Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1913-06-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 juin 1913 15 juin 1913
Description : 1913/06/15 (A9,N12)-1913/07/01. 1913/06/15 (A9,N12)-1913/07/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
NEUVIÈME ANNÉE - N. ia Bl-MENSLEL I 10 CENTIMES iSJÛlN i9i3.
...:>-l-rr. *.-. ^■^,-.-^,,,.mjéÊj_ÊJÊ^^ -,- .-......,-■ .....~ -.ÉMJ
A L'ASSAUT
La citadelle cléricale scolaire et dfe ses
mëuinlirièreé ses dctonseuirs s'apprêtent ;
àmitouitilfôr le régiînië; démocïataque que ;
le peuple- de Frante s'est. librement
étonne. A VOii* rehtihdusiaisme que Jai
. renciànitiie'' dantsmes 'tcuiiinees de coûté-.
a-euces faites depuis cinq mous ù travers
le pays, plus Tairdeuï- des militants avec;
lesquels j'ai été en ccwila.«t iit ne m est
pas téméraire d'affirmer que malgré les
-ennemis, nous rentlreir Une MB'\ymvr touites,-. il nous- faudra, bien
wmmencer. Je- trouve cjue les itëputolî-.
■càims s'abusent à faire de si longs siè-
ges, F-astuce de ceux à combattue ne mc-
fitant aucune coinsidératioai. !■
L'altote à "damier' Fas-sauti donne >m.!'
regain de 'mangue insolente à la; Gléràea-
:faille qui s'enhan-d'ilt et qui s'essaie jus-,
que dans quelques-unies de nos réunions
publiquespaur y apporter le trouble' et!
ensùiite les dénaituirer ce qui pourrai!
peut-être.' une lofe : ou l'antre:, la faire
cliàtiér. 11 nie nous sert à rtien de tolérer
ses'parle-paroles ; c'est note faiblesse
qui est oaiiee qu'on les écomle ; notii-e to-
lérance n'a pas de bornes ;.il« nous gra-
tifient de m-ote a/umables, ils proclament:
mcvlire loi\»'aiuité-, notre sincérité. pai"<:-t>;
qu'ils oint besoin de la prépondérance
et de l'autorité que nous avons sur -ta;
" foule et énsuiiltë ils houis' insullenV noirs
dénigrent, voud.ïaienil nous couvrir ; de.
. - ridicule, et à ; cela noms ne manifestons
aucune anieitone.
•Aujourariuri, tout ça devrait être uni,
parce qu'alors nous serions dupes. Les
derniers mnsomges de la bande en sont
une preuw. Soyons unis, serrons 'les,
.a-angs^ne nous laissons pas entamer.
De; cetile façon-, nous ne mettrons pas
longtempp à débainrasser; riiumanité-de
cesipéTOïieur«.
: Qùe.deniaices bonimes font au pays 1
Et dire qu'on les laisse faiire ! 11 est vrai,
quenos'diirigeanifenevailenit pas-mieux,;
•i:ls:font:partie de leur majorité. Mais
'lorsque nous 1 voudrons donner l'assaut,-
il faudira'nous^nieller |dfe touittes les: em-
- buenes, de^ôtus- les.pièges qu'aura;Ce-
rnés soûs nos pas rarmée adverse, qui
né peut pardonner à là; nôtre d'être sutpé-
rieuae.; Les oliefe: dé file de Sarto, dans
les grades les plus élevés, lancent .au-:
; vènlvidei temps à auitré ïeu^ en d'én-
■'■ ;*ra1néniéàtu Eioemple!':nes; milans: de Va^
lence, Rodez. Montauban, etc.. etc. ; ils'
harcèlent les loiiis de ce pays des attaque?
les plus mensongères : ils 'déversent sur
nos imsti'ututioins les infamies les plus
monstrueuses : on ne les inquiète pas
ipour ça. Leur presse, dont les colonnes,
'poiur In. plupart, sont écrites d'immondi-
ces; ne recule devant aucun déchaîne-
ment de saletés ou- de haine pour salir
d'honnêtes gens et fait une guerre au
couteau a ceux qui ont. pouir charge d'é-
lever les enfants de l'a démocratie. Plu-
sieurs personnages qui dépendent de la
trompe sacerdotale poussent, leurs mé-
faits jusqu'au plus profond de rigomi-
nie. Ces gens ne vivent, qu'au milieu dv
la boue, puisque chaque fois qu'ils se
"' meuvent ils. 'recouvrent, de saletés oeu^i
qu'ils voudraient 'atteindre. Les laïque;
et les enfants gui vont à leur école son
traités en apaches et en bandits : ces in
dfividus ne veulienit pas voir les satyre:
et criminels qui se 'trouvent dans leu:
société, '.pas pilus-que les monstres le:
ptU8 viciieux- quii se cachent dans leur
rangs -,'noin ! ils ne voient du mail qu
chez nous, et, à ce mirage ils se flgu
renit se iréMire une virginité. Mais pou
qui a lu dans leur vie historique, on sa, 1
comment elt combien ils symbolisent 1
itoirtionariitsme, la fourberie. ThypocrN
avec toiut'ce qu'elile possède de fiel.
De ce symbole, ils en font, l'acte il
toute leur vie, ils attisent l'inconscienc
dies ' fanatiques, espérant que cotte trisl
besogne leur fera réussir tous leurs fo
'faits et les condiuiiira enfin à la possessio
du pouvodr diinecteur d'ici-bas.
■Ils' né pouivent pardonner aux répub 1
cawns de défendire la liberté de conscie
ce, eux, dont lé nombre des m cm for
qui compotseht Tenir religion est. in fi m
oompatré à celui que forment dans le 1
ensemble les autres religions, avec eiv
ifpluè 335 miM'i-dus de -.« sauvages nnp
i ayant aucune et qui déjà sont plus nom- :
breux que les catholiques; qui ne sont
que 220 initiions à travers la terre. Ills
; ont la conduiite au oiel des âmes de leurs
| ouailles : c'est déjà une tâche assez ar-
due, ce me semble, pour : qu'ils se con-
■lentent de cela, et si leurdiieu—■ à qui
; forcément ils doivent établir des comptes
exafcltsi comme toute ménagère qui se
respecte en rend à sa communauté -—.
n'est pas satisfait. eh bien, tant pis, ils
s'airrangerôht.: Quant à nous, je ie déola-i,
re. nous ne nous; luiisser-o'iis pas déposr
.séd'er : nous comsidérous que pendant
• de trop: losigs siècles ils furent les niaî-
: Ires ©dieux d'une luimaaiité débomiaire :
nous ne llesvdaisserons; j>as- ;remontier,:
ciw nous n'avons hu'ile envie de recôm-
; inencer rhisitôâré de lai Bastille. : Nous: né.
vouions pas laisser ■revenir' les temps
les coupables superstitions et ceux -de
; l'exploitation île: îw-vrés imbéciles ;
"nous ferons tout pour sauver ces idjer-
\ nieii's: ; ce faisant chacun comprendra
aisément. poiu'iiiquo!i--les ministres de l'in-
, liarinonië et des trouMës. à jet 'continu'
! nous en Veulent et nous niaudisse'nt.
