Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1867-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1867 01 juillet 1867
Description : 1867/07/01 (A13,N151)-1867/07/31. 1867/07/01 (A13,N151)-1867/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577072s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
07-
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— 18» ANNÉE. — JUILLET 1867.
98
îî° 151. — Juillet 1867.
PL. 27-28, 29-30.
SOMMAIRE.
TEXTE.—Visites à l'Exposition universelle tic 4S09. — Les Chemins
de fer d'intérêt local : Chemin de Fougères à Vitré (Lot-et-Garonne).—Nouveaux
joints au plomb, à baguettes cannelées, système HUNNIBALL.— Pavés et Dallages en ar-
doise comprimée, système SÉBILLE.
Notes et Documents.- Usine construite pour la corporation des Bijoutiers de
Paris (PI. 27-28). — Étude comparative sur la fabrication et le prix de revient des
Mortiers. — Ateliers de fabrication du mortier et du béton, au pont de DIRSCIIAU
(PI. 29-30).
Chronique. — Travaux des Départements. — Affaires courantes du mois de Juin
1867.— Travaux de l'Étranger. — Progrès du percement du Mont Cenis.
PliAWCHES.— 27-28. Usine construite pour la corporation des Bijoutiers de Pa-
ris.—29-30. Atelier de fabrication du mortier et du béton, au Pont de Dirschau.
VISITES A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 4867.
tt.es Chemins de fer «l'intérêt local.
6e Groupe. — Classe 65.
L'Exposition renferme plusieurs modèles, documents et types de
matériel économique pour les chemins de fer d'intérêt local : nous
,,nous ] occupons d'en réunir les dessins et croquis dans une étude
spéeialer
En attendant, voici quelques notes qui pourront être consultées uti-
lement sur un chemin de fer de ce genre qui est presque entièrement
terminé et qui a été présenté à l'Exposition Universelle comme un Type
des chemins de fer à petit trafic.
Les chiffres et documents qui le concernent, et qui établissent un prix
moyen de 67,800 fr. par kilomètre, sont confirmés par un rapport de
M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées LACROIX, et ont été
extraits des comptes de l'entreprise.
Le chemin de Fougères à Vitré (Lot-et-Garonne) présente un déve-
loppement total de 37 kilomètres. La largeur de sa voie unique est la
même que celle des grandes lignes, et bien que l'on se soit appliqué
à suivre autant que possible les sinuosités du terrain qui est très-acci-
denté, de manière à éviter les tranchées profondes et les remblais éle-
vés, le tracé ne présente jamais d'inclinaisons supérieures à 15 millim.
par mètre, ni de courbes d'un rayon inférieur à 300 mètres, sauf sur
quatre points où, pour éviter des dépenses considérables, on a dû
adopter des rayons de 250 mètres. On peut donc reconnaître qu'en
plan comme en profil, malgré les difficultés que présentait un sol très-
tourmenté, le chemin de Fougères est comparable aux meilleures lignes
du second réseau des grandes compagnies.
Les acquisitions de terrain ont été faites pour une voie seulement, et
les soins apportés dans le tracé, qui suit pour ainsi dire le sol, ont
permis de réduire la largeur moyenne des emprises à 12". 17 par mètre
courant. Le prix moyen des 45 hectares de terrains, acquis la plupart
à l'amiable, est ressorti à 5,755 fr. l'hectare.
Les terrassements, grâce a ia bonne direction donnée aux études
par des opérateurs très-exercés, ont pu être réduits à 219,700 mètres
cubes en tout, soit environ 6 mètres par mètre courant. Et si ce chiffre
est encore supérieur aux cubes de 3".83, 4m.60 et 4m.63 obtenus sur
certains chemins construits en Ecosse, on peut reconnaître qu'il est de
beaucoup inférieur à ceux de tous nos chemins français. La dépense
totale des terrassements s'est élevée à 296,000 francs.
