Titre : Les Dimanches de la femme : supplément de la "Mode du jour"
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-05-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32757532k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13670 Nombre total de vues : 13670
Description : 26 mai 1929 26 mai 1929
Description : 1929/05/26 (A8,N377). 1929/05/26 (A8,N377).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55626773
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-66555
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
j . — __
L AMITIÉ ET L'AMOUR
\/ple Paulette Malardot, qui est une de nos meilleures jour-
nalistes en même temps qu'un des plus charmants écrivains
,de la jeune génération, entreprend, dans la Femme de France,
une enquête qui ne peut manquer d'intéresser toutes les
femmes.
11 s'agit de l'amour et de l'amitié, si souvent opposés l'un
à l'autre.
— Une pure amitié est-elle susceptible d'exister entre un
homme et une femme ? demande-t-elle.
Voilà environ deux siècles et demi, La Bruyère a répondu
à cette question dans ses admirables Caractères, qui sont peut-
être l'ouvrage qui a jeté les regards les plus perspicaces et
les plus judicieux sur notre coeur.
o II y a, dit-il, un goût dans la pure amitié où ne peuvent
atteindre ceux qui sont nés médiocres. »
Ou, si vous préférez : l'amitié entre homme et femme
veut de grandes âmes:
« L'amitié, ajoute-t-il, peut subsister entre des gens de
différents sexes, exempte même de toute grossièreté. Une
femme, cependant, regarde toujours un homme comme un
homme ;'et, réciproquement, un homme regarde une femme
comme une femme. Cette liaison n est ni passion, ni amitié
pure. Elle fait une classe à part. »
Notez bien que La Bruyère ne nie point que l'amitié pure,
qu'une sorte d'amitié sublimisée où l'homme oublierait
qu'il se trouve devant une femme, pour ne plus se trouver que
devant une âme, notez bien qu'il ne nie pas que celte amitié-là
ne puisse exister, mais il prétend qu'elle exige des coeurs
exceptionnels, en quelque sorte supra-terrestres.
Hélas ! nous ne sommes pas des anges, des créatures
immatérielles. Contentons-nous d'une amitié « exempte
de toute grossièreté >', qui sera une chose intermédiaire entre
l'amour et l'amitié pure, et beaucoup plus près de Pamitié
pure que de l'amour.
Je trouve même qu'il est très heureux qu'un homme s'aper-
çoive toujours qu'une femme est une femme, et réciproque-
ment, qu'une femme ne cesse de considérer qu'un homme est
un homme, car cela permet, dans les rapports d'amitié entre
homme et femme, du côté masculin, cette fleur de galanterie,
<\z délicatesse qui naît du désir de plaire et, du côté féminin,
une réserve, une prudence, une circonspection qui peuvent
n'être pas inutiles.
Et, justement, MllB Paulette Malardot pose une seconde
question qui ne laisse pas de m'embarrasser un tantinet.
— Etes-vous, dèmande-t-elle aux hommes, en sécurité
='.vcc une amitié féminine autant qu'avec une amitié mascu-
line ? . . , . ,
Je répondrai comme si cette question s adressait à mon
soxe et était ainsi formulée :« Etes-vous aussi en sécurité
avec un camarade homme qu'avec une amie femme ? »
Eh bien, franchement, je suis bien obligée d'avouer qu'à
part quelques exceptions, nous sommes moins en sécurité...
Et c'est pourquoi il faut toujours rester un peu sur la défen-
sive...
Certes, l'amitié entre homme et femme, qui était chose
issez courante en Angleterre et en Amérique, ou dans les
pays du nord de l'Europe, n'est entrée dans nos moeurs que
depuis peu d'années — et surtout depuis la guerre — à
■mesure que notre personnalité s'affirmait. Nous n en avons
pas encore bien l'habitude.
C'est une conquête moderne et l'une des plus belles, des
•^lus délicieuses et des plus utiles parmi les conquêtes^ mo-
lernes, que je place même, pour les joies délicates et récon-
fortantes qu'elle nous apporte, avant les grandes conquêtes
matérielles qui ont bouleversé la vie de la planète, depuis
moins d'un demi-siècle : auto, avion, cinéma, T. S. F.
