Presse et revues
4 pages
Titre : Le Creusois de Paris : Bulletin mensuel de l'Association amicale des Creusois de Paris. Organe de la colonie creusoise de la capitale
Auteur : Association amicale des Creusois de Paris. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-06-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32752170t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 35 Nombre total de vues : 35
Description : 08 juin 1902 08 juin 1902
Description : 1902/06/08 (A1,N4). 1902/06/08 (A1,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG23 Collection numérique : BIPFPIG23
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5541328q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-8329
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
1" Aimée. — N° 4.
LE NUMÉRO : 35 CENTIMES
S juiu 19G2.
AVIS-
Les personnes auxquelles le service a été
fait jusqu'à ce jour à titre gracieux, sont
informées que l'envoi ■ cessera à dater de
ce numéro.
Si, comme nous l'espérons, elles désirent
continuer à recParis, nousûes" prions de faire parvenir
le montant: de leur abonnement à notre
admi0sirateur.
CHRONIQUE
Nos abonnés auront ce matin, en recevant
leur journal, l'heureuse surprise de le trouver
considérablement agrandi. Ils verront que
nous n'épargnons rien pour leur être agréable
et ils nous tiendront compte de cela en faisant
tache d'huile dans leur milieu, c'est-à-dire en
trouvant des abonnés nouveaux. La colonie
creusoise est nombreuse et la tâche sera aisée
à ceux qui voudront bien renirepi^ïiôïê dans
un sentiment de bonne camaraderie et de soli-
darité. Davantage nous serons, mieux le jour-
nal pourra vivre, et plus grands seront les
services qu'il sera susceptible de rendre à la
colonie toute entière. Quand on lui reconnaîtra
quelque-■puissance, oh sera mieux disposé à
tenir compte de ses desiderata qui sont et se-
ront toujours ceux de ses lecteurs et amis.
*
* *
L'affaire Humbert-Crawford passionne de-
puis un mois l'opinion publique; nous ne pen-
sons pas qu'il y ait de nombreux capitaux
creusois d'engagés dans les combinaisons de
l'ex-demoiselle Daurignac. Signalons comme
simple curiosité, que, dans un journal d'Aù-
busson, notre confrère, M. Latrige, demandait
pour cette femme de génie, l'érection d'une
statue... dans la cour du Dépôt. Gela, bien
entendu, se passe de commentaires.
Si nous envisageons cette formidable escro-
querie d'un coeur léger, nous sommes considé-
rablement peines, au contraire, par l'immense
désastre qui vient de frapper l'une de nos plus
vieilles colonies : la Martinique. Ainsi que
nous l'annoncions brièvement dans un article
de notre précédent numéro, le volcan de la
Montagne Pelée à détruit complètement Saint-
Pierre et tout ravagé dans un rayon assez
considérable autour de lui. Des familles nom-
breuses auxquelles vont toutes nos sympa-
thies sans que nous ayons à. établir de dis-
tinction de couleur, ainsi que l'a fait la Revue
Bleue, sont actuellement sans asile et sans
pain.
Les secours ont été. heureusement, orga-
nisés de façon rapide et la souscription natio-
nale atteint aujourd'hui 2,500,000 francs. Nous
devons à ce propos une gratitude considérable
a toutes les puissances et notamment aux
.Etats-Unis d'Amérique pour avoir, dans un
mémorable exemple, mis en pratique les
théories humanitaires chères à tous les amis
de la paix. Espérons que les manifestations
terribles du feu central n'auront pas d'autres
effets funestes et que les montagnes volca-
niques du centre de la Eraûee ne s'empana-
cheront pas de fumées et ne ravageront pas
les territoires environnants comme l'avaient
craint;, à.un moment, les habitants de Saône-
et-Loire.
. . .■--, ;v*t;:Sr-.:"-
\:-. Qèi serâitïîa un surcroit d'ouvrage pour nos
députés qui, pourtant, ont de quoi faire s'ils
veulent mener à bien les nombreuses ques-
tions que le progrès social continu ne man-
quera pas d'apporter à leur examen pendant
cette législature. Ils ont commencé leurs tra-
vaux dimanche dernier, en élisant comme
président de la Chambre, M. Léon Bourgeois,
et, comme vice-présidents, MM. Maurice Faure
et Etienne. Ils n'en sont encore qu'aux ques-
tions de validation et d'invalidation, c'est-à-
dire à la vérification de leurs pouvoirs réci-
proques, et l'on ne peut, par suite, préjuger
encore de ce que seront les résultats de leurs
délibérations futures. Quoiqu'il en soit, nous
nous félicitons de compter trois amis dans les
trois nouveaux élus de notre département, et
profitons Ae^vl;peçasipii: pour leur souhaiter la,
bienvenue parmi nous. Ainsi que nous l'avons
fait connaître en temps opportun, nos nouveaux
députés sont MM. Defumade pour C-uéret,
Mazière pour Aubusson et Jean Judet pour
Boussac, Bourganeuf étant toujours représenté
par M. Desfarges.
