Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1913-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 335 Nombre total de vues : 335
Description : 01 mars 1913 01 mars 1913
Description : 1913/03/01 (A9,N5)-1913/03/15. 1913/03/01 (A9,N5)-1913/03/15.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56044855
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
NEUVIÈME ANNÉE. .*> 5. BMflENSLEL : 10 CENTIMES i-MARS:i9i3
• _ : : : - " : : ; ——> - — ; ■—--^■-~-—----»^^»w»»»i»""»^g«»^^"*"^""«»»»^'«'«>^^
mm
BULLETI1V
MARIAGE ROUGE
Pour cette fois- depuis que notre cher laare: (
•petit jouirMat ''estde,;ce monde, c'est, la exprin
première'quë'^ie1-place'est occupe par
un autre que celui "qui nous est si cher
^*onïs" 'ubtire chef vaillant-parmi les vaii- '
lants, ÏMre vénéré ami Emile Noël. ^
Nouis- avons estimé, et la commission; -ate .^
a été unanime, vu. les circonstances, que associ
rôriïcônsacre'én son honneur, ces colon- G(6lle ;
nés dnionhéur. ges.'C
11 y a c inq jours il n'est pas orgueilleux que n.
de l'écrire, il a du sentir vibrer en lui, ne se;
le'coeur 1 des militants français, et. pour déal q
ceux qui, comme moi, ont eu l'insigne, joies.
ïjoie de'vivre' les journées de fêtes de fa- , » D
■ niille^àrbccasion du mariage de son en- ne no
:fant ces''longuesheures"seront inoublia-^ «et as
•■ Mes". '•'• qu'à <
Le militant ,1e vieil''apôtre de France de lib
à-reçu' la-récompense d?une existence appo*
exemplaire par l'unanimité dès félicita- traier
tions et des voeux fraternels nui lui ont fIie «
été envoyés «t-que lui ont exprimé les dé- ui m
légués des divers groupements repiésën- umei
lés. Gamine oh le verni, plus loin,, par la »• «
iïdiiièhciatûre des villes, représentées ou nsiuv
ceitlesiqui vu la distance, n'ont pu qu'en- N>ou
voyerune adhésion morafle, notre grand I «Je
ami ira pas été oublié, et. modestement, I Oise)
il m"n, montré un véritable monceau de rond.
lettres, de cartes et de lélégrammes. J^ai de b
eu Ta curiosité, au: Hasard, d'en lire' quel- : re), <
tiu>es-unes, et j'ai compris combien d'an- jon (
'Ires làsav place'Se'monteraient fiers de ; mes*
tant de préùviésdesi aivlente sympathie.; M-her
Mariage rouge ai-je intitulé ce bulle- .. *
tin : c'est le titre que déjà les adversaires £.-
d'Emile Noël avaient donné à la cénéimo- - :,
-nié, .parce que la. jeune épousée, ravis- h ■
santé dé jeunesse et de gracieuse beauté.
était, vêtue d'un'costume rouge, qui lui -
allait à ravir, et que chacun des invités '•
avait à la boutonnière son insigne ou la ^^
fleuii- dréglantine. ■ j ij'ri<
Les cléricaux. 1 auront beau, dire, pour- .£0/j
ront cracher leur venin, ils n'enlèveront ,| vre ^
■ pais à cette cérémonie laïque le relie! i I riC
quVèllecomponlaitet s'ils avaient un brinJ^j^j
de sincérité, se faisâm»L l'écho de la fou-,» fl6; <
de, ils avoueraient qu?au: passage du ma-.t nv01
triage, l'accord était unanime pour direl (je ;
que estait -pie et beau. Il y eut des ap- ■ .]ea5
■ '"plàùdïssëments et pas' 'une épithèie mab- ■ jes
sonnante tfa'éité'P'irohoheéé, tout au coh- I (\M
=traïre. Je'ne'véux'pas savoir ce que dirai c^s
la presse .ennemie,, 'maie d'ores et déjà I ne)
•èlile est atteinte'par le eourant de sympa- I V]ii
tlhie qui s'est détaché des centaines del^
; ipersouines -tcuiiiesuses attirées à la mairie 'I ^
• :etti' devant le;domicile'de notre ami, à I 0[e
U'aoïnoncé'diei-cet-'acte si important de la I .'p0i
^vie. "À'y
Le'màiriaîge • était fixé pou.r 3 heures ris
mais'dès-2:heures: et demie le publie se; Afl
pressait, serré étions ide"l'arrivée de l'é-; .le.)
': pousée un sewice d'ordre avaiit été orga-; ,\(L
' misé par M, lé 'commissaire central et: "Fij
; -nos braves agents, avaient.' assez dé peine I in.
;à maintenir leipasisagè libre. ■ .;lLiU
Les témoins de la mariée étaient nosnr™
•amis Joseph Gaaauîtets, directeur du Car,1 ^
• siiho'de^tjimogésriimeiubre 1 du Grand;',!*
' -Orientet'dè'FTJn'ioiri'' Française des chefs! J; ■
■ de!'Famiiites'balqùies,''étVfosëph Pougeas, lu,,
©om'nièrçant.\Geux du hiarié étaient nos I u
; fariios François^. J^5yv secrétaire du. partie ::
.>' .soeialisléimejmlnTede là libre: Pensée, et; 1 ■ l'
son délégué: fédéral, négociant à Eymdu- ' v "
, tiers- eti-EuBy-^aldivia, artiste, de Paris. ,y. -^
:Dès:àprès l'union dles jeunes gensi et; *
uihimotaimableeit'p'aiï'tfeuiMer de M. l'of-t ;.j
; fléiier dé l'état^ civil, l^déliégiué die: Saint- .s.
"■'"E^lënrie à1 piroù'onoé' les''moits suivants : > iî
« Ghers-Epoux, ;<
»;'Citoyennes; citoy.ens, ; r '■■ ■<
■«'Délégué par ïe'groupe stléphanois de;
libre pensée je sùiis chargé d'apporter à .
• îieiteexéellènt'ami Noët, à sa. conipagne.';
Passurànce dé notre plus fidèle amitié, et 1 s
' «aux .'nicmvèàux /mariés, nos féilicitations^ !
lesvpbis fraternelles pour.la belle union.; :
a lâqûèl-le nous assistons. Celte fété nous.,,.
hest^àrticuilièrementisensible et nous ne, I;
l'ou'bliér-o'ins pas: Vive'la Libre Pensée. )),|,
^oïre ami 'Bo&maret, le nouveau secréi3.]
taire du groupe de Limoges, s'est aihsi ,v^
exprimé : ; j-0j
« Mônisieuir lw Maire,
,./...,» Mesdames, citoyens, !0£
.-. » Ghers maniés, ' . \ ç^
» Pour la'deuxième fois, par une déli- ■ 0^
cale attention, notre ami'Emile Noël a m
associé à un acte intime de sa vie et de ...y^
celle des siens, la libre pensée de Limo-
ges.' Ce qui prouve une fois de plus — ce . c;-n
que nous savions' déjà — que notre aini ^
ne sépare ;pas la cause qu il dlél'end, l'i- ll<;
déal qu'il poursuit, de ses maux et de ses;
joies. On peut, dire qu'avec eux il vit.
» Délégué officiel de notre Société. Il,
ne nous appartient pas de parler de lui, il
«et assez connu, il n'y aurait d'ailleurs, d"
qu'a cohsu'lter les délégués de groupes; . î;j
de libre ]>ensée, ici présents, venus lui ce
apporter une preuve indéniable de leurs ' îvi
firalèriiellés sympathies, plus cette Ion- ;ti
guie liste de sociétés et de militants qui p,
lui ont envoyé Thounnvdge de leurs sén- \h
liments les meilleurs. n.
»: H en a reçu des quatre points cardi- n
naux. plus des félicitations aux jeunes ri
. |;ipoux. 11 en est venu de partout, dis-je, U
Ide Villeneuve-Saiiit-Georges (Seine-ét-
Dise), de Sareus (Oise), die Bordeaux (Gi-; r»
' ronde), de Paris,'de Gaùdérain (Gironde),'! s
de Gasles (Landes), du'Puy (Haute-Loi-1 li
■ re), de YaIs-des-Ba.ins (A-rdèobe), de IDi- I
jon (Gôte-drOr). de Noyon (Oise), de Ma- d
- Iheserbe (Loi:ret), dé' .losnes (Loir-et- 1
' Cher), de Capdenac (Avey.ren), de Pifhi- A
; yièrs (Loiret.), deSaint-Aigulin (Charen- i
le-Iniréiîieure). de Miil'ecouri. (Vosges), de i
Niort (Deux-Sèvres), dé: SottevLUe-lës-
Piouen (Seine-Inférieure), die Tout (Meiir- i
Ihe-et^Moselile), de Roanne (Loire), de Ne-
vors (Nièvre), de Dieppe (Seiue-lnfé.rieii- I
ré), de Snrnif-Etiejine (Ivoire), de Besan-
çon (Doubs), de Glcrmoni-Ferrunt (Puy-
', lïe-Dôine). de Br.ioudé (Haute-Loire), de
Lille (Nord), de ViHié-Morgon (Rhône),.'
