Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1913-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 avril 1913 16 avril 1913
Description : 1913/04/16 (A9,N8)-1913/05/01. 1913/04/16 (A9,N8)-1913/05/01.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604489t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
Us
NEuyiÈME ANNÉE, ^.^^ BHMENSb EL : 10 CENT4iftES 16 AVRIL I9I3. ',,5
BULLETIN
OM ! les RèpuMicakis, attention. ! !
de ne serapas la faute de mes averbis'-
semeate si un jouiy la- srtaiailàon s'aggi'a-i
van,t la Mpaihlique se tirouve davantage;
en danger qu'elle ne l'est en ce moment,!
car je ne manque pas une occasion — et;
elles sont légions — die signaler à nos
gouvernants enidonnnis, à moins qu'ils;
ne soient de mèolie, — «e que je croirais •;
plus tôt. — les agissements de l'armée de.
Jésus..
Tandis quie nos ministres délibèrent
sur la meilleure tactique à suivre pour
là (xnraseryation de leurs porlefeu'illes,
que nos déjputés voient sfavancer au ca-
dran dé rhorloge l'aiguille'qui •court avec-ï
la vitesse dai temps vers la date de tours r
irééle&tion. se demandant méluncoliquiesi
et'anxieux de quel côté, de-droite ou dei
gauche il. leur serait, profitable de jeter!-
le lest i'éputtAi.caiin qu'ils ont encore:
dans leurs boîtes à malices parlementai-;
res, nos sénateurs soignent lé culte de-;
leur ihdiifférènce et ne veulent s'ocouperi
die savoir ce qui se passe en dehors du
peu qu'ils ont à faire dans les moments;
écourlés de leums séances.
Et pendant ce temps-là marche à pas'
de géan;t la vermine 'noire. Non seule-
ment, elle encombre toutes nos adm i nit?-i
traitions, •sei'viices. et rouages de l'ÈInt,:.
mais sotti! dlergé est son: phiis précieux^
auxiliaire, le plus fort aussi, qui se Tivm
à la beeogine laborieuse du recrutement;.
On le sait, iit ne s?en cache pas, et ce qn'ilî
y a die plus iscandiaileux c'est qu'on le lais-i
se faire.
Que font lia. plupart des préfets ? Rien.:
Ou plutôt, si, ils se laissent vivre, car;
eux non plus n-aiment ni les soucis ni
les dérangements. Et dire que c'est nous,
nous malheurexix militants prolétaires,
qui ne gagnons rien à cette surveillance
de chaque instant,—au contraire, nous
avons tout à perdire, — qui assurons
lfeûr tiravail. Enfin, ça ira ainsi jusqu'à
épaiiisement -comipîlieit. die la patience du
Peuple répuMicain. Souhaitons ardem-
ment qu'il soit vite à bout. En face de
tous ces adversaires. diressoTis-nous
quand' même, pour contimuiBr à combat-
fa^ l'ennemi.
Des soldats dlu Pape ïtaîiiem se sont je
•tés sur tous les domaines pour accaparai
. lés aotiiviiités, il leur/ fàilfeif uni autre ter
retin à cultiver, ils l'ont trouvé d'ans l'ar
mée de là hartiircm et rèventi d'amener ;
leurs baifeiillons. les compagnies de no*
p^ts soldais français.
Nous ^Gonnaissioinis leurs cercles mili
takes catiholiquéis, mais aujourd'hui il
«cttit dé houivellés combinaisônB. En 1 efféi
la garnison eccilésiaistique de la ville d
Lille yiemt dé nous appointer une preuv
èivadëhte par le reôruitémënt auquel ell
se livré dans; Ta giarnison militaire. Qu
^onitles.chefs ? Ils baisent la croix. Qu
fâiit:lér préfet ? Il fermé les yeux. Que foi
lés solidats ? Oni les eniiivre et ils couinu
ri.iènfc]je 23:dlérn'iièr;aUi; paitironage clléric
Charlèm'agnie, avait lieu un grand bai
qùiétoù assisitlaiienit, au nioinis une oomp
$hie d!e isortidialtis de •différentes arj5h.ee.
é'st Twain de irâjppeler quie le lieu dans 1
quel on db&nibé, est eonsiginé à; la trcv
pe ; eni'.li'inviiitant à «'y rénidre, . lies - cléi
eaux l'ont fait ^désobéir aux ordres do
nés ; mais; quFestrçe' que cela peut le
'fâircv rie son^ils;;^
:âiiëc|pl;më/#a^
ïritéréfe ? Avaaiit et après festoyer, 1
bonnes langues ne se stont pas gêné
pttùr dliré .tbjuit ié :Men qu'elles péris*
de ;ctetrtë^ gueusé:dé;i^uiblique, et on
diémandfe ipourquoii lés aiitorités milit
res d'ajbo'rdv^u à leur diêfaut les civil
n'ont pasidéjà-fait une; enquête ; mais
.poUiPquioi et pour qui, me répéterai-
puisque, au vu et au.su dé tous, les o
sesse.pas'sent aanisi ?'.Tjqbanquet n'é
que lia.fête qui bouronihalésuccès
çilMcaux,; ajupntéailaMe, an fit plus, n
corr^poindaint me Fâifflrme, ;et je préç
Dans iTiin ''dés^^bataiilloiis dé chasseurs
garnison à■ Lille, un •sous-rOifflcier cha
; de iMstruiCitioni diès élèves caporia
;taissant;dë Coté le rôle dé son eniplc
fait lia théorie sur Les'dangers de Vé
laïque et a adtoessé ùii àppèl die rôv
ooînti'e nos institutiions. On; allèche le jeu-J
né soldat pai' des iiistincte de saoûleriés;|
loniis ceux qui àocèpieji't sont amenés au s
cabai^l.,. dont l'une des salles est mi-:
tojrenne avec la ohapélle Charlemagne. \
Dans ce sanoluaire de dépravation, afin;
de bien montrer aux comparses inno-î
■cents qu'ils nont rien à craindre, oni
■.■fait'servir à raccomplissement dos exer-1
oic*s religiieux des soldats, revêtus seu--'
lément dé l'habit d'enfant de choeur.
Si je mens, qu'on me i*oursulve.i
Les réaetïonnaiires die tout }>oil qui;
gueulent, sur leurs lyres les odes de laf
« Frrrance aux français », veulent avants
feht la renietiiie eaita* les mains de leur-;
clve.f, rEta^anger. Tout leur est bon, jus-l
qu'à l'ivrognerie, -pour arriver à leur;
"but. Aux fils de paysan et de l'ouvrier, j
, ils font méUi'é à terJse les gBivoiix ; ces"
I décervxîleuiis de conscience se font sa-;
luer bien bas. comme ils invitent les sol-'
; date à ôter leurs képis eiv passant devant\
la. c-noix dé bois placée aux coins des rou-'
lies. Ils psalmodient partout au nom du;
père étenhel, annonçant à tous le néant)
; cua:. arrachent à antirui- tout ce qxiiils,
pmwcnt pour le conduire à leur conçirë-
(jalwii: ' i
Où arriveroins-nous, si' on continué à;
•les laisser faire ? Ijavenir, hélas ! nous;
[ l'aippirehdra. mais,, dé plus eiï plus, laî
\ hïoâ't, dé Mârianié s a|j)proche ; les lilwesï
[ pienséiij's lé éotiistaitienit. avec amertume.'
S'ils t'inomplienti, lés gr-ands, les puis-:
.sauts, les tyaïuiis seront satisfaits ; mais!
malheur, malheur aux peliits. aux déshé-1
rites, lés étérnols vaincus.
