Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1912-10-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 octobre 1912 30 octobre 1912
Description : 1912/10/30 (A8,N21)-1912/11/15. 1912/10/30 (A8,N21)-1912/11/15.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604479f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
• : HUI^ME^ANME, -,N»ii. ■ BI-MENSbEL : 10 CENTIMES ymo&imk&^l,Sû
Marseille, Narhonne, CastElnaudary
Nos udv«a'£QJii'es nous, eu veulent, ils sou!
nous"jalotoseai$;aùssï, itaht mieux. | qu\J
Tant mieux parce quie les nôk^s Ira- : tirtepi
vaillèhil et se'dépieais^.' ne regrettant qû<}
i'feii pour lie ©erviioe dte la cause à laquel- , ciliai
le ils se soiit aUaiolies, pow laquelle, ils . ■ AIJ
se: dévo'ueinti et aussi se saiorifietil-. : lais,
Ëst-ee a tiiirê que partout nos forces bifor
solat orgmliisees ? Mklbeui«useniejvt so&i
non Mais à dette oeurae il finit que nous br.es
p-j*4parioais les nôtres >t c'est un peii imii
pour çeda. qu'à mes Risques et périls je que
"viens die faire un-yoyàige coûteux et fati-
fgaht; v ■", '" ' : v ' '' ' I
"'Ayan't jeté uni, regard sur la carte na- YU
tonale' de la lifai n'eus auaume peiue am'aiperoeyoïir que n\m,
: ia deuxième ville de France, était restée ■ tel. J3
nissez i en ara-'ière dans rargaïusakoii ra- (;e- ^
■tonaltiiSit», aussi, sans liésiitaitQOiir aueunfe p^i
iëdiéeida'is de me renda 1» veirs la Grande s Bfeuie, 1 aife d'essayer le ralliement au vrdji
■: Tàisoeàiu:: des libres penseuHis marseillais. qi;e
Mom etifeprase; éfeil.hardite: sams auou- )a c;
;'rie chainfe^sp^ Pas ;i?a.
"moins avïecï espoir i'une dfeé voMures ti- .:,-.j0,j
■ v&e pair le;,mdnsta-c vapeur qui me cou- ;viei]
,: duliisait seixe giftmdtes heures plus tard, , -!,\l6
r sus- les boiwte 1 de la, rem'. Méditerranée. A clra,
toutt hasiard, j'avafe éca'Àti à un* citoyen que naT
"je n'avais pés le plaisirde: connaître, lui : ; w,lU
aninonçant ma' visfiltte: et;l'ïi'nvitanit à me l,:M;(
: 'donner un rémdez-vouis anii couirs de la I p.^
!,iouir,iiôe' de 'moin ânnivéte. A la desc#nt« ^1^
du train, j'euls la, jpàie. qm dis-je, le .bon- ' lllC,
lïeur frète reçu par le, ciitovem .1. Mail, \^
'qui me . présente. Noms eûmes vile fait ; ,)ra
de faillie coaimaissance et, après les pre- i,le
' miières effùsioniB ainirca,les. nous nous quJ
' chtretiiinimes^ du but de; ma visate. -S!eJt
'bas enifaritis dei la, Canuebière, de la Upc-i
..lolliette et tte la, Cornii&he peuvent être . p,]V
fiers die leuirt 0iité,'elle. esl belle parmi les ne"
wMes ]aibor.iieose piairmi, délies qui tra^ gv;
'và'iilieài't. mails cuussii besogneuse parmi
; 'les-déshéritées; cair j'ai vu-, constaté, ei>
;tenduV' ■"'':" ',-,.'
'. r!l"à(i vu Noltine-Daime-tHerlaTGarde, donn- .■!"<
'liant' la' toraie et la', nfër, vferatablé. fétielie w
:'"-adoirt;â genoux.par les taiblies;et les peu- A'jî
peux -à se^ pied1* et dau^ les mes qm -^
toindnnisent à son tirô-nie, i ai oonsUnté 1 i- I
gnorance de la ioiu.le l'ai vu 1 armée de <^*
la congnilgalion, j ai ennlendu des plain- qn
les of aussi des espérances ^
.1 ai assusté aux promenades des boui- ^
geois ot, des cossus ; ]'ai entendu parler •"
iafusion pom des oreilles non averties , "'
l'ai vu défllei les loques bumaames frè-
les et délabrées, se mêlant moahé nuies et ^:
en haillons, aux coupes multiples dos
plus boauv habits , fan vu l'homme de ^
"'la savoawie.ne. de riiudene, avec sur son !}
corps le simple pantalon de toile, olfranl
ses os dégarnis die chair à la chaleur in-
tenable des chaudières remplies de ma- 1
tières puantes on ébmlli'liiom l'ai vu lo= l-'
débardeurs die.s quais : l'ai vu l'opulcnc^
jali \*u la misère On m'a dit la modicité "
des salann-es, par rapport a la conçu rue-- J
ce terrible que fanl aux Fiançais les ou- ''
vriOT s étrangers. .Te cannais le prix de \i "
vie • il v a donc enoirmément à faire poi>.
roblcnliion de la Libet te de penser pui^ V
que le Brod à la vie est si cmellemei I ^
menacé I |(
A. Marseille il n'y i pas de société do I r
bibre Pensée . il y a quelques groupe- I (i
ments anlnclignenx non TédéTés non
affiliés et dont la propagande est nulle, 1
ou tout au monns inconnue A part, ça il 3
n'y a rien, men, rien ' ^
.l'an mdlmué à nos camarades ce qu il |
y aiuranil Ineu de faire pour conmiPU'cer , (
piioimeese ma été faute quon altod acti-
vement s'occuper de la rrénitiom d un
premiBir giwipemenit, duquiel, on espère
en surgli.ront d'autries C'est paii'cc que le
premier sera dur à créer qu il faut, que
les bounes voiloniités se revinssent et
n atitendemt pas pour ce fane rï'elrc noim-
h rcuses
AAn de donner un commencement
d'exécution aux désiiis expumés, on m'a
aidîonnl n" crtoven des plus întellicrents
chargé de corirespoindrc awx moi et de
se Inrcr au laibeur nécessaire à la cons-
titution de la premiène argamsation Ge
citoyeai est notas nouvel ami Pilliol ;
souhaitons- ardemment et de tout coeur | j?f
qu'il réue&ise danè la tâche qu'il va en- f s
tl'feprèndrfâ': je lui assure, pbuir ma part, ^
que mon- concours ne lui sera i>as mai-- \ ?■'■$
ciliandé.' ;" i ;:pUj
' Api'ès avoir priis congé des Mlarseil- une
lais, jei filais vers un diépaii'tement où la ■ i-es
bibine Pensée est organiisée. niais où les U
sociétés ne couiptent qu» peu de mem- Ses
br.es en rapports avec la populatiioti au ;PaT
niilieu: de laquieille elle; vit. i C'est aiiisi .'^u',
que. je m'arrêtais a i ■ «
NARBONNE der
le t
R>eçn par urne' dé'JégïiMon à la tôte db "
laquelle se tr^m-ait notre excellent ca- 'C 011
ninradie; G.iiandijeau la récie,ption fut Ira- Tfr
' ternellé. Dans eeftê ville dû Midii, la lut- ; .f, 1
lé est diee " plus chaudes, elle absorbe eii n(r>e
: par lie- toùiles les énergies ; la bibre Péri- Paï
sée n'a pas le développement qu'elle die- »
vi-iiit. avoia* et nos amis m'ont affirmjé «ù!
