Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1860-05-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mai 1860 01 mai 1860
Description : 1860/05/01 (A6,N5)-1860/05/31. 1860/05/01 (A6,N5)-1860/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5577036x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
73 NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION.—6' ANNÉE. — MAI 1860.
tt* 5.—Mai 1860.
PL. 23, 2&, 25, 26.
SOMMAIRE.
TEXTE. — Projet» et propositions utiles.— 152. Canalisation des Bou-
ches du Rhône pour la navigation intérieure et extérieure.—153. Agrandissement
du port d'Oran par l'addition du mouillage de Mers-el-Kébir. — 154. Création d'un
port régulier à Philippeville (Algérie). — 155. Numérotage et désignation régulière
des noms des rues dans les villes. — Ilïotcs et Documents—L'Eldorado, café-
concert-spectacle, par M. CH. DUVAL, Architecte (PI. 23,24, 25, 2G). — Établis-
sement des aires d'Ateliers, de Remises, de Fosses à chariot, etc. —Chronique.
— Travaux de Paris. — Assainissement de la ville de Paris. — Square du Conserva-
toire des Arts et Métiers. — Achèvement de la place du Louvre. — Travaux des Dé-
partements.— Achèvement du pont de Marolles sur-Seine, près Montereau. —
Ëtabissement d'une distribution d'eau dans la ville de Saint-Etienne. —Affaires cou-
rantes du mois d'Avril 1860. — Travaux de L'Étranger. — Construction de l'Asile
Rcyal de VICTORIA. — Assainissement de la ville de Londres. — Revue des voies
ferrées applicables aux routes ordinaires. — Expériences récentes sur un
nouveau système de voies ferrées économiques à traction de chevaux. — lie vue des
chemins de fer. — Chemins français. — Suppression du système atmosphérique sur
le chemin de ter de Paris à Saint-Germain. — Chemin de fer de Paris à Granville. —
Chemin de fer de Toulon à Nice.— Chemins étrangers.— Chemins de fer des États-Unis.
PLANCHES- — 23, 24, 25, 26. L'Eldorado, café-coneert-spectacle, par M. CH.
DDYAL, Architecte.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
i5® (t). Canalisation des Bouches Au Rhône
pour la navigation intérieure et extérieure.
Le Rhône est le seul de nos grands fleuves français dont l'embou-
chure soit complètement fermée à la navigation.
On sait qu'il en est de même pour le lit naturel du Rhin ; mais là les
nombreux canaux de la Hollande obvient largement à ^inconvénient
de la disparition du chenal navigable.
Il faudrait donc pratiquer, soit parallèlement, soit dans le lit même
du Rhône inférieur, un canal navigable assez large et assez profond pour
permettre aux bateaux de Lyon et d'Avignon d'arriver jusque dans les
ports de Cette et de Marseille (canal Saint-Louis).
Un immense résultat commercial serait obtenu ainsi, et l'on ne sau-
rait trop rappeler, dans l'intérêt général, la nécessité d'exécuter les
projets dressés pour atteindre ce but.
i53. Agrandissement du port d'Oran
par l'annexion du mouillage de Mers-el-Kébir.
Oran ne possède qu'un petit port, fait, en quelque sorte, à titre pro-
visoire.
Ce port ne répond nullement aux besoins actuels, qui, chaque jour,
vont en grandissant. C'est l'un des points les plus rapprochés de la côle
d'Espagne; des services réguliers de bateaux à vapeur y sont établis
pour les différents ports de la Méditerranée; les chemins de fer de la
Péninsule, placés presque en regard, viendront bientôt en augmenter
encore l'importance.
Il serait indispensable d'améliorer la situation de cette ville en com-
plétant le port actuel par l'addition de l'excellent mouillage de Mers-
el-Kébir, où les navires pourront atterrir et trouver une entière sécurité
lorsque le mauvais temps les empêchera d'atteindre Oran même.
Les deux ports réunis présenteraient un ensemble des plus satisfai-
sants, qui devrait être centralisé sous une même Direction, et constituer,
en quelque sorte, par le prolongement des musoirs extrêmes, une seule
et même enceinte.
454. Création d'un port régulier à Philippeville
(Jlgérie).
Philippeville n'existe que depuis peu d'années, et déjà cette ville
compte plus de dix mille âmes. Son mouvement commercial est consi-
dérable. La province de Constantine y verra aboutir le chemin de fer
le plus nécessaire de l'Algérie.
Mais là tout est à faire, et de nombreux sinistres maritimes disent
combien il est urgent de commencer la construction d'un port que les
intérêts de l'humanité réclament aussi vivement que les besoins du
commerce.
