Titre : Les Dimanches de la femme : supplément de la "Mode du jour"
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-08-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32757532k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13670 Nombre total de vues : 13670
Description : 25 août 1929 25 août 1929
Description : 1929/08/25 (A8,N390). 1929/08/25 (A8,N390).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5562687g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66555
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
LA BEAUTÉ DU COEUR
Une de nos lectrices veut bien m'écrire pour élever une
timide protestation contre tous les concours de beauté dont
on nous rebat les oreilles et qui sont si fort à la mode.
« Vraiment, s'écrie-t-elle, il semblerait que les qualités
morales ne comptent plus. On décerne des prix à la plus
jolie femme d'un chef-lieu de département ou à la plus jolie
femme d'un Etat, mais on ne se préoccupe jamais des mérites
du coeur. Un beau visage ne suffit pas : vous devriez bien,
madame, écrire une chronique là-dessus, et dire qu'on
finira par avilir la femme en ne vantant chez elle que des
qualités purement matérielles, en ne la présentant que sous
les traits d'une déesse destinée à inspirer un amour qui
ignore les ravissements de 1 âme, et qui se cantonne dans
une vision et dans un idéal assez vulgaires...»
Je passerai la plume à celles de mes consoeurs qui ont
rédigé, en 1808, le manifeste de l'Athénée des Dames, qui
est bien le premier journal féministe que je connaisse, mani-
feste qui demeure aujourd hui d une actualité bien singulière :
« Faut-il, s'écrie VAthénée des Dames, faut-il que depuis
si longtemps les femmes soient appelées seulement les fleurs
de la terre, le charme des yeux ! Faut-il que l'on encense
exclusivement leurs qualités physiques, afin de borner leur
empire à cette belle jeunesse, sitôt passée, hélas ! tandis
que, compagnes de l'homme, elles lui aident à passer dou-
cement la mer orageuse de la vie !
« Pourquoi tant parler de la beauté ? Pourquoi négliger
les qualités de l'âme ?
« Ne dirait-on pas que les femmes sont classées parmi
ces animaux domestiques dont on ne prise que les avan-
tages du corps, et quelques gentillesses, fruits d'un instinct
heureux ? »
Je pourrais borner là ma citation, en ce qui touche la pro-
testation des rédactrices de Y Athénée contre la propension
qu'ont certaines personnes à ne discerner en nous qu'une
fugitive effigie du plaisir et à nous accorder une admiration
plus païenne que respectueuse, mais Y Athénée dit encore
des choses qu'il n'est pas désagréable d entendre, et qui ne
paraissent pas du tout avoir été écrites il y a cent vingt ans.
« D'où vient encore, ajoute le manifeste, cette opinion
commune que l'homme est supérieur à la femme ? D'abord,
de ce que l'homme l'a dit et l'a écrit le premier, sans trou-
ver de contradicteur.
restées plongées dans une profonde ignorance, et n'eussent
pas été persuadées, à force de l'entendre dire parles hommes,
qu'elles étaient faites pour obéir, elles auraient réfuté ce
paradoxe avec avantage. On les aurait vues marcher sur la
même ligne que les hommes.
« Cette feuille mettra en évidence les agréments de l'esprit
des femmes. Par des pensées neuves, grandes, élevées, elles
montreront le germe des actions héroïques. Enfin, notre
tâche sera de faire connaître tant de vertus, de talents, que la
modestie des femmes leur fait renfermer en elles-mêmes,
et qui n'ont pour témoins et pour admirateurs que leurs
familles et un petit nombre d'amis.»
On peut se rendre compte, depuis une quarantaine d'années,
que l'on permet aux femmes de s'abreuver aux sources de la
science, des résultats admirables qui ont été obtenus. Les
hommes ont trouvé en elles, dans tous les domaines où
s'exerce le plus brillamment l'activité intellectuelle, non des
rivales, mais de précieuses collaboratrices.
Et, dans les siècles passés, chaque fois qu'on a laissé aux
femmes le loisir de l'instruire, on les a vues se distinguer
de la façon la plus remarquable, comme une Christine de
Pisan, comme les soeurs de Pascal, comme Mmo Dacier,
ou comme cette extraordinaire Marie-Gaétane Agnési, qui
soutint cent quatre-vingt-onze thèses de philosophie à dix-
neuf ans, qui parlait les langues anciennes et modernes et
oui obtint l'autorisation de remplacer son père malade dans
sa chaire de mathématiques à 1 Université de Bologne, au
XVIIIe siècle.
On pourrait allonger cette liste, mais je veux revenir au
débat qui nous occupe aujourd'hui, sur la préférence qu on
semble accorder aux qualités physiques sur les qualités
morales.