que cela tenait a la; poliilûqùe locale, doiil ' àrc
la clau'té n'est pas coïiiSidié'r.ée coimmesuî- .'..'"'•?
usante aux bons réipublicains. ce qui lidV j"J
éloigne dn devoir au groupemient. lle^t, ,'l0p
bien regaietitoble que la ppjiitii
1 :uiKsi 'g'rïivèmenl, les initéfièts dé la déiiio- ■ ^
cirOiliie:laïquie et com!])ab3es appairaîtrorjt i édi
un jouir les hommes e,t. les politioieris ihc
Icuiuses de iallâsMicte de deux i classes aux ' : les
intér'&ls si cbintliraiirés. Honneur donc à la ! da
; pbalaiiige "'iniliitante-'■'-' rattohaliste, à ce!s " , '
, CiiloyenS; teinaces el, dévoués qui, quand i j 11
mC'ine,'dé-rèïiidiéJiit le (liitï,]>'eaù de notife . , ."'.
idéal. Ils in'ont, demandé si j'aocepterais ,^
; d^dlfej- les iaiider et' d'e né(]>ondile favora:- po
lilement à unie demande-d'é conférence -
q.uii vai m'ètr-o faite '■ par les libres p/sn- Ui
sejur des Corbières. D'OTOS eit' déjà ils ;!.
: peuvent compteii' 1 sur' mon c-oncours le ;
; pbiis dévoué. 1 Apa'ès'ii'iHî' étrolnte fraiteii. dv
: nellë, je l'eipiiieiiaiis le train cl me diri- ré
gvais suti' 1 r d'-
GASTEliVAUDAR.Y : _ ! jj
bà. il y a uine sociétié fédérée déparie- ' '
.ineinlHiilemenlu; fédératioai: représentée au
(lerniier congrès national par notre ami
Marfi'e. Cette ville souffre également dé 'l'y
::ltij crise railiioiiiaillilsle et iiofe ieaine nmî i'w
1 Juplin toO-l f.nt 1 (Vho de ce mal. ,n
Ctobl poil des IKI l'oies encoïuidgcantcs *!l
que fan arme a nouveau les ldvres peu- ,,:
-eura qui popsèdoml dans lAudc de q
nombiBiix gnoaipemente.Ensemble. nous n
avoine à trav uller et pouiteunvro le but D
que nous nous sommée l.iacô ils met- p
ti'onl touilles leua-s pussions '.ans préoccupai ion qaiecelle de République de ^e< éiterncle ennemi^
\'oublions pa-, qiu s< non=; les bailtou- \
«omomil il- pitmareivt conitimiellemenl 4
leu.1 reAonnhe G est face a face que non-
Mvi' liM'oin-, noh combats ot non po-
(omme eux, dans 1 ombre Ces! pom-
quoi il faut qiim non? sovoms forts d au-
tant nue noirs pouiiirioais nous tromer en f
présence de pacle« honteux que nous «
n auroins pas à marcihandior La Libre ■<
'_ Pensée ^ora le nfirage ^ns tache duquel !
apparaîtra la Voinlc avec toules ses vei-
t tus Elle donnera la foi ce a ses adaptes '
et iera îéfleohir le^ /îndifrérient^ , son
proigiammo est pmpre sans équivonues.
Ielle dont aineinei a ses îlnléiêts les ccr-
\ieau\ probes et profondément honnêtes
les volo'ntes les plus fermes, afin de libé-
j'ei 1 homme du îoug qui dapuis si long- I
temps écni^e sa conscience I
;- Ouoique nu pfiA's bleu, la vie matéiael-
■i le est aussi dure a gagner ou au fond de
310P fraudes campagnes le prêtre, par-
, toniit, exercie son niflucnc^ néfaste A
tous les démocrates d'y bien sonercr
Que chacun ve-ualle faire <;a part et le
" fartloviiu sena moms lourd pouir quelques-
' uns des nôtre=
^r EMILE NOËL
IO ~ **
t Le Gouvernement et les
m Syndicats d'Instituteurs
i'a ^—~
its LclUe ouverte au président Noël de VU-
de iiion des Libies penseins de France
is- Mon cher président
Ge La 1 chasse entrepris© par le gouverna
i ; ment contre l«s instituteurs syndiqués
n'est pas. je le sais, sans vous émouvoir-. ?
Laïque do coeur, vous souflrezj aiiisi' que
tout bon libre ipeiiseurj de voir un gouvèr- : ;,
uemeiit rèpublicaiil. sur de vagues iiifor- ,;
inatioiis de presse, partir en guerre et.tra-;
querles justituteui-s syjadicialisi«s et-ce. âxi
moment où ■ces nialiieureux toiictiounaiÉes
soit l'objet de vives attaques dé la .part du:
dergé et dé ta réactiou réjouis.
;Le corps enseignant en entier ïera bloc :>
avec ses camar-àues poursuivis ; lee Amica-
les envisageront sous i peu. avant ùa T&ntrée .
les poursuites -totènti«es aux instituteurs
syndiqués. */
■ 'Né serait-il pas bon que notre Union ap-
puyât-la Fédération des instituteurs par
une pression faite auprès des pàrlementai-
ies;;<éti du gouvernement ?
Des groupes de i., P. se sont déjà enga-
gés dans «ette voie ; je suis heureux eav
particulier, de vous communiquer l'ordre
du jour de la L. P; béarnaise publié par
la France du Sud-Ouest et que voici :
« Le groupe de la Libre Pensée, section
de Pau, réuni en assemblée extraordinaire,
le 6 octobre, u voté l'ordre du jour suivant:
"Considérant que. dans la mesure prise
contre les syndicats d'instituteurs, le gou-
vernement a' 'renié les promesses laites an-
térieurement de respecter les syndicats ; |
>> Que les instituteurs syndiqués incrimi-
nés ont eùx-mômes-affirmé qu'ils n'avaient
pas iait dé déclarations antipatriotiques |
» Que cette mesure a été prise à l'heure
où lés attaques de la réaction sont les plus
ardentes;;' - : - ; ■■ :-■ ■ < ■ : j -
"'» Blâme l'acte i«grettable arbitraire et
injuste du gouvernement ; 'l'invite à cesser
les poursuites : ' ;i,
«rDemandé aux pailementaiires dé voter
sans l'etard les^ lois qui assureront là dé-
fense de l'école laïque et fourniront aube
' éducateù rs des 1 enfants du peuple, en mê-
in© temps que des tfaîtemonts suffisant?,
. les garanties nécessaires* a leur 'v Ihd&pen-
; dance eï'àleiir'djgnité ; : " :'i I
» ÂaTessé à tout lé corps des instituteurs
l'hommage dû à ces serviteurs dévoués de
! la démocrjitàe »- -; • \:
>Te sais, mon cher président, qu'on peut..'
compter sur votre initiative ! énergique,
pour une action prompte.
"Bans'l'atteinte;, je vous adresse mes fra-
ternelles salutations.