[ iVllons au niilneu (les fanatiques,: n'ayonî;
s nutie c-'iuinlé dé iioite peau: ; ce son! ces
j ïnéetoirés qiui f-onnent encore la base,! de
I liLL citadelle qui! nous faudra. i>rendre
ul'aissaut. Pour le reste de la troupe: il
afitend que nous nous prélsentions pour
; sa délivrance : nious serons son saint,
; parce, qu'il est obligé d'ôtre soumis.,'- sa
: fainr le lui: commandant. :
Àu.joiUird'hui, et pour cause, la majo-
rité du peuipile- ne ca"oiit plus en son cu-
ré ; il s'aHtr qiie sa--soi-disant daairnatâon
étemietle n'était que source à revenus
pour l'homme de piVîsbytère. On doit ce
; ré-S'ultat, avouoius-lè, à la vaillance et ;\
la pi^opa'gajidé dés militants raïlionaiis-
; tes si ha.i'dimenit menée dans le monde.
Nous la GoniHiinuea-ons îualgré les dédai-
rgineux qui; devraient; être avec nous, bai
' la ■ Libre l'ensée, : m ère dé lia Rai son e1
! fille dè;la science, se préoccupe surtoul
de bônsidiératiioais générales qui devronl
; ciondu'i-re l'hoimme à soin émnacipatior
HiOitaliè; Té. : disi. • totale,"écoiioaniquenien'i
,p)hilôsoiphiiq^ienienit;, iiilellectiuellelnén'
-ï ©i, potitiiqaiemenit. ;Elle- tiwaille â-iiss
pour l'avenir et jî-répure la ; ii-bérati-oi
'■ nioralediui genre humain. Pour cette foe
|% soigne, les tremblcurs ne «ont pas ave
• noius, ni les politiciens pu.rs : en effei
,_ nous comprenons comfoien c> raient à perdre s'ils restaient à nos cô
; ^lés, ca.r au moment où sonnerait pou
. eux rheuire du scrutin, énormément d
bulletins de vote Jeivr échapperaient,
donc, ils ne tiennent nuitlenient à e1
f frayer l'électeun" cathoiliqiiie. capable cl
i voter pour eux, et chaque fois qu'ils e
- trouvent l'occasion — s'ils ne la troi
- vent pi-, Us la fouit naître, -- ils diser
a bien haut qu'ils ne sont pas des mai
;- gcuirs de curés... Comme si nom e
i- étions.
v Pour î-éaliser noire idtSal dm, justic
^ nous coimplous sur les hommes affra:
^ chiis d^ tous les piréijiigés. capables pi
'® cela di> (>am6iibt(.re tous les dogmes que
, qu'ils soient ; si nous fanson^ la guo-r
^i aux rcl.gions, cesit parce que nous c
iS_: timons qu'elles empoisonnent les son
[r- - ces do 11 vie et que si celles accaparai e
?'^ ' les générations a venir, elles en ferai*
rs nos cnuemies. Aloirs. disparaîtra.iient 1
ie, capaci:lé* pouvant pourisnivrc la réatoe
L 1" tion dos pirécuiiiseurs de la liherlé. A <
yy.' la, nous apposons Télévation de l'esp
I',t moderne, sûrs que nous somme?
!e remplir un giiand devoir cpn sera féeto
ïlft en sagesse, en morale, en amour frat
net.
l1e EMILIÎ NOËL
ce . ,^_
ïto . —^— -
S La Loi de trois ati
JIJJ Si- ta loi de 9 ans et ses dérivatifs 6
% votés, lies iiiaitlonalistes, les boulangis
■f" les cléricaux les bom,apart;stes ^ï l«s rc
retî lites qui f
n&> ta.t, feront en 1914 aux élections légial
ïur ves un.« ^eaanpaoene -acharné* contre les
; pul>licàins et leur l'eprocberont dé s'être co
déjugés, en abBogèant la, loi -de 2 ans qui •» .
éfâit urne dès iiioiaiexiires et dés plus démo- j lé(
cratiques loi de la 3e Républiques j qu
Républicains, nies amis, réfléchissez ! j
Sou^nez-Yous du passé • j ne
i Aiï^aus; toi 2?jJjMiïuJb}igEue dé 48: à^51, Gar- j lé
nkar-Pagès. alors fidnistre 6j^""fihàïices, nv
proposa et fit voten l'impôt impopulaire des . -j. *
45 ceutimes<îui fut néfaste, et tant exploité vô
;par nos eutnemis politiques ; il rendit-en to;
quelque, sorte possible, le coup .dTEtat de: c-ji
: 1851, et uiï an àpi'ès l'avéuement de leni-/
ï ipire de triste niénioulre. : ' ! ■ îda
ICet éxeonpie, Sera-t-il do iiature ù ouvaiiï ni
les.yeux a cèiitaiis. Ëspérôns-le. cr
Très illégalement on a voté la rétroacti- m
vite dune loi sans que; la loi de 3 ans soit M
i;"votée:
] Qu'pu. fasse rendre '4,1a.loi de 2 ans tout la,
î'«e qu'elle peut et doit rendre ; niais qu^on. m
} fasse éoliec à la ioi de trois ans. qv
Vive là République: et vive la Paix.
CASIMIR DIDE.
LÏ Biiiipyiifc ît simiiifiu
" ., La République pure et simple n'est qu'un
caxlavi-e de; République. Le corps est là,
bien coiiseivé. mais d?âme est morte, telle \'n
la momie -égyptienue perpétuée à travers;
les siècles par la vertu des bandelettes,
i taaictiis que la pansée .pliaràonique s'Est
évanouie dans lés ténèbres il y. a plusieiurs
; inpliiors d'aunées. -, ,.JU
La République pure t simple a des prè- • '
oédents daais Ibistoine. L'uu des plus ré- *C(
I oaiits: date die 1848, après les fusillades' d« lv
juin et i'éliectioai présidentielle de déceui- "
1 bre. C'est
né la lai Falloux. C'est elle qui a «liaseé <1
■ Ganlibald* de Rome pour le compte du Pa- s<
; pe PJe ,1X. d
;< La République pure et simple a des pré- V|
|' République Vanirutelli. q
, i La Répuiblique pure et simple, c'est la sj
République 'Chàssàigiie-Goyon.
" La République pure ©t simple, c'est la
V République de ï-Echà de Parts, de YEclair,
i de Vïnlransigeant. de la Liberté, quiv tain- u
dis qu'ils dénoncent tous 1 les jours lé q
.. « gu'and complot " des radicaux et socia- ;
Ifetes, accentuent avec un ieynisme révol- .Y
" ta.nt. dans une scandaleuse impunité, la '"\
l . propagunde boiiaiiartàste.
b La Réi>ubliqiiie pure et simple,, c'est lé
e vestibule de l'Empire. i
;\ Citoyens, tendons les courag'es 1 Il^est ;i
;- I:'temps" de nous préparer à nous fatre des ! i
>. I coeui» de proscrits. 'il
RÉACTION
^: ::,-::, !.-! :^~T~~[ '; !; ';: .-ï:... il
in M, Léon Bailby faisait dimanche, dkiis; !:
^ : llnlrav-sigedni, Une: constatation des plus? ;.-
i-ji intéressantes quand il écrivait « que! M- -
&j: Barthou est en train d'accomplir une OJUf |'
„ vre de réaction en ayant le courage' dé
p nous tirer em arrière parce que nous 'soin- 1.