*
* *
Toutes les luttes se terminent,: ou du moins
les phases de la lutte ont une fin, car tout est
à recommencer un jour où l'autre sur frais
nouveaux. Il en est de même, qu'il s'agisse de
candidats luttant pour un siège ou d'un peuple
qui combat pour son indépendance. Le conflit
anglo-boer vient d'entrer dans une de ces
phases de repos. Les conditions de la paix ne
nous sont pas encore connues au moment ou
nous écrivons ces lignes, mais nous espérons
qu'après cette résistance qui, selon la prophétie
du président Krùger. a étonné le Monde, les
citoyens des Deux Républiques ne seront pas
traités en esclaves par l'Angleterre et qu'il
leur sera accordé, sinon l'indépendance abso-
lue, au moins une constitution autonome sous
le protectorat de la Grande-Bretagne.
Le. Bargeron.
Association amicale des Grcusois de Paris
Extrait du Procès-verbal
de l'Assemblée mensuelle ordinaire
du il Mai 1902
Siège social : 6, rue Marengo.
Le président Bargeron, ouvre la séance à 9 heures
précises.
Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la
dernière assemblée qui est adopté à l'unanimité.
MM. Henri et André Delarbre présentent M. Jean
Raganaud qui est admis comme membre de la Société.
La discussion s'ouvre ensuite sur l'agrandissement
du formai du Creusois de Parut.
Le Comité, vu le succès inespéré obtenu par notre
modeste feuille, rmontre les avantages qui pourraient
résulter de l'agrandissement du format. Le camarade
Jeanrot, administrateur dû journal, présente deux spé-
cimens avec devis. Après une longue discussion." sut
ce sujet, l'assemblée adopte le format in-folio coquille
1(8 colonnes).
L'ordre du jour étant épuisé, nous écoutons succes-
sivement les camarades Baudron, Bargeron, Delarbre
(Henri), etc., lesquels obtiennent un succès bien mâritéj
tant en poésie qu'en musique.
Après versement des cotisations, la séance; est levée à
;11 heures et demie. . ;- ■ ■' .
Le Secrétaire,
L. JEANROT.
Le Président,.
L. BARGERON!.
CONVOCATIONS
DINER MENSUEL
Notre dîner mensuel aura lieu le samedi 14 juin,
à 7 heures et demie précises, au Restaurant Mo-
derne, 45, rue Vivienne (Téléphone 221.55).
Adresser les adhésions à notre camarade; DUMONT,
trésorier, 3S, rue Miennes-Marcel, Paris.
Tous les Creusois, même ne faisant pas partie
de l'Association, peuvent être certains d'un accueil
cordial.
RÉUNION MENSUELLE
La réunion mensuelle ordinaire de l'Association;-k
laquelle tous les compatriotes sont admis en visiteurs,
aura lieu le samedi 4-4 fut» À O heures
«lu. soir,, au siège social de la Société : 6; rue
Marengo, Paris.
ORDRE DU JOUR :
Compte rendu des Travaux du Comité.
L'AUTOMNE DANS LA CREUSE
L'été s'est enfui.
Il s'est enfui avec ses blondes moissons, sa
fraîche et luisante verdure, son ciel d'azur
sombre et ses soleils éclatants.
Nous sommes en automne;" les jours sont
lents à naître et la nuit est prompte à venir;
une fraîcheur humide tombe avec le soir et
remonte à l'aube en brumes que le soleil dis-.
sipe tardivement.
La sève s'épuise, la végétation se ralentit,
la nature s'achemine doucement au grand
sommeil de l'hiver; mais avant de s'endormir,
elle se pare une dernière fois de toutes ses
splendeurs : elle enveloppe les collines et les
coteaux de notre chère Creuse d'une vapeur
bleuâtre, légère et charmante; elle fait scin-
tiller dans l'herbe lés limpides gouttelettes de
la rosée, elle revêt nos bois d'une robe somp-
tueuse où se mêlent harmonieusement les
verts tendres du printemps, les verts sombres
de l'été et, les mille nuances des teintes au-
tomnales, or et pourpre; les violettes fleuris-
sent une seconde fois.
Les fruits ne sont pas tous récoltés : les
poires d'hiver, les pommés aux couleurs gaies
sont encore suspendues à l'arbre; mais peu à
peu la maturité vient, les pommiers, les poi-
riers sont dépouillés de leurs fruits.
