Presse et revues
4 pages
Titre : Nouvelles annales de la construction : publication rapide et économique des documents les plus récents et les plus intéressants relatifs à la construction française et étrangère... / C.-A. Oppermann
Titre : New annals of the construction
Titre : Neue Annalen der Baukunst
Éditeur : V. Dalmont (Paris)
Éditeur : V. DalmontV. Dalmont (Paris)
Éditeur : DunodDunod (Paris)
Éditeur : J. BaudryJ. Baudry (Paris)
Éditeur : C. BérangerC. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1872-02-01
Contributeur : Oppermann, Charles Alfred (18..-18.. ; ingénieur des Ponts et chaussées). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32826369p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5529 Nombre total de vues : 5529
Description : 01 février 1872 01 février 1872
Description : 1872/02/01 (A18,T18,N206)-1872/02/28. 1872/02/01 (A18,T18,N206)-1872/02/28.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5539156j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3528
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
17
NODVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION; — 18e ANNÉE. — FÉVRIER 1872.
18;
TEXTE. — Wotcs et documents. — T}'pe d'usine à gaz pour une ville de
30,000 habitants, par M. L. PERRET, ingénieur a Paris (PI. 7-8. — Ponts à poutres
armées, système FIKK, construits par la Compagnie des Porits de Baltimore (PI. 9).
— Pont sur l'Ohio, à Louisville. — Galeries de recherche cylindriques des charbon-
nages de Mariemont, en Belgique (PI. 10). — L'instruction publique (suite et fin).
M/MEHEg. — 7-8. Type d'usine à gaz pour une ville de 30,000 habitants. —
9. Ponts à poutres armées, système FINE. — 10. Galeries de recherche cylindriques
des charbonnages de Mariemont, en Belgique.
NOTES ET DOCUMENTS. ■
TType d'Usine à G-aa:.
•pour une ville de 30,000 habitants.
. Par M. L. PERRET, Ingénieur à Paris. •
PL. 7-8.
ARTICLES AKTÉRIEDRS. — Usine à gaz de la Tille de Meaux (ensemble et détails),
Ann. Constr. 1860, Pl. 3-4, 5-6, col. 16. — Usine à gaz de la Yillette (plan général et
élévation), Ann. Constr. 1860, Pl. 55-56, 57-5S, col. 176. — Usine à gaz de Vevey
(ensemble et détails), Ann. Constr. 1864, Pl. 9-10, 11-12, 13-14, col. 25 et 41. —Type
d'usine à gaz pour une ville de 15,000 à 20,000 habitants, exécuté en Italie par
M. L. PERRET, Ann. Constr. 1867, PL 35-36, col. 123. — Type d'usine à gaz de 1,000
à 1,500 becs, par M. C. A. OPPERMANN, Ann. Constr. 1869, PI. 34, col. 68.
Nous avons déjà publié dans une année précédente un type d'usine
à gaz pour une ville de 15,000 à 20,000 habitants avec la marche à
suivre pour arriver à déterminer exactement les dimensions d'un éta-
blissement de ce genre.
Il ne serait pas utile de revenir sur ces principes, que l'on trouvera
en détail au mois de septembre des annales de 1867 (Pl. 35-36), nous
rappellerons seulement qu'une usine à gaz doit toujours comprendre :
■1» Une salle des fours avec leurs tubes d'ascension et plongeants,
le barillet avec son trop plein de goudron et le tuyau de sortie du gaz.
2° Un condenseur annulaire atmosphérique servant à refroidir le
gaz et à en séparer les hydrocarbures liquides entraînés.
3° Une caisse à coke avec distribution d'eau à la partie supérieure,
servant au lavage du gaz et à la séparation d'une partie de l'ammonia-
que et des dernières traces de goudron.
4° Un service du goudron.
5° Une salle d'épuration contenant les caisses à chaux, avec un
local adjoint pour la préparation et l'extinction de la chaux.
6° Une chambre séparée et chauffée en hiver, où se trouve le comp- ■
tëur de fabrication et les manomètres des divers appareils.
7° Les gazomètres pour emmagasiner la différence entre la produc-
tion et la consommation du gaz.
