
3 cher et. regretté Jules Vallès, ancien- iriénv- •
lire de la; Coinànurie. En fin décompte, les
■r Céréniôniies civiliés, quii endossent, cotiitntf
^ de juste, l'algaradé delà cpnférertçiëré, se'
pi sont -montrées une fois encore pïus'^e les que rationalistes.
L'" La. Libre Pensée, elle, e'éi'à, qù'c&ï ,la:
pS veaiiSile o\i niorn, « socialisante » bu elle né
la fera que louvover.
?'•■'' " ' P'^t JA'NOT,
^" Coiise.i'll'i>r Muxiicipai;
^è N.-B. — Nous offrons a Mme Moyséj siur'-
f ce sujet, ou un auitré. uaie conité,reiuce COSIT
a. T tiradicto'ire .avec ini orateur libre penseur,
se { Acceptera-t-elle ?
►u- ^ L
Hier et Aiijôiïr
u Tout hoiiuhe qui riioûraiit Sîâ.n's dobnè»
une piairt-ë de ses biens à l'Eglise; étà'itjpi'ii
vé de lia. cOmiriiiuinibii- et de la sêpu'iKiuireT -:
» Si L'on, nioiiira.it sans Mire dë^tëstàlriéTA,-
il 'fallait que lés pa.rants'àb^inasénit-'dè .lTgv''
vôqne qu'il nommât, concùrremm'ent'à-'eu^;-'-'
des a,rilntries pour fixer ce qiiîè ilé a'éfuîiit'ani-"
rait dû donner en cas quili eût îait nn tes-'
tameut.. "=■' ■:. - / -:.:.'i
Onne pouvait pas coueber ensemble la pr&.
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
i5 NOVEMBRE igi3
BULLETIN
Loin -de moi l'idée dé (tirer vanilé de ; ù r
l'action quie j'ai faite l'aire par mes amis ; à 1
de la Lib-rc Pensée départementale de la ; bel
Haute-Viettne, non. mais, mes amis de j pai
partout et surtout les conduciteurs du < rei
mouvemeinit rationaliste dans chaque ; Ré
commune, canton, arrondissement ou ; '
département. feronit bien de -profiter de | qu
la, méthode -que noois venons d'employer. | «
afin de niieux connaître, sur le terrain ! '
qui nous regarde les hommes enposses- j
sion de mandais électifs, pour mieux j
les juger et ensuite tes défendre ou les j )
ooindàmmer. Car eaifin il faudrait pour- : de.
tanit qu'on ne laissa pas toujours trahir :
lîTwSiin sous le fallacieux prélexte que fdv.
certains mandataires se recouvrent de iqn
Hiabit de l'Arlequin démocratique, j
D'un -atuti-e côté, dans les tournées que f.
je fais à rappel des groupements, j'en- |
tends de bons libres-penseurs qui se 11
plaignent dm peu d'initiative laïque dé ||:
lêu'iis élus, ne coimprenrint pas que ces l|.
derniers, pour conserver une portion de j.
leur olieintele électorale se garderaient ; jll
bien de se livrer à urne démonstration ci- •. ;'
vile afin de- conitinuier à jouir de la. con- : £',
itamc« d'un certau.ni.milieu qui se conten- **!~
te de garder oeilui-ci, i;n ras de perte, si j(j,
oh Misait celui-là. A Libourne. où je pré- \m
sidais le congrès départemental le mois ;
dernier. Tum des meilleurs amis que j'ai \
dans cette Mille, un caractère cependant ;
se plaignait que les dirigeante de l'Union l
Fedéraillive restaient un peu. trop- dans ■
le va@ue, et ne traçaient pas assez de be- s
sogne aux groupements ad'héi'ents. Mais ;
à-part cette besogne, mon ami, n'y a-t-il tjt
pnss celle dé votre milieu ? Celle aussi ;P
qui ressort chaque jour do. la lutte que ;
mène contre mous l'association des Eve- ;d
qivcs, dé leur clergé ? Et 'enfin celle de !k
tous nos ennemis ? Alors '.' Alors, tra- i
vaillons nous-mêmes et faisons travailler
oeux que nous aidons à faire élire, tout
simplement. '
J'ai profité die la çiranïswr& adressée à.