Les ouvrages d'art sont au nombre de quarante-huit, et l'un d'eux a
coûté, à lui seul, aussi cher que tous les autres réunis; c'est un viaduc
de 115 mètres de longueur et de 18 mètres de hauteur établi en tra-
vers de la vallée de la Vilaine. L'ensemble de ces quarante-huit ou-
vrages, y compris les déviations, dérivations et travaux divers, ne se
serait élevé qu'à 259,000 francs.
La clôture de la voie n"a donné lieu à aucune dépense spéciale en
raison des usages locaux, qui ont fait immédiatement surgir, le long de
tous les héritages riverains, des haies suffisamment préservatrices.
Les passages à ni veau, maisons de garde et guérites ont coûté 33,300 fr.
Les stations et les aménagements qu'elles comportent ont été installés
sans luxe, dans les conditions d'une extrême simplicité, et proportion-
nées aux premiers besoins du service. Entre les deux stations extrêmes
de Fougères à Vitré, il n'y a que de simples halles avec hangars pour
les marchandises. L'ensemble des bâtiments, halles, quais, remises et
ateliers n'a coûté que 92,500 francs.
Le ballastage, vu l'absence de sables convenables dans la contrée, a
C. 277.
du se faire pour la plus grande partie en pierres cassées, et pour ce
motif son prix s'est élevé (à raison de 2f.80 le mètre cube) à 185,000 fr
soit 5,000 fr. par kilomètre.
Le rail de la voie de fer est de la forme dite Vignole, du poids de
30 kilogrammes par mètre courant, avec éclisses aux joints, et l'espa-
cement moyen des traverses est à'un mètre; le prix du mètre courant
de voie en place n'a pas dépassé 21 francs.
Le coût kilométrique de la télégraphie électrique et du mobilier
bascules, etc., s',est élevé à 1,250 francs.
Celui du service de l'eau, à 550 francs.
Pour le matériel roulant on s'est appliqué, comme pour toutes les
autres dépenses, à ne réunir, dans les débuts de l'exploitation, que le
matériel indispensable aux premières prévisions du trafic. En consé-
quence on n'a fait construire, tout d'abord, que trois locomotives-tender
quatre voitures pour le service de la grande vitesse et dix-huit wagons
pour le service de la petite. Les trains ne doivent jamais être composés
de plus de sept ou huit voitures, et le peu de longueur de la ligne permet
d'adopter le système d'exploitation dit en navette, où un train unique
fait le service d'aller et retour. Les locomotives ont été l'objet d'une
étude spéciale; elles sont de l'espèce dite locomotives-tender, pesant
15 tonnes à vide et 17 à 18 tonnes avec leur approvisionnement d'eau
et de combustible. Ayant une charge bien répartie de h tonnes environ
sur chaque roue, elles ont une adhérence suffisante pour remorquer
80 tonnes sur les rampes de 0m.015. Or la charge ordinaire des trains,
en en supposant trois par jour dans chaque sens, ne doit pas dépasser
normalement 40 à 50 tonnes. Les dépenses de ce chapitre sont éva-
luées à 185,000 francs, soit 5,000 francs par kilomètre, y compris une
somme de 17,300 francs pour petit outillage de premier entretien et
quelques pièces de rechange indispensables.
Les frais généraux de toute nature sont dès maintenant susceptibles
d'une évaluation rigoureuse, parce qu'une partie des dépenses est ré-
glée et que les autres sont des dépenses mensuelles qui sont, à peu de
chose près, la continuation de celles effectuées depuis plus d'une année.
Leur total s'élève à 210,200 francs, soit 5,700 francs par kilomètre : il
représente à peine le quart de la dépense moyenne qui est générale-
ment atteinte et rend témoignage du dévouement intéressé avec lequel
chacun a concouru pour sa part à l'établissement d'une oeuvre aussi
nouvelle que difficile.