11 y a dans l'amitié entre homme et femme des délectations
d'âmes exquises, des satisfactions divines, des joies qu on ne
trouve pas toujours dans l'amour, et qui viennent surtout
de ceci : c'est que cette amitié est désintéressée, n'espère rien
que le plaisir de faire plaisir, le bonheur de se dévouer à
un coeur fraternel, à une âme dont toutes les pensées sont des
échos de vos propres pensées...
Mais, pour goûter pleinement tous ces ravissements, il
faut, il est nécessaire que nous nous sentions en complète
sécurité. Et j'avoue qu'il est peu d'êtres qui soient capables
de nous donner cette impression, et que La Bruyère a bien
raison quand il écrit qu'il est plus ordinaire de voir un amour
extrême qu'une parfaite amitié...
Mais la rencontre de la parfaite amitié n'est pas chose
impossible. De même qu'il existe des êtres qui sont destinés
l'un à l'autre par l'amour, et qui ne connaîtront le bonheur
que si leurs existences peuvent s unir, que si des obstacles
ne viennent pas empêcher la réalisation de cette prévision
fatidique, de cette promesse mystérieuse, il est aussi des
êtres qui sont marqués pour l'amitié, pour la bonne, sincère
et franche amitié...
Mais il faut qu'ils se rencontrent : tout est là.
Et que d'épreuves, de soins, d'études, de vigilance, d'at-
tention, avant d'être sûre d'une amitié !...
« L'amitié, je cite encore La Bruyère, l'amitié se forme peu
à peu, avec le temps, avec la pratique, par un long com-
merce. »
Mais que de confiance dans notre coeur, à nous, femmes,
quand nous avons trouvé cette amitié loyale, certaine, ce sin-
cère dévoûment, cette tendresse fraternelle à laquelle nous
pouvons nous abandonner sans hésitation... Ce qui est pro-
prement admirable dans l'amitié, c'est qu'elle n'est pas sou-
mise à toutes les viccissitudes et à tous les hasards de l'amour.
« Le temps, qui fortifie les amitiés, affaiblit l'amour »,
dit encore notre moraliste.
MIlD Paulette Malardot demande aussi s'il n'y a pas un âge
meilleur pour une amitié de femme... Certes. Et la grande et
profonde amitié, sans aucune arrière-pensée, l'amitié-dia-
mant, l'amitié qui se rapproche le plus d'un sentiment pure-
ment idéal, qui oublie presque que nous vivons sur un petit
globe de terre et d'eau, cette amitié-là ne se rencontre point,
d une façon générale, chez les jeunes gens.
Ceux-là ont des amitiés charmantes, mais qui, la plupart
du temps, ne vont pas plus loin que la camaraderie d'études
ou de sport.
Pour connaître la grande amitié, pour en être digne, il
faut avoir été meurtrie, il faut un coeur épuré par la souffrance,
et même parfois à qui l'amour ménagea des désillusions...
L amitié sincère et vaste, je ne la crois possible que dans l'âge
mûr, et c'est un port de salut qui est quelquefois offert à
celles qui ont failli faire naufrage dans la tempête de l'amour...
MARTINE.
POUR FAIRE SOI-MÊME
DES GLACES OU DES SORBETS
L'été, il est parfois très agréable d'offrir des glaces
comme dessert ; mais les ustensiles spéciaux ne sont pas
toujours à notre disposition, surtout en villégiature.
Dans la plupart des villes et même des villages, on se
peut procurer de la glace à rafraîchir ; voyons donc com-
ment réaliser des glaces fondantes à souhait sans sor-
betière.
Nous y aurons peut-être un peu plus de mal, mais le
résultat compensera nos efforts.
Nous nous procurerons un récipient haut et profond,
pas trop large : seau, marmite de métal ou baquet de bois.
Dans ce récipient nous placerons soit une boîte au lait,
ou toute autre boîte cylindrique, telle que boîte à. con-
serves pour asperges, fruits, etc.
Cette boîte soigneusement nettoyée puis lavée à l'eau
fraîche contiendra la crème ou le sirop qui devront être
glacés.
Si le temps est très chaud, on opère dans la cave, de
préférence après avoir placé le récipient sur une épaisse
couverture de laine.
