Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1859-07-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 juillet 1859 01 juillet 1859
Description : 1859/07/01 (A5,N7)-1859/07/31. 1859/07/01 (A5,N7)-1859/07/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5540836p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
*13
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION, — ô* ANNÉE. - JUILLET 1859.
lia
n° 7. — Juillet 1859.
PL. 29, 30, 31, 32.
Sommaire.
TEXTE. — Projet» et propositions utiles. — 103. Adoption d'une charge
d'épreuve intermédiaire de 300 kil. par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
— 104. Avantages des ponts métalliques dans les terrains mobiles ou compressibles.
— 105. Application des pieux à vis à base large aux fondations en lit de rivière. —
106. Avantages des fondations tubulaires dans les terrains afïouillables. — Wotes et
Documents. — Note sur la construction du Pont en tôle sur l'Allier, pour le pas-
sage du chemin de fer de Moulins à Montluçon. (PI. 29, 30, 31, 32). — Pont tubulaire
de Saint Germain-dos-Fossés, sur l'Allier. — Chronique. — Travaux de Paris.—
Construction de deux nouveaux pavillons des Halles centrales. — Établissement d'un
square sur l'ancien marché des Innocents. — Achèvement de la place du Louvre. —
Nouvelle flèche de Notre Dame de Paris. — Nouvelle rue et square établis devant le
Conservatoire des arts et métiers. — Travaux des Départements. — Affaires courantes
du mois de Juin 1859. — Travaux de l'étranger. — Inauguration du percement du
canal de Suez. — Communication du centre de l'Australie avec l'Europe. — Revue
des chemins de fer. — Rectification de la ligne du Nord par Chantilly. — Recon-
struction de la gare du chemin de fer du Nord. — Délails sur le tracé du chemin de
fer de Vincennes et achèvement des travaux de la ligne.—Revue Bibliographique.
Des diverses résistances et autres propriétés de la fonte, du fer et de l'acier, et de
l'emploi de ces matériaux dans les constructions, par G.-H. LOVE, Ingénieur civil.
Pï.AWClIES. — 29-30. Élévation générale, plan et détails du pont à piles tubu-
laires de Moulins. — 31-32. Échafaudages et pont de service du pont de Moulins.
Appareils de foncemeut des tubes.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
A03 (1)< Adoption d'une charge d'épreuve intermédiaire
de 300 kil. par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
Nous avons déjà proposé, dans une des précédentes livraisons des
Nouvelles Annales (Octobre 1858), de fixera 200 kil. par mètre super-
ficiel, la charge d'épreuve à imposer aux ponts du service vicinal, et
des chemins de grande communication.
Les motifs que nous en avions donnés étaient basés :
1° Sur les moindres efforts de trépidation auxquels étaient soumis
les ponts des routes par rapport aux ponts de chemins de fer.
2° Sur le grand écart qui existe entre le coefficient du travail sous la
charge d'épreuve (6 ou 10 kil. par millimètre) et le coefficient sous la
charge de rupture (35 à U5 kil. par millimètre).
3° Sur la meilleure qualité relative des fers de moyenne et de petite
section dont on se sert pour les ponts d'une importance secondaire.
U° Sur le maximum de charge accidentelle représenté par une foule
stationnant sur le pont, et n'atteignant qu'un poids limite peu supé-
rieur à 200 kil. pour 3 1/2 personnes réunies par mètre superficiel.
Aujourd'hui, par les mêmes raisons, nous proposons d'admettre, plour
charge d'épreuve normale des ponts en fer destinés aux routes Dépar-
tementales, un poids de 300 kil. uniformément réparti par mètre su-
perficiel.
Il est indispensable de faciliter l'adoption des ponts fixes de préfé-
rence aux ponts suspendus, en ne leur appliquant pas des conditions
plus onéreuses qu'à oes derniers.
C. A. OPPEBMANN.
Paris. — 1" Juillet 1859.
104 Avantages des ponts métalliques
dans les terrains mobiles ou compressibles.