EMILE NOËL. ''
Union Française des
Chefs ilrfamillB laïques
Faisons notre devoir. — Dernières adhé-
! iloiis. ~ 0,rajinteB et félïcitationB. —- Oor-
r/eapondanoe de ligueurs dénonçant quel-
ques institutrices et inëftltuteurs olérl-
Ioaux. — Appel aux ohefs de famille laï-
ques;
. S'il est un organisme de la République
Démocratique, Laïque et Sociale qui deil
: occuper les mîiit-ânts rationalistes, les répu-
! l.licains, les socialistes, ainsi que toutes le*
sociétés d'ayantrgai'de, c'est bien YVnioi
: . Française des chefs de famille laïques. E
': j qui se cléeiiiléresee de cette couvre comme;
une f aii te. Elle mérite cepeaïdant mieux
- Xpus dvrions la portai' au premier ranj
•y v^kiVfû,]. tous les groupements qui bateillen
: ; îii i'angs ;©e.iT:é6 contre ,ie6 armées eoune
\ ihies. Elle le mérite, je.le: prône du fond di
\ :oein;, parce qu'elle prépare une éducation
^ une iinetruotàoïi forte et puissante, à l'abi
Ji I dés..préjaig^s honteux, pour qu-'en profite le
I I désliérijîés, je puis dire les martyrs, d
E I l^moijgaiTisatipn.sociaiei
t I Qûé.îïiesbonsamis^ne m'en veuillent-pa
J I si je dis à ceux qui nefeont .pias encore v<
\\ I nus,,i moi que leur indifférence me fa
!_ I soùffjrir et me cause lapeiinie la-plus sinci
. I re ] qiu'jls ne croient pas non plus, par<
ni: çue ôette oeuvre -est mienne, : que je la d
II I indispensable pour assui>er la uéfesntse la
3" I que._ Non. Mais sdéjà elle a rendu dlnco:
i1- I testàbies services, et surtout ell« en rendi
i- d'iémormes, assurant aux chefs de famille ;
l- libellé de l'ins-truction laïque pour leu
i,r chers enfants, aux maîtres, l'affranchis!-
[j,. ment complet dont ils ont besoin, pour co
1 duiTC Là: bien la chaire sii lourde que le
Jr ^profession les a fait assumer.
ss Avec FUnion française des chefs de i
e^ ; mille.laïquesj c'est la campagmie la plus s
nt x4& contv* le cléricalisme; la nplus airdieii
se cc-nitre i^es. tyranneaux dé village, qui poi
M- .s^nt. ;ceux .qu'ils Ldétienn€Biît6.ou6 leur dép
;:<5 dâneie à comiriettre des actes d'indignes
"'. . iflyens, pour renverser ; la Républiqu'e.
ià' i ppulr énj rarriver,, .s'H yoùe ; plaît, à quel
l^ 1 ! siiltat ? À faire revivre les heures saturi
;T les des régimes déchus et abhorrés ique
ailv peuple a vomis de sa société,
lés ;. .C'est ce que noue avons à faire compr
OU ,.di-e,à'ceux,qui :ne,aoni pas;avec.nous.
se. 1 Je:ine .passe cépeaiidant :pas une heure
(jn I, mon .existence qui nes,oit consacrée à j
pgig I venir la démocratie du danger iqù'actu*
°. liment ..elle court, -, et ce, .au milieu des {
n 1 -.doulpuiveux e.nmuds qu'un homme pu
''T Lépro\iyér.r;Jj'lai fait.ma.vi© de -cette fii
'Oie I d'enseignement de la liibertê, parce qw
oilte ij comprends-nque' &am i«He la plus: gp
"portion de l'humanité ne peut eè dévelop-,,
per.
Si tnioU6 nous rappoi-tons à quelques ait,
nées seulement en arrière, combien nousj
apercevons-nous de.la précipitation d'élé-;
ments^onïtoeux\jj&6 aiitSej^jCfcK^la prcH
pagande réactionnaire, et s'il reste encore;
des bataillons de tête pour résister à l'as-!
"saut, on peut se demander a^,ec anxiété ce:
qïi'est devenu le gros de la troupe ; cepen-;
uanit, jça n'empêche ^>as que les sentinelles 1
dcrtit'iioùs sommes continuent à défendre \e[
patrimoine de la collectivité avec courage|
et énergie. '
EMILE NOËL.
***
Voici, la liste de6 dernières adhésions :
Satt#îotîv4m> (9l^-VîeMe),rJôlHac1CDha- ;
rente-Inférieure), Bordeaux (-Gironde), Chi-;
inilin (Isère), Messas (Loiret).
***
Bordeaux, ce 23 mars 1913.
Mon cher ami Noël,
Tout d'abord^ huiliez m'excuseiv si je n'ai
répondu plus tôt à vôtre appel en faveur de ;
rtJînàon des chefs de'famille laïques, Avant,'
j'àï voulu savoLr ce qu'en pensaient nos:
amis. Tous, je m'empresse de le déclarer,':
sont amanimes pour vous féliciter ; mais,
cependant, membres dé la L. P., ils ont;
crainte de lui nuire et, pour le moment,?
s'abstiennent ; cependaiit, île tiennent à cei
que je vous déclare "qu'ils trouvent votre!
but des plus louables. Je le répète mon àmi,|
à cote de la Libre Pensée ils ne veulent pasj
créer unie tollé organisation. ; j
Tant qu'à moi, je n'hésite pas, je vous l
envoie mon adhésion de grand coeur, et!
espère vous en adresser d'autres. Ci-joint;
; niora obole. '
-Croyez à mon affection.
E. GRASSAVAL.
j Réponse. — Le geste de mon ami Grasse-
i val est une réponse à sa lettre, comme lui'
j'espère d'autres adhésions, et je saurai 'gré]
aux hésitants de lire ce que j'écris, em tète,
| et a\T66i^ ce que j'ai précédemment écrit
quand à la création du groupe dé C. àe F.
L. Mais pourquoi ces camarades ihésitent-
ils à faire ce que leur chef fait, c'est-à-dire
à m'envqyer leur, adhésion individuelle ? Il
y a uine montagne de travail de propagan-
de à faire," de réunions, de feuilles, de jour-
nal à lancer. Le 6emeur dans ses terres la-
bourées pour jeter son grain-, moi, je sème
un peu partout, espérant qu'une parcelle
éclose là ou ailleurs et qu'elle me conduise
un nouveau camarade qui nous en amène-
ra d'autres. Allons, citoyens, un bon mou-
vement, vos félicitations me vont droit ai:
coeui\ je vous en donne ma parole, elles
sont pour moi, marques et encourage
ments, mais je vou6 saurai gré. et vous me
feriez un vif "et fraternel plaisir, faites le-
suivre de vos adhésions personnelles, cha
cun ainsi nous ferons notre devoir.
EMILE NOKL.
■ A
Baignes (Charente), mars 1913.
Cher camarade Noël,
C'est entendu pour la réunion publique
nos amis vous atteïideril lié 20 avril et pai
mi nous, vous serez le bienvenu! En mêm
tëmpè'que nipn abbnneménit au journs
i« Lé " Libre Penseur de France », je sui
' chargé par nies collègues de vous félicite
..ppu'r'ia.n'phle propagande que vous ihenc
, t et aussi pour la belle oeuvre que vous vent
' de créei- et. qui mériterait d'être corihiu
partout, je cite l'Union Française des chà
de faanille laïques, à laquelle je vous adrè
; ' se onze" adhésions.