^ Détailler la glace en se servant d'une longue pointe ou
d'un poinçon sur lequel on frappe à l'aide d'un marteau,
puis lorsque le bloc est rompu en de multiples fragments,
frapper ceux-ci à l'aide d'un marteau car plus la glace
est en menus morceaux, plus la congélation est rapide.
Mettre au fond du récipient une couche de deux ou
trois centimètres de glace pilée, qu'on saupoudre de gros
sel. Bien caler, sur ce socle, la boîte métallique dans
laquelle on a versé la crème froide, qui ne la remplira
qu'aux trois quarts.
Tasser, tout autour, delà glace mêlée de sel, et presque
jusqu'en haut, en veillant toutefois à ce que la glace et
le sel ne puissent pénétrer dans la boîte.
Keconvrir la boîte de son couvercle ou d'une souc-.o; pe
et rabattre sur le tout les quatre coins de la couvert u.e
de laine.
Afin que la congélation soit bien régulière, mêler de
dix minutes en dix minutes à l'aide d'une spatule à long
manche en détachant la couche glacée des bords et la
ramenant au centre. Plus ce mélange est fréquent et plus
la glace est délicate et fondante.
Quand on constate que toute la substance est ferme
et homogène, on bouche soigneusement à l'aide d'une
soucoupe un peu creuse dans laquelle on pose un mor-
ceau déglace, à moins que, le récipient étant assec vaste
et le couvercle de la boîte au lait suffisamment hermé-
tique, on puisse le « lutter » avec du beurre et recouvrir
entièrement la boîte, à lait d'une couche de glace pillée.
Ramener la couverture de laine sur le tout et laisser ainsi
jusqu'au moment de servir : 1/2 heure au minimum.
I.e moule improvisé ne permettant guère un démou-
lage rationnel, retirer la glace à l'aide d'une cuiller trem-
pée dans l'eau tiède ; en plaçant vivement les cuillerées
dans une jatte, refroidie sur glace, et les disposant les
unes sur les autres en forme de rocher.
On peut également placer la glace dans des coupes
basses en verre ou cristal et les parer de quelques fruits
de saison ou de pétales de violettes ou de roses confits.
Chaque coupe sera offerte individuellement.
SIMONE.
L AMITIÉ ET L'AMOUR
\/ple Paulette Malardot, qui est une de nos meilleures jour-
nalistes en même temps qu'un des plus charmants écrivains
,de la jeune génération, entreprend, dans la Femme de France,
une enquête qui ne peut manquer d'intéresser toutes les
femmes.
11 s'agit de l'amour et de l'amitié, si souvent opposés l'un
à l'autre.
— Une pure amitié est-elle susceptible d'exister entre un
homme et une femme ? demande-t-elle.
Voilà environ deux siècles et demi, La Bruyère a répondu
à cette question dans ses admirables Caractères, qui sont peut-
être l'ouvrage qui a jeté les regards les plus perspicaces et
les plus judicieux sur notre coeur.
o II y a, dit-il, un goût dans la pure amitié où ne peuvent
atteindre ceux qui sont nés médiocres. »
Ou, si vous préférez : l'amitié entre homme et femme
veut de grandes âmes:
« L'amitié, ajoute-t-il, peut subsister entre des gens de
différents sexes, exempte même de toute grossièreté. Une
femme, cependant, regarde toujours un homme comme un
homme ;'et, réciproquement, un homme regarde une femme
comme une femme. Cette liaison n est ni passion, ni amitié
pure. Elle fait une classe à part. »
Notez bien que La Bruyère ne nie point que l'amitié pure,
qu'une sorte d'amitié sublimisée où l'homme oublierait
qu'il se trouve devant une femme, pour ne plus se trouver que
devant une âme, notez bien qu'il ne nie pas que celte amitié-là
ne puisse exister, mais il prétend qu'elle exige des coeurs
exceptionnels, en quelque sorte supra-terrestres.
Hélas ! nous ne sommes pas des anges, des créatures
immatérielles. Contentons-nous d'une amitié « exempte
de toute grossièreté >', qui sera une chose intermédiaire entre
l'amour et l'amitié pure, et beaucoup plus près de Pamitié
pure que de l'amour.