Les ponts en fer et en tôle, par leur élasticité naturelle, peuvent se
prêter, bien mieux que les ponts en maçonnerie, aux effets de torsion ,
de flexion ou de tension que peuvent occasionner les tassements in-
égaux des terrains, raffouillement des piles en lit de rivière.
(I) Pour la série complète des numéros, voir le Portefeuille économique des
Machines, VAlbum de l'Art industriel et les Nouvelles-Annales d'Agriculture.
C. 85
Aussi, indépendamment des autres motifs qui doivent faire préférer
les ponts métalliques pour toutes les applications à grande portée ou
à faible épaisseur à la clef, il est bon d'avoir égard à celui qui précède,
dans le cas particulier des terrains compressibles, et pour les ouvrages
exposés aux chocs, aux déplacements ou aux affouillements.
C. A. OPPERMANN.
Paris. —1" Juillet 1S59.
105- Application des pieux à vis à base large
aux fondations en lit de rivière.
Nous avons vivement insisté, dès la première année de cette publi-
cation (1855) sur les avantages spéciaux des pieux à vis, et sur les
nombreuses et ingénieuses applications qu'on en avait fait en Angleterre.
Aujourd'hui que la question des inondations a introduit, dans les ca-
hiers des charges des travaux hydrauliques, des exigences nouvelles
au sujet des débouchés à donner entre les supports en lit de rivière, il
est bon de rappeler l'attention des constructeurs sur la facilité que
donneraient les pieux à vis, pour résoudre un grand nombre de diffi-
cultés de cet ordre.
La plupart des rivières sont à fond de vase, de sable, de gravier ou
d'argile compacte. Or toutes ces natures de terrains se prêtent parfai-
tement à l'enfoncement d'amarres hélicoïdales.
11 serait à souhaiter que quelques ingénieurs prissent l'initiative d'ap-
plications pratiques de ce genre, et il est certain que bientôt on n'hé-
siterait plus à remplacer beaucoup de piles en maçonnerie par des
piles composées de supports métalliques entretoisés.
C.-A. OPPERMANN.
Paris.— 1" Juillet 1859.
106. Avantages des fondations tubulaires
dans les terrains affouillables.
(Ports de mer, Loire, Rhin, Rhône , Danube, etc.)
Par les mêmes raisons qui nous ont fait revenir plus haut sur les
pieux à vis pour fondations en lit de rivière, nous citerons encore, et
à nouveau, les piles tubulaires en fonte creuse, comme pouvant faciliter
et simplifier considérablement les plus difficiles problèmes de fondation.
Les ponts de Rochester et de Saltash, en Angleterre, ont fourni ré-
cemment des exemples très-remarquables de ce genre de fondations.
En France, le pont sur la Saône à Lyon, le pont de Bordeaux, et
le pont de Kehl actuellement en construction, le pont sur l'Allier à
Moulins et le pont sur l'Allier à Saint-Germain-des-Fossés ont donné
aussi la mesure des avantages qu'on pouvait attendre de cet ingénieux
et expédilif moyen de construction.
Ainsi, 1" possibilité d'atteindre aisément aux plus grandes profon-
deurs, et d'aller chercher le sol résistant sous une couche d'épaisseur
quelconque de terrain mobile ou affouillable ; 2» réduction de l'épais-
seur des piles à la moitié, au tiers ou au quart, par le fait de l'emploi
du métal ; 3° facilité et rapidité de la construction ; h" réduction notable
de la dépense; tels sont les principaux résultats obtenus.
Nous publions plus loin l'ensemble et les détails du pont métallique
à piles tubulaires que M. FRÉMAUX, Ingénieur des Ponts et Chaussées,
attaché à la Compagnie d'Orléans, vient de faire construire sur l'Allier
à Moulins.
On verra que la dépense y a été considérablement inférieure à celle
du pont en maçonnerie de REGEMORTES construit sur la même rivière,
puisqu'elle dépasse à peine le tiers du prix total de ce dernier.