En résumé, tous les articles de dépenses que nous venons d'analyser
donnent un total général de 2,497,500 francs, soit 67,800 francs par
kilomètre.
Le capital social a été réalisé comme il suit :
Subvention fournie à titre gratuit par le département d'IIIe-et-Vilaine. 450,000 fr.
Subvention fournie à titre gratuit par la ville de Fougères . 150,000
Subvention fournie à titre gratuit par divers intéressés 100,000
2,200 actions de 500 fr. chacune 1,100,000
2,400 obligations produisant environ 700,000
Total 2,500,000 fr.
Le revenu annuel, calculé sur 38,325 tonnes de marchandises, à 4f.50,
3,120 têtes de bétail à 2f.20 et 45,260 voyageurs à 2 fr., avec bagages,-
messageries, etc., est évalué à 316,840 fr.
Soit par kilomètre 8,562
Et, en déduisant les frais d'exploitation évalués à C0 p. 100 5,562
Il reste un revenu net kilométrique de 3,000
Soit pour la ligne entière 111,000
Le service des obligations exigera pour l'intérêt et l'amortissement en
95 ans, une annuité fixe de 38,250
Et laissera aux actions un bénéfice net de 72,750
Sur lequel la constitution d'un fonds de réserve nécessite un prélève-
ment de 5 p. 100, soit 3,650
II en résulte que, dès les débuts de l'exploitation, les actionnaires au-
ront à se partager une somme de 69,100
Soit 31r.40 par action de 500 fr.
C. A. OPPERMANN.
Nouveaux Joints au plomb, à baguettes? cannelées.
Par M. HUNNIBALL, à Saint-Denis (Seine).
Le système de joints au plomb cannelé dont le croquis ci-après re-
présente la disposition générale a été reconnu supérieur et plus éco-
nomique que les joints ordinaires au plomb, à chaud, qui, d'ailleurs,
exigent une installation spéciale et beaucoup de soins pour être bien
faits et ne pas donner de fuites.
S. E. le Ministre de la Marine a ordonné le premier essai de ces
bagues, au port de Cherbourg, en 1863.
1867. — 13
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.— 18» ANNÉE. — JUILLET 1867.
98
îî° 151. — Juillet 1867.
PL. 27-28, 29-30.
SOMMAIRE.
TEXTE.—Visites à l'Exposition universelle tic 4S09. — Les Chemins
de fer d'intérêt local : Chemin de Fougères à Vitré (Lot-et-Garonne).—Nouveaux
joints au plomb, à baguettes cannelées, système HUNNIBALL.— Pavés et Dallages en ar-
doise comprimée, système SÉBILLE.
Notes et Documents.- Usine construite pour la corporation des Bijoutiers de
Paris (PI. 27-28). — Étude comparative sur la fabrication et le prix de revient des
Mortiers. — Ateliers de fabrication du mortier et du béton, au pont de DIRSCIIAU
(PI. 29-30).
Chronique. — Travaux des Départements. — Affaires courantes du mois de Juin
1867.— Travaux de l'Étranger. — Progrès du percement du Mont Cenis.
PliAWCHES.— 27-28. Usine construite pour la corporation des Bijoutiers de Pa-
ris.—29-30. Atelier de fabrication du mortier et du béton, au Pont de Dirschau.
VISITES A L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 4867.
tt.es Chemins de fer «l'intérêt local.
6e Groupe. — Classe 65.
L'Exposition renferme plusieurs modèles, documents et types de
matériel économique pour les chemins de fer d'intérêt local : nous
,,nous ] occupons d'en réunir les dessins et croquis dans une étude
spéeialer
En attendant, voici quelques notes qui pourront être consultées uti-
lement sur un chemin de fer de ce genre qui est presque entièrement
terminé et qui a été présenté à l'Exposition Universelle comme un Type
des chemins de fer à petit trafic.