la mar.iine Uitâmiçaiisife pair soai minâstiie-, à
l'ocicasioin de la fête nielàgieusè «ïa ven- ^
idrali «Dit saint, pour faire envoyer par ;'c
mon. orgainisaltàon' Ktopàrtemonlaile, à nos \(
sémaltieairs iet idéji>uiliés, la circulaire de la ;•
Libre Pensée •demianidlaulb à chacun d'eux :t]
d'user de .ses préroigïiitiives parlementai- \
rés pquir faire retjiiiier la dite circulaire \{
ministérielle. Au-jauird.hui, dans la Hou- :,
té-Vienme. nous .savons à quoi nous en •;
tenir sur les senltimenits d!e nos éluis à J
réigard de ' la Libre Pensée organisée et I:
«usai à. celui dte 1'
Ha; râëlcclibn, oh' ivcms trouvera par- ;
courant les circonsaniptions, invitant
les électeurs à se débaoTassea" de ceux
qui ont homte die s'avouer laïques
dans le régime républicain. Nous fe-
rons ainsi notre' devoir de manda- 1
taire ' national et interniaitiional de la: S
Libre-Pensée, iç'ést''tôîiiit, mais sans ine-
niaeier pea-soninfe sous icauitiôin ; nous ne.
vivions pas dte' la ciraiinfe de -la p eur, n ou s'
répudio)hiS:coihrfrie honteux -ce sytème- dé
viotencles, maïs nous agwons.
Combien de fédérations, combien dé
groupemieints'-ont fait eomnie nous ? Je
l'ignore; Kfeiis' si
latiou ? .AujouTd'*;hûï,îïouis pourrions im-
primera dans notre joturnal. comme nous
le faisonëipour lés ropréscnilants de no-
ire département, les; noms des vrais, dés
siineèrîes ■^dénioiffl'a.tes, et aussi 7 ceux qui
•ne justifient pas" les titres'dont ils se pa-
rentJ Puis; nous né nous contenterons
pas' de-' cela; polir notr'ë propagande ; j'ai
diit à mes âniis: qui ont accepité que je fe-
nans les- toais
re un huim'éW' die notre jounnal, qui fera
connaître l'élu 1. Ce travail n'est que l'a-
vant-GOinreuir die -ctéiui' de résisteni&e que
nous devons opuDoser à l'envahissement,
en 1 général, de pamléniërilaires je m'en
fichistes dont lés mandats, pour pas mal,
peiû'ént ôtre onnsW"' -Tinne sources
à orgueil et aussi
, à revenus, à honneur, à orgueil et aussi l
i à l'exercice d'une autoirilé mé»liante et ;
! bêle, mais dont le tout se traduit sinon ■
\ par un su*, tout au moins par lïndiffé- :
! renoe.la plus ciauij>abte à l'adresse de la j
République et des électeurs. ;
Voici les réponses à notre circulaire '.
•que nous avons obtenues :
i SÉNAT. !
j Paris, le 1er octobre 1913.
î Cher monsieur Noël. i
i Pra-sonuie ne m'a imposé la séparation i
i des Eglises et de l'Etat qui faisait partie j
; de mon programme et de mes idées. j
' Je prends néaimnoins bonne note du \
[désir de l'Union, die la Libre Pensée en ce I
jq-ùi coiiwxMnifô la cirouilaire Baudin. i
I Tout à vous. ]
| ' Jean CODET. ;
î SÉXAT. j
|| Limoges, 3 octobre 1913.
; Cher, monsieur Noël,
Aiinsi que votre fédération, j'estime
jque M. Baudin «. violé, par s;i circulaire,
|la loi dé séparation dés Eglises et de l'E-
Ittit. ; j'estime donc qu'il y a lieu dé poUr-
Isuivi'e son retrait,..«ùnai que beaucoup
|drautres choses dans le même ordre d'i- I
idées. I
i Bien à vous cordân.lemiftnt.
i. Tu. RAYMOND.
