Titre : Le Courrier maritime nord africain : industriel commercial
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1927-06-20
Contributeur : Angeli, Lucien. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32751516w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 juin 1927 20 juin 1927
Description : 1927/06/20 (A1,N9). 1927/06/20 (A1,N9).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20455
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
r^-r $ :
La situation de l'armement anglais
La plupart des compagnies de nav;
gation anglaises ont maintenant ten
leurs assemblées annuelles et publié
leurs rapports qui donnent, à côté des rt
sultats dé 1926, des avis sur la situatioi
On peut en tirer une impression d'enserr
. ble dont la portée est d'autant plus gé
nérale que la flotte marchande britann
que représente encore un tiers du tonna
ge mondial. :
Il ne faut évidemment pas perdre d
vue que l'année a présenté un caractèî
exceptionnel, du fait de la grève d<
charbonnages. En tenant raisonnabh
ment compte de^ ce facteur anormal o
peut néanmoins faire ; des constatatiôr
intéressantes. ' -
. On voit d'abord que les choses se pri
sentent tout différemment pour les 1
gnes régulières et pour les armateurs d
tramps.
Pour ces derniers, rétablissement si
toute la ligne, allant jusqu'à la prbsp<
rite dans certains cas. Pour les linersa
* contraire, résultats variables d'une affa
- re à l'autre. Ceci se comprend du rèst<
les tramps pouvant se porter là où le in
fie est attrayant, ont à pue près chance
égales ; tandis que la compagnie ath
. çhée à telle zone d'exploitation, subit 1«
conditions locales auxquelles échapper
telles autres lignes.
*■* * - ..;
Si l'on prenait pour seul exemple 1
«as de la Gunard, la i situation apparai
trait brillante pour les-grandes çompa
gnies. Les profits ont: augmenté deplu
de 55 pour 100 par rapport à 1925 t
de quelque 35 pour 100 par rapport au
meilleursj£su!tats; çlçsi.cinq dernières aii
nées. Geçi bien que les chargea finar
cières aient été supérieures de près d
100.000 livres sterling a celles de 1925
A côté de cela, nous voyons lé group
Royal Mail: moins satisfait que l'anné
dernière. Lés bénéfices ont diminué d
42.000 livres sterling ou environ 5 pou
100, pour la compagnie mère. La lign
Lamport et Hplt voit ses f>énéfiçes net
réduits de près d'un tiers et ne donne pa
de dividende. La White Star, récem
ment absorbée, montre une balance fa
vorable de, 353iOOÔ livres sterling çon
tre 437.000 livres, sterling pour 1925,
Nombre -d'autres compatriotes, il es
vrai, présentent au contraire une amélio
ration sensible. La Clan Line rattrap-
ses arriérés de dividende. La Gênera
Steam Navigation C° reste au mêm
point que l'année dernière, mais la Moo
Line reprend dividendes et amortisse
ments. Plusieurs autres compagnies on
des bénéfices* en sérieuse augmentation
augmentation «liant couramment à 5(
pour 100.
Dans l'ensemble, on trouve une amé
lioration très nette. Comme, dans beau
coup de cas, le total des recettes brute;
n'est pas en augmentation sensible, e
comme les dépenses se sont accrues di
fait du charbon cher pendant la grève, i
faut conclure que l'année a amené de
meilleures conditions d'exploitation, une
i- plus grande régularité de trafic qui t.
u permis une meilleure adaptation du ton
e'nage à la demande. Il n'y a aucune rai
:-' son de croire que ces facteurs ont évolue
i. différemment depuis le commencemen
i- de 1927. Avec la diminution du coût dei
;- soutes, la situation devrait donc se pré
i- senter plus favorablement qu'au çoun
tr des années passées.
SE**
Passons aux armateurs de tpmps
* Pour eux, >au moment duf « bdojjih j» jd<
is- la grève, les frets Contaient à ; ^aqul
:" voyage, beaucoup plus vitetqûe^:J^tarif
" des compagnies régulières tenues à uni
1S certaine stabilité, soit par des engage
ments, soit par égard pour une clientèli
:" attirée, bonne à ménager. Aussi les ré
!" sultats financiers sont-ils ;briHSnt, coiajîïL
'e rés à ceux de |925, et très satisfaisant
par eux-mêmes. Ceci s'applique tout par
'r tiçulièrement aux « near trades », au:
:" routes à peu près comprises dans ce qui
u nous appelons Je cabotage internationà
l" et qui intéressent l'armémëiit français
5* Les comptes des firmes de Cardiff, çen
l| tre typique de.ee genre d'exploitation
:s sont très significatifs.
l" Eh 1925 on avait, en général, jojn
? péniblement les deux bouts, mais 1926 i
lt, permis de reprendre les distributions^ au?
actionnaires tout en faisantN face au:
àmortisseméntr et' en dotant les réserves
e Depuis, les frets ©nt baissé. Danlçér
i- tains trafics comme les grajns, les cour:
ir restent fort au-dessus de ce qu'ils étaien
is à pareille époque l'année dernière, tari
*~ dis que le combustible a baissé et que léi
x cargaisons en sortie sont plus régulières
i- .Parcon^
i- exemple ont faibli dans une mesure beau
e coup plus considérable et G^çomparti
'• ment ne reverra sans douté pas poiii
e ,1927 les confortables bilans de 1926.
e -y- ■ -:;'-: -;^v '
r En résumé, Timpté^sion qui 'se dëga
e ge dans l'ensemble, c'est que l'année der
s nière a vu une sérieuse amélioration dôlïi
s certains éléments persistent qui devraient
_ profiter pour sa' part à l'armement fraiv
l çais. . ;■;';.
Encore faut-il pour ceja certaines cp.iï-
dirions. Notre marine marchai}deT,' gg fui
j et à mesure que la stabilisation/affirme
ressent davantage les handicaps qui lu
e sont propres et qui pouvaient paraître le-
j gers au temps de l'inflation. Là situatiot
e de notre tramping charbonnier demande
r à être suivie de près ; il est probable que
les prochaines statistiques révéleront jurit
,. diminution de la part du pavillon natio-
nal dans lés. importations dé charbon,
) C'est un avertissement sérieux à l'heure
où l'on fait volontiers bon marché des in-
térêts de notre flotte charbonnière. En-
fin, dans la concurrence qui reste très vi-
s ve, il faut que notre armement puisse
j mettre en ligne un tonnage renouvelé à
t temps. C'est un point dont on va pouvoir
i s'occuper Utilement dès que les capitaux
, j réapparus se décideront à s'employer.
;l Le Courrier Manûmé.
La responsabilité
des transports maritimes
UN JUGEMENT IMPORTANT
Le tribupal de commerce de Marseille,
présidé par M. Labussière, vient de rendre
un important jugement en matière de res-
ponsabilité du transporteur maritime. Il
s'agit d'une compagnie de navigation -gui,
ayant reçu dix fûts d'huile* ne put en livrer
que cinq au débarquement à. Tunis, le reste
avait "disparu avant l'embarquement.
