Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1887-10-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 octobre 1887 01 octobre 1887
Description : 1887/10/01 (SER4,T4,N394)-1887/10/31. 1887/10/01 (SER4,T4,N394)-1887/10/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577313z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
145
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 4e SÉRIE. — TOME IV. - OCTOBRE 1887.
146
SOMMAIRE.
TEXTE. — Notes et documents. — Etude générale sur les escaliers en fer
(deuxième et dernier article).
Revue des chemins de fer. — Les trains-tramways. — Abris métalliques
contre les sables mouvants employés sur le chemin de fer Dona Theresa-
Christina (Brésil). — Les chemins de fer au Brésil.
Revue technologique. — Expériences nouvelles sur l'écoulement en déver-
soir. — Effet de la gelée sur le mortier de ciment et influence de l'addition
du sel.
Jurisprudence. — Travaux publics ; augmentation du prix des matériaux
au cours de l'entreprise ; demande d'indemnité; rejet.
PLANCHES. — 41-42 et 43-44. — Etude générale sur les escaliers en fer.
NOTES ET DOCUMENTS
Étude générale sur les escaliers en fer
(Deuxième et dernier article) (1 ).
PL. 41-42 et 43 44
CONSTRUCTION DES ESCALIERS EN FER
Principaux avantages de l'emploi du fer. — L'incombusti-
bilité, la sécurité qu'offrent ses scellements, son incorrupti-
bilité des parties encastrées, et enfin sa grande résistance,
toutes propriétés bien connues, montrent assez la supériorité
du fer sur les autres matériaux.
Sans vouloir faire ici le procès du bois, nous devons dire
que celui employé maintenant laisse en général beaucoup à
désirer, il est vert, se gerce, se fend, les parties scellées se
détériorent promptement, les joints s'ouvrent, et le défaut
d'horizontalité des marches, produit par l'affaissement de
l'ensemble, rend inévitables le glissement du pied et les chutes.
Les autres avantages ont trait à la fabrication ; on sait le
travail d'épuré que nécessite le tracé d'un limon en bois, son
débillardement, ses assemblages, etc.
Pour le fer, le limon tracé comme nous l'indiquons fig. 16,
pi. 39-40, il ne reste plus qu'à le cintrer dans les quartiers tour-
nants, on trace pour cela sur le limon un certain nombre de
verticales (perpendiculaires à la ligne de base) qui servent à
indiquer le coup au cintreur (ce travail se fait au marteau) et
à donner à la pièce la position propre à faciliter la régularité
de sa courbe, et au levage ces verticales doivent donner la
direction du fil à promb.
L'escalier en fer, plafonné ou apparent, se prête à la déco-
ration au moins aussi bien que ceux construits avec les autres
matériaux.
Dans les escaliers à limons superposés (sans jour), on gagne
au profit de l'emmarchement la différence d'épaisseur du
limon en bois ou en pierre avec le limon en fer.
Disons enfin que grâce aux progrès constants des procédés
de fabrication, le prix des escaliers en fer tend de plus en plus
à se rapprocher du prix des escaliers en bois.
DIVERSES COMPOSITIONS DE MARCHES
Marches en fer et maçonnerie. (fig. 1, 2). — Nous donnons
deux façons différentes de construire ces marches généralement
(i) Voir Nouvelles Annales de la Construction, septembre 1887.
employées entre murs sans limon, pour petits escaliers de
théâtres ou autres édifices, fig. 1. (PI. 41-42.)
D'une incombustibilité aussi absolue que possible, cette
marche est composée de deux cornières 50/50 et 50/30; celle
supérieure forme nez de marche et celle inférieure est percée
de trous dans lesquels on introduit des fentons ou côtes de
vaches, destinés à former paillasse au hourdis, l'intérieur est
garni en gravois ou débris de moellons hourdés en plâtre ou
mortier, suivant les localités où l'on construit.
Ces deux cornières sont scellées dans les murs aux deux
extrémités, et celle supérieure porte dans sa longueur deux
ou trois pattes à scellements qui la relient avec la maçonnerie.
On peut aussi remplacer la cornière inférieure par un
fer T 35/40 placé la crête en l'air dans les feuillures duquel
viennent reposer des tuiles plates de pays ; le tout est hourdé
comme il est dit ci-dessus, et plafonné en dessous.
Si l'on veut obtenir une forme moins anguleuse au nez de
marche, on peut y rapporter un fer demi-rond de 30/14 en-
viron. L'aire de ces marches est faite d'un carrelage en terre
cuite (carreaux carrés) ou en ciment bouchardé.