J. LANDAIS.
N. J3. — Les libres penseurs membres
d'assemblées communales ou de groupée
républicains auront ù coeur de faire voter
r (l'uTgence par leurs [Troupes, des ordres: du
j jour;identiques; en faveur des instituteurs
laïques. ■•■■■■
J. i- ;
RÉPONSE
Mon excellent ami; et correspondant, â
raison décompter sur inoi 7 depuis tontes
l'ces vacances j'ai 1 donné aux militants de
la Libre Pensée Française les indications
dans le sons qu'il indique hn-m&me Dans
m.i dorimVe tournée de conférences j'na
proteste en faveur des fonctionnaires laï-
ques l'opinion publiquei militante se tour-
ne '\ei's eu\, xcràce à toute l'énergie que
nous dépensons la « Laïque sortira triom-
phante » ci sera notre satisfaction, nous
nous iiisqu'au bout
E N
-«h
Union Nationale des
Libres PensEurs de France
Nous rappelons au\ groupements que les
adhésions doivent être adiessees chez le
secietaire gênerai Gustave Hubbard a~\o
cat-plaidant, a Veiisailles (Seme-et Oise),
et tout ce qui concerne la question flnanciè-
ce et la tiesorerie a la citovenne Suzanne
Pcllout'ei, 28, avenue du Parc Montsoims
a Paris
„ —SME»——— ■■■.^ —
I
: Plus ça Change
On< dit que les voyages forment la jeu
■- I nes«e, j'ajoutarai quote forment les giens i
I tout Age, celui qui n'a jamais quitté son
pays se figure que le progrès n'existe pa
c allei plus loin, ]>eauco\ip plus avancée qu
les petits Etats peuvent en remonter au
r grands ; ^e citerai la Suisse pour ne pa
^ aller plus loin, beaucoup plus avancé qu
cantaains pourraient le croire Ainsi •
e 1° La décentralrëitirvn existe en Suis»
;- elle iest partagée en camions», il est vrai qu
la Frawcte a été sur le poont d'étape divisa
par communes, mai« eai '011s temips sur ce
te tei-re, les imbéciles ont aitné contrecat
ror les mteilligents
2° Les rwblans n'ont pas coure, le go 1
veiniemenit ne décenne aucune décoratia
,_ 3° Les gens de justice ne îevôtent pli
IQ ia rolye, les îuges siègent et les avoqa
ipilaidient en civnl
r, i° (Les députés no sorut pas p>ayés, se
tonnent les faeteui'b gagnemt sept fran,
par lour , en revanche leur tadininistratai
des P T T fonctionne un peu mieux q-
1e- ita nûtA'e
es 5° Interdiction ,aux curés de porter
sOuftâné, si un' curé étranger séjourne plus
dè:48 îieurés -dans^ les^ iétats-/confédérée1: il pi
doit «revêtir; le costume de pékin^ > ;so
v La/ Ségiiairation; des-Eglises et <ïé l'état .. pi
suissei dxitait depuis biêndës années quand i ;,.„.-
la Fr^oiice seil est vrà.i qtfèîle he-s'est-îaitfe cliez nouis de
que çpour la forme, notamment a rhôpittal po
ïhenon (de Paris) où les <:ùrés passent -, L-.po
chaquié mai"di ipour baptiser les ïiouveauxr
nés... et tenez; à ce sujet, il s'y trouvait en ,-,,.
septemlire dernier une jeune accouchée, m,
cfuir aie vauîut -pas qnïe son- enlfaiit fut «n- m:
doyé, le-personne « laïques» ~i& a^arda^à; ; rjax
partitt-die -.: l!Su
\-eililiaitit ; deux jours après, elle demanidait ;fa
du 1 ait, on, le lui refusa. -•■ ;:-;-. -,:,
^ Que voulez-vous; ? EniPrance, on est i^
laïque ou on ne l'est pas. in
Et ça, se .patesè à Paris. Après tout si o;n .-,CT
cite la capitafle .coinme étant la vflle lumiè- , ,_
1 ré, c'est: ;sans doute paaice' qulil y a beaiû-
eoup de becs de gaz. " ! l"
VICTOR GADAIX. ùl
Libre Pensée "
^,.1! :;„; ' ' i . ...,' ' {.. :•.'!■ * «3,1 ': i'-
Certains timides hesite«it à faire part e ^
d'une société de libres; penseurs. '
Que va-t-ondire dé irioi, disent les un i, ^
que va-t-pn penser disent les autres : ma ifii
l bit nation est engagée, mon; commercé con i- n,
jin-omis. ina considérâtion amoindrie. |C
'" Dans ces conditions que doit-on pens< r r.
r.du paroissiéiï : ;foriçtionnaîrer . conime •-, , v
; çaht artisan, etc., qui n'est ni sincère, 1 i a
délicat qui n'a absolument rien.du parla t, \^
r.citoyêri, et qui. via:eea>endan.i:Se îprost«rn( r , &
I au pied dé l'autel qui devrait être saci ë . JJ
Î pouri lui; Pour qjuelle raison et dans qu A.', yr
;Jûiit ,y-Va-t-il '1 On nétjpèût, cependant pi s j]
* être en inênie temps uin bon catholique, >t r
un incrédule. ,11 faut Ctre font l'un ou toi t, j
^l^autre. ; f, - ;,i/ •".'".■ , "■ -;. ;■;, tlï
La libre pensée est donc une société qi ii 1[(]
n'accueille que les incrédules,, c'est-à^db é 1 c
ceux qui-,11e croient .pas qu'il, soit possib ®"l <
d'obtenir, mémo avec ua^bourso bien ga •- .1 {
nie, une place de faveur au sod-rdisant p^-, ,j
radis et qui, par conséquent, manifestent: "t
ouvertement Pintention.de se passer des se- "
cjursde l'église. i \)
Combien sont nombreux, ceux qui impîo- .<
reat tous les jours la providence en sollici-. 'lt
tant des soulagements, un peu de santé et "^
: qui-,obtiennent quoi, : la misère et.des inf ir- t
-mités. !•.,■•.■'■ • ; .< .... . ' r": ,. '\ .\
: Ces sortes dej?auvres diables (genre pat- ]]
ticulier'd'incrédules), sontj chose curieuse, '.
bî calculables; Les églises en Tegor^ont dé '..'
ces !cr,oyants4ncijç!dUles., r >;., ■-, î ,
Ces messieurs du clergé n'ignorent pas ,.
cette situation, elle est acceptée; par eux .
avec joie, et pour cause : c'est la meilleure
clientèle de la maison
La. libre pensée ne fait pas sien do ce
monde-la Elle n accepte que celui qui no
croit pas. L'iiglise est, pour elle, une socié-
té commerciale ayant a sa této • un fonde
de pouvours, le pape , des représentants, 1
les évoques , des commis-voyageurs, les 1
desservants. I
N ayant aucune confiance dans cette so-
ciété, la libre pensée refuse natmeUenient
de faire des aitanes avec elle.
Si parfois le libie penseur tourne en ndi-
c ule cette maison, c'est qu'il trouve que ses
1 produits sont avaries, qu'ils n'offrent au-
cun* garantie , que 1 échantillon lui-même
i est rfalsifue- , quil y a, par conséquent,
> f 1 audo apparente, que dans ces conditions,
il refuse et l'échantillon et la>mej.-cnandise.
, 'L'eghse. elle, au contraire, accapare
tout, le bon et le mauvaiis, elle se charge
} de tout, mais ne veut nen. garantir. C'est
un moyen de faire des affaires, mais aussi
de nombreuses dupesi
Comme l'église affirme que son fondé
de POUA oirs couvre tout, ferme le3 yeux sur
tout, chacun accepte la situation ; mais la
société, l'honnête, la dekcate, l'mtelligente-
société, ne peut pas ûtre, elle loadifférente at
1- ces sortes de négociations 1
a Le libre penseur n'est pas un politicien
a II ne fait de la politique jju'a bon escient,
s non pour attaquer, maas Qpuir se défendre,
e c'est a-due pour défendre ses droits Ce,
!x n'est pas un ennemi, c'est un adversaire
is loyal ,
te. , Il dit en face . voila ce que je, suis 1
Son adversaire- répond : croyez-moi si
e, vous \oulez, je ne prends aucune garantie,
le je me réserve, mais j'accepte la monnaie.