Conformément aux clauses du connaisse-
ment, elle offrait le remboursement du man-
quant à raison de un franc par kilo.' Le ju-
gement du tribunal de commerce l'a condam-
née à payer la valeur réelle de la marchan-
dise, soit 22.654 fr. 40.
Les attendus du jugement disent en subs-
tance :
« Les clauses du connaissement limitant
la responsabilité de la Compagnie de navi-
gation à la somme de 1 franc par kilo, ou
de 100 franies par colis, même lorsqu'il s'agit
de fret, sont nulles, comme étant immorales.
La valeur de 1 franc par kilo ou de 100
francs par colis étant absolument dérisoire
•t le .chargeur ayant cependant dû accepter
ce connaissement à casse d.u monopole de
fait .exercé par la Compagnie de navigation.
« La Compagnie qui sait que 1» j&archan-
dise était perdue au quai d'embaret qui offr.e la somme dérisoire insérée su
connaissement, jJ.rofite. de cette perte,.puis-
qu'elle ;bénéfieîe d'un s.upplément de place
dans ses cales et gi»«î/.en quelque sorte, elle
perçoit deux fois le fret, :Ce fait constitue
la faute''lucrative, qui même -jJsns le cas où
les clauses du connaissement dojy^nt s'appli-
quer comme valables, priverait, la Compa-
gnie du droit de s'en prévaloir. »
__ ——. ''■■ai ««:- i v .. —-
Cte Sud-Atlantique
Les produits ferats de l'exercice 1926 ont
atteint 124.325.763 francs, au lieu de 89 mil-
lions 278.418 francs en 1525. Déduction faite
des frais généraux, charges financières,
amortissements et provisions, H -reste un sol-
de créditeur de 4.385.661 francs (au lieu
d'une insuffisance de i.315.150 francs pré-
cédemment), ce .qui permettra d'amortir le
déficit antérieur et de reporter à nouveau
59.045 francs,
ECHOS
LES SERVICES
MARITIMES POSTAUX
1 FRANCE-ALGÉRIE-TUNISIE
La commission des services maritimes
] fos taux de France-Algêrie-Tujiisie est con-
■ vôquéc au _ sous-secrétariat de la marine
t marchande four le 28 juin.
ï . M. Tardieu, ministre des Travaux fu-
blics, a frié M. Morinaud, dèfuté de Cons-
„ iantine, de frésider cette commission. M;
'■ Moritiatid a accepté.
Cette commission -pourra aborder le fro-
blèmc des services maritimes 'postaux sous
tous ses asfects, l'ordre du jour n'étant fas
': limité.
\ REFAIRE DU « MÉTÉORE »
tr^ÉUe a été évoquée aux Délégations Fi-
Î nancières -par 'M. Guastavino qui a critiqué
très sévèrement l'accident qui a causé la
mort du -pilote Larmor. Sur son inierven-
1 iion, l'assemblée a voté une motion exi-
? \geant que l'exploitation de la ligne aérienne
• 'Marseille-Alger soit effectuée par des hy-
5 dravions détenteurs du certificat de navi-
gabilité de première catégorie et que dès
. maintenant cette décision- soit respectée par
' la société titulaire actuelle. ~
- M. le Gouverneur général a promis satis-
' faction entière à M. Çuastayino et un crédit
. de 2.800.000 francs a été voté, dont 1 mil-
r lion 300.000 francs pour Alger-Marseille et
1.500.000 francs pour Oran-Alicante et
' Oran-Casbalanca.
t ACADÉMIE DE MARINE
l r. A la dernièfe séance de l'académie de
j Marine, M. Georges Hersent- a montré
. l'-évplution des -forts maritimes depuis l'an-
tiquité à travers le moyen^âge, jusqu'à
' l'époque contemporaine, la navigation à va-
r .peur, avec l'augmentation du tannage et du
3 tirant d'eau ayant précipité le progrès des
t •installations maritimes. Il a ensuite exposé
^ les conditions auxquelles doivent, satisfaire
les grands établissements maritimes moder-
îves^ën ce qui concerne leur 1 outillage, leurs
y fonctions diverses, leurs modalités de ges-
V
' 3LES' PORTS ALGÉRIENS
. yAnx Délégations Financières, M, Lévy,
rapporteur de la Commission des Finances,
a déclaré que la politique suivie jusqu'à ce
jour n'a pas été heureuse et que la multi-
plication des petits ports est certainement
' une prreur. Il a précisé que l'A dministration
• devra s'entourer pour l'exécution des nou-
i veaux travaux envisagés, et qui exigent un
. gros effort financier, du maximum de ga-
' ranties techniques.
LA FLOTTE PÉTROLIÈRE ^
FRANÇAISE
, Le tonnage'des navires pétroliers battant
pavillon français, qui était insignifiant
;, avant la guerre, atteint aujourd'hui le chif-
l fre considérable de 300.000 tonneaux. La
Compagnie Auxiliaire de Navigation pos-
v sède à elle seule le tiers de ce tonnage, avec
huit pétroliers, dont quatre de plus de
10.000 tonneaux.
. LES CALES DE HALAGE
Les Délégations Financières ont voté un
crédit de principe et à ce sujet, M. Lévy,
rapporteur de la Commission des Finances,
a fait connaître que la Délégation des Non-
Colons a demandé que dans les ports fré-
quentés, par les embarcations de pèche et
où il ne peut être question d'effectuer des
travaux onéreux, il soit procédé à l'instal-
lation de cales de haldge. A cet effet, là
Délégation a adopté une augmentation de
150.000 francs.
La Commission des Finances a retenu le
principe de l'amendement et elle a inscrit
■un crédit de 1 franc seulement, à titre d'in-
dication. Elle a- estimé, en effet,, que les
crédits à voter ne peuvent être déterminés
qu'après établissement d'un programme.
LE GRAND PAQUEBOT
« ILE-DE-FRANCE »
Avant-hier samedi et hier dimanche ont
eu lieu les fêtes d'inauguration de la mise
en service du grand paquebot Ile-de-France,
de la Cte Générale Transatlatitique.
Un grand banquet a été présidé par M.,
André Tardieu, ministre dès Travaux pu-
blics., qui a prononcé un discours êlogïeux
sur les réalisations de la Cie Générale Tran-
satlantique depuis 1919.
JH. Dal Piaz, en remerciant, a porté un
toast à l'uniop amicale de la France et de
L'Amérique.
LES TRANSPORTS AÉRIENS
M. Lévy, rapporteur de la Commission
des Finances aux Délégations Financières,
à indiqué que sur les trois lignes aêrie?mes
dotées . Oian-Alicqnle, A^lger-Palma ou
Alicante, Antibes-Ajaccio-Bône-Plnlippevil-
le, seule la première fonctionne normale--*
ment. Il exprime l'espoir que des résultats
plus complets seront obtenus dans un avenir
pmc/iain. Il adresse ensuite un hommage
ému à là mémoire des victimes glorieuses
de l'aviation.
«missioD de Marine Barcfiaeà
LE8 SERVICES MARITIMES
DE LA CORSE
La commission de la marine marchande d
la Chambre a examiné la question des sei
vices maritimes de la Corse.
