Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1872-03-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 mars 1872 01 mars 1872
Description : 1872/03/01 (A18,T18,N207)-1872/03/31. 1872/03/01 (A18,T18,N207)-1872/03/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5539163p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
25
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 18° ANNÉE. — MARS 1872.
26
SOMMAIBB.
TEXTE. — notes et Documents. — Nouvelle usine en fer de M. MÉNIER, à
Noisiel (Seine-et-Marne). PI. 11-12, 13-14. — Lancement du grand pont de Vienne
sur le Danube, chemin de fer de Vienne à Stadlau (Autriche); construit par
MM. SCHNEIDER et G', au Creusot (Saône-et-Loire). Ingénieur en chef du service des
constructions : M. C.-F. MATHIEU. — Reconstruction du pont de Choisy-le-Roi. —
Revue «les Chemins ae fer. — Longueur totale des chemins de fer du glohe. —
Chemins de fer français. — Chemins de fer allemands. — itcvné bibliographique.
La constitution des Sociétés, par M. YAVASSEUR, avocat à la cour d'appel de Paris. —
Statistique et prix courante. — Prix de divers immeubles à Paris et dans le
département de la Seine.
PIAJSCUES. — 11-12, 13-14. Nouvelle usine en fer de M. MÉNIER, à Noisiel
(Seine-et-Marne). Bâtiment à ossature métallique, sur la Marne.
NOTES ET DOCUMENTS.
WoOEvelïe ÏIsSiie «le M. BSénîci",
A Noisiel {Seine-et-Marne).
BATIMENT A OSSATURE MÉTALLIQUE, SUR LA MARNE
Contenant les moteurs hydrauliques et des machines de fabrication.
PL. il-12, 15-14.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Pharmacie centrale de Paris, Ann. Constr. 1862, PI. 11-12.
— Papeterie HOERSCH, Ann. Constr. 1862, PI. 19-20. —Verrerie de M. E. RESSÉGUIÈR,
Ann. Constr. 1863, PI. 33-34 et 35-36. — Établissement de tissage de M. BARUCH, Ann.
Constr. 1863, PI. 51-52—Brasserie de M. BOUCHERÔT, Ann. Constr. 1864, PI. 35-36 et37.
—Verrerie de M. Rom. LAVAUD, Ann. Constr. 1865, PI. 31-32.—Teinturerie mécanique
dePuteaux,-4îm. Constr. 1865, PI. 39-40.—Savonnerie de MM. PINADD et MEYER, Ann.
Constr. 1866, PL 17-18. — Fabrique de graisses pour voitures, Ann. Constr. 1866,
PI. 31-32.—Usine de la corporation des bijoutiers de Paris, Ann. Constr. 1867, PI. 27-
28. —Sucrerie de betteraves de MM. DURANDEL et C, Ann. Constr. 1869, PI. 3T- 38.
— Brasserie de l'Aigle (maison SCHWENDY), près Berlin, Ann, Constr. 1S71, PI. 19-20.
Ge bâtiment vient d'être édifié à la place d'une ancienne construc-
tion faisant partie de l'usine de M. MÉNIER, et désignée sous le nom de
moulin de Noisiel. Ce moulin, situé sur trois piles en maçonnerie, en
travers de la Marne, était mû par une turbine et une roue hydrau-
lique à axe borizontal, conservées dans la nouvelle disposition. Comme
il était établi à pans de bois, il commençait, depuis quelque temps, à
se détériorer, et il fallut songer à le remplacer par une construction
d'un autre genre, ce qui a conduit à adopter pour celle-ci l'ossature
métallique. De plus, la fabrication du chocolat prenant chaque jour
un plus grand développement, on a profité de la reconstruction du bâti-
ment pour en augmenter la largeur de la.50, et la longueur d'une
travée semblable à celles des trois piles primitives, formée par l'addi-
tion d'une quatrième pile, et comprenant une nouvelle turbine
syphoïde de la force de 120 chevaux. Le bâtiment reçoit toutes les
machines de la fabrication du chocolat, et se trouve sujet à porter de
fortes charges en certains endroits, et à éprouver les vibrations du
mouvement des moteurs et des machines.
M. Jules SAULNIER, l'architecte de l'usine, a donc dû chercher pour
sa constructioa une combinaison permettant de diviser les façades en
triangles de briques qui empêchassent aucune fissure de se produire
dans 1 ensemble. Pour cela les murs de face ont été établis en treillis
de fers à double T, disposés de façon à porter les poids et à résister
aux vibrations, les remplissages en briques n'ayant d'autre but que de
clore le bâtiment, et d'en diviser les façades en panneaux de peu
d étendue, indépendants les uns des autres, et séparés du fer par un lit
de mortier amortissant l'effet des trépidations. Au point de vue artis-
tique, M. SAULNIER a dû faire ce bâtiment de manière à le mettre en
harmonie parfaite avec les autres corps de l'usine, qui tous ont été
élevés sous sa direction.