8° Une petite forge avec un étau d'ajusteur pour le montage et les
réparations.
9° Des hangards pour les dépôts de charbon destiné aux fours et de
coke destiné à la vente, ainsi qu'un pont à bascule pour prendre le
poids brut et la tare des chariots servant a l'introduction du charbon
et à la sortie du coke.
10" Une maison renfermant les bureaux, le logement du concierge
et l'appartement du directeur et dé sa famille.
DESCRIPTION GÉNÉRALE.
Dans l'usine représentée par la PL 7-8, la chambre des fours con-
prend quatre fours à sept cornues et un four à trois cornues ; sur les
quatre premiers il y en aura toujours trois en activité, le quatrième
devant servir de rechange, et le dernier four sera utilisé dans le cas
où Ton aura besoin accidentellement d'une plus grande production de
gaz au fur et à mesure du développement, des concessions particulières.
En service ordinaire, l'usine peut produire 70 mètres cubes de gaz par
heure, et cette production peut être poussée à 80 et même à 120 met.
pour un service exceptionnel (environ 100 mètres cubes par cornue et
par vingt-quatre heures).
Le prix d'établissement de l'usine varie suivant la nature du terrain
où elle doit être établie et le genre de canalisation en ville ; on peut
l'estimer de 15 i25 francs par habitant, ce prix comprenant, outre
les bâtiments et le matériel de l'usine, toute la canalisation de la ville"
et les appareils d'éclairage.
Dans le cas de 30,000 habitants, on aurait donc une dépense de 500
à 600,000 fr. qui se décomposera entre l'usine et la canalisation, suivant
l'étendue et la disposition de cette dernière.
Nous publierons dans une prochaine livraison une notice plus dé-
taillée sur cet objet, que M. PERRET nous a promise, et qui précisera ces
divers éléments au point de vue de l'exécution.
Nous dirons, dès à présent, que la distance des gazomètres à la
Ghambre des fours doit toujours être la plus grande possible, soit de
15 à 20 mètres, pour éviter les explosions en cas de fuites. — En
outre, le mur de droite peut être reculé au fur et à mesure de l'aug-
mentation d'importance de l'usine, pour établir successivement un
troisième, un quatrième, un cinquième gazomètre : la cheminée doit
être surélevée, et des fours nouveaux établis en avançant sur les han-
gards de gauche.
C. A. OPPERMANN.-
IPorats à pôratres amaiées, système Fânls.
Construits par la Compagnie des Ponts de Baltimore (États-Unis).
PL 9.
Le système adopté pour la construction des ponts de la Compagnie
de Baltimore, ayant M. Charles BENDER pour ingénieur en chef prési-
dent, est celui des attaches FINE, qui consiste en une application des
poutrelles armées du type WIEGMANN. La poutre principale y est sou-
mise en tous ses points à des tensions égales, quand le pont est unifor-
mément chargé; la section tranversale de cette pièce est donc la même
sur toute sa longueur.
Le principe est très-simple, mais la quantité de matériaux employés
est plus grande que dans la construction de ponts faits d'après les mé-
thodes ordinaires, outre que le système est assez gênant pour la navi-
gation. Mais il a déjà été réalisé dans plusieurs ouvrages très-impor-
tants, et à ce point de vue nous devons en parler.
En calculant sur de petits ponts pour une charge mobile de
4,500 kilogrammes par mètre, ce qui suppose une locomotive de
40 tonnes avec une longueur de pont de 4 mètres, ou en admettant une
charge par mëtre de 3 tonnes, en supposant les ponts plus grands, on
admet un effort maximum de 700 kilogrammes par centimètre carré
pour les pièces cylindriques et les tirants du bas du pont; les parties
qui reçoivent la première impulsion sont construites pour une pression
de 500 kilogrammes par centimètre carré, cependant cette pression
varie selon la longueur et la dimension des matériaux employés.
Chaque fer cylindrique est essayé d'abord à une tension de 1,400 ki-
logrammes; ils sont essayés au moyen d'une presse hydraulique, et
chaque pièce est soumise trois fois à l'épreuve.