La deuxième solution (fig. 2), consiste à prendre pour con-
tremarche des fers U de dimension convenable, 16 cm en-
viron de hauteur, scellés aux extrémités dans les murs, à des
hauteurs successives. Une dalle en pierre, entaillée à la partie
postérieure s'il y a lieu, pour regagner la différence de hau-
teur entre le fer U choisi, et la hauteur réelle de la marche,
repose en avant sur le fer U et au fond, dans la feuillure
formée par l'aile de l'autre fer; la dalle scellée aux extrémités
repose simplement sur les fers.
Ces marches peuvent être apparentes ou plafonnées, dans
ce dernier cas, il suffit de fixer à la contremarche des crochets
de suspension de fentons espacés de 20 à 25 cm. (Voir
fig. 13, 14 et 17.)
On comprend que ces deux genres de marches peuvent éga-
lement être construits avec limon en fer plein ou à crémaillère,
le scellement de contremarche est remplacé par une équerre,
et le scellement de la dalle, par deux goujons sur la longueur
de la marche.
Marches en pierre (fig. 3). La contremarche deslinée à
recevoir une marche en pierre ou en marbre est composée de
la manière suivante : la contremarche en tôle de 3 à 4 mm,
d'une hauteur égale à la marche (moins l'épaisseur de la dalle
formant la dite marche qui varie de 6 à 8 cm) est habillée en
haut d'une cornière 40/40, assemblée à rivets fraisés à l'exté-
rieur et écrasés de tête à l'intérieur, ou bouterollés si le dessous
doit rester apparent.
Aux extrémités, la contremarche est assemblée sur le limon,
d'une part par une équerre et scellée de l'autre dans le mur
à 10 cm de profondeur, la partie en scellement est fendue et
ouverte pour former queue.
Sous la dalle ou marche, est placée une cornière dite sous-
marche de 50/30 fixée également à équerre sur le limon et
scellée de l'autre bout.
Si l'escalier doit rester apparent en dessous, on peut dis-
poser la cornière sous-marche comme en Z, c'est-à-dire lui
faire former feuillure.
Si l'escalier est plafonné, la cornière sous-marche porte des
crochets de suspension de fentons comme dans le cas pré-
cédent. Ces suspensions sont en fer rond ou carré,_ et s'ac-
crochent dans un trou percé dans la sous-marche. (Voir fig. 18;
19,20.)
ANN. CONST. 1887. - 19.
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 4e SÉRIE. — TOME IV. - OCTOBRE 1887.
146
SOMMAIRE.
TEXTE. — Notes et documents. — Etude générale sur les escaliers en fer
(deuxième et dernier article).
Revue des chemins de fer. — Les trains-tramways. — Abris métalliques
contre les sables mouvants employés sur le chemin de fer Dona Theresa-
Christina (Brésil). — Les chemins de fer au Brésil.
Revue technologique. — Expériences nouvelles sur l'écoulement en déver-
soir. — Effet de la gelée sur le mortier de ciment et influence de l'addition
du sel.
Jurisprudence. — Travaux publics ; augmentation du prix des matériaux
au cours de l'entreprise ; demande d'indemnité; rejet.
PLANCHES. — 41-42 et 43-44. — Etude générale sur les escaliers en fer.
NOTES ET DOCUMENTS
Étude générale sur les escaliers en fer
(Deuxième et dernier article) (1 ).
PL. 41-42 et 43 44
CONSTRUCTION DES ESCALIERS EN FER
Principaux avantages de l'emploi du fer. — L'incombusti-
bilité, la sécurité qu'offrent ses scellements, son incorrupti-
bilité des parties encastrées, et enfin sa grande résistance,
toutes propriétés bien connues, montrent assez la supériorité
du fer sur les autres matériaux.
Sans vouloir faire ici le procès du bois, nous devons dire
que celui employé maintenant laisse en général beaucoup à
désirer, il est vert, se gerce, se fend, les parties scellées se
détériorent promptement, les joints s'ouvrent, et le défaut
d'horizontalité des marches, produit par l'affaissement de
l'ensemble, rend inévitables le glissement du pied et les chutes.
Les autres avantages ont trait à la fabrication ; on sait le
travail d'épuré que nécessite le tracé d'un limon en bois, son
débillardement, ses assemblages, etc.
Pour le fer, le limon tracé comme nous l'indiquons fig. 16,
pi. 39-40, il ne reste plus qu'à le cintrer dans les quartiers tour-
nants, on trace pour cela sur le limon un certain nombre de
verticales (perpendiculaires à la ligne de base) qui servent à
indiquer le coup au cintreur (ce travail se fait au marteau) et
à donner à la pièce la position propre à faciliter la régularité
de sa courbe, et au levage ces verticales doivent donner la
direction du fil à promb.