\ CuAMrmn DIÏS DÉPVTICS.
\ Paris, le 6 octobre 1913.
i Moiv chor Noël,
Je vous accuse réception de l'ordre du
jjr.ur voté par la Fédération de la. Libre
[Pensée r&lalSf à là. circulaire Baudin.
i J'api>rauve cet ordii'e du jour: «t suis
îd'aecord a,vec voxis jwur reconnaître que
\\n circulaire doit être retirée,
i Cordialement a vous.
L. BF.TOIU.I.R.
■ ; CiiAMnniî DES DI':IH;TÉS.
' 12 octobre 1913.
Cher monsieur.
Vous connaissez depuis assez long-
'. temps mes sentiments pour ne pas être
. certain quie je réprouve avec la plus
' \(jrantlc étieryie toute action ou circulaire
.: iministér.ielle qui ne serait pas f ranch e-
1 -ment républicaine cl anticléricale.
~ ; Celle de .M. Baudin est donc
" .sion s'en présente, contre laquelle je vo-
} ferai.
. j :- Veuillez agréer, cher monsieur, l'ex-
; i •presaioii de mes sentiments distingués.
a : Dr F. TARRADE.
— que je lui faisais pour y donner, con-
tre le Sillon, une conférence laïque.
Sans témérité, on peut juger ces mes-
sieurs.
Bans tous les sièges électoraux, il de-
vrait en être de même ; il y aurait moins
I^a Libre Pensée, a déclaré le congrès
internuliionail de Lisbonne, doit s'occuper
clpropogandei; pour la réalisation de son
programme rationaliste. Occupons-nous
en, mes amis et nous serons dans noire
rôle. Nos espérances d'une démocratie
laïque no doivent pas être de vaines pré-
visions : nous.jra>ùyo»s «""-Sixnir le ciel,
mais -jK>ar la ternie'eî ptiur ceux' qui s'y
: trouvent avec mous ; ne laissons pas les
; élus indécis toi 1er de louches et hypo-
: ointes combinaisons qui leur réservent
i l'alliance die nos ennemis, que. cynique-
\ ment, ils balbutient d'éluder lorsqu'ils se
trouvent au milieu de nous.
Délions-nous, crevons d'avance les
i bulles ingénieuses, mais remplies drun
j gaz étouffyjït. que ipeuvent déjà prépa-
; rer les solliciteurs sortants et piéparons-
| nous aussi à présenter au moment où
[ nous les reoon'naltrons.le pragramme mi-
! nimuni des revendications laïques aux
! futui-s candidats, programme qui devra
; être unique pour toxis les groupements
-i de-libre pensée et qui ferai que nous
; pourrons demander aux élus qui l'auront
; accej)ité die former poU'i' les doux Cham-
; brés le Groupe des parlementaires libres
■penseurs, dont la cause laïque et ratio-
inalisje iv-lii'era tanil de profils: D'ores et
-déjà, je demande à mes collègues de la
commission- executive et du conseil in-
teii!K-!dé.ra,l île l'Unjojn fédérative française
•
I gramme. Nous proaiverons ainsi la force
et- la raison d'être tic notre grande' orga-
. irisation.
En écrivant, cela., est-ce -que moi-même
-je ne viens ]KIS de tracer, un véritable
canevas à travail pour ceux dont la con-
■ (lîince. I1I>5%. niilnv*s n nla.rés h In 'lAte des
'; L'honorable M. Vacherie n.ot'i*e troi-
sième sénateur, me nous a pas répondu ;
il. nous seraiit jpénibte de lui adresser un
•l'e.pirocihe, mais en la circonstance, nous
né pouvons avoir deux pdids et deux me- I
sures et nous ne Ym. dàsperisoais pas. I
Deiix députés sur cinq, nous ont écrit. I
D'eux, nous étions sûrs, s'iéitant pronon- I
Ces avec nieltellé et franchise à chacune
de nos co-nsuililalions ; mais il n'en est
pas- de même des autres. Déjà, lors des
él'efctïions dernières, leur alttitudé à l'é
gard^du Kjuèslirô-nniaàre laïque, nous avait
laissé soupçonnveiix. Aujourd'hui, nous
voyons mieux le jeu que jouent c-es mes-
sieiiir's ; anssii je le redis : nov,s n'en se-
rons pas dupes.