^ mes engagés sur une mauvaise pente »■"
^' M. Chassai^ne-Goyon, de son côté, dons
iT- son discoui-i, d'ouverture du conseil muni-
u- c ipal, disait à ses collègues « que les temps
Ô- sont maintenant bien changés ». Le nou-
,ir veau président, qui est l'esté un militant li-
\.i dèle et dévoué 1 de l'idée bonapartiste, ajou-
tait avec une douce -philosophie « que la
j.-" roue de la politique avait peut-être un peu
",' tourne dopuis quinze ans. »
a\ Un A-ent de réaction se déchaîne a.ujour-
pn d'imi sur tout le pays.
U Après M. Amette,, arclievêque de Paris, '
ni qui s'était écrié salle Wagram : « Nous vio-
n- levons les lois laïques non en révoltés, maisJ|
en en chrétiens et en pretires, » partout, ©n I
]>rovince, les évêques prêchent ouvertement!
la révolte contre les projets de lois destî-
&e' nés à défendre l'école républicaine contre
m" les menées des cléricaux.
iai A Valence, M. de Gibergues, au. congrès
els des catholique? de son diocèse, prend l'en-
rrc' gagement sooré d'inviter tous les catholi-
es_ ques dromois ù s'xmir en une sainte et su-
Uj._ bîimc croisade pour combattre de toutes
p.,4 les forces de pareilles lois et pour les'vio-
' , 1er hardiiment et ouvertement. N
(?ni L'évêque de Viviers commande 4 ses fl-
|r>p dèles de se soulever contre la loi républi-
is<'i- caine, « l'honneur et le devoir vous ordoin- I
ce- nent de les violer, nous approuverons vo-'l
prît tre iiiisonmission, nous l'etacouragerons ; !
rlo nous irons plus loin, nous la provoque-,
and VM1S- »
IJ^J,. De telles excitaions à la révolte contre
la loi sont inadmissibles, et l'opSnion repu-'
blicaine ne peut comprendre qu'on puisse'
les tolérer plus longtemps.
La politique de M. Bartliou, qui dans les
questions de principe les plus graves est
1Ç soutenue par une majorité entièrement op-
1 *^ posée à l'idée laïque, ne peut inspirer aux
fonctionnaires que le dédain ou le mépris
sont de l'espait républicain.
stes, Cest cette politique équivoque qui a pu
oya.- permettre à un commissaire de police de
ésul- considérer comme séditieuse la manifesta-
3lati- tion organisée dimanche dernier parles jeu-
9 Té- | nessee républicaines et de faire saisir une
;'-■'-■-■ ■ -■■; r_'._^_____^^=JL_i_
ouronne portant cette simple inscriptioii :
A Jeanne d'Arc, trahie par son roi, brû-
jeî.pàr les prêtres », inscription qui n%st
ue la pure vérité historique.
L^éloquente intervention de notre émi- 4
eut ami Painleve a soulevé à la Chambre
émotion de tous ceux qui sont sincère-"
îent attachés à l'idéal démocratique.
jfiinjg, cetots.id^ocrate6jïorit àMurié leulr
olonté î-ésolue de maintenir à tous les ici-
3yens le droit d'affirmer librement leùis
•pS-mo.ns républicaines et laïques.
Ce TOte de la Chambre aura sûrement
uns le pays un profond retentissement : il
iiontrera. aux pires ennemis de la démo-
ratie que le Paatonent veut faire désor-
uais respecter les libertés et les lois repu-'
licaines,.;..-.;
Il pemiettra aux militants de reprenne
•i. lutte et de mener: contre la réaction dé-
nasquée le bon combat pour la défense laï-
[ue et le progrès social.
CHARLES FÀBIANI.
Jnion Française des
ChBfs dEjr^amillE laïquES
Réunion du bureau le dimanche 15 cou-
aiit, au siège, à 9 heures du matin.
LK SKC1UÉTA1HÊ.
'■ *** ' ■ ■
Il a été versé par le président, le mbn-
unt de deux collectes faites, l'une à Am-
jqise, l'autre à Reugny, à la suite de deux
rrtnfôrçncés sur la Libre Pensée faites par
ui-niéme. plus cinq Jrancs qu'il fit d'éco-
lomies sur la somme allouée à l'occasion
le la conférence qu'il fit au patronage l'aï-
ple de Lariclie, à Tours, le 7 juin. La tré-
sorerie remercie bien vivement son présl-
Jent le citoyen Emile Noiil , de son dé-
l'ouement, et' les personnes de la Touriiine
3«i l'ont aidé h nous envoyer cette petite
domine d'argent. : '
LE TnÉsoiUKR.
A'
Que tous nos amis nous aident et vien-
nent à nous, ; dans l'ceuvi-e de propagande
que.JKHIS poursuivons.
CÔNÈRIS DEJâ RÏÏCHELÎJË
Nous rappelons aux groupes, sociétés c'
fédérations d& libre pensée, que. conformé
nient aux décisions du congrès de Lilleî 1(
i'éuiiioii nationale aura lieu à la Rochelîi
lois 14,- 15 et 16 août prochatin
îsqsainis sont invités à faire tout le né
cessàiré pour qtio soient nombreux les dèW
gués à ces : assises intéressantes^
L'Union delà L. P. française proclamé
à'Lillè Pan dernier, doit être affermie cett
année: Sa direction 1912-1913 a permis au
nnlltànisj de. constater quelle n'a pas doi
ilé fout le fruit qu'on attendait d'elle et qu
i peut-ietre'un: pou de décentralisation an
i)iéi'a:tspn existence. Des plaintes nonibrei
ses qui m'ont été faites in'encouragent
demander quoi! remette', un peu à l'a Pn
vi'nco. le soin d'administrer l'organisme n:
t onal, l'expérience de cette nouvelle amn
nous y oblige, aussi me fais-jc l'autei
d'une "proposition en ce sens, et il sern
heureux qu'elle fût acceptée, mais seul
devront voter au congrès les sociétés de
bre pensée.
.l'invite nos amis à étudier cette idée,
me faire part des leurs, en tout cas j'avi
nar cet article le secrétariat de mon proj
et lui demande de mettre à Tordre du ]o-
et en tète, ma proposition. La Province
bre penseuse est mûre pour recueillir
I succession. ^
EMILE NOËL
L'en-aléGlarazàLiigi
. Lla bande hurlante blessée à mort. —
déroute-des catholiques malgré le r
pel des' chefs. — Le four noir de U rlf
te de barbe en fleuve. — L'échec de 1
tactique.
Ils avaient rêvé saboter la réunion,
I cafards, mais à leur grand -désespoir il
purent parvenir, et sans le conco
d'hommes généreux, leurs -Insolences i
I lirent leur attirer une cinglante les
mais il parut plus sage de laisser allée
coucher les 'énergumènes de la catho, ai
' qu'ils se furent abreuvés chez l'un des
' rés voisin de la salle de réunion- Leur
part assainit l'air du quartier de la Foi
: rie.