Ii*e'Ma.illa-t (Aude), de Janaillat. (Creuse),
rie Vaildaihon (Doubs). de Ghà.lon-sur-Saô-.
ne. de Messas (l^oiret). de Be dxiàrel), 'dé' Royan ■'(('ïhiir.enle-ln.férieure), '
'd'é! Saintes (Ciiaréntc-lnfér.), de Char- J-':
mont (Loiret), de Auxonne fCôlo-d'Or). I
de l'Àiguilloti-sui'-Mer (Vendée), de St- T
.lean-dés-Vighès (Saône-et-Loire), de Car- I
des (Cliarenté-lniférieure), de Creysse I
(Lot), de Saint-Privait (Corrèze). de Car- T
ces (Va.r), de Marseille (Bduches-du-Rhô- I
■ne), d'Ain.iéh's (Somme), de La. Rioama-. I
rie.,(lu0;ii'e), dé Versailles (Seine-et-Oise), I
. de.Mantlielan. (Indre-eli-L-pire), de Lyon I
(Rhône), de Onnaing (Nord), de Vaiien--|
ciennes (Nord), .de LoiiAiers (Eure), de. I
; Tows . (Indii'e-i.'.ÙLo.ire'). de Pugetrsua"-' I
"À'yen': (\râ!r),"dé La Galle (Algérie), de Pé- I
s ri gueux ;(ÏJordognè), de Parmain-lsle- j
,e; Adàhr -(Seine^ét^Oise);'de Garde (Gharen-
ï-} /te^'d'Angtifuilôme (Charente), de Blois
i-;, ; (Loir^el-Cher), de Armissan (Aiide), de
e-t': ';Firminy (Lpirè), ' Orléans (Loiret), Rieu-.
ie' I nies'(liaufe-Garoniie), Ghouzé (Indre-êt^ ;
;l;Lo:iire), Lyon, 3e et 4° arronidissemenl.. La.
3gnl..Houss.i6rè, Corcieux (Vosges), Rouen
a- T (Seine-înifériieure), Chinon (Indre-et-Loi-
lâ'T r®)i'-:NaiPbonlnie.!(Aiïdie),. • Sainti-MicheT-de-
^g''|:'F.rens;ie '(Gironde)'. -Miililau. ^vey'ron).
[B J:j;;."■.)!"Plus diverses ' dépêches reçues dans
os rciéi.tb'journée. »
Yfi I La.i&ènéimûnie de, la mairie terminée,
^l: la'foiiile, plus di&rise encore, a montré' la
}11.i même curiosMé sympatlii que. Les voitu-
s ;! ' rés: gaamies 1, la -noce se dirigea dans la
g,{)'! grande ■ sa'Me du Café de la Paix, sise a*
.0|_'J- 'dessous dui: cerclé: 'déiS- « Travailleurs »,
■^J ?1LàL,-''iil'"fivt offert aux époux: deux splendi-
• i î^'és gerbes, la première par la oitoyénnc
,',: Lésâint, seçretaiimétidéléguée de la. L. P
- d'Â-ngouiême, l'autre .par le citoyen Du
,. i pouy, des: Landes, délégiié et sècrétain
r delaL.;P:dteRueil.ï
j dC; DISCOURS DELA CITOYENNE L1ÎSATNT
rîip • « Ciloyehnies, citOTens, chers épou>
s pli - »'En vous offrant oétite modeste gerb
Ï™TR 1 ' ^ fleurs, je-ressens en moi un : fréni.iss*
dart'' ■ '^^'d' 6 joie: et de légitime satisfaction
w-nis aussi, est-ce.avec plaisir que j'ai accepl
, "p'|;le inanitat qui m'iéta.iit coiiiféré par '
s u^lGroiipe de L. P.; d'Angoulêmè. pour :
,e. »,• i. ifèipiiéseii ter " à la consacra 'lion de votre 1
îcré-'\ J gitime union ; Je prcrfltte de ' cette heurei
•se circonstance pour saluer le vaillant, il
pionnier de la démoca'àtie, l'infatigable. Ta
militant qu'est votre vénérable père, le AU
citoyen Emile Noël, sa digne épouse, la- ; -m
citoyenne Noël, lesabsenls frère et soeur, Lit
membres de votre famille et tous ceux IK
réunis i>our irartager votre joie. Nos m
voeux les plus cliers sont que la nouvelle; pi
existence qu.e-vieiit! dé seller;le "pacte! éc
de^cé jour, se poùisûive paisible et dou^- se
ce. exempte des heures sombres, que les se
vicissitudes de la. vie nous réservent par- l'é
fois. ' tk
» Nos espérances sont que vous fussiez; pi
les dignes continuateurs des principes m
grands-et généreux que de vaillants pré- la
ou.rseuirs vous ont montré le chemin et" ..ni
où, en ce jour, vous nous olïrez le pre- b!
miej- exemple qui nous fait présager de ti-j
-l-'âvenar. - ra
» Chers époux, recevez donc, pour la 1 se
■ circonstanice.- aveenos plus chaleureuses' co
félicitations nos meilleurs voeux de bon-"- di
heur et de .prospérité. » '
Le citoyen Dupouy, s'exprime ainsi : h<
..i Cilovennes, citoyens, ^
» Je remercie, tout particailièremcnt t^
d'abord, notre très sympathique- et vail-
; la ni ami E. Noël, sa digne et dévouée (\{
(xnnpagne, ainsi que sa famille, d'avoir \-
bien voulu' adresser leur aimable invita-
; lion au' grouipé des ' libres pensevirs dé (j
Ruelle. Je vous remercie encore une fois p
Vie votre gracieuse attention qui me don- ,[
ne l'honneur et'la, satisfaction person- -<;
■ ne-lle d'Hvoir été délégué par mes cama-
rau>r Avenir assisler à cet-:
le charmante cérémonie nuptiale.
» C'est au nom des-citoyens libres peu-, |!
Iseiti-s de Ruelle que j'ai le plaisir d'adrës-!' ',
ser aux jeunes cpoiix nos plue sincères ', '•,
lélici'lations. ■ '•
» Permettez-moi, citoyenne- et citoyen,, ,
de vous soM'hai-ter de longues années de -[
:bonheur et de prospérité pendant toute *
votre vie. Le .calme/dans votre douce ',
union, sera, je l'espère, un modèle du
T'ius pur rationalisme qui restera gravé', ,
lans. les aiinales de la libre jiensée fran-, '
vaise. .'
» Persévérez avec -courage' vers ce no-. ,
lie luit que vous vous êtes tract'?, la for-
•e et la, volonté serontH'otre. aide et vous
.îiène.ront au smecès ({lie vous remporte-.
:ez su renient dan^ tous les combats de I
a vie.
