Titre : Portefeuille économique des machines, de l'outillage et du matériel
Éditeur : J. Baudry éditeur (Paris)
Éditeur : Librairie polytechnique Ch. BérangerLibrairie polytechnique Ch. Béranger (Paris)
Date d'édition : 1870-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328414188
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10588 Nombre total de vues : 10588
Description : 01 décembre 1870 01 décembre 1870
Description : 1870/12/01 (A15,N180)-1870/12/31. 1870/12/01 (A15,N180)-1870/12/31.
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55391309
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3540
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
105
-PORTEFEUILLE ÉCONOMIQUE DES MACHINES. — 15° ANNÉE. — DÉCEMBRE 1870.
106
^©MMiASBMS.
TEX-TTE. — Koties et IsocKmerrts. — Apparaux à terrassements pour che-
mins defer, canaux,travaux publics, etc., par M. PHJCHET,Constructeur à Lyon (PI.49,
50, 51). — Machine à casser la pierre par M. DELPORTE, Constructeur-Mécanicien à
Sillé-le-Guillaume (Sarfhe) (PL 52). — Pompe à vapeur améticaine, Brevet RARLE,
construite par MM. deDiETiucuet G" deBeiehshoffen (Bas-Rhin).—Kcvue Télégra-
phique. —-Appareil autographique de transmission système MEYER.
PI.MCHES. *- 49, 50, 51. Apparaux à terrassements pour chemins de fer, tra-
vaux publics et canaux, par M. PMJCHF.T, Constructeur à Lyon. — 52. Machine à eas-
ser la pierre par M. DELPORTE, Constructeur-mécanicien à Sillé-le-Guillaume (Sarthe).
NOTES ET DOCUMENTS.
apparaux à, teira'a.sseEEEeEsé
pour Chemins de fer, Canaux, Travaux publics, etc.
Par M. FLUOHET, Constructeur à Lyon.
. Pi. 49, 30," 5i.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Échafaudages avec appareils élévatoires, Vortef. 1861,
PI. 11-12, col. 41. — Appareils de levage divers, Vortef. 1864, PI. 7-8, col. 25. —
Wagon à caisse automatique de Mi Suc et câble BALAN, Vortef. 1864, PI. 36, col.
142. —Excavateur à terrassements, par M. COUVREDX, Vortef. 1865, PI. 1-2, col. 1.
Les appareils employés par M. PLUCHET, aux travaux de terrassement
des diverses lignes du chemin de fer de Lyon, ont été successivement
modifiés, comme l'indiquent les trois PI. 49, 50 et 51.-
Dans la première installation (PL 49), on employait deux appareils
élévatoires construits en bois et disposés de manière à laisser entre eux
l'endroit à creuser et les deux remblais formés avec les terres ex-
traites, leurs-axes se trouvant sur une même ligne droite.
Entre ces deux appareils se trouvait un câble sur lequel circulait un
chariot à treuil qui recevait le câble servant à la manoeuvre des caisses.
On travaillait avec un ou deux moteurs, suivant l'étendue dont on
pouvait disposer, et ces moteurs se plaçaient derrière l'appareil ou'sur
le côté, avec une poulie de renvoi N si la place manquait, et alors la
poulie M était horizontale (Fig. 3). La position la plus avantageuse est
celle du moteur en arrière de l'appareil, car alors on agit directement,
et la poulie M-est verticale.
Au-dessus de la poulie M se trouve, dans chaque appareil, un tam-
bour X de 0™.40 à (T.50 de diamètre, sur lequel s'enroule le câble J,
qui se rattache par les deux bouts au chariot représenté Fig. 4.
La corde J fait deux tours complets sur le tambour X du côté du
moteur, de manière que le point I agisse plus énergiquement; elle ne
fait qu'un demi-tour-sur le tambour de l'appareil opposé. Sur l'axje de
chaque tambour se trouve une roue d'encliquetage munie d'un rochet
et d'une manivelle; on agit sur ces manivelles pour faire rouler le cha-
riot sur le brin inférieur du câble J, lors du transport horizontal des
caisses.
Le frein en bois I est fixé à la barre transversale; il a trois rainures
qui correspondent aux tours du câble J sur le tambour. La manoeuvre
se fait à l'aide d'un levier chevillé au frein, et un ouvrier placé sur la
plate-forme P serre le frein contre le tambour au moment de la montée
des caisses pour arrêter le mouvement du chariot, en tirant sur une
corde fixée à l'extrémité du levier (Fig. 1 et 3, PI. 49).