Après avoir entendu les députés de la Coi
se et de Marseille, la commission a entend
M. Tardieu, ministre dès Travaux publics
qui a fait connaître les résultats qu'il a obte
nus récemment :
1° Le quatrième navire supplémentair
sera commandé, au çlus tard, le 1" septere
bre 1928 ;
2" Un certain nombre de clauses particu
lières ,. au connaissement de là Compagni
Frayssinet sont supprimées -;
3° Le ministre s'est engagé à faire res
pecter les droits de tout syndicat régulièr«
ment constitué. '
M. Caïtucoli a été autorisé ensuite à de
poser un rapport-favorable au projet de,l(
ainsi modifié.
FIN DES TRAVAUX DE LA COMMISSION
EXTRAPARLEMENTAIRE
DE LA MARINE MARCHANDE
La commission extraparlementaire de 1
marine marchande a terminé ses travauj
M. André Tardieu, ministre des Travaux pi
blics, a présidé -sa séance plénière de' clc
ture. ' \
Au cours de cette séance, M. Brindeau, s<
nateur, président de la commission, a rap
pelé les conditions dans lesquelles elle ' fu
créée par M. Rio, sous-secrétaire d'Etat d
là Marine marchande, auquel il a adress
l'expression de la reconnaissance de ses coi
lègue§,
Puis, après avoir rendu hommage au r«
marquable travail du rapporteur général, M
Charles Leboucq, il a indiqué les enseigne
mfiits généraux qui se dégagent des travau
de la commission.
- A son tour, M. Charles 1 Leboucq, envasa
géant à la fois le passé et L'avenir,- a trac
l'historique des efforts accomplis par l'ai
mement français et. par nos chantiers d
*BB8*fgetn3nf-TïaVales~B. g indiqué l'oeuv'ï
qu'il leur reste à accomplir en çollaboratio:
avec les pouvoirs publics,
M. Rio a félicité les membres de la corn
mission d'avoir répondu à la confiance çju'i
avait ^mise en elle lorsqu'il la créa au moi
d'octobre 1924, Il a insisté sur l'union indis
pensable entre les employeurs et les employé
pour mener à bien la haute mission dont 1:
marine marchande française est investie.
Enfin, M. André Tardieu a rendu justic
aux travaux de la conimission et en parti
culier à l'exposé de M. Charles Leboucq. ]
a indiqué que les difficultés que traverse i
l'heure actuelle la marine marchande résul
tent à la fois de la situation "financière et de
conditions économiques générales. Le minis
tre des Travaux publics a ajouté :
« L'oeuvre d'après-guerre est encore biei
plus difficile à réaliser que l'oeuvre de guer
re. A ce point de vue, les travaux de la com
mission éxtraparlémentaire de laf marini
marchande apporteront des indications pré
cieuses au Gouvernement qui est bien décidi
à poursuivre énergiquement la restauratioi
de l'industrie des transports maritimes, s
Constatant qu'il serait fâcheux qu'un or
ganisme qui a rendu tant de services vint i
disparaître complètement, '•M. Tardieu a an
nonce son intention de maintenir à ses côté;
une commission d'études 'destinée à l'aide]
dans la tâche qu'il se propose d'accompli]
en vue de doter le pays d'une marine mar
chande digne de lui,
—: ! <»»»' ,
L'Abordage de " r Antoine Schiaffino 1
Le vapeur français Anteine-Schiaffino
capitaine Mallo, venant d'Alger, son porl
d'attache, avec un chargement de phosphate
faisait route, le 27 mai, sur Dunkerque.
Vers 21 h. 30, alors qu'il se trouvait à six
milles dans l'ouest d'Ouessant, marchant à
une vitesse réduite — la brume étant extrê-
mement épaisse — il fut abordé par tribord
avant.
Le -choc fut si violent que l'étrave du
Sahiaffino^ fut enfoncée ; l'eau, pénétrant
par l'écubier, envahit le picq.
Le navire abordeur poursuivit sa route,
et ce n'est que plus tard,, questionné par
T.S.F. par le capitaine Mallo, qu'il se fit con-
naître.
Il s'agissait du cargo Highland, de Lon-
dres. Ayant, lui aussi, subi des avaries par
le travers de sa passerelle, il fit route sur
Falmouth.
Le remorqueur Iroise, avisé de la collision
par un radio du poste de T.S.F. d'Ouessant,
prit la mer vers deux heures du matin pour
prêter assistance au Schiaff'inà\ Mais sa
marché ayant été entravée par la brume, il
ne pût le joindre que vers neuf heures du
matin.
Convoyé par le remorqueur,- YAntpine-
Sehiaffino poursuivit sa route sur Brest, où
des réparations provisoires seront faites
pour lui permettre de gagner Dunkerque.
1 Le Scandale des ôisaâs
IV
e Nous tenons à mettre les choses au povnt
Il n'a jamais été dans nos intentions de de
mander pour le moment l'organisation pri
vêe d'une police quelconque.
Nous voulons tout au contraire que l
'' commerce maritime obtienne régulièremen
''es services de police et d'éclairage dus pa
'a Chambre de Commerce, et pour lesquel
e des taxes sont - régulièrement perçues, ca
L_ nous savons fort bien qu'une or-ganisatio;
, ''privée augmenterait fâcheusement le coït
[. d'un fret déjà élevé,
e . Nous irons \:ette jemaine demande/ <à l
Cliambre 'de^Çômmerèe ce qu'elle pense >à c
.. sujet et publierons intégralement et imfar
,. t\alement les déclarations que nous pourron
Ï obtenir. ' , .. ,
;_ En attendant nous continuons notre en
,j quête.
SOCIETE GENERALE TRANSPORTS
p MARITIMES A VALEUR*'"
Nous avons, le plaisir de rencontrer M
Carol et son précieux collaborateur M
a Agostini.
:' Dès les premiers mots, la réponse est trè
l_ nette.
— Alger,' comme vous l'avez dit, est ui
véritable coupe-gorge.
,. [ On,-a été jusqu'à nous voler aujourd'hui
it en plein jour, la pomme en cuivre de notr
e esc'alierf
é Nous " ne parlons pas des marchandise
1- subtilisées de la même manière à la port
mêmei.de nos bureaux, * ne serait-ce qu'un
j- caisse de vins, encore ces jours derniers.
Les -nols des quais ne se comptent plui
bien que nous fassions notre survejllanc
x \. , ' \ .
nous-mêmes.
La 'formule appliquée n'est autre que
é' ■? Aide-toi, le ciel t'aidera » ; et commç 1
.. ciel a fort, à' faire probablement, tout va ;
e la dérive, selon le terme maritime,
i~" 'LVcfeTa donc pour représentant direct e
ti puissant la Chambre de Commerce. Celle-c
' nous a promis pour le 1" janvier 1927 uni
.- police semblable à celle dû port de Mar
il seille.'Nous attendons toujours une réalisa
s 'tion. en laquelle- nous espérons encore, ei
i- dépit de toutes les désillusions.
s Comme, vous l'avez- mentionné (et il n'y ;
a plus grand'chose à dire à ce sujet), le por
d'Alger est extrêmement facile à surveiller
e Ses rampes permettent' l'organisation limi
- tée d'une police qui' devrait interdire l'accè
I, des quais à beaucoup d'indésirables.