Maintenant c'est fini : la terre n'a plus rien
à/ donner à ce laborieux, cultivateur qu'est
notre compatriote, le Creusois, elle l'a récom-:
pensé de ses travaux; mais pour qu'elle'le:
LE NUMÉRO : 35 CENTIMES
S juiu 19G2.
AVIS-
Les personnes auxquelles le service a été
fait jusqu'à ce jour à titre gracieux, sont
informées que l'envoi ■ cessera à dater de
ce numéro.
Si, comme nous l'espérons, elles désirent
continuer à recParis, nousûes" prions de faire parvenir
le montant: de leur abonnement à notre
admi0sirateur.
CHRONIQUE
Nos abonnés auront ce matin, en recevant
leur journal, l'heureuse surprise de le trouver
considérablement agrandi. Ils verront que
nous n'épargnons rien pour leur être agréable
et ils nous tiendront compte de cela en faisant
tache d'huile dans leur milieu, c'est-à-dire en
trouvant des abonnés nouveaux. La colonie
creusoise est nombreuse et la tâche sera aisée
à ceux qui voudront bien renirepi^ïiôïê dans
un sentiment de bonne camaraderie et de soli-
darité. Davantage nous serons, mieux le jour-
nal pourra vivre, et plus grands seront les
services qu'il sera susceptible de rendre à la
colonie toute entière. Quand on lui reconnaîtra
quelque-■puissance, oh sera mieux disposé à
tenir compte de ses desiderata qui sont et se-
ront toujours ceux de ses lecteurs et amis.
*
* *
L'affaire Humbert-Crawford passionne de-
puis un mois l'opinion publique; nous ne pen-
sons pas qu'il y ait de nombreux capitaux
creusois d'engagés dans les combinaisons de
l'ex-demoiselle Daurignac. Signalons comme
simple curiosité, que, dans un journal d'Aù-
busson, notre confrère, M. Latrige, demandait
pour cette femme de génie, l'érection d'une
statue... dans la cour du Dépôt. Gela, bien
entendu, se passe de commentaires.
Si nous envisageons cette formidable escro-
querie d'un coeur léger, nous sommes considé-
rablement peines, au contraire, par l'immense
désastre qui vient de frapper l'une de nos plus
vieilles colonies : la Martinique. Ainsi que
nous l'annoncions brièvement dans un article
de notre précédent numéro, le volcan de la
Montagne Pelée à détruit complètement Saint-
Pierre et tout ravagé dans un rayon assez
considérable autour de lui. Des familles nom-
breuses auxquelles vont toutes nos sympa-
thies sans que nous ayons à. établir de dis-
tinction de couleur, ainsi que l'a fait la Revue
Bleue, sont actuellement sans asile et sans
pain.
Les secours ont été. heureusement, orga-
nisés de façon rapide et la souscription natio-
nale atteint aujourd'hui 2,500,000 francs. Nous
devons à ce propos une gratitude considérable
a toutes les puissances et notamment aux
.Etats-Unis d'Amérique pour avoir, dans un
mémorable exemple, mis en pratique les
théories humanitaires chères à tous les amis
de la paix. Espérons que les manifestations
terribles du feu central n'auront pas d'autres
effets funestes et que les montagnes volca-
niques du centre de la Eraûee ne s'empana-
cheront pas de fumées et ne ravageront pas
les territoires environnants comme l'avaient
craint;, à.un moment, les habitants de Saône-
et-Loire.
. . .■--, ;v*t;:Sr-.:"-
\:-. Qèi serâitïîa un surcroit d'ouvrage pour nos
députés qui, pourtant, ont de quoi faire s'ils
veulent mener à bien les nombreuses ques-
tions que le progrès social continu ne man-
quera pas d'apporter à leur examen pendant
cette législature. Ils ont commencé leurs tra-
vaux dimanche dernier, en élisant comme
président de la Chambre, M. Léon Bourgeois,
et, comme vice-présidents, MM. Maurice Faure
et Etienne. Ils n'en sont encore qu'aux ques-
tions de validation et d'invalidation, c'est-à-
dire à la vérification de leurs pouvoirs réci-
proques, et l'on ne peut, par suite, préjuger
encore de ce que seront les résultats de leurs
délibérations futures. Quoiqu'il en soit, nous
nous félicitons de compter trois amis dans les
trois nouveaux élus de notre département, et
profitons Ae^vl;peçasipii: pour leur souhaiter la,
bienvenue parmi nous. Ainsi que nous l'avons
fait connaître en temps opportun, nos nouveaux
députés sont MM. Defumade pour C-uéret,
Mazière pour Aubusson et Jean Judet pour
Boussac, Bourganeuf étant toujours représenté
par M. Desfarges.