Un crochet, fixé à la traverse supérieure, maintient le levier lors du
transport horizontal des paissons, et par suite du chariot.
. Le chariot (Fig. 4, PI. 49) se compose d'une poulie isolée V, qui re-
çoit la corde de soulèvement G, des poulies K, qui roulent sur le câble J,
d'un petit galet E, sur lequel passe une corde à l'aide de laquelle on
M, 277,
agit sur le crochet S pour dégager le cliquet T quand on veut des-
cendre les caisses vides; au haut du chariot se trouve un treuil Q rece-
vant une extrémité du câble J et manoeuvré à l'aide d'une roue
d'engrenage Y à encliquetage dont l'axe reçoit une manivelle. Un petit
galet E facilite l'enroulement du câble.
' Une tige fixée au crochet S reçoit à son extrémité un cylindre en
,fonte qui équilibre le poids de la corde descendant dn galet R vers le
sol, afin de permettre au crochet de retomber plus facilement derrière
le cliquet T et de le maintenir pendant le transport horizontal des
caissons. Le cliquet T est maintenu pendant l'ascension par deux tiges Z
entre les deux bras du chariot qui porte la poulie Y.
Le câble C servant à l'ascension des caisses part du moteur et passe
sur la poulie verticale M lorsque le moteur est derrière l'appareil
(Fig. 1) ou sur les poulies Bl et N (Fig. 1, 2 et 3) lorsque le moteur est
sur le côté; puis le câble va retomber par-dessus la poulie Y; il est
terminé par une chaîne de 7 à 8 mètres dont les chaînons relèvent sur-
le-champ le cliquet T; la longueur de celte chaîne dépend d'ailleurs
de la hauteur à laquelle on élève les caisses, puisqu'il doit encore en
rester quelques chaînons sur la poulie Y, afin de pouvoir agir sur le
cliquet lorsque l'extrémité touche le sol inférieur.
Le cliquet T est divisé, dans le sens de sa longueur, en deux moitiés
réunies par un boulon, de manière a former un vide rectangulaire que
peut saisir un chaînon quelconque de la chaîne.
Le câble G a son extrémité fixée sur un treuil que fait mouvoir un
plan incliné sans fin sur lequel marche un cheval (Fig. 2 et 3, PI. Û9).
Les caisses à terre employées sont fermées de trois côtés; le qua-
trième côté, resté ouvert, est amené aussi près que possible de la terre
ameublie; c'est dans celte position qu'elles sont chargées. Dès qu'une
caisse est remplie, le quatrième côté v (Fig. 5 et 6), muni de deux poi-
gnées, est ajusté au moyen de deux crochets a; à la traverse y, aux
points z. Le panneau est retenu à sa partie inférieure par deux che-
villes attachées à la caisse par des chaînettes; la caisse ainsi fermée
des quatre côtés, on achève de la charger par en haut.
Pour enlever la caisse, on enfonce la tige a (Fig. 5) dau sune sorte
de douille 6, où elle est retenue au moyen d'une vis c; puis on passe •
le crochet de la corde dans l'anneau d, fixé à la caisse au moyen de
deux chaînes ou de liges de fer se rattachant à la lige portant la
douille b.
Lorsque la caisse est arrivée à sa destination, on commence par en-
lever le panneau v, puis on desserre la vis c jusqu'à ce que la tige a
soit libre, ce qui produit le déchargement de la caisse, ainsi qu'on le
voit dans la Fig. 1, au-dessus du remblai de droite. Pour faire remonter
! la caisse, il suffit de faire rentrer la lige a dans la douille b et de re-
mettre le quatrième panneau en place.
Le fond des caisses est composé de plusieurs madriers de (K34 d'é-
paisseur, posés et rivés sur un cadre en fer plat; les côtés perpendicu-
laires sont en tôle de 2 millimètres, et sont rivés aux deux cadres du
bas et du haut, ainsi que deux montants en fer.
Pour la construction de la tranchée, il a été avantageux de faire le
déblai à l'aide de plusieurs banquettes, afin d'arriver à la profondeur
que l'on voulait obtenir. On arrive à ce but en opérant co'mme le
montrent les lignes ponctuées (Fig. 1, PI. 49) et laissant les remblais
indiqués pour ne les enlever que successivement lorsqu'on est arrivé à <
la profondeur voulue.
Lorsque la superficie du terrain à creuser a été délimitée sur le ter-
rain, on dispose l'appareil comme l'indique la Fig. 1, PI. 49, de ma-
nière à pouvoir établir les cavaliers de déblai entre les bords du canal
et les deux extrémités de l'appareil.; puis on creuse jusqu'à la pro-
fondeur de la première banquette un espace assez grand pour donner
place aux ouvriers, aux caisses et aux terres éboulées.