\ ,'.': Recevez,""'cher citoyen, mes simeères am
>- : tïésj
» ROGROS,
3 E"ropriétàir
j-. ," »**.■ :
t Et maintenant, voici une note plus i
~ ; itristante.
e Dans le Rliône, il nous est signalé p
?i l'un de nos bons amis; ligueurs, une cert^
l": : ne tendance clériicale parmi qu'eîljqiues m
L" tre de renseignement, hommes et daim
a ànîinie aninorité, heureusement.
a! La complaisance de-ces maîtres envers
13 : réaction coupable, ira sans doute jusqi
5" la compromission. Cela se passe juste
x" l'heure où inious faisohB les plus grands
ir I :forts; ipour améliorer la situation de ce
I catégorie de fonctkïnnai.res. Nous somn
a" I décidés, chacun. 6ait ça, à démasquer
}'" I itraîtires, ret s'il s'en trouve dans rehseig
™: I mëht, nous ne les raterons p^s, c'est pai
s" » fer rouge que nous cicatriserons les pla
1î" avis à ceux qui. sur leurs: visages', porl
^}" restampille de l'hypocrisie. Que nos à;
^ 'nous-avertissent et; les'chefs dé fafti
:é" laïques recevront satisfaction. >
l,a" ' Nous n'aurons de poids dans la h
le ; qu'autant que nous saurons rappeler à 1
I- devdirl ceux des nôtres qui!, pourraient y
m" Irogefr.
I ÏÛn autre lijrueuir, hahitant la Ha
•*? I- Vienne nous écrit la letrfè suivante :
ré- I •.-.■....'
j]e. 1 Saint-Jouyent, le 2 avril 191
lus J -Au citoyen Emile Noël,
sse I ;Mon cher ami,
vre I En réponse aux beaux,articles .que;.'
■ je Ihue cessez de .publier -ayîecune valll
«se I sans égaleetqui vous hosnorept :etvous e
..dissent .aux yeux de la -Démocratie, en ré-
;-ponse aux éloges si inéritifts que TOUS ï«ce-:
vez.tles;quatre-coins:dù pays et que voiis'
faites.bien de publier pour exemple, dans'
votre cher « Libre Penseur de France >>,'
cei-teins instituteurs et institutrices, de ma;
connaissance,-ne paient votre noble et si dé-i
«intéressé dévouement, que desmarques de:
la.plU6 révoltante îngratâtude^ ' =
, Je ne sais; comment ça 1 fait ailleurs, "maie
-ici; ce sont des maîtresses et; maîtres de!
l'enseignement/qui sont les plus passioriPés'
, ppuiv.P.Egliseet laTetigîon, si par'bas vous!
alliez à la messe: lerdimanche, vous eei-iez !
r sûr de les y tax>uver. Gepeïïdànt dans ce!
lieu on ne se:gène, pas pour attaquer la'
République, eux, relèvent la tête sans dou- '
te et par leur présence donnent un regain■>
. de sapériorité aux; pires ennemis de la laï- i
que. S'ils étaient courageux,; ils-'démission- i
nçraiem et n'accepteraient pas l'argent i
qui. Leur, est donné "par tin gouvernement s
qu'ils comibaittent et doKt ils amoSodrissent 1
llautorité. Autre chose encore, et que hous, •
chef de familles laïques ne pouvons coïn-;
prendre ; ilest vrais qu'à Jâcàn^agne nous'
ne sommes pas très intelligents surtout!
après avoir reçu, une instruction bornée,!
que nous ont donné des gens abêtis par lès,
absurdités religieuses, c'est la suivante : '
Ici, dans ma commune, nous nous de-
mandons, pourquoi, à l'époque où: des en-
fants vont, à l'église pour le6 leçons de ca-'
t«çhisme, que les ;mstitutetiis retardent-
^jusqu'à leur.sortie, Theûre de la rentrée'
, des classes, au: détriment des enfants qui)
■. P!y vont pas. -Ne ;pouniez vous -pas signa-i
-ler.ee fait à M, lMnspecteur d'Académie ?Î
Comhie il doit rire, le curé, dans 'son égli-'
se, : lorsqu'il tonne contre la laïque et qu'il!
a devant ses yeux ceux "qui 'sont chargés dei
, l.ensejgnar ! Liiiy joue son rôle ornais les;
. auk-es ? Je vous garanti les fait6 que j'a-l
vance. Voyons combien de'lettres de pro-
testations vous reoe\Tez de ceux qui sont
■ Visé?. . ■ ; ' , i
,. Recevez l'assurance de mes voeux les;
meileurs. " ■■ 1
..: (Suit la signature, que nous gardons par
^ devers nous.). "
Réponse. — La rédaction serait heureuse
, de recevoir des maîtres de l'enseignement
'les; écoles de filles et garçons, des démentis
: individuels, si. son correspôhdarit'l'a'ïh'dtii-
tc em> erreur. Elle est de bonne foi, et les
I).uhliei:a: en entier, mais s'ils gardent le si-
lence, l'affaire sera entendue. Notre rédac-
teur en. chef est sollicité pour aller à Saint-
LA COMMISSION DU JOUIINAL.
Pour le LiDre Penseur ûe FranGE
Je. suis de la maison, quoique habitant i
4a0 Kilomètres, je suis des plus, dévoués i
notre cher et. yailiant petit journal, e
quoique cela" je me demande si envers lu
je fais tout nion. devoir.
Je lui envoie, bien de la copie, de temps :
> .?,tt*TÇ>, î? ipi "■ fais un abonnement, mai
- j estime quoça n'est pas assez. Et alon
{. Ple/dirait.. ftu^l<ÏPP"n, et ceux qui ne for
1 r:en ?\ Je répondrais ce n'est jias une ra:
3; i sqii....
r' : ' Tous, çonime. n\oi se., sont aperçus d
z " ]'oe.Uiyré mor^is.atyi^Jiiftmeiise qu'il a.
z cômplit. Récrit 3>'ax des travailleurs, pour i
e pTupa(-t,.Jes aTtLcles; sont appréciés de tov
s et on nous comprend, il est larme indi
>- pensable de,là .propagande "rationaliste .
pas un républicain, en tous.cas,_pas un 1
i- brë ^jehseiir pour la .modique somme qu
gout-e —>inpins. d'un ..centime; par^ jour
éboRomisej-—ine doT-ait se.dispenser (
e. l'avoir. £fhi 4'êïder à. ga diffusion, à 1
prc.pagati.6n..-'.j'ai, demandée à Emile Noël <
t,. . consent; r: un sacrifice^;habitué à le ian
b.5êh entendu, il; m'a.r^penqu; qu'il étt
u, prêt' .ie'nio fais un devoir de venir prop
Lj_- ser à nies camarades 'lecteurs. : „■.-;
tî_ " "l? D'eprire à.ia i'édftctiop d'envoyer: à
fi tré d'essai après ;îeur;ep avoir.parié, \l
' non^s de quelques; citoyens libres ;penseu
ja ! 9épupi:çajns. socja^listès ou; syndicalis:
l'à \/?P"V^W1S. i inilit-aiits ou non.: , Do rev
^ "ceux:)à* après; qu'ils auropt lu notre joi
ej. hal.
ttg 2° L&s «roupes ,op soéié]bés de Libre, .p.
tes §é?. deyMont faire le «.éçessairo auprès
les S M^rs nTi?inor^s c^.l (peuvent, le faipe ;p<
jig. I obteniir; leur .abonnemient, pour je.s aut
lé 1 MpQ.^îa ©rop/agândé eg. . iodées,"ils en (PTendropticpia^
^ poiirront. Ce faisant, ils travailleront à
nis ;.'^'TO:'C9nn^altreiet-a?e^ruterpn.t.'-de-.nou^
ÏUe adhérents.;' ; ;.