; La Croix 'de Limoges, Le Petit Démo
te, mit beau être mécontents, outrages
; insulter les quelques centaines de cito:
i présents, Le.Petit Démocrate en avou«
■i à 500, mentir, en disant qu'il y eut
i entrées gratuites à moins que ce soien
} amis qui trichèrent et qui le lui rapp
re-nt, traiter de clique une'partie de l'f
tôire, sire jaune des gens décorés, coi
Î si dans leurs rangs dl n'y en avait
:;. , prendre'Ehiile Noël comme "cible à sârcas^
■ nles.'riéù d'étonnant à cela; car cWt le ra-
; ~ ré limitant "courageux qui les dénonce à
;.f ràversjlâ, France;";èt auquel 1 Maurice Gué-
• , i'iù dût un jour de iié pas avoir: été passé
?s: àLtâbàc;eu Dôrdogrie, et auquel lé niêm©
-, , viaurice "Guérin rendait hommage le II
ma.; dernier, à Ruffec, et 1 avec lequel il se
' rencontrera encore,; on verra aloi-s s'il
-, preD'ûràpouV son compte tous lès mots de
i ilèpit. dans lesquels oii trouve l'implacable
! 3ia;iie iidïrfe dont on veut couvrir les libres
• lienseurs et; tous ceux qui veulent quand
1 ùiônte maTcher avec Emile Noël. Vous par-
- ; lez de pohTots, 'rédaction.-.du Petit Dcnw-
-. cràtc, et^ pour vous le sont tous ceux qui
- ne'veulent des égouts; de vos amis, rece-
voir les: ordures qu'ils dtôjectenl et dans
i i lesquelles A"ous trempè-z vos plunies pour
- : écrire, Continuez, vous nous faites de la ré^
-;. claine et rehaussez à nos yeux fous ceux
, que vous essayez d'atteindre.
Le jeudi. 29 dernier, eut lieu en la. salle
: des fêtes de. la Société Coopérative: l'Union,
une brillante conférence qu'i avait attiré
:.plusieurs centaines déi peî-sonnes. parmi
,.; .lesquelles-un contingent irresponsable de
| . catholiques.
A 9, heures moins dix, le citoyen Emile
.Noël qu'on avait sollicité pour prendre lu
- ; présidèncei,ouvrait la,séance; ayant com-
nvciassesseursdeuxniembres delà L. P. et
I un de la Ligue des droits de l'Homme. Il
-donnait immédiatement la p-ai'ole; ai. ; l'oi'.a-
■ tour.■Gelui-ci-ayait à peine commencé que
"quelques éléments de la fraction catholi-
x que voulurent étouffer sa voix, mais ils se
fi. iheu'rtèrent :-ù la volonté des libres pen-
,.? seursiqui résolument leur imposèrent si-
n; flence et. les,calotins romains se le tinrent
i_: pour-dit.■Pendant une heure, l'ex-abbé Cla-
».= h rua-parla delà -faillite des relCgions, de la
;. I, fragiliié: des dogmes, de rimpossibilitê de
.. i:'oxisicnce de Dieuj de la. hideuse confes-
e sion. Chacune de ses défirîitions est saluée
& l par ; de>s acclamations, pendant que hur-
u.! i lent :rrr c'est le mot exact — Jes tapètes de
h sacristies. Gomme on sent qu'il est Joudro-
lyanf le réquisitoire de Claraz, car hier, il
ÏL'i .était de la anaison, et pendant longtemps
loi il professa, mais éclairé ; par des recher-
. ches plus approfondies sur i l'ensemble do
•-. tout ceqniconstitue la religion, sa loyauté
E'i. luiicommandn de ne plus professer un sa-
cerdoce hypocrite", menteur, néfaste pour
les huinainSi: La parole fut eiis.uite donnée
et à M. Guérin- La 'forte emprise du citoyen
è- ■ Clîiraz' n'était .pas; facile à démonteir, Pora-
ld leur sillonnard.—; caiboliço-clirétien — en
je ; donna une;preuve réalle à,l'auditoire, qui
.mit beaucoup de c6ni])laisahco à le suppor-
ê- tca-,et si ce n'avait été, del'énerg'ie duiprè-
;e- sident, il n'aurait certainement pu aller
i t jusqu'au bout ; et tandis que le conféren-
éoi i ciern'av.ait/ipaTlê qu'une tieure, M. Guérin
jté !'parla: pendant,-une heure, vingt-ciiiq, ce qui
axi 1 démontre bien que,1e sujet avait été forte-
,n- iiient assis; Puis-comment parla-t-il, le
ue i.ipovte.ï»airolcide la calotte, en véritable va-
ni- ■ gabdnd de la. parole, parlant de tout et de
>u- rien, mélangeant les textes; ; faussant les
à (lires du conférencier, s'esquivanttoiijoiirs
ro-; ptle lftyquestioii, ;ïil-se doninà beaucoup de
m-* nnal''*[îàTce qu'ilrâva.it séiiti comHen avait
lée porté le discours de son adversaire. M.
:UT Gmrin se perdit do tout en tout dans un
ait \ erbiage. loiiflu et vagabond. Pour couvrir
les ces "faussas échappées oratoires," car il ja-
li- hait au tribun," *er âil;.ii d'en couvrir le
( renv ses amis tapaient à tout rompre
, à dans leurs mains. La réplique de l'ex-abbé
ise Claraziut décisive et lorsque ce dernier
vjet' ' aura un peu. plus l'habitude de se troxwer
jirr' aA'ccses adversaires qui îué'chaniment
li- ' cliei^hent -à l'accabler par une lourde iro-
la nie, il ne les -économisera pas comme il l'a
fait à'Limoa'es.il rentrera plus profondé-
ment dedans, car sa déférence courtoise
pourrait lui être défavorable. On ne doit
.pas ménager la vipère qui elierriie à vous
llfl mordre.
KÎJ RvYMOvn B0RRIS.
La Dieu et la Faix
rap-'
feur Quo,: clu,en disent les apologistes de Dieu,
la. ciroyamee en son. existence n'a jamais eu
une influence sensible sur la pacification
, les '•de-1'lium'.aini'té. Et celia est d'autant plus cu-
i n'y ' r-ieux'.que l'hypot3i«bse d'Uni Dieu, père de
ours , tous les vlionnnes. aurait dû inciter ceux»
iail- ) et à s'aimer les uns les autres d'un amour
ssée, '■ frate-raiel.
ai se >raàs sii Ton y néfléchiiit de pitug près, on
Lprès comprend qui'il ne peut en Mire aiutrement.
3 eu-- L'homme, van-teux; qu'il est, sg croit vo-
r dé- lomtieis en un rapport spéciali avec la divi-
rn.de- ' nité : soin système religieux, ^a morale par.