Les appareils doivent être placés bien de niveau et calés, afin de
1870. — U
-PORTEFEUILLE ÉCONOMIQUE DES MACHINES. — 15° ANNÉE. — DÉCEMBRE 1870.
106
^©MMiASBMS.
TEX-TTE. — Koties et IsocKmerrts. — Apparaux à terrassements pour che-
mins defer, canaux,travaux publics, etc., par M. PHJCHET,Constructeur à Lyon (PI.49,
50, 51). — Machine à casser la pierre par M. DELPORTE, Constructeur-Mécanicien à
Sillé-le-Guillaume (Sarfhe) (PL 52). — Pompe à vapeur améticaine, Brevet RARLE,
construite par MM. deDiETiucuet G" deBeiehshoffen (Bas-Rhin).—Kcvue Télégra-
phique. —-Appareil autographique de transmission système MEYER.
PI.MCHES. *- 49, 50, 51. Apparaux à terrassements pour chemins de fer, tra-
vaux publics et canaux, par M. PMJCHF.T, Constructeur à Lyon. — 52. Machine à eas-
ser la pierre par M. DELPORTE, Constructeur-mécanicien à Sillé-le-Guillaume (Sarthe).
NOTES ET DOCUMENTS.
apparaux à, teira'a.sseEEEeEsé
pour Chemins de fer, Canaux, Travaux publics, etc.
Par M. FLUOHET, Constructeur à Lyon.
. Pi. 49, 30," 5i.
ARTICLES ANTÉRIEURS. — Échafaudages avec appareils élévatoires, Vortef. 1861,
PI. 11-12, col. 41. — Appareils de levage divers, Vortef. 1864, PI. 7-8, col. 25. —
Wagon à caisse automatique de Mi Suc et câble BALAN, Vortef. 1864, PI. 36, col.
142. —Excavateur à terrassements, par M. COUVREDX, Vortef. 1865, PI. 1-2, col. 1.
Les appareils employés par M. PLUCHET, aux travaux de terrassement
des diverses lignes du chemin de fer de Lyon, ont été successivement
modifiés, comme l'indiquent les trois PI. 49, 50 et 51.-
Dans la première installation (PL 49), on employait deux appareils
élévatoires construits en bois et disposés de manière à laisser entre eux
l'endroit à creuser et les deux remblais formés avec les terres ex-
traites, leurs-axes se trouvant sur une même ligne droite.
Entre ces deux appareils se trouvait un câble sur lequel circulait un
chariot à treuil qui recevait le câble servant à la manoeuvre des caisses.
On travaillait avec un ou deux moteurs, suivant l'étendue dont on
pouvait disposer, et ces moteurs se plaçaient derrière l'appareil ou'sur
le côté, avec une poulie de renvoi N si la place manquait, et alors la
poulie M était horizontale (Fig. 3). La position la plus avantageuse est
celle du moteur en arrière de l'appareil, car alors on agit directement,
et la poulie M-est verticale.
Au-dessus de la poulie M se trouve, dans chaque appareil, un tam-
bour X de 0™.40 à (T.50 de diamètre, sur lequel s'enroule le câble J,
qui se rattache par les deux bouts au chariot représenté Fig. 4.
La corde J fait deux tours complets sur le tambour X du côté du
moteur, de manière que le point I agisse plus énergiquement; elle ne
fait qu'un demi-tour-sur le tambour de l'appareil opposé. Sur l'axje de
chaque tambour se trouve une roue d'encliquetage munie d'un rochet
et d'une manivelle; on agit sur ces manivelles pour faire rouler le cha-
riot sur le brin inférieur du câble J, lors du transport horizontal des
caisses.
Le frein en bois I est fixé à la barre transversale; il a trois rainures
qui correspondent aux tours du câble J sur le tambour. La manoeuvre
se fait à l'aide d'un levier chevillé au frein, et un ouvrier placé sur la
plate-forme P serre le frein contre le tambour au moment de la montée
des caisses pour arrêter le mouvement du chariot, en tirant sur une
corde fixée à l'extrémité du levier (Fig. 1 et 3, PI. 49).
Un crochet, fixé à la traverse supérieure, maintient le levier lors du
transport horizontal des paissons, et par suite du chariot.