\& Si vou* êtes mal servi», -chers parois-
i- siens adressez-vous au bon Dieu
ir- Aux gens intelligents i établir la conclu-
sion.
u- Laissez les piéjngés de côté, consultez
n \otie conscience «>t votre coeur et dites sin-
us ceremeni je crois ou je ne crois pas.
uts Nous, nous disons, nous ne croyons pas.
Voila la libre pensée.
>u- Nous ajoutons • la naïveté, l'égoisme,
ics l'orgueil l'hypocrisie sont tellement enra-
an cinés chez le plus grand nombre, que le
u« trop plein déborde dans toutes les sociétés
sans exception, même parmi les plus îns-
la truites ©t les plus intelligentes.
L'intérêt personnel fait ~ commettre les
plus, viles bassesses. ^Clestipour cette rai-
son q^ dés .oiéce^tioinâ; se-g?roduisent; ino-
pinément sans motif ^biéttilégitâine.
;,. L'Eglise entre-en^première ligné'■'!■
On ne veut pas comprendre, on l'on feint
de aie ^S'iconiprc'ndise^qu^éllè' travaille
pouriies siens^ pour;elleséule, eii^un mot
pour; sàcaisseJ ■-^ ■J>>I<\Î ' ' '■-
K: VGÏÏkYabsurdité /
.■Ellëi-étend.'ses griffes dans les cerveaux
maiàdes.-' atrophiés^ sulpj la.; faiblesse et la
misère de chacun. Elle conduit sa,clientèle
aÙ7*hanip. du repos, autant -que ipossible
sur. un char panaché é,ts'*n •retourne satis-
faite, sa ■ facture! «en maSns;^
iLa^ chose paraît, àcertains ti'ès naturel-
le : onu ne veut rien :colnprendre ; car un
intérêt personnel est en) jeu. • Voilà l'hyjw-
!Crijfc'!«:ii,: ,", r'^ .;:.■,. •■'.■'•-'::.:.■■■"■;■■'. -;i\..\r\'
La Question ûe rEnseigoement
:.-■ ,T 7 ,. ..... .,. i : ,..'. ,.„r. .'...-,'. 1 :' - .■• r
Questâion dont on pairte bealueoujp, jamaiB
résolue,; toujofuraie^suepeaos, s :
Elle est la p^^»;-imppa*aaate, d© toutes, on
pouiraait; dire la mère de toutes.
Ilt>soivéiz-lipour toutes le régime en aura fixuL
Vous efflewiçz toutes,te»questions^ dans
^cl>acuir dea-ljanqiûiets;-=àaBBjûels i vous: ;,as-
saiistez 1; vous savez ;pl>e4ri-.fc^nes intentions, mais... c'est .tout. Vous par-
lez enseignement ,liaïqué.., Eautuaiïté, assu-
rance'^^c^tatoianittladié èilè' c^ in-
validité d® la vfeiïilesse, .de ta. dépopulatton,
de la crise de rapspiientisseig*,- éliè. etc.,' to-u-
i,tesiciea.nKsàresisont Hlibes dudésdrKiiv; qui
: se .niaiaifestè dans nortnei> ingeaie société.
PHr^'W;fea^e6..iéisoliutions5aiïàez à rétablir
,l'oiidUK> ^feiïéccBsaàTo.aux,JiumaUis ; alors,
HiaraiionifeiMJéiïdxa,, ou ■l'Aipeuiiprè*'. J© dib
l'a peu près, car l'iiarraaaie dans toute
1 llacçeption dù-mot n^est\(pas :réalisai)le en
I,aiotroi<ÇHXj.ne; 11 est déjà très .aippréciable
i ceL A peu iprèjï>d« l'hairmonie lexàste, ce ^era
déjà beauoouQ> oVjboailieux ;,pounn la masse
ides ptrqlétaliBesr«t desc>muséreux qui souf-
i iront, ) tadaieii>ont,,règiiena plus tard. .:.....
Mai4s. (pour--<«fia!ia«,i.,n*easiieiuTO les répu-
ildjc-'uiiiis, il faudrait que v»us lo fussiez phis
-que;vous îiBirêtes»-..é'iest^diTe,;trèsiséri)eu-
-eoinéiitji^puiblflcains ; c'est;a!l0raqu©ide vo-
nt re canduîteiipam l'exiempife; de -vos agisse-
ments,: vous: Teniez: , davantage. d'Jiomnies
;^couscienits. jéetoii'réis suas teura droits et leur
jivêittaiblevdDvxHk'.; Haubliezspas.quie Fexem-
•j)10!doititouflo!ùrs .veaiir. dXon liaUt.:;:
; *;Poui- accomplâlri unie .teMé:oeuvre, que je
: dirai irédbmjpteritiew ili.oip.iSuMt ipas de phrar
ses-v.-!de granidjB,et .creux>■:■ dibiopurs,.il«tant
ah Drdler^caSrréinieint,! nésoliument, laiqûestàon
« Kducattoii-EnBeogïipmeni, ». L'enseigne-
ment est le teraer qui culbutera, toutes les
tnroituides. les joepties. les injustices, tous
Itos n>eaisoiiges C'est ku qui fera la prochai-
ne revolutioni, suppramaait,cette fois tous les
I^nvulèges eocuîtanits, comune la. Révolution
de 1789 suipiprima les (privnïèges féodauix et
religieux. ,
Noblesse, ReUlg-ion, Capital, c'est l'écrase
mont de la démocratie Tepubiicaiine. Com-
prend-on maomitenant -poÂirquoi mous, ln-
bres penseurs, parlons sans cesse de pro-
téger l'enseigneimietnit et ses maîtres ? Nos
i Jegasla,teulrs légifèrent, mais ne touchent
•pas à la paerre anguilaire Poui-quoi ? Parce
que la ,pîius grande pamtie ne sont que< des
i éjiuhiicanns a fausse èti iquiettê, défenseurs
du TCg»me oppressif, régitm© qu'ijs se gar-
dent biien de vouloir détruirne. parce qu'iil
s sert leurs mitenèts Ils aie veulent pas qule
> le peuple s'iinistTuise', maas, maigre eux,
t nous ïédufliulariûin& ; (tant pis pour les rou-
1 blards. nous Les demasquierons.
H.G
â .—^«
U MES DÉMOTEOBS
1 % i ' ~> ~ j «■ ( ^
ï, Il paraîtrait que « Le Souteneur », écrit
>, pour servir de pendant à « La Prostituée »
e, a déchaîné, .contre son auteur, dans cer-
e tains Landerneaux qui ont eu la faveur
d'en avoir l'audition, une tempête de récri-
minations et jd'mjure\ de ces tampêtes qui
si remuent les crânes étroits, de ces colères
a, d'iiifusonres ,dans un verre d'eau.
Aussi, acceptant la responsabilité de mon
B- oeuvre, je plains ces dissidentes mentalités
et ces esprits rétrogrades de cervelles étri-
11- quées.