■ tiicutière sont censés être, ceux qui plaisent
ocra- .'l© nveux à Dfeu, et comme co Dieu est i'a-
ants, loux et veut -qu'on le serve d'une certaine
)yens manière ,oim espère qu'il béniira. les a.rmes
te de de ceux errais linvoquent selon ses voeux, on
t des veut te glorifier en massacrant les îiom-
xt ses mes qui n'ont pas de lui une conception
aorte- identique à'celle qu'on professe. Et cela
'audi- -n'est'pas'seulement vralt pour les guerres
>mme de rel'ig'on ; même le^ guie.rres exclusive-
t, pas, ,mant politiques reposent en parti© sur
'■
...:>-l-rr. *.-. ^■^,-.-^,,,.mjéÊj_ÊJÊ^^ -,- .-......,-■ .....~ -.ÉMJ
A L'ASSAUT
La citadelle cléricale scolaire et dfe ses
mëuinlirièreé ses dctonseuirs s'apprêtent ;
àmitouitilfôr le régiînië; démocïataque que ;
le peuple- de Frante s'est. librement
étonne. A VOii* rehtihdusiaisme que Jai
. renciànitiie'' dantsmes 'tcuiiinees de coûté-.
a-euces faites depuis cinq mous ù travers
le pays, plus Tairdeuï- des militants avec;
lesquels j'ai été en ccwila.«t iit ne m est
pas téméraire d'affirmer que malgré les
-ennemis, nous rentlreir
wmmencer. Je- trouve cjue les itëputolî-.
■càims s'abusent à faire de si longs siè-
ges, F-astuce de ceux à combattue ne mc-
fitant aucune coinsidératioai. !■
L'altote à "damier' Fas-sauti donne >m.!'
regain de 'mangue insolente à la; Gléràea-
:faille qui s'enhan-d'ilt et qui s'essaie jus-,
que dans quelques-unies de nos réunions
publiquespaur y apporter le trouble' et!
ensùiite les dénaituirer ce qui pourrai!
peut-être.' une lofe : ou l'antre:, la faire
cliàtiér. 11 nie nous sert à rtien de tolérer
ses'parle-paroles ; c'est note faiblesse
qui est oaiiee qu'on les écomle ; notii-e to-
lérance n'a pas de bornes ;.il« nous gra-
tifient de m-ote a/umables, ils proclament:
mcvlire loi\»'aiuité-, notre sincérité. pai"<:-t>;
qu'ils oint besoin de la prépondérance
et de l'autorité que nous avons sur -ta;
" foule et énsuiiltë ils houis' insullenV noirs
dénigrent, voud.ïaienil nous couvrir ; de.
. - ridicule, et à ; cela noms ne manifestons
aucune anieitone.
•Aujourariuri, tout ça devrait être uni,
parce qu'alors nous serions dupes. Les
derniers mnsomges de la bande en sont
une preuw. Soyons unis, serrons 'les,
.a-angs^ne nous laissons pas entamer.
De; cetile façon-, nous ne mettrons pas
longtempp à débainrasser; riiumanité-de
cesipéTOïieur«.
: Qùe.deniaices bonimes font au pays 1
Et dire qu'on les laisse faiire ! 11 est vrai,
quenos'diirigeanifenevailenit pas-mieux,;
•i:ls:font:partie de leur majorité. Mais
'lorsque nous 1 voudrons donner l'assaut,-
il faudira'nous^nieller |dfe touittes les: em-
- buenes, de^ôtus- les.pièges qu'aura;Ce-
rnés soûs nos pas rarmée adverse, qui
né peut pardonner à là; nôtre d'être sutpé-
rieuae.; Les oliefe: dé file de Sarto, dans
les grades les plus élevés, lancent .au-:
; vènlvidei temps à auitré ïeu^ en d'én-
■'■ ;*ra1néniéàtu Eioemple!':nes; milans: de Va^
lence, Rodez. Montauban, etc.. etc. ; ils'
harcèlent les loiiis de ce pays des attaque?
les plus mensongères : ils 'déversent sur
nos imsti'ututioins les infamies les plus
monstrueuses : on ne les inquiète pas
ipour ça. Leur presse, dont les colonnes,
'poiur In. plupart, sont écrites d'immondi-
ces; ne recule devant aucun déchaîne-
ment de saletés ou- de haine pour salir
d'honnêtes gens et fait une guerre au
couteau a ceux qui ont. pouir charge d'é-
lever les enfants de l'a démocratie. Plu-
sieurs personnages qui dépendent de la
trompe sacerdotale poussent, leurs mé-
faits jusqu'au plus profond de rigomi-
nie. Ces gens ne vivent, qu'au milieu dv
la boue, puisque chaque fois qu'ils se
"' meuvent ils. 'recouvrent, de saletés oeu^i
qu'ils voudraient 'atteindre. Les laïque;
et les enfants gui vont à leur école son
traités en apaches et en bandits : ces in
dfividus ne veulienit pas voir les satyre:
et criminels qui se 'trouvent dans leu:
société, '.pas pilus-que les monstres le:
ptU8 viciieux- quii se cachent dans leur
rangs -,'noin ! ils ne voient du mail qu
chez nous, et, à ce mirage ils se flgu
renit se iréMire une virginité. Mais pou
qui a lu dans leur vie historique, on sa, 1
comment elt combien ils symbolisent 1
itoirtionariitsme, la fourberie. ThypocrN
avec toiut'ce qu'elile possède de fiel.
De ce symbole, ils en font, l'acte il
toute leur vie, ils attisent l'inconscienc
dies ' fanatiques, espérant que cotte trisl
besogne leur fera réussir tous leurs fo
'faits et les condiuiiira enfin à la possessio
du pouvodr diinecteur d'ici-bas.
■Ils' né pouivent pardonner aux répub 1
cawns de défendire la liberté de conscie
ce, eux, dont lé nombre des m cm for
qui compotseht Tenir religion est. in fi m
oompatré à celui que forment dans le 1
ensemble les autres religions, avec eiv
ifpluè 335 miM'i-dus de -.« sauvages nnp
i ayant aucune et qui déjà sont plus nom- :
breux que les catholiques; qui ne sont
que 220 initiions à travers la terre. Ills
; ont la conduiite au oiel des âmes de leurs
| ouailles : c'est déjà une tâche assez ar-
due, ce me semble, pour : qu'ils se con-
■lentent de cela, et si leurdiieu—■ à qui
; forcément ils doivent établir des comptes
exafcltsi comme toute ménagère qui se
respecte en rend à sa communauté -—.
n'est pas satisfait. eh bien, tant pis, ils
s'airrangerôht.: Quant à nous, je ie déola-i,
re. nous ne nous; luiisser-o'iis pas déposr
.séd'er : nous comsidérous que pendant
• de trop: losigs siècles ils furent les niaî-
: Ires ©dieux d'une luimaaiité débomiaire :
nous ne llesvdaisserons; j>as- ;remontier,:
ciw nous n'avons hu'ile envie de recôm-
; inencer rhisitôâré de lai Bastille. : Nous: né.
vouions pas laisser ■revenir' les temps
les coupables superstitions et ceux -de
; l'exploitation île: îw-vrés imbéciles ;
"nous ferons tout pour sauver ces idjer-
\ nieii's: ; ce faisant chacun comprendra
aisément. poiu'iiiquo!i--les ministres de l'in-
, liarinonië et des trouMës. à jet 'continu'
! nous en Veulent et nous niaudisse'nt.