Les chiffres et documents qui le concernent, et qui établissent un prix
moyen de 67,800 fr. par kilomètre, sont confirmés par un rapport de
M. l'Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées LACROIX, et ont été
extraits des comptes de l'entreprise.
Le chemin de Fougères à Vitré (Lot-et-Garonne) présente un déve-
loppement total de 37 kilomètres. La largeur de sa voie unique est la
même que celle des grandes lignes, et bien que l'on se soit appliqué
à suivre autant que possible les sinuosités du terrain qui est très-acci-
denté, de manière à éviter les tranchées profondes et les remblais éle-
vés, le tracé ne présente jamais d'inclinaisons supérieures à 15 millim.
par mètre, ni de courbes d'un rayon inférieur à 300 mètres, sauf sur
quatre points où, pour éviter des dépenses considérables, on a dû
adopter des rayons de 250 mètres. On peut donc reconnaître qu'en
plan comme en profil, malgré les difficultés que présentait un sol très-
tourmenté, le chemin de Fougères est comparable aux meilleures lignes
du second réseau des grandes compagnies.
Les acquisitions de terrain ont été faites pour une voie seulement, et
les soins apportés dans le tracé, qui suit pour ainsi dire le sol, ont
permis de réduire la largeur moyenne des emprises à 12". 17 par mètre
courant. Le prix moyen des 45 hectares de terrains, acquis la plupart
à l'amiable, est ressorti à 5,755 fr. l'hectare.
Les terrassements, grâce a ia bonne direction donnée aux études
par des opérateurs très-exercés, ont pu être réduits à 219,700 mètres
cubes en tout, soit environ 6 mètres par mètre courant. Et si ce chiffre
est encore supérieur aux cubes de 3".83, 4m.60 et 4m.63 obtenus sur
certains chemins construits en Ecosse, on peut reconnaître qu'il est de
beaucoup inférieur à ceux de tous nos chemins français. La dépense
totale des terrassements s'est élevée à 296,000 francs.
Les ouvrages d'art sont au nombre de quarante-huit, et l'un d'eux a
coûté, à lui seul, aussi cher que tous les autres réunis; c'est un viaduc
de 115 mètres de longueur et de 18 mètres de hauteur établi en tra-
vers de la vallée de la Vilaine. L'ensemble de ces quarante-huit ou-
vrages, y compris les déviations, dérivations et travaux divers, ne se
serait élevé qu'à 259,000 francs.
La clôture de la voie n"a donné lieu à aucune dépense spéciale en
raison des usages locaux, qui ont fait immédiatement surgir, le long de
tous les héritages riverains, des haies suffisamment préservatrices.
Les passages à ni veau, maisons de garde et guérites ont coûté 33,300 fr.
Les stations et les aménagements qu'elles comportent ont été installés
sans luxe, dans les conditions d'une extrême simplicité, et proportion-
nées aux premiers besoins du service. Entre les deux stations extrêmes
de Fougères à Vitré, il n'y a que de simples halles avec hangars pour
les marchandises. L'ensemble des bâtiments, halles, quais, remises et
ateliers n'a coûté que 92,500 francs.
Le ballastage, vu l'absence de sables convenables dans la contrée, a
C. 277.
du se faire pour la plus grande partie en pierres cassées, et pour ce
motif son prix s'est élevé (à raison de 2f.80 le mètre cube) à 185,000 fr
soit 5,000 fr. par kilomètre.
Le rail de la voie de fer est de la forme dite Vignole, du poids de
30 kilogrammes par mètre courant, avec éclisses aux joints, et l'espa-
cement moyen des traverses est à'un mètre; le prix du mètre courant
de voie en place n'a pas dépassé 21 francs.
Le coût kilométrique de la télégraphie électrique et du mobilier
bascules, etc., s',est élevé à 1,250 francs.
Celui du service de l'eau, à 550 francs.