» Par.ces voeux sincères que j'ai Thon-":
wur de vous-a,dresseiv daignez accepter,■'.
nomme hommage et souvenir, citoyenne.;
, et citoyen' (Georges Bnllini: cette mo-desie,
Igerbe de fleurs, syinbule de notre sincè- ■
re amitié'au' nonï du groupe de la Lib-r»-1
Pe.hséé'de Ruelle, » I
Celle;'deuxième .partie terminée, les
voitures se regarnissent, et. par ml
temps ensoleillé, plutôt chaud, on se
rend au Val d'Earaud. à 7 kilomètres de
Limoges, dans le parc splendide du tliéft-,--
Ire de la 'nature .ancienne Abbaye, dans
laquelle opéraient les Frères Francis-il
cains. Pendant une bonne heure on fil'i
une agréable; premenade ;on se divertit :'
et, à 7 heures 30, tous les invités pre- 1!
liaient place autour dés tables tirés bien,
dressées, et firent honneur au repas : du ;
u- commencement -à la fin il fut, des piusl
is gais. An dessert, le diiscours ci-dessous
le "obtint de chaleureux applaudissements.::
u-. Nous regrettons, vu le; manque de placey
3t--; "(te ne pouvoir l'insérer en énitnèr : ' ' :'
La.
e,n ■< Jeunes époux, Chers, amis, :
oi- I » Je suis prié, au nomi du groupe de
le- I Firniiny-lhiiéux de• pTSéBenter aux jeu-
I îles, époux les voeux de bonheur et leur
iis I adresser publixiiuemènt les meilleures fo-
lie ila.lio.ns pour l'acte de courage appor-
ée, té en celle circonstance, leur disant :
s; la j Sôyèx lieureux^, ciiea^s amis, ; vivez heu^
ilu- :reùx et ne croyez point au Dieu, à qui
5 la-' :p3aît la souffrance';' il est'beau de le trou-
au-' ver dans de nobles amours, dans l'oubl
3. »,j|. de soi-même, dans l'attachement à fou
idi-1 ce qaii ' est, bon, à tou-l ce. .qui est grand: e
ime J, jusque dans le sacrifice, >i.ns(Tu'à ràbîrm
.. P.. I; lieureux des grands dévouements. Vi
Du- I vez heureux, nous disons à ces jeune
aireij mariés, puisque la vie est dure, âpre e
'l'd'ifncile, .pleine 'de'^àiigers et de sou.1
'1 frappes, sacliéz trouver "le bonheur dan
J l'oubli, dans un...mutuel dévouemen
oux,.l dans le travail librement consenti, dan
erbe;; les vertueux efforts,' d'une âme enthoi
isse-. ,-sinsfe.': Les-phis rudes bonheurs soi
ion i ausso les' plus'solides.
«pté. » Vouis avez su repeusser cette céré-in
ar le nie qui a «pour but "d'attirer sur l'unie
ir lé-j co-njugale les bénëdicllons de Dieu : c
relé-,"; la vous aipp'à'rait côrnniè inùlite.. une fo
îreu-"!' le oui solennel prononcé devant le mail
1 n:y ajplus rien à ajouter : à quoi bon ' lue E
'aire inteiveniri la sonoelleriê eocllésias- vouer
ique, *l:,aote signé; dans la--sacristie est' nalist
lut;-QuoiJdeT plus immonde que les pré- ' ra pai
iminaires du mariage religieux ; s*âge- dena<
louiiller daais l'onibre drun confession- utiles
uil, aux pieds d'un jirofessionnel de l'es^ dont
siohnage des familles. N'est-ce ;: pas : sur^c
^coiùfant ïqU'Uihî^mme'coriSélïtjç/aUais- Poi
jer"sa future'TeniYhé, sa dou«e fïa'ncée, ' dévoi
?e donner rendez-vous dans un coin de [ botit,
l'église pour entendre des fois les ques- j- vaut i
tions les plus indiscrètes. Peut-on coin-i peu ?n
prendre- qu'un homme qui aime sincère- | Droits
ment une femme, consente ' ainsi à la ; vice-)
laisser déshabiller moralement par un " convli
rustre. Cômprénd-oh,quuhé femme ou- ;iidari
lilié; la pudeur de "son sexe pourcdnsen- ! -ges; ■■•.
tira ce conciliabule secret, à ce6 écoeu- ' son: i
ranles conlidences,. à ce viol infâme des r'ap^i
seerds de s;i vie de jeune fille. On tient le ni;
p.e-1'tainement dans le confessionnal dès ' doim
diiscoii-rs :queLl'on':n'oserait jioint teiiir mail)
dans un lieu dé rendé/>vous.: Quel est cet i /•OMM
homme, jeunes époux, auquel vous vous : more
confiez, qui, ati confessionnal, se donne i En
des attitudes de jugx* d'instruction cèles- ; donn
te? '■■ i Ah
» Recevez, bien c-hers amis, de la. jxi'rl • i jouri
de vos camarades inconnus de Firminy- | lieu
t.'niéux les voeux les meilleurs. ) Apre
» A Vous, camarade Noël, ainsi qu'à vo- j ■ la ni-,
Ire digne épouse, nos félioitatlons lés! cl, a.]
]dus ciiaJeureuses pour !«' bel exemple..! cun
d'affranchissement apporté dans cette ! Le
(.•ireoiistance. ». • voii;
Il est dix heures et demie, les invités' •S('»J 1
liassent- dans la salle de spectacle, où dés • ,'''i"?
plawis leur avait, été retenues et applaU-: -l , r
dissent les artistes ipiù jouent fort b.\én' ■"'-•.'
Ylimpereur-s'amuse: A .minuit commen- >mi '
' «;a,it le bal. fort'bien conduit, -et'jeun'as j*'^. 1'
f|, vieux s'en sont doiiné ;V coeur-joie ; • >'ï "fcj
'pendant lé premier repos des rafraîchi?-• y. • ■
se.n'ien'ls furéiit offel-ts. Notre aini Laga'-i î'1*^
le, secrétaire "de la' F^Mérâtion Çharer- j1.1'' 11
; laise, dit combieji il lui est agréable d'as-' ' ,,!%
rister à ce*te fête civite et d'être à côl;'" ';
■ le son frère de- lutte, Emile Noël. cU; Cî' '
"ip(Mre du rationalisme. C'est à Noël, dît-
1. que nous devons'en Charen1o;. le mor- ((
Vémènt libre penseur, pas celiii seuli-- n]-0
:iint 'qui failla guerre aux curés de loii-. -"
ios espèces et aux religieux .mais à la ]\- > V..^
I bre pensée socialiste, républicaine p.'n J.-^
■ryndiicailisfe ••ennn mot, à celle qui doit nft.
conduire l'être lmmaiii à lantégraje .•',..
fniancijpation. Il dit que Limoges doit, ..'.' '
être (1ère de posséder un tel niilitant, et I ";
làcohle de quelle •façon on l'apprécie vt ,
on l'aimé-en Cbaremie. 11 termine en di- ; )(C
Isaiit son honneur de pouvoir lui rendre" :.!
ce,t hoinmage si mérité, au milieu de ses ' '
coin]ia1riotes et des siens. (-,,'
Ensuite c'esl. notre vieil ami Kulm. le ,'n
dévoué .président- de la: société de i se- ](x
' cou'iiTS'mutuels l'Uniiverselle, com,]>os*!'e I -,'
d'un millier de membrei?. Lui'-aussi est 1 :'
'' fier devenir été convié à pareille manifes- I ',: '
I-ia'liôii. 11 fait l'éloge ■ de son; caiiiarade, , ,,'
'Noël, qui'est'viiéé.'-prés.idént de la;sociélé(" .. '
étdit coihbienses '•conseils sont utiles et "\
écoutés : il rapportera.'au conseil d'admi- ■
nistration ce qu'il a vu et surtout ce qu'il, „-_.
'; a. entendu smr le compte'de. son. càmara-j ;'p|
'■: de. En terminant, il l'assure dé la: vive.;] (i
3'- syinpath.ie de Fuhahïmité doses collè-sl j;
s. : grtie's et de son aniiti é person hélle. ; r - ^
;> ; C'est le tour du citoyen Ruby, d'Ey-:, 'c
='■■■ ihoutiers. Il adresse fout d'abord ses plus,;., n
. : vifs remerciements aux jeunes'mariés, àr; :d
; répouise qufiil eofinait depuiis son bas- d
;:e"; ; âgé, elles.; félicite de l'acitte qu'ils v.ien-j y
|j. l'hentdé éônnaïtre ;!,' 11 rai]ipelile lés, efforts* ;
w,: dé son.y!i'eiiil'ahu Emile:Noël,;simple ou!-; :-.:
r." ;ij-itta;t du.parti ouvrier dans sa ciconscrip;-[; 'ij
, ,;. ";ti,0n ; il fait l'éiog^e dé celte campagne^, "^
uC'i ^adnvirable. ;où,. avec., :n'n...'déyouemènK : ^
n]\ :ëxempilsaiiire, :le niiilitant défricha le ieiv.: ■■-.-,
,u-_:f rniu'si incùMe- aux idL%s d'émanoipationîl \
jjj'.:. séciale. A-
ut;,l .'Jetant ^s. J^^rdH'.qiïinKe. ans en aririèVi'l;;
el; j ' re, ; il;' assiste j ; àirjoaijrd'h ùiï-, à, la,- nioiissonj\-,
ne j*ensemencée par Emile Noël.Ses souve-^
^7i- nirs lui font dire le rôle qu'.iil. joua au bé-'; ■
les :néflce de la classe oiiiiTière dans: la oons-;' ■;
et: fitiatiion, du. prémiier syndiica/l::oiivrier de'-
uf-'! sa cémmuné et ili est héuiieux di'àvoiir un° ■
m s :'têl lainl,.: qui "n'a pas varié Cil; dont le ré-.. ;
ni,, 'piihiicanisme est au-diessus dé toute cri- ,1
ins' tique. Tel il a conani le lutteur d'antarwl
ou- : tel il retrouve le niiilid-ant, ; pn- le. vqiit par-<;
onfi : tout -en France; 'liravaiilla.n't.:ipou:r }&■ Répu-M
■■': Inique' du^,peuple, n'ayant'rien renié dfe">:
no'!.': :.^ôg conceptions. Il fait Pêlcge de cette vléi:
ioii' éxém-pilàiire.