* Des rafles massives donneraient égale
■ ment de bons résultats. Tenez, il y a encon
s une demi-heure, les passagers débarquan
" par la Transatlantique étaient pris d'assau
et mis en'coupe réglée par la tourbe qui
3 vous signaliez dans un précédent article.
— Avez-vous quelques suggestions?
— Peut-être!
e A l'heure actuelle, il existe un servici
' qui fonctionne dans le port, service rédui
3 à l'état squelettique malheureusement. Il es
1 dirigé par M. Joussin, commissaire du port
Pourquoi avec ce service, actuellemen
" embryonnaire, ne pas commencer une orga>
*■ nisation que l'on rendrait parfaite?
Pour le moment, cette brigade ne peu
5 s'occuper que des embarquements clandes-
" tins. En leur adjoignant un deuxième com-
missaire et des inspecteurs, le remède sérail
tout de suite trouvé.
Armement THIBAUT
' Pour. M. Albert Thibaut, la question pré-
sente également un grand intérêt.
> — Si nous avons eu à souffrir des vols !
: s'exclame-t-il. Mais d'autant plus que nous
< possédons un petit terrain de cinq mètres de
profondeur longé par deux routes transver-
; sables. U nous est donc impossible d'orga-
niser une surveillance quelconque.
Quand un de nos gardiens fait une obser-
vation à un délinquant (arabe ou moukère)
qui passe sur une des voies précitées tout
en cherchant à voler quelque chose, c'est
tout juste si on n'arrête pas notre gardien
contre lequel la foule est ameutée très habi-
lement.
Ces temps derniers, j'ai été condamné
par le tribunal à rembourser 5.000 francs
pour une malle volée contenant un trous-
seau de soie. Comme j'avais touché 2 francs
de fret, vous pouvez juger du bénéfice que
j'ai pu réaliser. J'ajoute encore à cela 500
francs de dommages et intérêts et les dé-
pens.
Ce que nous désirerions ? Mais le fa-
meux projet de la Chambre de Commerce
qui nous semble la toison d'or. Remarquez
que je ne puis être autorisé à clôturer mon
terrain, d'autant plus que je suis toujours
sous la menace d'une expulsion brandie
comme une véritable épée de Damoclès.
Si vous venez à cette fenêtre, vous pour-
rez remarquer toutes les moukères à l'affût;
ces voleuses professionnellement organisées
sont toutes munies de couffins. £t de balais.
: Comme elles ont le droit de'-circuler, pen-
. dant que l'une amuse ,un gardien, l'autre
. crève rapidement un sac d'un coup de cou-
teau, subtilise dix ou quinze kilogs de den-
f rées... et le tour est joué. Le reste du sac
t éventré se perdra sur le sol naturellement.
r Et si par malheur un gardien intervient, la ''..'"
s moukère poussera des cris de bête qu'on
r égorge et toute la racaille des quais inter-
,? viendra. - •
i La solution ? Mais elle est très simple.
Empêcher la montée sûr les boulevards par
% les escaliers de tous les dockers, bien sou-
e vent porteurs de marchandises volées à
.. bord.'Une surveillance des rampes, demân-
s dée j?ar tout le monde.
Nous savons fort bien que dans le com-
, nierce maritime le fameux système « D »
est adroitement appliqué. J'eus autrefois un ."■,'Z,.'.•
capitaine malhonnête. Pour le faire arrêter,
j essayai vainement de m'adresser à Ja po-
lice, a la Sûreté"' a TInscriptidn maritime.
En fin de compte, j'ai entrevu le moment ;
-' où, à l'abri des lois, profitant dû maquis de
la procédure maritime, c'est moi qui aurais
été condamné.
s
. Il manque une organisation complète.
Une liaison b,asée sur l'a compréhension du
n commerce maritime en général. Mais ce rô-
le-là, n'incombe-t-il, pas à la Chambre de ' "'-.
[ Commerce?
e . L'ENTREPRISE MARITIME
ET COMMERCIALE
s . *
En l'absence du directeur de cette société.
nous sommes reçus par le secrétaire gêné-
1 rai..
— Tous les termes employés au'cours de
'> votre enquête sont rigoureusement exacts. Il
e n'y ,a plus rien à dire après les déclamations
, àéji exposées et dont dn ne peut contester
;, la vérité. ._ . . v <
e , Nous dirons même qu'il .n'y a aucune
\ exagération de, prétendre que /toutes les
plaintes restent sans résultats, étant nous-
mêmes , victimes des^mêmés""abùs".~^e'~plus,, "' ■
. les 'condamnations des voleurs sont si' béni-
gnes >que l'on finit par renoncer à porter
e plainte. '
Mais voici un fait plus grave pour votre
j. édification. Un jour, on nous annonce que
l'on venait de surprendre un livreur dé chez
nous qui transportait dans un camion tou-
tes sortes de marchandises volées (caisses de ' ■ ',
sucre et de savon).
Les douaniers arrêtent les voleurs, les con-
g duisent à la douane, saisissent la marchan- ■■>■■
dise... 1 et relâchent les délinquants sous le
prétexte qu'ils n'étaient pas chargés de fai-
re la police, leur devoir consistant à s'oc-
" cuper simplement des droits,payes ou non.
— Avez-vous déposé une plainte?
— Evidemment, mais les voleurs sont
restés introuvables comme vous devez le
penser, alors qu'il aurait été si facile de les
garder-dès le début
Un autre jour, nous surprenons un Ara-
- be qui subtilisait deux bouteilles dans un
de nos casiers. Inutile de vous dire que ce
casier finissait d'être vidé de la même ma-
• niere. Nous appelons un agent. Celui-ci
t nous fait remarquer que l'affaire était bien
■ banale pour deux bouteilles.
— Mais, rétorquons-nous, le casier vient
d'être vidé et le voleur finissait cette fruc-
tueuse opération?
— Qu'importe! et le commissaire a été
du même avis que son subordonné. L'affaire
en est restée là.
— Quel remède préconisez-vous?
— Exactement celui qui fut mentionné
dans vos précédents articles. La réorganisa-
tion de la police. La surveillance dès ram-
pes et des accès des quais.
Quoi qu'il en soit, il nous semble que ies
vols ne Sont pas des cas isolés, mais sont
adroitement organisés.
Nous avions un chaland de vins. Des ban-
dits sont venus a bord attaquer les" gardiens,
ies menaçant de revolvers. "Mais comme nos
gardiens ne sont pas assermentés, la plain-
te déposée le lendemain est restée natu-
rellement sans résultat.
Au début de l'établissement des nou-
veaux hangars au mole Al-Djeina, nous
avons eu beaucoup de vols de sacs de dans
et de marchandises diverses.
Le recrutement des gardiens devient de
plus en plus difficile et pour cause! il esi
temps que la Chambre de Commerce intei-
vienne et comprenne dans son projet dé, sé-
curité un éclairage un peu plus intensii.