L'escalier en fer, plafonné ou apparent, se prête à la déco-
ration au moins aussi bien que ceux construits avec les autres
matériaux.
Dans les escaliers à limons superposés (sans jour), on gagne
au profit de l'emmarchement la différence d'épaisseur du
limon en bois ou en pierre avec le limon en fer.
Disons enfin que grâce aux progrès constants des procédés
de fabrication, le prix des escaliers en fer tend de plus en plus
à se rapprocher du prix des escaliers en bois.
DIVERSES COMPOSITIONS DE MARCHES
Marches en fer et maçonnerie. (fig. 1, 2). — Nous donnons
deux façons différentes de construire ces marches généralement
(i) Voir Nouvelles Annales de la Construction, septembre 1887.
employées entre murs sans limon, pour petits escaliers de
théâtres ou autres édifices, fig. 1. (PI. 41-42.)
D'une incombustibilité aussi absolue que possible, cette
marche est composée de deux cornières 50/50 et 50/30; celle
supérieure forme nez de marche et celle inférieure est percée
de trous dans lesquels on introduit des fentons ou côtes de
vaches, destinés à former paillasse au hourdis, l'intérieur est
garni en gravois ou débris de moellons hourdés en plâtre ou
mortier, suivant les localités où l'on construit.
Ces deux cornières sont scellées dans les murs aux deux
extrémités, et celle supérieure porte dans sa longueur deux
ou trois pattes à scellements qui la relient avec la maçonnerie.
On peut aussi remplacer la cornière inférieure par un
fer T 35/40 placé la crête en l'air dans les feuillures duquel
viennent reposer des tuiles plates de pays ; le tout est hourdé
comme il est dit ci-dessus, et plafonné en dessous.
Si l'on veut obtenir une forme moins anguleuse au nez de
marche, on peut y rapporter un fer demi-rond de 30/14 en-
viron. L'aire de ces marches est faite d'un carrelage en terre
cuite (carreaux carrés) ou en ciment bouchardé.
La deuxième solution (fig. 2), consiste à prendre pour con-
tremarche des fers U de dimension convenable, 16 cm en-
viron de hauteur, scellés aux extrémités dans les murs, à des
hauteurs successives. Une dalle en pierre, entaillée à la partie
postérieure s'il y a lieu, pour regagner la différence de hau-
teur entre le fer U choisi, et la hauteur réelle de la marche,
repose en avant sur le fer U et au fond, dans la feuillure
formée par l'aile de l'autre fer; la dalle scellée aux extrémités
repose simplement sur les fers.
Ces marches peuvent être apparentes ou plafonnées, dans
ce dernier cas, il suffit de fixer à la contremarche des crochets
de suspension de fentons espacés de 20 à 25 cm. (Voir
fig. 13, 14 et 17.)
On comprend que ces deux genres de marches peuvent éga-
lement être construits avec limon en fer plein ou à crémaillère,
le scellement de contremarche est remplacé par une équerre,
et le scellement de la dalle, par deux goujons sur la longueur
de la marche.
Marches en pierre (fig. 3). La contremarche deslinée à
recevoir une marche en pierre ou en marbre est composée de
la manière suivante : la contremarche en tôle de 3 à 4 mm,
d'une hauteur égale à la marche (moins l'épaisseur de la dalle
formant la dite marche qui varie de 6 à 8 cm) est habillée en
haut d'une cornière 40/40, assemblée à rivets fraisés à l'exté-
rieur et écrasés de tête à l'intérieur, ou bouterollés si le dessous
doit rester apparent.
Aux extrémités, la contremarche est assemblée sur le limon,
d'une part par une équerre et scellée de l'autre dans le mur
à 10 cm de profondeur, la partie en scellement est fendue et
ouverte pour former queue.
Sous la dalle ou marche, est placée une cornière dite sous-
marche de 50/30 fixée également à équerre sur le limon et
scellée de l'autre bout.
Si l'escalier doit rester apparent en dessous, on peut dis-
poser la cornière sous-marche comme en Z, c'est-à-dire lui
faire former feuillure.
Si l'escalier est plafonné, la cornière sous-marche porte des
crochets de suspension de fentons comme dans le cas pré-
cédent. Ces suspensions sont en fer rond ou carré,_ et s'ac-
crochent dans un trou percé dans la sous-marche. (Voir fig. 18;
19,20.)
ANN. CONST. 1887. - 19.
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