(1) Pour la série complète des numéros, voir le Portefeuille économique des
Machines, l'Album de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'Agriculture.
G. 103 .
155. Numérotage et désignation régulière
' des noms des rues dans les villes.
Une des imperfections qui frappent le plus le voyageur à son arrivée
dans la plupart des villes de province, et surtout dans les localités se-
condaires, c'est l'absence, souvent complète, de plaques indiquant les
noms des rues ou les numéros des maisons.
D'autres fois, dans les villes où le numérotage existe, il est établi sui-
vant des règles tout à fait arbitraires : les numéros, tant pairs qu'im-
pairs, montent d'un côté de la rue et redescendent de l'autre côté.
Le 108 se trouve en face du 10 ou du 7. Il est impossible, en débou-
chant dans une rue, de savoir si l'on doit se diriger sur la droite ou sur
la gauche pour trouver un numéro cherché.
Dans d'autres cas encore, les numéros vont en sens inverse dans deux
rues parallèles, ou la série se trouve brusquement interrompue par de
grandes lacunes, sans aucune désignation.
Il serait pourtant bien simple d'adopter partout et d'imposer au
besoin, par la voie municipale, le système si rationnel et si commode
qui régit le numérotage des rues de Paris, et leur désignation aux coins
de chaque îlot de maisons.
1° Mettre dans chaque rue tous les numéros pairs d'un côté (à droite)
et tous les numéros impairs du côté opposé.
2° Diriger le sens des numérotages montants de telle façon que
toutes les rues parallèles au cours d'eau principal, ou à l'artère prin-
cipale qui traverse la localité, soient parcourus de l'amont à l'aval, et
toutes les rues perpendiculaires ou obliques, en partant de l'artère
principale et en se dirigeant vers les faubourgs.
En un mot, les numéros^ doivent progresser partout, en suivant le
sens dans lequel les eaux couleraient dans les rues, si l'on se représen-
tait, par la pensée, une inondation générale qui partirait de l'artère
principale et couvrirait toutes les chaussées de la localité.
3° Obliger tous les propriétaires à se conformer, pour leurs numéros,
à un même modèle, consistant en une plaque de tôle vernie, ou de
porcelaine, incrustée dans la muraille, le plus près possible de l'axe de
la porte principale de la maison, et à une hauteur comprise entre
3m.30 etam.00.
Les numéros de la ville de Paris sont en porcelaine émaillée à chiffres
blancs sur fond bleu. Leur dimension réglementaire est de 0ro.18 de
hauteur sur 0m.19 de. largeur pour 1 chiffre, 0"'.25 pour 2 chiffres, et
0-u,27 pour 3 chiffres.
Les chiffrés ont 0m.12 de hauteur. Chaque plaque coûte 2 fr. 80 c. la
pièce compris pose, et son scellement coûte de 1 fr. à 1 fr. 50 c. suivant
les difficultés ou la nature de la surface dans laquelle ils sont incrustés.
U° Placer une plaque indiquant le nom de la rue, ou des deux rues
qui se croisent, sur les deux faces du coin de chaque îlot de maisons, ou
en regard du débouché de chaque rue dans une rue perpendiculaire à
laquelle elle s'arrête sans la couper dans l'axe du débouché.
La hauteur réglementaire des plaques des rues à Paris est fixée par
cette condition qu'elles doivent êire placées près des becs de gaz de
l'éclairage public, et que leur côté inférieur doit être à 0m.10 au-dessus
du niveau du tube horizontal de la console de ces appareils. (Ceux-ci
sont à environ hm.00 au-dessus du sol.)
Le côté extérieur des plaques placées aux angles des voies publiques
doit être à 0m.05 de ces angles.
Les plaques sont en lave émaillée ou tôle vernie à lettres blanches de
0m.06 de hauteur sur fond bleu. Elles ont Une largeur variable sur 0m.35
de hauteur, et coûtent chacune environ 13 fr. les petites et 15 fr. les
grandes. Leur fixation, au moyen de crochets, avec inscrustation à fleur
de la muraille, coûte environ 2 fr. par pièce.
Telles sont les principales règles qui régissent le numérotage des rues
de Paris.
Il sera facile d'en conclure, pour chaque autre ville, la dépense né-
cessaire à son adoption.
Chaque fois que les ressources municipales le permettront, c'est une
des premières améliorations que l'on devra se proposer de réaliser,
■tant pour la facilité des étrangers que pour la commodité des habitants
eux-mêmes, et pour la précision de toutes les désignalions relatives au
service de la grande et de la petite voirie.