C.-A. OPPERMANN.
Paris. — 1" Juillet 1859.
1859. — 15
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION, — ô* ANNÉE. - JUILLET 1859.
lia
n° 7. — Juillet 1859.
PL. 29, 30, 31, 32.
Sommaire.
TEXTE. — Projet» et propositions utiles. — 103. Adoption d'une charge
d'épreuve intermédiaire de 300 kil. par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
— 104. Avantages des ponts métalliques dans les terrains mobiles ou compressibles.
— 105. Application des pieux à vis à base large aux fondations en lit de rivière. —
106. Avantages des fondations tubulaires dans les terrains afïouillables. — Wotes et
Documents. — Note sur la construction du Pont en tôle sur l'Allier, pour le pas-
sage du chemin de fer de Moulins à Montluçon. (PI. 29, 30, 31, 32). — Pont tubulaire
de Saint Germain-dos-Fossés, sur l'Allier. — Chronique. — Travaux de Paris.—
Construction de deux nouveaux pavillons des Halles centrales. — Établissement d'un
square sur l'ancien marché des Innocents. — Achèvement de la place du Louvre. —
Nouvelle flèche de Notre Dame de Paris. — Nouvelle rue et square établis devant le
Conservatoire des arts et métiers. — Travaux des Départements. — Affaires courantes
du mois de Juin 1859. — Travaux de l'étranger. — Inauguration du percement du
canal de Suez. — Communication du centre de l'Australie avec l'Europe. — Revue
des chemins de fer. — Rectification de la ligne du Nord par Chantilly. — Recon-
struction de la gare du chemin de fer du Nord. — Délails sur le tracé du chemin de
fer de Vincennes et achèvement des travaux de la ligne.—Revue Bibliographique.
Des diverses résistances et autres propriétés de la fonte, du fer et de l'acier, et de
l'emploi de ces matériaux dans les constructions, par G.-H. LOVE, Ingénieur civil.
Pï.AWClIES. — 29-30. Élévation générale, plan et détails du pont à piles tubu-
laires de Moulins. — 31-32. Échafaudages et pont de service du pont de Moulins.
Appareils de foncemeut des tubes.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
A03 (1)< Adoption d'une charge d'épreuve intermédiaire
de 300 kil. par mètre carré, pour les ponts fixes économiques.
Nous avons déjà proposé, dans une des précédentes livraisons des
Nouvelles Annales (Octobre 1858), de fixera 200 kil. par mètre super-
ficiel, la charge d'épreuve à imposer aux ponts du service vicinal, et
des chemins de grande communication.
Les motifs que nous en avions donnés étaient basés :
1° Sur les moindres efforts de trépidation auxquels étaient soumis
les ponts des routes par rapport aux ponts de chemins de fer.
2° Sur le grand écart qui existe entre le coefficient du travail sous la
charge d'épreuve (6 ou 10 kil. par millimètre) et le coefficient sous la
charge de rupture (35 à U5 kil. par millimètre).
3° Sur la meilleure qualité relative des fers de moyenne et de petite
section dont on se sert pour les ponts d'une importance secondaire.
U° Sur le maximum de charge accidentelle représenté par une foule
stationnant sur le pont, et n'atteignant qu'un poids limite peu supé-
rieur à 200 kil. pour 3 1/2 personnes réunies par mètre superficiel.
Aujourd'hui, par les mêmes raisons, nous proposons d'admettre, plour
charge d'épreuve normale des ponts en fer destinés aux routes Dépar-
tementales, un poids de 300 kil. uniformément réparti par mètre su-
perficiel.
Il est indispensable de faciliter l'adoption des ponts fixes de préfé-
rence aux ponts suspendus, en ne leur appliquant pas des conditions
plus onéreuses qu'à oes derniers.
C. A. OPPEBMANN.
Paris. — 1" Juillet 1859.
104 Avantages des ponts métalliques
dans les terrains mobiles ou compressibles.
