Presse et revues
8 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1859-05-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mai 1859 01 mai 1859
Description : 1859/05/01 (A5,N5)-1859/05/31. 1859/05/01 (A5,N5)-1859/05/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5540834v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
81
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — ô'ANNÉE. — MAI 1859.
82
tt° 5. — Mai 1859.
PL. 21, 22, 23, 1k.
Sommaire.
TEXTE. — Projets et propositions utiles. — 96. Emploi de siphons en
fonte au lieu d'aqueducs en maçonnerie pour le franchissement des vallées par des ca-
naux d'alimentation ot d'irrigation. — Notes et Documents. — Détails du viaduc
de Crumlin (2" article). —Réservoir d'alimentation double du chemin de fer du Midi.
Drainage des fondations. — Chronique. — Travaux de Paris. —Réorganisation
du Muséum. — Constructions des ramifications du grand égoutde la rive droite delà
Seine. — Reprise et forage du puits artésien de Passy. — Construction du square du
marché des Innocents. — Achèvement des cités ouvrières du boulevard Mazas. —
Travaux des Départements. — Embellissements des environs de Gerardmer (Vosges).
Travaux pour l'amélioration de la navigation de la Seine. — Creusement du chenal
de Fécamp au moyen de l'électricité. — Construction du brise-lames de l'Ouest à
Dieppe. — Etat des travaux du pont de Kihl sur le Rhin.—Revue technologique.
Procédé d'injection des bois au moyen du sulfate de cuivre. — Note sur de nou-
veaux procédés de fabrication des chaux hydrauliques-artificielles et l'emploi des in-
cuits et des surcuits. —Application de l'asphalte réduite en poudre au dallage des
chaussées de Paris. — Nouveaux tuyaux en bois et en coaltar. — Comptes rendus
des séances des principales sociétés scicntiuqacs. — Société des Ingénieurs
civils. — Revue bibliographique. — Traité d'architecture, par M. LÉONCE REY-
NAUD, Inspecteur général des Ponts et Chaussées.
PÏ.AWCHES. —21-22. Viaduc de Crumlin. —23-24. Réservoir double du Midi.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
86 (1). Emploi de Siphons en fonte
au lieu d'aqueducs en maçonnerie, pour le franchissement des vallées
par les canaux d'alimentation et d'irrigation.
On comprend que du temps des Romains où l'industrie du fer était
encore dans l'enfance, on ait construit d'immenses aqueducs en maçon-
nerie pour faire traverser les moindres ravins à l'eau destinée au besoin
des villes et des villas.
On s'explique qu'en des temps où la matière première et la main-
d'oeuvre ne coûtaient rien aux conquérants du monde, on ait employé
des montagnes de pierre et des milliers de bras pour résoudre des dif-
ficultés d'un ordre souvent secondaire.
Mais on a le droit de s'étonner qu'aujourd'hui où des moyens beau-
coup plus simples sont à la disposition des ingénieurs, on ait encore
quelquefois voulu lutter de prodigalité avec l'époque romaine, et que
l'on ail inutilement dépensé des millions pour élever des monuments
trois fois plus coûteux que la solution normale et naturelle.
En un mot, il est évident qu'aujourd'hui il faut renoncer aux aque-
ducs en maçonnerie de grande dimension, pour adopter le système des
siplions en fonte, simples ou multiples, ou des tubes droits en fonte
portés sur des piliers en métal ou en maçonnerie, pour rendre plus
économiques les grands travaux d'alimentation et de distribution d'eau.
On peut calculer qu'au moyen de trois siphons en fonte d'un mètre
et demi au plus de diamètre, on eût pu exécuter, pour un million et
demi, des travaux qui ont coulé près de trois millions.
Cette observation peut n'être pas inutile à faire, aujourd'hui que l'on
s'occupe d'un vaste projet d'alimentation de la ville de Paris, qui doit
ramener les eaux de très-loin par un canal, au lieu de les puiser
dans la Seine, à l'amont de la ville, au moyen de puissantes machines
d'exhaustion.
C. A. OPPERMANN.
Paris. — 1" mai 1859.
NOTES ET DOCUMENTS.
Détails du TE»duc de Crumlin
(2e article, voir la livraison d'Avril).
PL. 21-22.
Nous avons décrit d'une manière générale, dans la précédente li-
JJ) Pour la su'le des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines,
1 Album de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'Agriculture.
C. 81
vraison, le remarquable ouvrage qui franchit la vallée de Crumlin
pour le service du chemin de fer de Newport à Bereford (Grande-Bre-
tagne).
