Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1873-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1873 01 juillet 1873
Description : 1873/07/01 (A19,N223)-1873/07/31. 1873/07/01 (A19,N223)-1873/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55751550
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
8i NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 19e ANNÉE. — JUILLET 1873. 82
SOMIEAIIUC.
TEXTE. — Projets et Propositions utiles. — N° 318. Fixation d'une hau-
teur réglementaire de 20™.fl0 au lieu de 17m.55 pour le maximum des façades des
maisons dans les villes. — Sotcs et Documents. Pont en fer et en treillis de
60™.50, sur l'Eure. PI. 29-30. — Grande serre à jardin d'hiver. Construite par M. LICH-
TENFELDER, 41, avenue de la Grande-Armée, à Paris. (Ancienne maison Carré.)
PI. 31-32. — Étude générale sur les maisons de ville. —- Maisons à trois fenêtres de
façade. PI. 33-34. 3° article. PI. 49-50, de 1872, et 5-6 de 1873. — Chronique. —
Travaux des départements.
MJUKCMES. — 29-30. Pont en fer et en treillis de 60m.50, sur l'Eure. — 31-32.
Grande serre à jardin d'hiver. Construite par M. LICHTENFELDER, 42, avenue de la
Grande-Armée, à Paris. (Ancienne maison Carré.) — 33-34. Etude générale sur les
maisons de ville. — Maisons à trois fenêtres de façade.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
N° 318. — Fixation d'une hauteur réglementaire
de S©"1.©© an lien de 17m.55
pour le Maximum des Façades des maisons dans les villes.
Tout le monde se plaint de l'exiguïté de nos appartements moder-
nes, du peu de hauteur des pièces, et des conditions défavorables qui
en résultent pour l'hygiène et pour la décoration artistique des in-
térieurs.
Mais tant que les architectes se trouveront limités, pour la hauteur
des étages, par un règlement municipal dont on ne comprendjéelle-
ment pas le motif comme chiffre (car il est trop faible pour cinq étages
et plus que suffisant pour quatre) on ne pourra pas trouver de remède
à la situation actuelle, et les maisons mal bâties et les logements
désagréables se multiplieront indéfiniment.
a II faut donc5 une bonne fois, en venir à une réforme radicale du
règlement qui régit la matière.
Si au lieu de 17™.55, qui permettent à peine 5 étages de 2m.60 (c'est
le minimum également prescrit), et un peu plus pour le rez-de-chaus-
sée et le principal, on admettait 20 mètres pleins, il deviendrait facile
d'avoir :
1° Un grand rez-de-chaussée 3m.55
2° Un premier étage avec plafonds cintrés au besoin.. 3".50
3° Quatre autres de 2-.80, soit ensemble lim.20
4° Cinq épaisseurs de planchers de 0m.35. . .."... lm,75
20™.00
Ce qui permettrait, comme nous l'indiquons, de faire des plafonds
voûtés de 0m.50 ou 0m.S5 de flèche dans les premiers étages ou dans
les rez-de-chaussée, et de donner ainsi à nos maisons modernes l'aspect
digne et élégant des grandes habitations du siècle dernier.
C. A. ÔPPEBMANN.
Paris. — 1" Juillet 1873.
NOTES ET DOCUMENTS.
Pont en fer et en treillis de ©©m.oO, sur l'Enre.
PL. 29-50.
Les ponts droits, en treillis métalliques, sont devenus très-fréquents
sur les chemins de fer d'intérêt local, à cause du double avantage d'é-
conomie et de rapidité d'installation qu'ils présentent.
Leur économie résulte tout à la fois de la moindre quantité de ma-
C. 366
tière qu'ils exigent pour une résistance égale à la flexion — et, indirec-
tement, le fait de ne pas avoir de poussée horizontale aux retombées
(comme les ponts en arc de fonte) permet de réduire l'épaisseur des
piles et des culées en maçonnerie qui n'ont plus à supporter qu'une
pression verticale au moment où le train s'engage sur le pont.
Le type que nous publions a été employé avec succès pour plusieurs
ponts de la ligne d'Orléans à Rouen, ligne très-intéressante et très-bien
construite d'ailleurs, et sur les détails de laquelle nous aurons à revenir.
