Presse et revues
42 pages
Titre : La Grand'goule : les lettres, les arts, la tradition, les sites : revue poitevine paraissant tous les mois (sauf août et septembre)
Éditeur : [s.n.] (Poitiers)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32783492t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3079 Nombre total de vues : 3079
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A2,N6)-1930/01/31. 1930/01/01 (A2,N6)-1930/01/31.
Description : Note : 02 PI 0189 vues Réd. 13 x. Note : 02 PI 0189 vues Réd. 13 x.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG86 Collection numérique : BIPFPIG86
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5601514h
Source : Médiathèque François-Mitterrand / Poitiers, JO-75264
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
CHRONIQUE MUSICALE
Les concerts du mois de Décembre
Ils furent bons, mais trop peu nombreux.
Y.'Harmonie Poitevine, que dirige avec tant de compétence le
directeur de notre Ecole de Musique, M. Rollet, nous donna
une des meilleures messes de Sainte-Cécile que nous ayons
entendue. Les morceaux étaient bien choisis et furent bien exé-
cutés par des musiciens entraînés et les solistes, tous protes-
seurs à l'Ecole de Musique : M:u' Chevallier, violoncelliste. ■
Mme Journaux, cantatrice et M. Joë Grassini, violoniste, don-
nèrent encore plus d'éclat à cette messe. Mentionnons tout par-
ticulièrement le morceau choisi par Joe Grassini et qui n'était
autre que le premier mouvement de la Sonate de Franck. Joué
comme il l'a joué, avec tout son mysticisme, toute sa chaleur
contenue, ce morceau a fait une grande impression sur tous.
. Le dimanche suivant, ce fut la jeune Chorale des Etudiants
qui chanta en l'honneur de sainte Cécile. Voilà un groupement
qui promet s'il continue à travailler, et peut-être un jour,
pourra-t-il rivaliser avec les célèbres chorales d'étudiants étran-
gers.
Le seul concert qui ait marqué, ce mois-ci, fut celui donné
par les Amis de. la Musique, le 6 décembre. Les Amis de la Mu-
sique avaient convié leurs abonnés et nombre d'autres Poite-
vins (il y avait plus de cinq cents personnes ce soir-là, dans la
salle du Majestie Palace) à venir entendre le quatuor Kamensky
et la chanteuse Sonia Verbitzky.
Le quatuor, très homogène, fut très apprécié dans la musique
russe: quatuor de Borodine et Novelettes de Glazounow. Le
quatuor de Schubert qu'il donna en dernier parut un peu lourd
et sec. 11 semble qu'il n'ait pas su rendre toute la grâce, la légè-
reté, le charme du maître viennois. Sonia Verbitzky eut la bonne
idée de modifier son programme et de ne chanter que des mélo-
dies russes ou catalanes. Elle sut nous les détailler avec un art
exquis, les traduisant elle-même au fur et à mesure car elle chan-
tait en russe ou en catalan, ce qui est infiniment mieux au point,
de vue musical. E.t ce fut pour tous un régal. Comme il serait
plus intéressant, au lieu d'avoir des programmes de concert qui
s'éparpillent, de donner des séances consacrées soit à un com-
positeur, soit à un peuple, soit à un siècle, et quel profit plus
grand en tirerait l'auditeur.
(Test là une idée qui, peu à peu, s'impose. Et je crois pouvoir
annoncer aux Poitevins pour les premiers jours de mai un grand
festival Schumann. Mais avril est loin et il est encore trop tôt
pour divulguer des secrets. Contentons-nous d'annoncer les
concerts de M. et M"" Robert Casadesus — du quatuor Calvet —
de Lucienne Radisse — de Wiener et Doucet—du quatuor Van-
■dille qui auront lieu avant Pâques.
Poitiers, décidément, s'ouvre à la musique.
Marcelle PINEAU.