Ces parlementaires sont : M. Nonhaiid,
députe de rarrondàssem-ént deSt^Vriéix ';
M, Marque!,, député do l'arrondissement
de RoiCihecnouà,rii.! ; M. Trouvé, député de
rarrdndlissoment dèBôilaic;.
Comme à chacun nous devons la justi-
ce, il me plaît de dire la vérité, en éori-
vainit qaie j'ai dominé une réunion laïque à
Nexon à laquelle assistait 1 M; Nouhaud,
alors candidat à la députaltiotri : une. autre
à Kocltecihoùart, que présadait M. Mar-
qiwfc, alors pas -candidat ; une à Bel'lao.
où n'a pas assisté M. frouvlé'. alors dé-
ipute! CéMii-cii nié mie répondit même pas,
quioùique ayant mis un timbre dans ma
deuxième lettre à une demandé de la
saille de la mairie — lui maire du Dorât
organisations et de la Fédération natio-
nale ? Si, sans doute. C'est parce que je
tiens à faire se réaliser la. pro""">sse que j
je faisais avant, pendant et api^s le con- I
Lires do Li. Rochelle quant à la transfor-
mation, à lu décen'lralisation et à la nou-
velle direction de notre orçaniisme natio- <
nal. '
11 y a encore des hommes -- parce :
■ qu'ils n'oint pas en le courage.«l'y adhé-
ier ou parce quie la valeur de leur per-
sonnalité ne serait -pas à la hauteur de i
l'effoil, intelligent qu'il y a lieu de four-
niiii- — qui osent prétendre la négation de
!"organ!':is,me même et, en second lieu, du
bail travail qu'il peut fournir. Montrons
à ceux-là te mal fondé de'leur jugement
l'îmix ou- intéressé.
Efforçons-nous de bien- faire pour pré-
parer le règne de ila Vérit|é. sur l'Erreur,
oejuii de la. Science sur la pirè-lendue Di-
vinité ; mais, pour obternir ce résultat,
il faut éloigner de la démocratie tous les
iélémonts itrauibiants. afin.dé lui assurer
tout d'abord' sa pleine ei entière liberté
de'Consciieiiice:.
C'est pour 'conquérir cielte-oi que nous
nioiiis dé]>6nson,s. que nous nous faiisons
iltas eiiiivemis, lorsque nous pourriojis
lanit avoir d'amis, en restant simplement
I« flaigornieu'rs ». Ce rôle n'est pas digne
die nous ; c'est pourquoi, sur les demi-
jésuiilés, nous iretevoris liairdinient le
voile de l'obscurité dont ils- seraient si
heureux de rester c'auveHs.
Dussions-nous souffrir dé l'inilolérance
de :taus les bonzes dé la politique, nous
n'en persisterions pas -moins dans l'em-
ploi dé ce que nous considérons être un
grand devoir.
Queluiue opiniioav qu!'ôni ait de cette
franclie attitude dans les sphères où se
manigancent, les positions dans lesquel-
les, se pilaicerônit tes candidats sortants ou
.nouveaux, peu: nous chaud : nous essaie-
; rôns pour notre part dé dossiller les yeux
t du'corps électoral. Danis tous les cas où
i nous aurons à monitu'er air point de vue
laïque comliien est, payeuse rinterven-
- tion de la Libre Pensée, nous ne faibli-
- ! rohs pas.
i 'j EMILE NOËL.
" ! Ou en est notre vaillant journal
'• i —
*— : i • -, i -
; ! Les:co'inmtiesiioiis de rédaction, et de con-
'' ' trole-du io.uirnïi.1 se sont réniaies le dimam
ll . die 9. novemliré, .La •pi'temièiie a «xaminé le!
