La Bastille : journal antimaçonnique / dir. Copin-Albancelli ; dir. Louis Dasté

1914
1915

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

8 pages

Titre : La Bastille : journal antimaçonnique / dir. Copin-Albancelli ; dir. Louis Dasté

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1914-06-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32710208c

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 2793 Nombre total de vues : 2793

Description : 20 juin 1914 20 juin 1914

Description : 1914/06/20 (A13,N543). 1914/06/20 (A13,N543).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55505113

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-LC2-6157

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2010

Toujours hypnotisés par les mêmes billevesées

Le F. vMagnin disait en décembre 2867:

Les armées permanentes sont jugées et condamnées. Il
n'y a que l'armement général du pays, alors que nous serions
menacés par l'étranger, qui pourrait le rejeter hors de nos
frontières. . '•.-■'

Le F.*. Jules Simon disait à la Chambre :...

Quand je dis que l'armée que nous voulons faire serait
une armée de citoyens et qu'elle n'aurait; à .■: aucun degré
l'esprit militaire, ce n'est pas une concession que je fais,
c'est une déclaration, et une déclaration dont je suis heu-
reux, car c'est pour qu'il n'y ait pas en France ^'esprit mili-
taire que nous voulons avoir une armée dé citoyens qui soit
invincible chez elle et hors d'état de porter la guerre au
dehors... S'il n'y a pas d'armée sans esprit militaire^ je
demande que nous ayons une armée qui n'en soit [pas une.

Le même F.-. Jules Simon disait encore :

Inutile au dedans pour la justice, le soldat n'est même
pas nécessaire à la frontière. Un pays qui a des citoyens est
invincible; cette terre enfante des vengeurs et des héros,
comme un champ fertile qui donné par année deux mois-
sons.

Le journal la Démocratie, fondé en 1868, « avec
l'appui zélé de la plupart des démocrates francs-
maçons », réclamait dans son programme :

l'abolition des armées permanentes, qui ne sont bonnes que
pour l'attaque ; l'organisation des milices nationales, bien

supérieures pour la défense ; la préparation, dès l'école, de
l'armement général du peuple, seul capable d'assurer l'in-
violabilité de son territoire.

Le 15 novembre 1868, les députés francs-maçons
se réunissaient chez Jules Favre et réclamaient, eiK
opposition au projet de loi du maréchal Nie!, l'organi-
sation de la nation armée et ayant seule le droit de
déclarer la guerre.

Tjambetta lui-même inscrivait dans son cahier
électoral en 1867 :

la suppression des armées permanentes, cause de ruine pour
les finances et les affaires de la nation, source de haine
entre les peuples et de défiance à l'intérieur.

Telle était l'imbécillité des francs-maçons de cette
époque, suggestionnés par des inspirations mysté-
rieuses, certainement antifrançaises.

Les francs-maçons d'alors parlaient comme ceux
d'aujourd'hui de la solidarité des peuples, de leurs
frères d'au-delà du Rhin, du rapprochement franco-*
allemand.

Ils amollissaient ainsi le courage de notre nation dont
les « frères allemands » préparaient la ruine.

La nation française se laissera-t-elle toujours
tromper par la Franc-Maçonnerie?

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.74%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.74%.

Page

chiffre de pagination vue 1/8