La description du pont étant suffisamment claire par les PI. 29 30,
nous nous bornerons à en donner ci-après les calculs et chiffres d'ap-
plication.
RÉSUMÉ DES CALCULS.
PIÈCES DE PONT. — Les pièces de pont qui relient deux poutres
principales sont espacées de 2 mètres environ. L'écartement véritable
est de lm.921, admettons 2 mètres dans le calcul. Le poids par mètre
courant de la pièce de pont est de 292 kilogrammes, en y comprenant
le poids propre de la poutre, celui des entretoises, des renforts, du
plancher en tôle, de la longrine en bois et du rail. Soit donc :
p — 292 kilogrammes.
La pièce de pont est soumise en outre à une surcharge accidentelle
occasionnée par le passage d'une machine à trois paires de roues cou-
plées représentant un poidsde 12,000 kilogrammes par essieu. L'écar-
tement des essieux est supposé de lm.50. Le cas le plus défavorable est
celui où une paire de roue repose sur la pièce de pont, les deux es-
sieux antérieurs et postérieurs se trouvant à distance de lm.30 de la
pièce. La charge accidentelle Pse compose alors du poids d'un essieu,
plus des composantes résultant des deux essieux voisins. On a donc
Les dimensions de la pièce de pont sont celles figurées ci-dessous :
le moment d'inertie est égal à
0,000293486.
Nous supposerons que grâce à l'assemblage de la pièce
de pont sur la poutre principale, on peut admettre
que l'encastrement existe; le moment fléchissant maxi-
mum a pour valeur
l est la portée de la pièce qui se trouve, grâce aux fourrures d'assem-
blage, réduite de 2m.90 à 2°.50; en substituant cette valeur et celles
de p et P, on trouve
M = 6527,085.
Le moment résistant de la pièce est égal à —; égalons au moment
v
fléchissant, il vient
Le fer travaillera donc à 5k. 01 par millimèré carré.
POUTRE PRINCIPALE. — La portée effective du pont étant de 00'".50
et les deux piles ayant 2 mètres de largeur au sommet, la distance
comprise entre les appuis extrêmes est de 64m.50, se répartissant en
deux travées de rive de 19m.667 chacune et d'une travée centrale de
21M67.
1873 — 11
SOMIEAIIUC.
TEXTE. — Projets et Propositions utiles. — N° 318. Fixation d'une hau-
teur réglementaire de 20™.fl0 au lieu de 17m.55 pour le maximum des façades des
maisons dans les villes. — Sotcs et Documents. Pont en fer et en treillis de
60™.50, sur l'Eure. PI. 29-30. — Grande serre à jardin d'hiver. Construite par M. LICH-
TENFELDER, 41, avenue de la Grande-Armée, à Paris. (Ancienne maison Carré.)
PI. 31-32. — Étude générale sur les maisons de ville. —- Maisons à trois fenêtres de
façade. PI. 33-34. 3° article. PI. 49-50, de 1872, et 5-6 de 1873. — Chronique. —
Travaux des départements.
MJUKCMES. — 29-30. Pont en fer et en treillis de 60m.50, sur l'Eure. — 31-32.
Grande serre à jardin d'hiver. Construite par M. LICHTENFELDER, 42, avenue de la
Grande-Armée, à Paris. (Ancienne maison Carré.) — 33-34. Etude générale sur les
maisons de ville. — Maisons à trois fenêtres de façade.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
N° 318. — Fixation d'une hauteur réglementaire
de S©"1.©© an lien de 17m.55
pour le Maximum des Façades des maisons dans les villes.
Tout le monde se plaint de l'exiguïté de nos appartements moder-
nes, du peu de hauteur des pièces, et des conditions défavorables qui
en résultent pour l'hygiène et pour la décoration artistique des in-
térieurs.
Mais tant que les architectes se trouveront limités, pour la hauteur
des étages, par un règlement municipal dont on ne comprendjéelle-
ment pas le motif comme chiffre (car il est trop faible pour cinq étages
et plus que suffisant pour quatre) on ne pourra pas trouver de remède
à la situation actuelle, et les maisons mal bâties et les logements
désagréables se multiplieront indéfiniment.
a II faut donc5 une bonne fois, en venir à une réforme radicale du
règlement qui régit la matière.