3? Cornine npli-e Libre; Penseur de Fr
,tte ce est l'outil indiapensablie, & y a donc ;'
Bur ,dd le .propager ,e"t dé le faire, içonnaître
dé- proposerai 'en^^ djerpier I,essolrt;.'un réfé-
: dîuim pouir sawfHr^i^n'y: àiurâii]t jpas lier
ufe. transformer notre organe «n propriété
alectiye, par la jformation d'upe soc
„ dans .laquelle to,us les lejcteura dey
i- , dira,ient eux-inèines. p^OiRTl^^T^s r^ ;
; g^\ipes ët^swlétésy •compris-^ pn.ftE
cela ;-àù moyen :d',a.çtiohs. ,
roue I ,Voilà mon idée .lancée ,en |,rois pi"0]
mee I tiôns, j'invite nos can^i^Taides à , me
ran- | abandonner les deux,pTeroàé-Teis et à î
;•.! •:■! .;;. •!•-..).:i ■'.,;-.-;, ,: ... - "'.
ï3sui\Te rac^mplissenient de, la troisième.
-J&lvgK ^ûraïigre.^de. me répondre "par la
.;Yi9iÇv.du Jojirnal ■àû.héspin, 'en toiis -cas Je
dis a^hacun./; au moment où on. répand
4e§,« Croix/>>i 'ôp/diâiis/chaque commune, le
.jc^ré tTOuyê;le^ip'ym:"dci"c
vjvrê.rûn lmlletin paroissial,' 'faites votre
&decvq:r.';ej enVqy'ez de nouyeaux lecteurs à
noire;chër]^w'e'Penseuf]âé'.'Franèey '1
-- FIKMIN VILLARD,
df la Libre Pensée de Versailles.
ftoos Lecteurs, à n^fimis. aux Militants
En cette .période d'excitation cliàuvine et
' nationalë ^démesu¥éè-et 1éui\'aiit Jfavis de
l'upanmité des membres de "lâucommission
tîu'^ourrtal.-'îl'al'èté décMé de faire un petit
-^.Irèige 'dé1^^>pj)Sc[uès''certaines 'd'éxeinpilaires
' duhel article; si vrài^deî notre rédacteur en
chef;;ihtitidè : ÎPeiïpïe'de France, l$ve~tpi !
■'■'ÏWuS esp1é4feins''4pel'nos lecteurs, amis et
" hiihlànHsHoht ;lê rép'a'ndire !âutouir d-eu» et
"qHîo; toinhààitëmirè :Iés;mà;:!iis '$& citoyens
ïriKèVtàin&i il lësfefe réflëcliir, arrêtant les
embailîénients de'p^fe'mal'd'irréfléchis.
.L'ëxfehip'là'ire sera'vendu cinq centùnes,
';3 ifrdiics le- cent. C'est de la meilleure pro-
" pag'ah'de' de libre pënsééL
''':. LÀ COMSNÏISSION.
La nouvôlb attitudo
? ;11 y;a quelques semaines, au Sénat, un
oruteur, évidenunentritiepiré par îe^ Saint-
: -Esprit,'.- à oeô qualiiier les- dernières convui-
sions du christianisme - en France de « re-
i imi6sance religieus© ».
i Quel joli-mensonge 1
Estije de la « renaissance » que la pri-
Ivation ,àc6,;quarantfc millions du budget des
, cultes ?
• Est-ce delà « Tenaissamce » que la conlis-
cation des biens des congrégations ?
-Est-ce''de la « renaissance » -que les six
«nrts millions (curesi evôchés, séininaii^es,
imineuiïlês;: titres de : rente) condisquée-sur
les fabriques et attribués aux-bureaux de
■bienfaisance il
Est-ce'de la « renaissance » q\ie le refus
des 'fidèles de contribuer aux réiparations
des églises, refus-qui a abouti à!faiie dé-
clarer monuments historiques de vraies bi-
coques ? ,
Est-ce de la « lenaissance » que le nom-
lue îpujo!urs-croissant- des-maiiages et des
'enterrements civils ?
. ^Est-ce de la.'.« renaissahee » que-, ;r.obligaT
?.ion, pour le papej!do fixer l'âge de la-pie-
mière communion à 7 ans, parce q\ie les
[. adolesçends ne veulent plus de ce dogme
. monstrueux qui faisant avaler le corps et
[ -le-.-sang:, 'du vagabond' Jésus par le iidële,
isit de ce dernier'un-abominable anthropo-
L i'.hage ?
5 ; Est-ce enfin de la .« renaissance » que
i;iniposslbili.té dans ,laq;ueller se trouve le
l clergé de recruter .des élèves pour ses sémi-
. paires ? : -!
Il est vrai que la fainij qui. fait sortir le
ei loup 'du', "bois, >aîait sortir le prêtre :de son
.. . église et "qu'il s'agite beaucoup pour trou-
a ver. son-pain quotidieiH-'
s; Autrefois,. le,cuaié passait ati-guichet du
..: percepieuiv; .aujoui'dfhuiJil' est devenu son
ît l!l'op?'e;P§srcepteur;'eï.:il:.est' contraint de se
[. lancer à la poursuite du denier' du culte.
[I . - L'église :est déserté: ; elle est cievanfue,
a : pour* les gens tfranquiilesV le type-idéal de
[e; ; Ja-solitude.
'a . Il -faut que le .prêtre coure après: la clien-
^e; télé,, qihi nevient .plus le .trouver. Il 1 lui
0 .l'faptj-.sgîveut 'vivre,içi'éer- des contrilmablée
jj: ÇUltuelS..;, ':;. .'-.-;■' ■•:'.
o_: Fuir l'isolement complet, qui le menace,
i pénétrer partout, se produire partout, s'im-
l\j. ■ poser partout, au prix des pires rëbuffa-
pj des, pour toucher partout, à l'aide de. (qpê-
•s [:fè^;«é',:MHhbaië&;^dë?"aôris/ mMdîâsV^lef db-
^; ' riier'.q[ui le' f eta' vivre, voilàlà partie fiscà-
^p ] le : du prpgrajnirne. .'.'" h ....,-■
ir- !'.'ëui>ùier la" M
i dèiiS'jeunesses/eiinèàn'iè-s et dmsèr; ainsi la
>n. 'là Framjbe, én'présehcfe dfes.huit. cent'niille
ae -saldàïtë :allemainlds'qHii: bani^feiiiit aùVdfelà/de
ur la..frontière; ..voilà la piaJr;tiiê'politique du
wa .pioçfômlnè; dressé paé/ces Rorhar'iis. si juis-
Içs ^enien-E; qkialiflé's'-'de^ foinictioihiiiâiTfe : de r<è-
^e' :lïâh'|er..;:'.! ': ';:.'■: I;v'-''i,"/':.!';':■'■.",
se, ; ' LëJprêtrè càthoiigùe^ a dcihc inventé mille
,ux ;mp'yeTrt§'':d*î sé';;^àp^rp'oher/àu puiblic et de
cbu.f$èërJ1ehï sâ} persomîè' là pièce de cent
m. ^spùs,:!iV i'-::;.^;'/'!.':;"''^''; ■'''},■. '.", L'A' ■ ;" .
ieù 'J'i a fcrée d'abord.lé « Baillétin paroissial »
je ■' destine^ 'dahfe cliàç['ue pays, .à'assuïer le
^,nr. ;c'bntàct de l'Eglise avec la clientèle possi-
dfi. :;Tïlei:',: ."' y;.-.:.: ;,;L': '.'.
w)!.' "Gh trouve cet oi^ane de sacristie moitié
i^té m''®i ^ moitié vinaigre, sous sa porté, à cô-
ien- té'dui.b'idcira'-'dïi'lKitîér et dé'là hiîche du
'les' :VT?ôillàn^ey^ V 1; "■'.'■'■; ;!;.'':: .;■■.■. -."•; '
rait !' ' C«,si: le fiei-vice jdivin à domicile, c'est le ■
sâ.cf;éméh4;è3bus;bàhaèi,; c'est'.'.ce brave Jésus,
.osl- de,vehu-'''jmirhSilistè'',:et:'iious envoyant sa
^ ripr^é 1 , " ;■; ' ••■'■'"'. :: '.:--■ ■■ ■'..
tor- >'V!S'il/s,àgit_d^«ir^ipâ«6i's.^fe^^
NEuyiÈME ANNÉE, ^.^^ BHMENSb EL : 10 CENT4iftES 16 AVRIL I9I3. ',,5
BULLETIN
OM ! les RèpuMicakis, attention. ! !
de ne serapas la faute de mes averbis'-
semeate si un jouiy la- srtaiailàon s'aggi'a-i
van,t la Mpaihlique se tirouve davantage;
en danger qu'elle ne l'est en ce moment,!
car je ne manque pas une occasion — et;
elles sont légions — die signaler à nos
gouvernants enidonnnis, à moins qu'ils;
ne soient de mèolie, — «e que je croirais •;
plus tôt. — les agissements de l'armée de.