Mais ces piojets seront-ils en applica-
tion i Et quand ? ,
Léo FERNAND.
Les bureaux de la rédaction
' et de l'administration
sont transférés 10, rue Bedeau
Téléphone 27-12
e
La situation de l'armement anglais
La plupart des compagnies de nav;
gation anglaises ont maintenant ten
leurs assemblées annuelles et publié
leurs rapports qui donnent, à côté des rt
sultats dé 1926, des avis sur la situatioi
On peut en tirer une impression d'enserr
. ble dont la portée est d'autant plus gé
nérale que la flotte marchande britann
que représente encore un tiers du tonna
ge mondial. :
Il ne faut évidemment pas perdre d
vue que l'année a présenté un caractèî
exceptionnel, du fait de la grève d<
charbonnages. En tenant raisonnabh
ment compte de^ ce facteur anormal o
peut néanmoins faire ; des constatatiôr
intéressantes. ' -
. On voit d'abord que les choses se pri
sentent tout différemment pour les 1
gnes régulières et pour les armateurs d
tramps.
Pour ces derniers, rétablissement si
toute la ligne, allant jusqu'à la prbsp<
rite dans certains cas. Pour les linersa
* contraire, résultats variables d'une affa
- re à l'autre. Ceci se comprend du rèst<
les tramps pouvant se porter là où le in
fie est attrayant, ont à pue près chance
égales ; tandis que la compagnie ath
. çhée à telle zone d'exploitation, subit 1«
conditions locales auxquelles échapper
telles autres lignes.
*■* * - ..;
Si l'on prenait pour seul exemple 1
«as de la Gunard, la i situation apparai
trait brillante pour les-grandes çompa
gnies. Les profits ont: augmenté deplu
de 55 pour 100 par rapport à 1925 t
de quelque 35 pour 100 par rapport au
meilleursj£su!tats; çlçsi.cinq dernières aii
nées. Geçi bien que les chargea finar
cières aient été supérieures de près d
100.000 livres sterling a celles de 1925
A côté de cela, nous voyons lé group
Royal Mail: moins satisfait que l'anné
dernière. Lés bénéfices ont diminué d
42.000 livres sterling ou environ 5 pou
100, pour la compagnie mère. La lign
Lamport et Hplt voit ses f>énéfiçes net
réduits de près d'un tiers et ne donne pa
de dividende. La White Star, récem
ment absorbée, montre une balance fa
vorable de, 353iOOÔ livres sterling çon
tre 437.000 livres, sterling pour 1925,
Nombre -d'autres compatriotes, il es
vrai, présentent au contraire une amélio
ration sensible. La Clan Line rattrap-
ses arriérés de dividende. La Gênera
Steam Navigation C° reste au mêm
point que l'année dernière, mais la Moo
Line reprend dividendes et amortisse
ments. Plusieurs autres compagnies on
des bénéfices* en sérieuse augmentation
augmentation «liant couramment à 5(
pour 100.
Dans l'ensemble, on trouve une amé
lioration très nette. Comme, dans beau
coup de cas, le total des recettes brute;
n'est pas en augmentation sensible, e
comme les dépenses se sont accrues di
fait du charbon cher pendant la grève, i
faut conclure que l'année a amené de
meilleures conditions d'exploitation, une
i- plus grande régularité de trafic qui t.
u permis une meilleure adaptation du ton
e'nage à la demande. Il n'y a aucune rai
:-' son de croire que ces facteurs ont évolue
i. différemment depuis le commencemen
i- de 1927. Avec la diminution du coût dei
;- soutes, la situation devrait donc se pré
i- senter plus favorablement qu'au çoun
tr des années passées.
SE**
Passons aux armateurs de tpmps
* Pour eux, >au moment duf « bdojjih j» jd<
is- la grève, les frets Contaient à ; ^aqul
:" voyage, beaucoup plus vitetqûe^:J^tarif
" des compagnies régulières tenues à uni
1S certaine stabilité, soit par des engage
ments, soit par égard pour une clientèli
:" attirée, bonne à ménager. Aussi les ré
!" sultats financiers sont-ils ;briHSnt, coiajîïL
'e rés à ceux de |925, et très satisfaisant
par eux-mêmes. Ceci s'applique tout par
'r tiçulièrement aux « near trades », au:
:" routes à peu près comprises dans ce qui
u nous appelons Je cabotage internationà
l" et qui intéressent l'armémëiit français
5* Les comptes des firmes de Cardiff, çen
l| tre typique de.ee genre d'exploitation
:s sont très significatifs.
l" Eh 1925 on avait, en général, jojn
? péniblement les deux bouts, mais 1926 i
lt, permis de reprendre les distributions^ au?
actionnaires tout en faisantN face au:
àmortisseméntr et' en dotant les réserves
e Depuis, les frets ©nt baissé. Danlçér
i- tains trafics comme les grajns, les cour:
ir restent fort au-dessus de ce qu'ils étaien
is à pareille époque l'année dernière, tari
*~ dis que le combustible a baissé et que léi
x cargaisons en sortie sont plus régulières
i- .Parcon^
i- exemple ont faibli dans une mesure beau
e coup plus considérable et G^çomparti
'• ment ne reverra sans douté pas poiii
e ,1927 les confortables bilans de 1926.
e -y- ■ -:;'-: -;^v '
r En résumé, Timpté^sion qui 'se dëga
e ge dans l'ensemble, c'est que l'année der
s nière a vu une sérieuse amélioration dôlïi
s certains éléments persistent qui devraient
_ profiter pour sa' part à l'armement fraiv
l çais. . ;■;';.
Encore faut-il pour ceja certaines cp.iï-
dirions. Notre marine marchai}deT,' gg fui
j et à mesure que la stabilisation/affirme
ressent davantage les handicaps qui lu
e sont propres et qui pouvaient paraître le-
j gers au temps de l'inflation. Là situatiot
e de notre tramping charbonnier demande
r à être suivie de près ; il est probable que
les prochaines statistiques révéleront jurit
,. diminution de la part du pavillon natio-
nal dans lés. importations dé charbon,
) C'est un avertissement sérieux à l'heure
où l'on fait volontiers bon marché des in-
térêts de notre flotte charbonnière. En-
fin, dans la concurrence qui reste très vi-
s ve, il faut que notre armement puisse
j mettre en ligne un tonnage renouvelé à
t temps. C'est un point dont on va pouvoir
i s'occuper Utilement dès que les capitaux
, j réapparus se décideront à s'employer.
;l Le Courrier Manûmé.
La responsabilité
des transports maritimes
UN JUGEMENT IMPORTANT
Le tribupal de commerce de Marseille,
présidé par M. Labussière, vient de rendre
un important jugement en matière de res-
ponsabilité du transporteur maritime. Il
s'agit d'une compagnie de navigation -gui,
ayant reçu dix fûts d'huile* ne put en livrer
que cinq au débarquement à. Tunis, le reste
avait "disparu avant l'embarquement.
Conformément aux clauses du connaisse-
ment, elle offrait le remboursement du man-
quant à raison de un franc par kilo.' Le ju-
gement du tribunal de commerce l'a condam-
née à payer la valeur réelle de la marchan-
dise, soit 22.654 fr. 40.