^ J artïcles iieçés pour ce î^miéiro- du 15 «ou
lit j Tanifc. Comtote «Me le fait cliâiqiùift fois q\i'ell
en croit l'utilité, elle s'est- vas dans l'obli-
gation de inoditier cemx 1 qui lui iiaraissaient
susceptibles de donner ilieu à ijoursuites ;
ell© s'en excuse auprès des cainamdes, mais
éliacuai doit savoir qu'on ne nous raterait
pas. Nous ne sonnnes mal!li'eu,i«usejnent
pas à mie époque où nous pouvons en toute
Hidépendaiiice. avec preuves à tappui, écri-
re la vérité ni complètement la traduction
de toute notre pensée. Les écrits qui, dans
la forme, ont subi notre surveillance obli-
gatoire passeront, ainsi, et leuiri auteurs
nous en excuseront-.
La v;e du Libre Penseur de France a été
cette an'née- 1912-1913 lieaucoup plus active
que précéd'etniinieiiit. ^râo9 au cohçouiis. de
noniui'evx cainai
Il a parte bâtît et fertile, il a instruit, il a.
éduqué, il a servi à la défense de nos idées,
à la propagation de moire couvre rationa-
liste, à l'acheminement vers notre idéal.
11 a aussi subi les assauts de ses adversai-
res devant les juges ; deux de nos camara--
des on ont'cruellement souffert. Aidé parla
solidair'ité de quelques-uns des nôtres, du
généreux dévouement de celui qui défend
qu'on cite son nom, le Libre Peîiseur de
France a résisté, a triomphé. A nouveau, il
va recomimiencer une campagne. L'année
1911-1912 avait -accusé pour lui un déficit de
quatre cent qaatrc-invgts et quelques
frujics qu'a couverte tout seul notre «mu
Emile Noël. Cotte aimée 1912-1913 l'admi-
; nistrateur nous accuse seulement un déficit
! de cent soixante-seize francs. Emile Noël a
[ payé. Le Libre Penseur de France, s'il doit
: des remerciements à tous ceux qui le lisent
'-. ou, s'occupent de lui. les leur adresse avec
" reconinaiRsance, niais ne doit pas Uiii sou à
; peovsonîie. Que d«anand'e-t.-il ? Que ses uinis,
i-. ses lecteurs, chaque libre penseur s'intèros-
': sent encore et. davantage à lui. si possible.
■• Que chsic-uin. ï'-aide à conquérir des cer-
veaux nouveaux, des abonnés nouveaux et
pou à peu, ce faisant, il gagnera du chemin
pour nos idées. La sympathie dont on l'en-
: touirera se ropoMoi'a sur tous ceux qui. ici,
: >ui guidant ses pas et smtout sur le méri-
tant laborieux'qui, malgré les sacrifices et
les avatars dont on l'a abreuvé., n'a. jamais
'.fléchi, sur celui qui en est la cheville ou-
vrière, notre cher et bon ami Emile Noël.
Pour les -commissions réunies :
Le rapporteur, O. PALU.
Je pjrétends que.ceux qui se dérobent à
l'effoit d organisation et de discipline libre-
ment consentie, qui ne voudront 'pas br^er
avec la tactique de dispersion; qui n'«u-
l'oiu pas souci de placer au-dessus de tout
lu conq.iu.ete-.de notre homogénéité d^action
en vue.d.esvictoiws.collect.ves.iie pourront
aucunement justifier leur abstention.
C'est pourquoi, je fais un appel à. tous les
; groupements qui ne. l'ont pas encore fait
de faire leurs efforts, pour rentrer en mas-
;se dans cette grande .faini.Ue qu'est l'Unian
; Fédérative de ta lil)re pensée française.
i Réagissons", ])é.rfêctionnons-nous, et pour
bien faire connaître notre mouvement aux
• ignorants, faisons lire notre vaillant jour-
; nol, le Lijbrc Penseur'de EraTicc. quire-
i produiit tous les inouveinents dés l'bres
i penseuirs oi-gaiiisés.
î La idiscipline. telle que nous l'a conce-
! vous, est la seule forme pratiqué «d'une ac-
i tion convergente vers, un'but cominunj
[ Donc, en■ avanttv(camarades, dans luaiioai
t et l'action disciplinées pou:r i'accomplisse-
; ment de notre oeuvne -libéa-atrice.