. Le chariot (Fig. 4, PI. 49) se compose d'une poulie isolée V, qui re-
çoit la corde de soulèvement G, des poulies K, qui roulent sur le câble J,
d'un petit galet E, sur lequel passe une corde à l'aide de laquelle on
M, 277,
agit sur le crochet S pour dégager le cliquet T quand on veut des-
cendre les caisses vides; au haut du chariot se trouve un treuil Q rece-
vant une extrémité du câble J et manoeuvré à l'aide d'une roue
d'engrenage Y à encliquetage dont l'axe reçoit une manivelle. Un petit
galet E facilite l'enroulement du câble.
' Une tige fixée au crochet S reçoit à son extrémité un cylindre en
,fonte qui équilibre le poids de la corde descendant dn galet R vers le
sol, afin de permettre au crochet de retomber plus facilement derrière
le cliquet T et de le maintenir pendant le transport horizontal des
caissons. Le cliquet T est maintenu pendant l'ascension par deux tiges Z
entre les deux bras du chariot qui porte la poulie Y.
Le câble C servant à l'ascension des caisses part du moteur et passe
sur la poulie verticale M lorsque le moteur est derrière l'appareil
(Fig. 1) ou sur les poulies Bl et N (Fig. 1, 2 et 3) lorsque le moteur est
sur le côté; puis le câble va retomber par-dessus la poulie Y; il est
terminé par une chaîne de 7 à 8 mètres dont les chaînons relèvent sur-
le-champ le cliquet T; la longueur de celte chaîne dépend d'ailleurs
de la hauteur à laquelle on élève les caisses, puisqu'il doit encore en
rester quelques chaînons sur la poulie Y, afin de pouvoir agir sur le
cliquet lorsque l'extrémité touche le sol inférieur.
Le cliquet T est divisé, dans le sens de sa longueur, en deux moitiés
réunies par un boulon, de manière a former un vide rectangulaire que
peut saisir un chaînon quelconque de la chaîne.
Le câble G a son extrémité fixée sur un treuil que fait mouvoir un
plan incliné sans fin sur lequel marche un cheval (Fig. 2 et 3, PI. Û9).
Les caisses à terre employées sont fermées de trois côtés; le qua-
trième côté, resté ouvert, est amené aussi près que possible de la terre
ameublie; c'est dans celte position qu'elles sont chargées. Dès qu'une
caisse est remplie, le quatrième côté v (Fig. 5 et 6), muni de deux poi-
gnées, est ajusté au moyen de deux crochets a; à la traverse y, aux
points z. Le panneau est retenu à sa partie inférieure par deux che-
villes attachées à la caisse par des chaînettes; la caisse ainsi fermée
des quatre côtés, on achève de la charger par en haut.
Pour enlever la caisse, on enfonce la tige a (Fig. 5) dau sune sorte
de douille 6, où elle est retenue au moyen d'une vis c; puis on passe •
le crochet de la corde dans l'anneau d, fixé à la caisse au moyen de
deux chaînes ou de liges de fer se rattachant à la lige portant la
douille b.
Lorsque la caisse est arrivée à sa destination, on commence par en-
lever le panneau v, puis on desserre la vis c jusqu'à ce que la tige a
soit libre, ce qui produit le déchargement de la caisse, ainsi qu'on le
voit dans la Fig. 1, au-dessus du remblai de droite. Pour faire remonter
! la caisse, il suffit de faire rentrer la lige a dans la douille b et de re-
mettre le quatrième panneau en place.
Le fond des caisses est composé de plusieurs madriers de (K34 d'é-
paisseur, posés et rivés sur un cadre en fer plat; les côtés perpendicu-
laires sont en tôle de 2 millimètres, et sont rivés aux deux cadres du
bas et du haut, ainsi que deux montants en fer.
Pour la construction de la tranchée, il a été avantageux de faire le
déblai à l'aide de plusieurs banquettes, afin d'arriver à la profondeur
que l'on voulait obtenir. On arrive à ce but en opérant co'mme le
montrent les lignes ponctuées (Fig. 1, PI. 49) et laissant les remblais
indiqués pour ne les enlever que successivement lorsqu'on est arrivé à <
la profondeur voulue.
Lorsque la superficie du terrain à creuser a été délimitée sur le ter-
rain, on dispose l'appareil comme l'indique la Fig. 1, PI. 49, de ma-
nière à pouvoir établir les cavaliers de déblai entre les bords du canal
et les deux extrémités de l'appareil.; puis on creuse jusqu'à la pro-
fondeur de la première banquette un espace assez grand pour donner
place aux ouvriers, aux caisses et aux terres éboulées.
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