Les attendus du jugement disent en subs-
tance :
« Les clauses du connaissement limitant
la responsabilité de la Compagnie de navi-
gation à la somme de 1 franc par kilo, ou
de 100 franies par colis, même lorsqu'il s'agit
de fret, sont nulles, comme étant immorales.
La valeur de 1 franc par kilo ou de 100
francs par colis étant absolument dérisoire
•t le .chargeur ayant cependant dû accepter
ce connaissement à casse d.u monopole de
fait .exercé par la Compagnie de navigation.
« La Compagnie qui sait que 1» j&archan-
dise était perdue au quai d'embar
connaissement, jJ.rofite. de cette perte,.puis-
qu'elle ;bénéfieîe d'un s.upplément de place
dans ses cales et gi»«î/.en quelque sorte, elle
perçoit deux fois le fret, :Ce fait constitue
la faute''lucrative, qui même -jJsns le cas où
les clauses du connaissement dojy^nt s'appli-
quer comme valables, priverait, la Compa-
gnie du droit de s'en prévaloir. »
__ ——. ''■■ai ««:- i v .. —-
Cte
Les produits ferats de l'exercice 1926 ont
atteint 124.325.763 francs, au lieu de 89 mil-
lions 278.418 francs en 1525. Déduction faite
des frais généraux, charges financières,
amortissements et provisions, H -reste un sol-
de créditeur de 4.385.661 francs (au lieu
d'une insuffisance de i.315.150 francs pré-
cédemment), ce .qui permettra d'amortir le
déficit antérieur et de reporter à nouveau
59.045 francs,
ECHOS
LES SERVICES
MARITIMES POSTAUX
1 FRANCE-ALGÉRIE-TUNISIE
La commission des services maritimes
] fos taux de France-Algêrie-Tujiisie est con-
■ vôquéc au _ sous-secrétariat de la marine
t marchande four le 28 juin.
ï . M. Tardieu, ministre des Travaux fu-
blics, a frié M. Morinaud, dèfuté de Cons-
„ iantine, de frésider cette commission. M;
'■ Moritiatid a accepté.
Cette commission -pourra aborder le fro-
blèmc des services maritimes 'postaux sous
tous ses asfects, l'ordre du jour n'étant fas
': limité.
\ REFAIRE DU « MÉTÉORE »
tr^ÉUe a été évoquée aux Délégations Fi-
Î nancières -par 'M. Guastavino qui a critiqué
très sévèrement l'accident qui a causé la
mort du -pilote Larmor. Sur son inierven-
1 iion, l'assemblée a voté une motion exi-
? \geant que l'exploitation de la ligne aérienne
• 'Marseille-Alger soit effectuée par des hy-
5 dravions détenteurs du certificat de navi-
gabilité de première catégorie et que dès
. maintenant cette décision- soit respectée par
' la société titulaire actuelle. ~
- M. le Gouverneur général a promis satis-
' faction entière à M. Çuastayino et un crédit
. de 2.800.000 francs a été voté, dont 1 mil-
r lion 300.000 francs pour Alger-Marseille et
1.500.000 francs pour Oran-Alicante et
' Oran-Casbalanca.
t ACADÉMIE DE MARINE
l r. A la dernièfe séance de l'académie de
j Marine, M. Georges Hersent- a montré
. l'-évplution des -forts maritimes depuis l'an-
tiquité à travers le moyen^âge, jusqu'à
' l'époque contemporaine, la navigation à va-
r .peur, avec l'augmentation du tannage et du
3 tirant d'eau ayant précipité le progrès des
t •installations maritimes. Il a ensuite exposé
^ les conditions auxquelles doivent, satisfaire
les grands établissements maritimes moder-
îves^ën ce qui concerne leur 1 outillage, leurs
y fonctions diverses, leurs modalités de ges-
V
' 3LES' PORTS ALGÉRIENS
. yAnx Délégations Financières, M, Lévy,
rapporteur de la Commission des Finances,
a déclaré que la politique suivie jusqu'à ce
jour n'a pas été heureuse et que la multi-
plication des petits ports est certainement
' une prreur. Il a précisé que l'A dministration
• devra s'entourer pour l'exécution des nou-
i veaux travaux envisagés, et qui exigent un
. gros effort financier, du maximum de ga-
' ranties techniques.
LA FLOTTE PÉTROLIÈRE ^
FRANÇAISE
, Le tonnage'des navires pétroliers battant
pavillon français, qui était insignifiant
;, avant la guerre, atteint aujourd'hui le chif-
l fre considérable de 300.000 tonneaux. La
Compagnie Auxiliaire de Navigation pos-
v sède à elle seule le tiers de ce tonnage, avec
huit pétroliers, dont quatre de plus de
10.000 tonneaux.
. LES CALES DE HALAGE
Les Délégations Financières ont voté un
crédit de principe et à ce sujet, M. Lévy,
rapporteur de la Commission des Finances,
a fait connaître que la Délégation des Non-
Colons a demandé que dans les ports fré-
quentés, par les embarcations de pèche et
où il ne peut être question d'effectuer des
travaux onéreux, il soit procédé à l'instal-
lation de cales de haldge. A cet effet, là
Délégation a adopté une augmentation de
150.000 francs.
La Commission des Finances a retenu le
principe de l'amendement et elle a inscrit
■un crédit de 1 franc seulement, à titre d'in-
dication. Elle a- estimé, en effet,, que les
crédits à voter ne peuvent être déterminés
qu'après établissement d'un programme.
LE GRAND PAQUEBOT
« ILE-DE-FRANCE »
Avant-hier samedi et hier dimanche ont
eu lieu les fêtes d'inauguration de la mise
en service du grand paquebot Ile-de-France,
de la Cte Générale Transatlatitique.
Un grand banquet a été présidé par M.,
André Tardieu, ministre dès Travaux pu-
blics., qui a prononcé un discours êlogïeux
sur les réalisations de la Cie Générale Tran-
satlantique depuis 1919.
JH. Dal Piaz, en remerciant, a porté un
toast à l'uniop amicale de la France et de
L'Amérique.
LES TRANSPORTS AÉRIENS
M. Lévy, rapporteur de la Commission
des Finances aux Délégations Financières,
à indiqué que sur les trois lignes aêrie?mes
dotées . Oian-Alicqnle, A^lger-Palma ou
Alicante, Antibes-Ajaccio-Bône-Plnlippevil-
le, seule la première fonctionne normale--*
ment. Il exprime l'espoir que des résultats
plus complets seront obtenus dans un avenir
pmc/iain. Il adresse ensuite un hommage
ému à là mémoire des victimes glorieuses
de l'aviation.
«missioD de Marine Barcfiaeà
LE8 SERVICES MARITIMES
DE LA CORSE
La commission de la marine marchande d
la Chambre a examiné la question des sei
vices maritimes de la Corse.