Jésus..
Tandis quie nos ministres délibèrent
sur la meilleure tactique à suivre pour
là (xnraseryation de leurs porlefeu'illes,
que nos déjputés voient sfavancer au ca-
dran dé rhorloge l'aiguille'qui •court avec-ï
la vitesse dai temps vers la date de tours r
irééle&tion. se demandant méluncoliquiesi
et'anxieux de quel côté, de-droite ou dei
gauche il. leur serait, profitable de jeter!-
le lest i'éputtAi.caiin qu'ils ont encore:
dans leurs boîtes à malices parlementai-;
res, nos sénateurs soignent lé culte de-;
leur ihdiifférènce et ne veulent s'ocouperi
die savoir ce qui se passe en dehors du
peu qu'ils ont à faire dans les moments;
écourlés de leums séances.
Et pendant ce temps-là marche à pas'
de géan;t la vermine 'noire. Non seule-
ment, elle encombre toutes nos adm i nit?-i
traitions, •sei'viices. et rouages de l'ÈInt,:.
mais sotti! dlergé est son: phiis précieux^
auxiliaire, le plus fort aussi, qui se Tivm
à la beeogine laborieuse du recrutement;.
On le sait, iit ne s?en cache pas, et ce qn'ilî
y a die plus iscandiaileux c'est qu'on le lais-i
se faire.
Que font lia. plupart des préfets ? Rien.:
Ou plutôt, si, ils se laissent vivre, car;
eux non plus n-aiment ni les soucis ni
les dérangements. Et dire que c'est nous,
nous malheurexix militants prolétaires,
qui ne gagnons rien à cette surveillance
de chaque instant,—au contraire, nous
avons tout à perdire, — qui assurons
lfeûr tiravail. Enfin, ça ira ainsi jusqu'à
épaiiisement -comipîlieit. die la patience du
Peuple répuMicain. Souhaitons ardem-
ment qu'il soit vite à bout. En face de
tous ces adversaires. diressoTis-nous
quand' même, pour contimuiBr à combat-
fa^ l'ennemi.
Des soldats dlu Pape ïtaîiiem se sont je
•tés sur tous les domaines pour accaparai
. lés aotiiviiités, il leur/ fàilfeif uni autre ter
retin à cultiver, ils l'ont trouvé d'ans l'ar
mée de là hartiircm et rèventi d'amener ;
leurs baifeiillons. les compagnies de no*
p^ts soldais français.
Nous ^Gonnaissioinis leurs cercles mili
takes catiholiquéis, mais aujourd'hui il
«cttit dé houivellés combinaisônB. En 1 efféi
la garnison eccilésiaistique de la ville d
Lille yiemt dé nous appointer une preuv
èivadëhte par le reôruitémënt auquel ell
se livré dans; Ta giarnison militaire. Qu
^onitles.chefs ? Ils baisent la croix. Qu
fâiit:lér préfet ? Il fermé les yeux. Que foi
lés solidats ? Oni les eniiivre et ils couinu
ri.iènfc]je 23:dlérn'iièr;aUi; paitironage clléric
Charlèm'agnie, avait lieu un grand bai
qùiétoù assisitlaiienit, au nioinis une oomp
$hie d!e isortidialtis de •différentes arj5h.ee.
é'st Twain de irâjppeler quie le lieu dans 1
quel on db&nibé, est eonsiginé à; la trcv
pe ; eni'.li'inviiitant à «'y rénidre, . lies - cléi
eaux l'ont fait ^désobéir aux ordres do
nés ; mais; quFestrçe' que cela peut le
'fâircv rie son^ils;;^
:âiiëc|pl;më/#a^
ïritéréfe ? Avaaiit et après festoyer, 1
bonnes langues ne se stont pas gêné
pttùr dliré .tbjuit ié :Men qu'elles péris*
de ;ctetrtë^ gueusé:dé;i^uiblique, et on
diémandfe ipourquoii lés aiitorités milit
res d'ajbo'rdv^u à leur diêfaut les civil
n'ont pasidéjà-fait une; enquête ; mais
.poUiPquioi et pour qui, me répéterai-
puisque, au vu et au.su dé tous, les o
sesse.pas'sent aanisi ?'.Tjqbanquet n'é
que lia.fête qui bouronihalésuccès
çilMcaux,; ajupntéailaMe, an fit plus, n
corr^poindaint me Fâifflrme, ;et je préç
Dans iTiin ''dés^^bataiilloiis dé chasseurs
garnison à■ Lille, un •sous-rOifflcier cha
; de iMstruiCitioni diès élèves caporia
;taissant;dë Coté le rôle dé son eniplc
fait lia théorie sur Les'dangers de Vé
laïque et a adtoessé ùii àppèl die rôv
ooînti'e nos institutiions. On; allèche le jeu-J
né soldat pai' des iiistincte de saoûleriés;|
loniis ceux qui àocèpieji't sont amenés au s
cabai^l.,. dont l'une des salles est mi-:
tojrenne avec la ohapélle Charlemagne. \
Dans ce sanoluaire de dépravation, afin;
de bien montrer aux comparses inno-î
■cents qu'ils nont rien à craindre, oni
■.■fait'servir à raccomplissement dos exer-1
oic*s religiieux des soldats, revêtus seu--'
lément dé l'habit d'enfant de choeur.
Si je mens, qu'on me i*oursulve.i
Les réaetïonnaiires die tout }>oil qui;
gueulent, sur leurs lyres les odes de laf
« Frrrance aux français », veulent avants
feht la renietiiie eaita* les mains de leur-;
clve.f, rEta^anger. Tout leur est bon, jus-l
qu'à l'ivrognerie, -pour arriver à leur;
"but. Aux fils de paysan et de l'ouvrier, j
, ils font méUi'é à terJse les gBivoiix ; ces"
I décervxîleuiis de conscience se font sa-;
luer bien bas. comme ils invitent les sol-'
; date à ôter leurs képis eiv passant devant\
la. c-noix dé bois placée aux coins des rou-'
lies. Ils psalmodient partout au nom du;
père étenhel, annonçant à tous le néant)
;
pmwcnt pour le conduire à leur conçirë-
(jalwii: ' i
Où arriveroins-nous, si' on continué à;
•les laisser faire ? Ijavenir, hélas ! nous;
[ l'aippirehdra. mais,, dé plus eiï plus, laî
\ hïoâ't, dé Mârianié s a|j)proche ; les lilwesï
[ pienséiij's lé éotiistaitienit. avec amertume.'
S'ils t'inomplienti, lés gr-ands, les puis-:
.sauts, les tyaïuiis seront satisfaits ; mais!
malheur, malheur aux peliits. aux déshé-1
rites, lés étérnols vaincus.