La première pièce, passe encore at-on
M dit , elle est à l'eau de rose , mais la secon-
n- de, c'est du vitriol Bref ; comme l'Ane de
La Fontaine, ayant tondu le pré des moi-
s. nés de la largeur de sa langue, « nen que
la mort n'est caipaible de me flaire expier uWi
e, tel forfait. »
a- Et pourtant, je croyais avoir été bénin,
le de n'avoir fait qu'effleurer et entrevoiir des
es vérins,d'avoir appliqué ceprancipe n Glis-
is- I -iez, m,or,tels.^n'^pipuyez pas »., et c'est en
I vai» on» de ce « tollé », je recherche les rai-
Marseille, Narhonne, CastElnaudary
Nos udv«a'£QJii'es nous, eu veulent, ils sou!
nous"jalotoseai$;aùssï, itaht mieux. | qu\J
Tant mieux parce quie les nôk^s Ira- : tirtepi
vaillèhil et se'dépieais^.' ne regrettant qû<}
i'feii pour lie ©erviioe dte la cause à laquel- , ciliai
le ils se soiit aUaiolies, pow laquelle, ils . ■ AIJ
se: dévo'ueinti et aussi se saiorifietil-. : lais,
Ëst-ee a tiiirê que partout nos forces bifor
solat orgmliisees ? Mklbeui«useniejvt so&i
non Mais à dette oeurae il finit que nous br.es
p-j*4parioais les nôtres >t c'est un peii imii
pour çeda. qu'à mes Risques et périls je que
"viens die faire un-yoyàige coûteux et fati-
fgaht; v ■", '" ' : v ' '' ' I
"'Ayan't jeté uni, regard sur la carte na- YU
tonale' de la lifai
: ia deuxième ville de France, était restée ■ tel. J3
nissez i en ara-'ière dans rargaïusakoii ra- (;e- ^
■tonaltiiSit», aussi, sans liésiitaitQOiir aueunfe p^i
iëdiéeida'is de me renda 1» veirs la Grande s
■: Tàisoeàiu:: des libres penseuHis marseillais. qi;e
Mom etifeprase; éfeil.hardite: sams auou- )a c;
;'rie chainfe^sp^ Pas ;i?a.
"moins avïecï espoir i'une dfeé voMures ti- .:,-.j0,j
■ v&e pair le;,mdnsta-c vapeur qui me cou- ;viei]
,: duliisait seixe giftmdtes heures plus tard, , -!,\l6
r sus- les boiwte 1 de la, rem'. Méditerranée. A clra,
toutt hasiard, j'avafe éca'Àti à un* citoyen que naT
"je n'avais pés le plaisirde: connaître, lui : ; w,lU
aninonçant ma' visfiltte: et;l'ïi'nvitanit à me l,:M;(
: 'donner un rémdez-vouis anii couirs de la I p.^
!,iouir,iiôe' de 'moin ânnivéte. A la desc#nt« ^1^
du train, j'euls la, jpàie. qm dis-je, le .bon- ' lllC,
lïeur frète reçu par le, ciitovem .1. Mail, \^
'qui me . présente. Noms eûmes vile fait ; ,)ra
de faillie coaimaissance et, après les pre- i,le
' miières effùsioniB ainirca,les. nous nous quJ
' chtretiiinimes^ du but de; ma visate. -S!eJt
'bas enifaritis dei la, Canuebière, de la Upc-i
..lolliette et tte la, Cornii&he peuvent être . p,]V
fiers die leuirt 0iité,'elle. esl belle parmi les ne"
wMes ]aibor.iieose piairmi, délies qui tra^ gv;
'và'iilieài't. mails cuussii besogneuse parmi
; 'les-déshéritées; cair j'ai vu-, constaté, ei>
;tenduV' ■"'':" ',-,.'
'. r!l"à(i vu Noltine-Daime-tHerlaTGarde, donn- .■!"<
'liant' la' toraie et la', nfër, vferatablé. fétielie w
:'"-adoirt;â genoux.par les taiblies;et les peu- A'jî
peux -à se^ pied1* et dau^ les mes qm -^
toindnnisent à son tirô-nie, i ai oonsUnté 1 i- I
gnorance de la ioiu.le l'ai vu 1 armée de <^*
la congnilgalion, j ai ennlendu des plain- qn
les of aussi des espérances ^
.1 ai assusté aux promenades des boui- ^
geois ot, des cossus ; ]'ai entendu parler •"
ia
l'ai vu défllei les loques bumaames frè-
les et délabrées, se mêlant moahé nuies et ^:
en haillons, aux coupes multiples dos
plus boauv habits , fan vu l'homme de ^
"'la savoawie.ne. de riiudene, avec sur son !}
corps le simple pantalon de toile, olfranl
ses os dégarnis die chair à la chaleur in-
tenable des chaudières remplies de ma- 1
tières puantes on ébmlli'liiom l'ai vu lo= l-'
débardeurs die.s quais : l'ai vu l'opulcnc^
jali \*u la misère On m'a dit la modicité "
des salann-es, par rapport a la conçu rue-- J
ce terrible que fanl aux Fiançais les ou- ''
vriOT s étrangers. .Te cannais le prix de \i "
vie • il v a donc enoirmément à faire poi>.
roblcnliion de la Libet te de penser pui^ V
que le Brod à la vie est si cmellemei I ^
menacé I |(
A. Marseille il n'y i pas de société do I r
bibre Pensée . il y a quelques groupe- I (i
ments anlnclignenx non TédéTés non
affiliés et dont la propagande est nulle, 1
ou tout au monns inconnue A part, ça il 3
n'y a rien, men, rien ' ^
.l'an mdlmué à nos camarades ce qu il |
y aiuranil Ineu de faire pour conmiPU'cer , (
piioimeese ma été faute quon altod acti-
vement s'occuper de la rrénitiom d un
premiBir giwipemenit, duquiel, on espère
en surgli.ront d'autries C'est paii'cc que le
premier sera dur à créer qu il faut, que
les bounes voiloniités se revinssent et
n atitendemt pas pour ce fane rï'elrc noim-
h rcuses
AAn de donner un commencement
d'exécution aux désiiis expumés, on m'a
aidîonnl n" crtoven des plus întellicrents
chargé de corirespoindrc awx moi et de
se Inrcr au laibeur nécessaire à la cons-
titution de la premiène argamsation Ge
citoyeai est notas nouvel ami Pilliol ;
souhaitons- ardemment et de tout coeur | j?f
qu'il réue&ise danè la tâche qu'il va en- f s
tl'feprèndrfâ': je lui assure, pbuir ma part, ^
que mon- concours ne lui sera i>as mai-- \ ?■'■$
ciliandé.' ;" i ;:pUj
' Api'ès avoir priis congé des Mlarseil- une
lais, jei filais vers un diépaii'tement où la ■ i-es
bibine Pensée est organiisée. niais où les U
sociétés ne couiptent qu» peu de mem- Ses
br.es en rapports avec la populatiioti au ;PaT
niilieu: de laquieille elle; vit. i C'est aiiisi .'^u',
que. je m'arrêtais a i ■ «
NARBONNE der
le t
R>eçn par urne' dé'JégïiMon à la tôte db "
laquelle se tr^m-ait notre excellent ca- 'C 011
ninradie; G.iiandijeau la récie,ption fut Ira- Tfr
' ternellé. Dans eeftê ville dû Midii, la lut- ; .f, 1
lé est diee " plus chaudes, elle absorbe eii n(r>e
: par lie- toùiles les énergies ; la bibre Péri- Paï
sée n'a pas le développement qu'elle die- »
vi-iiit. avoia* et nos amis m'ont affirmjé «ù!