ce- ,,','..Ce discours : est sailué par lies' appla.xi-t:
fois diissehiënts les ipfe hoùrfis. ',''■■ i1 ;:":
ire, La citoyenne Soulier, de Càpdehac, sa-
lué Emile Ndél; le félicitie du grandi dé-
vouenient' .qWNl apporte à.'la causé rallio-
;nalisHe'e,(bàpère^'tfiuie''ra^îi^'iïe^piassé-
ra-pas* sans ■qufîii soit.ràppfciléa aller à' Cap-
denac ' donner ' aux ' libres " penseurs ses
utiles conseils.- Elle sàilue lotis les amis
dont elle faiiiti l'a connaissance et rejxwle
sui';les époux les amitiiés aveyrennaises.
Pour terminer, l'un des amis les plus
dévoués à-Emilie Noël, le citoven \iala-
boait, 'lient à dlire à Passehiblli'e ce que
vaut leccèuir du hiii.Iiifant lâinbttein. G>esl
en ?a qualitéde méhibré (léîai'L'i'gue^ des
Droite 1 de l'Homme; déht-lîin-ilè "Noël est
vice^présiidieni^'quAil'ixirle ; 'il"sait- lui,
coiulvien esi, dévoué au devbir et à'la so-
lidariféceilui 1 dont on oh'ariïe lès loua li-
ges; •car. vivant éhaqUé;joitr un peu de
■sop: iii'liimité. il esi.-mieux à même de
T'apprécier. -Emile- Noël fait le'bien pour
le nia), et c'est surtout en cachette qu'il
donneét rend séiviioe à ses:' camarades
malheureux ■•; aussi c'est du-fond du
COMM" que pour tous -il lui adresse des re-
merciements ; fraternels.
Ensuite, le-bal continue et chacun se
donnej rendéz-vous'pour le-léndemain.
Ah !• quelle fut 'be-lte c«tte deuxième
journée, et des monienfe: pusses au mi-
lieu -de lar famille:furent bien courts.
■Après le déjeuner, lie soleil toujours bril-
■ la ni-, on alla, collailiionner à la .campagne
cl, après.- quelques tours de sauterie, cha-
cun fit honneur au goûter préparé.
Le soir, Emile No \0h\ ses amis. 11 y avait là dés libres pen-
.seiuis, dies membres de la société de se-
coaiis nHitliuels.l'lJniverselle de la. Ligue
des Droits de rilomme, du : parti socialis-
.te. On rit..on .chanta.,.on ise d:iv«rlii. Par-
,ini les arllistes du.'théatirei'de limoges. M.
NIonisl>TO].«i;fii(,^i,6s',app3au(]i'r.-;;'i>a.rmj les
.ar-bisles du inusic-haJl. iMWe Gwiima et
.M. Corinine le, tistes sincdtHdèrent les amateurs ; ce fut
intime et 'clvarmant.: A 3; heures du..ma-
. lin. les (kiniiiiors:invités.^ séparaient.
vP.e.mlan-i, la soirée, un délégué pronon-
ça l'allocution suivante :
« Citoyennes Citoyens.
» Ava'nti dé nous séparer de cette,réu-
nion d'aihis, où nous avons été accueibs
avec, tant dé'bienveillance, je tiens une
fois, (ie.'pteà iièhiéroier notre vaillant
s à in i E. Noël ' él ' tous les niehi,bre«; de son
lianorablc famille de leur gracieuse hos-
pitaliilé.' 'qii'e nous avons i-eç-ne pendant
' "ces' deux ''journées'mémorables.
» Au nom 'de-fous, je tiens à affirmer
les .sentimeiifs de vive : sympathie que
,.: noîis avons ressenitnsau.m'iïlieu de nos ca-
marades limousins.
» Prochainement.nous anroais dans la.
Ç.ha,reiite notre nfeniféstaliiom. annuelle et
; noms •ftspér'o'ns'Tuiie, ce;lle année encore,;
; I le vaillant.(pionivièr Emile Noi',1, qui a dé-
j I jà répandu sur notre soi charentais celte
1 .semence siflélconde fte l'éniàrieipatièn in-
\ I lellectuellé et morale du ciitoyën. vien-
'y dra" a.ti. mitiieii' dé;noiis. -En cetle occasion,
Y '.nous ^sp'éi'ôns'^ué se joindtrçnf, à-"nous
les camarades dé-ljifiio^gés,' quiè nous ton-
j vions touitïfnàiterheMémélriil. Et ceci pour
; ■( r-^nsoilidér l-ïdéé'-q,urfa,l!Iat]iicée le'citoyen
'"* : E'iii'î'liç •N«(^}'Jr'iaî;^frt?èièïi5t. :r.Ut5riibft
, i;| dés'cliéfs'évfàrniiiiélaiîques'^n '.Charente.
'"il 1 "élédjiiièYioédésia, jikfoleiious serasû,re-
";':V J11^'•Wph"graiid^appuà. '{pour.^arriver h
v-;: ' créer:da!ps^notre;io!caliiié:dJe; Ruelle;; un
•s,; ,;'nèya-u siiscèiptiible'-dé grossir; les rangs
àr; ■■■dks ce=iproléltiariat=qui luititie:pour, la: cause
s- de Ifémancipatiàn sociailéié|;-'!l'avènir dés
n- J y (•néràtiiôns futures.
Hgl :■ ■ ' ■ ■:..■:..,,■■■ ,■■■;„■, ....
j,: ; ■:.-..■ >ileîIève'n>on,ver.r^,ài,]asanlé dos jeu-
„"] .'lés. éoiôaix, .à:ieurrbonheu.r,.à:;léur p'ros-
~u :,.péri.fé, auxc/aanaradlesdUigiFoupe de Li-
■ip -' jnoges PM tou/s'les^pr-éséiife, sans oublier
',f' la-vêtira bjéîÎH,mnfe:dui aTifoy'éin 'E. ' Noël
^f ; et à: sa:d!évoite
'„': 1:;;ljés1'j'!OU#féeis dfe.liié'rénedSi'èt'jéùdi ont
I "?tué...cohsàjCii^es:.a;.la. viiisife àrtravérs Li-
.-■-\- Woiges;, '^t;;oést;»aaiïiisi qaie !piKehait.;«n celle
MèVii;mp^l*IiàliÏ!e, nianiiifi©sta*ii0inv. Emiilei^Noëi-.
ion-l,Agardanit:touislés invités jusqu'à, ladierniè-
v&ri reimiin!ufe-dé'"leu.r dépairt.
bé-; ■ .-Ces j&urnéas-die trarfèiihiité -sOh'.t'vérita-
ns-;v': blénienit'récohifoiriàntéis.
de'; ■.' ■ - 'Avïiini m terhiiiri'ér.; ce: ' trop ; suiccinct
un{" comit3ië-iièiidur.etsuir'l'inis^^
ré-., tre Giamar-adJe..Bnl'M, -gérant du Libre
ar.\- ,1 Penseur de Fràrica, nous inséronis-les li-
a.nvl.g.niesaihâesspuis.que.-sipontainéuren.tet dé
:>ar-o i sa profiire/volopté,, il : nous a'aïpportêes.
ipu-M ; Geit, élànidleiiuistîé réparartirài:h l'égard de.