C. A. OPPERMANN.
Paris. — 1" Mai 1860.
18(50. —10
tt* 5.—Mai 1860.
PL. 23, 2&, 25, 26.
SOMMAIRE.
TEXTE. — Projet» et propositions utiles.— 152. Canalisation des Bou-
ches du Rhône pour la navigation intérieure et extérieure.—153. Agrandissement
du port d'Oran par l'addition du mouillage de Mers-el-Kébir. — 154. Création d'un
port régulier à Philippeville (Algérie). — 155. Numérotage et désignation régulière
des noms des rues dans les villes. — Ilïotcs et Documents—L'Eldorado, café-
concert-spectacle, par M. CH. DUVAL, Architecte (PI. 23,24, 25, 2G). — Établis-
sement des aires d'Ateliers, de Remises, de Fosses à chariot, etc. —Chronique.
— Travaux de Paris. — Assainissement de la ville de Paris. — Square du Conserva-
toire des Arts et Métiers. — Achèvement de la place du Louvre. — Travaux des Dé-
partements.— Achèvement du pont de Marolles sur-Seine, près Montereau. —
Ëtabissement d'une distribution d'eau dans la ville de Saint-Etienne. —Affaires cou-
rantes du mois d'Avril 1860. — Travaux de L'Étranger. — Construction de l'Asile
Rcyal de VICTORIA. — Assainissement de la ville de Londres. — Revue des voies
ferrées applicables aux routes ordinaires. — Expériences récentes sur un
nouveau système de voies ferrées économiques à traction de chevaux. — lie vue des
chemins de fer. — Chemins français. — Suppression du système atmosphérique sur
le chemin de ter de Paris à Saint-Germain. — Chemin de fer de Paris à Granville. —
Chemin de fer de Toulon à Nice.— Chemins étrangers.— Chemins de fer des États-Unis.
PLANCHES- — 23, 24, 25, 26. L'Eldorado, café-coneert-spectacle, par M. CH.
DDYAL, Architecte.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
i5® (t). Canalisation des Bouches Au Rhône
pour la navigation intérieure et extérieure.
Le Rhône est le seul de nos grands fleuves français dont l'embou-
chure soit complètement fermée à la navigation.
On sait qu'il en est de même pour le lit naturel du Rhin ; mais là les
nombreux canaux de la Hollande obvient largement à ^inconvénient
de la disparition du chenal navigable.
Il faudrait donc pratiquer, soit parallèlement, soit dans le lit même
du Rhône inférieur, un canal navigable assez large et assez profond pour
permettre aux bateaux de Lyon et d'Avignon d'arriver jusque dans les
ports de Cette et de Marseille (canal Saint-Louis).
Un immense résultat commercial serait obtenu ainsi, et l'on ne sau-
rait trop rappeler, dans l'intérêt général, la nécessité d'exécuter les
projets dressés pour atteindre ce but.
i53. Agrandissement du port d'Oran
par l'annexion du mouillage de Mers-el-Kébir.
Oran ne possède qu'un petit port, fait, en quelque sorte, à titre pro-
visoire.
Ce port ne répond nullement aux besoins actuels, qui, chaque jour,
vont en grandissant. C'est l'un des points les plus rapprochés de la côle
d'Espagne; des services réguliers de bateaux à vapeur y sont établis
pour les différents ports de la Méditerranée; les chemins de fer de la
Péninsule, placés presque en regard, viendront bientôt en augmenter
encore l'importance.
Il serait indispensable d'améliorer la situation de cette ville en com-
plétant le port actuel par l'addition de l'excellent mouillage de Mers-
el-Kébir, où les navires pourront atterrir et trouver une entière sécurité
lorsque le mauvais temps les empêchera d'atteindre Oran même.
Les deux ports réunis présenteraient un ensemble des plus satisfai-
sants, qui devrait être centralisé sous une même Direction, et constituer,
en quelque sorte, par le prolongement des musoirs extrêmes, une seule
et même enceinte.
454. Création d'un port régulier à Philippeville
(Jlgérie).
Philippeville n'existe que depuis peu d'années, et déjà cette ville
compte plus de dix mille âmes. Son mouvement commercial est consi-
dérable. La province de Constantine y verra aboutir le chemin de fer
le plus nécessaire de l'Algérie.
Mais là tout est à faire, et de nombreux sinistres maritimes disent
combien il est urgent de commencer la construction d'un port que les
intérêts de l'humanité réclament aussi vivement que les besoins du
commerce.
(1) Pour la série complète des numéros, voir le Portefeuille économique des
Machines, l'Album de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'Agriculture.