Les ponts en fer et en tôle, par leur élasticité naturelle, peuvent se
prêter, bien mieux que les ponts en maçonnerie, aux effets de torsion ,
de flexion ou de tension que peuvent occasionner les tassements in-
égaux des terrains, raffouillement des piles en lit de rivière.
(I) Pour la série complète des numéros, voir le Portefeuille économique des
Machines, VAlbum de l'Art industriel et les Nouvelles-Annales d'Agriculture.
C. 85
Aussi, indépendamment des autres motifs qui doivent faire préférer
les ponts métalliques pour toutes les applications à grande portée ou
à faible épaisseur à la clef, il est bon d'avoir égard à celui qui précède,
dans le cas particulier des terrains compressibles, et pour les ouvrages
exposés aux chocs, aux déplacements ou aux affouillements.
C. A. OPPERMANN.
Paris. —1" Juillet 1S59.
105- Application des pieux à vis à base large
aux fondations en lit de rivière.
Nous avons vivement insisté, dès la première année de cette publi-
cation (1855) sur les avantages spéciaux des pieux à vis, et sur les
nombreuses et ingénieuses applications qu'on en avait fait en Angleterre.
Aujourd'hui que la question des inondations a introduit, dans les ca-
hiers des charges des travaux hydrauliques, des exigences nouvelles
au sujet des débouchés à donner entre les supports en lit de rivière, il
est bon de rappeler l'attention des constructeurs sur la facilité que
donneraient les pieux à vis, pour résoudre un grand nombre de diffi-
cultés de cet ordre.
La plupart des rivières sont à fond de vase, de sable, de gravier ou
d'argile compacte. Or toutes ces natures de terrains se prêtent parfai-
tement à l'enfoncement d'amarres hélicoïdales.
11 serait à souhaiter que quelques ingénieurs prissent l'initiative d'ap-
plications pratiques de ce genre, et il est certain que bientôt on n'hé-
siterait plus à remplacer beaucoup de piles en maçonnerie par des
piles composées de supports métalliques entretoisés.
C.-A. OPPERMANN.
Paris.— 1" Juillet 1859.
106. Avantages des fondations tubulaires
dans les terrains affouillables.
(Ports de mer, Loire, Rhin, Rhône , Danube, etc.)
Par les mêmes raisons qui nous ont fait revenir plus haut sur les
pieux à vis pour fondations en lit de rivière, nous citerons encore, et
à nouveau, les piles tubulaires en fonte creuse, comme pouvant faciliter
et simplifier considérablement les plus difficiles problèmes de fondation.
Les ponts de Rochester et de Saltash, en Angleterre, ont fourni ré-
cemment des exemples très-remarquables de ce genre de fondations.
En France, le pont sur la Saône à Lyon, le pont de Bordeaux, et
le pont de Kehl actuellement en construction, le pont sur l'Allier à
Moulins et le pont sur l'Allier à Saint-Germain-des-Fossés ont donné
aussi la mesure des avantages qu'on pouvait attendre de cet ingénieux
et expédilif moyen de construction.
Ainsi, 1" possibilité d'atteindre aisément aux plus grandes profon-
deurs, et d'aller chercher le sol résistant sous une couche d'épaisseur
quelconque de terrain mobile ou affouillable ; 2» réduction de l'épais-
seur des piles à la moitié, au tiers ou au quart, par le fait de l'emploi
du métal ; 3° facilité et rapidité de la construction ; h" réduction notable
de la dépense; tels sont les principaux résultats obtenus.
Nous publions plus loin l'ensemble et les détails du pont métallique
à piles tubulaires que M. FRÉMAUX, Ingénieur des Ponts et Chaussées,
attaché à la Compagnie d'Orléans, vient de faire construire sur l'Allier
à Moulins.
On verra que la dépense y a été considérablement inférieure à celle
du pont en maçonnerie de REGEMORTES construit sur la même rivière,
puisqu'elle dépasse à peine le tiers du prix total de ce dernier.
C.-A. OPPERMANN.
Paris. — 1" Juillet 1859.
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