Si au lieu de 17™.55, qui permettent à peine 5 étages de 2m.60 (c'est
le minimum également prescrit), et un peu plus pour le rez-de-chaus-
sée et le principal, on admettait 20 mètres pleins, il deviendrait facile
d'avoir :
1° Un grand rez-de-chaussée 3m.55
2° Un premier étage avec plafonds cintrés au besoin.. 3".50
3° Quatre autres de 2-.80, soit ensemble lim.20
4° Cinq épaisseurs de planchers de 0m.35. . .."... lm,75
20™.00
Ce qui permettrait, comme nous l'indiquons, de faire des plafonds
voûtés de 0m.50 ou 0m.S5 de flèche dans les premiers étages ou dans
les rez-de-chaussée, et de donner ainsi à nos maisons modernes l'aspect
digne et élégant des grandes habitations du siècle dernier.
C. A. ÔPPEBMANN.
Paris. — 1" Juillet 1873.
NOTES ET DOCUMENTS.
Pont en fer et en treillis de ©©m.oO, sur l'Enre.
PL. 29-50.
Les ponts droits, en treillis métalliques, sont devenus très-fréquents
sur les chemins de fer d'intérêt local, à cause du double avantage d'é-
conomie et de rapidité d'installation qu'ils présentent.
Leur économie résulte tout à la fois de la moindre quantité de ma-
C. 366
tière qu'ils exigent pour une résistance égale à la flexion — et, indirec-
tement, le fait de ne pas avoir de poussée horizontale aux retombées
(comme les ponts en arc de fonte) permet de réduire l'épaisseur des
piles et des culées en maçonnerie qui n'ont plus à supporter qu'une
pression verticale au moment où le train s'engage sur le pont.
Le type que nous publions a été employé avec succès pour plusieurs
ponts de la ligne d'Orléans à Rouen, ligne très-intéressante et très-bien
construite d'ailleurs, et sur les détails de laquelle nous aurons à revenir.
La description du pont étant suffisamment claire par les PI. 29 30,
nous nous bornerons à en donner ci-après les calculs et chiffres d'ap-
plication.
RÉSUMÉ DES CALCULS.
PIÈCES DE PONT. — Les pièces de pont qui relient deux poutres
principales sont espacées de 2 mètres environ. L'écartement véritable
est de lm.921, admettons 2 mètres dans le calcul. Le poids par mètre
courant de la pièce de pont est de 292 kilogrammes, en y comprenant
le poids propre de la poutre, celui des entretoises, des renforts, du
plancher en tôle, de la longrine en bois et du rail. Soit donc :
p — 292 kilogrammes.
La pièce de pont est soumise en outre à une surcharge accidentelle
occasionnée par le passage d'une machine à trois paires de roues cou-
plées représentant un poidsde 12,000 kilogrammes par essieu. L'écar-
tement des essieux est supposé de lm.50. Le cas le plus défavorable est
celui où une paire de roue repose sur la pièce de pont, les deux es-
sieux antérieurs et postérieurs se trouvant à distance de lm.30 de la
pièce. La charge accidentelle Pse compose alors du poids d'un essieu,
plus des composantes résultant des deux essieux voisins. On a donc
Les dimensions de la pièce de pont sont celles figurées ci-dessous :
le moment d'inertie est égal à
0,000293486.
Nous supposerons que grâce à l'assemblage de la pièce
de pont sur la poutre principale, on peut admettre
que l'encastrement existe; le moment fléchissant maxi-
mum a pour valeur
l est la portée de la pièce qui se trouve, grâce aux fourrures d'assem-
blage, réduite de 2m.90 à 2°.50; en substituant cette valeur et celles
de p et P, on trouve
M = 6527,085.
Le moment résistant de la pièce est égal à —; égalons au moment
v
fléchissant, il vient
Le fer travaillera donc à 5k. 01 par millimèré carré.
POUTRE PRINCIPALE. — La portée effective du pont étant de 00'".50
et les deux piles ayant 2 mètres de largeur au sommet, la distance
comprise entre les appuis extrêmes est de 64m.50, se répartissant en
deux travées de rive de 19m.667 chacune et d'une travée centrale de
21M67.
1873 — 11
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