Voici maintenant les renseignements que nous avons trouvés au sujet
de cette construction dans les publications anglaises qui en ont été
faites, et dans le Zeitschrift fur Bauwesen de Berlin.
Colonnes en fonte des piles.
Les colonnes ont, à chaque étage et dans toute leur hauteur, un dia-
mètre uniforme de 0m.305 à l'extérieur; elles sont fondues en creux,
et leurs parois ont une épaisseur de 0m.027.
C'est aux colonnes inférieures qu'est la plus grande épaisseur de fonte ;
celles des étages supérieurs en ont une moindre.
La base des colonnes est pourvue de nervures fondues de 0m.M)
de diamètre, et de 0m.031 d'épaisseur. Ces nervures sont renforcées
aux points traversés par les boulons de fixation. Ces boulons sont au
nombre de quatre à chaque jointure ; elles ont 0m.027 de diamètre.
Les colonnes des étages inférieurs reposent sur des bases (fig. 2, U
et 7, p. 12) qui ont la forme d'un prisme octogone, placé sur une fon-
dation de 0°\942 carrés. Ces bases ont à leur partie supérieure huit
écrouspour recevoir des vis; en bas, elles ont quatre nervures épaisses
de 0m.027 se dirigeant vers la fondation. Ces bases, ainsi que les co-
lonnes, sont creuses, et ont un diamètre intérieur de 0m.27 avec 0™.027
d'épaisseur. Leur hauteur varie de 0m.81 à lm.62 suivant les piles.
Les nervures horizontales des colonnes et les plinthes sont faites au
tour. Chaque colonne supérieure se pose au moyen d'une saillie annu-
laire tournée avec précision, qui s'enfonce dans une cavité correspon-
dante de la colonne inférieure (PI. 21-22, fig. 1). Les colonnes sont
placées l'une sur l'autre sans aucun espace entre elles. Il y a partout
fonte sur fonte : les saillies sont tournées avec précision, elles doivent
même être limées.
Il n'y a que les bases qui soient posées sur les blocs de granit ; elles
sont soudées au soufre.
Traverses d'entretoisement en fonte.
Les traverses en fonte sont ajustées avec précision, d'une part entre
les chapiteaux des colonnes, de l'autre entre les plinthes inférieures.
Elles reposent quelque peu sur les colonnes et sur les plinthes, et
sont fixées aux entre-colonnements par quatre écrous, et entre les
plinthes, par six, comme l'indiquent les fig. 1, 2, 3, U et 5, qui in-
diquent aussi la forme des traverses. Les traverses des plinthes ont
0oe.&45 de hauteur, celles placées entre les chapiteaux des colonnes ont
0m.305 de hauteur, et 0m.025 d'épaisseur dans le sens horizontal. Toutes
ont dans leur longueur, en haut et en bas, une nervure large de 0m.105,
haute de 0m.025 ; les dernières ont en outre un troisième ûlet semblable,
au milieu. Les basses des colonnes sont scellées dans la pierre au
moyen de huit boulons à vis, comme l'indiquent les fig. 1, 6 et 7,
PI. 21-22.
Les juints croisés, dans les enlre-coionuements, sont en plaques de
tôle larges de 0ra. 120 et épaisses de 0m. 025. Les éclisses de ces joints
sont pourvues, d'un côté, d'une ouverture ronde pour un boulon qui
traverse en même temps le mur longé par les traverses. L'autre bout
de l'éclisse a une ouverture oblongue pour obtenir l'angle voulu ; une
autre éclisse correspondante, mais de moindre longueur, a la même
forme et la même inclinaison. Ces deux éclisses sont jointes au moyen
de deux pièces à entailles, et en se servant des deux angles correspon-
dants. Le joint ainsi opéré se voit fig. 1 et 2 de la feuille 21-22, vers
le milieu des deux traverses, et l'on arrive, par ce moyen, aussi bien
à régler exactement les longeurs des bandes des joints croisés qu'à
donner à ces joints la tension convenable. Ces joints croisés verticaux
sont toujours fixés aux traverses. Il y a une légère modification dans
les étages supérieurs des piliers, où ces joints sont fixés par le bas aux
traverses, et par le haut aux chapiteaux. A cet effet, les colonnes ont
des saillies entre lesquelles sont ajustées les éclisses, comme l'indique
la/ïff. 3.
Les joints croisés dans les compartiments horizontaux entre les co-
lonnes sont également en fonte de 0m.06 d'épaisseur. Ces joints réuuis-
1859. — 11
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — ô'ANNÉE. — MAI 1859.