que cela tenait a la; poliilûqùe locale, doiil ' àrc
la clau'té n'est pas coïiiSidié'r.ée coimmesuî- .'..'"'•?
usante aux bons réipublicains. ce qui lidV j"J
éloigne dn devoir au groupemient. lle^t, ,'l0p
bien regaietitoble que la ppjiitii
1 :uiKsi 'g'rïivèmenl, les initéfièts dé la déiiio- ■ ^
cirOiliie:laïquie et com!])ab3es appairaîtrorjt i édi
un jouir les hommes e,t. les politioieris ihc
Icuiuses de iallâsMicte de deux i classes aux ' : les
intér'&ls si cbintliraiirés. Honneur donc à la ! da
; pbalaiiige "'iniliitante-'■'-' rattohaliste, à ce!s " , '
, CiiloyenS; teinaces el, dévoués qui, quand i j 11
mC'ine,'dé-rèïiidiéJiit le (liitï,]>'eaù de notife . , ."'.
idéal. Ils in'ont, demandé si j'aocepterais ,^
; d^dlfej- les iaiider et' d'e né(]>ondile favora:- po
lilement à unie demande-d'é conférence -
q.uii vai m'ètr-o faite '■ par les libres p/sn- Ui
sejur des Corbières. D'OTOS eit' déjà ils ;!.
: peuvent compteii' 1 sur' mon c-oncours le ;
; pbiis dévoué. 1 Apa'ès'ii'iHî' étrolnte fraiteii. dv
: nellë, je l'eipiiieiiaiis le train cl me diri- ré
gvais suti' 1 r d'-
GASTEliVAUDAR.Y : _ ! jj
bà. il y a uine sociétié fédérée déparie- ' '
.ineinlHiilemenlu; fédératioai: représentée au
(lerniier congrès national par notre ami
Marfi'e. Cette ville souffre également dé 'l'y
::ltij crise railiioiiiaillilsle et iiofe ieaine nmî i'w
1 Juplin toO-l f.nt 1 (Vho de ce mal. ,n
Ctobl poil des IKI l'oies encoïuidgcantcs *!l
que fan arme a nouveau les ldvres peu- ,,:
-eura qui popsèdoml dans lAudc de q
nombiBiix gnoaipemente.Ensemble. nous n
avoine à trav uller et pouiteunvro le but D
que nous nous sommée l.iacô ils met- p
ti'onl touilles leua-s pussions '.ans
\'oublions pa-, qiu s< non=; les bailtou- \
«omomil il- pitmareivt conitimiellemenl 4
leu.1 reAonnhe G est face a face que non-
Mvi' liM'oin-, noh combats ot non po-
(omme eux, dans 1 ombre Ces! pom-
quoi il faut qiim non? sovoms forts d au-
tant nue noirs pouiiirioais nous tromer en f
présence de pacle« honteux que nous «
n auroins pas à marcihandior La Libre ■<
'_ Pensée ^ora le nfirage ^ns tache duquel !
apparaîtra la Voinlc avec toules ses vei-
t tus Elle donnera la foi ce a ses adaptes '
et iera îéfleohir le^ /îndifrérient^ , son
proigiammo est pmpre sans équivonues.
Ielle dont aineinei a ses îlnléiêts les ccr-
\ieau\ probes et profondément honnêtes
les volo'ntes les plus fermes, afin de libé-
j'ei 1 homme du îoug qui dapuis si long- I
temps écni^e sa conscience I
;- Ouoique nu pfiA's bleu, la vie matéiael-
■i le est aussi dure a gagner ou au fond de
310P fraudes campagnes le prêtre, par-
, toniit, exercie son niflucnc^ néfaste A
tous les démocrates d'y bien sonercr
Que chacun ve-ualle faire <;a part et le
" fartloviiu sena moms lourd pouir quelques-
' uns des nôtre=
^r EMILE NOËL
IO ~ **
t Le Gouvernement et les
m Syndicats d'Instituteurs
i'a ^—~
its LclUe ouverte au président Noël de VU-
de iiion des Libies penseins de France
is- Mon cher président
Ge La 1 chasse entrepris© par le gouverna
i ; ment contre l«s instituteurs syndiqués
n'est pas. je le sais, sans vous émouvoir-. ?
Laïque do coeur, vous souflrezj aiiisi' que
tout bon libre ipeiiseurj de voir un gouvèr- : ;,
uemeiit rèpublicaiil. sur de vagues iiifor- ,;
inatioiis de presse, partir en guerre et.tra-;
querles justituteui-s syjadicialisi«s et-ce. âxi
moment où ■ces nialiieureux toiictiounaiÉes
soit l'objet de vives attaques dé la .part du:
dergé et dé ta réactiou réjouis.
;Le corps enseignant en entier ïera bloc :>
avec ses camar-àues poursuivis ; lee Amica-
les envisageront sous i peu. avant ùa T&ntrée .
syndiqués. */
■ 'Né serait-il pas bon que notre Union ap-
puyât-la Fédération des instituteurs par
une pression faite auprès des pàrlementai-
ies;;<éti du gouvernement ?
Des groupes de i., P. se sont déjà enga-
gés dans «ette voie ; je suis heureux eav
particulier, de vous communiquer l'ordre
du jour de la L. P; béarnaise publié par
la France du Sud-Ouest et que voici :
« Le groupe de la Libre Pensée, section
de Pau, réuni en assemblée extraordinaire,
le 6 octobre, u voté l'ordre du jour suivant:
"Considérant que. dans la mesure prise
contre les syndicats d'instituteurs, le gou-
vernement a' 'renié les promesses laites an-
térieurement de respecter les syndicats ; |
>> Que les instituteurs syndiqués incrimi-
nés ont eùx-mômes-affirmé qu'ils n'avaient
pas iait dé déclarations antipatriotiques |
» Que cette mesure a été prise à l'heure
où lés attaques de la réaction sont les plus
ardentes;;' - : - ; ■■ :-■ ■ < ■ : j -
"'» Blâme l'acte i«grettable arbitraire et
injuste du gouvernement ; 'l'invite à cesser
les poursuites : ' ;i,
«rDemandé aux pailementaiires dé voter
sans l'etard les^ lois qui assureront là dé-
fense de l'école laïque et fourniront aube
' éducateù rs des 1 enfants du peuple, en mê-
in© temps que des tfaîtemonts suffisant?,
. les garanties nécessaires* a leur 'v Ihd&pen-
; dance eï'àleiir'djgnité ; : " :'i I
» ÂaTessé à tout lé corps des instituteurs
l'hommage dû à ces serviteurs dévoués de
! la démocrjitàe »- -; • \:
>Te sais, mon cher président, qu'on peut..'
compter sur votre initiative ! énergique,
pour une action prompte.
"Bans'l'atteinte;, je vous adresse mes fra-
ternelles salutations.