[ iVllons au niilneu (les fanatiques,: n'ayonî;
s nutie c-'iuinlé dé iioite peau: ; ce son! ces
j ïnéetoirés qiui f-onnent encore la base,! de
I liLL citadelle qui! nous faudra. i>rendre
ul'aissaut. Pour le reste de la troupe: il
afitend que nous nous prélsentions pour
; sa délivrance : nious serons son saint,
; parce, qu'il est obligé d'ôtre soumis.,'- sa
: fainr le lui: commandant. :
Àu.joiUird'hui, et pour cause, la majo-
rité du peuipile- ne ca"oiit plus en son cu-
ré ; il s'aHtr qiie sa--soi-disant daairnatâon
étemietle n'était que source à revenus
pour l'homme de piVîsbytère. On doit ce
; ré-S'ultat, avouoius-lè, à la vaillance et ;\
la pi^opa'gajidé dés militants raïlionaiis-
; tes si ha.i'dimenit menée dans le monde.
Nous la GoniHiinuea-ons îualgré les dédai-
rgineux qui; devraient; être avec nous, bai
' la ■ Libre l'ensée, : m ère dé lia Rai son e1
! fille dè;la science, se préoccupe surtoul
de bônsidiératiioais générales qui devronl
; ciondu'i-re l'hoimme à soin émnacipatior
HiOitaliè; Té. : disi. • totale,"écoiioaniquenien'i
,p)hilôsoiphiiq^ienienit;, iiilellectiuellelnén'
-ï ©i, potitiiqaiemenit. ;Elle- tiwaille â-iiss
pour l'avenir et jî-répure la ; ii-bérati-oi
'■ nioralediui genre humain. Pour cette foe
|% soigne, les tremblcurs ne «ont pas ave
• noius, ni les politiciens pu.rs : en effei
,_ nous comprenons comfoien c
; ^lés, ca.r au moment où sonnerait pou
. eux rheuire du scrutin, énormément d
bulletins de vote Jeivr échapperaient,
donc, ils ne tiennent nuitlenient à e1
f frayer l'électeun" cathoiliqiiie. capable cl
i voter pour eux, et chaque fois qu'ils e
- trouvent l'occasion — s'ils ne la troi
- vent pi-, Us la fouit naître, -- ils diser
a bien haut qu'ils ne sont pas des mai
;- gcuirs de curés... Comme si nom e
i- étions.
v Pour î-éaliser noire idtSal dm, justic
^ nous coimplous sur les hommes affra:
^ chiis d^ tous les piréijiigés. capables pi
'® cela di> (>am6iibt(.re tous les dogmes que
, qu'ils soient ; si nous fanson^ la guo-r
^i aux rcl.gions, cesit parce que nous c
iS_: timons qu'elles empoisonnent les son
[r- - ces do 11 vie et que si celles accaparai e
?'^ ' les générations a venir, elles en ferai*
rs nos cnuemies. Aloirs. disparaîtra.iient 1
ie, capaci:lé* pouvant pourisnivrc la réatoe
L 1" tion dos pirécuiiiseurs de la liherlé. A <
yy.' la, nous apposons Télévation de l'esp
I',t moderne, sûrs que nous somme?
!e remplir un giiand devoir cpn sera féeto
ïlft en sagesse, en morale, en amour frat
net.
l1e EMILIÎ NOËL
ce . ,^_
ïto . —^— -
S La Loi de trois ati
JIJJ Si- ta loi de 9 ans et ses dérivatifs 6
% votés, lies iiiaitlonalistes, les boulangis
■f" les cléricaux les bom,apart;stes ^ï l«s rc
retî lites qui f
n&> ta.t, feront en 1914 aux élections légial
ïur ves un.« ^eaanpaoene -acharné* contre les
; pul>licàins et leur l'eprocberont dé s'être co
déjugés, en abBogèant la, loi -de 2 ans qui •» .
éfâit urne dès iiioiaiexiires et dés plus démo- j lé(
cratiques loi de la 3e Républiques j qu
Républicains, nies amis, réfléchissez ! j
Sou^nez-Yous du passé • j ne
i Aiï^aus; toi 2?jJjMiïuJb}igEue dé 48: à^51, Gar- j lé
nkar-Pagès. alors fidnistre 6j^""fihàïices, nv
proposa et fit voten l'impôt impopulaire des . -j. *
45 ceutimes<îui fut néfaste, et tant exploité vô
;par nos eutnemis politiques ; il rendit-en to;
quelque, sorte possible, le coup .dTEtat de: c-ji
: 1851, et uiï an àpi'ès l'avéuement de leni-/
ï ipire de triste niénioulre. : ' ! ■ îda
ICet éxeonpie, Sera-t-il do iiature ù ouvaiiï ni
les.yeux a cèiitaiis. Ëspérôns-le. cr
Très illégalement on a voté la rétroacti- m
vite dune loi sans que; la loi de 3 ans soit M
i;"votée:
] Qu'pu. fasse rendre '4,1a.loi de 2 ans tout la,
î'«e qu'elle peut et doit rendre ; niais qu^on. m
} fasse éoliec à la ioi de trois ans. qv
Vive là République: et vive la Paix.
CASIMIR DIDE.
LÏ Biiiipyiifc ît simiiifiu
" ., La République pure et simple n'est qu'un
caxlavi-e de; République. Le corps est là,
bien coiiseivé. mais d?âme est morte, telle \'n
la momie -égyptienue perpétuée à travers;
les siècles par la vertu des bandelettes,
i taaictiis que la pansée .pliaràonique s'Est
évanouie dans lés ténèbres il y. a plusieiurs
; inpliiors d'aunées. -, ,.JU
La République pure t simple a des prè- • '
oédents daais Ibistoine. L'uu des plus ré- *C(
I oaiits: date die 1848, après les fusillades' d« lv
juin et i'éliectioai présidentielle de déceui- "
1 bre. C'est
né la lai Falloux. C'est elle qui a «liaseé <1
■ Ganlibald* de Rome pour le compte du Pa- s<
; pe PJe ,1X. d
;< La République pure et simple a des pré- V|
|' République Vanirutelli. q
, i La Répuiblique pure et simple, c'est la sj
République 'Chàssàigiie-Goyon.
" La République pure ©t simple, c'est la
V République de ï-Echà de Parts, de YEclair,
i de Vïnlransigeant. de la Liberté, quiv tain- u
dis qu'ils dénoncent tous 1 les jours lé q
.. « gu'and complot " des radicaux et socia- ;
Ifetes, accentuent avec un ieynisme révol- .Y
" ta.nt. dans une scandaleuse impunité, la '"\
l . propagunde boiiaiiartàste.
b La Réi>ubliqiiie pure et simple,, c'est lé
e vestibule de l'Empire. i
;\ Citoyens, tendons les courag'es 1 Il^est ;i
;- I:'temps" de nous préparer à nous fatre des ! i
>. I coeui» de proscrits. 'il
RÉACTION
^: ::,-::, !.-! :^~T~~[ '; !; ';: .-ï:... il
in M, Léon Bailby faisait dimanche, dkiis; !:
^ : llnlrav-sigedni, Une: constatation des plus? ;.-
i-ji intéressantes quand il écrivait « que! M- -
&j: Barthou est en train d'accomplir une OJUf |'
„ vre de réaction en ayant le courage' dé
p nous tirer em arrière parce que nous 'soin- 1.