Les pièces verticales ou contrefiches supportant la pression sont des
colonnes en fer divisées en segments, au nombre de 4 à 10, et d'un
poids de 13 à 450 kilogrammes par mètre courant. L'invention de ce
genre de colonnes est due à Mil. DOPONT et DREYFUS qui les ont expo-
sées pourla première fois à Londres en 18G2. Les colonnes rondes sont
préférées, quoiqu'on ait déjà employé la forme octogonale..
Pour les poutres principales, la pièce cylindrique est traversée par un
C. 340
1872. — 3
NODVELLES ANNALES DE LA CONSTRUCTION; — 18e ANNÉE. — FÉVRIER 1872.
18;
TEXTE. — Wotcs et documents. — T}'pe d'usine à gaz pour une ville de
30,000 habitants, par M. L. PERRET, ingénieur a Paris (PI. 7-8. — Ponts à poutres
armées, système FIKK, construits par la Compagnie des Porits de Baltimore (PI. 9).
— Pont sur l'Ohio, à Louisville. — Galeries de recherche cylindriques des charbon-
nages de Mariemont, en Belgique (PI. 10). — L'instruction publique (suite et fin).
M/MEHEg. — 7-8. Type d'usine à gaz pour une ville de 30,000 habitants. —
9. Ponts à poutres armées, système FINE. — 10. Galeries de recherche cylindriques
des charbonnages de Mariemont, en Belgique.
NOTES ET DOCUMENTS. ■
TType d'Usine à G-aa:.
•pour une ville de 30,000 habitants.
. Par M. L. PERRET, Ingénieur à Paris. •
PL. 7-8.
ARTICLES AKTÉRIEDRS. — Usine à gaz de la Tille de Meaux (ensemble et détails),
Ann. Constr. 1860, Pl. 3-4, 5-6, col. 16. — Usine à gaz de la Yillette (plan général et
élévation), Ann. Constr. 1860, Pl. 55-56, 57-5S, col. 176. — Usine à gaz de Vevey
(ensemble et détails), Ann. Constr. 1864, Pl. 9-10, 11-12, 13-14, col. 25 et 41. —Type
d'usine à gaz pour une ville de 15,000 à 20,000 habitants, exécuté en Italie par
M. L. PERRET, Ann. Constr. 1867, PL 35-36, col. 123. — Type d'usine à gaz de 1,000
à 1,500 becs, par M. C. A. OPPERMANN, Ann. Constr. 1869, PI. 34, col. 68.
Nous avons déjà publié dans une année précédente un type d'usine
à gaz pour une ville de 15,000 à 20,000 habitants avec la marche à
suivre pour arriver à déterminer exactement les dimensions d'un éta-
blissement de ce genre.
Il ne serait pas utile de revenir sur ces principes, que l'on trouvera
en détail au mois de septembre des annales de 1867 (Pl. 35-36), nous
rappellerons seulement qu'une usine à gaz doit toujours comprendre :
■1» Une salle des fours avec leurs tubes d'ascension et plongeants,
le barillet avec son trop plein de goudron et le tuyau de sortie du gaz.
2° Un condenseur annulaire atmosphérique servant à refroidir le
gaz et à en séparer les hydrocarbures liquides entraînés.
3° Une caisse à coke avec distribution d'eau à la partie supérieure,
servant au lavage du gaz et à la séparation d'une partie de l'ammonia-
que et des dernières traces de goudron.
4° Un service du goudron.
5° Une salle d'épuration contenant les caisses à chaux, avec un
local adjoint pour la préparation et l'extinction de la chaux.
6° Une chambre séparée et chauffée en hiver, où se trouve le comp- ■
tëur de fabrication et les manomètres des divers appareils.
7° Les gazomètres pour emmagasiner la différence entre la produc-
tion et la consommation du gaz.
8° Une petite forge avec un étau d'ajusteur pour le montage et les
réparations.
9° Des hangards pour les dépôts de charbon destiné aux fours et de
coke destiné à la vente, ainsi qu'un pont à bascule pour prendre le
poids brut et la tare des chariots servant a l'introduction du charbon
et à la sortie du coke.
10" Une maison renfermant les bureaux, le logement du concierge
et l'appartement du directeur et dé sa famille.