Alfred SERVEL (Lyon).
(Sppel aux vrais libres penseurs
La Libre Pensée contient dams ses prin- v
c'pes fondaîiieaitaîax, l'idée la plus haute :
de solidarité humaine, car elle a pour mis- ' '
sion de faire •comna.îtie à tous «eux dont la ',
vie actuelle m'est
les imattres non rassassiés et qui sont la ■;'
icause ide tous les maiiix dont nous souf- l!
taons. En -ia.co de la caste cléricale, qui de-
vient de plus.en plus menaçante, la Libre )}
Pc-,nsée doit jeter le cri d'a.larinie et dire à ■
tous ceux qui', ipar leur position. leua-s ...
moyens d'édaication, ne redoutent pas l'é-
ventualité d'uni recommencement de batail-
le, qu'ils doivent être à nos côtés, afin I .^
q.u'oiis'omble. nous rappeliomfs les insou^ I '
ciants et les découragés aiux réalités prè- I
senties, car il est temps de réag-jr. I
Et sans ,fai\re étialage d'un pessimisme ex- l 3
cessif, on peut dàiiie qjiie' cc\-ta.ins événe- I
meliiis. iuôuis apip.oiûoiit.: des indications et I ■,
des a.verUisseinents qiuJe .nous' aurions tort
de né ptas prendre aiu sérieux. Puisque
nous somnï'es pcuir une nouvelle lutte, no-
tre cLevoir est de anous concerter et, en face
du Bloc clén'/cal, liious devons îonmer le
Bloe dé la réncn'aitioin, sociale. Pour cela,
nos g-roupes manquent de documentation I
sérieuse ; ils ont besoin de renseignements, I
bèso
prendre le mouveanient dé la libre pensée
nationale et •ifnlteJrnatiiona.le dans toutes ses
maaiitestat'oiis.
L'esse&tietle nésolution à prendre par
les groupes actifs, to'est.de suiATé, à l'aide
d*Uine docunnenta'tion sérieuse et. continue,
tout ce qui a. rapport à Tacton, -u-nivcrselle
dé la Libre Pensée et aux conceptions diver-
ses qui s'opposent. Il, faut que les groupes
soient avortas dé çè. qui se passe au delà
des limités d'une loeaifrté' où d'une .région.
Nos discoure, nos aîppels. nos obsèques ci-
viles, nos fêtes cocardières ne suffiront pas.
si à ic(">té nous manquons d'une base solide
d'organisation. :
Pour cela, la nécess'té de l'Union fédéi-a- j
. tive de Piraiice et des Colonies, a,espectueuse
. dies tendamees et de l'autonomie des grou- i
pes apparaît déplus en plus iuiipérieuse
ipouir ceintraliser la proixagande et donner
une direction à la. Libre Pensée française.
On comprend enfui que les groupements
isolés, pas plue que les fédérat'ons isolées,
Ine :peuveiiit ijilrospére-r ni. rendre des servî-
I ces à la. collectivité laïque. Nous devons
ôt.re solidaires les uns des autres : c'est
dians l'intérêt porté à l'ensemble du, monve-
i- nient (pie se trouve la victoire. Tant dé icri-
i- t'ques qu'on puisse porter conrtre une orga-
is n!sa.tioni, cette organisation., vaut déjà
i- mieux" que des éléments dissidents inévita-
le blement condtiits à la vanité ijidwidualisto.
A propos cf une
Conférence féministe
La conférence dé la. citoyenne Moyse, est
ides plus critiquables. Tout d'abord, il jpa--
| ra.ls.sait indispensable que la confé'Wînciôre
; traitât, ce sujet : .« Les Droits et les De-
'; vpirs de la Feinnie », d'une façon plus ter-
: re à terre, établissant j>ar hV que l'homme
i ne s'est comporté A son égard qu'en égoïste,
;e.n créant dts lois toutes à soin avantage,
; laissant la femme à son foyer, dans une
i indifférence complète des choses qu'elle a
;'cependanit besoin de comia;îtrc.