Fabriques de Coutellerie (Maisons fondées à Poitiers en. IS2» et. 1S!)0)
E: PETIT, 15, rue de la Regratterie, A. DELAGE, 84, rue de la Cathédrale
Veuve A. PETIT, successeur
Spécialité de Couteaux el Services de table véritable acier inoxydable garanti
Repassage, el réparations tous les jours. 'Tél. (i-07
Téléphone 2-33
A REVIEW
OF DOM DK MONSABERT'S BOOK.
« LE MONASTÈRE DE LIGUGÉ ».
In tins aceount of the beginnings and developmcnt of his
Abbey .Dom de Moiisaberf bas given us a seholarly work
"whieh will prove highly interesthig to many classes of renti-
ers. "We haA'c ail heard thaï; al Ligugé. in the ivth eenlury,
St. Martin ibundcd the first Gallie « monastery ». But we
bave also heard lhat «. monastery » — or rather « monaslo-
rium — » as used. by the Saint's Gallo-Honian ohronicler esm
meaii qui te as well a more hennit"s relreat as an organized
community. Is so vague an institution to be eonsidered as the
slarting point of the inoiiaslie System in (îaul ? And -\vliat con-
nection is there between Marlhi's rôtirai and the xvitb cen-
tury priory of Ligugé made. fanions by Habelais' sojourn ? Or
between Rabelais" priory and the modem Bénédictine Abbey
of St.-Martin de Ligugé whieh was eelebraled by ITuysmans
in « L'Oblals », ami whieh foi- many years bas been such a
notCAVorlhy faclor in the. modem ronasceriee of reljgious art.
and lelters ? Clearly, willi the aulhorily of érudition ami inde-
l'afigable rosearch. Dom (h; Moiisaberf bas answered thèse
questions, and, in doing so, bas given us — besicles an ilhinii-
naliiig description, of the monastery buildings past and pré-
sent — glimpses of médiéval tbought, of the. lil'e, law-suils and
adiniiiisfratioii of priories bolh coiiveivlual ancl in comnieii-
dam ; glimpses also of the vicissitudes of the Révolution, of
the religions inipe.lus of the xixth and xxfh centuries and of
some of the meii to vvhom thaï impetus owes ils vigour in
short, the learned autlior présents us wilh what is al; once a
hum an document of sterling value and a mine of most varied
ami exact information.
Readers will regret however lhat the hislory bas not been
earried further lhan 11)211, and will h ope soon to learn IVoin a
secpiel something of the work aecomplishcd since lhat; date
bv the, gi-oup of monaslic scholars and artists to wboni we
owed the « La Vie elles Arts Liturgiques », to whomwe still
owe the. « Revue Mabillon >., and of whom Dom de Monsaberl.
is himself such a brilliant représentative.
PlîTKH CllOOT..
llMI!llllllMlllllttl1IIIIIIIllltltllillIlllllllllllllIIIIIllllllllHIIItIIIIIllllll Itllllllltllllllllllllfinilllllltlllltlllllllllllllllliuillltlllllltllll'lllllllllll
N' KST-CI2 PAS CELA?
Vou s allez chez Jean Renouard. 59, rue Carnot. Vous êtes
chez un photographe qui est un artiste, et vous avez affaire à un
homme du monde.
N'est-ce pas cela? LE FLÂNEUR-.
Les concerts du mois de Décembre
Ils furent bons, mais trop peu nombreux.
Y.'Harmonie Poitevine, que dirige avec tant de compétence le
directeur de notre Ecole de Musique, M. Rollet, nous donna
une des meilleures messes de Sainte-Cécile que nous ayons
entendue. Les morceaux étaient bien choisis et furent bien exé-
cutés par des musiciens entraînés et les solistes, tous protes-
seurs à l'Ecole de Musique : M:u' Chevallier, violoncelliste. ■
Mme Journaux, cantatrice et M. Joë Grassini, violoniste, don-
nèrent encore plus d'éclat à cette messe. Mentionnons tout par-
ticulièrement le morceau choisi par Joe Grassini et qui n'était
autre que le premier mouvement de la Sonate de Franck. Joué
comme il l'a joué, avec tout son mysticisme, toute sa chaleur
contenue, ce morceau a fait une grande impression sur tous.