Nous allons maintenant examineras détails divers de cette nouvelle
G. 3Zil
construction, et principalement son ossature métallique, fabriquée dans
les ateliers de M. MOISANT, Ingénieur-constructeur, à Paris. Cette ossa-
ture comprend, sur les piles, un véritable cadre en poutres tubulaires
de 0B.715 de hauteur, et, à égale distance des deux côtés de ce cadre,
deux autres cours de poutres tubulaires de même hauteur, destinées
à supporter, avec le plancher du rez-de-chaussée, les colonnes des
planchers supérieurs et les parties les plus importantes de la transmis-
sion. Ces diverses poutres reposent sur des semelles en fonte de (T.10
d'épaisseur formant sommiers sur les piles. La partie supérieure
de celles qui forment cadre supporte les pieds des différents montants
en fer qui reçoivent les briques. Ces montants se subdivisent en mon-
tants principaux, assemblés à leur partie supérieure avec les fermes,
en montants intermédiaires en fers à T simple, placés au droit des
lucarnes, et en forts montants d'angles assemblés avec les arêtiers.
Ils sont reliés entre eux par un système de traverses horizontales
en fers à T simple apparentes à l'intérieur, et de croisillons en fers à
T double, à ailes inégales, apparents à l'extérieur.
L'ensemble des façades se compose donc, par suite, d'une série de
losanges et de triangles garnis de briques. Un certain nombre des
losanges reçoit les cadres des croisées.
Le comble se compose d'une suite de fermes cintrées, assemblées
avec les montants, et réunies entre elles par des pannes en fers à T
double, à ailes inégales. Dans les intervalles des fermes sont fixés, sur
les pannes, des chevrons en fers à T double, dont les extrémités sont
coudées et reçoivent, en bout, la face en tôle ornée du chéneau. Sur les.
fermes et les chevrons sont placées des cornières formant lattis où
s'appliquent des tuiles MULLER. La crête en poterie est emboîtée sur
des tiges rondes en fer faisant partie'du comble. Deux paratonnerres
situés à chaque extrémité de ce dernier ne sont nullement isolés de la
masse métallique; ils y sont au contraire reliés de façon que le fluide
électrique puisse s'y répandre et se perdre ensuite dans l'eau au moyen
de conducteurs.
La façade du côté de la cour de l'usine porte à sa partie supérieure
une lucarne ornementée, supportée par des consoles en fer forgé, où
se trouve disposée l'horloge; une marquise en fer surplombe la porte
d'entrée. La façade opposée est garnie dans sa hauteur d'une cage en
forme demi-octogonale, dans laquelle est placé un escalier en fer qui
dessert les différents étages.
Le bâtiment comprend cinq planchers : un de sous-sol, un de rez-de-
chaussée, et trois de premier, deuxième et troisième étage. Celui du
sous-sol, au-dessus des moteurs hydrauliques, se compose de solives
en fer à T, recouvertes de tôle striée. Celui du rez-de-chaussée est
formé de solives en fers à T, placées perpendiculairement aux poutres
longitudinales ayee lesquelles elles sont assemblées. Les intervalles de
ces solives sont garnis de voûtes en briques au-dessus desquelles sont
les lambourdes recouvertes d'un parquetage.
Au milieu et dans les parties correspondantes aux axes des moteurs
est placée une série de poutres en treillis, qui reçoivent les supports
des arbres verticaux et horizontaux de transmission. Le plancher du
premier étage est supporté par des poitrails enfers à T sur lesquels
passent, dans le sens de la longueur du bâtiment, des solives qui
reçoivent des voûtes en briques munies de lambourdes et de parque-
tage. Ces poitrails sont supportés a leurs extrémités par des consoles
faisant corps avec les montants des façades, et dans leur longueur par
deux lignes de colonnes en fonte. Au deuxième étage la disposition
générale est la même qu'au premier, seulement le plancher ayant à
supporter une charge considérable, les poitrails sont deux poutres tubu-
laires, entretoisées par les solives et soutenues par des colonnes. Le
troisième étage est semblable au premier; mais, au lieu d'être sup-
porté par des colonnes, il est suspendu par des aiguilles en fer assem-
blées avec les fermes. Toutes les croisées sont en fer et possèdent un
double vitrage de manière à faciliter, à l'intérieur du bâtiment, le
maintien de la température nécessaire à la fabrication du chocolat.