Pour le matériel roulant on s'est appliqué, comme pour toutes les
autres dépenses, à ne réunir, dans les débuts de l'exploitation, que le
matériel indispensable aux premières prévisions du trafic. En consé-
quence on n'a fait construire, tout d'abord, que trois locomotives-tender
quatre voitures pour le service de la grande vitesse et dix-huit wagons
pour le service de la petite. Les trains ne doivent jamais être composés
de plus de sept ou huit voitures, et le peu de longueur de la ligne permet
d'adopter le système d'exploitation dit en navette, où un train unique
fait le service d'aller et retour. Les locomotives ont été l'objet d'une
étude spéciale; elles sont de l'espèce dite locomotives-tender, pesant
15 tonnes à vide et 17 à 18 tonnes avec leur approvisionnement d'eau
et de combustible. Ayant une charge bien répartie de h tonnes environ
sur chaque roue, elles ont une adhérence suffisante pour remorquer
80 tonnes sur les rampes de 0m.015. Or la charge ordinaire des trains,
en en supposant trois par jour dans chaque sens, ne doit pas dépasser
normalement 40 à 50 tonnes. Les dépenses de ce chapitre sont éva-
luées à 185,000 francs, soit 5,000 francs par kilomètre, y compris une
somme de 17,300 francs pour petit outillage de premier entretien et
quelques pièces de rechange indispensables.
Les frais généraux de toute nature sont dès maintenant susceptibles
d'une évaluation rigoureuse, parce qu'une partie des dépenses est ré-
glée et que les autres sont des dépenses mensuelles qui sont, à peu de
chose près, la continuation de celles effectuées depuis plus d'une année.
Leur total s'élève à 210,200 francs, soit 5,700 francs par kilomètre : il
représente à peine le quart de la dépense moyenne qui est générale-
ment atteinte et rend témoignage du dévouement intéressé avec lequel
chacun a concouru pour sa part à l'établissement d'une oeuvre aussi
nouvelle que difficile.
En résumé, tous les articles de dépenses que nous venons d'analyser
donnent un total général de 2,497,500 francs, soit 67,800 francs par
kilomètre.
Le capital social a été réalisé comme il suit :
Subvention fournie à titre gratuit par le département d'IIIe-et-Vilaine. 450,000 fr.
Subvention fournie à titre gratuit par la ville de Fougères . 150,000
Subvention fournie à titre gratuit par divers intéressés 100,000
2,200 actions de 500 fr. chacune 1,100,000
2,400 obligations produisant environ 700,000
Total 2,500,000 fr.
Le revenu annuel, calculé sur 38,325 tonnes de marchandises, à 4f.50,
3,120 têtes de bétail à 2f.20 et 45,260 voyageurs à 2 fr., avec bagages,-
messageries, etc., est évalué à 316,840 fr.
Soit par kilomètre 8,562
Et, en déduisant les frais d'exploitation évalués à C0 p. 100 5,562
Il reste un revenu net kilométrique de 3,000
Soit pour la ligne entière 111,000
Le service des obligations exigera pour l'intérêt et l'amortissement en
95 ans, une annuité fixe de 38,250
Et laissera aux actions un bénéfice net de 72,750
Sur lequel la constitution d'un fonds de réserve nécessite un prélève-
ment de 5 p. 100, soit 3,650
II en résulte que, dès les débuts de l'exploitation, les actionnaires au-
ront à se partager une somme de 69,100
Soit 31r.40 par action de 500 fr.
C. A. OPPERMANN.
Nouveaux Joints au plomb, à baguettes? cannelées.
Par M. HUNNIBALL, à Saint-Denis (Seine).
Le système de joints au plomb cannelé dont le croquis ci-après re-
présente la disposition générale a été reconnu supérieur et plus éco-
nomique que les joints ordinaires au plomb, à chaud, qui, d'ailleurs,
exigent une installation spéciale et beaucoup de soins pour être bien
faits et ne pas donner de fuites.
S. E. le Ministre de la Marine a ordonné le premier essai de ces
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1867. — 13
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