Pourquoi ne voyons-nous jamais une reine du dévouement,
une reine des bonnes ménagères, une reine des meilleures
mamans 3
C'est que les vertus se cachent modestement, comme les
violettes dans la mousse. Les candidates n'oseraient pas
faire valoir leurs titres. Aux âmes vraiment nobles, la vertu
paraît être une chose toute naturelle, et qu'on n'a pas besoin
de récompenser, car la vertu trouve sa propre récompense
en elle-même, dans le contentement de l'esprit et la paix
du coeur.
Certes, la beauté compte, la beauté est un atout superbe,
mais la beauté du visage sans la beauté du coeur n'est rien
du tout, ou du moins n'est pas grand'chose.
COROT jj|§§|lt
Corot, le cher papa Corot fut un,modèle.-.de-bonté.
Il lut si bon que sa géjiérosjï^Uerpô^s^a/Ççl^sl^ùitÈ
fois, à lancer dans le comr&r^A¥;".a^avf^^50>rSt?
Évidemment, tous les fauxrCôWtrr|ûïrs^ri^iiirî$fii':
brables, ne sont pas de Corot, rrïaîs-il V'-ën^1^uèEn voici l'explication : "t^M^^K^S'u?0^
Le bon Corot se moquait des aniateurs, nkïf.s.vd'W
ne croient à l'authenticité d'Urî-|appau^jiî#%ûri|a
preuve de la signature en un'coin? d&Vjadrë^^W;-,;?
D'autre part, il aimait venir- ënAaide a'uiepeintre|.
jeunes ou vieux, à qui la chance %ê:-stfùriai't^a!èi'fôïï-
jours. n.JW;::0i'1^l^W?;f^?"'ïr
C'est eu alliant ces deux sentiments,,là:,malicè.et
la charité, qu'il fit pour son bon plâisir;dé SauèïSordj:;
Un paysagiste, disciple de sdnfatiÈedpi^tpvïÙi
confiait-il ses soucis d'argent, Corôt.4ïfi^di&ifrTi;-J^' 1
— Apporte-moi quelques-unes de ntes:l!rnàcKines,
je tâcherai d'arranger ça. "''•....'S*-.■A1f!'o"$?:;''-.
— Mais vous m'en avez déjà beaucoup retouchées,
maître ! '^''•V'^W'—M?*'
— Non, non, pas celles-là. Apporte-moi du neuf,
ce que tu barbouillas tout dernièreriienti"'. ?-" -^Py!
L'autre revenait avec deux ou trois/fpetites-^pijes,
que Corot posait, sans les regarder, dan's'lë pochades. - ■} H OTA^\ q.e\
Un jour suivant, venait dans l'atelier IJuri :de; ces
visiteurs avides d'acquérir un paysage dÙ 1 cèJ.èpJ'È
peintre. Corot montrait quelques pannèau'xl L'àrjÏEt-
teur hésitait : !\.: l/asia-
— Que me conseillez-vous? demandait-jj.
— Ce chemin en pente douce, répondait .sans
hésiter le rusé, en indiquant l'une des toiles exécutées
par le protégé nécessiteux. :•:;.;;.•. .:i-
— Mais... mais je ne vois pas là signature, hésitait
à répondre l'amateur armé d'une loupe. '■ :'"u'
— Ah ! bah j ne reconnaissez-vous donc pas ma
facture, ma manière si personnelle, inimitable ? yô's
yeux, monsieur, n'ont-ils pas aussitôt reconnu i[ùë
ce coin de nature est sorti de ma palette ?... î.'!;:
— Oh ! si I mais si !... Un chef-d'oeuvre, et c'est
bien pourquoi je le choisis. Mais quand même, votre
signature, maître, votre signature ajouterait encore
au... au... à la valeur...
— Soit 1 soit 1 si vous y tenez, monsieur. Pourtant
Quentin de Latour ne signa jamais ses pastels. Par
orgueil peut-être, mais c'était un parti pris. Il n'en
signa qu'un, et cette exception confirme sa règle.
Il ne signa que l'un de ses portraits de la Pompadour,
pour ne pas contrarier un caprice de la marquise.
Mais ce fut une faute, car plus tard on dira peut-
être que ce tableau n'est pas de lui, justement parce
qu'il est signé.
— Ah 1 ah ! très drôle... s'esclaffait l'amateur. Mais
vous, maître, vous avez toujours signé vos admirables
ouvrages, et je vous assure que... si vous le voulez
bien... dans cette herbe par exemple... si vous voulez
bien inscrire les cinq lettres si précieuses...
— Les cinq lettres ! Les cinq lettres ! Enfin, c'est
vous qui les exigez, ces cinq lettres, c'est vous !
— Oh ! oui, maître, oh ! oui.
— C'est bon, les voici.