1872. — 4
NOUVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION. — 18° ANNÉE. — MARS 1872.
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SOMMAIBB.
TEXTE. — notes et Documents. — Nouvelle usine en fer de M. MÉNIER, à
Noisiel (Seine-et-Marne). PI. 11-12, 13-14. — Lancement du grand pont de Vienne
sur le Danube, chemin de fer de Vienne à Stadlau (Autriche); construit par
MM. SCHNEIDER et G', au Creusot (Saône-et-Loire). Ingénieur en chef du service des
constructions : M. C.-F. MATHIEU. — Reconstruction du pont de Choisy-le-Roi. —
Revue «les Chemins ae fer. — Longueur totale des chemins de fer du glohe. —
Chemins de fer français. — Chemins de fer allemands. — itcvné bibliographique.
La constitution des Sociétés, par M. YAVASSEUR, avocat à la cour d'appel de Paris. —
Statistique et prix courante. — Prix de divers immeubles à Paris et dans le
département de la Seine.
PIAJSCUES. — 11-12, 13-14. Nouvelle usine en fer de M. MÉNIER, à Noisiel
(Seine-et-Marne). Bâtiment à ossature métallique, sur la Marne.
NOTES ET DOCUMENTS.
WoOEvelïe ÏIsSiie «le M. BSénîci",
A Noisiel {Seine-et-Marne).
BATIMENT A OSSATURE MÉTALLIQUE, SUR LA MARNE
Contenant les moteurs hydrauliques et des machines de fabrication.
PL. il-12, 15-14.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Pharmacie centrale de Paris, Ann. Constr. 1862, PI. 11-12.
— Papeterie HOERSCH, Ann. Constr. 1862, PI. 19-20. —Verrerie de M. E. RESSÉGUIÈR,
Ann. Constr. 1863, PI. 33-34 et 35-36. — Établissement de tissage de M. BARUCH, Ann.
Constr. 1863, PI. 51-52—Brasserie de M. BOUCHERÔT, Ann. Constr. 1864, PI. 35-36 et37.
—Verrerie de M. Rom. LAVAUD, Ann. Constr. 1865, PI. 31-32.—Teinturerie mécanique
dePuteaux,-4îm. Constr. 1865, PI. 39-40.—Savonnerie de MM. PINADD et MEYER, Ann.
Constr. 1866, PL 17-18. — Fabrique de graisses pour voitures, Ann. Constr. 1866,
PI. 31-32.—Usine de la corporation des bijoutiers de Paris, Ann. Constr. 1867, PI. 27-
28. —Sucrerie de betteraves de MM. DURANDEL et C, Ann. Constr. 1869, PI. 3T- 38.
— Brasserie de l'Aigle (maison SCHWENDY), près Berlin, Ann, Constr. 1S71, PI. 19-20.
Ge bâtiment vient d'être édifié à la place d'une ancienne construc-
tion faisant partie de l'usine de M. MÉNIER, et désignée sous le nom de
moulin de Noisiel. Ce moulin, situé sur trois piles en maçonnerie, en
travers de la Marne, était mû par une turbine et une roue hydrau-
lique à axe borizontal, conservées dans la nouvelle disposition. Comme
il était établi à pans de bois, il commençait, depuis quelque temps, à
se détériorer, et il fallut songer à le remplacer par une construction
d'un autre genre, ce qui a conduit à adopter pour celle-ci l'ossature
métallique. De plus, la fabrication du chocolat prenant chaque jour
un plus grand développement, on a profité de la reconstruction du bâti-
ment pour en augmenter la largeur de la.50, et la longueur d'une
travée semblable à celles des trois piles primitives, formée par l'addi-
tion d'une quatrième pile, et comprenant une nouvelle turbine
syphoïde de la force de 120 chevaux. Le bâtiment reçoit toutes les
machines de la fabrication du chocolat, et se trouve sujet à porter de
fortes charges en certains endroits, et à éprouver les vibrations du
mouvement des moteurs et des machines.
M. Jules SAULNIER, l'architecte de l'usine, a donc dû chercher pour
sa constructioa une combinaison permettant de diviser les façades en
triangles de briques qui empêchassent aucune fissure de se produire
dans 1 ensemble. Pour cela les murs de face ont été établis en treillis
de fers à double T, disposés de façon à porter les poids et à résister
aux vibrations, les remplissages en briques n'ayant d'autre but que de
clore le bâtiment, et d'en diviser les façades en panneaux de peu
d étendue, indépendants les uns des autres, et séparés du fer par un lit
de mortier amortissant l'effet des trépidations. Au point de vue artis-
tique, M. SAULNIER a dû faire ce bâtiment de manière à le mettre en
harmonie parfaite avec les autres corps de l'usine, qui tous ont été
élevés sous sa direction.