Je trouve même qu'il est très heureux qu'un homme s'aper-
çoive toujours qu'une femme est une femme, et réciproque-
ment, qu'une femme ne cesse de considérer qu'un homme est
un homme, car cela permet, dans les rapports d'amitié entre
homme et femme, du côté masculin, cette fleur de galanterie,
<\z délicatesse qui naît du désir de plaire et, du côté féminin,
une réserve, une prudence, une circonspection qui peuvent
n'être pas inutiles.
Et, justement, MllB Paulette Malardot pose une seconde
question qui ne laisse pas de m'embarrasser un tantinet.
— Etes-vous, dèmande-t-elle aux hommes, en sécurité
='.vcc une amitié féminine autant qu'avec une amitié mascu-
line ? . . , . ,
Je répondrai comme si cette question s adressait à mon
soxe et était ainsi formulée :« Etes-vous aussi en sécurité
avec un camarade homme qu'avec une amie femme ? »
Eh bien, franchement, je suis bien obligée d'avouer qu'à
part quelques exceptions, nous sommes moins en sécurité...
Et c'est pourquoi il faut toujours rester un peu sur la défen-
sive...
Certes, l'amitié entre homme et femme, qui était chose
issez courante en Angleterre et en Amérique, ou dans les
pays du nord de l'Europe, n'est entrée dans nos moeurs que
depuis peu d'années — et surtout depuis la guerre — à
■mesure que notre personnalité s'affirmait. Nous n en avons
pas encore bien l'habitude.
C'est une conquête moderne et l'une des plus belles, des
•^lus délicieuses et des plus utiles parmi les conquêtes^ mo-
lernes, que je place même, pour les joies délicates et récon-
fortantes qu'elle nous apporte, avant les grandes conquêtes
matérielles qui ont bouleversé la vie de la planète, depuis
moins d'un demi-siècle : auto, avion, cinéma, T. S. F.
11 y a dans l'amitié entre homme et femme des délectations
d'âmes exquises, des satisfactions divines, des joies qu on ne
trouve pas toujours dans l'amour, et qui viennent surtout
de ceci : c'est que cette amitié est désintéressée, n'espère rien
que le plaisir de faire plaisir, le bonheur de se dévouer à
un coeur fraternel, à une âme dont toutes les pensées sont des
échos de vos propres pensées...
Mais, pour goûter pleinement tous ces ravissements, il
faut, il est nécessaire que nous nous sentions en complète
sécurité. Et j'avoue qu'il est peu d'êtres qui soient capables
de nous donner cette impression, et que La Bruyère a bien
raison quand il écrit qu'il est plus ordinaire de voir un amour
extrême qu'une parfaite amitié...
Mais la rencontre de la parfaite amitié n'est pas chose
impossible. De même qu'il existe des êtres qui sont destinés
l'un à l'autre par l'amour, et qui ne connaîtront le bonheur
que si leurs existences peuvent s unir, que si des obstacles
ne viennent pas empêcher la réalisation de cette prévision
fatidique, de cette promesse mystérieuse, il est aussi des
êtres qui sont marqués pour l'amitié, pour la bonne, sincère
et franche amitié...
Mais il faut qu'ils se rencontrent : tout est là.
Et que d'épreuves, de soins, d'études, de vigilance, d'at-
tention, avant d'être sûre d'une amitié !...
« L'amitié, je cite encore La Bruyère, l'amitié se forme peu
à peu, avec le temps, avec la pratique, par un long com-
merce. »
Mais que de confiance dans notre coeur, à nous, femmes,
quand nous avons trouvé cette amitié loyale, certaine, ce sin-
cère dévoûment, cette tendresse fraternelle à laquelle nous
pouvons nous abandonner sans hésitation... Ce qui est pro-
prement admirable dans l'amitié, c'est qu'elle n'est pas sou-
mise à toutes les viccissitudes et à tous les hasards de l'amour.
« Le temps, qui fortifie les amitiés, affaiblit l'amour »,
dit encore notre moraliste.
MIlD Paulette Malardot demande aussi s'il n'y a pas un âge
meilleur pour une amitié de femme... Certes. Et la grande et
profonde amitié, sans aucune arrière-pensée, l'amitié-dia-
mant, l'amitié qui se rapproche le plus d'un sentiment pure-
ment idéal, qui oublie presque que nous vivons sur un petit
globe de terre et d'eau, cette amitié-là ne se rencontre point,
d une façon générale, chez les jeunes gens.