82
tt° 5. — Mai 1859.
PL. 21, 22, 23, 1k.
Sommaire.
TEXTE. — Projets et propositions utiles. — 96. Emploi de siphons en
fonte au lieu d'aqueducs en maçonnerie pour le franchissement des vallées par des ca-
naux d'alimentation ot d'irrigation. — Notes et Documents. — Détails du viaduc
de Crumlin (2" article). —Réservoir d'alimentation double du chemin de fer du Midi.
Drainage des fondations. — Chronique. — Travaux de Paris. —Réorganisation
du Muséum. — Constructions des ramifications du grand égoutde la rive droite delà
Seine. — Reprise et forage du puits artésien de Passy. — Construction du square du
marché des Innocents. — Achèvement des cités ouvrières du boulevard Mazas. —
Travaux des Départements. — Embellissements des environs de Gerardmer (Vosges).
Travaux pour l'amélioration de la navigation de la Seine. — Creusement du chenal
de Fécamp au moyen de l'électricité. — Construction du brise-lames de l'Ouest à
Dieppe. — Etat des travaux du pont de Kihl sur le Rhin.—Revue technologique.
Procédé d'injection des bois au moyen du sulfate de cuivre. — Note sur de nou-
veaux procédés de fabrication des chaux hydrauliques-artificielles et l'emploi des in-
cuits et des surcuits. —Application de l'asphalte réduite en poudre au dallage des
chaussées de Paris. — Nouveaux tuyaux en bois et en coaltar. — Comptes rendus
des séances des principales sociétés scicntiuqacs. — Société des Ingénieurs
civils. — Revue bibliographique. — Traité d'architecture, par M. LÉONCE REY-
NAUD, Inspecteur général des Ponts et Chaussées.
PÏ.AWCHES. —21-22. Viaduc de Crumlin. —23-24. Réservoir double du Midi.
PROJETS ET PROPOSITIONS UTILES.
86 (1). Emploi de Siphons en fonte
au lieu d'aqueducs en maçonnerie, pour le franchissement des vallées
par les canaux d'alimentation et d'irrigation.
On comprend que du temps des Romains où l'industrie du fer était
encore dans l'enfance, on ait construit d'immenses aqueducs en maçon-
nerie pour faire traverser les moindres ravins à l'eau destinée au besoin
des villes et des villas.
On s'explique qu'en des temps où la matière première et la main-
d'oeuvre ne coûtaient rien aux conquérants du monde, on ait employé
des montagnes de pierre et des milliers de bras pour résoudre des dif-
ficultés d'un ordre souvent secondaire.
Mais on a le droit de s'étonner qu'aujourd'hui où des moyens beau-
coup plus simples sont à la disposition des ingénieurs, on ait encore
quelquefois voulu lutter de prodigalité avec l'époque romaine, et que
l'on ail inutilement dépensé des millions pour élever des monuments
trois fois plus coûteux que la solution normale et naturelle.
En un mot, il est évident qu'aujourd'hui il faut renoncer aux aque-
ducs en maçonnerie de grande dimension, pour adopter le système des
siplions en fonte, simples ou multiples, ou des tubes droits en fonte
portés sur des piliers en métal ou en maçonnerie, pour rendre plus
économiques les grands travaux d'alimentation et de distribution d'eau.
On peut calculer qu'au moyen de trois siphons en fonte d'un mètre
et demi au plus de diamètre, on eût pu exécuter, pour un million et
demi, des travaux qui ont coulé près de trois millions.
Cette observation peut n'être pas inutile à faire, aujourd'hui que l'on
s'occupe d'un vaste projet d'alimentation de la ville de Paris, qui doit
ramener les eaux de très-loin par un canal, au lieu de les puiser
dans la Seine, à l'amont de la ville, au moyen de puissantes machines
d'exhaustion.
C. A. OPPERMANN.
Paris. — 1" mai 1859.
NOTES ET DOCUMENTS.
Détails du TE»duc de Crumlin
(2e article, voir la livraison d'Avril).
PL. 21-22.
Nous avons décrit d'une manière générale, dans la précédente li-
JJ) Pour la su'le des numéros, voir le Portefeuille économique des Machines,
1 Album de l'Art industriel et les Nouvelles Annales d'Agriculture.
C. 81
vraison, le remarquable ouvrage qui franchit la vallée de Crumlin
pour le service du chemin de fer de Newport à Bereford (Grande-Bre-
tagne).