^ mes engagés sur une mauvaise pente »■"
^' M. Chassai^ne-Goyon, de son côté, dons
iT- son discoui-i, d'ouverture du conseil muni-
u- c ipal, disait à ses collègues « que les temps
Ô- sont maintenant bien changés ». Le nou-
,ir veau président, qui est l'esté un militant li-
\.i dèle et dévoué 1 de l'idée bonapartiste, ajou-
tait avec une douce -philosophie « que la
j.-" roue de la politique avait peut-être un peu
",' tourne dopuis quinze ans. »
a\ Un A-ent de réaction se déchaîne a.ujour-
pn d'imi sur tout le pays.
U Après M. Amette,, arclievêque de Paris, '
ni qui s'était écrié salle Wagram : « Nous vio-
n- levons les lois laïques non en révoltés, maisJ|
en en chrétiens et en pretires, » partout, ©n I
]>rovince, les évêques prêchent ouvertement!
la révolte contre les projets de lois destî-
&e' nés à défendre l'école républicaine contre
m" les menées des cléricaux.
iai A Valence, M. de Gibergues, au. congrès
els des catholique? de son diocèse, prend l'en-
rrc' gagement sooré d'inviter tous les catholi-
es_ ques dromois ù s'xmir en une sainte et su-
Uj._ bîimc croisade pour combattre de toutes
p.,4 les forces de pareilles lois et pour les'vio-
' , 1er hardiiment et ouvertement. N
(?ni L'évêque de Viviers commande 4 ses fl-
|r>p dèles de se soulever contre la loi républi-
is<'i- caine, « l'honneur et le devoir vous ordoin- I
ce- nent de les violer, nous approuverons vo-'l
prît tre iiiisonmission, nous l'etacouragerons ; !
rlo nous irons plus loin, nous la provoque-,
and VM1S- »
IJ^J,. De telles excitaions à la révolte contre
la loi sont inadmissibles, et l'opSnion repu-'
blicaine ne peut comprendre qu'on puisse'
les tolérer plus longtemps.
La politique de M. Bartliou, qui dans les
questions de principe les plus graves est
1Ç soutenue par une majorité entièrement op-
1 *^ posée à l'idée laïque, ne peut inspirer aux
fonctionnaires que le dédain ou le mépris
sont de l'espait républicain.
stes, Cest cette politique équivoque qui a pu
oya.- permettre à un commissaire de police de
ésul- considérer comme séditieuse la manifesta-
3lati- tion organisée dimanche dernier parles jeu-
9 Té- | nessee républicaines et de faire saisir une
;'-■'-■-■ ■ -■■; r_'._^_____^^=JL_i_
ouronne portant cette simple inscriptioii :
A Jeanne d'Arc, trahie par son roi, brû-
jeî.pàr les prêtres », inscription qui n%st
ue la pure vérité historique.
L^éloquente intervention de notre émi- 4
eut ami Painleve a soulevé à la Chambre
émotion de tous ceux qui sont sincère-"
îent attachés à l'idéal démocratique.
jfiinjg, cetots.id^ocrate6jïorit àMurié leulr
olonté î-ésolue de maintenir à tous les ici-
3yens le droit d'affirmer librement leùis
•pS-mo.ns républicaines et laïques.
Ce TOte de la Chambre aura sûrement
uns le pays un profond retentissement : il
iiontrera. aux pires ennemis de la démo-
ratie que le Paatonent veut faire désor-
uais respecter les libertés et les lois repu-'
licaines,.;..-.;
Il pemiettra aux militants de reprenne
•i. lutte et de mener: contre la réaction dé-
nasquée le bon combat pour la défense laï-
[ue et le progrès social.
CHARLES FÀBIANI.
Jnion Française des
ChBfs dEjr^amillE laïquES
Réunion du bureau le dimanche 15 cou-
aiit, au siège, à 9 heures du matin.
LK SKC1UÉTA1HÊ.
'■ *** ' ■ ■
Il a été versé par le président, le mbn-
unt de deux collectes faites, l'une à Am-
jqise, l'autre à Reugny, à la suite de deux
rrtnfôrçncés sur la Libre Pensée faites par
ui-niéme. plus cinq Jrancs qu'il fit d'éco-
lomies sur la somme allouée à l'occasion
le la conférence qu'il fit au patronage l'aï-
ple de Lariclie, à Tours, le 7 juin. La tré-
sorerie remercie bien vivement son présl-
Jent le citoyen Emile Noiil , de son dé-
l'ouement, et' les personnes de la Touriiine
3«i l'ont aidé h nous envoyer cette petite
domine d'argent. : '
LE TnÉsoiUKR.
A'
Que tous nos amis nous aident et vien-
nent à nous, ; dans l'ceuvi-e de propagande
que.JKHIS poursuivons.
CÔNÈRIS DEJâ RÏÏCHELÎJË
Nous rappelons aux groupes, sociétés c'
fédérations d& libre pensée, que. conformé
nient aux décisions du congrès de Lilleî 1(
i'éuiiioii nationale aura lieu à la Rochelîi
lois 14,- 15 et 16 août prochatin
îsqsainis sont invités à faire tout le né
cessàiré pour qtio soient nombreux les dèW
gués à ces : assises intéressantes^
L'Union delà L. P. française proclamé
à'Lillè Pan dernier, doit être affermie cett
année: Sa direction 1912-1913 a permis au
nnlltànisj de. constater quelle n'a pas doi
ilé fout le fruit qu'on attendait d'elle et qu
i peut-ietre'un: pou de décentralisation an
i)iéi'a:tspn existence. Des plaintes nonibrei
ses qui m'ont été faites in'encouragent
demander quoi! remette', un peu à l'a Pn
vi'nco. le soin d'administrer l'organisme n:
t onal, l'expérience de cette nouvelle amn
nous y oblige, aussi me fais-jc l'autei
d'une "proposition en ce sens, et il sern
heureux qu'elle fût acceptée, mais seul
devront voter au congrès les sociétés de
bre pensée.
.l'invite nos amis à étudier cette idée,
me faire part des leurs, en tout cas j'avi
nar cet article le secrétariat de mon proj
et lui demande de mettre à Tordre du ]o-
et en tète, ma proposition. La Province
bre penseuse est mûre pour recueillir
I succession. ^
EMILE NOËL
L'en-aléGlarazàLiigi
. L
déroute-des catholiques malgré le r
pel des' chefs. — Le four noir de U rlf
te de barbe en fleuve. — L'échec de 1
tactique.
Ils avaient rêvé saboter la réunion,
I cafards, mais à leur grand -désespoir il
purent parvenir, et sans le conco
d'hommes généreux, leurs -Insolences i
I lirent leur attirer une cinglante les
mais il parut plus sage de laisser allée
coucher les 'énergumènes de la catho, ai
' qu'ils se furent abreuvés chez l'un des
' rés voisin de la salle de réunion- Leur
part assainit l'air du quartier de la Foi
: rie.