\i dfe'>: '•celUii'qu-iV. poUr-bii,;:>faiitdié':si'-'grois sacri-
s vléi:; fl'6'&s,-1wi.,lR»!iltnïobiirtéi!'ir,''el''la ioti
■\,;idu 'joulraiaple rènièi'içiiie enfjie/^èliçitant
lau-T- ;Çés.,iiignles rép;6nidéhK
;:" .joûinial, Lâ^Croix'jàè',•lihïogé.s "iijj(]rienx
, sa-. .'pou^notlre ami Noël .qui"&■ l'égard du "-é-
• _ : : : - " : : ; ——> - — ; ■—--^■-~-—----»^^»w»»»i»""»^g«»^^"*"^""«»»»^'«'«>^^
mm
BULLETI1V
MARIAGE ROUGE
Pour cette fois- depuis que notre cher laare: (
•petit jouirMat ''estde,;ce monde, c'est, la exprin
première'quë'^ie1-place'est occupe par
un autre que celui "qui nous est si cher
^*onïs" 'ubtire chef vaillant-parmi les vaii- '
lants, ÏMre vénéré ami Emile Noël. ^
Nouis- avons estimé, et la commission; -ate .^
a été unanime, vu. les circonstances, que associ
rôriïcônsacre'én son honneur, ces colon- G(6lle ;
nés dnionhéur. ges.'C
11 y a c inq jours il n'est pas orgueilleux que n.
de l'écrire, il a du sentir vibrer en lui, ne se;
le'coeur 1 des militants français, et. pour déal q
ceux qui, comme moi, ont eu l'insigne, joies.
ïjoie de'vivre' les journées de fêtes de fa- , » D
■ niille^àrbccasion du mariage de son en- ne no
:fant ces''longuesheures"seront inoublia-^ «et as
•■ Mes". '•'• qu'à <
Le militant ,1e vieil''apôtre de France de lib
à-reçu' la-récompense d?une existence appo*
exemplaire par l'unanimité dès félicita- traier
tions et des voeux fraternels nui lui ont fIie «
été envoyés «t-que lui ont exprimé les dé- ui m
légués des divers groupements repiésën- umei
lés. Gamine oh le verni, plus loin,, par la »• «
iïdiiièhciatûre des villes, représentées ou nsiuv
ceitlesiqui vu la distance, n'ont pu qu'en- N>ou
voyerune adhésion morafle, notre grand I «Je
ami ira pas été oublié, et. modestement, I Oise)
il m"n, montré un véritable monceau de rond.
lettres, de cartes et de lélégrammes. J^ai de b
eu Ta curiosité, au: Hasard, d'en lire' quel- : re), <
tiu>es-unes, et j'ai compris combien d'an- jon (
'Ires làsav place'Se'monteraient fiers de ; mes*
tant de préùviésdesi aivlente sympathie.; M-her
Mariage rouge ai-je intitulé ce bulle- .. *
tin : c'est le titre que déjà les adversaires £.-
d'Emile Noël avaient donné à la cénéimo- - :,
-nié, .parce que la. jeune épousée, ravis- h ■
santé dé jeunesse et de gracieuse beauté.
était, vêtue d'un'costume rouge, qui lui -
allait à ravir, et que chacun des invités '•
avait à la boutonnière son insigne ou la ^^
fleuii- dréglantine. ■ j ij'ri<
Les cléricaux. 1 auront beau, dire, pour- .£0/j
ront cracher leur venin, ils n'enlèveront ,| vre ^
■ pais à cette cérémonie laïque le relie! i I riC
quVèllecomponlaitet s'ils avaient un brinJ^j^j
de sincérité, se faisâm»L l'écho de la fou-,» fl6; <
de, ils avoueraient qu?au: passage du ma-.t nv01
triage, l'accord était unanime pour direl (je ;
que estait -pie et beau. Il y eut des ap- ■ .]ea5
■ '"plàùdïssëments et pas' 'une épithèie mab- ■ jes
sonnante tfa'éité'P'irohoheéé, tout au coh- I (\M
=traïre. Je'ne'véux'pas savoir ce que dirai c^s
la presse .ennemie,, 'maie d'ores et déjà I ne)
•èlile est atteinte'par le eourant de sympa- I V]ii
tlhie qui s'est détaché des centaines del^
; ipersouines -tcuiiiesuses attirées à la mairie 'I ^
• :etti' devant le;domicile'de notre ami, à I 0[e
U'aoïnoncé'diei-cet-'acte si important de la I .'p0i
^vie. "À'y
Le'màiriaîge • était fixé pou.r 3 heures ris
mais'dès-2:heures: et demie le publie se; Afl
pressait, serré étions ide"l'arrivée de l'é-; .le.)
': pousée un sewice d'ordre avaiit été orga-; ,\(L
' misé par M, lé 'commissaire central et: "Fij
; -nos braves agents, avaient.' assez dé peine I in.
;à maintenir leipasisagè libre. ■ .;lLiU
Les témoins de la mariée étaient nosnr™
•amis Joseph Gaaauîtets, directeur du Car,1 ^
• siiho'de^tjimogésriimeiubre 1 du Grand;',!*
' -Orientet'dè'FTJn'ioiri'' Française des chefs! J; ■
■ de!'Famiiites'balqùies,''étVfosëph Pougeas, lu,,
©om'nièrçant.\Geux du hiarié étaient nos I u
; fariios François^. J^5yv secrétaire du. partie ::
.>' .soeialisléimejmlnTede là libre: Pensée, et; 1 ■ l'
son délégué: fédéral, négociant à Eymdu- ' v "
, tiers- eti-EuBy-^aldivia, artiste, de Paris. ,y. -^
:Dès:àprès l'union dles jeunes gensi et; *
uihimotaimableeit'p'aiï'tfeuiMer de M. l'of-t ;.j
; fléiier dé l'état^ civil, l^déliégiué die: Saint- .s.
"■'"E^lënrie à1 piroù'onoé' les''moits suivants : > iî
« Ghers-Epoux, ;<
»;'Citoyennes; citoy.ens, ; r '■■ ■<
■«'Délégué par ïe'groupe stléphanois de;
libre pensée je sùiis chargé d'apporter à .
• îieiteexéellènt'ami Noët, à sa. conipagne.';
Passurànce dé notre plus fidèle amitié, et 1 s
' «aux .'nicmvèàux /mariés, nos féilicitations^ !
lesvpbis fraternelles pour.la belle union.; :
a lâqûèl-le nous assistons. Celte fété nous.,,.
hest^àrticuilièrementisensible et nous ne, I;
l'ou'bliér-o'ins pas: Vive'la Libre Pensée. )),|,
^oïre ami 'Bo&maret, le nouveau secréi3.]
taire du groupe de Limoges, s'est aihsi ,v^
exprimé : ; j-0j
« Mônisieuir lw Maire,
,./...,» Mesdames, citoyens, !0£
.-. » Ghers maniés, ' . \ ç^
» Pour la'deuxième fois, par une déli- ■ 0^
cale attention, notre ami'Emile Noël a m
associé à un acte intime de sa vie et de ...y^
celle des siens, la libre pensée de Limo-
ges.' Ce qui prouve une fois de plus — ce . c;-n
que nous savions' déjà — que notre aini ^
ne sépare ;pas la cause qu il dlél'end, l'i- ll<;
déal qu'il poursuit, de ses maux et de ses;
joies. On peut, dire qu'avec eux il vit.
» Délégué officiel de notre Société. Il,
ne nous appartient pas de parler de lui, il
«et assez connu, il n'y aurait d'ailleurs, d"
qu'a cohsu'lter les délégués de groupes; . î;j
de libre ]>ensée, ici présents, venus lui ce
apporter une preuve indéniable de leurs ' îvi
firalèriiellés sympathies, plus cette Ion- ;ti
guie liste de sociétés et de militants qui p,
lui ont envoyé Thounnvdge de leurs sén- \h
liments les meilleurs. n.
»: H en a reçu des quatre points cardi- n
naux. plus des félicitations aux jeunes ri
. |;ipoux. 11 en est venu de partout, dis-je, U
Ide Villeneuve-Saiiit-Georges (Seine-ét-
Dise), de Sareus (Oise), die Bordeaux (Gi-; r»
' ronde), de Paris,'de Gaùdérain (Gironde),'! s
de Gasles (Landes), du'Puy (Haute-Loi-1 li
■ re), de YaIs-des-Ba.ins (A-rdèobe), de IDi- I
jon (Gôte-drOr). de Noyon (Oise), de Ma- d
- Iheserbe (Loi:ret), dé' .losnes (Loir-et- 1
' Cher), de Capdenac (Avey.ren), de Pifhi- A
; yièrs (Loiret.), deSaint-Aigulin (Charen- i
le-Iniréiîieure). de Miil'ecouri. (Vosges), de i
Niort (Deux-Sèvres), dé: SottevLUe-lës-
Piouen (Seine-Inférieure), die Tout (Meiir- i
Ihe-et^Moselile), de Roanne (Loire), de Ne-
vors (Nièvre), de Dieppe (Seiue-lnfé.rieii- I
ré), de Snrnif-Etiejine (Ivoire), de Besan-
çon (Doubs), de Glcrmoni-Ferrunt (Puy-
', lïe-Dôine). de Br.ioudé (Haute-Loire), de
Lille (Nord), de ViHié-Morgon (Rhône),.'
