Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1912-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1912 01 septembre 1912
Description : 1912/09/01 (A8,N17)-1912/09/15. 1912/09/01 (A8,N17)-1912/09/15.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604474c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
HUITIÈME AN^ÈE — N» >7
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
i>* j^PTEMBàEii^iii^
Lille, en ce mois d'août, a reçu les man-
dataires de la Libre Pensée Nationale. Lille
est à l'extrémité de la France, à 250 kilo-
mètres de Paris, elle est, oii peut le dire,
là çajpitaile du Nord et aussi celle de la
sollicitude généreuse, des (plus nobles pen-
sées sociales, dont l'organisation se mani-
feste sur tous lés domaines, où l'homme
peut exercer la valeur de son coeur, 'de ses
sentiments.
Nous sommes les hôtes du recteur d'aca-
démie, c'est dans la. vaste etmagninq„ue sal-
le de l'Université, dont'-les" dépendances
sont également à notre disposition, que
nous nous réunissons.
Tirois journées dte Congrès, mais c'est
•bien, trop ! ont pu dire quelques organisa-
tions ; trois journées de travaux connno
celles utilisées à Lille, ont montré aux
plus avertis que ça n'était pas de reste, sur-
tout lorsque se trouvent à l'ordre du jour
des questions de l'importance de celles qui
ont été examinées, caria dernière demi-jour-
née dé travail a plutôt été-bâclée que fouil-
lée, Je fait est. d'autant regrettable que c'est
dans ices derniers moments que les délé-
gués.examinent les voeux envoyés par les
ai'gia.iiisations, et, si tous sont intéressants,
il y eu a qui demandei-atat la plus grande
attention .parce q u© la solution hâtive qu'on
leur donne, ne répond plus du tout aux be-
soins qu'on aurait de les examiner. Mais
dans -cela, ille temps seul qui fait défaut, et aussi le
soin, méticuleux apporté dans l'examen dés
grands problèmes qui sont souanis aux lé-
gislateuirs de la Libre Pensée Nationaile.
Cette année encore le Congrès est vrai-
ment beau, .pour moi, il était inespéré, car
je craignais, se tenant. à l'extrémité 'du
pays que sa. réussite en serait d'autant
amoindrie.
Le conta-aire s'est produit, puisque nous
avoine eu la. grande joie de serrejo^a mains
j^û^ù'ol têt. empi-esseiiieiil ? Parce que
vail juridique sur les testaments. Prési-
dent, Blond ; rapporteur, Tellier ; secré-
taiire, Ligneul ; membres, Ligneul, Barthe,
Blond, Pigeon, JJoilly, Fays, Toussaint,
Moithy, Dupré, Hubbard.
Deuxième commission. — Etude dfe la
constitution nouvelle à donner à l'Union
Nationale des Libres Penseurs de France.
Etablissement et vote du budget. 'Président,
NOËL ; vice-président, Marielle ; secrétaire,
Baziiie .; membres, Burlot, Wagner, Gaur
don, ScbJcicher, Gratecap, Dobeîle.
Troisième cominission. — Organisation
de combat de la. Libre Pensée. Les relations
internationales. Président, Gustave Hub-
bard ; vice-président, Dreyw Durfer : rapr
porteur, Guilbert. ; membres, Tellier Car-
tier, Guilbert, Djreyer, Barthe, Hubbard,
VuMard.
Quatrième commission. — Sur l'Instruc-
tion; et l'Education rationalistes à. donner
aux enfants à l'Ecole publique. Président,
Beauvisagé ; rapporteur, Edmond 1 Daube ;
secrétaire,' Vuillai'd ; membres, Wagner,
v Burlot.. Carlier, Beauvisagé, Sclileicher,
iBeauquier, Daube. Pavot, Maffre, Durand,
ijFrémonf, Dreyer Durfer, Lefèvre, Robert
Louis,-Dc-iWy. ' Dupré, (Gnudon, Marielle,
; Guy, Gratec'ap, Richand.
j Cinquième commission. — Propositions
; diverses et voeux. Président, Moulin ; rap-
| porteur,- Georges ; membres, NOËL, Goiffon,
: Daube, Beauquier, Percheron, Marielle,
| Moithy, Blondb Garalon, Galice.
•; Sixième comniisision. — Du droit à la. vie
1 et de la. liberté de .pensaiTpTqposition Emile
Noël. Rapporteur, Cretois ; membres, NOËL,
i Moithy, Tellier, Dupré, Moulin, Janot,
| Goiffon, Durand, Robe, Bazire, Guilbert,
i Galice, Trensaux, Pari't, Blond', Beauquier,
j Burlot-Burat.
: Toutes ces commissions ont ardemment
j travaillé et le rapport de chacune-d'elles
l fut; légiiimèmteht acclamé. .. ■ V"
; reconnaissance officielle et tout appui pé-
. cuaiaire au culte ; par su ne, le uen juri-
dique Oiant bnse eu ire i'iiiat et ie cuite, U
■nUi.t nécessaire de trouver un autre régi-
me qui meue en lace de riitat une person-
nal.it! junaïque, prenant a sa charge et as-
surant i administration, des n^ens cultuels,
i^a loi de iyu5 créait pour cela des asso-
ciations de fidèles dénommées associations
cultuelles qui recevaient 1 usage gratuit des
-locaux, .■».'■ ciiargc :d^"rfu»fe les réparations
u entretien-
Or. ces associations ne s'étaut pas cons-
tituées, la loi a complètement éenoué. Ac-
tuellement, en lace des communes'proprié-
taires des églises, il n'y a personne, juridi-
quement parlant, qui ait réclamé et pris
■ l'obligation' de la ire les réparations des
'édifices du culte. Logiquement, personne
ne réclamant les (églises, on aurait dû les
désaffecter. Les esprits n'étant pas mûrs,
le gouvernement recula et la loi de 1907"
accupta de laisser aux fidèles, sans orga-
nisation juridique et sans charge, la jouis-
sance exclusive des églises.
Moralement, c'est injuste : 1" Parce que
les églises étant la propriété de tous doi-
vent servir à tous ; 2" Parce que les égli-
ses servant a quelques-uns. il est injuste
I que les réparations soient payées par tous.
La. désaffectation s'impose donc ; histo-
riquement, elle a existé.
i La rapporteur propose de limiter l'usage
des t;dil,ces aux associations pliilosoplu-
îques, morales et civiques et aux cultes.
Les insignes cultuels mobiliers seront
i dans tous les cas enlevés'et les insignes
îcuâtuets immobiliers, les oeuvres d'art clas-
; sées seront respectés. La commune sera te-
\ nue de fixer un tarif uniforme et se s'op-
= poser à toute location. >k plu* de cinq jours
chacun'a stenti le besoin de; se voir, d© 11- ii
qufider une fausse situation, de donner en- ;1
i in'au (rationalisme français la force, par -s
l'union, dont il a. tant besoin, c'est autour ';
de cet idéal qu'on a. bataillé (forme, et c'est ■;•?
pour 'lui que toutes les abnégations ont été il
faites,, aussi aujourd'hui trio,mpfe-t-il heu- M
rèùséiment et sinicèremeint. .'■'
Voici le programme des travaux -. '-}
Matinée du jeudi 15 août : inscription, des |-'
délégiiéS <*iu sèc(r.étai-iat ; vérifications ; dé- |
plot dtes voeux et. des rapports. i!
À midâ et demi : vériiiention ides potii- ï-
yoirs ; formation des bureaux et commis-, j
sions. \
A deux heures : ouverture des débats, ;|
sous la présidetiioe du citoyen Beauvisage, ;j
sériatiéut'■d'Ui Rhôna : '\
1. '.Ottganisationi idw combat de la Libre \
Pensée;,, , :.
2. Question des égifisés (jouissance des i!
édifices du culte appartenant au peuple).
Matinée du vendredi, 16 août, à n'euf heu-
res e;t demie : travaux des commissions.
À id'eux heures :: sous la présidence du
citbyê^ Be'rtbod, député du Jura :
ï. Ëxaimén' et vote des.-projeté de consti-
tutiom. nationale de là Libre Pensée.
- 2. Dn droit a- la vie et de la' liberté'- de
penser.
£':-Àction idle la. Libre Pansée sur la paix
intérïiationaile e;t le désarmement simulta-
né, progressif et conventionnel.
i. Participation a.u ccttigrès de Munich :
A) But et statuitsde la Fédéfationi inter-
nationaïe de la Libre Piensée ;
B)' Séparation des Eglises .et de l'Etat ;
G) L'éduication et .la Libre Pensée.
Matinée, du Sameidi il août, à aieuf heu-
res et déinie : travaux de la cojntBission.
A d%x heures, sous la présidence .'du ci-
toyehi. Debierrei sénateur du Nord :
h Ediilcation et instruction rationalistes
dans lés éGoles puibliques primaires de
l'Ebat. .
2. Laïcisation des hôpitaux.
3. Pmppsïtibns diverses -, la. validité des
testaments civils et la nouvelile jurispru-
dence de;l'a .Couit' >de oassatioai' (cas Level).
4. Fixation die la ynilile où se tiendra le
congres..nationai (de 1913 ; ordre du joui* de
ce congrèâ ; rèfflemienit.
Les ûiwanisàtioiis xreprésentées se chif-
frent: par cent soixante-quatorze> délégar
tioiis, réprésentaint,' soixante- ments, plus ïa Tunisie, comme :. on, le voit
par, ce nipmbre, le sinocès est grand. Nous
avons eu la joie de voir assis à nos côtés
nos aimis Hins, Dons et Bbgaers, venant de
Briixèiiites et représentant le bwiiéau de la
Libre Pensée Internationale.
Après îles remerciementis-et 1res souhaite
d'usagé, le Congrès décidie de partager ses,
délégués-.an six git-anides canimissioiiTs. Voi-
ci la. 'Composition de chacune d'elles :
Première commlission. — Etude de la
question de lai désaffectation des établisse-
ments ht rulte ou de la .cohabitation. Tra-
ies art. 32 et 35 de la loi du 9 décembre
1905, assurant la police des cultes.
Ait.. 8. — La commune ne pourra passer
des baux pour une durée supérieure à
deux ans et pour plus de cinq jours par se-
maine.
Cette première journée si admirable-
ment remplie, se termine sur un incident
dont n'a pas été appelé à se prononcer le
Congrès, incident qui relève d'inimitiés
existantes entre les éléments contraires de
la Libre-Pensée du Nord, et -qu'il eut été
lion de connaître .officiellement.
La matinée du vendredi a A'u s'occuper
les diverses commissions et à la séance de
l'après-midi, la commission de la « Cons-
titution » n'ayant pu se mettre, d'accord
sur un texte précis, le congi-ôs souverain
décida, que la discussion général© et des
articles, des trois contre-projets présentés,
lui serait soumis.
Le projet de « Constitution », c'était ■
l'Union ou la division, j'avoue, saais aucu-
ne honte, n'avoir pas obtenu toute la sa-
tisfaction pour laquelle pied à pied j'ai
; lutté, je demande pardon à tous ceux qui
m'avaient chargé de défendre leurs con-
ceptions, mais la majorité ne nous a pas
accordé ses faveurs. J'ai pensé que j'avais
) à' donncT une preuve indiscutable de mon
esprit de discipline et d'abnégation, je l'ai
donnée en pensant à vous tous cania-
; rades, qui m'aviez mandaté, et aussi
: à. l'aven'lr de notre idéal qui doit pri-
mer les satisfactions personneUes. Voici
1 sur cette discussion, comment s'exprime le
i journal (c liay'pcl :
L'union
; Après des incidents nonibnioux et regret-
| ta.bles. que nous avons, hùen malgré aiwi.»,
Ulû n^-'T* ^îïttvfois tisons 1© llfippel, \i»ous
v;'Qvons'iii' joie, anijouiiX'jh.ii'i, ^-sig^ler idaais
jCè iue;Me organe que là Libiié Pensée lViih-
icaise ,-st ehnn tinse. £>ans le congrès cwns-
rtit.uanRd© Lille, où plus de deux «ents dèlé-
; gué<, iégu'iiôrément mandatés par des lé-
déj'af ions, des associations, des gro/upes de
plus de 60 départements, étaient présents,
■■la, Constitution nat:onaje a été votée.
Ln. bainilliai fut. rude. Mais elle fut tou-
jours courtoise. Grâce au.vM désir d'union
grâce à la bonne volonté et aux concessions
.réciproques de.A'oiii-, de Bazire. de Marielle,
de llubbard. la Constitution est enfin vo-
té?'. Et ce fut unie douce satisfaction de
notre vie de militant d'avoir eu le- très
grand honneur de présider cette séance qui
itnai-quera. ],o point de départ d'une ère nou-
';veille- de la. lutte pour la- Vérité par l'esprit
libre d'examen contre l'Erreur et le Dogme.
î: le jouimajl Le Radical dit :
La constitution de l'Union
ni. legnimemieni acclame. - -) : s,
■C-cstét HëiiT^-tint?, s'ouvrit-J« --' "vuble- Jj
reandère séance, par 1 un discours ue notre ',
mi; le sénateur du Rhône, Beauvisage, sur s}
éducation de l'en-fant. A ce sujet, il donne ".
é très précieux conseils : \
« Nos aidiversaire*, dit-il en substance, i\
ont. pai-tiiculièrement redoutables. C'est :;]
unV discipline qui fait leur force. Ils pra- <
iqufent robèissn.nce passive. Ils ont un \[\
hef suprême qui est le pape. Et toutes les 'j
roupes catholiques marchent comme un (
euil homnift
« Nous pensons, nous, que chaque indivi- i,
lua.lité doit i>ouvoir- se développer libre- ;
nent. Mais cette liberté individuelle, que {,
ions préconisons, se retourne souvent con-
tre nous et nous est une cause d'infériorité. '
3onic, assez de divergences. N'oublions pas !
pie nous avons un ennemi commun contTe I
equel il faut réaliser le bloc anticlérical. \
Mots adversaires accaparent les ternies qui \
>onit les nôtres. Ils vont jusque s'intituleir
libéraux ; ils parlent de la liberté de l'en--
seignement. Mais nous savons ce que mas- \
Client ces vocables.
« Nous devons commencer par défendre :
la liberté de conscience de l'enfant qui est
trop souvent victime de procédés tyn-apni-
ques et qui a, pourtant droit â la vie et à
l'éducation intégrale. Exerçons ses facul-
tés, a|pprenons-nouB à. rècherclier toujouirs
la. vérité. » .
lit demande l'Ecole parla Vie pour la Vie.
L'ordre du jour appeMe le a'appont. de la
troisième commission', présenté par le ci-
toyen Huîbbàrd, àjprès une : suspension, dé
iséanice: Il préconise l'union la plus étroite
;et démontjre qu'il est nécessaire de créer
Ides'groupements dans .toutes les villes,
i dans itout'es les comnnunes, afin; démettre la
j Libre Pensée à même de se défendre et
; aussi de lutter contre ro.rganis'a-tion. des
•cléricaux peur la, .libéi-atiOTi définitive du
peuple ifirançais. Il fait appel aux dévoùe-
j.ments des miilitants.
! EMILE NOËL souligné l'appel adressé â
;tous, mais il dit que cela, ne suffit pas de
:.conseiller aux autres de faire leur devoir,
il faut aussi que ceux qui seront placés à
Ma t.ête do l'Union, Nationale, fassent le leur
;et donnent le plus grandi exemple de
..proimiptitude «t die désintéVessejnent chaque,
fois qu'il sera fait appel à leurs concours ;
c'est ainsi qu'on, donnera, confiance.
Nos apii-s Daube iet Barthe, au nom de la
Fédération des Jeunesses ilaïqnes de Fiian-
ce, filiale de la Libre Pensée, émet le voeu
; d'être aidée dans toutes l'es manifestations
' iqiu'elle organise et lui apporte son plus am-
ple concours. (Adopté.)
La question des églises
La pai'ole est, donnée au citoyen Tellier,
pnésident de la Fédération de la Libre Pen-
sée du Nord, sur la question de la jouis-
sance, des édifices du culte appartenant au
peuple.: . . ; '
ILe rapporteur envisage le régime anté-
rieur à. la loi de séparation de l'église et
do l'Etat. La loi de 1905 a supprimé toute
; par semaine et pou s- plu* de •••;u,v aais,
i--il'(.yees par. les «do ""«'■■>■' -;-■'•:' ■\-~- -iputé et
ifBeauvistiïje. séna. -., . •'"iuetteiit de
I présenter sinniltiiî;4nh';>!., . i. dei loi
fa la Chambre et au Sehïrt, sont, adoptées
après diverses observations rappelant les
souvenirs'historiques sur l'usage des égli-
|;ses par le peuple et l'avantage que présen-
tera pour foutes les familles aïon-confes-
ïsionnelles la jouissance de ces édifices,
jivéritables maisons du peuple ,apportées à.
;la tribune pàT Dreyer-Dufer, .Innot, Noël
et d'autres congressistes.
1 l^î citoyen. Burlot-liural propose l'or-
'idre du jour suivant :
i « Le Congrès National de la Libre Pen-
isée félicite le camarade Tellier pour son
ilumineux rapport, sur la question de la.
jcohabitation des cultes dans les Eglises ;
jebarge le Secrétariat de l'Union de partici-
îper à l'impression du rapport. Tellier, et
jremereic les citoyens Beauquier député
•;du Doubs, et Beaaivisage, sénateur du Rhô-
:iie, de l'engagement qu'ils ont pris de de-
jposer ' simultanément, sous forme de pro-
position de loi, le projet, voté par le Con-
ïgrôs, sur le bureau de la Chajnbre et. du
'Sénat ».
j Adopté.
Voici les conclusions du rapport :
i Article premier. — La République ne
[fournit aucun local, ni pour l'exercice spé-
cial d'un culte, ni pour le logement des
•ministres d'un culte. •
Art. 2. — Aucun signe particulier à un
'; culte ne peut être place dans un lieu pti-
Sblic. ni extérieurement, ni de quelque ma-
|nière que ce soit.
■ Sont exceptés les édifices cultuels clas-
sés comme monuments historiques, aux^
quels il est, interdit d'ajouter aucun signe
!J cultuel immobiliier ou mobilier.
\ Les signes particuliers à un culte ayant
•un caractère mobilier seront, dans tous les
;cas. enlevés.
Art. 3. — Lorsque des citoyens de la mê-
i une commune exerceront des cultes diffé-
■| rents, ou récréations philosophiques, mo-
i. i raies ou civiquies, l'usage àxi local, leur se-
• ra commun et la commune fixera, sous la
i -surveillance des corps administratifs, les
; -jours et, heures les plus convenables;
' Art. -i. — Pourront î-éclamer l'usage des
locaux cultuels les associations civiques,
1 philosophiques et morales, par les soins
de leurs bureaux, les cultes par l'intermé-
1 diaire de leurs min istres.
s
Art. 5. — La commune fixe un prix do
location un'lfornie et oui. s'appliquera à
toutes les associations des cultes qui fe-
I ront Ta demande de l?usage' dii loca;l.
Art. 6. — En! cas de refus de location par
la commune, le Préfet fixera d'office les
jours et heures, dans le délai de huit jours
de la date de renregistrement.de la deman-
de à la Préfecture, sous réservesdes sanc-
tions administratives et judiciaires contre
le Maire contrevenant, -
Art. 7. — Sont expressément maintenus
Le citoyen Hubabrd, rapporteur delà
commission d étude, donne connaissaiice de I
l'a.vant-projet adopté par la commission I
noinmée par je congrès de Paris, eni novem-
ibi'é l'Jll. Divers contre-projets sont présen-
tés paii les fédéi-ations ou gi-oupes et mis
en discussion. Le congrès se prononce tour
à tour sur chaioun ■ des aa-tiicles,
L assemblée se met daccord sur le texte
définitif. 11 est décidé que le nouveau grou-
pement portera le titre dfUnion Nationale
;des Libres Penseurs dé Fiianx», et qu'il au-
ra pip-ur. ibuit de (cooi-domier les effoa-ts de
tous .Les groupes existants,,.associations, fér
déràilions diépaaiteanentales oU régiouaLes,
qui luttant poui- le triomphe de la liberté
de consciience, 1 émancipation et raffran-
ichissement moral et maféa--er .de l'individu;
Le citoyeai Noël présideatt de l'Union Na-
tionale de la Libre Pensée de Framice, au-
teur de l'uni des contre-projets présentés,
fait à ce propos une franche et loyale dé-
claration.
— Nous avons, dit-il, bataillé fermej
'. niais en revanche frate(rnel!Lem.ent, la con-
ception de chacun étant des plus respec-
tables,; qwellles, qu'aient été nos préférenices
.persûiinelles, noUs avons su nous faire de
mutueM.es looncessions et nous devons nous
.■félicitai" des T.ésuilta.ts. L'Union est faite ;
préparons-nous aux prochaines can-upagnes
! pour la b'hérationi définitive des icitoyens
et- le triomphe des idées de libei-téi; de jus-
tice et dé vérité qtii coaistituent notre idéal
commun.
Le, citoyen. Noël quitte la tribune au mi-.'
lù'U des ovàiion-i du confjrès tout entier.
Notre ami Daube, qui préside cette mé-
morable séance, remercie Emile Noël
: dont 'ohalcun connaît le désintéressement
; et félic-iite tous les congressistes pour l?oeu-
vre accompliie. Il 1 lève la séapice a\ix cris
de : iVive^ lOnion ! .répété par•'•.tojus>
La derncère journée fut assez rude, puis-
qu'elle ne prit fin qu'à. 2 heures aj>rès nii-
aiuj't, La, matïnée ifuitiKdniis.aeré© a ma pro-
pos;ition stitr lo Droit: à la Vie et la Liberté
de Peniicr, et j'eus la: satisfaction d'en voir
accepter les conclusions.
Le congrès, dit le journal Le Radical,
a entendu le citoyen Cretois, rapporteur
de la comm'issiom du, droit à la Aie et de la
liberté de ajensée, qui-, diaais ses conclusions,
a démontré que la'libre pensée, tout en iee-
tant. au-dessus des partis politiques, a pour
devoir d'étudiieai: toutes les questions écono-
miques et sociales intéressant ]a l/.'ibéi"atio'n
înatéiveJle de rindividu. Ces conclusions
cori-obotront celés, de la. fédération de la '
llauto-Viienne, dont notre excellent ami
Emile Noël s'est, fait l'éloquent porte-paro-
le, ont été •acceptées par le congrès.
« Le Congrès de rùhion Nationale des
L-Jbres Penseurs de France, tenu à IjIJe au
mois daoût 1912, affiime que la Libre Peit
sée à pour but d'émanciper l'esprit hu-
main de toutes les croyances et préjugés
religieux qui sont en contradiction flagran-
te avq»; les Vésultats de la science, il affir-
me également que là Libre Pensée "c doit
pas conibalitre seulemeait les piéjugés et les
dogmes, iv>liglteuxj niais enjçore et surtout
les 1 préjugés politiques et sociaux qui sont
(ivtrvme.nl dangereux à l'humanité.
» Déclare que l'émancipatïoni" intellec-
t,ueH.'e et Unoli-a'le n'est pas possible sans
l'émancipation matérielle et économique de
la classe ouvrier^ de l'oppression capitalis-
te qui pèse sur elle, l'émancipation qui li-
bérera, d'hunvaniité entière de toutes les op-
pressions, assurant à chacun le droit à la
vie ».
A celte conclusion est jointe, l'addition
suivante, présentée par Gaston Moithy :
« Le Congrès National de la Libre Pen-
sée Française :
» Considéirant que la Libre Pensée est
une méthode, qu'édite spenf p,-», flcf.rJv : >-.
■■daxjiii a,u*ibre eoaanie.n :' ;;,j'i-ii^ <-■•■ ,,•„.;„■*
sus des partis poliinqoc-.- .'.ju-jli- :i v-,:ir ; •,;
rémancipsition iritéil,ii«Wrici ,:. -■■';<■ Vt,ri[ , .
té:; -,.- ■' _'..:■_ ..;'. . " ■
» Quelle doit coim«ri'-,nd!Ks. ;.,» r.,,,,.;..
., olieWcal'isnie.—r.Jali! .,--: .îji.i-,-. ■.. ;w-ts'r,..- .-".
pressions intellectuieiilies. quelles "qu'elles
soient.;
"-.J? 6 voulait imposer ni une limitation
fiirb-tirawre. ni l'adoption: d'une déclaration
de principes quelconque.
» Ma.is — logique avec luirinème — res-
pectant l'autonomie des (groupes et la !i-
bearté de penser de tous,
» Ce congrès.
» Laisse à chaque groupement, à chaque
organisation, une entière initiative sur son
mode et sur son -champ d'action, que ces
Srounies détenniineront suivant leur tempé-
ranient, leurs aspirations, leurs teaïdan-
'-« politiiques et sua-tou.t suivant. Je milieu
dans-lequel ils mâUiient ;
» Mais, considerajit. d'autre part qu'un
important mouvement de réaction: se mani-
I teste actucl'leanent en France,, que l'Eglise
groupe, dirige et coordonne toutes les for-
ces d'oppressions,
» Le CongTès,
» Engage tous tes L. P. doJPr.a,nCé à con-
centrer actuellement tous leurs efforts dans
.loeuvne que l'on doit considérer comme
l'oeuvre ifeidtaafe de, la. Libre Pensée : la
luttei antipléricale et aaitireîliiigiéuse, lutte
qui' doit être plus âpre et plus ardente que
.. jamais »•
1-e, citoyen Bazire fait, adopter le texte
suiivant : -
« Pour ces raiisons, le congrès dé Lille rap-
peilJé. affirme et conclue :
» Que la Libre Pensée étant la méthode
du labre examen ;
» Quia par suite, ;,soni action est d'ordre
é'diuicatif et fend à la formation d'un état
de çonstoiemee universel caQiable d'affraai-
chir il?esprit humain et qu'elle- «.© placé a,iai-
«i au-dessus d© tous les partis "et de tout
système dogmatique de qnielquc ordre que
ce so5t. » :
A ce sujet, nous bisons daais Le Flàmi-'
bcau, SOUK la signataire Charles Bean-
qua'er :
« Le lendemain, saanedi 1, jour de la clô-
» ture dui congi"ès, a été abordièe dans la
>. séaiiibe-diUi-ipaitin:; ]«, fameuse question de
» lia. liinijfatioaii de la. libre pensée à l'irréli-
» g:on et, à lranticlér;iical5isme. Nos lecteurs
» n'ont sans doute pasi omibldé coanbi'.eunous
!» avons: i-OBUpai dé lancies en," -faveui" do
» cette l:'lm'ita.ti'au. Nous avionts, triomphé
; » au congrès dé Panis j an'aiis, à Lille nous
i» ayons été battu®. Le,, socialiste Noël en :
» tète, qui 1 était airrivé avec de nombreux
» mandate de sociétés sociaiftetes de pro-
» vdn.ee .'l'a «aniportè!.: Désoirimà.iS'; pourront
» figu'iter à iroiidre diu, jouir dles leongrès lou-
» tes lée questions poliitiqueis et sociales,
» soufe :pa^fexte dé liberté d^l^wseï"- » :
Que. anon bon! camarade Bëauquiiér ne se
touaTTiep,te pas. qu'fiil! sache seulement qu'en
I me combattant il se combat lui-même,
I p.uàisque, à Boinifl, H- vota liât proposition
I pour liaqaneilîle i.l vota, contrée à. Liilie. Ta.nt
I qu'a.mes mandjats,.j'en a^ais moins que
LE CORBRES NfiTIDHilI. DE W LIBRE PENSEE FRflHCAISE
BI-MENSLEL : 10 CENTIMES
i>* j^PTEMBàEii^iii^
Lille, en ce mois d'août, a reçu les man-
dataires de la Libre Pensée Nationale. Lille
est à l'extrémité de la France, à 250 kilo-
mètres de Paris, elle est, oii peut le dire,
là çajpitaile du Nord et aussi celle de la
sollicitude généreuse, des (plus nobles pen-
sées sociales, dont l'organisation se mani-
feste sur tous lés domaines, où l'homme
peut exercer la valeur de son coeur, 'de ses
sentiments.
Nous sommes les hôtes du recteur d'aca-
démie, c'est dans la. vaste etmagninq„ue sal-
le de l'Université, dont'-les" dépendances
sont également à notre disposition, que
nous nous réunissons.
Tirois journées dte Congrès, mais c'est
•bien, trop ! ont pu dire quelques organisa-
tions ; trois journées de travaux connno
celles utilisées à Lille, ont montré aux
plus avertis que ça n'était pas de reste, sur-
tout lorsque se trouvent à l'ordre du jour
des questions de l'importance de celles qui
ont été examinées, caria dernière demi-jour-
née dé travail a plutôt été-bâclée que fouil-
lée, Je fait est. d'autant regrettable que c'est
dans ices derniers moments que les délé-
gués.examinent les voeux envoyés par les
ai'gia.iiisations, et, si tous sont intéressants,
il y eu a qui demandei-atat la plus grande
attention .parce q u© la solution hâtive qu'on
leur donne, ne répond plus du tout aux be-
soins qu'on aurait de les examiner. Mais
dans -cela, il
soin, méticuleux apporté dans l'examen dés
grands problèmes qui sont souanis aux lé-
gislateuirs de la Libre Pensée Nationaile.
Cette année encore le Congrès est vrai-
ment beau, .pour moi, il était inespéré, car
je craignais, se tenant. à l'extrémité 'du
pays que sa. réussite en serait d'autant
amoindrie.
Le conta-aire s'est produit, puisque nous
avoine eu la. grande joie de serrejo^a mains
j^û^ù'ol têt. empi-esseiiieiil ? Parce que
vail juridique sur les testaments. Prési-
dent, Blond ; rapporteur, Tellier ; secré-
taiire, Ligneul ; membres, Ligneul, Barthe,
Blond, Pigeon, JJoilly, Fays, Toussaint,
Moithy, Dupré, Hubbard.
Deuxième commission. — Etude dfe la
constitution nouvelle à donner à l'Union
Nationale des Libres Penseurs de France.
Etablissement et vote du budget. 'Président,
NOËL ; vice-président, Marielle ; secrétaire,
Baziiie .; membres, Burlot, Wagner, Gaur
don, ScbJcicher, Gratecap, Dobeîle.
Troisième cominission. — Organisation
de combat de la. Libre Pensée. Les relations
internationales. Président, Gustave Hub-
bard ; vice-président, Dreyw Durfer : rapr
porteur, Guilbert. ; membres, Tellier Car-
tier, Guilbert, Djreyer, Barthe, Hubbard,
VuMard.
Quatrième commission. — Sur l'Instruc-
tion; et l'Education rationalistes à. donner
aux enfants à l'Ecole publique. Président,
Beauvisagé ; rapporteur, Edmond 1 Daube ;
secrétaire,' Vuillai'd ; membres, Wagner,
v Burlot.. Carlier, Beauvisagé, Sclileicher,
iBeauquier, Daube. Pavot, Maffre, Durand,
ijFrémonf, Dreyer Durfer, Lefèvre, Robert
Louis,-Dc-iWy. ' Dupré, (Gnudon, Marielle,
; Guy, Gratec'ap, Richand.
j Cinquième commission. — Propositions
; diverses et voeux. Président, Moulin ; rap-
| porteur,- Georges ; membres, NOËL, Goiffon,
: Daube, Beauquier, Percheron, Marielle,
| Moithy, Blondb Garalon, Galice.
•; Sixième comniisision. — Du droit à la. vie
1 et de la. liberté de .pensaiTpTqposition Emile
Noël. Rapporteur, Cretois ; membres, NOËL,
i Moithy, Tellier, Dupré, Moulin, Janot,
| Goiffon, Durand, Robe, Bazire, Guilbert,
i Galice, Trensaux, Pari't, Blond', Beauquier,
j Burlot-Burat.
: Toutes ces commissions ont ardemment
j travaillé et le rapport de chacune-d'elles
l fut; légiiimèmteht acclamé. .. ■ V"
; reconnaissance officielle et tout appui pé-
. cuaiaire au culte ; par su ne, le uen juri-
dique Oiant bnse eu ire i'iiiat et ie cuite, U
■nUi.t nécessaire de trouver un autre régi-
me qui meue en lace de riitat une person-
nal.it! junaïque, prenant a sa charge et as-
surant i administration, des n^ens cultuels,
i^a loi de iyu5 créait pour cela des asso-
ciations de fidèles dénommées associations
cultuelles qui recevaient 1 usage gratuit des
-locaux, .■».'■ ciiargc :d^"rfu»fe les réparations
u entretien-
Or. ces associations ne s'étaut pas cons-
tituées, la loi a complètement éenoué. Ac-
tuellement, en lace des communes'proprié-
taires des églises, il n'y a personne, juridi-
quement parlant, qui ait réclamé et pris
■ l'obligation' de la ire les réparations des
'édifices du culte. Logiquement, personne
ne réclamant les (églises, on aurait dû les
désaffecter. Les esprits n'étant pas mûrs,
le gouvernement recula et la loi de 1907"
accupta de laisser aux fidèles, sans orga-
nisation juridique et sans charge, la jouis-
sance exclusive des églises.
Moralement, c'est injuste : 1" Parce que
les églises étant la propriété de tous doi-
vent servir à tous ; 2" Parce que les égli-
ses servant a quelques-uns. il est injuste
I que les réparations soient payées par tous.
La. désaffectation s'impose donc ; histo-
riquement, elle a existé.
i La rapporteur propose de limiter l'usage
des t;dil,ces aux associations pliilosoplu-
îques, morales et civiques et aux cultes.
Les insignes cultuels mobiliers seront
i dans tous les cas enlevés'et les insignes
îcuâtuets immobiliers, les oeuvres d'art clas-
; sées seront respectés. La commune sera te-
\ nue de fixer un tarif uniforme et se s'op-
= poser à toute location. >k plu* de cinq jours
chacun'a stenti le besoin de; se voir, d© 11- ii
qufider une fausse situation, de donner en- ;1
i in'au (rationalisme français la force, par -s
l'union, dont il a. tant besoin, c'est autour ';
de cet idéal qu'on a. bataillé (forme, et c'est ■;•?
pour 'lui que toutes les abnégations ont été il
faites,, aussi aujourd'hui trio,mpfe-t-il heu- M
rèùséiment et sinicèremeint. .'■'
Voici le programme des travaux -. '-}
Matinée du jeudi 15 août : inscription, des |-'
délégiiéS <*iu sèc(r.étai-iat ; vérifications ; dé- |
plot dtes voeux et. des rapports. i!
À midâ et demi : vériiiention ides potii- ï-
yoirs ; formation des bureaux et commis-, j
sions. \
A deux heures : ouverture des débats, ;|
sous la présidetiioe du citoyen Beauvisage, ;j
sériatiéut'■d'Ui Rhôna : '\
1. '.Ottganisationi idw combat de la Libre \
Pensée;,, , :.
2. Question des égifisés (jouissance des i!
édifices du culte appartenant au peuple).
Matinée du vendredi, 16 août, à n'euf heu-
res e;t demie : travaux des commissions.
À id'eux heures :: sous la présidence du
citbyê^ Be'rtbod, député du Jura :
ï. Ëxaimén' et vote des.-projeté de consti-
tutiom. nationale de là Libre Pensée.
- 2. Dn droit a- la vie et de la' liberté'- de
penser.
£':-Àction idle la. Libre Pansée sur la paix
intérïiationaile e;t le désarmement simulta-
né, progressif et conventionnel.
i. Participation a.u ccttigrès de Munich :
A) But et statuitsde la Fédéfationi inter-
nationaïe de la Libre Piensée ;
B)' Séparation des Eglises .et de l'Etat ;
G) L'éduication et .la Libre Pensée.
Matinée, du Sameidi il août, à aieuf heu-
res et déinie : travaux de la cojntBission.
A d%x heures, sous la présidence .'du ci-
toyehi. Debierrei sénateur du Nord :
h Ediilcation et instruction rationalistes
dans lés éGoles puibliques primaires de
l'Ebat. .
2. Laïcisation des hôpitaux.
3. Pmppsïtibns diverses -, la. validité des
testaments civils et la nouvelile jurispru-
dence de;l'a .Couit' >de oassatioai' (cas Level).
4. Fixation die la ynilile où se tiendra le
congres..nationai (de 1913 ; ordre du joui* de
ce congrèâ ; rèfflemienit.
Les ûiwanisàtioiis xreprésentées se chif-
frent: par cent soixante-quatorze> délégar
tioiis, réprésentaint,' soixante-
par, ce nipmbre, le sinocès est grand. Nous
avons eu la joie de voir assis à nos côtés
nos aimis Hins, Dons et Bbgaers, venant de
Briixèiiites et représentant le bwiiéau de la
Libre Pensée Internationale.
Après îles remerciementis-et 1res souhaite
d'usagé, le Congrès décidie de partager ses,
délégués-.an six git-anides canimissioiiTs. Voi-
ci la. 'Composition de chacune d'elles :
Première commlission. — Etude de la
question de lai désaffectation des établisse-
ments ht rulte ou de la .cohabitation. Tra-
ies art. 32 et 35 de la loi du 9 décembre
1905, assurant la police des cultes.
Ait.. 8. — La commune ne pourra passer
des baux pour une durée supérieure à
deux ans et pour plus de cinq jours par se-
maine.
Cette première journée si admirable-
ment remplie, se termine sur un incident
dont n'a pas été appelé à se prononcer le
Congrès, incident qui relève d'inimitiés
existantes entre les éléments contraires de
la Libre-Pensée du Nord, et -qu'il eut été
lion de connaître .officiellement.
La matinée du vendredi a A'u s'occuper
les diverses commissions et à la séance de
l'après-midi, la commission de la « Cons-
titution » n'ayant pu se mettre, d'accord
sur un texte précis, le congi-ôs souverain
décida, que la discussion général© et des
articles, des trois contre-projets présentés,
lui serait soumis.
Le projet de « Constitution », c'était ■
l'Union ou la division, j'avoue, saais aucu-
ne honte, n'avoir pas obtenu toute la sa-
tisfaction pour laquelle pied à pied j'ai
; lutté, je demande pardon à tous ceux qui
m'avaient chargé de défendre leurs con-
ceptions, mais la majorité ne nous a pas
accordé ses faveurs. J'ai pensé que j'avais
) à' donncT une preuve indiscutable de mon
esprit de discipline et d'abnégation, je l'ai
donnée en pensant à vous tous cania-
; rades, qui m'aviez mandaté, et aussi
: à. l'aven'lr de notre idéal qui doit pri-
mer les satisfactions personneUes. Voici
1 sur cette discussion, comment s'exprime le
i journal (c liay'pcl :
L'union
; Après des incidents nonibnioux et regret-
| ta.bles. que nous avons, hùen malgré aiwi.»,
Ulû n^-'T* ^îïttvfois tisons 1© llfippel, \i»ous
v;'Qvons'iii' joie, anijouiiX'jh.ii'i, ^-sig^ler idaais
jCè iue;Me organe que là Libiié Pensée lViih-
icaise ,-st ehnn tinse. £>ans le congrès cwns-
rtit.uanRd© Lille, où plus de deux «ents dèlé-
; gué<, iégu'iiôrément mandatés par des lé-
déj'af ions, des associations, des gro/upes de
plus de 60 départements, étaient présents,
■■la, Constitution nat:onaje a été votée.
Ln. bainilliai fut. rude. Mais elle fut tou-
jours courtoise. Grâce au.vM désir d'union
grâce à la bonne volonté et aux concessions
.réciproques de.A'oiii-, de Bazire. de Marielle,
de llubbard. la Constitution est enfin vo-
té?'. Et ce fut unie douce satisfaction de
notre vie de militant d'avoir eu le- très
grand honneur de présider cette séance qui
itnai-quera. ],o point de départ d'une ère nou-
';veille- de la. lutte pour la- Vérité par l'esprit
libre d'examen contre l'Erreur et le Dogme.
î: le jouimajl Le Radical dit :
La constitution de l'Union
ni. legnimemieni acclame. - -) : s,
■C-cstét HëiiT^-tint?, s'ouvrit-J« --' "vuble- Jj
reandère séance, par 1 un discours ue notre ',
mi; le sénateur du Rhône, Beauvisage, sur s}
éducation de l'en-fant. A ce sujet, il donne ".
é très précieux conseils : \
« Nos aidiversaire*, dit-il en substance, i\
ont. pai-tiiculièrement redoutables. C'est :;]
unV discipline qui fait leur force. Ils pra- <
iqufent robèissn.nce passive. Ils ont un \[\
hef suprême qui est le pape. Et toutes les 'j
roupes catholiques marchent comme un (
euil homnift
« Nous pensons, nous, que chaque indivi- i,
lua.lité doit i>ouvoir- se développer libre- ;
nent. Mais cette liberté individuelle, que {,
ions préconisons, se retourne souvent con-
tre nous et nous est une cause d'infériorité. '
3onic, assez de divergences. N'oublions pas !
pie nous avons un ennemi commun contTe I
equel il faut réaliser le bloc anticlérical. \
Mots adversaires accaparent les ternies qui \
>onit les nôtres. Ils vont jusque s'intituleir
libéraux ; ils parlent de la liberté de l'en--
seignement. Mais nous savons ce que mas- \
Client ces vocables.
« Nous devons commencer par défendre :
la liberté de conscience de l'enfant qui est
trop souvent victime de procédés tyn-apni-
ques et qui a, pourtant droit â la vie et à
l'éducation intégrale. Exerçons ses facul-
tés, a|pprenons-nouB à. rècherclier toujouirs
la. vérité. » .
lit demande l'Ecole parla Vie pour la Vie.
L'ordre du jour appeMe le a'appont. de la
troisième commission', présenté par le ci-
toyen Huîbbàrd, àjprès une : suspension, dé
iséanice: Il préconise l'union la plus étroite
;et démontjre qu'il est nécessaire de créer
Ides'groupements dans .toutes les villes,
i dans itout'es les comnnunes, afin; démettre la
j Libre Pensée à même de se défendre et
; aussi de lutter contre ro.rganis'a-tion. des
•cléricaux peur la, .libéi-atiOTi définitive du
peuple ifirançais. Il fait appel aux dévoùe-
j.ments des miilitants.
! EMILE NOËL souligné l'appel adressé â
;tous, mais il dit que cela, ne suffit pas de
:.conseiller aux autres de faire leur devoir,
il faut aussi que ceux qui seront placés à
Ma t.ête do l'Union, Nationale, fassent le leur
;et donnent le plus grandi exemple de
..proimiptitude «t die désintéVessejnent chaque,
fois qu'il sera fait appel à leurs concours ;
c'est ainsi qu'on, donnera, confiance.
Nos apii-s Daube iet Barthe, au nom de la
Fédération des Jeunesses ilaïqnes de Fiian-
ce, filiale de la Libre Pensée, émet le voeu
; d'être aidée dans toutes l'es manifestations
' iqiu'elle organise et lui apporte son plus am-
ple concours. (Adopté.)
La question des églises
La pai'ole est, donnée au citoyen Tellier,
pnésident de la Fédération de la Libre Pen-
sée du Nord, sur la question de la jouis-
sance, des édifices du culte appartenant au
peuple.: . . ; '
ILe rapporteur envisage le régime anté-
rieur à. la loi de séparation de l'église et
do l'Etat. La loi de 1905 a supprimé toute
; par semaine et pou s- plu* de •••;u,v aais,
i--il
ifBeauvistiïje. séna. -., . •'"iuetteiit de
I présenter sinniltiiî;4nh';>!., . i. dei loi
fa la Chambre et au Sehïrt, sont, adoptées
après diverses observations rappelant les
souvenirs'historiques sur l'usage des égli-
|;ses par le peuple et l'avantage que présen-
tera pour foutes les familles aïon-confes-
ïsionnelles la jouissance de ces édifices,
jivéritables maisons du peuple ,apportées à.
;la tribune pàT Dreyer-Dufer, .Innot, Noël
et d'autres congressistes.
1 l^î citoyen. Burlot-liural propose l'or-
'idre du jour suivant :
i « Le Congrès National de la Libre Pen-
isée félicite le camarade Tellier pour son
ilumineux rapport, sur la question de la.
jcohabitation des cultes dans les Eglises ;
jebarge le Secrétariat de l'Union de partici-
îper à l'impression du rapport. Tellier, et
jremereic les citoyens Beauquier député
•;du Doubs, et Beaaivisage, sénateur du Rhô-
:iie, de l'engagement qu'ils ont pris de de-
jposer ' simultanément, sous forme de pro-
position de loi, le projet, voté par le Con-
ïgrôs, sur le bureau de la Chajnbre et. du
'Sénat ».
j Adopté.
Voici les conclusions du rapport :
i Article premier. — La République ne
[fournit aucun local, ni pour l'exercice spé-
cial d'un culte, ni pour le logement des
•ministres d'un culte. •
Art. 2. — Aucun signe particulier à un
'; culte ne peut être place dans un lieu pti-
Sblic. ni extérieurement, ni de quelque ma-
|nière que ce soit.
■ Sont exceptés les édifices cultuels clas-
sés comme monuments historiques, aux^
quels il est, interdit d'ajouter aucun signe
!J cultuel immobiliier ou mobilier.
\ Les signes particuliers à un culte ayant
•un caractère mobilier seront, dans tous les
;cas. enlevés.
Art. 3. — Lorsque des citoyens de la mê-
i une commune exerceront des cultes diffé-
■| rents, ou récréations philosophiques, mo-
i. i raies ou civiquies, l'usage àxi local, leur se-
• ra commun et la commune fixera, sous la
i -surveillance des corps administratifs, les
; -jours et, heures les plus convenables;
' Art. -i. — Pourront î-éclamer l'usage des
locaux cultuels les associations civiques,
1 philosophiques et morales, par les soins
de leurs bureaux, les cultes par l'intermé-
1 diaire de leurs min istres.
s
Art. 5. — La commune fixe un prix do
location un'lfornie et oui. s'appliquera à
toutes les associations des cultes qui fe-
I ront Ta demande de l?usage' dii loca;l.
Art. 6. — En! cas de refus de location par
la commune, le Préfet fixera d'office les
jours et heures, dans le délai de huit jours
de la date de renregistrement.de la deman-
de à la Préfecture, sous réservesdes sanc-
tions administratives et judiciaires contre
le Maire contrevenant, -
Art. 7. — Sont expressément maintenus
Le citoyen Hubabrd, rapporteur delà
commission d étude, donne connaissaiice de I
l'a.vant-projet adopté par la commission I
noinmée par je congrès de Paris, eni novem-
ibi'é l'Jll. Divers contre-projets sont présen-
tés paii les fédéi-ations ou gi-oupes et mis
en discussion. Le congrès se prononce tour
à tour sur chaioun ■ des aa-tiicles,
L assemblée se met daccord sur le texte
définitif. 11 est décidé que le nouveau grou-
pement portera le titre dfUnion Nationale
;des Libres Penseurs dé Fiianx», et qu'il au-
ra pip-ur. ibuit de (cooi-domier les effoa-ts de
tous .Les groupes existants,,.associations, fér
déràilions diépaaiteanentales oU régiouaLes,
qui luttant poui- le triomphe de la liberté
de consciience, 1 émancipation et raffran-
ichissement moral et maféa--er .de l'individu;
Le citoyeai Noël présideatt de l'Union Na-
tionale de la Libre Pensée de Framice, au-
teur de l'uni des contre-projets présentés,
fait à ce propos une franche et loyale dé-
claration.
— Nous avons, dit-il, bataillé fermej
'. niais en revanche frate(rnel!Lem.ent, la con-
ception de chacun étant des plus respec-
tables,; qwellles, qu'aient été nos préférenices
.persûiinelles, noUs avons su nous faire de
mutueM.es looncessions et nous devons nous
.■félicitai" des T.ésuilta.ts. L'Union est faite ;
préparons-nous aux prochaines can-upagnes
! pour la b'hérationi définitive des icitoyens
et- le triomphe des idées de libei-téi; de jus-
tice et dé vérité qtii coaistituent notre idéal
commun.
Le, citoyen. Noël quitte la tribune au mi-.'
lù'U des ovàiion-i du confjrès tout entier.
Notre ami Daube, qui préside cette mé-
morable séance, remercie Emile Noël
: dont 'ohalcun connaît le désintéressement
; et félic-iite tous les congressistes pour l?oeu-
vre accompliie. Il 1 lève la séapice a\ix cris
de : iVive^ lOnion ! .répété par•'•.tojus>
La derncère journée fut assez rude, puis-
qu'elle ne prit fin qu'à. 2 heures aj>rès nii-
aiuj't, La, matïnée ifuitiKdniis.aeré© a ma pro-
pos;ition stitr lo Droit: à la Vie et la Liberté
de Peniicr, et j'eus la: satisfaction d'en voir
accepter les conclusions.
Le congrès, dit le journal Le Radical,
a entendu le citoyen Cretois, rapporteur
de la comm'issiom du, droit à la Aie et de la
liberté de ajensée, qui-, diaais ses conclusions,
a démontré que la'libre pensée, tout en iee-
tant. au-dessus des partis politiques, a pour
devoir d'étudiieai: toutes les questions écono-
miques et sociales intéressant ]a l/.'ibéi"atio'n
înatéiveJle de rindividu. Ces conclusions
cori-obotront celés, de la. fédération de la '
llauto-Viienne, dont notre excellent ami
Emile Noël s'est, fait l'éloquent porte-paro-
le, ont été •acceptées par le congrès.
« Le Congrès de rùhion Nationale des
L-Jbres Penseurs de France, tenu à IjIJe au
mois daoût 1912, affiime que la Libre Peit
sée à pour but d'émanciper l'esprit hu-
main de toutes les croyances et préjugés
religieux qui sont en contradiction flagran-
te avq»; les Vésultats de la science, il affir-
me également que là Libre Pensée "c doit
pas conibalitre seulemeait les piéjugés et les
dogmes, iv>liglteuxj niais enjçore et surtout
les 1 préjugés politiques et sociaux qui sont
(ivtrvme.nl dangereux à l'humanité.
» Déclare que l'émancipatïoni" intellec-
t,ueH.'e et Unoli-a'le n'est pas possible sans
l'émancipation matérielle et économique de
la classe ouvrier^ de l'oppression capitalis-
te qui pèse sur elle, l'émancipation qui li-
bérera, d'hunvaniité entière de toutes les op-
pressions, assurant à chacun le droit à la
vie ».
A celte conclusion est jointe, l'addition
suivante, présentée par Gaston Moithy :
« Le Congrès National de la Libre Pen-
sée Française :
» Considéirant que la Libre Pensée est
une méthode, qu'édite spenf p,-», flcf.rJv : >-.
■■daxjiii a,u*ibre eoaanie.n :' ;;,j'i-ii^ <-■•■ ,,•„.;„■*
sus des partis poliinqoc-.- .'.ju-jli- :i v-,:ir ; •,;
rémancipsition iritéil,ii«Wrici ,:. -■■';<■ Vt,ri[ , .
té:; -,.- ■' _'..:■_ ..;'. . " ■
» Quelle doit coim«ri'-,nd!Ks. ;.,» r.,,,,.;..
., olieWcal'isnie.—r.Jali! .,--: .îji.i-,-. ■.. ;w-ts'r,..- .-".
pressions intellectuieiilies. quelles "qu'elles
soient.;
"-.J? 6 voulait imposer ni une limitation
fiirb-tirawre. ni l'adoption: d'une déclaration
de principes quelconque.
» Ma.is — logique avec luirinème — res-
pectant l'autonomie des (groupes et la !i-
bearté de penser de tous,
» Ce congrès.
» Laisse à chaque groupement, à chaque
organisation, une entière initiative sur son
mode et sur son -champ d'action, que ces
Srounies détenniineront suivant leur tempé-
ranient, leurs aspirations, leurs teaïdan-
'-« politiiques et sua-tou.t suivant. Je milieu
dans-lequel ils mâUiient ;
» Mais, considerajit. d'autre part qu'un
important mouvement de réaction: se mani-
I teste actucl'leanent en France,, que l'Eglise
groupe, dirige et coordonne toutes les for-
ces d'oppressions,
» Le CongTès,
» Engage tous tes L. P. doJPr.a,nCé à con-
centrer actuellement tous leurs efforts dans
.loeuvne que l'on doit considérer comme
l'oeuvre ifeidtaafe de, la. Libre Pensée : la
luttei antipléricale et aaitireîliiigiéuse, lutte
qui' doit être plus âpre et plus ardente que
.. jamais »•
1-e, citoyen Bazire fait, adopter le texte
suiivant : -
« Pour ces raiisons, le congrès dé Lille rap-
peilJé. affirme et conclue :
» Que la Libre Pensée étant la méthode
du labre examen ;
» Quia par suite, ;,soni action est d'ordre
é'diuicatif et fend à la formation d'un état
de çonstoiemee universel caQiable d'affraai-
chir il?esprit humain et qu'elle- «.© placé a,iai-
«i au-dessus d© tous les partis "et de tout
système dogmatique de qnielquc ordre que
ce so5t. » :
A ce sujet, nous bisons daais Le Flàmi-'
bcau, SOUK la signataire Charles Bean-
qua'er :
« Le lendemain, saanedi 1, jour de la clô-
» ture dui congi"ès, a été abordièe dans la
>. séaiiibe-diUi-ipaitin:; ]«, fameuse question de
» lia. liinijfatioaii de la. libre pensée à l'irréli-
» g:on et, à lranticlér;iical5isme. Nos lecteurs
» n'ont sans doute pasi omibldé coanbi'.eunous
!» avons: i-OBUpai dé lancies en," -faveui" do
» cette l:'lm'ita.ti'au. Nous avionts, triomphé
; » au congrès dé Panis j an'aiis, à Lille nous
i» ayons été battu®. Le,, socialiste Noël en :
» tète, qui 1 était airrivé avec de nombreux
» mandate de sociétés sociaiftetes de pro-
» vdn.ee .'l'a «aniportè!.: Désoirimà.iS'; pourront
» figu'iter à iroiidre diu, jouir dles leongrès lou-
» tes lée questions poliitiqueis et sociales,
» soufe :pa^fexte dé liberté d^l^wseï"- » :
Que. anon bon! camarade Bëauquiiér ne se
touaTTiep,te pas. qu'fiil! sache seulement qu'en
I me combattant il se combat lui-même,
I p.uàisque, à Boinifl, H- vota liât proposition
I pour liaqaneilîle i.l vota, contrée à. Liilie. Ta.nt
I qu'a.mes mandjats,.j'en a^ais moins que
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