G. 103 .
155. Numérotage et désignation régulière
' des noms des rues dans les villes.
Une des imperfections qui frappent le plus le voyageur à son arrivée
dans la plupart des villes de province, et surtout dans les localités se-
condaires, c'est l'absence, souvent complète, de plaques indiquant les
noms des rues ou les numéros des maisons.
D'autres fois, dans les villes où le numérotage existe, il est établi sui-
vant des règles tout à fait arbitraires : les numéros, tant pairs qu'im-
pairs, montent d'un côté de la rue et redescendent de l'autre côté.
Le 108 se trouve en face du 10 ou du 7. Il est impossible, en débou-
chant dans une rue, de savoir si l'on doit se diriger sur la droite ou sur
la gauche pour trouver un numéro cherché.
Dans d'autres cas encore, les numéros vont en sens inverse dans deux
rues parallèles, ou la série se trouve brusquement interrompue par de
grandes lacunes, sans aucune désignation.
Il serait pourtant bien simple d'adopter partout et d'imposer au
besoin, par la voie municipale, le système si rationnel et si commode
qui régit le numérotage des rues de Paris, et leur désignation aux coins
de chaque îlot de maisons.
1° Mettre dans chaque rue tous les numéros pairs d'un côté (à droite)
et tous les numéros impairs du côté opposé.
2° Diriger le sens des numérotages montants de telle façon que
toutes les rues parallèles au cours d'eau principal, ou à l'artère prin-
cipale qui traverse la localité, soient parcourus de l'amont à l'aval, et
toutes les rues perpendiculaires ou obliques, en partant de l'artère
principale et en se dirigeant vers les faubourgs.
En un mot, les numéros^ doivent progresser partout, en suivant le
sens dans lequel les eaux couleraient dans les rues, si l'on se représen-
tait, par la pensée, une inondation générale qui partirait de l'artère
principale et couvrirait toutes les chaussées de la localité.
3° Obliger tous les propriétaires à se conformer, pour leurs numéros,
à un même modèle, consistant en une plaque de tôle vernie, ou de
porcelaine, incrustée dans la muraille, le plus près possible de l'axe de
la porte principale de la maison, et à une hauteur comprise entre
3m.30 etam.00.
Les numéros de la ville de Paris sont en porcelaine émaillée à chiffres
blancs sur fond bleu. Leur dimension réglementaire est de 0ro.18 de
hauteur sur 0m.19 de. largeur pour 1 chiffre, 0"'.25 pour 2 chiffres, et
0-u,27 pour 3 chiffres.
Les chiffrés ont 0m.12 de hauteur. Chaque plaque coûte 2 fr. 80 c. la
pièce compris pose, et son scellement coûte de 1 fr. à 1 fr. 50 c. suivant
les difficultés ou la nature de la surface dans laquelle ils sont incrustés.
U° Placer une plaque indiquant le nom de la rue, ou des deux rues
qui se croisent, sur les deux faces du coin de chaque îlot de maisons, ou
en regard du débouché de chaque rue dans une rue perpendiculaire à
laquelle elle s'arrête sans la couper dans l'axe du débouché.
La hauteur réglementaire des plaques des rues à Paris est fixée par
cette condition qu'elles doivent êire placées près des becs de gaz de
l'éclairage public, et que leur côté inférieur doit être à 0m.10 au-dessus
du niveau du tube horizontal de la console de ces appareils. (Ceux-ci
sont à environ hm.00 au-dessus du sol.)
Le côté extérieur des plaques placées aux angles des voies publiques
doit être à 0m.05 de ces angles.
Les plaques sont en lave émaillée ou tôle vernie à lettres blanches de
0m.06 de hauteur sur fond bleu. Elles ont Une largeur variable sur 0m.35
de hauteur, et coûtent chacune environ 13 fr. les petites et 15 fr. les
grandes. Leur fixation, au moyen de crochets, avec inscrustation à fleur
de la muraille, coûte environ 2 fr. par pièce.
Telles sont les principales règles qui régissent le numérotage des rues
de Paris.
Il sera facile d'en conclure, pour chaque autre ville, la dépense né-
cessaire à son adoption.
Chaque fois que les ressources municipales le permettront, c'est une
des premières améliorations que l'on devra se proposer de réaliser,
■tant pour la facilité des étrangers que pour la commodité des habitants
eux-mêmes, et pour la précision de toutes les désignalions relatives au
service de la grande et de la petite voirie.
C. A. OPPERMANN.
Paris. — 1" Mai 1860.
18(50. —10
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