. Le dimanche suivant, ce fut la jeune Chorale des Etudiants
qui chanta en l'honneur de sainte Cécile. Voilà un groupement
qui promet s'il continue à travailler, et peut-être un jour,
pourra-t-il rivaliser avec les célèbres chorales d'étudiants étran-
gers.
Le seul concert qui ait marqué, ce mois-ci, fut celui donné
par les Amis de. la Musique, le 6 décembre. Les Amis de la Mu-
sique avaient convié leurs abonnés et nombre d'autres Poite-
vins (il y avait plus de cinq cents personnes ce soir-là, dans la
salle du Majestie Palace) à venir entendre le quatuor Kamensky
et la chanteuse Sonia Verbitzky.
Le quatuor, très homogène, fut très apprécié dans la musique
russe: quatuor de Borodine et Novelettes de Glazounow. Le
quatuor de Schubert qu'il donna en dernier parut un peu lourd
et sec. 11 semble qu'il n'ait pas su rendre toute la grâce, la légè-
reté, le charme du maître viennois. Sonia Verbitzky eut la bonne
idée de modifier son programme et de ne chanter que des mélo-
dies russes ou catalanes. Elle sut nous les détailler avec un art
exquis, les traduisant elle-même au fur et à mesure car elle chan-
tait en russe ou en catalan, ce qui est infiniment mieux au point,
de vue musical. E.t ce fut pour tous un régal. Comme il serait
plus intéressant, au lieu d'avoir des programmes de concert qui
s'éparpillent, de donner des séances consacrées soit à un com-
positeur, soit à un peuple, soit à un siècle, et quel profit plus
grand en tirerait l'auditeur.
(Test là une idée qui, peu à peu, s'impose. Et je crois pouvoir
annoncer aux Poitevins pour les premiers jours de mai un grand
festival Schumann. Mais avril est loin et il est encore trop tôt
pour divulguer des secrets. Contentons-nous d'annoncer les
concerts de M. et M"" Robert Casadesus — du quatuor Calvet —
de Lucienne Radisse — de Wiener et Doucet—du quatuor Van-
■dille qui auront lieu avant Pâques.
Poitiers, décidément, s'ouvre à la musique.
Marcelle PINEAU.
Fabriques de Coutellerie (Maisons fondées à Poitiers en. IS2» et. 1S!)0)
E: PETIT, 15, rue de la Regratterie, A. DELAGE, 84, rue de la Cathédrale
Veuve A. PETIT, successeur
Spécialité de Couteaux el Services de table véritable acier inoxydable garanti
Repassage, el réparations tous les jours. 'Tél. (i-07
Téléphone 2-33
A REVIEW
OF DOM DK MONSABERT'S BOOK.
« LE MONASTÈRE DE LIGUGÉ ».
In tins aceount of the beginnings and developmcnt of his
Abbey .Dom de Moiisaberf bas given us a seholarly work
"whieh will prove highly interesthig to many classes of renti-
ers. "We haA'c ail heard thaï; al Ligugé. in the ivth eenlury,
St. Martin ibundcd the first Gallie « monastery ». But we
bave also heard lhat «. monastery » — or rather « monaslo-
rium — » as used. by the Saint's Gallo-Honian ohronicler esm
meaii qui te as well a more hennit"s relreat as an organized
community. Is so vague an institution to be eonsidered as the
slarting point of the inoiiaslie System in (îaul ? And -\vliat con-
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tury priory of Ligugé made. fanions by Habelais' sojourn ? Or
between Rabelais" priory and the modem Bénédictine Abbey
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the religions inipe.lus of the xixth and xxfh centuries and of
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is himself such a brilliant représentative.
PlîTKH CllOOT..
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Vou s allez chez Jean Renouard. 59, rue Carnot. Vous êtes
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