EMILE NOËL. ''
Union Française des
Chefs ilrfamillB laïques
Faisons notre devoir. — Dernières adhé-
! iloiis. ~ 0,rajinteB et félïcitationB. —- Oor-
r/eapondanoe de ligueurs dénonçant quel-
ques institutrices et inëftltuteurs olérl-
Ioaux. — Appel aux ohefs de famille laï-
ques;
. S'il est un organisme de la République
Démocratique, Laïque et Sociale qui deil
: occuper les mîiit-ânts rationalistes, les répu-
! l.licains, les socialistes, ainsi que toutes le*
sociétés d'ayantrgai'de, c'est bien YVnioi
: . Française des chefs de famille laïques. E
': j qui se cléeiiiléresee de cette couvre comme;
une f aii te. Elle mérite cepeaïdant mieux
- Xpus dvrions la portai' au premier ranj
•y v^kiVfû,]. tous les groupements qui bateillen
: ; îii i'angs ;©e.iT:é6 contre ,ie6 armées eoune
\ ihies. Elle le mérite, je.le: prône du fond di
\ :oein;, parce qu'elle prépare une éducation
^ une iinetruotàoïi forte et puissante, à l'abi
Ji I dés..préjaig^s honteux, pour qu-'en profite le
I I désliérijîés, je puis dire les martyrs, d
E I l^moijgaiTisatipn.sociaiei
t I Qûé.îïiesbonsamis^ne m'en veuillent-pa
J I si je dis à ceux qui nefeont .pias encore v<
\\ I nus,,i moi que leur indifférence me fa
!_ I soùffjrir et me cause lapeiinie la-plus sinci
. I re ] qiu'jls ne croient pas non plus, par<
ni: çue ôette oeuvre -est mienne, : que je la d
II I indispensable pour assui>er la uéfesntse la
3" I que._ Non. Mais sdéjà elle a rendu dlnco:
i1- I testàbies services, et surtout ell« en rendi
i- d'iémormes, assurant aux chefs de famille ;
l- libellé de l'ins-truction laïque pour leu
i,r chers enfants, aux maîtres, l'affranchis!-
[j,. ment complet dont ils ont besoin, pour co
1 duiTC Là: bien la chaire sii lourde que le
Jr ^profession les a fait assumer.
ss Avec FUnion française des chefs de i
e^ ; mille.laïquesj c'est la campagmie la plus s
nt x4& contv* le cléricalisme; la nplus airdieii
se cc-nitre i^es. tyranneaux dé village, qui poi
M- .s^nt. ;ceux .qu'ils Ldétienn€Biît6.ou6 leur dép
;:<5 dâneie à comiriettre des actes d'indignes
"'. . iflyens, pour renverser ; la Républiqu'e.
ià' i ppulr énj rarriver,, .s'H yoùe ; plaît, à quel
l^ 1 ! siiltat ? À faire revivre les heures saturi
;T les des régimes déchus et abhorrés ique
ailv peuple a vomis de sa société,
lés ;. .C'est ce que noue avons à faire compr
OU ,.di-e,à'ceux,qui :ne,aoni pas;avec.nous.
se. 1 Je:ine .passe cépeaiidant :pas une heure
(jn I, mon .existence qui nes,oit consacrée à j
pgig I venir la démocratie du danger iqù'actu*
°. liment ..elle court, -, et ce, .au milieu des {
n 1 -.doulpuiveux e.nmuds qu'un homme pu
''T Lépro\iyér.r;Jj'lai fait.ma.vi© de -cette fii
'Oie I d'enseignement de la liibertê, parce qw
oilte ij comprends-nque' &am i«He la plus: gp
"portion de l'humanité ne peut eè dévelop-,,
per.
Si tnioU6 nous rappoi-tons à quelques ait,
nées seulement en arrière, combien nousj
apercevons-nous de.la précipitation d'élé-;
ments^onïtoeux\jj&6 aiitSej^jCfcK^la prcH
pagande réactionnaire, et s'il reste encore;
des bataillons de tête pour résister à l'as-!
"saut, on peut se demander a^,ec anxiété ce:
qïi'est devenu le gros de la troupe ; cepen-;
uanit, jça n'empêche ^>as que les sentinelles 1
dcrtit'iioùs sommes continuent à défendre \e[
patrimoine de la collectivité avec courage|
et énergie. '
EMILE NOËL.
***
Voici, la liste de6 dernières adhésions :
Satt#îotîv4m> (9l^-VîeMe),rJôlHac1CDha- ;
rente-Inférieure), Bordeaux (-Gironde), Chi-;
inilin (Isère), Messas (Loiret).
***
Bordeaux, ce 23 mars 1913.
Mon cher ami Noël,
Tout d'abord^ huiliez m'excuseiv si je n'ai
répondu plus tôt à vôtre appel en faveur de ;
rtJînàon des chefs de'famille laïques, Avant,'
j'àï voulu savoLr ce qu'en pensaient nos:
amis. Tous, je m'empresse de le déclarer,':
sont amanimes pour vous féliciter ; mais,
cependant, membres dé la L. P., ils ont;
crainte de lui nuire et, pour le moment,?
s'abstiennent ; cependaiit, île tiennent à cei
que je vous déclare "qu'ils trouvent votre!
but des plus louables. Je le répète mon àmi,|
à cote de la Libre Pensée ils ne veulent pasj
créer unie tollé organisation. ; j
Tant qu'à moi, je n'hésite pas, je vous l
envoie mon adhésion de grand coeur, et!
espère vous en adresser d'autres. Ci-joint;
; niora obole. '
-Croyez à mon affection.
E. GRASSAVAL.
j Réponse. — Le geste de mon ami Grasse-
i val est une réponse à sa lettre, comme lui'
j'espère d'autres adhésions, et je saurai 'gré]
aux hésitants de lire ce que j'écris, em tète,
| et a\T66i^ ce que j'ai précédemment écrit
quand à la création du groupe dé C. àe F.
L. Mais pourquoi ces camarades ihésitent-
ils à faire ce que leur chef fait, c'est-à-dire
à m'envqyer leur, adhésion individuelle ? Il
y a uine montagne de travail de propagan-
de à faire," de réunions, de feuilles, de jour-
nal à lancer. Le 6emeur dans ses terres la-
bourées pour jeter son grain-, moi, je sème
un peu partout, espérant qu'une parcelle
éclose là ou ailleurs et qu'elle me conduise
un nouveau camarade qui nous en amène-
ra d'autres. Allons, citoyens, un bon mou-
vement, vos félicitations me vont droit ai:
coeui\ je vous en donne ma parole, elles
sont pour moi, marques et encourage
ments, mais je vou6 saurai gré. et vous me
feriez un vif "et fraternel plaisir, faites le-
suivre de vos adhésions personnelles, cha
cun ainsi nous ferons notre devoir.
EMILE NOKL.
■ A
Baignes (Charente), mars 1913.
Cher camarade Noël,
C'est entendu pour la réunion publique
nos amis vous atteïideril lié 20 avril et pai
mi nous, vous serez le bienvenu! En mêm
tëmpè'que nipn abbnneménit au journs
i« Lé " Libre Penseur de France », je sui
' chargé par nies collègues de vous félicite
..ppu'r'ia.n'phle propagande que vous ihenc
, t et aussi pour la belle oeuvre que vous vent
' de créei- et. qui mériterait d'être corihiu
partout, je cite l'Union Française des chà
de faanille laïques, à laquelle je vous adrè
; ' se onze" adhésions.