Ii*e'Ma.illa-t (Aude), de Janaillat. (Creuse),
rie Vaildaihon (Doubs). de Ghà.lon-sur-Saô-.
ne. de Messas (l^oiret). de Be
'd'é! Saintes (Ciiaréntc-lnfér.), de Char- J-':
mont (Loiret), de Auxonne fCôlo-d'Or). I
de l'Àiguilloti-sui'-Mer (Vendée), de St- T
.lean-dés-Vighès (Saône-et-Loire), de Car- I
des (Cliarenté-lniférieure), de Creysse I
(Lot), de Saint-Privait (Corrèze). de Car- T
ces (Va.r), de Marseille (Bduches-du-Rhô- I
■ne), d'Ain.iéh's (Somme), de La. Rioama-. I
rie.,(lu0;ii'e), dé Versailles (Seine-et-Oise), I
. de.Mantlielan. (Indre-eli-L-pire), de Lyon I
(Rhône), de Onnaing (Nord), de Vaiien--|
ciennes (Nord), .de LoiiAiers (Eure), de. I
; Tows . (Indii'e-i.'.ÙLo.ire'). de Pugetrsua"-' I
"À'yen': (\râ!r),"dé La Galle (Algérie), de Pé- I
s ri gueux ;(ÏJordognè), de Parmain-lsle- j
,e; Adàhr -(Seine^ét^Oise);'de Garde (Gharen-
ï-} /te^'d'Angtifuilôme (Charente), de Blois
i-;, ; (Loir^el-Cher), de Armissan (Aiide), de
e-t': ';Firminy (Lpirè), ' Orléans (Loiret), Rieu-.
ie' I nies'(liaufe-Garoniie), Ghouzé (Indre-êt^ ;
;l;Lo:iire), Lyon, 3e et 4° arronidissemenl.. La.
3gnl..Houss.i6rè, Corcieux (Vosges), Rouen
a- T (Seine-înifériieure), Chinon (Indre-et-Loi-
lâ'T r®)i'-:NaiPbonlnie.!(Aiïdie),. • Sainti-MicheT-de-
^g''|:'F.rens;ie '(Gironde)'. -Miililau. ^vey'ron).
[B J:j;;."■.)!"Plus diverses ' dépêches reçues dans
os rciéi.tb'journée. »
Yfi I La.i&ènéimûnie de, la mairie terminée,
^l: la'foiiile, plus di&rise encore, a montré' la
}11.i même curiosMé sympatlii que. Les voitu-
s ;! ' rés: gaamies 1, la -noce se dirigea dans la
g,{)'! grande ■ sa'Me du Café de la Paix, sise a*
.0|_'J- 'dessous dui: cerclé: 'déiS- « Travailleurs »,
■^J ?1LàL,-''iil'"fivt offert aux époux: deux splendi-
• i î^'és gerbes, la première par la oitoyénnc
,',: Lésâint, seçretaiimétidéléguée de la. L. P
- d'Â-ngouiême, l'autre .par le citoyen Du
,. i pouy, des: Landes, délégiié et sècrétain
r delaL.;P:dteRueil.ï
j dC; DISCOURS DELA CITOYENNE L1ÎSATNT
rîip • « Ciloyehnies, citOTens, chers épou>
s pli - »'En vous offrant oétite modeste gerb
Ï™TR 1 ' ^ fleurs, je-ressens en moi un : fréni.iss*
dart'' ■ '^^'d' 6 joie: et de légitime satisfaction
w-nis aussi, est-ce.avec plaisir que j'ai accepl
, "p'|;le inanitat qui m'iéta.iit coiiiféré par '
s u^lGroiipe de L. P.; d'Angoulêmè. pour :
,e. »,• i. ifèipiiéseii ter " à la consacra 'lion de votre 1
îcré-'\ J gitime union ; Je prcrfltte de ' cette heurei
•se circonstance pour saluer le vaillant, il
pionnier de la démoca'àtie, l'infatigable. Ta
militant qu'est votre vénérable père, le AU
citoyen Emile Noël, sa digne épouse, la- ; -m
citoyenne Noël, lesabsenls frère et soeur, Lit
membres de votre famille et tous ceux IK
réunis i>our irartager votre joie. Nos m
voeux les plus cliers sont que la nouvelle; pi
existence qu.e-vieiit! dé seller;le "pacte! éc
de^cé jour, se poùisûive paisible et dou^- se
ce. exempte des heures sombres, que les se
vicissitudes de la. vie nous réservent par- l'é
fois. ' tk
» Nos espérances sont que vous fussiez; pi
les dignes continuateurs des principes m
grands-et généreux que de vaillants pré- la
ou.rseuirs vous ont montré le chemin et" ..ni
où, en ce jour, vous nous olïrez le pre- b!
miej- exemple qui nous fait présager de ti-j
-l-'âvenar. - ra
» Chers époux, recevez donc, pour la 1 se
■ circonstanice.- aveenos plus chaleureuses' co
félicitations nos meilleurs voeux de bon-"- di
heur et de .prospérité. » '
Le citoyen Dupouy, s'exprime ainsi : h<
..i Cilovennes, citoyens, ^
» Je remercie, tout particailièremcnt t^
d'abord, notre très sympathique- et vail-
; la ni ami E. Noël, sa digne et dévouée (\{
(xnnpagne, ainsi que sa famille, d'avoir \-
bien voulu' adresser leur aimable invita-
; lion au' grouipé des ' libres pensevirs dé (j
Ruelle. Je vous remercie encore une fois p
Vie votre gracieuse attention qui me don- ,[
ne l'honneur et'la, satisfaction person- -<;
■ ne-lle d'Hvoir été délégué par mes cama-
ra
le charmante cérémonie nuptiale.
» C'est au nom des-citoyens libres peu-, |!
Iseiti-s de Ruelle que j'ai le plaisir d'adrës-!' ',
ser aux jeunes cpoiix nos plue sincères ', '•,
lélici'lations. ■ '•
» Permettez-moi, citoyenne- et citoyen,, ,
de vous soM'hai-ter de longues années de -[
:bonheur et de prospérité pendant toute *
votre vie. Le .calme/dans votre douce ',
union, sera, je l'espère, un modèle du
T'ius pur rationalisme qui restera gravé', ,
lans. les aiinales de la libre jiensée fran-, '
vaise. .'
» Persévérez avec -courage' vers ce no-. ,
lie luit que vous vous êtes tract'?, la for-
•e et la, volonté serontH'otre. aide et vous
.îiène.ront au smecès ({lie vous remporte-.
:ez su renient dan^ tous les combats de I
a vie.
» Par.ces voeux sincères que j'ai Thon-":
wur de vous-a,dresseiv daignez accepter,■'.
nomme hommage et souvenir, citoyenne.;
, et citoyen' (Georges Bnllini: cette mo-desie,
Igerbe de fleurs, syinbule de notre sincè- ■
re amitié'au' nonï du groupe de la Lib-r»-1
Pe.hséé'de Ruelle, » I
Celle;'deuxième .partie terminée, les
voitures se regarnissent, et. par ml
temps ensoleillé, plutôt chaud, on se
rend au Val d'Earaud. à 7 kilomètres de
Limoges, dans le parc splendide du tliéft-,--
Ire de la 'nature .ancienne Abbaye, dans
laquelle opéraient les Frères Francis-il
cains. Pendant une bonne heure on fil'i
une agréable; premenade ;on se divertit :'
et, à 7 heures 30, tous les invités pre- 1!
liaient place autour dés tables tirés bien,
dressées, et firent honneur au repas : du ;
u- commencement -à la fin il fut, des piusl
is gais. An dessert, le diiscours ci-dessous
le "obtint de chaleureux applaudissements.::
u-. Nous regrettons, vu le; manque de placey
3t--; "(te ne pouvoir l'insérer en énitnèr : ' ' :'
La.