Nous allons maintenant examineras détails divers de cette nouvelle
G. 3Zil
construction, et principalement son ossature métallique, fabriquée dans
les ateliers de M. MOISANT, Ingénieur-constructeur, à Paris. Cette ossa-
ture comprend, sur les piles, un véritable cadre en poutres tubulaires
de 0B.715 de hauteur, et, à égale distance des deux côtés de ce cadre,
deux autres cours de poutres tubulaires de même hauteur, destinées
à supporter, avec le plancher du rez-de-chaussée, les colonnes des
planchers supérieurs et les parties les plus importantes de la transmis-
sion. Ces diverses poutres reposent sur des semelles en fonte de (T.10
d'épaisseur formant sommiers sur les piles. La partie supérieure
de celles qui forment cadre supporte les pieds des différents montants
en fer qui reçoivent les briques. Ces montants se subdivisent en mon-
tants principaux, assemblés à leur partie supérieure avec les fermes,
en montants intermédiaires en fers à T simple, placés au droit des
lucarnes, et en forts montants d'angles assemblés avec les arêtiers.
Ils sont reliés entre eux par un système de traverses horizontales
en fers à T simple apparentes à l'intérieur, et de croisillons en fers à
T double, à ailes inégales, apparents à l'extérieur.
L'ensemble des façades se compose donc, par suite, d'une série de
losanges et de triangles garnis de briques. Un certain nombre des
losanges reçoit les cadres des croisées.
Le comble se compose d'une suite de fermes cintrées, assemblées
avec les montants, et réunies entre elles par des pannes en fers à T
double, à ailes inégales. Dans les intervalles des fermes sont fixés, sur
les pannes, des chevrons en fers à T double, dont les extrémités sont
coudées et reçoivent, en bout, la face en tôle ornée du chéneau. Sur les.
fermes et les chevrons sont placées des cornières formant lattis où
s'appliquent des tuiles MULLER. La crête en poterie est emboîtée sur
des tiges rondes en fer faisant partie'du comble. Deux paratonnerres
situés à chaque extrémité de ce dernier ne sont nullement isolés de la
masse métallique; ils y sont au contraire reliés de façon que le fluide
électrique puisse s'y répandre et se perdre ensuite dans l'eau au moyen
de conducteurs.
La façade du côté de la cour de l'usine porte à sa partie supérieure
une lucarne ornementée, supportée par des consoles en fer forgé, où
se trouve disposée l'horloge; une marquise en fer surplombe la porte
d'entrée. La façade opposée est garnie dans sa hauteur d'une cage en
forme demi-octogonale, dans laquelle est placé un escalier en fer qui
dessert les différents étages.
Le bâtiment comprend cinq planchers : un de sous-sol, un de rez-de-
chaussée, et trois de premier, deuxième et troisième étage. Celui du
sous-sol, au-dessus des moteurs hydrauliques, se compose de solives
en fer à T, recouvertes de tôle striée. Celui du rez-de-chaussée est
formé de solives en fers à T, placées perpendiculairement aux poutres
longitudinales ayee lesquelles elles sont assemblées. Les intervalles de
ces solives sont garnis de voûtes en briques au-dessus desquelles sont
les lambourdes recouvertes d'un parquetage.
Au milieu et dans les parties correspondantes aux axes des moteurs
est placée une série de poutres en treillis, qui reçoivent les supports
des arbres verticaux et horizontaux de transmission. Le plancher du
premier étage est supporté par des poitrails enfers à T sur lesquels
passent, dans le sens de la longueur du bâtiment, des solives qui
reçoivent des voûtes en briques munies de lambourdes et de parque-
tage. Ces poitrails sont supportés a leurs extrémités par des consoles
faisant corps avec les montants des façades, et dans leur longueur par
deux lignes de colonnes en fonte. Au deuxième étage la disposition
générale est la même qu'au premier, seulement le plancher ayant à
supporter une charge considérable, les poitrails sont deux poutres tubu-
laires, entretoisées par les solives et soutenues par des colonnes. Le
troisième étage est semblable au premier; mais, au lieu d'être sup-
porté par des colonnes, il est suspendu par des aiguilles en fer assem-
blées avec les fermes. Toutes les croisées sont en fer et possèdent un
double vitrage de manière à faciliter, à l'intérieur du bâtiment, le
maintien de la température nécessaire à la fabrication du chocolat.
1872. — 4
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