Après avoir entendu les députés de la Coi
se et de Marseille, la commission a entend
M. Tardieu, ministre dès Travaux publics
qui a fait connaître les résultats qu'il a obte
nus récemment :
1° Le quatrième navire supplémentair
sera commandé, au çlus tard, le 1" septere
bre 1928 ;
2" Un certain nombre de clauses particu
lières ,. au connaissement de là Compagni
Frayssinet sont supprimées -;
3° Le ministre s'est engagé à faire res
pecter les droits de tout syndicat régulièr«
ment constitué. '
M. Caïtucoli a été autorisé ensuite à de
poser un rapport-favorable au projet de,l(
ainsi modifié.
FIN DES TRAVAUX DE LA COMMISSION
EXTRAPARLEMENTAIRE
DE LA MARINE MARCHANDE
La commission extraparlementaire de 1
marine marchande a terminé ses travauj
M. André Tardieu, ministre des Travaux pi
blics, a présidé -sa séance plénière de' clc
ture. ' \
Au cours de cette séance, M. Brindeau, s<
nateur, président de la commission, a rap
pelé les conditions dans lesquelles elle ' fu
créée par M. Rio, sous-secrétaire d'Etat d
là Marine marchande, auquel il a adress
l'expression de la reconnaissance de ses coi
lègue§,
Puis, après avoir rendu hommage au r«
marquable travail du rapporteur général, M
Charles Leboucq, il a indiqué les enseigne
mfiits généraux qui se dégagent des travau
de la commission.
- A son tour, M. Charles 1 Leboucq, envasa
géant à la fois le passé et L'avenir,- a trac
l'historique des efforts accomplis par l'ai
mement français et. par nos chantiers d
*BB8*fgetn3nf-TïaVales~B. g indiqué l'oeuv'ï
qu'il leur reste à accomplir en çollaboratio:
avec les pouvoirs publics,
M. Rio a félicité les membres de la corn
mission d'avoir répondu à la confiance çju'i
avait ^mise en elle lorsqu'il la créa au moi
d'octobre 1924, Il a insisté sur l'union indis
pensable entre les employeurs et les employé
pour mener à bien la haute mission dont 1:
marine marchande française est investie.
Enfin, M. André Tardieu a rendu justic
aux travaux de la conimission et en parti
culier à l'exposé de M. Charles Leboucq. ]
a indiqué que les difficultés que traverse i
l'heure actuelle la marine marchande résul
tent à la fois de la situation "financière et de
conditions économiques générales. Le minis
tre des Travaux publics a ajouté :
« L'oeuvre d'après-guerre est encore biei
plus difficile à réaliser que l'oeuvre de guer
re. A ce point de vue, les travaux de la com
mission éxtraparlémentaire de laf marini
marchande apporteront des indications pré
cieuses au Gouvernement qui est bien décidi
à poursuivre énergiquement la restauratioi
de l'industrie des transports maritimes, s
Constatant qu'il serait fâcheux qu'un or
ganisme qui a rendu tant de services vint i
disparaître complètement, '•M. Tardieu a an
nonce son intention de maintenir à ses côté;
une commission d'études 'destinée à l'aide]
dans la tâche qu'il se propose d'accompli]
en vue de doter le pays d'une marine mar
chande digne de lui,
—: ! <»»»' ,
L'Abordage de " r Antoine Schiaffino 1
Le vapeur français Anteine-Schiaffino
capitaine Mallo, venant d'Alger, son porl
d'attache, avec un chargement de phosphate
faisait route, le 27 mai, sur Dunkerque.
Vers 21 h. 30, alors qu'il se trouvait à six
milles dans l'ouest d'Ouessant, marchant à
une vitesse réduite — la brume étant extrê-
mement épaisse — il fut abordé par tribord
avant.
Le -choc fut si violent que l'étrave du
Sahiaffino^ fut enfoncée ; l'eau, pénétrant
par l'écubier, envahit le picq.
Le navire abordeur poursuivit sa route,
et ce n'est que plus tard,, questionné par
T.S.F. par le capitaine Mallo, qu'il se fit con-
naître.
Il s'agissait du cargo Highland, de Lon-
dres. Ayant, lui aussi, subi des avaries par
le travers de sa passerelle, il fit route sur
Falmouth.
Le remorqueur Iroise, avisé de la collision
par un radio du poste de T.S.F. d'Ouessant,
prit la mer vers deux heures du matin pour
prêter assistance au Schiaff'inà\ Mais sa
marché ayant été entravée par la brume, il
ne pût le joindre que vers neuf heures du
matin.
Convoyé par le remorqueur,- YAntpine-
Sehiaffino poursuivit sa route sur Brest, où
des réparations provisoires seront faites
pour lui permettre de gagner Dunkerque.
1 Le Scandale des ôisaâs
IV
e Nous tenons à mettre les choses au povnt
Il n'a jamais été dans nos intentions de de
mander pour le moment l'organisation pri
vêe d'une police quelconque.
Nous voulons tout au contraire que l
'' commerce maritime obtienne régulièremen
''es services de police et d'éclairage dus pa
'a Chambre de Commerce, et pour lesquel
e des taxes sont - régulièrement perçues, ca
L_ nous savons fort bien qu'une or-ganisatio;
, ''privée augmenterait fâcheusement le coït
[. d'un fret déjà élevé,
e . Nous irons \:ette jemaine demande/ <à l
Cliambre 'de^Çômmerèe ce qu'elle pense >à c
.. sujet et publierons intégralement et imfar
,. t\alement les déclarations que nous pourron
Ï obtenir. ' , .. ,
;_ En attendant nous continuons notre en
,j quête.
SOCIETE GENERALE TRANSPORTS
p MARITIMES A VALEUR*'"
Nous avons, le plaisir de rencontrer M
Carol et son précieux collaborateur M
a Agostini.
:' Dès les premiers mots, la réponse est trè
l_ nette.
— Alger,' comme vous l'avez dit, est ui
véritable coupe-gorge.
,. [ On,-a été jusqu'à nous voler aujourd'hui
it en plein jour, la pomme en cuivre de notr
e esc'alierf
é Nous " ne parlons pas des marchandise
1- subtilisées de la même manière à la port
mêmei.de nos bureaux, * ne serait-ce qu'un
j- caisse de vins, encore ces jours derniers.
Les -nols des quais ne se comptent plui
bien que nous fassions notre survejllanc
x \. , ' \ .
nous-mêmes.
La 'formule appliquée n'est autre que
é' ■? Aide-toi, le ciel t'aidera » ; et commç 1
.. ciel a fort, à' faire probablement, tout va ;
e la dérive, selon le terme maritime,
i~" 'LVcfeTa donc pour représentant direct e
ti puissant la Chambre de Commerce. Celle-c
' nous a promis pour le 1" janvier 1927 uni
.- police semblable à celle dû port de Mar
il seille.'Nous attendons toujours une réalisa
s 'tion. en laquelle- nous espérons encore, ei
i- dépit de toutes les désillusions.
s Comme, vous l'avez- mentionné (et il n'y ;
a plus grand'chose à dire à ce sujet), le por
d'Alger est extrêmement facile à surveiller
e Ses rampes permettent' l'organisation limi
- tée d'une police qui' devrait interdire l'accè
I, des quais à beaucoup d'indésirables.