e,n ■< Jeunes époux, Chers, amis, :
oi- I » Je suis prié, au nomi du groupe de
le- I Firniiny-lhiiéux de• pTSéBenter aux jeu-
I îles, époux les voeux de bonheur et leur
iis I adresser publixiiuemènt les meilleures fo-
lie ila.lio.ns pour l'acte de courage appor-
ée, té en celle circonstance, leur disant :
s; la j Sôyèx lieureux^, ciiea^s amis, ; vivez heu^
ilu- :reùx et ne croyez point au Dieu, à qui
5 la-' :p3aît la souffrance';' il est'beau de le trou-
au-' ver dans de nobles amours, dans l'oubl
3. »,j|. de soi-même, dans l'attachement à fou
idi-1 ce qaii ' est, bon, à tou-l ce. .qui est grand: e
ime J, jusque dans le sacrifice, >i.ns(Tu'à ràbîrm
.. P.. I; lieureux des grands dévouements. Vi
Du- I vez heureux, nous disons à ces jeune
aireij mariés, puisque la vie est dure, âpre e
'l'd'ifncile, .pleine 'de'^àiigers et de sou.1
'1 frappes, sacliéz trouver "le bonheur dan
J l'oubli, dans un...mutuel dévouemen
oux,.l dans le travail librement consenti, dan
erbe;; les vertueux efforts,' d'une âme enthoi
isse-. ,-sinsfe.': Les-phis rudes bonheurs soi
ion i ausso les' plus'solides.
«pté. » Vouis avez su repeusser cette céré-in
ar le nie qui a «pour but "d'attirer sur l'unie
ir lé-j co-njugale les bénëdicllons de Dieu : c
relé-,"; la vous aipp'à'rait côrnniè inùlite.. une fo
îreu-"!' le oui solennel prononcé devant le mail
1 n:y ajplus rien à ajouter : à quoi bon ' lue E
'aire inteiveniri la sonoelleriê eocllésias- vouer
ique, *l:,aote signé; dans la--sacristie est' nalist
lut;-QuoiJdeT plus immonde que les pré- ' ra pai
iminaires du mariage religieux ; s*âge- dena<
louiiller daais l'onibre drun confession- utiles
uil, aux pieds d'un jirofessionnel de l'es^ dont
siohnage des familles. N'est-ce ;: pas : sur^c
^coiùfant ïqU'Uihî^mme'coriSélïtjç/aUais- Poi
jer"sa future'TeniYhé, sa dou«e fïa'ncée, ' dévoi
?e donner rendez-vous dans un coin de [ botit,
l'église pour entendre des fois les ques- j- vaut i
tions les plus indiscrètes. Peut-on coin-i peu ?n
prendre- qu'un homme qui aime sincère- | Droits
ment une femme, consente ' ainsi à la ; vice-)
laisser déshabiller moralement par un " convli
rustre. Cômprénd-oh,quuhé femme ou- ;iidari
lilié; la pudeur de "son sexe pourcdnsen- ! -ges; ■■•.
tira ce conciliabule secret, à ce6 écoeu- ' son: i
ranles conlidences,. à ce viol infâme des r'ap^i
seerds de s;i vie de jeune fille. On tient le ni;
p.e-1'tainement dans le confessionnal dès ' doim
diiscoii-rs :queLl'on':n'oserait jioint teiiir mail)
dans un lieu dé rendé/>vous.: Quel est cet i /•OMM
homme, jeunes époux, auquel vous vous : more
confiez, qui, ati confessionnal, se donne i En
des attitudes de jugx* d'instruction cèles- ; donn
te? '■■ i Ah
» Recevez, bien c-hers amis, de la. jxi'rl • i jouri
de vos camarades inconnus de Firminy- | lieu
t.'niéux les voeux les meilleurs. ) Apre
» A Vous, camarade Noël, ainsi qu'à vo- j ■ la ni-,
Ire digne épouse, nos félioitatlons lés! cl, a.]
]dus ciiaJeureuses pour !«' bel exemple..! cun
d'affranchissement apporté dans cette ! Le
(.•ireoiistance. ». • voii;
Il est dix heures et demie, les invités' •S('»J 1
liassent- dans la salle de spectacle, où dés • ,'''i"?
plawis leur avait, été retenues et applaU-: -l , r
dissent les artistes ipiù jouent fort b.\én' ■"'-•.'
Ylimpereur-s'amuse: A .minuit commen- >mi '
' «;a,it le bal. fort'bien conduit, -et'jeun'as j*'^. 1'
f|, vieux s'en sont doiiné ;V coeur-joie ; • >'ï "fcj
'pendant lé premier repos des rafraîchi?-• y. • ■
se.n'ien'ls furéiit offel-ts. Notre aini Laga'-i î'1*^
le, secrétaire "de la' F^Mérâtion Çharer- j1.1'' 11
; laise, dit combieji il lui est agréable d'as-' ' ,,!%
rister à ce*te fête civite et d'être à côl;'" ';
■ le son frère de- lutte, Emile Noël. cU; Cî' '
"ip(Mre du rationalisme. C'est à Noël, dît-
1. que nous devons'en Charen1o;. le mor- ((
Vémènt libre penseur, pas celiii seuli-- n]-0
:iint 'qui failla guerre aux curés de loii-. -"
ios espèces et aux religieux .mais à la ]\- > V..^
I bre pensée socialiste, républicaine p.'n J.-^
■ryndiicailisfe ••ennn mot, à celle qui doit nft.
conduire l'être lmmaiii à lantégraje .•',..
fniancijpation. Il dit que Limoges doit, ..'.' '
être (1ère de posséder un tel niilitant, et I ";
làcohle de quelle •façon on l'apprécie vt ,
on l'aimé-en Cbaremie. 11 termine en di- ; )(C
Isaiit son honneur de pouvoir lui rendre" :.!
ce,t hoinmage si mérité, au milieu de ses ' '
coin]ia1riotes et des siens. (-,,'
Ensuite c'esl. notre vieil ami Kulm. le ,'n
dévoué .président- de la: société de i se- ](x
' cou'iiTS'mutuels l'Uniiverselle, com,]>os*!'e I -,'
d'un millier de membrei?. Lui'-aussi est 1 :'
'' fier devenir été convié à pareille manifes- I ',: '
I-ia'liôii. 11 fait l'éloge ■ de son; caiiiarade, , ,,'
'Noël, qui'est'viiéé.'-prés.idént de la;sociélé(" .. '
étdit coihbienses '•conseils sont utiles et "\
écoutés : il rapportera.'au conseil d'admi- ■
nistration ce qu'il a vu et surtout ce qu'il, „-_.
'; a. entendu smr le compte'de. son. càmara-j ;'p|
'■: de. En terminant, il l'assure dé la: vive.;] (i
3'- syinpath.ie de Fuhahïmité doses collè-sl j;
s. : grtie's et de son aniiti é person hélle. ; r - ^
;> ; C'est le tour du citoyen Ruby, d'Ey-:, 'c
='■■■ ihoutiers. Il adresse fout d'abord ses plus,;., n
. : vifs remerciements aux jeunes'mariés, àr; :d
; répouise qufiil eofinait depuiis son bas- d
;:e"; ; âgé, elles.; félicite de l'acitte qu'ils v.ien-j y
|j. l'hentdé éônnaïtre ;!,' 11 rai]ipelile lés, efforts* ;
w,: dé son.y!i'eiiil'ahu Emile:Noël,;simple ou!-; :-.:
, ,;. ";ti,0n ; il fait l'éiog^e dé celte campagne^, "^
uC'i ^adnvirable. ;où,. avec., :n'n...'déyouemènK : ^
n]\ :ëxempilsaiiire, :le niiilitant défricha le ieiv.: ■■-.-,
,u-_:f rniu'si incùMe- aux idL%s d'émanoipationîl \
jjj'.:. séciale. A-
ut;,l .'Jetant ^s. J^^rdH'.qiïinKe. ans en aririèVi'l;;
el; j ' re, ; il;' assiste j ; àirjoaijrd'h ùiï-, à, la,- nioiissonj\-,
ne j*ensemencée par Emile Noël.Ses souve-^
^7i- nirs lui font dire le rôle qu'.iil. joua au bé-'; ■
les :néflce de la classe oiiiiTière dans: la oons-;' ■;
et: fitiatiion, du. prémiier syndiica/l::oiivrier de'-
uf-'! sa cémmuné et ili est héuiieux di'àvoiir un° ■
m s :'têl lainl,.: qui "n'a pas varié Cil; dont le ré-.. ;
ni,, 'piihiicanisme est au-diessus dé toute cri- ,1
ins' tique. Tel il a conani le lutteur d'antarwl
ou- : tel il retrouve le niiilid-ant, ; pn- le. vqiit par-<;
onfi : tout -en France; 'liravaiilla.n't.:ipou:r }&■ Répu-M
■■': Inique' du^,peuple, n'ayant'rien renié dfe">:
no'!.': :.^ôg conceptions. Il fait Pêlcge de cette vléi:
ioii' éxém-pilàiire.
ce- ,,','..Ce discours : est sailué par lies' appla.xi-t:
fois diissehiënts les ipfe hoùrfis. ',''■■ i1 ;:":
ire, La citoyenne Soulier, de Càpdehac, sa-
lué Emile Ndél; le félicitie du grandi dé-
vouenient' .qWNl apporte à.'la causé rallio-
;nalisHe'e,(bàpère^'tfiuie''ra^îi^'iïe^piassé-
ra-pas* sans ■qufîii soit.ràppfciléa aller à' Cap-
denac ' donner ' aux ' libres " penseurs ses
utiles conseils.- Elle sàilue lotis les amis
dont elle faiiiti l'a connaissance et rejxwle
sui';les époux les amitiiés aveyrennaises.