Papa Corot signait la toile. L'amateur radieux
versait quatre ou cinq mille francs: le véritable
auteur du « faux chef-d'oeuvre » recevait la somme
merveilleuse. Et souvent Corot recommença cette
mystification, parce qu'elle amusait son bon coeur.
CHARLES DE BUSSY.
Une de nos lectrices veut bien m'écrire pour élever une
timide protestation contre tous les concours de beauté dont
on nous rebat les oreilles et qui sont si fort à la mode.
« Vraiment, s'écrie-t-elle, il semblerait que les qualités
morales ne comptent plus. On décerne des prix à la plus
jolie femme d'un chef-lieu de département ou à la plus jolie
femme d'un Etat, mais on ne se préoccupe jamais des mérites
du coeur. Un beau visage ne suffit pas : vous devriez bien,
madame, écrire une chronique là-dessus, et dire qu'on
finira par avilir la femme en ne vantant chez elle que des
qualités purement matérielles, en ne la présentant que sous
les traits d'une déesse destinée à inspirer un amour qui
ignore les ravissements de 1 âme, et qui se cantonne dans
une vision et dans un idéal assez vulgaires...»
Je passerai la plume à celles de mes consoeurs qui ont
rédigé, en 1808, le manifeste de l'Athénée des Dames, qui
est bien le premier journal féministe que je connaisse, mani-
feste qui demeure aujourd hui d une actualité bien singulière :
« Faut-il, s'écrie VAthénée des Dames, faut-il que depuis
si longtemps les femmes soient appelées seulement les fleurs
de la terre, le charme des yeux ! Faut-il que l'on encense
exclusivement leurs qualités physiques, afin de borner leur
empire à cette belle jeunesse, sitôt passée, hélas ! tandis
que, compagnes de l'homme, elles lui aident à passer dou-
cement la mer orageuse de la vie !
« Pourquoi tant parler de la beauté ? Pourquoi négliger
les qualités de l'âme ?
« Ne dirait-on pas que les femmes sont classées parmi
ces animaux domestiques dont on ne prise que les avan-
tages du corps, et quelques gentillesses, fruits d'un instinct
heureux ? »
Je pourrais borner là ma citation, en ce qui touche la pro-
testation des rédactrices de Y Athénée contre la propension
qu'ont certaines personnes à ne discerner en nous qu'une
fugitive effigie du plaisir et à nous accorder une admiration
plus païenne que respectueuse, mais Y Athénée dit encore
des choses qu'il n'est pas désagréable d entendre, et qui ne
paraissent pas du tout avoir été écrites il y a cent vingt ans.
« D'où vient encore, ajoute le manifeste, cette opinion
commune que l'homme est supérieur à la femme ? D'abord,
de ce que l'homme l'a dit et l'a écrit le premier, sans trou-
ver de contradicteur.
restées plongées dans une profonde ignorance, et n'eussent
pas été persuadées, à force de l'entendre dire parles hommes,
qu'elles étaient faites pour obéir, elles auraient réfuté ce
paradoxe avec avantage. On les aurait vues marcher sur la
même ligne que les hommes.
« Cette feuille mettra en évidence les agréments de l'esprit
des femmes. Par des pensées neuves, grandes, élevées, elles
montreront le germe des actions héroïques. Enfin, notre
tâche sera de faire connaître tant de vertus, de talents, que la
modestie des femmes leur fait renfermer en elles-mêmes,
et qui n'ont pour témoins et pour admirateurs que leurs
familles et un petit nombre d'amis.»
On peut se rendre compte, depuis une quarantaine d'années,
que l'on permet aux femmes de s'abreuver aux sources de la
science, des résultats admirables qui ont été obtenus. Les
hommes ont trouvé en elles, dans tous les domaines où
s'exerce le plus brillamment l'activité intellectuelle, non des
rivales, mais de précieuses collaboratrices.
Et, dans les siècles passés, chaque fois qu'on a laissé aux
femmes le loisir de l'instruire, on les a vues se distinguer
de la façon la plus remarquable, comme une Christine de
Pisan, comme les soeurs de Pascal, comme Mmo Dacier,
ou comme cette extraordinaire Marie-Gaétane Agnési, qui
soutint cent quatre-vingt-onze thèses de philosophie à dix-
neuf ans, qui parlait les langues anciennes et modernes et
oui obtint l'autorisation de remplacer son père malade dans
sa chaire de mathématiques à 1 Université de Bologne, au
XVIIIe siècle.
On pourrait allonger cette liste, mais je veux revenir au
débat qui nous occupe aujourd'hui, sur la préférence qu on
semble accorder aux qualités physiques sur les qualités
morales.