Mais, pour soutenir cette thèse, la seule
f rationnelle, Mme Oaluielle Nloyse aurait
* été obligée dé faire Je procès; de son p'ro.
i pie parti — lu conférencière est uiie radî-
j calé et, ma foi, le bureau qui t'entourait,
; était composé de radicaux jiotoirès.
■ On .coiiiprendira que la conférencière eu
' la prudence de me pas parler ûvo corde dans
'la maison d'un ipeiulu. Ce n'est pas en n'o-
.:6ant .point dévoiler la vérité que, l'on, ferai
■ avancer les « Droits » et les « Devoirsn de
la Femme ; mais bien en rentrant résoly-
}' ment dans le vif du sujet, plutôt que d'en-
tre-bâiller seulement la porte pour dissimu-
ler les parties du plus vif,intérêt.
il sera .iiiécessaiire, si JMTIJÏ* JMcj'se est tîé-
'sireuso de tirer soni sexe des langes dans
desquels il se trouve encore, qu'elle se dé-
■ponille elle-même de sa tendance radicale.
; Railler, ridiculise,i- le ]>arti socialiste,' lui
décocher des quolibets, c'est lu vraiment
une attitude peu digne... d'une libre-pen-
seuse. Annoncer que nos doctrines ne sont
que des utopies, que nous n:e sommes que
des rêveurs, c'est là. afficher des sentiments
p.fivi rationalistes. Ah ! utopies d'aujour-
d'hui, Mme Moyse, ba.nnlités'de demain !...
\~n de vos derniers articles, intitulé « la
Terre » et qui a eu les honneurs des colon-
nos de bon nombre de journaux' radicaux:
I'en. passant sur le. « Flambeau ». journal do
"M. Ch. Beauquier, député dû Doubs, con-
tient UJIO grossière énormité.
Aberration ! dites-vous, lés foranlules so-
ciatisies ! Ah ! comme s'est bien, la votre
noie !
Si vous ne voûtez pas, comme vous l'a-
yez annoncé à la ealle du Manège;-que la
^ femme soit exploitée par l'homme, souf-
J frez au moins que l'homme cesse d'être ex-
' plodté ipar son semblablei réformé du pro- '
* granuiie maximum du parti socialiste, que
2 vous traitez avec une légèreté coupable :
' d' « aberration... »
1 I . Vous êtes de la Société des Gens de Dêt-
'■ I très, •affirmez-vous ? Un- simple et dernier'
s mot, je suppose que vous avez.voté contre
l" la n'ept'ésentaion officielle de yoti^ société
* àTimsaiiigùratiori récente; au Puy, dé notre
3 cher et. regretté Jules Vallès, ancien- iriénv- •
lire de la; Coinànurie. En fin décompte, les
■r Céréniôniies civiliés, quii endossent, cotiitntf
^ de juste, l'algaradé delà cpnférertçiëré, se'
pi sont -montrées une fois encore pïus
L'" La. Libre Pensée, elle, e'éi'à, qù'c&ï ,la:
pS veaiiSile o\i niorn, « socialisante » bu elle né
la fera que louvover.
?'•■'' " ' P'^t JA'NOT,
^" Coiise.i'll'i>r Muxiicipai;
^è N.-B. — Nous offrons a Mme Moyséj siur'-
f ce sujet, ou un auitré. uaie conité,reiuce COSIT
a. T tiradicto'ire .avec ini orateur libre penseur,
se { Acceptera-t-elle ?
►u- ^ L
Hier et Aiijôiïr
u Tout hoiiuhe qui riioûraiit Sîâ.n's dobnè»
une piairt-ë de ses biens à l'Eglise; étà'itjpi'ii
vé de lia. cOmiriiiuinibii- et de la sêpu'iKiuireT -:
» Si L'on, nioiiira.it sans Mire dë^tëstàlriéTA,-
il 'fallait que lés pa.rants'àb^inasénit-'dè .lTgv''
vôqne qu'il nommât, concùrremm'ent'à-'eu^;-'-'
des a,rilntries pour fixer ce qiiîè ilé a'éfuîiit'ani-"
rait dû donner en cas quili eût îait nn tes-'
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