Pour terminer, l'un des amis les plus
dévoués à-Emilie Noël, le citoven \iala-
boait, 'lient à dlire à Passehiblli'e ce que
vaut leccèuir du hiii.Iiifant lâinbttein. G>esl
en ?a qualitéde méhibré (léîai'L'i'gue^ des
Droite 1 de l'Homme; déht-lîin-ilè "Noël est
vice^présiidieni^'quAil'ixirle ; 'il"sait- lui,
coiulvien esi, dévoué au devbir et à'la so-
lidariféceilui 1 dont on oh'ariïe lès loua li-
ges; •car. vivant éhaqUé;joitr un peu de
■sop: iii'liimité. il esi.-mieux à même de
T'apprécier. -Emile- Noël fait le'bien pour
le nia), et c'est surtout en cachette qu'il
donneét rend séiviioe à ses:' camarades
malheureux ■•; aussi c'est du-fond du
COMM" que pour tous -il lui adresse des re-
merciements ; fraternels.
Ensuite, le-bal continue et chacun se
donnej rendéz-vous'pour le-léndemain.
Ah !• quelle fut 'be-lte c«tte deuxième
journée, et des monienfe: pusses au mi-
lieu -de lar famille:furent bien courts.
■Après le déjeuner, lie soleil toujours bril-
■ la ni-, on alla, collailiionner à la .campagne
cl, après.- quelques tours de sauterie, cha-
cun fit honneur au goûter préparé.
Le soir, Emile No
.seiuis, dies membres de la société de se-
coaiis nHitliuels.l'lJniverselle de la. Ligue
des Droits de rilomme, du : parti socialis-
.te. On rit..on .chanta.,.on ise d:iv«rlii. Par-
,ini les arllistes du.'théatirei'de limoges. M.
NIonisl>TO].«i;fii(,^i,6s',app3au(]i'r.-;;'i>a.rmj les
.ar-bisles du inusic-haJl. iMWe Gwiima et
.M. Corinine le,
intime et 'clvarmant.: A 3; heures du..ma-
. lin. les (kiniiiiors:invités.^ séparaient.
vP.e.mlan-i, la soirée, un délégué pronon-
ça l'allocution suivante :
« Citoyennes Citoyens.
» Ava'nti dé nous séparer de cette,réu-
nion d'aihis, où nous avons été accueibs
avec, tant dé'bienveillance, je tiens une
fois, (ie.'pteà iièhiéroier notre vaillant
s à in i E. Noël ' él ' tous les niehi,bre«; de son
lianorablc famille de leur gracieuse hos-
pitaliilé.' 'qii'e nous avons i-eç-ne pendant
' "ces' deux ''journées'mémorables.
» Au nom 'de-fous, je tiens à affirmer
les .sentimeiifs de vive : sympathie que
,.: noîis avons ressenitnsau.m'iïlieu de nos ca-
marades limousins.
» Prochainement.nous anroais dans la.
Ç.ha,reiite notre nfeniféstaliiom. annuelle et
; noms •ftspér'o'ns'Tuiie, ce;lle année encore,;
; I le vaillant.(pionivièr Emile Noi',1, qui a dé-
j I jà répandu sur notre soi charentais celte
1 .semence siflélconde fte l'éniàrieipatièn in-
\ I lellectuellé et morale du ciitoyën. vien-
'y dra" a.ti. mitiieii' dé;noiis. -En cetle occasion,
Y '.nous ^sp'éi'ôns'^ué se joindtrçnf, à-"nous
les camarades dé-ljifiio^gés,' quiè nous ton-
j vions touitïfnàiterheMémélriil. Et ceci pour
; ■( r-^nsoilidér l-ïdéé'-q,urfa,l!Iat]iicée le'citoyen
'"* : E'iii'î'liç •N«(^}'Jr'iaî;^frt?èièïi5t. :r.Ut5riibft
, i;| dés'cliéfs'évfàrniiiiélaiîques'^n '.Charente.
'"il 1 "élédjiiièYioédésia, jikfoleiious serasû,re-
";':V J11^'•Wph"graiid^appuà. '{pour.^arriver h
v-;: ' créer:da!ps^notre;io!caliiié:dJe; Ruelle;; un
•s,; ,;'nèya-u siiscèiptiible'-dé grossir; les rangs
àr; ■■■dks ce=iproléltiariat=qui luititie:pour, la: cause
s- de Ifémancipatiàn sociailéié|;-'!l'avènir dés
n- J y (•néràtiiôns futures.
Hgl :■ ■ ' ■ ■:..■:..,,■■■ ,■■■;„■, ....
j,: ; ■:.-..■ >ileîIève'n>on,ver.r^,ài,]asanlé dos jeu-
„"] .'lés. éoiôaix, .à:ieurrbonheu.r,.à:;léur p'ros-
~u :,.péri.fé, auxc/aanaradlesdUigiFoupe de Li-
■ip -' jnoges PM tou/s'les^pr-éséiife, sans oublier
',f' la-vêtira bjéîÎH,mnfe:dui aTifoy'éin 'E. ' Noël
^f ; et à: sa:d!évoite
'„': 1:;;ljés1'j'!OU#féeis dfe.liié'rénedSi'èt'jéùdi ont
I "?tué...cohsàjCii^es:.a;.la. viiisife àrtravérs Li-
.-■-\- Woiges;, '^t;;oést;»aaiïiisi qaie !piKehait.;«n celle
MèVii;mp^l*IiàliÏ!e, nianiiifi©sta*ii0inv. Emiilei^Noëi-.
ion-l,Agardanit:touislés invités jusqu'à, ladierniè-
v&ri reimiin!ufe-dé'"leu.r dépairt.
bé-; ■ .-Ces j&urnéas-die trarfèiihiité -sOh'.t'vérita-
ns-;v': blénienit'récohifoiriàntéis.
de'; ■.' ■ - 'Avïiini m terhiiiri'ér.; ce: ' trop ; suiccinct
un{" comit3ië-iièiidur.etsuir'l'inis^^
ré-., tre Giamar-adJe..Bnl'M, -gérant du Libre
ar.\- ,1 Penseur de Fràrica, nous inséronis-les li-
a.nvl.g.niesaihâesspuis.que.-sipontainéuren.tet dé
:>ar-o i sa profiire/volopté,, il : nous a'aïpportêes.
ipu-M ; Geit, élànidleiiuistîé réparartirài:h l'égard de.
\i dfe'>: '•celUii'qu-iV. poUr-bii,;:>faiitdié':si'-'grois sacri-
s vléi:; fl'6'&s,-1wi.,lR»!iltnïobiirtéi!'ir,''el''la ioti
■\,;idu 'joulraiaple rènièi'içiiie enfjie/^èliçitant
lau-T- ;Çés.,iiignles rép;6nidéhK
;:" .joûinial, Lâ^Croix'jàè',•lihïogé.s "iijj(]rienx
, sa-. .'pou^notlre ami Noël .qui"&■ l'égard du "-é-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 70.83%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 70.83%.
- Collections numériques similaires Boquet Louis René Boquet Louis René /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Boquet Louis René" or dc.contributor adj "Boquet Louis René")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k56044855/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k56044855/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k56044855/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k56044855/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k56044855
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k56044855
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k56044855/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest