Titre : Le Libre penseur de France et de libre pensée universelle : journal anticlérical de défense socialiste, républicaine et laïque
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Date d'édition : 1912-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32807104c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 mars 1912 15 mars 1912
Description : 1912/03/15 (A8,N6)-1912/03/31. 1912/03/15 (A8,N6)-1912/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56044677
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-86454
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2011
: JY-
HUITIÈME ANNÉE. ~ No 6._ BHMENSLEL i 10 CENTIMES .SM^osHl^ j
■—^:::..:::::::.'J':; ; ' —^—^i—-. .
Les Atisurûilés ûe la Doclrine Gtirélienne
De biuvèsgans, sans nui doute, mais
inooîi6oiie1iite;à foueit)toi\ nous semnon-
neiiil elrnoios ^blâmettiiL loinsqujgi-iHms di-
sons à ila dootnweclirétiëim^'ë^ vérités.
Geux-ià^ :;paixae que t,tt>nap& ftïàhs teu*
bonne foi, sont quelque peu.;excusables ;
aussi ;ÏLOUS' né leoiï eiKvauioinjs pas, et
quoiqu'ils nous -aibhoiii-énit et nous détes-
tent, iiioftis Jes. sua'pwenoiiïs, en ne faisant
que les ! dédaigner;! •
Il n'en est pas de m&ne lorsque nous
nous- itrouivows 1 «ni présence de gens qui
saivent o&^qtfils. foini, qèi; ont étudié les
dogmes, qui les' .'possèdent, qui chei-
client à';ki!^quéi--i,'eiù-euïv grossière,, qui
défendeilitj'enïihs ce qu'il y a de pthis à
oolinbaittre- 'c^uxrlà nier sont pa» des naïfs,
ils ne.sont pas dupes, bien, au cooitradre,
ils présenïtemit leur duotr-iiie avec- un mas-
que SUIT son. but, Mè: ne diévoiileiit pas
ternis mofyens, c'est leur suprême tacti-
que. Malbeiff aux ppiurvresl diables, aux
faibles ' d'esprit qui se laiieseiiit prendre.
Avec leur l'açoai de faàirei- grâce à leur
système, il y. à encore,■•.même dïuns les
îàiugs deiceux qui se orodeni, émancipés,
ou qui" ont ciliaa'ge cTémsiaictiper les au-
tres, dlèsliominies qui nous feraient pres-
que le reproteiik de nôûis omuper des ie-
Wgions, le 'leuais;prôtoes,,.et aussi de ce
que ces derniers, font cpiirlireles> institu-
;- tiens de liberté' qui» le. peupjle, '.daine sa
soif de^pjgatès^etde pi'Joteotioai,: a libre-
ment côn&enéii-i se doinitier..Ces homimes,
ces miUdfeants.vid'ùîii klléail meilleur, pous-
sés par urne; animé, aiffiibàtioin que la nôtre,
observenit' le si'lesîce £ regard 1 d'adversai-
res redo^diiatoles.iquiV-.sànis disoooitiiiiiuer,
sag>anit/~;hHir|e^ social que nos
coiiilihùeiséiffôii'ls essaient de mettre SAIT
prieid. .,.- .■,■•' ,■..-!
Deux.tendomcesanijoaiaxl'hui dorainent
les initéMigeinces, qui- êlaidierut le mauve-
metrut socdatèt écoinoimiqiue de notoe épo-
que ; Fume trousd'iiti : « Ne mangeons
ptlus dfe feurésl/Reiigâoaï ^''Affaire privée
L'autre ' rioai'is' 'diilt' : Heliig'ioW. ?,. Duperie
GOiinti'nuez à .combattre soii oeuvre mut
saine. ■»,. .-;' '■'',.
Ces dieux1;teai»llaiiices se soïïtencoa-e ma
niifeste&s; au-seiiirdu comigirès' soclialisli
unifié iteftavu Lyon: en féwûer dernier :
SUIT'cette :qùèstioln'/; la-Liiboe PetriBé'i
français^ ne yéut pas d'équivo/que. El!
ne fai'itpjâfe' que mlaingei\du'.ciuï'e, si elT
ne faisait; que çeïa,..'e!lie."sait.cdïnbien i
lui en; cuirai.ti;^bus.:hé voùloins pas ère
pécher le© individus!qui ci'oient par pas
sioia, d'ë ïGomtinuer à • croàire >. •• ,no>us • avon
trop le «oiuclivdu'diront de-la cônscienc
et die la penBée-v^as'plps^qrie nous n
vouloins:. itmfcter- les' religieux,' en pw\h
saint d\Lirt&/: pp^ ''ceux, qi
trouivehit "dams la,, Jc^iTefisipu;,: .toutes 1<
vestas^.NoJ(r|&, ,^îliôdeirhe.ipirete.,pa)s
uine aussi 1 faui^.Vint^^^
tins et miisé'rables: sont: ceux 'qui noa
pwésenîtieinit. 'solus mi -tel' -jour. ■ avec Ua
telle véioinitévrà^leuir iallmtète dévoite; (
qu'il; y%^!idfe; ypaâ/ c'est'que i^usdlévc
Ionsî^rîçili^^
iiteaùx'"kîi^sj.ile'kaii(3i!(fe à$ le'iiir 'saceiidp
et oel^, pnalgjîè/lies. ^âran,gëmènts. que c
la po(ù)r^i4''P^sièaitiét -, à,.,, certaiifts.,;No?
niouis ■aiV'^n^qutQinis. -.- .(
Nous noujs en moquons parce q
nous ne pouvons" pas olblier ce que no
avons aptp^id^nB'.lt>lî!iSitoiiii?e,'-:qui- no
dit qu"à travers les siècles ils furent ce
qui tixiiuiblèireMi le p"lus la paix e^tro,.;
hamin^'JiijinTjçMa^'' tbkites les. liàflà:
qui ooniduiseaiit, aux pires oaitastroph
Suir eux, doiveoit toMbé* lies"respoftsa
ïités d'^assèhrjisséaîaefliit^piair^ gri
au d^tï;dé;i!so)iiv1éa^Mfeteiô^Hls1s^
geaiienV "sutf; l'Etait/ tes', clwiëës' et les in
\ vidusl'ifej^o^oisai^
l'Orsquie celuii-ai leuir portait ^rejùdic
Ah l certes, lorsqjuie^ttous .iioiis tr«
vonis eiï^pjp^éin'ae! iflè 'fed' ^iiiioéPitié diamiÉ
oroyaihice ete le èuilitie "iielliaiieux, ' tout
plaignant le Possédé, nous- ne faàsn
) rieni quiîpuisseï le ; geneo?- même le fi>
. ■! ' ser diàm&'-ses coiiivictioMs,'mais nous
I pauvons''obsèrveir' 'ifine! telle règle Yi
1 vis raiiinïee'aè ceux qui à^ss^it'pair;;Î
) (milationi^srilobistoèoui'proïï
. ■ ' : te nécessaire' poWr-S^&Wiu^r.à^tre
? gtoe:d)e;/r,éaiisalc^'/s^^
tes: les'rôppi^stsioiis;;»,«no--.
'.■'■■
Individuellement, sur les soldats, sur
les niiilitâmte, sur nos chefs de lile, ceux
qui conianondient aux bataillonsi noiis. à
tous les affiliés des réactiolnis coalisées,
ciiercheront à jeter le discrédit, la décon-
sidération, et au diébo'ixlement de celle
, haine les coeuiis candides voudraient que
nous ne l^ougioinis pas ! C'en, serait trop.
En disaunt que les pratiques religieuses,
que ]es choses qui attirent et captivent la
crovaniice ne sont j>as par nous prises au
séiiieux. par-ce que contraires à toute
vérité, à'tourte misoin est la réplique du
bon sens et concilie une sorte de digue
au coxwant de la bèfise lniiinaine, on nous
dispute et «ai' ncass tivaiH-,.à l'oe-il wi ha'-ut
lieu. Peu'nous iinpouie. l^es çaloilins em-
busqués en sei'Oiiiti ■ pouir leui's fmis o.l
; leurs crapuienies ; île n'eai resteront pas
moins aussi odieux, aussi grotesques
que la. dootritne doginnaitiqué à laquelle
ilsisont attOiCliés. qu'ils servent avec
artriouii- et plus de fidélité que la nouiiTice
qui les fait vivre. Riieai ! Hien ! n'arrête-
ra.'notre labeua- de propagande et de per-
pétuels éffoHts ; nos amis, nos frères con-
tinueront à nous faire confiance, mieux
que cela ils nous soutiendront, ils nous
déiéïKlirosit. Forts de leur appui, sans
Inous dil'llouu'uier de notre roule, mous la
poxiHsuivrons jusqu'au bout, avec la
consoilutiom d;avoiia- fait -envers- rhuma'ni-
1 té notre devoir.' • ;
! EMILE NOËL.
Humanité et Religions
^ â travers les Mondes
Des bords du Gange et de llndus. la cJ
vilLsàtioa passa sur les bords du Nil, mai!
mouiiiée. L'Egypte est un pas de- dégage
meiit des dogmes religieux et des insUtu
tiofc politiques. A cliaaue société nouve
S le flui se fond©, l'humanité fait.une étape
. I. L'Idée d© Dieu est moins coiiïuse ej
I Egpyte qu© dans l'Inde ; 1© régime des cas
tes: y est moins marqué. Toutefois c'es
en
! qu:éclàte ça ©tlà ©n personnificartipns tei
rifiantès ; c'est toujours l'Etat qui ©nv<
' ' loppe tout.
La caste sacerdotale .exerçait une puis
î saiic©. très étendue sur les institutions c
l': viles et même sur. là .vie, domestique. Pa
Ile moyen de ses initiés ; elle : remplissa
: toutes ; les fonctions publiques de son e
prit de sa présence., L'ordre des initû
„. était un© puissante,confrérie moitié civil
moitié; religieuse, dont les membres étaieo
e iforinés par. ilQ.-main des prêtres •; ,ils s'il
!": posaient, à IJEtat qu'ils^ éclairaient de leu:
l'-i .. luinièxes. "qu'ils pénétraient, de leur actio;
s On a voulu-trouver dans cette -associatic
à ■: secrète l'origine ■-,-. de la : maçonnerie do;
\--. rorgamisationi ri'aj-pas étâ sans inflUen
lS sur le,mouvement d'idées qui prépara
[eT Révolution Fa-ançaise. Les principa 1
.„ I mystènesi.du culte, égyntien étaient voil
* I comune la déesse Isis ; conservés.dans 1
\~ ;.teniples,; Gnr-nie,!-.l)es découvrait qu'après d
6". èprèuves.nllongues et sévères. Les init:
■&. r tions étaient des., cérémonies, des «xer<
e- ces; au moyen desquels on faisait nast
1S : sous les yeux de l'aspirant la ligure c
. dogmes- dont le dépôt était -confié aux p
ie - très seuls, i Cette éducatipnv ; tonte tra
r, ' tionnelile était inaccessible au:vulgai
,,^ On dit qu'un prêtre d'Egypte voulut ce
muniquea- à ses concitoyens, malgré les
lx leninfis!défenses,.;g!uelq.ues-unes des ins
^s:, ',. rations qu'il,ay ait -puisées dans le Tem]
feS- I II est difficile de pénètreri à-trayers- l'c
îS. cuïàté.des templea,;-la nature du sec
bî-: qu'il avait dérobé. Ison-larcin fut puni
tce." morti .-■,-•'. •'.-:■:■<:-■
ro. '■ r En' Ëgppte. comme dans l'Inde, ; rien
,ïi changeait. Il était impossible, absolium
lnl défendu derien, mnover aux formes, r
- - l'esprit)6^ la Teligioii!. L'inmiobilité, la,]
e" pétuité( i© mystère, ..telles-étaient les ei
DW" toppes di& la science, qui. Éée au dog
.^a-- : pfenait Uiï Ciûiractère sacré. L'entrée
en était solennellement défendue aux pr
Wlis nés; l'humanité' danis 1 sa mirache à tra-
)ds-! les ténèbres, éprouvait alors le besoii
jj^i ! cacher son îtembeau,,,.comme les .'jet
<4j. v îiMes qui. maTchand de huit dans, l'ob
jkï" -rite mettent lai main devant leur him
%^T; pour l'empifecher d© s'éteindre.
T$~ ver,' par égoïme deGaste;. un ^science
iou- leur donnait;.!©^^.pc-uvoir.-••la supériorité
iw autres hommes. fOe-âà-ces-. voiles,
ténèbres dont ils se servaient pour cou- \
vrir quelques lambeaux de tradition. Il est j
difficile ide s© faire aujourd'hui une idée
de la torée et' de fétendue de ces connais-
sances si' précieusement zélées: ; toujours '-,
est-il qu!un; tel enseignement immuable ,
suffisait à cette civilisation endormie dans
la nature, comme l'enfant sur le sein de
sa mère. ;
Cette immobilité se réfléchissait sur les
institutions. 1 La société était un 1 monde à
compartiments dans lequel là tradition
coulait pour ainsi dire une matière figée.
Le régime des castes arrêtait tout essor
de l'activité humaine. Nul mouvement. Le
roi d'Egypte était la première victime de
ceé' esprit d'ordonnance et de symétrie,
qui em'eloppait .toute la nation. Sa 'vi'î
était réglée jusque dans les défaite les plu?
minutieux. pa.r une discipliné invaiiable.
C'est ainsi que dans les sociétés anciennes
l'esclavage remonte ; toujours à celui qui
l'impose. Cet esclavage était, d'ailleurs-
au dessus de toute volonté humain© "• il
n'eut été donné.à ^personne dele détruire ;
il résidait, dans la-force même des choses.
On le retrouve gravé sur tous les monu-
ments, sur toutes les institutions. Les bas
reliefs qui nous sont parvenus nous mon-
trent." dams l'intérieur .du ménage, des ©s- :
claves exécutant tous travaux domestiques
sous la menace du fouet. Les vivants et J,
les morts se confondaient par l'immobili-
té. Un état social, enveloppé de : bande-
lettes comme les momies dans leur sarco-
phage: un Dieu enfermé: dans les élé-
I monts ; quelque chose de fatal ct d'immua-
l.iié : des agents créateurs; auxquels l'ima-
gination prêtait une figure, une volonté,
un panthéisme nuageux : \in symbolisme
impénétrable : de sombres dogmes con-
sentis par une foi aveugle ; la nation os:
sujettie à un homme, cet, homme assujetti
au pouvoir ; un culte empreint de gran-
deur et de tristesse ; je n© sais quoi d'obs-
• cur et de démesuré dans le matérialisme
Ides croyances : la notion .de la lorce con-
çuc dans ses rapports avec l'homme ; un
nrt immobile comme le dogme même ; les
fonctions de la nature revêtues de formes
extraordinaires et vivantes ; tels étaient
en résumé, les principaux traits de là ci-
vilisation égyptienne;
.4 suivre. E. A.
Dogme et Sociologie
C'eôt sous l'ompii-e de la. morale quihine
soaiologi© idéale prolonge lu sociologie po-
sitive, dûronlaiiiit les piévisions^légitimas, de
' celle-ci, incnraiant dans les plans -de î-éfor-
matiion sociale la conception •progressive
| de «la justice. Un, philosophe proiond, Al-
j frieid Fwaillée, a reproché au savant Enrioo
Ferri d'avoir cliit :1a sociologie sera socia-
liste ou ne sei-iL pas — en lui opposant ces
paroles : le socialisme, sera sociologique ou
ne se:ra pa& Le. socialisme.nvapparaît com-
me cette sociologie idéale liée indissoiluîble-
blement h la sociologie positive, en priolon-
Y geanit miéithodiquement ce qui est .vers. 10e
; ' ' qui doit. être.
'" Le gage qu'il donnera à l'esprit ipositiif et
f à la paix du monde, c'est de se libérer des
*' conceptions abstraites, absolues, immuft-
Lt blés, d'un ■■socialisme, métaphysique, » a
1- priori », pour se placer définitivement dans
* lai rel'aitiiviité historique, pouir se soumettre
Xm aux lois de la continuité de l'histoire, poui
'•^ détrouler dams le teanps ce que la métaphy-
" sique uitipique réunit, contracte en un type
?6 absolu; de perfection.
^a Le socialisme sea-a l'expression d'un<
™ morale humaine déduisaaxt des tendances
» des sociétés modernes les directions nor
66 maies de l'Evolutiori futuie; 11 emprunte i
es la philosophie du xviii' siècle et à la Révo
*•"' lution îa teaidancé à i'égalité de droit,.' Vé
: 1" ■ gallté civile et politique, l'égalité des di
er gnites et- des consciences, râyoïùiemen
e'-: dernier, expression généralisée du respec
■&- de la- dignité humaine. A la'philosophie d
iî-■■ xix° isiècle; il émpi-unte le\ sentiment a:
[*•'• truiste. sous la forme la plus féconde et 1
m-, plus o.rganique d'une solidarité active ei
se;- : velo.ppant toutes lés unités humaines dai!
PV- la .conception■ gTaaldissaiite dé' l'hhmaniti
lé- : et dans les* fins éommunes, poursuivies pa
bs- une Providenèè tei-restré: Son effort coni
ret ; tructif is© traduira par un; pi-oit écenom
de 1 que nouveau et par les' formes, socialisée
:!de la propriété aux conditions historique
n© Fidèle àisâdixectlon; morale fondamental
eait il teiidra -d'une, part à réaliser l'.égalité (
i à faits dams les conditions de luttes éconon
>er- ques, deùri's les rapports contractuels ; <
ve- l'autre, à.' universaliser pour lès génér
ne, taons- présentes et les •générations future
en les garanties d'existenice. dé"■•'travail, d'î
)fa- déiiendance; ■ d© sécurité, de déA^eloppeme
'ers normal, de participation de progrès de*
. de civdieation; dont les institutions modem
nés de droit privé n'aissurent et rié^maintw
ïcu- nent le bienfait qu'en laissaihi'siè perpétr
ière les plus profondes inégalités '^ des con
tiona. Alors que le droit individualiste
ser- r propriété, par son élément, absolu s'adî
qui t© à lanerpétuité d'uiiia distinctibU de cl
sur ses, le droit 1 nouveau tendra' à s© fixer dï
ces les collectivités' et & " élimàner'- toiitè disti
ion dé : cliasses sociales, par des transitions
ndétefhiinablçs a priorL il pourra s'opé-
■er pacifiquement, dans là conception ju- i
•idiqne du. monde social, un cliangèmelit
lu même ordre que celui que Galilée fit
iccomplir dans -la conception du monde
Jhysiq.ue, loi-squ'il restitua, suivant ses
expressions, sa' place à la terre dans le
système solaire. - '■
l^e problème "moral reste aujourd'hui po-
>é dans les termes mêmes Où le posait
Proud'hon; le grand méconnu, dans sa
langue néo-kautienne. entre raffirmation
le la capacité morale de rhumanité, entre
P immanence de la morale selon là. Révolu-
tion et' la transcendance selon l'Eglise,,
('organe suprême de l'absolu "dans nos so-
ciétés modernes ; mais il- est, plus près
d'être résolu un demi-siècle après Prou-
d'hon,soixante :vhs après l'oeuvré de Com-
te.
De Roberty écrit dans son nouveau pro-
gramme dé sociologie : » Une chose paraît .
certaine, c'est la rupture complète, sans
retour possible, qui s'est peu à .peu ■effec-
tuée entre le savoir moral et toutes les fer-
mes de la philosophie. La morale cesse
d'être l'humble servante du dogme reli-
gieux ou métaphysique, elle réclame 3a
"quafiité de science " fon dorment a le et autono-
me. »
Cette conception de l'Ethique, et d'une
Ethique tout, humaine qui forme le fonde-
ment de toute l'o&uvre sociologique de j
de Roberty. n est-elle pas soeur de la. çon- j
ceptiôn de l'U'lustre Ardigô qui famèue la
sociologie à l'étude de la formation natu-
relle de la justice.-véritable force spécifi-
ent© de l'organisme-social comme l'affinité
et la vie sont les forces spécifiques des subs-
tances .chimiques et des organismes. .
HECTOII DENIS.
Paille-Foin-Dieu
L'aaitire jour en brassant la jpaille qu'il
donnait à ses vaclies comme nounrîture,
Guiillou s'aperçut gue ces dernières dépéris-
saient de plus en ]>his. Âîors, affolé, il
adhessa au bon. dieu ses phis ferventes
prières, .rien, n'y lit, au conta-aire, ses va-
ches étatenit à la .dernière extrémité. Guil-
loubon Dieuv-suppriana la paille, la remplaça
pair. Je foin et une nounrAtuire plus substam-
•delle. Ahu bout de quelques joviirs de ce ré-
gime, les vaches devenaient de plais «n plus
belles, elles étaient sauvées.
Depuis Guililou éhante ides louanges en
faveur*..diu/ foini, abandonnant, la paille .aaï
ben Diéui^
Jean PÈSAN.
On nous boycotte
L'aKUiniMstaxtiïon >dcs postes télégraiplies
se moque de nous. Paire© que nous ne vou-
lons pas l'habituer à nos réclamations, qu'il
nous déplaît de nous plaindre, qu'il nous
serait inquiétant de savoir qu© pour nous
} on s'en prenne aux employés, l'aïaminisita-a-
tion nous en fait pdusieun-s à ichacune d«
; nos apparitions. En huit ans, nous avons
adressé une seuleleitre. on conviendra que
nous ne sommes pas grincheux. Aujour-
d'hui, nous:•venons'!dire que le correspon
dant pour lequel se fit cette unique récla
mation, nous infomiexrae ,pour la- depxièmi
fois, sur DEUX il n'a .pas reçu notre* expédi
tion- de 15 exemplaires (la première fois c'é
j tait 25). Que devons-nous penser, que peut
, I on et que va^t-aa faire ?jRien que'-pXMirnc
; tr© derndoivaiuméro, : (nous ' avons J subi le
\ reprochés >de a facteurs 'de SainUSimon-PÉ
t louaille. de Samt^Etienne-les i.Ouillères.wd
! Ste-Foy-la^.Grande; sdei Josnes. .Ça.devieai
i enauyeuxiet ç.a nous est très préjudiciabl»
i Plusieurs-lecteui"S,:pour:ce iait; .nous or
l I quitté.ri <:.■: -y.. ■:■■■ ■■.■■■■ • • •■■ ■ -
t ! Nous estianonsquie-cet avis, suffira à l'aie
1 j minàsiUria)tiJon; ides ^posilies : pour qu'à raveni
,_ j on'inirenne un peu plus-de: souci'à-notre e;
7. péditioûi .r.-
* ' - LE L. P. DE F.
•-■ 1- ' ^t"- -': "*^% v,/^mu j»"'i T5Sfl|," TES
L- PrïnciBe»'*hiêtr«ctlo)n
is Tiantî qu'on h'aiuira ipaiè réklSsé lé-pro'nl
3. me delà suir^Tèssitocni,deïagiuieniie.tant q^
&, ! les pétàjpltes iné seront' paisumis eWiaérèhieir
le quand'.tibutes^ies, dïflîicuiltés, las différer
i- qui sôçar6nrL:;àK*ueTlLeni(âàti- et ^séparer6
i© peut-être/encoiielongteaiTJ»» certaines pu
a> s.inicûs^ in'ahi(rtc(ntt pats lif^panu., la nécéss!
s, d'une aiThée se Jerà, secrjjïir;' /
n- Puisque nous somihés .'obligés, dé pair
nt fonce d!es' chosies dTtent/i'étte'riiir utné armée
la iiue marine très coûteuses, pouir le pa]
es snious en coaivenoris, commenit pouîvons-n'c
ni- conidevioii-' Hefe diinieicitiviesi'idfe Pinstruction
er cette ;àtoïéi©. ?'"•:.. '■''■
li- ; Le (plfàmciijpe îcaiidairnénilial est iraâic,
de -dians le .régloménit. cîe hi|ain(céuiv.re9 âe V
Lp-r fan terié':' -'■■ -, '■•'■ £ -:
is- « La"1pir)ôpairàt1ioni A la guen'© ©3t le 1
iife nniiquie dtel*imstr!ùictiioh-id.es. trauipiès; ».
îc- Vodll!àvainfe iphiraaè'qùa; devrait, souvent É
nédlirtée ipar'tious ïes chefs; à- qùèVuiie ^tegiiô' • '- -'-'
ie la hiéraiioMe-«}u^l soient'placée;: 9'«ii- '"
fends -par'- la ' 'que"la FranceL ài'vtbto armîée - -
lui doH-se-consacrer;a- ïa'diéfenigè-ûte là Pà-^ '
brie, ime ai1mée'qui., doit'toiij/àurs être^ôt© • ; '■
i empêclifer l'enivâMsseur de'lâêchiror'notre '''-----
pays, deaioùs-rara'nos-Hbertés. ■-'■-''* -iJ- -
TiOiusles iinstàintsidu sérAâcé'militaîfèdoi- - ■ ;
\-eht êti« otileroeaït employés 1 à'-c© rMè.- - ' ■>
Hélas, noùssonMnes-éû^m*eloi!n du jour •-
où nous verrons;ictiacun,^en cette-idée^pé- 1
nétré -de :ses-éfeikjitis comme^ié se»'devoir». ;.
Nous ne-parviendrons-^c© résaïUait.qMB'ii
le jour où un règlement netteimeiitf^éinergii-
qaie gu|ppirtiniierà}-à-jaînaièi la paraseïe:-! »
La pàuiades exige de"l'aiiitomatismè, leisol-
dat n'est iplùsi&tré-peneainit, $1 est réduH«i«.
rôle de machine/; En.donnant l'instruction"
vraiiaiïen't militaire (je ne dis:3>a»,militarrts-< . r.
te), c'estrà-rdîreen préparant"lesoldat âfàu^ .;
joumd'hui à être le réserviste die deniain, "
n ous enseign ons aux • citoyens 1 de demain ^ ;
lus tfiïoyiedis drêtr© toujours- emétat de dé-V
fenidre le-sol dû. pays, 1 à conserver inMctes. :
les libertés que nas'tpèrest ont •»cq,ui9;àai
prix de. leur saanp, ©t qaela réactionj ,p*us
ibeMqaieuse quejaiiiaisi voudrait'aacagpaxer
afin dé.pouvoi.r nous dominetr plus'.'.■:'<■ aisé--
'me-nftv ■;•-. ■■
'Bu'•sur la Raisoiu L:iiïstr,ticteur ,iie:doit pias"
imposer «de dog«nes, ^lee ddées fouîtes rfaites- ;
il doit «ta toutes circonstances faia>e com-
'pnéndxe 1© caramant ? qt le pourquoi ?■ ides
nuiitiières.qu'il enise;igne:>:Dans: touites itesisi-
tuationsj il doit. toùàoure(iecffl*&idiéuieT»lei sol-
dat comme .un bjwnane^: iito.iSûtoJiuvble, il^doiit
Ifaire tiui^TaiUeris.Miroeîn'eau^V pour quje de :
lui-même, /par -xm .tinaiwaiil pensonniel, iltrour
ve ' une sodutioiii! qui ■ îépondc. le. mieux a>ui
,'^bu't reclueixiîïé*!-! --T ,'-, .■■•
Je saisiteutes'les abjetotiorts; que, certains
eiy)nitis inexipénanenitéa .vont »ne foire. Une
de leurs pdtaeipailes-iàieuia célle-oii..:-,«-Voe
honanes ne troUA'erout pas la, bonne aolu-
Je j© aate set ai© m'en efînaiiépoïati Gar
quelle «lîu© sqtt.:l'ai.^uitdiôiiv(plitcip0^é^:-]U'!^ ,' ■
impossàib*©,. tcqirauie le «lit .te-proverbe',. de
oontenjleav-.t.autle:mi(>nid!e;étaon ipw© '. pa^
conséquent, partainit. do-ceip*i"'cdpei.«n- tou-.
tes' oï«cclnBtaaiic^ril©bittué a aéiléclàr, -à^agiir de sa .pWpre initia-
tive, à prenidiie.la solution, qui lui jparaîtr».
la. nllus logiqiue et,,fcy iplus oonf çaroe a • aa
raison et, 4-ce aaomenJt, 4a inettiw'à exécu-
- tiioiri^ejaia-plWgsivi^c.-à.b^.d'àn^ ■! '
Ce que je iais pamr}lc .soldat, je ;î© répète,
à.véc plus (rJlnsist.ance,::ix>ur.lie.ch©f ; car
dians.tôus les mqmeirts delà vie (la vie mjh
;l!itaàile ita fait'j>as oxceptioai à la règle) chau.
bun doitfaine ak^'d'hwimiel, Le,temjpisdé ;:
1 "esclavage est passé.' L'esclavage' -d.ù\'iicarw ;,
vetiu-nie" doit pas plus exister que résclavjà- '
ge de lUnidmdu.. ..'.
. , Maiheoii'éusement,. àl'heui^e actuelle, cér-
tiïûns chefs veulent plutôt faire acte, de nirfil-
'•tn-es absolus que de s'efforcer à être lés, vôiti- '•"-
tables ôdlucàteuii's delà troupe.' '
Beaucoup, regii'ettent lé bon vieux temps,
où cjhjacujn. deyàiit aopepter, lés jpàiiolés dui
chef icomflnéiles'.'catholaquès, 1 .par-éxéinjpfte,
boilvéhtt lçs. pfiroies. de!; rËViang-iile'ét, des,:;
I saintes, écfàïuxès'. ■-. .' '.!•■'"''■
Noiûsj U&ies-periséuis., nous hetolèmea'Oriis
pas ces ïulnfistes!pratiques, qjui spinitlà né-, '.'.
gatioai jde'touit ipiioga'ès.; Nous" d<^an!déa''ohs! :'.,'
do flia-ipairt^de çei^tàins chefs un:peu plus, dé ' t.
lion sens, uh.peui.jpiluà'd^huin s'ils/nç., :
veulléni n>as voir, un jour, se .rétioùamer icoh»; • V .
!;' tire, eaix^..la machiûié cfii-îls ont voulu formiér; ",
- -à leua-Mnagé.,'machlner;qui; ,s'incMn)e'mor-,; ■:,
- mcntlà^hient^commè le fait lé-roseau poAitr '"■. .,■'.■
- liaisseà'ipasséi-latemipêtë, 'mais'/a-qu)iïaiï\ai--
■:■ ! son fera voiiSuai jouir, ouest la véi^té^! ..i ■ "-."
*:: '- 1 - ■ ' ■:•• H^F.: .•"':'.:
LL La ca-oyanicie aux esprits Hctos ou miaia-""
T . Mais ;a dmaié iTiafesaiwcé aux .pi'iaitiilqpés .dil. ',".';
•- ; spitt-iitisiniei. ;Dél:oiut:tàrn|ps te;spii'iésmiéraé^.•'."..
ses adfejprtés.;'L'iilistolré dérto^lèsi.'péupBiëek'' ;
. . est i-eonplite dé,fàâlts et d^à^éap^
,rîtes. Des r'elïigfojnç!' .qu^es..q;U'eM'è&': soiéih*..' '.'.
.... lie soaiit qù'.uin.tiiissu ^éinihéonimèriés apiirtitKS, ,
-..'■ uSuir ces: phfeom©àtes.'sé;sont;.gréfféês^^
"; , la sjiiite 1 d^.àgès;d.i\lé>i'ses fpirieslOTitp^ns' ©il-, r-
' tùeflUlés .a^'ô^iiéès' àat,-teirn|^affn"enit ti&M'àU . '. -
que nâMoni, ettï soiltel que "oTïàqite.1péi^'le-;ra-. ;
è'-- eu sa i^lîgion .i^cfpjré' avee pipaîr basé' èom-" ,
ite; :mubu© lié7£f^i,iftii!siniel^ 7V■,'>■.' ". '':''"""■
4;.. f: ;;Les. .i'ieiligiicfliisi^mKSdleiiiiiies!,. bîeii. quéîiplniî
los ciselées dàlns; lés "détails," ibîen; ; qu© 1 soullâv,
nt gées d^'.;.prëlSlCCTt)!UolnB^"gïl?c«ieres■ dés -ciuilteâ:'., ;
»-.' anioiien.et fràpp:éés.aiï.coin .de là'icivilffi^L-. .'. "
té tion oc^tiem(r^i\àinie, :hé foiàt pae;, ëxç«^ti'c^"v ^ '
à ta règle.;éllieé ont toutes poùïr gàsBlé spî-"; ' 'i
lia ;;ri)tisnnie(,:.' ';"..";[.:■'"'■ ... :;. . ....... .*,■■
'ot Les hiagîciifens, les' py.thoniissês,, lés -aug,u^-
fSi res ©t lés prêtres de toutes.lés i^l^ïons çùhh '■'■'.
us . cienmes , frurent des spiirites.;, convàiiicus,
d© c'est-à^dliir©; dés "gens; àui;cruèeW. àvoijr'o^--
i cominiunaoaitîoiis avec' lés' esiïi^.v 1..''' V
ué Moïse, lés'prQplièt^,;ié,.ehrist ©t tous les
m- prêtres des nouvélUies ;réligiLons sont: .dés
spiriites qui.icKoiiieihlt; à: réxistence des esprits- ■
>ut ; avec lesq^eûs ils se-croient en- relation di-. '.-,
I r©otô et.céinlstaiite-'"; ,; ; ., .;.';,..":,".'.
We I Touéilias phëiémèâè» physiques''©t phy-
HUITIÈME ANNÉE. ~ No 6._ BHMENSLEL i 10 CENTIMES .SM^osHl^ j
■—^:::..:::::::.'J':; ; ' —^—^i—-. .
Les Atisurûilés ûe la Doclrine Gtirélienne
De biuvèsgans, sans nui doute, mais
inooîi6oiie1iite;à foueit)toi\ nous semnon-
neiiil elrnoios ^blâmettiiL loinsqujgi-iHms di-
sons à ila dootnweclirétiëim^'ë^ vérités.
Geux-ià^ :;paixae que t,tt>nap& ftïàhs teu*
bonne foi, sont quelque peu.;excusables ;
aussi ;ÏLOUS' né leoiï eiKvauioinjs pas, et
quoiqu'ils nous -aibhoiii-énit et nous détes-
tent, iiioftis Jes. sua'pwenoiiïs, en ne faisant
que les ! dédaigner;! •
Il n'en est pas de m&ne lorsque nous
nous- itrouivows 1 «ni présence de gens qui
saivent o&^qtfils. foini, qèi; ont étudié les
dogmes, qui les' .'possèdent, qui chei-
client à';ki!^quéi--i,'eiù-euïv grossière,, qui
défendeilitj'enïihs ce qu'il y a de pthis à
oolinbaittre- 'c^uxrlà nier sont pa» des naïfs,
ils ne.sont pas dupes, bien, au cooitradre,
ils présenïtemit leur duotr-iiie avec- un mas-
que SUIT son. but, Mè: ne diévoiileiit pas
ternis mofyens, c'est leur suprême tacti-
que. Malbeiff aux ppiurvresl diables, aux
faibles ' d'esprit qui se laiieseiiit prendre.
Avec leur l'açoai de faàirei- grâce à leur
système, il y. à encore,■•.même dïuns les
îàiugs deiceux qui se orodeni, émancipés,
ou qui" ont ciliaa'ge cTémsiaictiper les au-
tres, dlèsliominies qui nous feraient pres-
que le reproteiik de nôûis omuper des ie-
Wgions, le 'leuais;prôtoes,,.et aussi de ce
que ces derniers, font cpiirlireles> institu-
;- tiens de liberté' qui» le. peupjle, '.daine sa
soif de^pjgatès^etde pi'Joteotioai,: a libre-
ment côn&enéii-i se doinitier..Ces homimes,
ces miUdfeants.vid'ùîii klléail meilleur, pous-
sés par urne; animé, aiffiibàtioin que la nôtre,
observenit' le si'lesîce £ regard 1 d'adversai-
res redo^diiatoles.iquiV-.sànis disoooitiiiiiuer,
sag>anit/~;hHir|e^ social que nos
coiiilihùeiséiffôii'ls essaient de mettre SAIT
prieid. .,.- .■,■•' ,■..-!
Deux.tendomcesanijoaiaxl'hui dorainent
les initéMigeinces, qui- êlaidierut le mauve-
metrut socdatèt écoinoimiqiue de notoe épo-
que ; Fume trousd'iiti : « Ne mangeons
ptlus dfe feurésl/Reiigâoaï ^''Affaire privée
L'autre ' rioai'is' 'diilt' : Heliig'ioW. ?,. Duperie
GOiinti'nuez à .combattre soii oeuvre mut
saine. ■»,. .-;' '■'',.
Ces dieux1;teai»llaiiices se soïïtencoa-e ma
niifeste&s; au-seiiirdu comigirès' soclialisli
unifié iteftavu Lyon: en féwûer dernier :
SUIT'cette :qùèstioln'/; la-Liiboe PetriBé'i
français^ ne yéut pas d'équivo/que. El!
ne fai'itpjâfe' que mlaingei\du'.ciuï'e, si elT
ne faisait; que çeïa,..'e!lie."sait.cdïnbien i
lui en; cuirai.ti;^bus.:hé voùloins pas ère
pécher le© individus!qui ci'oient par pas
sioia, d'ë ïGomtinuer à • croàire >. •• ,no>us • avon
trop le «oiuclivdu'diront de-la cônscienc
et die la penBée-v^as'plps^qrie nous n
vouloins:. itmfcter- les' religieux,' en pw\h
saint d\Lirt&/: pp^ ''ceux, qi
trouivehit "dams la,, Jc^iTefisipu;,: .toutes 1<
vestas^.NoJ(r|&, ,^îliôdeirhe.ipirete.,pa)s
uine aussi 1 faui^.Vint^^^
tins et miisé'rables: sont: ceux 'qui noa
pwésenîtieinit. 'solus mi -tel' -jour. ■ avec Ua
telle véioinitévrà^leuir iallmtète dévoite; (
qu'il; y%^!idfe; ypaâ/ c'est'que i^usdlévc
Ionsî^rîçili^^
iiteaùx'"kîi^sj.ile'kaii(3i!(fe à$ le'iiir 'saceiidp
et oel^, pnalgjîè/lies. ^âran,gëmènts. que c
la po(ù)r^i4''P^sièaitiét -, à,.,, certaiifts.,;No?
niouis ■aiV'^n^qutQinis. -.- .(
Nous noujs en moquons parce q
nous ne pouvons" pas olblier ce que no
avons aptp^id^nB'.lt>lî!iSitoiiii?e,'-:qui- no
dit qu"à travers les siècles ils furent ce
qui tixiiuiblèireMi le p"lus la paix e^tro,.;
hamin^'JiijinTjçMa^'' tbkites les. liàflà:
qui ooniduiseaiit, aux pires oaitastroph
Suir eux, doiveoit toMbé* lies"respoftsa
ïités d'^assèhrjisséaîaefliit^piair^ gri
au d^tï;dé;i!so)iiv1éa^Mfeteiô^Hls1s^
geaiienV "sutf; l'Etait/ tes', clwiëës' et les in
\ vidusl'ifej^o^oisai^
l'Orsquie celuii-ai leuir portait ^rejùdic
Ah l certes, lorsqjuie^ttous .iioiis tr«
vonis eiï^pjp^éin'ae! iflè 'fed' ^iiiioéPitié diamiÉ
oroyaihice ete le èuilitie "iielliaiieux, ' tout
plaignant le Possédé, nous- ne faàsn
) rieni quiîpuisseï le ; geneo?- même le fi>
. ■! ' ser diàm&'-ses coiiivictioMs,'mais nous
I pauvons''obsèrveir' 'ifine! telle règle Yi
1 vis raiiinïee'aè ceux qui à^ss^it'pair;;Î
) (milationi^srilobistoèoui'proïï
. ■ ' : te nécessaire' poWr-S^&Wiu^r.à^tre
? gtoe:d)e;/r,éaiisalc^'/s^^
tes: les'rôppi^stsioiis;;»,«no--.
'.■'■■
Individuellement, sur les soldats, sur
les niiilitâmte, sur nos chefs de lile, ceux
qui conianondient aux bataillonsi noiis. à
tous les affiliés des réactiolnis coalisées,
ciiercheront à jeter le discrédit, la décon-
sidération, et au diébo'ixlement de celle
, haine les coeuiis candides voudraient que
nous ne l^ougioinis pas ! C'en, serait trop.
En disaunt que les pratiques religieuses,
que ]es choses qui attirent et captivent la
crovaniice ne sont j>as par nous prises au
séiiieux. par-ce que contraires à toute
vérité, à'tourte misoin est la réplique du
bon sens et concilie une sorte de digue
au coxwant de la bèfise lniiinaine, on nous
dispute et «ai' ncass tivaiH-,.à l'oe-il wi ha'-ut
lieu. Peu'nous iinpouie. l^es çaloilins em-
busqués en sei'Oiiiti ■ pouir leui's fmis o.l
; leurs crapuienies ; île n'eai resteront pas
moins aussi odieux, aussi grotesques
que la. dootritne doginnaitiqué à laquelle
ilsisont attOiCliés. qu'ils servent avec
artriouii- et plus de fidélité que la nouiiTice
qui les fait vivre. Riieai ! Hien ! n'arrête-
ra.'notre labeua- de propagande et de per-
pétuels éffoHts ; nos amis, nos frères con-
tinueront à nous faire confiance, mieux
que cela ils nous soutiendront, ils nous
déiéïKlirosit. Forts de leur appui, sans
Inous dil'llouu'uier de notre roule, mous la
poxiHsuivrons jusqu'au bout, avec la
consoilutiom d;avoiia- fait -envers- rhuma'ni-
1 té notre devoir.' • ;
! EMILE NOËL.
Humanité et Religions
^ â travers les Mondes
Des bords du Gange et de llndus. la cJ
vilLsàtioa passa sur les bords du Nil, mai!
mouiiiée. L'Egypte est un pas de- dégage
meiit des dogmes religieux et des insUtu
tiofc politiques. A cliaaue société nouve
S le flui se fond©, l'humanité fait.une étape
. I. L'Idée d© Dieu est moins coiiïuse ej
I Egpyte qu© dans l'Inde ; 1© régime des cas
tes: y est moins marqué. Toutefois c'es
en
! qu:éclàte ça ©tlà ©n personnificartipns tei
rifiantès ; c'est toujours l'Etat qui ©nv<
' ' loppe tout.
La caste sacerdotale .exerçait une puis
î saiic©. très étendue sur les institutions c
l': viles et même sur. là .vie, domestique. Pa
Ile moyen de ses initiés ; elle : remplissa
: toutes ; les fonctions publiques de son e
prit de sa présence., L'ordre des initû
„. était un© puissante,confrérie moitié civil
moitié; religieuse, dont les membres étaieo
e iforinés par. ilQ.-main des prêtres •; ,ils s'il
!": posaient, à IJEtat qu'ils^ éclairaient de leu:
l'-i .. luinièxes. "qu'ils pénétraient, de leur actio;
s On a voulu-trouver dans cette -associatic
à ■: secrète l'origine ■-,-. de la : maçonnerie do;
\--. rorgamisationi ri'aj-pas étâ sans inflUen
lS sur le,mouvement d'idées qui prépara
[eT Révolution Fa-ançaise. Les principa 1
.„ I mystènesi.du culte, égyntien étaient voil
* I comune la déesse Isis ; conservés.dans 1
\~ ;.teniples,; Gnr-nie,!-.l)es découvrait qu'après d
6". èprèuves.nllongues et sévères. Les init:
■&. r tions étaient des., cérémonies, des «xer<
e- ces; au moyen desquels on faisait nast
1S : sous les yeux de l'aspirant la ligure c
. dogmes- dont le dépôt était -confié aux p
ie - très seuls, i Cette éducatipnv ; tonte tra
r, ' tionnelile était inaccessible au:vulgai
,,^ On dit qu'un prêtre d'Egypte voulut ce
muniquea- à ses concitoyens, malgré les
lx leninfis!défenses,.;g!uelq.ues-unes des ins
^s:, ',. rations qu'il,ay ait -puisées dans le Tem]
feS- I II est difficile de pénètreri à-trayers- l'c
îS. cuïàté.des templea,;-la nature du sec
bî-: qu'il avait dérobé. Ison-larcin fut puni
tce." morti .-■,-•'. •'.-:■:■<:-■
ro. '■ r En' Ëgppte. comme dans l'Inde, ; rien
,ïi changeait. Il était impossible, absolium
lnl défendu derien, mnover aux formes, r
- - l'esprit)6^ la Teligioii!. L'inmiobilité, la,]
e" pétuité( i© mystère, ..telles-étaient les ei
DW" toppes di& la science, qui. Éée au dog
.^a-- : pfenait Uiï Ciûiractère sacré. L'entrée
en était solennellement défendue aux pr
Wlis nés; l'humanité' danis 1 sa mirache à tra-
)ds-! les ténèbres, éprouvait alors le besoii
jj^i ! cacher son îtembeau,,,.comme les .'jet
<4j. v îiMes qui. maTchand de huit dans, l'ob
jkï" -rite mettent lai main devant leur him
%^T; pour l'empifecher d© s'éteindre.
T$~ ver,' par égoïme deGaste;. un ^science
iou- leur donnait;.!©^^.pc-uvoir.-••la supériorité
iw autres hommes. fOe-âà-ces-. voiles,
ténèbres dont ils se servaient pour cou- \
vrir quelques lambeaux de tradition. Il est j
difficile ide s© faire aujourd'hui une idée
de la torée et' de fétendue de ces connais-
sances si' précieusement zélées: ; toujours '-,
est-il qu!un; tel enseignement immuable ,
suffisait à cette civilisation endormie dans
la nature, comme l'enfant sur le sein de
sa mère. ;
Cette immobilité se réfléchissait sur les
institutions. 1 La société était un 1 monde à
compartiments dans lequel là tradition
coulait pour ainsi dire une matière figée.
Le régime des castes arrêtait tout essor
de l'activité humaine. Nul mouvement. Le
roi d'Egypte était la première victime de
ceé' esprit d'ordonnance et de symétrie,
qui em'eloppait .toute la nation. Sa 'vi'î
était réglée jusque dans les défaite les plu?
minutieux. pa.r une discipliné invaiiable.
C'est ainsi que dans les sociétés anciennes
l'esclavage remonte ; toujours à celui qui
l'impose. Cet esclavage était, d'ailleurs-
au dessus de toute volonté humain© "• il
n'eut été donné.à ^personne dele détruire ;
il résidait, dans la-force même des choses.
On le retrouve gravé sur tous les monu-
ments, sur toutes les institutions. Les bas
reliefs qui nous sont parvenus nous mon-
trent." dams l'intérieur .du ménage, des ©s- :
claves exécutant tous travaux domestiques
sous la menace du fouet. Les vivants et J,
les morts se confondaient par l'immobili-
té. Un état social, enveloppé de : bande-
lettes comme les momies dans leur sarco-
phage: un Dieu enfermé: dans les élé-
I monts ; quelque chose de fatal ct d'immua-
l.iié : des agents créateurs; auxquels l'ima-
gination prêtait une figure, une volonté,
un panthéisme nuageux : \in symbolisme
impénétrable : de sombres dogmes con-
sentis par une foi aveugle ; la nation os:
sujettie à un homme, cet, homme assujetti
au pouvoir ; un culte empreint de gran-
deur et de tristesse ; je n© sais quoi d'obs-
• cur et de démesuré dans le matérialisme
Ides croyances : la notion .de la lorce con-
çuc dans ses rapports avec l'homme ; un
nrt immobile comme le dogme même ; les
fonctions de la nature revêtues de formes
extraordinaires et vivantes ; tels étaient
en résumé, les principaux traits de là ci-
vilisation égyptienne;
.4 suivre. E. A.
Dogme et Sociologie
C'eôt sous l'ompii-e de la. morale quihine
soaiologi© idéale prolonge lu sociologie po-
sitive, dûronlaiiiit les piévisions^légitimas, de
' celle-ci, incnraiant dans les plans -de î-éfor-
matiion sociale la conception •progressive
| de «la justice. Un, philosophe proiond, Al-
j frieid Fwaillée, a reproché au savant Enrioo
Ferri d'avoir cliit :1a sociologie sera socia-
liste ou ne sei-iL pas — en lui opposant ces
paroles : le socialisme, sera sociologique ou
ne se:ra pa& Le. socialisme.nvapparaît com-
me cette sociologie idéale liée indissoiluîble-
blement h la sociologie positive, en priolon-
Y geanit miéithodiquement ce qui est .vers. 10e
; ' ' qui doit. être.
'" Le gage qu'il donnera à l'esprit ipositiif et
f à la paix du monde, c'est de se libérer des
*' conceptions abstraites, absolues, immuft-
Lt blés, d'un ■■socialisme, métaphysique, » a
1- priori », pour se placer définitivement dans
* lai rel'aitiiviité historique, pouir se soumettre
Xm aux lois de la continuité de l'histoire, poui
'•^ détrouler dams le teanps ce que la métaphy-
" sique uitipique réunit, contracte en un type
?6 absolu; de perfection.
^a Le socialisme sea-a l'expression d'un<
™ morale humaine déduisaaxt des tendances
» des sociétés modernes les directions nor
66 maies de l'Evolutiori futuie; 11 emprunte i
es la philosophie du xviii' siècle et à la Révo
*•"' lution îa teaidancé à i'égalité de droit,.' Vé
: 1" ■ gallté civile et politique, l'égalité des di
er gnites et- des consciences, râyoïùiemen
e'-: dernier, expression généralisée du respec
■&- de la- dignité humaine. A la'philosophie d
iî-■■ xix° isiècle; il émpi-unte le\ sentiment a:
[*•'• truiste. sous la forme la plus féconde et 1
m-, plus o.rganique d'une solidarité active ei
se;- : velo.ppant toutes lés unités humaines dai!
PV- la .conception■ gTaaldissaiite dé' l'hhmaniti
lé- : et dans les* fins éommunes, poursuivies pa
bs- une Providenèè tei-restré: Son effort coni
ret ; tructif is© traduira par un; pi-oit écenom
de 1 que nouveau et par les' formes, socialisée
:!de la propriété aux conditions historique
n© Fidèle àisâdixectlon; morale fondamental
eait il teiidra -d'une, part à réaliser l'.égalité (
i à faits dams les conditions de luttes éconon
>er- ques, deùri's les rapports contractuels ; <
ve- l'autre, à.' universaliser pour lès génér
ne, taons- présentes et les •générations future
en les garanties d'existenice. dé"■•'travail, d'î
)fa- déiiendance; ■ d© sécurité, de déA^eloppeme
'ers normal, de participation de progrès de*
. de civdieation; dont les institutions modem
nés de droit privé n'aissurent et rié^maintw
ïcu- nent le bienfait qu'en laissaihi'siè perpétr
ière les plus profondes inégalités '^ des con
tiona. Alors que le droit individualiste
ser- r propriété, par son élément, absolu s'adî
qui t© à lanerpétuité d'uiiia distinctibU de cl
sur ses, le droit 1 nouveau tendra' à s© fixer dï
ces les collectivités' et & " élimàner'- toiitè disti
ion dé : cliasses sociales, par des transitions
ndétefhiinablçs a priorL il pourra s'opé-
■er pacifiquement, dans là conception ju- i
•idiqne du. monde social, un cliangèmelit
lu même ordre que celui que Galilée fit
iccomplir dans -la conception du monde
Jhysiq.ue, loi-squ'il restitua, suivant ses
expressions, sa' place à la terre dans le
système solaire. - '■
l^e problème "moral reste aujourd'hui po-
>é dans les termes mêmes Où le posait
Proud'hon; le grand méconnu, dans sa
langue néo-kautienne. entre raffirmation
le la capacité morale de rhumanité, entre
P immanence de la morale selon là. Révolu-
tion et' la transcendance selon l'Eglise,,
('organe suprême de l'absolu "dans nos so-
ciétés modernes ; mais il- est, plus près
d'être résolu un demi-siècle après Prou-
d'hon,soixante :vhs après l'oeuvré de Com-
te.
De Roberty écrit dans son nouveau pro-
gramme dé sociologie : » Une chose paraît .
certaine, c'est la rupture complète, sans
retour possible, qui s'est peu à .peu ■effec-
tuée entre le savoir moral et toutes les fer-
mes de la philosophie. La morale cesse
d'être l'humble servante du dogme reli-
gieux ou métaphysique, elle réclame 3a
"quafiité de science " fon dorment a le et autono-
me. »
Cette conception de l'Ethique, et d'une
Ethique tout, humaine qui forme le fonde-
ment de toute l'o&uvre sociologique de j
de Roberty. n est-elle pas soeur de la. çon- j
ceptiôn de l'U'lustre Ardigô qui famèue la
sociologie à l'étude de la formation natu-
relle de la justice.-véritable force spécifi-
ent© de l'organisme-social comme l'affinité
et la vie sont les forces spécifiques des subs-
tances .chimiques et des organismes. .
HECTOII DENIS.
Paille-Foin-Dieu
L'aaitire jour en brassant la jpaille qu'il
donnait à ses vaclies comme nounrîture,
Guiillou s'aperçut gue ces dernières dépéris-
saient de plus en ]>his. Âîors, affolé, il
adhessa au bon. dieu ses phis ferventes
prières, .rien, n'y lit, au conta-aire, ses va-
ches étatenit à la .dernière extrémité. Guil-
lou
pair. Je foin et une nounrAtuire plus substam-
•delle. Ahu bout de quelques joviirs de ce ré-
gime, les vaches devenaient de plais «n plus
belles, elles étaient sauvées.
Depuis Guililou éhante ides louanges en
faveur*..diu/ foini, abandonnant, la paille .aaï
ben Diéui^
Jean PÈSAN.
On nous boycotte
L'aKUiniMstaxtiïon >dcs postes télégraiplies
se moque de nous. Paire© que nous ne vou-
lons pas l'habituer à nos réclamations, qu'il
nous déplaît de nous plaindre, qu'il nous
serait inquiétant de savoir qu© pour nous
} on s'en prenne aux employés, l'aïaminisita-a-
tion nous en fait pdusieun-s à ichacune d«
; nos apparitions. En huit ans, nous avons
adressé une seuleleitre. on conviendra que
nous ne sommes pas grincheux. Aujour-
d'hui, nous:•venons'!dire que le correspon
dant pour lequel se fit cette unique récla
mation, nous infomiexrae ,pour la- depxièmi
fois, sur DEUX il n'a .pas reçu notre* expédi
tion- de 15 exemplaires (la première fois c'é
j tait 25). Que devons-nous penser, que peut
, I on et que va^t-aa faire ?jRien que'-pXMirnc
; tr© derndoivaiuméro, : (nous ' avons J subi le
\ reprochés >de a facteurs 'de SainUSimon-PÉ
t louaille. de Samt^Etienne-les i.Ouillères.wd
! Ste-Foy-la^.Grande; sdei Josnes. .Ça.devieai
i enauyeuxiet ç.a nous est très préjudiciabl»
i Plusieurs-lecteui"S,:pour:ce iait; .nous or
l I quitté.ri <:.■: -y.. ■:■■■ ■■.■■■■ • • •■■ ■ -
t ! Nous estianonsquie-cet avis, suffira à l'aie
1 j minàsiUria)tiJon; ides ^posilies : pour qu'à raveni
,_ j on'inirenne un peu plus-de: souci'à-notre e;
7. péditioûi .r.-
* ' - LE L. P. DE F.
•-■ 1- ' ^t"- -': "*^% v,/^mu j»"'i T5Sfl|," TES
L- PrïnciBe»'*hiêtr«ctlo)n
is Tiantî qu'on h'aiuira ipaiè réklSsé lé-pro'nl
3. me delà suir^Tèssitocni,deïagiuieniie.tant q^
&, ! les pétàjpltes iné seront' paisumis eWiaérèhieir
le quand'.tibutes^ies, dïflîicuiltés, las différer
i- qui sôçar6nrL:;àK*ueTlLeni(âàti- et ^séparer6
i© peut-être/encoiielongteaiTJ»» certaines pu
a> s.inicûs^ in'ahi(rtc(ntt pats lif^panu., la nécéss!
s, d'une aiThée se Jerà, secrjjïir;' /
n- Puisque nous somihés .'obligés, dé pair
nt fonce d!es' chosies dTtent/i'étte'riiir utné armée
la iiue marine très coûteuses, pouir le pa]
es snious en coaivenoris, commenit pouîvons-n'c
ni- conidevioii-' Hefe diinieicitiviesi'idfe Pinstruction
er cette ;àtoïéi©. ?'"•:.. '■''■
li- ; Le (plfàmciijpe îcaiidairnénilial est iraâic,
de -dians le .régloménit. cîe hi|ain(céuiv.re9 âe V
Lp-r fan terié':' -'■■ -, '■•'■ £ -:
is- « La"1pir)ôpairàt1ioni A la guen'© ©3t le 1
iife nniiquie dtel*imstr!ùictiioh-id.es. trauipiès; ».
îc- Vodll!àvainfe iphiraaè'qùa; devrait, souvent É
nédlirtée ipar'tious ïes chefs; à- qùèVuiie ^tegiiô' • '- -'-'
ie la hiéraiioMe-«}u^l soient'placée;: 9'«ii- '"
fends -par'- la ' 'que"la FranceL ài'vtbto armîée - -
lui doH-se-consacrer;a- ïa'diéfenigè-ûte là Pà-^ '
brie, ime ai1mée'qui., doit'toiij/àurs être^ôt© • ; '■
i empêclifer l'enivâMsseur de'lâêchiror'notre '''-----
pays, deaioùs-rara'nos-Hbertés. ■-'■-''* -iJ- -
TiOiusles iinstàintsidu sérAâcé'militaîfèdoi- - ■ ;
\-eht êti« otileroeaït employés 1 à'-c© rMè.- - ' ■>
Hélas, noùssonMnes-éû^m*eloi!n du jour •-
où nous verrons;ictiacun,^en cette-idée^pé- 1
nétré -de :ses-éfeikjitis comme^ié se»'devoir». ;.