\ ,'.': Recevez,""'cher citoyen, mes simeères am
>- : tïésj
» ROGROS,
3 E"ropriétàir
j-. ," »**.■ :
t Et maintenant, voici une note plus i
~ ; itristante.
e Dans le Rliône, il nous est signalé p
?i l'un de nos bons amis; ligueurs, une cert^
l": : ne tendance clériicale parmi qu'eîljqiues m
L" tre de renseignement, hommes et daim
a ànîinie aninorité, heureusement.
a! La complaisance de-ces maîtres envers
13 : réaction coupable, ira sans doute jusqi
5" la compromission. Cela se passe juste
x" l'heure où inious faisohB les plus grands
ir I :forts; ipour améliorer la situation de ce
I catégorie de fonctkïnnai.res. Nous somn
a" I décidés, chacun. 6ait ça, à démasquer
}'" I itraîtires, ret s'il s'en trouve dans rehseig
™: I mëht, nous ne les raterons p^s, c'est pai
s" » fer rouge que nous cicatriserons les pla
1î" avis à ceux qui. sur leurs: visages', porl
^}" restampille de l'hypocrisie. Que nos à;
^ 'nous-avertissent et; les'chefs dé fafti
:é" laïques recevront satisfaction. >
l,a" ' Nous n'aurons de poids dans la h
le ; qu'autant que nous saurons rappeler à 1
I- devdirl ceux des nôtres qui!, pourraient y
m" Irogefr.
I ÏÛn autre lijrueuir, hahitant la Ha
•*? I- Vienne nous écrit la letrfè suivante :
ré- I •.-.■....'
j]e. 1 Saint-Jouyent, le 2 avril 191
lus J -Au citoyen Emile Noël,
sse I ;Mon cher ami,
vre I En réponse aux beaux,articles .que;.'
■ je Ihue cessez de .publier -ayîecune valll
«se I sans égaleetqui vous hosnorept :etvous e
..dissent .aux yeux de la -Démocratie, en ré-
;-ponse aux éloges si inéritifts que TOUS ï«ce-:
vez.tles;quatre-coins:dù pays et que voiis'
faites.bien de publier pour exemple, dans'
votre cher « Libre Penseur de France >>,'
cei-teins instituteurs et institutrices, de ma;
connaissance,-ne paient votre noble et si dé-i
«intéressé dévouement, que desmarques de:
la.plU6 révoltante îngratâtude^ ' =
, Je ne sais; comment ça 1 fait ailleurs, "maie
-ici; ce sont des maîtresses et; maîtres de!
l'enseignement/qui sont les plus passioriPés'
, ppuiv.P.Egliseet laTetigîon, si par'bas vous!
alliez à la messe: lerdimanche, vous eei-iez !
r sûr de les y tax>uver. Gepeïïdànt dans ce!
lieu on ne se:gène, pas pour attaquer la'
République, eux, relèvent la tête sans dou- '
te et par leur présence donnent un regain■>
. de sapériorité aux; pires ennemis de la laï- i
que. S'ils étaient courageux,; ils-'démission- i
nçraiem et n'accepteraient pas l'argent i
qui. Leur, est donné "par tin gouvernement s
qu'ils comibaittent et doKt ils amoSodrissent 1
llautorité. Autre chose encore, et que hous, •
chef de familles laïques ne pouvons coïn-;
prendre ; ilest vrais qu'à Jâcàn^agne nous'
ne sommes pas très intelligents surtout!
après avoir reçu, une instruction bornée,!
que nous ont donné des gens abêtis par lès,
absurdités religieuses, c'est la suivante : '
Ici, dans ma commune, nous nous de-
mandons, pourquoi, à l'époque où: des en-
fants vont, à l'église pour le6 leçons de ca-'
t«çhisme, que les ;mstitutetiis retardent-
^jusqu'à leur.sortie, Theûre de la rentrée'
, des classes, au: détriment des enfants qui)
■. P!y vont pas. -Ne ;pouniez vous -pas signa-i
-ler.ee fait à M, lMnspecteur d'Académie ?Î
Comhie il doit rire, le curé, dans 'son égli-'
se, : lorsqu'il tonne contre la laïque et qu'il!
a devant ses yeux ceux "qui 'sont chargés dei
, l.ensejgnar ! Liiiy joue son rôle ornais les;
. auk-es ? Je vous garanti les fait6 que j'a-l
vance. Voyons combien de'lettres de pro-
testations vous reoe\Tez de ceux qui sont
■ Visé?. . ■ ; ' , i
,. Recevez l'assurance de mes voeux les;
meileurs. " ■■ 1
..: (Suit la signature, que nous gardons par
^ devers nous.). "
Réponse. — La rédaction serait heureuse
, de recevoir des maîtres de l'enseignement
'les; écoles de filles et garçons, des démentis
: individuels, si. son correspôhdarit'l'a'ïh'dtii-
tc em> erreur. Elle est de bonne foi, et les
I).uhliei:a: en entier, mais s'ils gardent le si-
lence, l'affaire sera entendue. Notre rédac-
teur en. chef est sollicité pour aller à Saint-
LA COMMISSION DU JOUIINAL.
Pour le LiDre Penseur ûe FranGE
Je. suis de la maison, quoique habitant i
4a0 Kilomètres, je suis des plus, dévoués i
notre cher et. yailiant petit journal, e
quoique cela" je me demande si envers lu
je fais tout nion. devoir.
Je lui envoie, bien de la copie, de temps :
> .?,tt*TÇ>, î? ipi "■ fais un abonnement, mai
- j estime quoça n'est pas assez. Et alon
{. Ple/dirait.. ftu^l<ÏPP"n, et ceux qui ne for
1 r:en ?\ Je répondrais ce n'est jias une ra:
3; i sqii....
r' : ' Tous, çonime. n\oi se., sont aperçus d
z " ]'oe.Uiyré mor^is.atyi^Jiiftmeiise qu'il a.
z cômplit. Récrit 3>'ax des travailleurs, pour i
e pTupa(-t,.Jes aTtLcles; sont appréciés de tov
s et on nous comprend, il est larme indi
>- pensable de,là .propagande "rationaliste .
pas un républicain, en tous.cas,_pas un 1
i- brë ^jehseiir pour la .modique somme qu
gout-e —>inpins. d'un ..centime; par^ jour
éboRomisej-—ine doT-ait se.dispenser (
e. l'avoir. £fhi 4'êïder à. ga diffusion, à 1
prc.pagati.6n..-'.j'ai, demandée à Emile Noël <
t,. . consent; r: un sacrifice^;habitué à le ian
b.5êh entendu, il; m'a.r^penqu; qu'il étt
u, prêt' .ie'nio fais un devoir de venir prop
Lj_- ser à nies camarades 'lecteurs. : „■.-;
tî_ " "l? D'eprire à.ia i'édftctiop d'envoyer: à
fi tré d'essai après ;îeur;ep avoir.parié, \l
' non^s de quelques; citoyens libres ;penseu
ja ! 9épupi:çajns. socja^listès ou; syndicalis:
l'à \/?P"V^W1S. i inilit-aiits ou non.: , Do rev
^ "ceux:)à* après; qu'ils auropt lu notre joi
ej. hal.
ttg 2° L&s «roupes ,op soéié]bés de Libre, .p.
tes §é?. deyMont faire le «.éçessairo auprès
les S M^rs nTi?inor^s c^.l (peuvent, le faipe ;p<
jig. I obteniir; leur .abonnemient, pour je.s aut
lé 1 MpQ.^îa ©rop/agândé
^ poiirront. Ce faisant, ils travailleront à
nis ;.'^'TO:'C9nn^altreiet-a?e^ruterpn.t.'-de-.nou^
ÏUe adhérents.;' ; ;.
3? Cornine npli-e Libre; Penseur de Fr
,tte ce est l'outil indiapensablie, & y a donc ;'
Bur ,dd le .propager ,e"t dé le faire, içonnaître
dé- proposerai 'en^^ djerpier I,essolrt;.'un réfé-
: dîuim pouir sawfHr^i^n'y: àiurâii]t jpas lier
ufe. transformer notre organe «n propriété
alectiye, par la jformation d'upe soc
„ dans .laquelle to,us les lejcteura dey
i- , dira,ient eux-inèines. p^OiRTl^^T^s r^ ;
; g^\ipes ët^swlétésy •compris-^ pn.ftE
cela ;-àù moyen :d',a.çtiohs. ,
roue I ,Voilà mon idée .lancée ,en |,rois pi"0]
mee I tiôns, j'invite nos can^i^Taides à , me
ran- | abandonner les deux,pTeroàé-Teis et à î
;•.! •:■! .;;. •!•-..).:i ■'.,;-.-;, ,: ... - "'.