Pourquoi ne voyons-nous jamais une reine du dévouement,
une reine des bonnes ménagères, une reine des meilleures
mamans 3
C'est que les vertus se cachent modestement, comme les
violettes dans la mousse. Les candidates n'oseraient pas
faire valoir leurs titres. Aux âmes vraiment nobles, la vertu
paraît être une chose toute naturelle, et qu'on n'a pas besoin
de récompenser, car la vertu trouve sa propre récompense
en elle-même, dans le contentement de l'esprit et la paix
du coeur.
Certes, la beauté compte, la beauté est un atout superbe,
mais la beauté du visage sans la beauté du coeur n'est rien
du tout, ou du moins n'est pas grand'chose.
COROT jj|§§|lt
Corot, le cher papa Corot fut un,modèle.-.de-bonté.
Il lut si bon que sa géjiérosjï^Uerpô^s^a/Ççl^sl^ùitÈ
fois, à lancer dans le comr&r^A¥;".a^avf^^50>rSt?
Évidemment, tous les fauxrCôWtrr|ûïrs^ri^iiirî$fii':
brables, ne sont pas de Corot, rrïaîs-il V'-ën^1^uè
Le bon Corot se moquait des aniateurs, nkïf.s.vd'W
ne croient à l'authenticité d'Urî-|appau^jiî#%ûri|a
preuve de la signature en un'coin? d&Vjadrë^^W;-,;?
D'autre part, il aimait venir- ënAaide a'uiepeintre|.
jeunes ou vieux, à qui la chance %ê:-stfùriai't^a!èi'fôïï-
jours. n.JW;::0i'1^l^W?;f^?"'ïr
C'est eu alliant ces deux sentiments,,là:,malicè.et
la charité, qu'il fit pour son bon plâisir;dé SauèïSordj:;
Un paysagiste, disciple de sdnfatiÈedpi^tpvïÙi
confiait-il ses soucis d'argent, Corôt.4ïfi^di&ifrTi;-J^' 1
— Apporte-moi quelques-unes de ntes:l!rnàcKines,
je tâcherai d'arranger ça. "''•....'S*-.■A1f!'o"$?:;''-.
— Mais vous m'en avez déjà beaucoup retouchées,
maître ! '^''•V'^W'—M?*'
— Non, non, pas celles-là. Apporte-moi du neuf,
ce que tu barbouillas tout dernièreriienti"'. ?-" -^Py!
L'autre revenait avec deux ou trois/fpetites-^pijes,
que Corot posait, sans les regarder, dan's'lë
Un jour suivant, venait dans l'atelier IJuri :de; ces
visiteurs avides d'acquérir un paysage dÙ 1 cèJ.èpJ'È
peintre. Corot montrait quelques pannèau'xl L'àrjÏEt-
teur hésitait : !\.: l/asia-
— Que me conseillez-vous? demandait-jj.
— Ce chemin en pente douce, répondait .sans
hésiter le rusé, en indiquant l'une des toiles exécutées
par le protégé nécessiteux. :•:;.;;.•. .:i-
— Mais... mais je ne vois pas là signature, hésitait
à répondre l'amateur armé d'une loupe. '■ :'"u'
— Ah ! bah j ne reconnaissez-vous donc pas ma
facture, ma manière si personnelle, inimitable ? yô's
yeux, monsieur, n'ont-ils pas aussitôt reconnu i[ùë
ce coin de nature est sorti de ma palette ?... î.'!;:
— Oh ! si I mais si !... Un chef-d'oeuvre, et c'est
bien pourquoi je le choisis. Mais quand même, votre
signature, maître, votre signature ajouterait encore
au... au... à la valeur...
— Soit 1 soit 1 si vous y tenez, monsieur. Pourtant
Quentin de Latour ne signa jamais ses pastels. Par
orgueil peut-être, mais c'était un parti pris. Il n'en
signa qu'un, et cette exception confirme sa règle.
Il ne signa que l'un de ses portraits de la Pompadour,
pour ne pas contrarier un caprice de la marquise.
Mais ce fut une faute, car plus tard on dira peut-
être que ce tableau n'est pas de lui, justement parce
qu'il est signé.
— Ah 1 ah ! très drôle... s'esclaffait l'amateur. Mais
vous, maître, vous avez toujours signé vos admirables
ouvrages, et je vous assure que... si vous le voulez
bien... dans cette herbe par exemple... si vous voulez
bien inscrire les cinq lettres si précieuses...
— Les cinq lettres ! Les cinq lettres ! Enfin, c'est
vous qui les exigez, ces cinq lettres, c'est vous !
— Oh ! oui, maître, oh ! oui.
— C'est bon, les voici.
Papa Corot signait la toile. L'amateur radieux
versait quatre ou cinq mille francs: le véritable
auteur du « faux chef-d'oeuvre » recevait la somme
merveilleuse. Et souvent Corot recommença cette
mystification, parce qu'elle amusait son bon coeur.
CHARLES DE BUSSY.
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