Nous ne-parviendrons-^c© résaïUait.qMB'ii
le jour où un règlement netteimeiitf^éinergii-
qaie gu|ppirtiniierà}-à-jaînaièi la paraseïe:-! »
La pàuiades exige de"l'aiiitomatismè, leisol-
dat n'est iplùsi&tré-peneainit, $1 est réduH«i«.
rôle de machine/; En.donnant l'instruction"
vraiiaiïen't militaire (je ne dis:3>a»,militarrts-< . r.
te), c'estrà-rdîreen préparant"lesoldat âfàu^ .;
joumd'hui à être le réserviste die deniain, "
n ous enseign ons aux • citoyens 1 de demain ^ ;
lus tfiïoyiedis drêtr© toujours- emétat de dé-V
fenidre le-sol dû. pays, 1 à conserver inMctes. :
les libertés que nas'tpèrest ont •»cq,ui9;àai
prix de. leur saanp, ©t qaela réactionj ,p*us
ibeMqaieuse quejaiiiaisi voudrait'aacagpaxer
afin dé.pouvoi.r nous dominetr plus'.'.■:'<■ aisé--
'me-nftv ■;•-. ■■
'Bu
imposer «de dog«nes, ^lee ddées fouîtes rfaites- ;
il doit «ta toutes circonstances faia>e com-
'pnéndxe 1© caramant ? qt le pourquoi ?■ ides
nuiitiières.qu'il enise;igne:>:Dans: touites itesisi-
tuationsj il doit. toùàoure(iecffl*&idiéuieT»lei sol-
dat comme .un bjwnane^: iito.iSûtoJiuvble, il^doiit
Ifaire tiui^TaiUeris.Miroeîn'eau^V pour quje de :
lui-même, /par -xm .tinaiwaiil pensonniel, iltrour
ve ' une sodutioiii! qui ■ îépondc. le. mieux a>ui
,'^bu't reclueixiîïé*!-! --T ,'-, .■■•
Je saisiteutes'les abjetotiorts; que, certains
eiy)nitis inexipénanenitéa .vont »ne foire. Une
de leurs pdtaeipailes-iàieuia célle-oii..:-,«-Voe
honanes ne troUA'erout pas la, bonne aolu-
Je j© aate set ai© m'en efînaiiépoïati Gar
quelle «lîu© sqtt.:l'ai.^uitdiôiiv(plitcip0^é^:-]U'!^ ,' ■
impossàib*©,. tcqirauie le «lit .te-proverbe',. de
oontenjleav-.t.autle:mi(>nid!e;étaon ipw© '. pa^
conséquent, partainit. do-ceip*i"'cdpei.«n- tou-.
tes' oï«cclnBtaaiic^ril©
tive, à prenidiie.la solution, qui lui jparaîtr».
la. nllus logiqiue et,,fcy iplus oonf çaroe a • aa
raison et, 4-ce aaomenJt, 4a inettiw'à exécu-
- tiioiri^ejaia-plWgsivi^c.-à.b^.d'àn^ ■! '
Ce que je iais pamr}lc .soldat, je ;î© répète,
à.véc plus (rJlnsist.ance,::ix>ur.lie.ch©f ; car
dians.tôus les mqmeirts delà vie (la vie mjh
;l!itaàile ita fait'j>as oxceptioai à la règle) chau.
bun doitfaine ak^'d'hwimiel, Le,temjpisdé ;:
1 "esclavage est passé.' L'esclavage' -d.ù\'iicarw ;,
vetiu-nie" doit pas plus exister que résclavjà- '
ge de lUnidmdu.. ..'.
. , Maiheoii'éusement,. àl'heui^e actuelle, cér-
tiïûns chefs veulent plutôt faire acte, de nirfil-
'•tn-es absolus que de s'efforcer à être lés, vôiti- '•"-
tables ôdlucàteuii's delà troupe.' '
Beaucoup, regii'ettent lé bon vieux temps,
où cjhjacujn. deyàiit aopepter, lés jpàiiolés dui
chef icomflnéiles'.'catholaquès, 1 .par-éxéinjpfte,
boilvéhtt lçs. pfiroies. de!; rËViang-iile'ét, des,:;
I saintes, écfàïuxès'. ■-. .' '.!•■'"''■
Noiûsj U&ies-periséuis., nous hetolèmea'Oriis
pas ces ïulnfistes!pratiques, qjui spinitlà né-, '.'.
gatioai jde'touit ipiioga'ès.; Nous" d<^an!déa''ohs! :'.,'
do flia-ipairt^de çei^tàins chefs un:peu plus, dé ' t.
lion sens, uh.peui.jpiluà'd^huin s'ils/nç., :
veulléni n>as voir, un jour, se .rétioùamer icoh»; • V .
!;' tire, eaix^..la machiûié cfii-îls ont voulu formiér; ",
- -à leua-Mnagé.,'machlner;qui; ,s'incMn)e'mor-,; ■:,
- mcntlà^hient^commè le fait lé-roseau poAitr '"■. .,■'.■
- liaisseà'ipasséi-latemipêtë, 'mais'/a-qu)iïaiï\ai--
■:■ ! son fera voiiSuai jouir, ouest la véi^té^! ..i ■ "-."
*:: '- 1 - ■ ' ■:•• H^F.: .•"':'.:
LL La ca-oyanicie aux esprits Hctos ou miaia-""
T . Mais ;a dmaié iTiafesaiwcé aux .pi'iaitiilqpés .dil. ',".';
•- ; spitt-iitisiniei. ;Dél:oiut:tàrn|ps te;spii'iésmiéraé^.•'."..
ses adfejprtés.;'L'iilistolré dérto^lèsi.'péupBiëek'' ;
. . est i-eonplite dé,fàâlts et d^à^éap^
,rîtes. Des r'elïigfojnç!' .qu^es..q;U'eM'è&': soiéih*..' '.'.
.... lie soaiit qù'.uin.tiiissu ^éinihéonimèriés apiirtitKS, ,
-..'■ uSuir ces: phfeom©àtes.'sé;sont;.gréfféês^^
"; , la sjiiite 1 d^.àgès;d.i\lé>i'ses fpirieslOTitp^ns' ©il-, r-
' tùeflUlés .a^'ô^iiéès' àat,-teirn|^affn"enit ti&M'àU . '. -
que nâMoni, ettï soiltel que "oTïàqite.1péi^'le-;ra-. ;
è'-- eu sa i^lîgion .i^cfpjré' avee pipaîr basé' èom-" ,
ite; :mubu© lié7£f^i,iftii!siniel^ 7V■,'>■.' ". '':''"""■
4;.. f: ;;Les. .i'ieiligiicfliisi^mKSdleiiiiiies!,. bîeii. quéîiplniî
los ciselées dàlns; lés "détails," ibîen; ; qu© 1 soullâv,
nt gées d^'.;.prëlSlCCTt)!UolnB^"gïl?c«ieres■ dés -ciuilteâ:'., ;
»-.' anioiien.et fràpp:éés.aiï.coin .de là'icivilffi^L-. .'. "
té tion oc^tiem(r^i\àinie, :hé foiàt pae;, ëxç«^ti'c^"v ^ '
à ta règle.;éllieé ont toutes poùïr gàsBlé spî-"; ' 'i
lia ;;ri)tisnnie(,:.' ';"..";[.:■'"'■ ... :;. . ....... .*,■■
'ot Les hiagîciifens, les' py.thoniissês,, lés -aug,u^-
fSi res ©t lés prêtres de toutes.lés i^l^ïons çùhh '■'■'.
us . cienmes , frurent des spiirites.;, convàiiicus,
d© c'est-à^dliir©; dés "gens; àui;cruèeW. àvoijr'o^--
i cominiunaoaitîoiis avec' lés' esiïi^.v 1..''' V
ué Moïse, lés'prQplièt^,;ié,.ehrist ©t tous les
m- prêtres des nouvélUies ;réligiLons sont: .dés
spiriites qui.icKoiiieihlt; à: réxistence des esprits- ■
>ut ; avec lesq^eûs ils se-croient en- relation di-. '.-,
I r©otô et.céinlstaiite-'"; ,; ; ., .;.';,..":,".'.
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