J. LANDAIS.
N. J3. — Les libres penseurs membres
d'assemblées communales ou de groupée
républicains auront ù coeur de faire voter
r (l'uTgence par leurs [Troupes, des ordres: du
j jour;identiques; en faveur des instituteurs
laïques. ■•■■■■
J. i- ;
RÉPONSE
Mon excellent ami; et correspondant, â
raison décompter sur inoi 7 depuis tontes
l'ces vacances j'ai 1 donné aux militants de
la Libre Pensée Française les indications
dans le sons qu'il indique hn-m&me Dans
m.i dorimVe tournée de conférences j'na
proteste en faveur des fonctionnaires laï-
ques l'opinion publiquei militante se tour-
ne '\ei's eu\, xcràce à toute l'énergie que
nous dépensons la « Laïque sortira triom-
phante » ci sera notre satisfaction, nous
nous iiisqu'au bout
E N
-«h
Union Nationale des
Libres PensEurs de France
Nous rappelons au\ groupements que les
adhésions doivent être adiessees chez le
secietaire gênerai Gustave Hubbard a~\o
cat-plaidant, a Veiisailles (Seme-et Oise),
et tout ce qui concerne la question flnanciè-
ce et la tiesorerie a la citovenne Suzanne
Pcllout'ei, 28, avenue du Parc Montsoims
a Paris
„ —SME»——— ■■■.^ —
I
: Plus ça Change
On< dit que les voyages forment la jeu
■- I nes«e, j'ajoutarai quote forment les giens i
I tout Age, celui qui n'a jamais quitté son
pays se figure que le progrès n'existe pa
c allei plus loin, ]>eauco\ip plus avancée qu
les petits Etats peuvent en remonter au
r grands ; ^e citerai la Suisse pour ne pa
^ aller plus loin, beaucoup plus avancé qu
cantaains pourraient le croire Ainsi •
e 1° La décentralrëitirvn existe en Suis»
;- elle iest partagée en camions», il est vrai qu
la Frawcte a été sur le poont d'étape divisa
par communes, mai« eai '011s temips sur ce
te tei-re, les imbéciles ont aitné contrecat
ror les mteilligents
2° Les rwblans n'ont pas coure, le go 1
veiniemenit ne décenne aucune décoratia
,_ 3° Les gens de justice ne îevôtent pli
IQ ia rolye, les îuges siègent et les avoqa
ipilaidient en civnl
r, i° (Les députés no sorut pas p>ayés, se
tonnent les faeteui'b gagnemt sept fran,
par lour , en revanche leur tadininistratai
des P T T fonctionne un peu mieux q-
1e- ita nûtA'e
es 5° Interdiction ,aux curés de porter
sOuftâné, si un' curé étranger séjourne plus
dè:48 îieurés -dans^ les^ iétats-/confédérée1: il pi
doit «revêtir; le costume de pékin^ > ;so
v La/ Ségiiairation; des-Eglises et <ïé l'état .. pi
suissei dxitait depuis biêndës années quand i ;,.„.-
la Fr^oiice se
que çpour la forme, notamment a rhôpittal po
ïhenon (de Paris) où les <:ùrés passent -, L-.po
chaquié mai"di ipour baptiser les ïiouveauxr
nés... et tenez; à ce sujet, il s'y trouvait en ,-,,.
septemlire dernier une jeune accouchée, m,
cfuir aie vauîut -pas qnïe son- enlfaiit fut «n- m:
doyé, le-personne « laïques» ~i& a^arda^à; ; rjax
partitt-die -.: l!Su
\-eililiaitit ; deux jours après, elle demanidait ;fa
du 1 ait, on, le lui refusa. -•■ ;:-;-. -,:,
^ Que voulez-vous; ? EniPrance, on est i^
laïque ou on ne l'est pas. in
Et ça, se .patesè à Paris. Après tout si o;n .-,CT
cite la capitafle .coinme étant la vflle lumiè- , ,_
1 ré, c'est: ;sans doute paaice' qulil y a beaiû-
eoup de becs de gaz. " ! l"
VICTOR GADAIX. ùl
Libre Pensée "
^,.1! :;„; ' ' i . ...,' ' {.. :•.'!■ * «3,1 ': i'-
Certains timides hesite«it à faire part e ^
d'une société de libres; penseurs. '
Que va-t-ondire dé irioi, disent les un i, ^
que va-t-pn penser disent les autres : ma ifii
l bit nation est engagée, mon; commercé con i- n,
jin-omis. ina considérâtion amoindrie. |C
'" Dans ces conditions que doit-on pens< r r.
r.du paroissiéiï : ;foriçtionnaîrer . conime •-, , v
; çaht artisan, etc., qui n'est ni sincère, 1 i a
délicat qui n'a absolument rien.du parla t, \^
r.citoyêri, et qui. via:eea>endan.i:Se îprost«rn( r , &
I au pied dé l'autel qui devrait être saci ë . JJ
Î pouri lui; Pour qjuelle raison et dans qu A.', yr
;Jûiit ,y-Va-t-il '1 On nétjpèût, cependant pi s j]
* être en inênie temps uin bon catholique, >t r
un incrédule. ,11 faut Ctre font l'un ou toi t, j
^l^autre. ; f, - ;,i/ •".'".■ , "■ -;. ;■;, tlï
La libre pensée est donc une société qi ii 1[(]
n'accueille que les incrédules,, c'est-à^db é 1 c
ceux qui-,11e croient .pas qu'il, soit possib ®"l <
d'obtenir, mémo avec ua^bourso bien ga •- .1 {
nie, une place de faveur au sod-rdisant p^-, ,j
radis et qui, par conséquent, manifestent: "t
ouvertement Pintention.de se passer des se- "
cjursde l'église. i \)
Combien sont nombreux, ceux qui impîo- .<
reat tous les jours la providence en sollici-. 'lt
tant des soulagements, un peu de santé et "^
: qui-,obtiennent quoi, : la misère et.des inf ir- t
-mités. !•.,■•.■'■ • ; .< .... . ' r": ,. '\ .\
: Ces sortes dej?auvres diables (genre pat- ]]
ticulier'd'incrédules), sontj chose curieuse, '.
bî calculables; Les églises en Tegor^ont dé '..'
ces !cr,oyants4ncijç!dUles., r >;., ■-, î ,
Ces messieurs du clergé n'ignorent pas ,.
cette situation, elle est acceptée; par eux .
avec joie, et pour cause : c'est la meilleure
clientèle de la maison
La. libre pensée ne fait pas sien do ce
monde-la Elle n accepte que celui qui no
croit pas. L'iiglise est, pour elle, une socié-
té commerciale ayant a sa této • un fonde
de pouvours, le pape , des représentants, 1
les évoques , des commis-voyageurs, les 1
desservants. I
N ayant aucune confiance dans cette so-
ciété, la libre pensée refuse natmeUenient
de faire des aitanes avec elle.
Si parfois le libie penseur tourne en ndi-
c ule cette maison, c'est qu'il trouve que ses
1 produits sont avaries, qu'ils n'offrent au-
cun* garantie , que 1 échantillon lui-même
i est rfalsifue- , quil y a, par conséquent,
> f 1 audo apparente, que dans ces conditions,
il refuse et l'échantillon et la>mej.-cnandise.
, 'L'eghse. elle, au contraire, accapare
tout, le bon et le mauvaiis, elle se charge
} de tout, mais ne veut nen. garantir. C'est
un moyen de faire des affaires, mais aussi
de nombreuses dupesi
Comme l'église affirme que son fondé
de POUA oirs couvre tout, ferme le3 yeux sur
tout, chacun accepte la situation ; mais la
société, l'honnête, la dekcate, l'mtelligente-
société, ne peut pas ûtre, elle loadifférente at
1- ces sortes de négociations 1
a Le libre penseur n'est pas un politicien
a II ne fait de la politique jju'a bon escient,
s non pour attaquer, maas Qpuir se défendre,
e c'est a-due pour défendre ses droits Ce,
!x n'est pas un ennemi, c'est un adversaire
is loyal ,
te. , Il dit en face . voila ce que je, suis 1
Son adversaire- répond : croyez-moi si
e, vous \oulez, je ne prends aucune garantie,
le je me réserve, mais j'accepte la monnaie.