*
* *
Toutes les luttes se terminent,: ou du moins
les phases de la lutte ont une fin, car tout est
à recommencer un jour où l'autre sur frais
nouveaux. Il en est de même, qu'il s'agisse de
candidats luttant pour un siège ou d'un peuple
qui combat pour son indépendance. Le conflit
anglo-boer vient d'entrer dans une de ces
phases de repos. Les conditions de la paix ne
nous sont pas encore connues au moment ou
nous écrivons ces lignes, mais nous espérons
qu'après cette résistance qui, selon la prophétie
du président Krùger. a étonné le Monde, les
citoyens des Deux Républiques ne seront pas
traités en esclaves par l'Angleterre et qu'il
leur sera accordé, sinon l'indépendance abso-
lue, au moins une constitution autonome sous
le protectorat de la Grande-Bretagne.
Le. Bargeron.
Association amicale des Grcusois de Paris
Extrait du Procès-verbal
de l'Assemblée mensuelle ordinaire
du il Mai 1902
Siège social : 6, rue Marengo.
Le président Bargeron, ouvre la séance à 9 heures
précises.
Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la
dernière assemblée qui est adopté à l'unanimité.
MM. Henri et André Delarbre présentent M. Jean
Raganaud qui est admis comme membre de la Société.
La discussion s'ouvre ensuite sur l'agrandissement
du formai du Creusois de Parut.
Le Comité, vu le succès inespéré obtenu par notre
modeste feuille, rmontre les avantages qui pourraient
résulter de l'agrandissement du format. Le camarade
Jeanrot, administrateur dû journal, présente deux spé-
cimens avec devis. Après une longue discussion." sut
ce sujet, l'assemblée adopte le format in-folio coquille
1(8 colonnes).
L'ordre du jour étant épuisé, nous écoutons succes-
sivement les camarades Baudron, Bargeron, Delarbre
(Henri), etc., lesquels obtiennent un succès bien mâritéj
tant en poésie qu'en musique.
Après versement des cotisations, la séance; est levée à
;11 heures et demie. . ;- ■ ■' .
Le Secrétaire,
L. JEANROT.
Le Président,.
L. BARGERON!.
CONVOCATIONS
DINER MENSUEL
Notre dîner mensuel aura lieu le samedi 14 juin,
à 7 heures et demie précises, au Restaurant Mo-
derne, 45, rue Vivienne (Téléphone 221.55).
Adresser les adhésions à notre camarade; DUMONT,
trésorier, 3S, rue Miennes-Marcel, Paris.
Tous les Creusois, même ne faisant pas partie
de l'Association, peuvent être certains d'un accueil
cordial.
RÉUNION MENSUELLE
La réunion mensuelle ordinaire de l'Association;-k
laquelle tous les compatriotes sont admis en visiteurs,
aura lieu le samedi 4-4 fut» À O heures
«lu. soir,, au siège social de la Société : 6; rue
Marengo, Paris.
ORDRE DU JOUR :
Compte rendu des Travaux du Comité.
L'AUTOMNE DANS LA CREUSE
L'été s'est enfui.
Il s'est enfui avec ses blondes moissons, sa
fraîche et luisante verdure, son ciel d'azur
sombre et ses soleils éclatants.
Nous sommes en automne;" les jours sont
lents à naître et la nuit est prompte à venir;
une fraîcheur humide tombe avec le soir et
remonte à l'aube en brumes que le soleil dis-.
sipe tardivement.
La sève s'épuise, la végétation se ralentit,
la nature s'achemine doucement au grand
sommeil de l'hiver; mais avant de s'endormir,
elle se pare une dernière fois de toutes ses
splendeurs : elle enveloppe les collines et les
coteaux de notre chère Creuse d'une vapeur
bleuâtre, légère et charmante; elle fait scin-
tiller dans l'herbe lés limpides gouttelettes de
la rosée, elle revêt nos bois d'une robe somp-
tueuse où se mêlent harmonieusement les
verts tendres du printemps, les verts sombres
de l'été et, les mille nuances des teintes au-
tomnales, or et pourpre; les violettes fleuris-
sent une seconde fois.
Les fruits ne sont pas tous récoltés : les
poires d'hiver, les pommés aux couleurs gaies
sont encore suspendues à l'arbre; mais peu à
peu la maturité vient, les pommiers, les poi-
riers sont dépouillés de leurs fruits.
Maintenant c'est fini : la terre n'a plus rien
à/ donner à ce laborieux, cultivateur qu'est
notre compatriote, le Creusois, elle l'a récom-:
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