; La Croix 'de Limoges, Le Petit Démo
te, mit beau être mécontents, outrages
; insulter les quelques centaines de cito:
i présents, Le.Petit Démocrate en avou«
■i à 500, mentir, en disant qu'il y eut
i entrées gratuites à moins que ce soien
} amis qui trichèrent et qui le lui rapp
re-nt, traiter de clique une'partie de l'f
tôire, sire jaune des gens décorés, coi
Î si dans leurs rangs dl n'y en avait
:;. , prendre'Ehiile Noël comme "cible à sârcas^
■ nles.'riéù d'étonnant à cela; car cWt le ra-
; ~ ré limitant "courageux qui les dénonce à
;.f ràversjlâ, France;";èt auquel 1 Maurice Gué-
• , i'iù dût un jour de iié pas avoir: été passé
?s: àLtâbàc;eu Dôrdogrie, et auquel lé niêm©
-, , viaurice "Guérin rendait hommage le II
ma.; dernier, à Ruffec, et 1 avec lequel il se
' rencontrera encore,; on verra aloi-s s'il
-, preD'ûràpouV son compte tous lès mots de
i ilèpit. dans lesquels oii trouve l'implacable
! 3ia;iie iidïrfe dont on veut couvrir les libres
• lienseurs et; tous ceux qui veulent quand
1 ùiônte maTcher avec Emile Noël. Vous par-
- ; lez de pohTots, 'rédaction.-.du Petit Dcnw-
-. cràtc, et^ pour vous le sont tous ceux qui
- ne'veulent des égouts; de vos amis, rece-
voir les: ordures qu'ils dtôjectenl et dans
i i lesquelles A"ous trempè-z vos plunies pour
- : écrire, Continuez, vous nous faites de la ré^
-;. claine et rehaussez à nos yeux fous ceux
, que vous essayez d'atteindre.
Le jeudi. 29 dernier, eut lieu en la. salle
: des fêtes de. la Société Coopérative: l'Union,
une brillante conférence qu'i avait attiré
:.plusieurs centaines déi peî-sonnes. parmi
,.; .lesquelles-un contingent irresponsable de
| . catholiques.
A 9, heures moins dix, le citoyen Emile
.Noël qu'on avait sollicité pour prendre lu
- ; présidèncei,ouvrait la,séance; ayant com-
nvciassesseursdeuxniembres delà L. P. et
I un de la Ligue des droits de l'Homme. Il
-donnait immédiatement la p-ai'ole; ai. ; l'oi'.a-
■ tour.■Gelui-ci-ayait à peine commencé que
"quelques éléments de la fraction catholi-
x que voulurent étouffer sa voix, mais ils se
fi. iheu'rtèrent :-ù la volonté des libres pen-
,.? seursiqui résolument leur imposèrent si-
n; flence et. les,calotins romains se le tinrent
i_: pour-dit.■Pendant une heure, l'ex-abbé Cla-
».= h rua-parla delà -faillite des relCgions, de la
;. I, fragiliié: des dogmes, de rimpossibilitê de
.. i:'oxisicnce de Dieuj de la. hideuse confes-
e sion. Chacune de ses défirîitions est saluée
& l par ; de>s acclamations, pendant que hur-
u.! i lent :rrr c'est le mot exact — Jes tapètes de
h sacristies. Gomme on sent qu'il est Joudro-
lyanf le réquisitoire de Claraz, car hier, il
ÏL'i .était de la anaison, et pendant longtemps
loi il professa, mais éclairé ; par des recher-
. ches plus approfondies sur i l'ensemble do
•-. tout ceqniconstitue la religion, sa loyauté
E'i. luiicommandn de ne plus professer un sa-
cerdoce hypocrite", menteur, néfaste pour
les huinainSi: La parole fut eiis.uite donnée
et à M. Guérin- La 'forte emprise du citoyen
è- ■ Clîiraz' n'était .pas; facile à démonteir, Pora-
ld leur sillonnard.—; caiboliço-clirétien — en
je ; donna une;preuve réalle à,l'auditoire, qui
.mit beaucoup de c6ni])laisahco à le suppor-
ê- tca-,et si ce n'avait été, del'énerg'ie duiprè-
;e- sident, il n'aurait certainement pu aller
i t jusqu'au bout ; et tandis que le conféren-
éoi i ciern'av.ait/ipaTlê qu'une tieure, M. Guérin
jté !'parla: pendant,-une heure, vingt-ciiiq, ce qui
axi 1 démontre bien que,1e sujet avait été forte-
,n- iiient assis; Puis-comment parla-t-il, le
ue i.ipovte.ï»airolcide la calotte, en véritable va-
ni- ■ gabdnd de la. parole, parlant de tout et de
>u- rien, mélangeant les textes; ; faussant les
à (lires du conférencier, s'esquivanttoiijoiirs
ro-; ptle lftyquestioii, ;ïil-se doninà beaucoup de
m-* nnal''*[îàTce qu'ilrâva.it séiiti comHen avait
lée porté le discours de son adversaire. M.
:UT Gmrin se perdit do tout en tout dans un
ait \ erbiage. loiiflu et vagabond. Pour couvrir
les ces "faussas échappées oratoires," car il ja-
li- hait au tribun," *er âil;.ii d'en couvrir le
( renv ses amis tapaient à tout rompre
, à dans leurs mains. La réplique de l'ex-abbé
ise Claraziut décisive et lorsque ce dernier
vjet' ' aura un peu. plus l'habitude de se troxwer
jirr' aA'ccses adversaires qui îué'chaniment
li- ' cliei^hent -à l'accabler par une lourde iro-
la nie, il ne les -économisera pas comme il l'a
fait à'Limoa'es.il rentrera plus profondé-
ment dedans, car sa déférence courtoise
pourrait lui être défavorable. On ne doit
.pas ménager la vipère qui elierriie à vous
llfl mordre.
KÎJ RvYMOvn B0RRIS.
La Dieu et la Faix
rap-'
feur Quo,: clu,en disent les apologistes de Dieu,
la. ciroyamee en son. existence n'a jamais eu
une influence sensible sur la pacification
, les '•de-1'lium'.aini'té. Et celia est d'autant plus cu-
i n'y ' r-ieux'.que l'hypot3i«bse d'Uni Dieu, père de
ours , tous les vlionnnes. aurait dû inciter ceux»
iail- ) et à s'aimer les uns les autres d'un amour
ssée, '■ frate-raiel.
ai se >raàs sii Ton y néfléchiiit de pitug près, on
Lprès comprend qui'il ne peut en Mire aiutrement.
3 eu-- L'homme, van-teux; qu'il est, sg croit vo-
r dé- lomtieis en un rapport spéciali avec la divi-
rn.de- ' nité : soin système religieux, ^a morale par.
■ tiicutière sont censés être, ceux qui plaisent
ocra- .'l© nveux à Dfeu, et comme co Dieu est i'a-
ants, loux et veut -qu'on le serve d'une certaine
)yens manière ,oim espère qu'il béniira. les a.rmes
te de de ceux errais linvoquent selon ses voeux, on
t des veut te glorifier en massacrant les îiom-
xt ses mes qui n'ont pas de lui une conception
aorte- identique à'celle qu'on professe. Et cela
'audi- -n'est'pas'seulement vralt pour les guerres
>mme de rel'ig'on ; même le^ guie.rres exclusive-
t, pas, ,mant politiques reposent en parti© sur
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