Ceux-là ont des amitiés charmantes, mais qui, la plupart
du temps, ne vont pas plus loin que la camaraderie d'études
ou de sport.
Pour connaître la grande amitié, pour en être digne, il
faut avoir été meurtrie, il faut un coeur épuré par la souffrance,
et même parfois à qui l'amour ménagea des désillusions...
L amitié sincère et vaste, je ne la crois possible que dans l'âge
mûr, et c'est un port de salut qui est quelquefois offert à
celles qui ont failli faire naufrage dans la tempête de l'amour...
MARTINE.
POUR FAIRE SOI-MÊME
DES GLACES OU DES SORBETS
L'été, il est parfois très agréable d'offrir des glaces
comme dessert ; mais les ustensiles spéciaux ne sont pas
toujours à notre disposition, surtout en villégiature.
Dans la plupart des villes et même des villages, on se
peut procurer de la glace à rafraîchir ; voyons donc com-
ment réaliser des glaces fondantes à souhait sans sor-
betière.
Nous y aurons peut-être un peu plus de mal, mais le
résultat compensera nos efforts.
Nous nous procurerons un récipient haut et profond,
pas trop large : seau, marmite de métal ou baquet de bois.
Dans ce récipient nous placerons soit une boîte au lait,
ou toute autre boîte cylindrique, telle que boîte à. con-
serves pour asperges, fruits, etc.
Cette boîte soigneusement nettoyée puis lavée à l'eau
fraîche contiendra la crème ou le sirop qui devront être
glacés.
Si le temps est très chaud, on opère dans la cave, de
préférence après avoir placé le récipient sur une épaisse
couverture de laine.
^ Détailler la glace en se servant d'une longue pointe ou
d'un poinçon sur lequel on frappe à l'aide d'un marteau,
puis lorsque le bloc est rompu en de multiples fragments,
frapper ceux-ci à l'aide d'un marteau car plus la glace
est en menus morceaux, plus la congélation est rapide.
Mettre au fond du récipient une couche de deux ou
trois centimètres de glace pilée, qu'on saupoudre de gros
sel. Bien caler, sur ce socle, la boîte métallique dans
laquelle on a versé la crème froide, qui ne la remplira
qu'aux trois quarts.
Tasser, tout autour, delà glace mêlée de sel, et presque
jusqu'en haut, en veillant toutefois à ce que la glace et
le sel ne puissent pénétrer dans la boîte.
Keconvrir la boîte de son couvercle ou d'une souc-.o; pe
et rabattre sur le tout les quatre coins de la couvert u.e
de laine.
Afin que la congélation soit bien régulière, mêler de
dix minutes en dix minutes à l'aide d'une spatule à long
manche en détachant la couche glacée des bords et la
ramenant au centre. Plus ce mélange est fréquent et plus
la glace est délicate et fondante.
Quand on constate que toute la substance est ferme
et homogène, on bouche soigneusement à l'aide d'une
soucoupe un peu creuse dans laquelle on pose un mor-
ceau déglace, à moins que, le récipient étant assec vaste
et le couvercle de la boîte au lait suffisamment hermé-
tique, on puisse le « lutter » avec du beurre et recouvrir
entièrement la boîte, à lait d'une couche de glace pillée.
Ramener la couverture de laine sur le tout et laisser ainsi
jusqu'au moment de servir : 1/2 heure au minimum.
I.e moule improvisé ne permettant guère un démou-
lage rationnel, retirer la glace à l'aide d'une cuiller trem-
pée dans l'eau tiède ; en plaçant vivement les cuillerées
dans une jatte, refroidie sur glace, et les disposant les
unes sur les autres en forme de rocher.
On peut également placer la glace dans des coupes
basses en verre ou cristal et les parer de quelques fruits
de saison ou de pétales de violettes ou de roses confits.
Chaque coupe sera offerte individuellement.
SIMONE.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94.07%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94.07%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 2/19
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k55626773/f2.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k55626773/f2.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k55626773/f2.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k55626773/f2.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k55626773
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k55626773
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k55626773/f2.image × Aide