Voici maintenant les renseignements que nous avons trouvés au sujet
de cette construction dans les publications anglaises qui en ont été
faites, et dans le Zeitschrift fur Bauwesen de Berlin.
Colonnes en fonte des piles.
Les colonnes ont, à chaque étage et dans toute leur hauteur, un dia-
mètre uniforme de 0m.305 à l'extérieur; elles sont fondues en creux,
et leurs parois ont une épaisseur de 0m.027.
C'est aux colonnes inférieures qu'est la plus grande épaisseur de fonte ;
celles des étages supérieurs en ont une moindre.
La base des colonnes est pourvue de nervures fondues de 0m.M)
de diamètre, et de 0m.031 d'épaisseur. Ces nervures sont renforcées
aux points traversés par les boulons de fixation. Ces boulons sont au
nombre de quatre à chaque jointure ; elles ont 0m.027 de diamètre.
Les colonnes des étages inférieurs reposent sur des bases (fig. 2, U
et 7, p. 12) qui ont la forme d'un prisme octogone, placé sur une fon-
dation de 0°\942 carrés. Ces bases ont à leur partie supérieure huit
écrouspour recevoir des vis; en bas, elles ont quatre nervures épaisses
de 0m.027 se dirigeant vers la fondation. Ces bases, ainsi que les co-
lonnes, sont creuses, et ont un diamètre intérieur de 0m.27 avec 0™.027
d'épaisseur. Leur hauteur varie de 0m.81 à lm.62 suivant les piles.
Les nervures horizontales des colonnes et les plinthes sont faites au
tour. Chaque colonne supérieure se pose au moyen d'une saillie annu-
laire tournée avec précision, qui s'enfonce dans une cavité correspon-
dante de la colonne inférieure (PI. 21-22, fig. 1). Les colonnes sont
placées l'une sur l'autre sans aucun espace entre elles. Il y a partout
fonte sur fonte : les saillies sont tournées avec précision, elles doivent
même être limées.
Il n'y a que les bases qui soient posées sur les blocs de granit ; elles
sont soudées au soufre.
Traverses d'entretoisement en fonte.
Les traverses en fonte sont ajustées avec précision, d'une part entre
les chapiteaux des colonnes, de l'autre entre les plinthes inférieures.
Elles reposent quelque peu sur les colonnes et sur les plinthes, et
sont fixées aux entre-colonnements par quatre écrous, et entre les
plinthes, par six, comme l'indiquent les fig. 1, 2, 3, U et 5, qui in-
diquent aussi la forme des traverses. Les traverses des plinthes ont
0oe.&45 de hauteur, celles placées entre les chapiteaux des colonnes ont
0m.305 de hauteur, et 0m.025 d'épaisseur dans le sens horizontal. Toutes
ont dans leur longueur, en haut et en bas, une nervure large de 0m.105,
haute de 0m.025 ; les dernières ont en outre un troisième ûlet semblable,
au milieu. Les basses des colonnes sont scellées dans la pierre au
moyen de huit boulons à vis, comme l'indiquent les fig. 1, 6 et 7,
PI. 21-22.
Les juints croisés, dans les enlre-coionuements, sont en plaques de
tôle larges de 0ra. 120 et épaisses de 0m. 025. Les éclisses de ces joints
sont pourvues, d'un côté, d'une ouverture ronde pour un boulon qui
traverse en même temps le mur longé par les traverses. L'autre bout
de l'éclisse a une ouverture oblongue pour obtenir l'angle voulu ; une
autre éclisse correspondante, mais de moindre longueur, a la même
forme et la même inclinaison. Ces deux éclisses sont jointes au moyen
de deux pièces à entailles, et en se servant des deux angles correspon-
dants. Le joint ainsi opéré se voit fig. 1 et 2 de la feuille 21-22, vers
le milieu des deux traverses, et l'on arrive, par ce moyen, aussi bien
à régler exactement les longeurs des bandes des joints croisés qu'à
donner à ces joints la tension convenable. Ces joints croisés verticaux
sont toujours fixés aux traverses. Il y a une légère modification dans
les étages supérieurs des piliers, où ces joints sont fixés par le bas aux
traverses, et par le haut aux chapiteaux. A cet effet, les colonnes ont
des saillies entre lesquelles sont ajustées les éclisses, comme l'indique
la/ïff. 3.
Les joints croisés dans les compartiments horizontaux entre les co-
lonnes sont également en fonte de 0m.06 d'épaisseur. Ces joints réuuis-
1859. — 11
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