* Des rafles massives donneraient égale
■ ment de bons résultats. Tenez, il y a encon
s une demi-heure, les passagers débarquan
" par la Transatlantique étaient pris d'assau
et mis en'coupe réglée par la tourbe qui
3 vous signaliez dans un précédent article.
— Avez-vous quelques suggestions?
— Peut-être!
e A l'heure actuelle, il existe un servici
' qui fonctionne dans le port, service rédui
3 à l'état squelettique malheureusement. Il es
1 dirigé par M. Joussin, commissaire du port
Pourquoi avec ce service, actuellemen
" embryonnaire, ne pas commencer une orga>
*■ nisation que l'on rendrait parfaite?
Pour le moment, cette brigade ne peu
5 s'occuper que des embarquements clandes-
" tins. En leur adjoignant un deuxième com-
missaire et des inspecteurs, le remède sérail
tout de suite trouvé.
Armement THIBAUT
' Pour. M. Albert Thibaut, la question pré-
sente également un grand intérêt.
> — Si nous avons eu à souffrir des vols !
: s'exclame-t-il. Mais d'autant plus que nous
< possédons un petit terrain de cinq mètres de
profondeur longé par deux routes transver-
; sables. U nous est donc impossible d'orga-
niser une surveillance quelconque.
Quand un de nos gardiens fait une obser-
vation à un délinquant (arabe ou moukère)
qui passe sur une des voies précitées tout
en cherchant à voler quelque chose, c'est
tout juste si on n'arrête pas notre gardien
contre lequel la foule est ameutée très habi-
lement.
Ces temps derniers, j'ai été condamné
par le tribunal à rembourser 5.000 francs
pour une malle volée contenant un trous-
seau de soie. Comme j'avais touché 2 francs
de fret, vous pouvez juger du bénéfice que
j'ai pu réaliser. J'ajoute encore à cela 500
francs de dommages et intérêts et les dé-
pens.
Ce que nous désirerions ? Mais le fa-
meux projet de la Chambre de Commerce
qui nous semble la toison d'or. Remarquez
que je ne puis être autorisé à clôturer mon
terrain, d'autant plus que je suis toujours
sous la menace d'une expulsion brandie
comme une véritable épée de Damoclès.
Si vous venez à cette fenêtre, vous pour-
rez remarquer toutes les moukères à l'affût;
ces voleuses professionnellement organisées
sont toutes munies de couffins. £t de balais.
: Comme elles ont le droit de'-circuler, pen-
. dant que l'une amuse ,un gardien, l'autre
. crève rapidement un sac d'un coup de cou-
teau, subtilise dix ou quinze kilogs de den-
f rées... et le tour est joué. Le reste du sac
t éventré se perdra sur le sol naturellement.
r Et si par malheur un gardien intervient, la ''..'"
s moukère poussera des cris de bête qu'on
r égorge et toute la racaille des quais inter-
,? viendra. - •
i La solution ? Mais elle est très simple.
Empêcher la montée sûr les boulevards par
% les escaliers de tous les dockers, bien sou-
e vent porteurs de marchandises volées à
.. bord.'Une surveillance des rampes, demân-
s dée j?ar tout le monde.
Nous savons fort bien que dans le com-
, nierce maritime le fameux système « D »
est adroitement appliqué. J'eus autrefois un ."■,'Z,.'.•
capitaine malhonnête. Pour le faire arrêter,
j essayai vainement de m'adresser à Ja po-
lice, a la Sûreté"' a TInscriptidn maritime.
En fin de compte, j'ai entrevu le moment ;
-' où, à l'abri des lois, profitant dû maquis de
la procédure maritime, c'est moi qui aurais
été condamné.
s
. Il manque une organisation complète.
Une liaison b,asée sur l'a compréhension du
n commerce maritime en général. Mais ce rô-
le-là, n'incombe-t-il, pas à la Chambre de ' "'-.
[ Commerce?
e . L'ENTREPRISE MARITIME
ET COMMERCIALE
s . *
En l'absence du directeur de cette société.
nous sommes reçus par le secrétaire gêné-
1 rai..
— Tous les termes employés au'cours de
'> votre enquête sont rigoureusement exacts. Il
e n'y ,a plus rien à dire après les déclamations
, àéji exposées et dont dn ne peut contester
;, la vérité. ._ . . v <
e , Nous dirons même qu'il .n'y a aucune
\ exagération de, prétendre que /toutes les
plaintes restent sans résultats, étant nous-
mêmes , victimes des^mêmés""abùs".~^e'~plus,, "' ■
. les 'condamnations des voleurs sont si' béni-
gnes >que l'on finit par renoncer à porter
e plainte. '
Mais voici un fait plus grave pour votre
j. édification. Un jour, on nous annonce que
l'on venait de surprendre un livreur dé chez
nous qui transportait dans un camion tou-
tes sortes de marchandises volées (caisses de ' ■ ',
sucre et de savon).
Les douaniers arrêtent les voleurs, les con-
g duisent à la douane, saisissent la marchan- ■■>■■
dise... 1 et relâchent les délinquants sous le
prétexte qu'ils n'étaient pas chargés de fai-
re la police, leur devoir consistant à s'oc-
" cuper simplement des droits,payes ou non.
— Avez-vous déposé une plainte?
— Evidemment, mais les voleurs sont
restés introuvables comme vous devez le
penser, alors qu'il aurait été si facile de les
garder-dès le début
Un autre jour, nous surprenons un Ara-
- be qui subtilisait deux bouteilles dans un
de nos casiers. Inutile de vous dire que ce
casier finissait d'être vidé de la même ma-
• niere. Nous appelons un agent. Celui-ci
t nous fait remarquer que l'affaire était bien
■ banale pour deux bouteilles.
— Mais, rétorquons-nous, le casier vient
d'être vidé et le voleur finissait cette fruc-
tueuse opération?
— Qu'importe! et le commissaire a été
du même avis que son subordonné. L'affaire
en est restée là.
— Quel remède préconisez-vous?
— Exactement celui qui fut mentionné
dans vos précédents articles. La réorganisa-
tion de la police. La surveillance dès ram-
pes et des accès des quais.
Quoi qu'il en soit, il nous semble que ies
vols ne Sont pas des cas isolés, mais sont
adroitement organisés.
Nous avions un chaland de vins. Des ban-
dits sont venus a bord attaquer les" gardiens,
ies menaçant de revolvers. "Mais comme nos
gardiens ne sont pas assermentés, la plain-
te déposée le lendemain est restée natu-
rellement sans résultat.
Au début de l'établissement des nou-
veaux hangars au mole Al-Djeina, nous
avons eu beaucoup de vols de sacs de dans
et de marchandises diverses.
Le recrutement des gardiens devient de
plus en plus difficile et pour cause! il esi
temps que la Chambre de Commerce intei-
vienne et comprenne dans son projet dé, sé-
curité un éclairage un peu plus intensii.
Mais ces piojets seront-ils en applica-
tion i Et quand ? ,
Léo FERNAND.
Les bureaux de la rédaction
' et de l'administration
sont transférés 10, rue Bedeau
Téléphone 27-12
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