\& Si vou* êtes mal servi», -chers parois-
i- siens adressez-vous au bon Dieu
ir- Aux gens intelligents i établir la conclu-
sion.
u- Laissez les piéjngés de côté, consultez
n \otie conscience «>t votre coeur et dites sin-
us ceremeni je crois ou je ne crois pas.
uts Nous, nous disons, nous ne croyons pas.
Voila la libre pensée.
>u- Nous ajoutons • la naïveté, l'égoisme,
ics l'orgueil l'hypocrisie sont tellement enra-
an cinés chez le plus grand nombre, que le
u« trop plein déborde dans toutes les sociétés
sans exception, même parmi les plus îns-
la truites ©t les plus intelligentes.
L'intérêt personnel fait ~ commettre les
plus, viles bassesses. ^Clestipour cette rai-
son q^ dés .oiéce^tioinâ; se-g?roduisent; ino-
pinément sans motif ^biéttilégitâine.
;,. L'Eglise entre-en^première ligné'■'!■
On ne veut pas comprendre, on l'on feint
de aie ^S'iconiprc'ndise^qu^éllè' travaille
pouriies siens^ pour;elleséule, eii^un mot
pour; sàcaisseJ ■-^ ■J>>I<\Î ' ' '■-
K: VGÏÏkYabsurdité /
.■Ellëi-étend.'ses griffes dans les cerveaux
maiàdes.-' atrophiés^ sulpj la.; faiblesse et la
misère de chacun. Elle conduit sa,clientèle
aÙ7*hanip. du repos, autant -que ipossible
sur. un char panaché é,ts'*n •retourne satis-
faite, sa ■ facture! «en maSns;^
iLa^ chose paraît, àcertains ti'ès naturel-
le : onu ne veut rien :colnprendre ; car un
intérêt personnel est en) jeu. • Voilà l'hyjw-
!Crijfc'!«:ii,: ,", r'^ .;:.■,. •■'.■'•-'::.:.■■■"■;■■'. -;i\..\r\'
La Question ûe rEnseigoement
:.-■ ,T 7 ,. ..... .,. i : ,..'. ,.„r. .'...-,'. 1 :' - .■• r
Questâion dont on pairte bealueoujp, jamaiB
résolue,; toujofuraie^suepeaos, s :
Elle est la p^^»;-imppa*aaate, d© toutes, on
pouiraait; dire la mère de toutes.
Ilt>soivéiz-lipour toutes le régime en aura fixuL
Vous efflewiçz toutes,te»questions^ dans
^cl>acuir dea-ljanqiûiets;-=àaBBjûels i vous: ;,as-
saiistez 1; vous savez ;pl>e4ri-.fc^nes intentions, mais... c'est .tout. Vous par-
lez enseignement ,liaïqué.., Eautuaiïté, assu-
rance'^^c^tatoianittladié èilè' c^ in-
validité d® la vfeiïilesse, .de ta. dépopulatton,
de la crise de rapspiientisseig*,- éliè. etc.,' to-u-
i,tesiciea.nKsàresisont Hlibes dudésdrKiiv; qui
: se .niaiaifestè dans nortnei> ingeaie société.
PHr^'W;fea^e6..iéisoliutions5aiïàez à rétablir
,l'oiidUK> ^feiïéccBsaàTo.aux,JiumaUis ; alors,
HiaraiionifeiMJéiïdxa,, ou ■l'Aipeuiiprè*'. J© dib
l'a peu près, car l'iiarraaaie dans toute
1 llacçeption dù-mot n^est\(pas :réalisai)le en
I,aiotroi<ÇHXj.ne; 11 est déjà très .aippréciable
i
déjà beauoouQ> oVjboailieux ;,pounn la masse
ides ptrqlétaliBesr«t desc>muséreux qui souf-
i iront, )
Mai4s. (pour--<«fia!ia«,i.,n*easiieiuTO les répu-
ildjc-'uiiiis, il faudrait que v»us lo fussiez phis
-que;vous îiBirêtes»-..é'iest^diTe,;trèsiséri)eu-
-eoinéiitji^puiblflcains ; c'est;a!l0raqu©ide vo-
nt re canduîteiipam l'exiempife; de -vos agisse-
ments,: vous: Teniez: , davantage. d'Jiomnies
;^couscienits. jéetoii'réis suas teura droits et leur
jivêittaiblevdDvxHk'.; Haubliezspas.quie Fexem-
•j)10!doititouflo!ùrs .veaiir. dXon liaUt.:;:
; *;Poui- accomplâlri unie .teMé:oeuvre, que je
: dirai irédbmjpteritiew ili.oip.iSuMt ipas de phrar
ses-v.-!de granidjB,et .creux>■:■ dibiopurs,.il«tant
ah Drdler^caSrréinieint,! nésoliument, laiqûestàon
« Kducattoii-EnBeogïipmeni, ». L'enseigne-
ment est le teraer qui culbutera, toutes les
tnroituides. les joepties. les injustices, tous
Itos n>eaisoiiges C'est ku qui fera la prochai-
ne revolutioni, suppramaait,cette fois tous les
I^nvulèges eocuîtanits, comune la. Révolution
de 1789 suipiprima les (privnïèges féodauix et
religieux. ,
Noblesse, ReUlg-ion, Capital, c'est l'écrase
mont de la démocratie Tepubiicaiine. Com-
prend-on maomitenant -poÂirquoi mous, ln-
bres penseurs, parlons sans cesse de pro-
téger l'enseigneimietnit et ses maîtres ? Nos
i Jegasla,teulrs légifèrent, mais ne touchent
•pas à la paerre anguilaire Poui-quoi ? Parce
que la ,pîius grande pamtie ne sont que< des
i éjiuhiicanns a fausse èti iquiettê, défenseurs
du TCg»me oppressif, régitm© qu'ijs se gar-
dent biien de vouloir détruirne. parce qu'iil
s sert leurs mitenèts Ils aie veulent pas qule
> le peuple s'iinistTuise', maas, maigre eux,
t nous ïédufliulariûin& ; (tant pis pour les rou-
1 blards. nous Les demasquierons.
H.G
â .—^«
U MES DÉMOTEOBS
1 % i ' ~> ~ j «■ ( ^
ï, Il paraîtrait que « Le Souteneur », écrit
>, pour servir de pendant à « La Prostituée »
e, a déchaîné, .contre son auteur, dans cer-
e tains Landerneaux qui ont eu la faveur
d'en avoir l'audition, une tempête de récri-
minations et jd'mjure\ de ces tampêtes qui
si remuent les crânes étroits, de ces colères
a, d'iiifusonres ,dans un verre d'eau.
Aussi, acceptant la responsabilité de mon
B- oeuvre, je plains ces dissidentes mentalités
et ces esprits rétrogrades de cervelles étri-
11- quées.
La première pièce, passe encore at-on
M dit , elle est à l'eau de rose , mais la secon-
n- de, c'est du vitriol Bref ; comme l'Ane de
La Fontaine, ayant tondu le pré des moi-
s. nés de la largeur de sa langue, « nen que
la mort n'est caipaible de me flaire expier uWi
e, tel forfait. »
a- Et pourtant, je croyais avoir été bénin,
le de n'avoir fait qu'effleurer et entrevoiir des
es vérins,d'avoir appliqué ceprancipe n Glis-
is- I -iez, m,or,tels.^n'^pipuyez pas »., et c'est en
I vai» on» de ce « tollé », je recherche les rai-
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