DESCRIPTION GÉNÉRALE.
Dans l'usine représentée par la PL 7-8, la chambre des fours con-
prend quatre fours à sept cornues et un four à trois cornues ; sur les
quatre premiers il y en aura toujours trois en activité, le quatrième
devant servir de rechange, et le dernier four sera utilisé dans le cas
où Ton aura besoin accidentellement d'une plus grande production de
gaz au fur et à mesure du développement, des concessions particulières.
En service ordinaire, l'usine peut produire 70 mètres cubes de gaz par
heure, et cette production peut être poussée à 80 et même à 120 met.
pour un service exceptionnel (environ 100 mètres cubes par cornue et
par vingt-quatre heures).
Le prix d'établissement de l'usine varie suivant la nature du terrain
où elle doit être établie et le genre de canalisation en ville ; on peut
l'estimer de 15 i25 francs par habitant, ce prix comprenant, outre
les bâtiments et le matériel de l'usine, toute la canalisation de la ville"
et les appareils d'éclairage.
Dans le cas de 30,000 habitants, on aurait donc une dépense de 500
à 600,000 fr. qui se décomposera entre l'usine et la canalisation, suivant
l'étendue et la disposition de cette dernière.
Nous publierons dans une prochaine livraison une notice plus dé-
taillée sur cet objet, que M. PERRET nous a promise, et qui précisera ces
divers éléments au point de vue de l'exécution.
Nous dirons, dès à présent, que la distance des gazomètres à la
Ghambre des fours doit toujours être la plus grande possible, soit de
15 à 20 mètres, pour éviter les explosions en cas de fuites. — En
outre, le mur de droite peut être reculé au fur et à mesure de l'aug-
mentation d'importance de l'usine, pour établir successivement un
troisième, un quatrième, un cinquième gazomètre : la cheminée doit
être surélevée, et des fours nouveaux établis en avançant sur les han-
gards de gauche.
C. A. OPPERMANN.-
IPorats à pôratres amaiées, système Fânls.
Construits par la Compagnie des Ponts de Baltimore (États-Unis).
PL 9.
Le système adopté pour la construction des ponts de la Compagnie
de Baltimore, ayant M. Charles BENDER pour ingénieur en chef prési-
dent, est celui des attaches FINE, qui consiste en une application des
poutrelles armées du type WIEGMANN. La poutre principale y est sou-
mise en tous ses points à des tensions égales, quand le pont est unifor-
mément chargé; la section tranversale de cette pièce est donc la même
sur toute sa longueur.
Le principe est très-simple, mais la quantité de matériaux employés
est plus grande que dans la construction de ponts faits d'après les mé-
thodes ordinaires, outre que le système est assez gênant pour la navi-
gation. Mais il a déjà été réalisé dans plusieurs ouvrages très-impor-
tants, et à ce point de vue nous devons en parler.
En calculant sur de petits ponts pour une charge mobile de
4,500 kilogrammes par mètre, ce qui suppose une locomotive de
40 tonnes avec une longueur de pont de 4 mètres, ou en admettant une
charge par mëtre de 3 tonnes, en supposant les ponts plus grands, on
admet un effort maximum de 700 kilogrammes par centimètre carré
pour les pièces cylindriques et les tirants du bas du pont; les parties
qui reçoivent la première impulsion sont construites pour une pression
de 500 kilogrammes par centimètre carré, cependant cette pression
varie selon la longueur et la dimension des matériaux employés.
Chaque fer cylindrique est essayé d'abord à une tension de 1,400 ki-
logrammes; ils sont essayés au moyen d'une presse hydraulique, et
chaque pièce est soumise trois fois à l'épreuve.
Les pièces verticales ou contrefiches supportant la pression sont des
colonnes en fer divisées en segments, au nombre de 4 à 10, et d'un
poids de 13 à 450 kilogrammes par mètre courant. L'invention de ce
genre de colonnes est due à Mil. DOPONT et DREYFUS qui les ont expo-
sées pourla première fois à Londres en 18G2. Les colonnes rondes sont
préférées, quoiqu'on ait déjà employé la forme octogonale..
Pour les poutres principales, la pièce cylindrique est traversée par un
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