ï3sui\Te rac^mplissenient de, la troisième.
-J&lvgK ^ûraïigre.^de. me répondre "par la
.;Yi9iÇv.du Jojirnal ■àû.héspin, 'en toiis -cas Je
dis a^hacun./; au moment où on. répand
4e§,« Croix/>>i 'ôp/diâiis/chaque commune, le
.jc^ré tTOuyê;le^ip'ym:"dci"c
vjvrê.rûn lmlletin paroissial,' 'faites votre
&decvq:r.';ej enVqy'ez de nouyeaux lecteurs à
noire;chër]^w'e'Penseuf]âé'.'Franèey '1
-- FIKMIN VILLARD,
df la Libre Pensée de Versailles.
ftoos Lecteurs, à n^fimis. aux Militants
En cette .période d'excitation cliàuvine et
' nationalë ^démesu¥éè-et 1éui\'aiit Jfavis de
l'upanmité des membres de "lâucommission
tîu'^ourrtal.-'îl'al'èté décMé de faire un petit
-^.Irèige 'dé1^^>pj)Sc[uès''certaines 'd'éxeinpilaires
' duhel article; si vrài^deî notre rédacteur en
chef;;ihtitidè : ÎPeiïpïe'de France, l$ve~tpi !
■'■'ÏWuS esp1é4feins''4pel'nos lecteurs, amis et
" hiihlànHsHoht ;lê rép'a'ndire !âutouir d-eu» et
"qHîo; toinhààitëmirè :Iés;mà;:!iis '$& citoyens
ïriKèVtàin&i il lësfefe réflëcliir, arrêtant les
embailîénients de'p^fe'mal'd'irréfléchis.
.L'ëxfehip'là'ire sera'vendu cinq centùnes,
';3 ifrdiics le- cent. C'est de la meilleure pro-
" pag'ah'de' de libre pënsééL
''':. LÀ COMSNÏISSION.
La nouvôlb attitudo
? ;11 y;a quelques semaines, au Sénat, un
oruteur, évidenunentritiepiré par îe^ Saint-
: -Esprit,'.- à oeô qualiiier les- dernières convui-
sions du christianisme - en France de « re-
i imi6sance religieus© ».
i Quel joli-mensonge 1
Estije de la « renaissance » que la pri-
Ivation ,àc6,;quarantfc millions du budget des
, cultes ?
• Est-ce delà « Tenaissamce » que la conlis-
cation des biens des congrégations ?
-Est-ce''de la « renaissance » -que les six
«nrts millions (curesi evôchés, séininaii^es,
imineuiïlês;: titres de : rente) condisquée-sur
les fabriques et attribués aux-bureaux de
■bienfaisance il
Est-ce'de la « renaissance » q\ie le refus
des 'fidèles de contribuer aux réiparations
des églises, refus-qui a abouti à!faiie dé-
clarer monuments historiques de vraies bi-
coques ? ,
Est-ce de la « lenaissance » que le nom-
lue îpujo!urs-croissant- des-maiiages et des
'enterrements civils ?
. ^Est-ce de la.'.« renaissahee » que-, ;r.obligaT
?.ion, pour le papej!do fixer l'âge de la-pie-
mière communion à 7 ans, parce q\ie les
[. adolesçends ne veulent plus de ce dogme
. monstrueux qui faisant avaler le corps et
[ -le-.-sang:, 'du vagabond' Jésus par le iidële,
isit de ce dernier'un-abominable anthropo-
L i'.hage ?
5 ; Est-ce enfin de la .« renaissance » que
i;iniposslbili.té dans ,laq;ueller se trouve le
l clergé de recruter .des élèves pour ses sémi-
. paires ? : -!
Il est vrai que la fainij qui. fait sortir le
ei loup 'du', "bois, >aîait sortir le prêtre :de son
.. . église et "qu'il s'agite beaucoup pour trou-
a ver. son-pain quotidieiH-'
s; Autrefois,. le,cuaié passait ati-guichet du
..: percepieuiv; .aujoui'dfhuiJil' est devenu son
ît l!l'op?'e;P§srcepteur;'eï.:il:.est' contraint de se
[. lancer à la poursuite du denier' du culte.
[I . - L'église :est déserté: ; elle est cievanfue,
a : pour* les gens tfranquiilesV le type-idéal de
[e; ; Ja-solitude.
'a . Il -faut que le .prêtre coure après: la clien-
^e; télé,, qihi nevient .plus le .trouver. Il 1 lui
0 .l'faptj-.sgîveut 'vivre,içi'éer- des contrilmablée
jj: ÇUltuelS..;, ':;. .'-.-;■' ■•:'.
o_: Fuir l'isolement complet, qui le menace,
i pénétrer partout, se produire partout, s'im-
l\j. ■ poser partout, au prix des pires rëbuffa-
pj des, pour toucher partout, à l'aide de. (qpê-
•s [:fè^;«é',:MHhbaië&;^dë?"aôris/ mMdîâsV^lef db-
^; ' riier'.q[ui le' f eta' vivre, voilàlà partie fiscà-
^p ] le : du prpgrajnirne. .'.'" h ....,-■
ir- !'.'ëui>ùier la" M
i dèiiS'jeunesses/eiinèàn'iè-s et dmsèr; ainsi la
>n. 'là Framjbe, én'présehcfe dfes.huit. cent'niille
ae -saldàïtë :allemainlds'qHii: bani^feiiiit aùVdfelà/de
ur la..frontière; ..voilà la piaJr;tiiê'politique du
wa .pioçfômlnè; dressé paé/ces Rorhar'iis. si juis-
Içs ^enien-E; qkialiflé's'-'de^ foinictioihiiiâiTfe : de r<è-
^e' :lïâh'|er..;:'.! ': ';:.'■: I;v'-''i,"/':.!';':■'■.",
se, ; ' LëJprêtrè càthoiigùe^ a dcihc inventé mille
,ux ;mp'yeTrt§'':d*î sé';;^àp^rp'oher/àu puiblic et de
cbu.f$èërJ1ehï sâ} persomîè' là pièce de cent
m. ^spùs,:!iV i'-::;.^;'/'!.':;"''^''; ■'''},■. '.", L'A' ■ ;" .
ieù 'J'i a fcrée d'abord.lé « Baillétin paroissial »
je ■' destine^ 'dahfe cliàç['ue pays, .à'assuïer le
^,nr. ;c'bntàct de l'Eglise avec la clientèle possi-
dfi. :;Tïlei:',: ."' y;.-.:.: ;,;L': '.'.
w)!.' "Gh trouve cet oi^ane de sacristie moitié
i^té m''®i ^ moitié vinaigre, sous sa porté, à cô-
ien- té'dui.b'idcira'-'dïi'lKitîér et dé'là hiîche du
'les' :VT?ôillàn^ey^ V 1; "■'.'■'■; ;!;.'':: .;■■.■. -."•; '
rait !' ' C«,si: le fiei-vice jdivin à domicile, c'est le ■
sâ.cf;éméh4;è3bus;bàhaèi,; c'est'.'.ce brave Jésus,
.osl- de,vehu-'''jmirhSilistè'',:et:'iious envoyant sa
^ ripr^é 1 , " ;■; ' ••■'■'"'. :: '.:--■ ■■ ■'..
tor- >'V!S'il/s,àgit_d^«ir^ipâ«6i's.^fe^^
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